51. Adieu à la compétition acharnée

Par Rosalie, Corée du Sud

J’ai commencé à abreuver les nouveaux venus dans l’Église il y a deux ans. Je savais que c’était un devoir vraiment important. J’ai donc juré que je ferais davantage d’efforts dans ma poursuite de la vérité et dans le bon abreuvement des nouveaux venus, et que j’aiderais ces derniers à s’engager sur le vrai chemin. D’habitude, je lisais les paroles de Dieu chaque fois que j’en avais le temps, pour m’équiper des vérités sur les visions. Dans les réunions, je réfléchissais sincèrement aux difficultés des nouveaux venus et je me tournais vers les paroles de Dieu pour échanger et résoudre leurs problèmes. Quand je n’arrivais pas à comprendre ou à résoudre quelque chose, je cherchais avec d’autres frères et sœurs. Au fil du temps, des frères et sœurs qui débutaient dans la foi ont commencé à rechercher mon échange lorsqu’ils rencontraient des problèmes ou des difficultés. Je me sentais vraiment heureuse, et même si je n’accomplissais ce devoir que depuis peu de temps, tout le monde m’admirait. Il semblait que je ne m’en sortais pas trop mal, ce qui me rendait encore plus enthousiaste à l’idée de faire mon devoir.

Plus tard, le dirigeant a chargé Sœur Nathalie de travailler avec moi. Au bout d’un moment, je me suis aperçue qu’elle assumait de nombreuses responsabilités dans son devoir et qu’elle excellait à débusquer des problèmes et des écarts dans notre travail, et qu’elle parvenait à résoudre certains problèmes. Tout le monde l’aimait vraiment et recherchait généralement son échange en cas de problème. En voyant tout cela, je me suis inquiétée : « Nathalie est débutante, mais les autres l’estiment déjà beaucoup. Quand ils auront des problèmes, commenceront-ils à ne chercher qu’elle et pas à moi ? Penseront-ils que je ne suis pas à sa hauteur ? Non, je dois juste travailler davantage pour que tout le monde voit que Nathalie n’est pas meilleure que moi. C’est la seule façon de conserver ma place dans le cœur de chacun. » Après cela, avant chaque réunion je commençais par comprendre les états et les difficultés des frères et sœurs, puis je travaillais pour trouver les paroles de Dieu et prenais des notes à ce sujet. Pendant les réunions, je me préoccupais de donner un meilleur échange que Nathalie, pour que tout le monde pense que j’étais plus compétente. À ma grande surprise, le dirigeant nous a dit un jour que la majorité des frères et sœurs avaient accepté que Nathalie serve en tant que cheffe et assume les responsabilités du travail du groupe. J’ai été abasourdie, et j’ai pensé : « Ai-je mal compris ? Nathalie a été élue cheffe de groupe ? Je fais ce devoir depuis plus longtemps qu’elle, mais je n’ai pas été élue. Que penseront les frères et sœurs quand ils vont l’apprendre ? Penseront-ils qu’elle est meilleure que moi ? Comment vais-je pouvoir me montrer de nouveau ? » Je ne parvenais tout simplement pas à l’accepter, et je me sentais en plein désarroi. Je savais que je ne devais pas penser comme ça. Mais je vivais dans un état de poursuite de la réputation et du statut, et je ne pouvais pas me contrôler. Tout ce que je pouvais faire, c’était essayer de me réconforter : « C’est bien, également, tout ce que j’ai à faire c’est de bien accomplir mon propre devoir, et ne pas m’inquiéter autant. » À ce moment-là, je ne cherchais pas vraiment la vérité et je ne réfléchissais pas sur moi-même à ce propos.

