52. Renvoyée : un avertissement dont j’avais besoin

Par Gao Ying, Chine

J’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours en 2008. En lisant la parole de Dieu, en assistant à des réunions et en échangeant, j’ai appris que, pour être sauvés et atteindre une destination merveilleuse, nous devons non seulement rechercher la vérité, mais aussi accomplir nos devoirs en tant qu’êtres créés. En silence, j’ai donc fait le serment de chercher la vérité et d’accomplir mon devoir. J’ai remarqué que certains frères et sœurs, qui servaient en tant que dirigeants d’Église ou chefs de groupe, échangeaient souvent sur la parole de Dieu pour résoudre les problèmes lors des réunions et qu’ils s’occupaient sans cesse du travail de l’Église. Je me disais qu’ils avaient sans doute reçu l’éloge de Dieu et qu’ils devaient chercher la vérité pour se voir confier des devoirs aussi importants et je leur vouais donc une profonde admiration. À l’inverse, j’avais le sentiment que ceux qui accomplissaient des devoirs ordinaires, ne nécessitant pas d’échanger sur la vérité pour résoudre des problèmes (comme héberger des frères et sœurs ou s’occuper d’autres affaires d’ordre général), ne gagneraient pas l’admiration des autres et qu’ils avaient en outre très peu de chances d’être un jour sauvés. Plus tard, alors que j’hébergeais une dirigeante d’Église, j’ai vu que celle-ci échangeait souvent sur la parole de Dieu pour résoudre les problèmes des frères et sœurs, et j’ai donc pensé qu’elle devait certainement comprendre une part considérable de vérité. Quand j’ai également remarqué que des dirigeants de haut rang se réunissaient souvent avec elle pour échanger sur la parole de Dieu, je me suis dit que l’Église devait la cultiver et qu’elle avait de grandes chances d’être sauvée. Verte de jalousie, j’ai senti mon désir de devenir dirigeante se renforcer encore et je me suis juré d’assumer un jour un devoir important.

Plus tard, je suis devenue cheffe d’un groupe d’abreuvement, chargée de superviser le travail de plusieurs groupes. Cela m’a ravie et je me suis dit : « Si la dirigeante m’a confié un devoir aussi important, c’est sûrement parce que j’ai une certaine vérité-réalité et que je poursuis la vérité. Il semble que j’ai une chance d’être sauvée, après tout. » En prenant conscience de cela, j’ai continuellement rendu grâce à Dieu. Ensuite, je me suis affairée chaque jour à l’Église, travaillant dur pour m’assurer que les nouveaux arrivants posaient des fondations solides dans le vrai chemin dès que possible. Cependant, comme je n’échangeais pas clairement sur la vérité, nous ne parvenions jamais à obtenir de bons résultats dans notre travail d’abreuvement, et un grand nombre de nouveaux arrivants ne participaient toujours pas régulièrement aux réunions. Mon anxiété s’est encore accrue quand j’ai vu que la plupart des nouveaux arrivants dont un autre chef de groupe était responsable assistaient régulièrement aux réunions et accomplissaient activement leurs devoirs. Je me suis dit : « Quand notre dirigeante verra que je n’ai pas obtenu de bons résultats dans mon devoir, pensera-t-elle que je n’ai pas la vérité-réalité et que je suis incapable de faire du travail réel ? Si je suis renvoyée, comment pourrai-je jamais faire un autre devoir aussi important que celui-ci ? Est-ce que ce ne sera pas la fin pour moi si la dirigeante me réaffecte à des affaires d’ordre général et sans importance ? Ce n’est pas très grave si mes frères et sœurs ne m’admirent pas, en revanche, si je perds ma chance d’avoir une destination et une fin merveilleuses, c’est un problème majeur ! Cela ne va pas du tout : il faut que je réunisse tout le personnel d’abreuvement et que je trouve un moyen de résoudre cette question au plus vite ! » Après cela, j’ai commencé à échanger avec chacune des équipes d’abreuvement, en leur donnant des directives pour qu’elles soutiennent tous les nouveaux arrivants qui n’assistaient pas aux réunions et qu’elles les amènent à une présence régulière dans les deux semaines. Toutefois, je n’ai pas échangé correctement sur la façon de résoudre les vrais problèmes et les vraies difficultés de départ que nous rencontrions dans le travail d’abreuvement. Plus tard, j’ai appris qu’une des sœurs avait fondu en larmes en disant que mon échange ne lui avait pas donné de chemin de pratique et qu’elle se sentait très contrainte par moi. Quand j’ai découvert cela, non seulement je n’ai pas pris le temps de réfléchir sur moi-même, mais j’ai même continué à penser que j’avais raison. Au bout de trois mois, les groupes que je supervisais n’obtenant toujours pas de bons résultats, j’ai redouté que la dirigeante me renvoie. Je me disais que dès que je serais renvoyée, c’en serait fini de moi. L’œuvre de Dieu arrivait clairement à terme – si j’étais renvoyée et éliminée, comment pourrais-je atteindre une destination et une fin favorables ? Pourrais-je encore être sauvée ? Toutes mes années de foi auraient-elles été vaines ? Plus j’y songeais, plus je paniquais. Je ne savais pas ce que je devais faire. Au bout du compte, comme je n’étais vraiment pas faite pour ce travail, j’ai été renvoyée. La dirigeante m’a réaffectée à l’hébergement de frères et sœurs, en tenant compte des besoins en cours de l’Église.

