89. Les réflexions d’une « bonne dirigeante »
Dès mon enfance, mes parents m’ont appris à me montrer aimable, à être d’un abord facile et à faire preuve d’empathie. Quand les gens qui m’entouraient avaient des problèmes, ou des défauts, je n’étais pas censée les exposer directement, je devais ménager leur dignité. Du fait de cette éducation, je n’entrais jamais en conflit avec personne. Mon entourage pensait que j’étais une bonne personne et voulait me fréquenter. Je pensais aussi que c’était une bonne manière de se comporter. Quand j’ai commencé à croire en Dieu, j’ai interagi avec mes frères et sœurs de la même manière. En particulier quand je suis devenue dirigeante d’Église, je pensais que je devais me montrer amicale envers les frères et sœurs, et ne pas accuser les autres à la légère. Comme ça, je ne risquais pas de nuire aux bonnes relations que j’entretenais avec eux, et les frères et sœurs voulaient interagir avec moi et me louaient en tant qu’aimable et bonne dirigeante.
Plus tard, j’ai découvert qu’une dirigeante de groupe, Sœur Joan, ne portait pas de fardeau dans son devoir et ne faisait pas de travail concret. Je l’ai alors rappelée à l’ordre plusieurs fois : « En tant que dirigeante de groupe, tu devrais comprendre l’état de tes frères et sœurs et t’y intéresser, et assurer le suivi de leur travail. » Mais elle n’a toujours pas suivi mes conseils, et j’ai donc dû recommencer, et lui demander pourquoi elle se comportait ainsi. Elle m’a répondu qu’elle n’avait qu’une heure de temps libre chaque jour, qu’elle utilisait pour regarder des vidéos sur Facebook, et qu’elle n’avait donc pas assuré le moindre suivi du travail. Entendre ça m’a mise très en colère, et j’ai pensé : « Tu es vraiment paresseuse, tu ne portes aucun fardeau. Certains frères et sœurs n’assistent pas aux réunions, et tu ne cherches pas à les soutenir. » J’ai voulu l’émonder parce qu’elle faisait dans l’à-peu-près dans son devoir et qu’elle se montrait irresponsable, mais alors je me suis dit qu’elle allait peut-être prendre ses distances vis-à-vis de moi, et dire que je n’étais pas une bonne dirigeante, ni accessible. Ne voulant pas gâcher nos relations harmonieuses, au lieu de l’émonder, j’ai essayé de l’encourager. J’ai dit : « Tu devrais employer ton heure de temps libre à essayer de comprendre l’état de tes frères et sœurs, comme ça, tu pourras bien faire ton devoir. » Après que je lui ai dit ça, elle s’est améliorée pendant quelques jours, mais rapidement, elle a repris ses anciennes habitudes. Comme elle faisait dans l’à-peu-près dans son devoir, de plus en plus de nouveaux venus ont cessé d’assister régulièrement aux réunions, et certains ne sont plus venus du tout. J’étais très en colère. Elle était vraiment irresponsable ! J’ai eu très envie de l’émonder, mais craignant aussi qu’elle prenne ses distances vis-à-vis de moi, je n’ai donc rien dit, et j’ai dû abreuver et soutenir ces nouveaux venus moi-même. Après leur avoir parlé, j’ai découvert qu’ils n’allaient pas aux réunions parce que nombre de leurs difficultés n’avaient pas été résolues, alors que Joan m’avait dit qu’ils ne répondaient simplement pas à ses messages. Voyant l’attitude négligente de Joan envers son devoir, j’ai vraiment voulu l’émonder et lui faire savoir que son irresponsabilité dans son devoir avait engendré ces graves conséquences. Mais je voulais aussi être une bonne dirigeante, aimable et accessible, alors j’ai changé d’avis et, à nouveau, je lui ai juste dit deux ou trois choses pour l’encourager. En conséquence, elle n’a toujours pas changé. Lors d’une réunion, Joan s’est plainte : « Je suis dans ce groupe depuis longtemps, pourquoi n’ai-je jamais été promue ? » Après avoir entendu ça, j’ai pensé : « Tu es très paresseuse, tu fais dans l’à-peu-près dans ton devoir, tu es irresponsable. Comment pourrait-on te promouvoir ? » J’étais en colère contre elle, mais je l’ai réconfortée, en disant : « Dans tous les devoirs que nous faisons, nous suivons la souveraineté et les arrangements de Dieu. Même si nos devoirs sont différents, tous nous abreuvons les nouveaux venus. » J’ai cru qu’elle sentirait ainsi que je la comprenais et que je me souciais d’elle, et que j’étais une bonne dirigeante. C’est ainsi que, lorsque j’étais confrontée aux problèmes de mes frères et sœurs, je ne les exposais ni ne les émondais jamais. À la place, je disais des choses gentilles pour les réconforter et les encourager. En agissant ainsi, je pensais préserver ma bonne image de personne accessible dans le cœur de tout le monde.