Puis un jour, j’ai découvert que Sœur Sadie était dans un mauvais état et qu’elle n’assistait pas aux réunions. Je l’ai contactée, dans l’espoir d’échanger avec elle, mais elle a dit qu’elle avait été en contact avec Nathalie et qu’elles échangeaient déjà à ce sujet. Cela m’a un peu contrariée. Je me suis dit : « Sadie s’adressait toujours à moi quand elle avait des problèmes, mais maintenant elle va plutôt directement voir Nathalie. Est-ce qu’elle pense que je ne suis pas aussi compétente que Nathalie ? Si les choses continuent comme ça, est-ce que tout le monde va m’oublier ? » Cette pensée m’a vraiment démoralisée et j’ai commencé à avoir des préjugés contre Nathalie, croyant qu’elle me volait la vedette. Je n’ai plus voulu travailler avec elle après ça. Quand elle venait me voir pour discuter du travail, je l’ignorais et parfois, je lui parlais simplement de façon superficielle. Un jour, lors d’une réunion en ligne, Nathalie a échangé en réponse à la question d’une sœur et je me suis tellement inquiétée d’être reléguée au second plan que je n’ai pas été capable de d’assimiler quoi que ce soit. Je ne faisais que penser à la façon de la surpasser dans l’échange, et que les frères et sœurs voient que je pouvais résoudre les problèmes aussi bien qu’elle. Lorsque Nathalie a fini de parler, la sœur qui avait posé la question a déclaré qu’elle ne comprenait toujours pas tout à fait le chemin de pratique spécifique. En entendant cela, je me suis réjouie et j’ai pensé : « Tu as beaucoup échangé sans résoudre le vrai problème. Maintenant, tu as l’air fine. Je dois sauter sur cette occasion de montrer à tout le monde que je suis meilleure que toi et que mon échange est supérieur au tien. » J’ai aussitôt commencé à échanger. Quand j’ai eu fini, il apparut évident que je n’avais pas du tout compris la question de cette sœur et que ma réponse était complètement à côté. Elle m’a même envoyé un message pour me dire que mon échange était hors sujet. Je me suis sentie comme une idiote à ce moment-là et j’aurais voulu trouver un trou où me cacher. Je me suis déconnectée tout de suite, parce qu’il y avait une urgence. Plus tard, j’ai vu qu’elles étaient toujours en ligne et une pensée malintentionnée m’est venue à l’esprit : « Si Nathalie continue de parler comme ça, qui sait combien de temps ça va durer. Si je ne peux pas participer à cette réunion, alors personne d’autre ne doit pouvoir le faire, sinon Nathalie sera la seule sous le feu des projecteurs. » Et donc, sans trop y réfléchir, j’ai envoyé ce message : « L’heure de réunion est terminée, il n’est pas nécessaire de faire traîner les choses. Nous pourrons discuter de tout problème ultérieurement. » Quelques minutes plus tard, la réunion était terminée. Je suis restée assise devant mon ordinateur, vraiment déstabilisée. J’étais très gênée par l’échange que j’avais partagé et je me sentais coupable quand je pensais à la façon dont je m’étais délectée de l’incapacité de Nathalie à résoudre le problème. Je me suis dit : « Qu’est-ce que je fais ? Au lieu de réfléchir à la façon de travailler avec elle pour bien faire notre devoir, je me bats avec elle par jalousie, à la fois ouvertement et secrètement, et tente de l’affaiblir. Est-ce là faire mon devoir ? » Je me suis présentée devant Dieu pour prier : « Dieu, je vis dans un état de rivalité pour la réputation et le statut, toujours en compétition et à me comparer à Nathalie, et à vouloir l’admiration des autres. Je sais que mon état est mauvais, mais je ne parviens pas y échapper. Dieu, s’il Te plaît, guide-moi pour que je me connaisse moi-même. »