J’ai été complètement sidérée quand la dirigeante m’a assignée mon nouveau poste. « Héberger des frères et sœurs ? Suis-je vraiment aussi mauvaise ? Je n’ai peut-être pas excellé dans mon travail d’abreuvement, mais je n’ai pas été mauvaise au point d’être réaffectée à l’hébergement. Que vont penser de moi les frères et sœurs ? » Quand je me suis rappelé qu’une sœur avait été réaffectée à l’hébergement pendant les sept dernières années et qu’elle n’avait jamais obtenu une autre promotion, je suis devenue encore plus résistante, pensant que je n’aurais aucune chance de me distinguer dans un devoir aussi ordinaire et que je ne serais jamais sauvée. Je m’étais tellement dépensée, j’avais tellement souffert et j’avais fait tant de sacrifices pendant les années où j’avais été croyante que je n’aurais jamais pensé finir dans l’hébergement. Que pouvais-je attendre de mon avenir ? Cela dit, il aurait été tout à fait déraisonnable de refuser ma réaffectation, donc je n’avais qu’à me soumettre. Néanmoins, je suis devenue complètement passive. Quand il fallait trouver un appartement convenable à louer, mes jambes me paraissaient si lourdes que j’avais du mal à marcher. Au milieu de ma souffrance, j’ai prié Dieu à plusieurs reprises : « Mon Dieu ! Je sais que c’est avec Ta permission que l’Église m’a chargée de l’hébergement des frères et sœurs, mais je n’arrive tout simplement pas à me soumettre. Je ne suis toujours pas disposée à faire ce devoir et je me sens faible et négative. Ô Dieu ! Je sais que je suis dans un état précaire, s’il Te plaît, sauve-moi ! Je ne veux pas continuer comme ça. » Après avoir achevé ma prière, j’ai lu ce passage de la parole de Dieu : « Ces jours-ci, la plupart des gens sont dans ce genre d’état : afin de gagner des bénédictions, je dois me dépenser pour Dieu et payer un prix pour Lui. Afin de gagner des bénédictions, je dois tout abandonner pour Dieu ; je dois exécuter ce qu’Il m’a confié et je dois accomplir mon devoir correctement. Cet état est dominé par l’intention de gagner des bénédictions, ce qui est un exemple du fait de se dépenser entièrement pour Dieu dans le but d’obtenir des récompenses de Sa part et de gagner une couronne. Ces gens-là n’ont pas la vérité dans leur cœur, et il est certain que leur compréhension consiste simplement en quelques formules et doctrines dont ils font étalage partout où ils vont. Leur chemin est celui de Paul. La foi de ces gens-là est un acte de labeur constant et, au fond, ils pensent que plus ils en font, plus cela prouvera leur loyauté envers Dieu ; que plus ils en font, plus il est certain qu’Il sera satisfait ; que plus ils en font, plus ils mériteront de se voir offrir une couronne devant Dieu et plus grandes seront les bénédictions qu’ils obtiendront. Ils pensent que s’ils peuvent endurer la souffrance, prêcher et mourir pour Christ, s’ils peuvent sacrifier leur propre vie et s’ils peuvent exécuter tous les devoirs que Dieu leur a confiés, ils seront alors ceux qui gagnent d’immenses bénédictions, et ils seront assurés de se voir offrir des couronnes » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment suivre la voie de Pierre). « Un antéchrist considère qu’être béni, c’est plus vaste que les cieux, plus vaste que la vie, plus important que la poursuite de la vérité, le changement de tempérament, ou le salut personnel, et plus important que de bien faire son devoir et d’être un être créé