À une autre occasion, la diaconesse d’évangélisation, Edna, et une dirigeante de groupe nommée Anne ne collaboraient pas harmonieusement. Edna m’a dit, en colère : « Anne est vraiment paresseuse ! Quand je l’ai questionnée au sujet de l’état et des difficultés des frères et sœurs de son groupe, elle a mis du temps à me répondre. Cela voulait dire que je n’étais pas capable de comprendre rapidement la situation. Elle ne fait pas bien son devoir ! » Je savais qu’Edna avait un tempérament assez arrogant, que le ton qu’elle employait était celui d’un ordre ou d’une exigence, ce que les autres avaient du mal à accepter. Anne était très fière et il était probable qu’elle ne puisse pas supporter le ton d’Edna, et c’était pourquoi elle avait refusé de répondre. J’ai voulu le signaler à Edna, mais je ne voulais pas non plus la blesser, ni qu’elle pense que je ne la comprenais pas, alors je lui ai dit sur un ton amical : « Anne était peut-être occupée et elle n’a pas dû voir ton message. » Après ça, je suis allée voir Anne, qui m’a dit, l’air mécontente : « Edna est vraiment arrogante ! Elle exige toujours des choses de ma part, alors je refuse de répondre à ses messages. » Quand j’ai vu qu’Anne ne voulait suivre les conseils de personne, j’ai eu envie de la mettre en garde à ce sujet, mais j’ai eu peur qu’elle ne l’accepte pas, et que cela détruise l’harmonie qui régnait entre nous, alors j’ai dit : « Tu as peut-être mal compris Edna. Elle veut simplement que tu fasses bien ton devoir. » De cette manière, je ne parlais que pour réconforter et exhorter les gens, et ne soulignais pas leurs problèmes. Aucune des deux ne se comprenait, Edna ne pouvait toujours pas assurer le suivi du travail d’Anne, et Anne estimait qu’elle avait été lésée, au point qu’elle se sentait incapable d’accomplir son devoir. Je savais que je n’avais pas assumé mes responsabilités de dirigeante, c’était pourquoi elles n’avaient pas conscience de leurs propres problèmes. J’étais à l’origine de ce qui s’était passé. J’ai alors prié Dieu, Lui demandant de m’éclairer pour que je puisse me connaître moi-même.
Un jour, j’ai lu dans les paroles de Dieu : « Pratiquer la vérité, ce n’est pas dire des paroles vaines et crier des slogans. Cela concerne plutôt le fait que peu importe ce que l’on rencontre dans la vie, tant que cela implique les principes de la conduite humaine, des points de vue sur les évènements ou la question de l’accomplissement de son devoir, on est confronté à un choix et l’on doit chercher la vérité, chercher une base et des principes dans les paroles de Dieu, puis trouver un chemin de pratique. Ceux qui peuvent pratiquer de cette façon sont des gens qui poursuivent la vérité. Être capable de poursuivre la vérité de cette manière, quelles que soient les difficultés que l’on rencontre, c’est suivre le chemin de Pierre, le chemin de la poursuite de la vérité. Par exemple, quel principe doit-on suivre quand on interagit avec les autres ? Peut-être que ton point de vue original est que “l’harmonie est un trésor, la patience, c’est du génie”, que tu dois rester dans les bonnes grâces de tout le monde, éviter de faire perdre la face aux autres et n’offenser personne, établissant ainsi de bonnes relations avec les autres. Restreint par ce point de vue, tu gardes le silence lorsque tu es témoin de mauvaises actions ou de violations des principes. Tu préfères que le travail de l’Église subisse des pertes plutôt que d’offenser qui que ce soit. Tu cherches à rester dans les bonnes grâces de tout le monde, quel qu’il soit. Tu ne penses qu’aux sentiments humains et à sauver la face