Un jour, j’ai vu ces paroles de Dieu lors d’une réunion : « Quand les antéchrists font un devoir, quel qu’il soit et quel que soit le groupe dans lequel ils se trouvent, ils manifestent un type de conduite notable : en toutes choses, ils veulent toujours se démarquer et se montrer, ils ont toujours tendance à contraindre les gens et à les contrôler, ils veulent toujours diriger les gens et faire leur loi, ils veulent toujours être sous les feux de la rampe, ils veulent toujours attirer sur eux le regard et l’attention des gens, et ils veulent l’admiration de tous. À chaque fois que les antéchrists rejoignent un groupe, peu importe leur nombre, qui sont les membres du groupe, ou quelle que soit leur profession ou identité, les antéchrists font d’abord le point pour voir qui s’impose et se démarque, qui fait preuve d’éloquence, qui est impressionnant, et qui est qualifié ou a du prestige. Ils évaluent les personnes qu’ils peuvent ou non battre, ainsi que celles qui les dépassent et celles qui sont inférieures. Voilà les premières choses qu’ils regardent. Après avoir rapidement apprécié la situation, ils commencent à agir, mettant de côté et ignorant ceux qui sont au-dessous d’eux pour le moment. Ils vont d’abord vers ceux qu’ils croient supérieurs, qui ont du prestige et un statut, ou ceux qui ont des dons et du talent. C’est à ces gens-là qu’ils commencent à se mesurer. Si l’un d’entre eux est estimé par les frères et sœurs, ou qu’il croit en Dieu depuis longtemps et est de bonne réputation, alors il devient la cible de la jalousie des antéchrists, et est bien sûr considéré comme leur concurrent. Alors, discrètement, les antéchrists se comparent à ces gens-là, qui ont du prestige, qui ont un statut, et qui forcent l’admiration des frères et sœurs. Ils se mettent à réfléchir à ces gens, et examinent ce qu’ils peuvent faire et ce qu’ils ont maîtrisé et pourquoi certaines personnes les estiment. En surveillant et en observant, les antéchrists réalisent que ces gens sont des experts dans une certaine profession, et aussi que tous les tiennent en haute estime parce qu’ils croient en Dieu depuis plus longtemps et peuvent partager des témoignages d’expérience. Les antéchrists voient de telles personnes comme des “proies” et les considèrent comme des opposants, et ils élaborent alors un plan d’action. Quel plan d’action ? Ils regardent les aspects sur lesquels ils ne s’accordent pas avec leurs opposants et ils commencent à travailler sur ces aspects. Par exemple, s’ils ne sont pas aussi bons qu’eux dans une certaine profession, ils étudieront cette profession, liront plus de livres, consulteront plus toutes sortes de données et demanderont plus souvent humblement aux autres des conseils. Ils participeront à tout type de travail lié à cette profession, acquérant de l’expérience et cultivant leur propre pouvoir progressivement. Et lorsqu’ils pensent avoir le capital nécessaire pour rivaliser avec leurs adversaires, ils se présentent souvent pour exprimer leurs propres “points de vue brillants”, et souvent, ils réfutent et rabaissent délibérément leurs adversaires pour les mettre dans l’embarras et salir leur nom, et ainsi souligner à quel point ils sont intelligents et extraordinaires, et réprimer leurs adversaires. Les personnes clairvoyantes peuvent voir toutes ces choses, mais pas les personnes stupides et ignorantes qui manquent de discernement. La plupart des gens ne voient que l’enthousiasme des antéchrists, leur poursuite, leurs souffrances, le prix qu’ils paient et leur bonne conduite apparente, mais la véritable situation est dissimulée dans les profondeurs du cœur des antéchrists. Quel est leur objectif principal ? Il s’agit de gagner un statut. La cible sur laquelle se concentre tout leur travail, tout leur labeur et tout le prix qu’ils paient est ce qu’ils vénèrent le plus dans leur cœur : le statut et le pouvoir » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). Quand j’ai lu ces paroles de Dieu, j’ai eu l’impression que Dieu pouvait voir dans mes pensées et mes sentiments, aussi clairement que