qui soit à la hauteur des normes. Il pense qu’être un être créé qui soit à la hauteur, bien faire son devoir et être sauvé sont autant de choses dérisoires qui valent à peine d’être mentionnées ni remarquées, tandis que gagner des bénédictions est la seule chose de toute la vie qui ne puisse jamais être oubliée. Face à ce qu’il rencontre, peu importe que ce soit grand ou petit, il relie tout au fait d’être béni, il est extrêmement prudent et attentif, et il se ménage toujours une issue. Donc, quand son devoir est ajusté, s’il s’agit d’une promotion, un antéchrist pense qu’il a un espoir d’être béni. S’il s’agit d’une rétrogradation, de chef d’équipe à assistant de chef d’équipe, ou d’assistant de chef d’équipe à membre de groupe ordinaire, il prévoit un problème majeur et pense que son espoir de gagner des bénédictions est mince. Quel type de perspective est-ce là ? Est-ce une perspective convenable ? Absolument pas. Cette perspective est absurde ! » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 12 : Ils veulent se retirer lorsqu’ils n’ont aucun statut et aucun espoir de gagner des bénédictions). Grâce à l’exposition de la parole de Dieu, j’ai pris conscience que je ne cherchais qu’à obtenir des bénédictions et ne vivais que pour cela. C’était uniquement afin d’obtenir des bénédictions que je me dépensais pour Dieu et que je ne ménageais pas mes efforts pour accomplir mon devoir. Mes croyances n’étaient pas différentes de celles d’un antéchrist : je pensais avoir de fortes chances de gagner des bénédictions en tant que dirigeante, mais si j’étais démise d’un devoir important pour être affectée à un devoir insignifiant, mes chances de gagner des bénédictions seraient minces. J’ai repensé à l’époque où j’avais commencé à croire en Dieu. J’enviais alors vraiment les dirigeants, pensant qu’ils faisaient tous des devoirs importants, qu’ils étaient de bon calibre et poursuivaient la vérité. Je croyais qu’ils seraient sauvés et perfectionnés par Dieu et qu’ils obtiendraient certainement un jour de grandes bénédictions. Quant à ceux qui accomplissaient des devoirs insignifiants, je pensais qu’ils n’avaient pas la vérité-réalité et qu’ils n’avaient pratiquement aucune chance d’être sauvés et de gagner des bénédictions. Comme mes pensées avaient été dominées par cette idée, j’avais continuellement cherché à devenir dirigeante. En tant que cheffe de groupe, lorsque je n’avais pas réussi à obtenir des résultats dans mon devoir, je n’avais pas réfléchi sur moi-même, mais je m’étais plutôt inquiétée d’un éventuel renvoi. Afin de conserver ma position et d’obtenir un succès rapide, j’avais même utilisé mon autorité pour contraindre mes frères et sœurs. Quand l’Église m’avait demandé d’héberger des frères et sœurs après mon renvoi, je m’étais complètement opposée à cette décision. J’étais devenue négative et je m’étais relâchée dans mon travail, pensant n’avoir que de mornes perspectives après avoir assumé un tel rôle. Chacune de ces situations avait clairement exposé que j’étais obsédée par l’idée de gagner des bénédictions. Je me suis rendu compte que je ne croyais en Dieu, ne faisais des sacrifices et ne me dépensais qu’en vue d’obtenir des bénédictions. Je ne me soumettais pas à Dieu et je ne faisais pas le moins du monde mon devoir en tant qu’être créé. J’avais une relation purement transactionnelle avec Dieu dans mon devoir et j’empruntais un chemin d’antéchrist.