lorsque tu parles, et tu prononces toujours des paroles agréables pour plaire aux autres. Même si tu découvres que quelqu’un a des problèmes, tu choisis de les tolérer et d’en parler à son insu, mais face à lui, tu maintiens la paix et préserves votre relation. Que penses-tu d’une telle conduite ? Ne s’agit-il pas d’un comportement d’une personne complaisante ? N’est-ce pas plutôt fuyant ? Cela viole les principes de la conduite humaine. N’est-ce pas de la bassesse que de se conduire de la sorte ? Ceux qui agissent ainsi ne sont pas de bonnes personnes, ce n’est pas une noble façon de se conduire. Peu importe combien tu as souffert, et peu importe le prix que tu as payé, si tu te conduis sans principes, alors tu as échoué à cet égard, et ta conduite ne sera ni reconnue, ni mémorisée, ni acceptée devant Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Pour bien accomplir son devoir, on doit au moins posséder conscience et raison). Après avoir médité ces paroles de Dieu, j’ai compris que pratiquer la vérité signifiait agir conformément aux vérités-principes, quoi qu’il arrive, et ne pas avoir peur d’offenser les gens. Et pourtant, quand j’interagissais avec mes frères et sœurs, je cherchais toujours à leur laisser une impression positive et à préserver l’harmonie entre nous. Je luttais pour être une dirigeante accessible et pleine d’empathie pour gagner leurs louanges, mais je ne me concentrais pas sur la pratique de la vérité. Quand j’avais vu que Joan abreuvait les nouveaux venus sans porter de fardeau, et qu’elle était paresseuse, j’avais voulu l’émonder pour son irresponsabilité, mais afin de continuer à avoir de bonnes relations avec elle, et pour lui faire croire que j’étais une bonne dirigeante, accessible, je n’avais pas exposé son problème. De ce fait, en raison de son irresponsabilité, les problèmes des nouveaux venus n’avaient pas été résolus et ces derniers n’allaient pas aux réunions. Avec Edna et Anne, j’avais vu qu’elles ne coopéraient pas harmonieusement et ne se connaissaient pas elles-mêmes. J’aurais donc dû soulever leurs problèmes et les aider à se comprendre. Cela aurait été bénéfique au travail et aidé à leur entrée dans la vie, mais je n’avais qu’essayé d’atténuer les choses et je leur avais adressé des paroles de réconfort et d’exhortation. Par conséquent, aucune d’entre elles n’accomplissait bien son devoir. Pour préserver mon image de bonne dirigeante, aimable et accessible, je n’avais pas du tout protégé les intérêts de l’Église. J’avais préféré laisser le travail de l’Église en pâtir, afin de pouvoir préserver mes rapports avec les gens. J’avais été si égoïste et méprisable ! J’avais consenti à tout, j’avais été fourbe. J’avais agi et je m’étais conduite en me basant entièrement sur mon tempérament corrompu. Je n’avais absolument pas pratiqué la vérité. Les autres m’encensaient, mais je ne serais jamais louée par Dieu. Je n’avais ni exposé ni souligné les problèmes de mes frères et sœurs, et je n’avais pas échangé sur la vérité pour résoudre ces problèmes. Cela signifiait qu’ils n’avaient pas reconnu leurs propres tempéraments corrompus ni bien accompli leurs devoirs, ce qui avait affecté le travail de l’Église. Je n’aidais pas les frères et sœurs à se connaître ou à progresser dans leur entrée dans la vie. À la place, j’avais protégé l’image que les gens avaient de moi comme étant une bonne dirigeante, afin qu’ils me louent et m’admirent, ce qui était détestable aux yeux de Dieu. Comprendre cela m’a beaucoup attristée, alors j’ai prié Dieu, Lui demandant de me guider afin que je puisse résoudre mes tempéraments corrompus.