le jour. J’ai réfléchi à la façon dont, depuis que j’avais assumé le devoir d’abreuvement, j’avais traité ce devoir comme une occasion de m’afficher. Je voulais résoudre les problèmes des autres afin de gagner leur admiration et leur approbation. Quand le dirigeant avait chargé Nathalie de travailler avec moi, je n’avais pas réfléchi à la manière dont nous pourrions bien faire notre devoir ensemble, et au lieu de cela j’étais toujours en compétition avec elle et je me comparais à elle. Mon obsession était de savoir à qui les frères et sœurs demandaient de l’aide, laquelle de nous deux avait davantage de prestige et de standing aux yeux des autres. Je me suis sentie menacée lorsque j’ai vu à quel point tout le monde admirait Nathalie et je me suis sentie mise à l’écart, alors j’ai commencé à la voir comme quelqu’un contre qui rivaliser. Je voulais la battre, la surpasser dans tout ce que je disais et faisais, et je tentais tout pour que les frères et sœurs pensent que j’étais meilleure qu’elle. J’avais l’air de faire mon devoir, mais je ne pensais pas pas du tout comment bien le faire, comment nous pourrions tirer le meilleur parti des réunions, ou si les difficultés et les problèmes de mes frères et sœurs avaient été résolus. La moindre chose que je faisais était par souci de la réputation et du statut. N’est-ce pas là le tempérament d’un antéchrist ? Les antéchrists mettent le statut et le prestige au-dessus de tout. Ils envient, combattent et se comparent à quiconque est meilleur qu’eux. Ils ne reculeront devant rien pour piétiner, rabaisser et salir quelqu’un par souci du statut, pour s’élever et s’afficher. Dans tout ce que je faisais, mes arrière-pensées n’étaient-elles pas celles d’un antéchrist ? Faire mon devoir avec ce genre d’intention, c’était prendre le chemin d’un antéchrist, et résister à Dieu. En prenant conscience de cela, j’ai été submergée par le regret. Je ne voulais pas continuer sur ce chemin, et je souhaitais réellement chercher la vérité et résoudre mon tempérament corrompu.

Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Dans le camp de Satan, que ce soit dans la société ou dans les cercles officiels, quelle est l’atmosphère dominante ? Quelles pratiques sont populaires ? Vous devriez avoir une certaine compréhension de ces points. Quels sont les principes et les lignes directrices des actes de ces gens ? Chacun n’obéit qu’à ses propres règles, chacun suit sa propre voie. Ces gens agissent dans leur propre intérêt et font ce qu’ils veulent. Quiconque a l’autorité a le dernier mot. Ils n’accordent pas la moindre pensée aux autres. Ils agissent simplement à leur guise, s’efforcent d’atteindre la renommée, le gain et le statut, ils agissent entièrement selon leurs propres préférences. Dès qu’on leur donne du pouvoir, ils s’empressent de l’exercer sur les autres. Si tu les offenses, ils voudront te faire passer un mauvais quart d’heure et tu ne pourras rien faire d’autre que leur offrir des cadeaux. Ils sont aussi vicieux que des scorpions, ils sont prêts à violer les lois, les règlementations gouvernementales et même à commettre des crimes. Ce sont toutes des choses dont ils sont capables. Voilà à quel point le camp de Satan est sombre et malfaisant. À présent, Dieu est venu pour sauver l’humanité et pour permettre aux gens d’accepter et de comprendre la vérité, et de se libérer de la servitude et du pouvoir de Satan. Si vous n’acceptez pas la vérité et ne la pratiquez pas, ne vivez-vous pas encore sous l’emprise de Satan ? Dans ce cas, quelle est la différence entre votre état actuel et celui des démons et de Satan ? Vous rivaliseriez de la même manière que les non-croyants. Vous combattriez de la même manière que les non-croyants. Du matin au soir, vous comploteriez, conspireriez, jalouseriez et vous querelleriez. Quel est le fond du problème ? Cela vient du fait que les gens ont des tempéraments corrompus et vivent selon ces tempéraments corrompus. Le règne des tempéraments corrompus est le règne de Satan ; l’humanité corrompue demeure dans un tempérament satanique et personne n’y fait exception. Aussi, tu ne dois pas t’estimer trop bon, trop docile, ou trop honnête pour t’engager dans des luttes pour le pouvoir et le gain. Si tu ne comprends pas la vérité et n’es pas conduit par Dieu, tu n’es certainement pas une exception et, en aucun cas, tu ne te retiendras de lutter pour la renommée et le profit en raison de ta candeur ou de ta gentillesse, ou en raison de ta jeunesse. En fait, tu chercheras aussi la renommée, le gain et le statut tant que tu en auras l’occasion et que les circonstances le permettront. La recherche de la renommée et du gain est le comportement caractéristique des humains, qui ont la nature malveillante de Satan. Personne n’y fait exception. Toute l’humanité corrompue vit pour la renommée, le gain et le statut, et elle paiera n’importe quel prix dans sa lutte pour ces choses. Il en est ainsi de tous ceux qui vivent sous l’emprise de Satan. Par conséquent, celui qui n’accepte pas ou ne comprend pas la vérité et qui ne peut pas agir conformément aux principes est quelqu’un qui vit au milieu d’un tempérament satanique. Un tempérament satanique est déjà venu pour dominer tes pensées et contrôler ton comportement : Satan t’a fait passer entièrement sous son contrôle et sous sa servitude, et si tu n’acceptes pas la vérité et ne te rebelles pas contre Satan, tu ne pourras pas y échapper » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai vu pourquoi je ne pouvais pas m’empêcher de me battre pour la réputation et le gain. C’était parce que j’étais imprégnée et corrompue par des points de vue et des poisons sataniques. Depuis que j’étais petite, on m’avait enseigné et inculqué à la maison et à l’école des idées comme : « Chacun pour soi, Dieu pour tous », « L’homme lutte pour s’élever ; l’eau coule vers l’aval » et « Il faut endurer la plus grande souffrance pour devenir le plus grand des hommes ». Donc je recherchais l’admiration d’autrui, quel que soit le groupe dont je faisais partie, et je me réjouissais quand j’avais le sentiment d’être admirée et approuvée. Je pensais que c’était la seule façon de vivre une vie digne et de valeur. Je me fiais encore à ces idées et perspectives sataniques pendant que je faisais mon devoir dans l’Église. En poursuivant l’admiration d’autrui, j’avais traité Nathalie comme une adversaire, obsédée par l’idée de la surpasser. J’en étais même venue à faire des choses cruelles, à recourir à des moyens sournois pour perturber son échange lors de la réunion. J’avais toujours cru que grimper les échelons et être admiré était la seule façon de vivre dignement. Les faits m’avaient montré que lorsque je vivais de ces poisons sataniques, mon ambition et mes désirs ne faisaient que croître, et je suis devenue de plus en plus bornée, jusqu’à ce que mon comportement devienne insupportable aux autres, et particulièrement dégoûtant pour Dieu. Il n’y avait pas la moindre dignité à vivre de cette façon. J’ai finalement vu à quel point j’avais été profondément corrompue par Satan. Je ne pouvais plus faire la différence entre les choses positives et les choses négatives, et j’avais perdu ma conscience et ma raison. Sans le jugement et la révélation de la parole de Dieu, je n’aurais pas réfléchi sur moi-même et ne me serais pas connue, ni n’aurais vu clairement les conséquences et les dangers de la recherche de la réputation et du statut. Je n’aurais fait que continuer à vivre selon des poisons sataniques, et qui sait quel genre de malfaisance j’aurais fait ? Du fond du cœur, j’ai remercié Dieu pour Sa direction et pour m’avoir donné une certaine connaissance de moi-même.