Plus tard, je suis tombée sur ce passage de la parole de Dieu : « Dans la maison de Dieu, il est constamment question d’accepter le mandat de Dieu et d’accomplir correctement son devoir. Comment le devoir naît-il ? D’une manière générale, il naît de l’œuvre de gestion de Dieu qui consiste à apporter le salut à l’humanité ; pour être plus précis, au fur et à mesure que l’œuvre de gestion de Dieu se déploie parmi l’humanité, divers travaux apparaissent qui nécessitent que les gens coopèrent et les accomplissent. Cela a fait naître des responsabilités et des missions que doivent accomplir les gens et ces responsabilités et missions sont les devoirs impartis à l’humanité par Dieu. Dans la maison de Dieu, les diverses tâches qui nécessitent la coopération des gens sont les devoirs qu’ils doivent accomplir. Alors existe-t-il des différences entre les devoirs en termes de ce qui est mieux ou moins bien, noble ou humble, grand ou petit ? De telles différences n’existent pas ; tant que quelque chose a à voir avec l’œuvre de gestion de Dieu, est une exigence du travail de Sa maison et doit servir à diffuser l’Évangile de Dieu, alors c’est le devoir des personnes. C’est l’origine et la définition du devoir » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment accomplir son devoir de façon adéquate ?). « Pour un être créé, être capable de mener à bien le devoir d’un être créé, être capable de satisfaire le Créateur, est la chose la plus belle au sein de l’humanité, et c’est quelque chose qui devrait être répandu comme une histoire destinée à être louée par tout le monde. Tout ce que le Créateur confie aux êtres créés doit être accepté par eux sans condition. Pour l’humanité, c’est une question à la fois de bonheur et de privilège, et pour tous ceux qui mènent à bien le devoir d’un être créé, rien n’est plus beau ni digne de commémoration : c’est quelque chose de positif. Enfin, quant à la façon dont le Créateur traite ceux qui sont capables de mener à bien le devoir d’un être créé et ce qu’Il leur promet, c’est l’affaire du Créateur ; ce n’est pas l’affaire de l’humanité créée. Pour le dire un peu plus clairement et simplement, cela dépend de Dieu, et les gens n’ont pas le droit d’intervenir. Tu obtiendras tout ce que Dieu te donnera, et s’Il ne te donne rien, alors tu ne peux rien dire à ce sujet. Lorsqu’un être créé accepte la commission de Dieu et coopère avec le Créateur pour accomplir son devoir et faire ce qu’il peut, ce n’est pas une transaction ni un troc : les gens ne devraient pas essayer d’échanger des expressions d’attitude ou des actions et comportements pour gagner des promesses ou bénédictions de Dieu. Quand le Créateur vous confie ce travail, il est juste et normal qu’en tant qu’êtres créés, vous acceptiez ce devoir et cette mission. Y a-t-il quoi que ce soit de transactionnel en cela ? (Non.) Du côté du Créateur, Celui-ci est prêt à confier à chacun d’entre vous les devoirs que les gens devraient accomplir ; et du côté de l’humanité créée, les gens devraient accepter ce devoir avec joie, le traitant comme une obligation qu’ils doivent accomplir dans cette vie, comme la valeur qu’ils devraient manifester dans cette vie. Il ne s’agit pas là d’une transaction, ce n’est pas un troc équivalent, et cela implique encore moins une quelconque récompense ou d’autres affirmations que les gens imaginent. Ce n’est en aucun cas un marché ; il ne s’agit pas d’échanger le prix que les gens paient ou le dur labeur qu’ils fournissent en accomplissant leur devoir contre autre chose. Dieu n’a jamais dit ça, et cela ne devrait pas être compris de cette façon par les gens » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie VII)). Grâce à cette parole de Dieu, j’ai compris que les devoirs étaient des commissions confiées aux gens par Dieu. L’Église attribue les devoirs en fonction de ses besoins, ainsi que du calibre et des talents de chacun. Chaque devoir est important, car chacun joue un rôle dans la diffusion et le témoignage de l’œuvre de Dieu dans les derniers jours. Aucun devoir n’est plus important qu’un autre : chaque devoir est indispensable au travail de