Par la suite, une sœur, ayant appris mon état, m’a envoyé ce passage des paroles de Dieu : « L’essence qui est derrière un bon comportement, comme être accessible et aimable, peut être décrite en un mot : faux-semblant. Un tel bon comportement ne procède pas des paroles de Dieu, ni du fait de pratiquer la vérité ou d’agir selon des principes. De quoi procède-t-il ? Il vient des motivations des gens, de leurs stratagèmes, de leur façon de faire semblant, de jouer la comédie, de tromper. Lorsque les gens s’accrochent à ces bons comportements, leur but est d’obtenir ce qu’ils veulent, sinon jamais ils ne s’affligeraient de cette manière ni ne vivraient de façon contraire à leurs propres désirs. Qu’est-ce que cela signifie, vivre de façon contraire à ses propres désirs ? Cela signifie que leur vraie nature n’est pas aussi bien élevée, ingénue, douce, gentille et vertueuse que les gens l’imaginent. Ils ne vivent pas selon la conscience et la raison : au lieu de cela, ils vivent pour atteindre un certain objectif ou satisfaire une certaine revendication. Quelle est la vraie nature de l’homme ? Elle est confuse et ignorante. Sans les lois et les commandements accordés par Dieu, les gens n’auraient aucune idée de ce qu’est le péché. N’est-ce pas ainsi qu’était l’humanité ? Ce n’est que lorsque Dieu a promulgué les lois et les commandements que les hommes ont eu une certaine conception du péché. Cependant, ils n’avaient encore aucune idée du bien et du mal, ni des choses positives et négatives. Et comment, dans ce cas, pouvaient-ils être conscients des bons principes pour parler et agir ? Pouvaient-ils savoir quelles manières d’agir, quels bons comportements, devaient être observés dans une humanité normale ? Pouvaient-ils savoir ce qui produit un comportement vraiment bon, quel genre de chemin ils devaient suivre pour vivre une ressemblance humaine ? Ils ne le pouvaient pas. À cause de leur nature satanique, à cause de leurs instincts, les hommes ne pouvaient que jouer la comédie et faire semblant de vivre décemment et dignement, ce qui a donné lieu à des tromperies comme être instruit et sensé, doux et raffiné, courtois, respecter les personnes âgées et prendre soin des jeunes, être aimable et accessible ; c’est ainsi qu’ont émergé ces astuces et ces techniques de tromperie. Et une fois qu’elles sont apparues, les gens se sont accrochés sélectivement à une ou plusieurs de ces tromperies. Certains ont choisi d’être aimables et accessibles, certains ont choisi d’être instruits et sensés, doux et raffinés, certains ont choisi d’être courtois, de respecter les personnes âgées et de prendre soin des jeunes, certains ont choisi d’être tout cela. Et pourtant, J’ai un terme pour définir les gens qui ont ces bons comportements. Quel est ce terme ? “Pierres lisses.” Que sont les pierres lisses ? Ce sont ces pierres lisses dans les rivières qui, pendant de longues années, ont été polies par l’eau et ont perdu toutes leurs arêtes vives. Bien qu’ils ne se fassent pas mal en marchant dessus, les gens peuvent glisser dessus s’ils ne font pas attention. D’apparence et par leur forme, ces pierres sont très belles, mais une fois que vous les avez rapportées à la maison, elles sont tout à fait inutiles. Vous ne pouvez pas supporter de les jeter, mais il ne sert à rien de les garder non plus : voilà ce que sont les “pierres lisses”. Pour Moi, les gens qui ont ces comportements apparemment bons sont tièdes. Ils font semblant d’être bons, mais n’acceptent pas du tout la vérité, ils disent des choses qui sonnent bien, mais ne font rien de réel. Ce ne sont que des pierres lisses » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, En quoi consiste la poursuite de la vérité (3)). Autrefois, je m’étais toujours dit que les gens accessibles et aimables étaient de bonnes personnes, ne m’attendant jamais à ce que derrière ce « bon » comportement se cachent des tempéraments sataniques corrompus et des objectifs personnels. J’avais lutté pour être accessible et aimable depuis que j’étais enfant, et tout mon entourage m’encensait pour mon empathie, mais en réalité, tout ce que je faisais ne visait qu’à amener les autres à m’admirer et à me louer. J’avais utilisé ces bons comportements apparents d’accessibilité et d’amabilité pour aveugler et tromper mes frères et sœurs. Dieu décrit les gens qui ont ce genre de « bon » comportement comme des « pierres lisses ». Ces pierres sont belles en apparence, et ne font