Plus tard, j’ai lu un autre passage de la parole de Dieu et j’y ai trouvé un chemin de pratique pour me libérer des chaînes de la réputation et du statut. Les paroles de Dieu disent : « Lorsque Dieu requiert que les hommes remplissent bien leur devoir, Il ne leur demande pas de mener à bien un certain nombre de tâches ni d’accomplir de grands projets, ni de se lancer dans une grande entreprise. Ce que Dieu veut, c’est que les hommes soient capables de faire tout ce qu’ils peuvent de manière pragmatique et vivent conformément à Ses paroles. Dieu n’a pas besoin que tu sois éminent ou noble, ni que tu fasses le moindre miracle, et Il ne veut pas non plus voir en toi des surprises agréables. Il n’a pas besoin de choses pareilles. Tout ce dont Dieu a besoin, c’est que tu pratiques résolument selon Ses paroles. Quand tu écoutes les paroles de Dieu, fais ce que tu as compris, mets en pratique ce que tu as compris, souviens-toi bien de ce que tu as entendu, puis, quand arrive le moment de pratiquer, fais-le selon les paroles de Dieu. Laisse ces paroles devenir ta vie, tes réalités et ce que tu vis. Ainsi, Dieu sera satisfait. Tu cherches toujours la grandeur, la noblesse et le statut ; tu cherches toujours l’exaltation. Que ressent Dieu quand Il voit cela ? Il le déteste et Il prendra Ses distances vis-à-vis de toi. Plus tu poursuis des choses comme la grandeur, la noblesse, et plus tu cherches à être supérieur aux autres, distingué, exceptionnel et remarquable, plus Dieu te trouve dégoûtant. Si tu ne réfléchis pas sur toi-même et ne te repens pas, alors Dieu te détestera et t’abandonnera. Évite de devenir quelqu’un que Dieu trouve dégoûtant ; sois une personne que Dieu aime. Alors, comment peut-on atteindre l’amour de Dieu ? En acceptant la vérité docilement, en se plaçant dans la position d’un être créé, en agissant selon les paroles de Dieu, les pieds sur terre, en accomplissant correctement ses devoirs, en étant une personne honnête et en vivant une ressemblance humaine. Cela suffit, Dieu sera satisfait. Les gens doivent s’assurer de ne pas nourrir d’ambition ni entretenir des rêves vains, de ne pas chercher la gloire, le gain, le statut et de ne pas se distinguer de la masse. Et même plus, ils ne doivent pas essayer d’être des personnes remarquables ou surhumaines, d’être supérieurs parmi les hommes et d’amener les autres à les adorer. C’est le désir de l’humanité corrompue et c’est le chemin de Satan ; Dieu ne sauve pas de telles personnes. Si les gens poursuivent sans cesse la gloire, le gain et le statut, sans se repentir, alors il n’y a pas de remède pour eux, et une seule fin leur est réservée : être éliminés » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Le bon accomplissement de son devoir requiert une coopération harmonieuse). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris qu’Il ne demande pas aux gens d’être célèbres ou importants. Il n’exige pas d’eux qu’ils accomplissent quoi que ce soit d’incroyable. Dieu veut juste que nous pratiquions honnêtement, conformément à Ses paroles, et que nous assumions les devoirs et les responsabilités d’un être créé. Une telle personne est vraiment digne aux yeux de Dieu et Le satisfait. L’homme doit adorer et honorer la grandeur de Dieu. Mais je cherchais toujours à avoir une place dans le cœur des gens et j’essayais de les amener à m’admirer et à m’adorer. Ce faisant, n’allais-je pas à l’encontre des exigences de Dieu et n’empruntais-je pas un chemin de résistance à Dieu ? Je manquais de la vérité-réalité. Il y avait beaucoup de choses que je ne pouvais pas comprendre ou résoudre, et j’étais seulement capable de débiter quelques doctrines, mais j’avais toujours une haute opinion de moi-même. Je voulais éhontément être admirée et adorée par les autres, et je me battais pour cela quand cela n’arrivait pas. Je ne me connaissais pas du tout et je n’avais aucune honte ! Dieu est le Seigneur de la création, et Il est suprême et grand. Il S’est incarné et est venu sur terre pour exprimer la vérité et sauver l’humanité. Il a fait un travail vraiment formidable, mais Il ne S’affiche pas pour autant et ne Se positionne pas Lui-même en tant que Dieu. Il est caché et humble. Voir que l’essence de Dieu était si aimable m’a fait me sentir encore plus honteuse et coupable. J’ai décidé de me rebeller contre ma chair et de pratiquer la vérité. Je suis venue devant Dieu et j’ai prié : « Ô Dieu, sans cesse, je rivalise avec les autres et je me compare à eux en accomplissant mon devoir et je recherche le statut pour que les gens m’admirent. Cela Te dégoûte, et je ne veux plus vivre ainsi. Je veux mettre de côté la réputation et le statut, et garder les pieds sur terre lorsque je fais mon devoir. Guide-moi s’il Te plaît. » Ensuite, je suis allée voir Nathalie et je me suis ouverte à elle quant à mon état et ma corruption. Nous avons échangé sur l’importance d’une coopération harmonieuse. À ce moment-là, je me suis sentie vraiment calme et en paix.