l’Église. De ce fait, je devais accepter mon devoir sans condition et l’accomplir au mieux de mes capacités. Voilà la conscience et la raison qu’un être créé devait posséder. Dieu m’avait fait la grâce de me donner l’occasion d’accomplir mon devoir, afin que, ce faisant, je poursuive la vérité, que je fasse l’expérience de la parole et de l’œuvre de Dieu, que je reconnaisse et résolve mon tempérament corrompu et que je parvienne finalement à craindre Dieu et à me soumettre à Lui sans faire l’objet des entraves et des ravages de mon tempérament satanique. Néanmoins, je n’avais pas compris l’intention de Dieu, j’avais classé les devoirs du meilleur au pire et considéré mon propre devoir comme un moyen de gagner des bénédictions. J’avais essayé de tromper et d’utiliser Dieu, m’imaginant obtenir des bénédictions en guise de récompense pour avoir fait mon devoir. Quel égoïsme et quelle ignominie de ma part ! J’ai clairement vu que si je ne rectifiais pas mon point de vue incorrect sur la poursuite et ne résolvais pas mon tempérament corrompu, alors mon devoir aurait beau être important ou j’aurais beau me dépenser et faire des sacrifices, je ne gagnerais jamais l’éloge de Dieu et je finirais par être éliminée et punie. Ayant reconnu tout cela, je me suis rendu compte de l’état précaire dans lequel je me trouvais et j’ai été prête à rectifier mes intentions et à bien faire mon devoir.

Plus tard, j’ai lu ces passages de la parole de Dieu : « Il n’y a pas de corrélation entre le devoir de l’homme et le fait qu’il reçoive des bénédictions ou souffre d’infortunes. Le devoir est ce que l’homme doit accomplir ; c’est sa vocation qui vient du ciel et ce devoir ne devrait pas dépendre de récompenses, de conditions ou de raisons. C’est alors seulement qu’il fait son devoir. Recevoir des bénédictions fait référence au fait d’être perfectionné et de jouir des bénédictions de Dieu après avoir fait l’expérience du jugement. Souffrir d’infortunes fait référence au fait de conserver son tempérament inchangé après avoir fait l’expérience du châtiment et du jugement, c’est ne pas faire l’expérience d’être perfectionné, mais être puni. Mais qu’ils reçoivent des bénédictions ou souffrent d’infortunes, les êtres créés doivent accomplir leur devoir, faire ce qu’ils doivent faire et faire ce qu’ils sont capables de faire. C’est le moins que puisse faire une personne, en tant qu’humain, et qui cherche Dieu. Tu ne devrais pas remplir ton devoir seulement pour recevoir des bénédictions, et tu ne devrais pas refuser d’agir par peur de souffrir d’infortunes. Laissez-Moi vous dire la chose suivante : ce que l’homme doit faire, c’est accomplir son devoir, et s’il en est incapable, c’est sa rébellion » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, La différence entre le ministère de Dieu incarné et le devoir de l’homme). « Je décide de la destination de chaque homme, non en fonction de l’âge, de l’ancienneté, du degré de souffrance et encore moins du degré auquel il inspire la pitié, mais plutôt selon qu’il possède ou non la vérité. Il n’y a pas d’autre option que celle-ci. Vous devez vous rendre compte que tous ceux qui ne respectent pas la volonté de Dieu seront punis. C’est un fait immuable » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Prépare suffisamment de bonnes actions pour ta destination). Cette parole de Dieu m’a enseigné que le devoir que l’on accomplit n’a aucune incidence sur le fait de gagner des bénédictions ou de jouer de malchance. Un devoir est une commission qui vient de Dieu, il relève de la responsabilité de l’homme. Il est parfaitement naturel et justifié qu’il faut faire son devoir. L’essentiel pour être sauvé, c’est de chercher la vérité, d’obtenir la vérité et de parvenir à une transformation de son tempérament. Cela n’a rien à voir avec le devoir que l’on accomplit. Accomplir un devoir important et avoir un statut élevé ne signifie pas que vous avez la vérité-réalité. Si vous ne cherchez pas la vérité, ne changez pas votre tempérament et allez jusqu’à marchander avec Dieu pour obtenir des bénédictions, jusqu’à Le tromper, L’utiliser et perturber le travail de