pas mal quand on marche dessus, mais elles peuvent facilement nous faire glisser et tomber. On peut les regarder, mais elles n’ont aucune utilité pratique. Voilà qui j’étais. Je semblais être quelqu’un d’accessible et d’aimable, et qui ne blesserait jamais quelqu’un, mais je n’apportais pas non plus d’aide réelle à mes frères et sœurs. Au lieu de cela, mon cœur était plein de fourberie et de ruse. Je m’entendais avec tout le monde et n’offensais personne, j’étais juste une « pierre lisse », qui consentait à tout et s’en tenait à un juste milieu, une hypocrite rusée. Exactement comme cette parole de Dieu le révèle : « Ceux qui suivent la voie du milieu sont les plus traîtres de tous. Ils n’offensent personne, sont charmants et mielleux, savent jouer le jeu dans toutes les situations et personne ne peut voir leurs défauts. Ils sont comme des Satans vivants ! » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en pratiquant la vérité que l’on peut se défaire des chaînes d’un tempérament corrompu). J’avais cru qu’en étant accessible et aimable, les autres m’aimeraient, et que Dieu m’approuverait également. Désormais, je savais que mes actions n’avaient pas du tout été conformes aux vérités-principes et à la parole de Dieu. Elles avaient révélé mon tempérament malhonnête. Les gens qui agissent comme ça n’ont aucune dignité ou caractère, et Dieu les déteste. Je savais que si je ne me repentais pas, si je ne changeais pas, un jour, je serais révélée et éliminée par Dieu. Je ne voulais plus être ce genre de personne. Alors j’ai prié Dieu et je me suis repentie. Je Lui ai demandé de m’aider à changer mon tempérament, de me donner la force de pratiquer la vérité, et d’être sincère envers Lui et envers mes frères et sœurs.
Un jour, une sœur m’a envoyé ces paroles de Dieu :
Quelle est la norme selon laquelle les actes et le comportement d’une personne sont jugés bons ou mauvais ? Cela dépend si, oui ou non, dans ses pensées, ses révélations et actions, cette personne possède le témoignage de la mise en pratique de la vérité et de l’expérimentation de la vérité-réalité. Si tu n’as pas cette réalité ou si tu ne vis pas cela, alors sans aucun doute, tu es un malfaiteur.
– La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu
Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers :
1. Amener les gens à manger et boire les paroles de Dieu et à les comprendre, et à entrer dans la réalité des paroles de Dieu.
2. Bien connaître l’état de chaque type de personne, et résoudre les diverses difficultés que ces personnes rencontrent dans leur existence en ce qui concerne l’entrée dans la vie.
3. Échanger sur les principes de la vérité qui doivent être compris afin d’accomplir chaque devoir correctement.
4. Se tenir au courant de la situation des superviseurs des différents travaux et du personnel responsable des divers travaux importants, et rapidement modifier leurs devoirs ou les renvoyer si nécessaire, afin de prévenir ou d’atténuer les pertes causées par l’emploi de personnes inappropriées et de garantir l’efficacité et le bon déroulement des travaux.
5. Conserver une compréhension actualisée de l’état et de l’avancement de chaque projet d’un travail, et être capable de rapidement résoudre les problèmes, de corriger les écarts, et de remédier aux failles dans le travail pour que celui-ci progresse sans heurt.
[…]
– La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (1)
Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai compris que pour évaluer notre humanité, Dieu ne Se fie pas au nombre de « bons » comportements dont nous semblons faire preuve, ou au nombre de gens qui se font une haute idée de nous. Au contraire, Il regarde si nous parvenons à nous soumettre à Lui et si, dans nos pensées et nos actes, nous témoignons de la mise en pratique de la vérité. Seul ce genre de personne a une bonne humanité. J’avais vu que Joan faisait dans l’à-peu-près dans son devoir, qu’elle était irresponsable, et qu’Edna et Anne vivaient selon leurs tempéraments corrompus et dans une rancune mutuelle. Leurs actes avaient déjà eu des effets négatifs sur le travail de l’Église. En tant que dirigeante d’Église, j’aurais dû échanger pour les aider, exposer et disséquer la nature de leurs actes, mais, à la place, je ne leur avais dit que de belles paroles et j’avais essayé d’être un artisan de paix. Alors que je voyais le travail de l’Église en pâtir, je n’avais fait qu’essayer de préserver ma bonne