À partir de ce moment, j’ai encore eu envie de rivaliser avec Nathalie, quand je travaillais avec elle, mais quand ces pensées surgissaient, je disais aussitôt une prière, je me rebellais contre moi-même. Je me souviens qu’un jour, alors que c’était le tour de Nathalie d’organiser une réunion, j’ai vu qu’elle était trop occupée à se préparer, donc j’ai trouvé quelques paroles pertinentes de Dieu pour régler les problèmes des autres. J’ai pensé : « C’est moi qui ai trouvé ces passages. Si la réunion se passe bien, les frères et sœurs penseront-ils que c’est Nathalie qui a fait tout le travail ? Penseront-ils qu’elle porte un plus grand fardeau que moi ? Peut-être est-ce moi qui devrais organiser cette réunion ? » Mais alors que je pensais à ce que j’allais dire, j’ai pris conscience que je me battais de nouveau pour la réputation et le gain. Alors ces paroles de Dieu me sont venues à l’esprit : « Tu dois apprendre à abandonner et à mettre de côté ces choses, à recommander les autres et à leur permettre de se démarquer. Ne lutte pas pour tirer parti d’occasions de te distinguer et de briller, et ne te rue pas pour le faire. Tu dois être capable de mettre ces choses-là de côté, mais tu ne dois pas non plus retarder l’accomplissement de ton devoir. Sois une personne qui travaille en secret et qui ne s’affiche pas devant les autres tandis que tu accomplis loyalement ton devoir. Plus tu mettras de côté ta fierté et ton statut, et plus tu te détacheras de tes intérêts, plus tu te sentiras en paix, plus il y aura de lumière dans ton cœur et plus ton état s’améliorera. Plus tu lutteras et entreras en compétition, plus ton état deviendra sombre. Si tu ne Me crois pas, essaie et tu verras bien ! Si tu veux inverser ce genre d’état corrompu, et ne pas être contrôlé par ces choses, tu dois chercher la vérité et comprendre clairement l’essence de ces choses, puis les mettre de côté et les abandonner » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Les paroles de Dieu m’ont donné un chemin de pratique. Nous devons apprendre à lâcher prise, à abandonner toutes les occasions de nous afficher et à laisser les autres occuper le devant de la scène. En y réfléchissant, je lui ai envoyé un message, disant : « Vas-y et organise la réunion demain, je t’aiderai avec l’échange. » Pendant la réunion, le lendemain, je n’ai pas réfléchi à la façon dont j’étais perçue, mais à la façon d’échanger sur les paroles de Dieu pour aider à résoudre les problèmes des gens. Nathalie et moi avons échangé ensemble, chacune complétant l’autre. Ensuite, chacun a dit que la réunion lui avait été vraiment bénéfique. J’ai remercié Dieu pour cela et j’ai ressenti la certitude et la paix qu’il y avait à pratiquer la vérité.

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