l’Église, alors, vous aussi, vous serez révélés et éliminés, sans jamais être sauvés par Dieu. Même si vous avez été chargés d’un devoir apparemment insignifiant, tant que vous faites de votre mieux, que vous recherchez la vérité et que vous parvenez à une transformation de votre tempérament, vous serez sauvés. J’ai songé aux divers faux dirigeants qui avaient été révélés et éliminés : ils accomplissaient des devoirs importants, se réunissaient et échangeaient, se dépensaient, enduraient des souffrances et étaient admirés par tous les frères et sœurs. Pourtant, ils ne poursuivaient pas la vérité, ils se contentaient de fournir aux gens des connaissances doctrinales. Ils ne pratiquaient et n’expérimentaient absolument pas la parole de Dieu. Ils ne se dépensaient et ne faisaient des sacrifices qu’en vue d’obtenir des bénédictions et de protéger leur statut et leur renommée. Bien qu’ils aient cru en Dieu pendant des années, ils ne se connaissaient toujours pas eux-mêmes, ou ne changeaient pas leurs tempéraments et, parce qu’ils avaient emprunté le mauvais chemin, ils avaient été renvoyés. Je me suis rendu compte qu’il était absurde, et en contradiction avec la vérité de la parole de Dieu, de croire que ceux qui enduraient des souffrances, se dépensaient, avaient un statut élevé et accomplissaient des devoirs importants seraient sauvés et récompensés par une destination et une fin merveilleuses, tandis que ceux qui accomplissaient des devoirs ordinaires et insignifiants avaient peu de chances d’être sauvés ou de gagner des bénédictions. J’ai repensé à Paul, qui avait une position élevée dans l’Église, qui avait répandu l’Évangile partout, enduré de grandes souffrances et suscité l’admiration et le respect de tous, y compris du monde religieux moderne, qui le considérait comme un modèle riche d’enseignements. Pourtant, Paul n’avait jamais recherché la vérité, et encore moins essayé de transformer son tempérament, et il ne s’était dépensé que pour gagner des bénédictions et une couronne. Il avait suivi un chemin de résistance à Dieu et Dieu avait fini par le punir. À l’inverse, l’œuvre de Pierre n’avait pas été aussi impressionnante, en apparence, que celle de Paul, mais Pierre avait poursuivi la vérité et l’amour de Dieu dans son devoir, il avait accordé de l’importance à la connaissance de lui-même et à la connaissance de Dieu dans le jugement et le châtiment de Dieu à son égard. Au bout du compte, il avait été cloué la tête en bas sur une croix pour Dieu, parvenant à se soumettre à Lui jusqu’à la mort et L’aimant au plus haut point, ce qui lui avait permis d’être perfectionné par Dieu. Dieu est saint et juste : Il ne fera pas entrer au royaume ceux qui marchandent avec Lui, Le trompent et Lui résistent, et Il ne permettra pas davantage à ceux de l’espèce de Satan, qui sont remplis de tempéraments corrompus, de rester. Seuls ceux qui poursuivent la vérité et une transformation de leur tempérament et qui, finalement, atteignent la vérité, se soumettent à Dieu et suivent Sa volonté, peuvent entrer au royaume de Dieu. Après avoir pris conscience de cela, je me suis sentie beaucoup plus libérée et j’ai été prête à me soumettre à Dieu et à faire de mon mieux pour héberger des frères et sœurs. Toutefois, alors que je me préparais à commencer l’hébergement, j’ai reçu un message de ma dirigeante, me disant que, étant donné le besoin du travail de l’Église, elle m’avait réaffectée dans une autre Église pour que j’y abreuve les nouveaux arrivants. Quand j’ai reçu ce message, je n’ai pu m’empêcher de rendre grâce à Dieu. J’ai prié Dieu, Lui disant que j’étais prête à rechercher la vérité et à me concentrer sur la transformation de mon tempérament et à mener à bien mon devoir avec application.

Aujourd’hui, j’ai un petit peu pris conscience de mon désir de bénédictions et de ma relation transactionnelle avec Dieu. Je vois combien j’ai été égoïste et méprisable, et je suis prête à me soumettre et à accomplir sincèrement mon devoir en tant qu’être créé. Tout cela est dû au salut de Dieu et je Lui en suis énormément reconnaissante.

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