image. Non seulement je n’avais aucunement témoigné d’une pratique de la vérité, mais je n’avais pas assumé mes responsabilités de dirigeante d’Église et je n’avais pas du tout facilité l’entrée dans la vie de mes frères et sœurs. Avant, je pensais que si je pouvais vivre en harmonie avec mes frères et sœurs, et leur donner le sentiment que j’étais accessible et aimable, alors je serais une bonne dirigeante. En réalité, c’est un malentendu, et cela ne s’accorde absolument pas avec les exigences de Dieu. En effet, un bon dirigeant est quelqu’un qui peut pratiquer la vérité pour protéger les intérêts de l’Église, qui peut échanger sur la vérité pour résoudre les problèmes et les difficultés de ses frères et sœurs, et les conduire à entrer dans la réalité de la parole de Dieu. Quant à moi, je n’exposais pas et ne signalais pas les problèmes de mes frères et sœurs, et je ne les aidais pas non plus à comprendre la vérité et à bien faire leurs devoirs. Au lieu de cela, j’usais de tromperie pour protéger ma propre fierté et image, je leur adressais des paroles de réconfort et d’exhortation, et ne résolvais aucun problème concret. En faisant ça, je dupais et leurrais mes frères et sœurs. J’ai alors compris que pour être une véritable bonne dirigeante, chacune de mes paroles et chacun de mes actes devaient se conformer à la parole de Dieu, et que si je ne pratiquais pas la vérité, je suivrais le chemin de résistance à Dieu. Ceci s’explique par le fait que Dieu veut des gens qui agissent selon Ses paroles et exigences, et non pas des dirigeants qui adhèrent aux vertus culturelles traditionnelles, qui recherchent les éloges, et qui ne pratiquent pas la vérité. À cette pensée, j’ai compris que je devais changer ma façon d’interagir avec les autres. Je ne pouvais pas continuer à suivre les philosophies des relations mondaines quand j’interagissais avec les frères et sœurs ou quand j’accomplissais mon devoir. Au lieu de cela, je devais aider mes frères et sœurs à résoudre leurs problèmes et difficultés selon la parole de Dieu, pour qu’ils puissent tous accomplir leurs devoirs en accord avec les vérités-principes. Telle était ma responsabilité. Dans la parole de Dieu, j’ai trouvé un chemin de pratique. Alors j’ai prié Dieu, et Lui ai demandé de m’aider à pratiquer la vérité pour résoudre ma corruption.
Plus tard, j’ai lu cet extrait de la parole de Dieu : « Ce que les gens devraient s’efforcer de réussir le plus, c’est de faire des paroles de Dieu leur base et de la vérité leur critère : ainsi seulement ils pourront vivre dans la lumière et vivre à la ressemblance d’une personne normale. Si tu veux vivre dans la lumière, tu dois agir en accord avec la vérité ; tu dois être une personne honnête qui prononce des paroles honnêtes et fait des choses honnêtes. Ce qui est fondamental, c’est d’avoir les vérités-principes dans son comportement ; une fois que les gens perdent les vérités-principes et se concentrent uniquement sur un bon comportement, cela donne inévitablement lieu à des trucages et à des faux-semblants. S’il n’y a pas de principe dans le comportement des gens, alors quelle que soit la qualité de leur comportement, ce sont des hypocrites : ils peuvent être capables d’induire les autres en erreur pendant un certain temps, mais ils ne seront jamais dignes de confiance. Ce n’est que lorsque les gens agissent et se conduisent selon les paroles de Dieu qu’ils ont un véritable fondement. S’ils ne se comportent pas en accord avec les paroles de Dieu et font juste semblant de bien se conduire, peuvent-ils devenir de bonnes personnes ? Absolument pas. De bonnes doctrines et un bon comportement ne peuvent pas changer les tempéraments corrompus de l’homme, et ils ne peuvent pas changer son essence. Seules la vérité et les paroles de Dieu peuvent changer les tempéraments corrompus, les pensées et les opinions des gens et devenir leur vie. […] dans certains cas particuliers, il devient nécessaire d’exposer directement les erreurs des autres et de les émonder, afin qu’ils acquièrent la connaissance de la vérité et le désir de se repentir. Ce n’est qu’alors que l’effet attendu est atteint. Cette façon de pratiquer leur est très profitable. C’est une aide réelle et c’est constructif pour eux, n’est-ce pas ? » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, En quoi consiste la poursuite de la vérité (3)). Ces paroles de Dieu m’ont indiqué le chemin pour que je change de tempérament. Je devais agir et me conduire en accord avec les paroles de Dieu, et utiliser la vérité comme critère. Je devais cesser de me déguiser avec de bons comportements apparents, et je devais pratiquer la vérité et devenir quelqu’un d’honnête. Quand je voyais des choses qui allaient à l’encontre des vérités-principes, ou que je voyais des frères et sœurs qui accomplissaient leurs devoirs en se basant sur des tempéraments corrompus, je me devais d’être honnête avec eux, et de les traiter selon les principes. Quand quelqu’un avait besoin d’être aidé par l’échange, je devais échanger et l’aider ; quand quelque chose devait être souligné à quelqu’un, je devais le lui souligner ; quand quelqu’un avait besoin d’être émondé, je devais l’émonder. C’est uniquement en faisant cela que les frères et sœurs peuvent comprendre qu’il y a eu des écarts dans leur manière de faire leurs devoirs et qu’ils peuvent remédier à la situation à temps. C’était la seule façon de les aider véritablement. Je devais bâtir mes relations avec eux sur la parole de Dieu ; voilà comment des relations normales entre les gens devaient être. Après avoir compris le chemin de la pratique de la vérité, je me suis dit : « N’aie pas peur de parler des erreurs des autres, et ne te contente pas de leur dire sans cesse de belles choses. Dieu déteste ceux qui se déguisent et trompent les autres. Mes paroles et mes actes doivent s’accorder avec les paroles de Dieu et je dois agir conformément aux vérités-principes. » Ensuite, quand j’ai vu Joan se montrer de nouveau paresseuse, même si je m’inquiétais toujours de perdre ma bonne image dans son cœur si je le lui faisais remarquer directement, j’ai repensé aux passages de la parole de Dieu que j’avais lus auparavant, et j’ai compris que je m’en tenais encore à l’idée d’être accessible et aimable dans ma façon de me comporter. J’ai donc prié Dieu, Lui demandant de m’aider à pratiquer la vérité. Après ça, je suis allée voir Joan et je lui ai dit : « Parce que tu fais dans l’à-peu-près dans ton devoir et que tu te montres irresponsable, de nombreux nouveaux venus ne vont pas aux réunions. Faire ton devoir ainsi retarde vraiment l’entrée dans la vie des nouveaux venus et le travail de l’Église. » Après avoir souligné son problème, j’ai aussi échangé sur mes propres expériences. J’ai cru qu’elle allait se mettre en colère et m’ignorer, mais ce qui s’est passé m’a surprise. Non seulement elle ne s’est pas mise en colère, mais elle a réfléchi sur elle-même, puis elle a dit : « C’est mon défaut, il faut que je change ça. » Ensuite, Joan s’est mise à accomplir son devoir consciencieusement, et les nouveaux venus qu’elle abreuvait ont assisté plus régulièrement aux réunions. Notre relation ne s’est pas détériorée du fait de mes conseils et de mon aide, elle s’est même améliorée. Plus tard, quand j’ai vu qu’elle manifestait encore une certaine corruption, je le lui ai simplement signalé, et elle a réussi à accepter mes conseils et à se connaître. Désormais, son attitude envers son devoir a beaucoup changé, et elle a été élue dirigeante d’Église. J’ai aussi signalé les problèmes d’Edna et d’Anne. Edna a pris conscience de son arrogance et de son égoïsme, et elle a dit qu’elle devait changer sa façon de parler aux autres. Anne a également reconnu son propre tempérament corrompu et dit qu’elle était prête à changer. Cela m’a rendue très heureuse. Dieu soit loué ! Seule la parole de Dieu peut changer les gens !
Ces expériences m’ont permis de voir qu’une personne véritablement bonne n’était pas telle que les gens se l’imaginaient : quelqu’un ayant de bons comportements apparents. C’était quelqu’un qui agissait et se comportait selon la parole de Dieu, qui pratiquait la vérité, et qui était honnête. Voilà le genre de personne que Dieu aime. J’ai aussi compris que lorsque je voyais des problèmes chez les frères et sœurs, je devais échanger et les aider rapidement, et les exposer et les émonder quand c’était nécessaire. C’est la seule façon d’aider les gens à comprendre leur propre corruption et leurs propres défauts, de sorte qu’ils soient capables de chercher la vérité pour résoudre leur corruption et de faire leurs devoirs selon les principes ; c’est la meilleure façon pour moi d’aider mes frères et sœurs. Maintenant, je n’ai plus peur de signaler leurs problèmes. Quoi qu’ils puissent penser de moi, je pratiquerai l’honnêteté, respecterai les principes, et protégerai le travail de l’Église. Dieu soit loué !