70. Comment j’ai rejeté mes émotions haineuses
Li Xin était ma partenaire, pour ce qui était de superviser le travail textuel, mais, par la suite, elle a été remplacée, parce qu’elle était incapable de faire un travail réel. Elle n’a pas accepté le fait d’avoir été remplacée et elle a continué à se battre pour obtenir un statut et à rivaliser avec moi. Je voyais bien que Li Xin avait une attitude négative vis-à-vis de moi : elle m’ignorait quand je m’adressais à elle, et elle ne se montrait pas proactive quand il s’agissait de discuter du travail, ce qui menait à des retards dans l’avancement de certains projets. Elle se moquait également des insuffisances dans mon travail, elle se vantait devant moi de la façon dont elle avait travaillé autrefois, et elle soulignait ma corruption en faisant des remarques désobligeantes. Je me sentais un peu contrainte, et je me disais sans arrêt que je me souciais trop de mon image. Je pensais que j’étais une ouvrière moins compétente qu’elle et que je n’étais pas apte à servir en tant que cheffe de groupe. Je suis devenue un peu négative et j’ai même envisagé de démissionner et de laisser Li Xin prendre la relève. Plus tard, c’est seulement grâce à l’échange et à l’aide de ma dirigeante que mon état s’est légèrement amélioré, mais j’ai continué à me sentir contrainte quand je travaillais avec Li Xin. Par la suite, quand ma dirigeante a appris que Li Xin pouvait se montrer entêtée, qu’elle rivalisait souvent pour le statut, qu’elle attaquait et excluait les autres, elle a disséqué et exposé les problèmes de Li Xin. Au début, j’ai réussi à traiter Li Xin de manière correcte, je l’ai également aidée et guidée avec amour pour qu’elle puisse réfléchir à ses problèmes, mais ensuite, quand j’ai vu ce qu’elle avait écrit en réfléchissant, j’ai complètement perdu mon sang-froid. Elle avait écrit que non seulement elle m’avait attaquée et exclue en face à face, mais qu’elle m’avait aussi critiquée, dans mon dos, devant les autres membres et la dirigeante. Cela m’a vraiment angoissée et contrariée, et je me suis demandé comment elle avait pu me traiter ainsi. N’avait-elle pas ruiné ma réputation dans mon dos ? J’ai trouvé inacceptable qu’elle puisse me traiter de cette façon, alors que j’avais échangé avec elle et que je l’avais aidée avec amour quand elle était négative et faible. Je me suis dit que j’étais vraiment stupide de me montrer tolérante et patiente avec elle, et de ne réfléchir que sur moi-même, et j’ai commencé à éprouver un peu de haine à son égard. Pourquoi pardonnais-je sans cesse les autres ? Ne donnais-je pas ainsi l’impression d’être une chiffe molle ? Cette fois, je ne pouvais pas la pardonner aussi facilement, je devais lui montrer que j’étais capable d’être dure et qu’il ne fallait pas jouer avec moi.
Pendant deux jours, je me suis vraiment sentie déprimée et je me suis embourbée dans des sentiments de colère et de haine. Parfois, quand Li Xin essayait de discuter du travail avec moi, je me disais qu’il fallait que je dialogue normalement avec elle, comme avant, mais alors, tous les souvenirs de ce qui s’était passé envahissaient mon esprit, et une conviction fervente me saisissait : « Je ne peux pas faire des compromis avec elle aussi facilement, je dois me montrer dure. “Les gens gentils se font martyriser, exactement comme les chevaux doux se font monter.” Je ne peux pas sembler trop généreuse et gentille à son égard. Elle m’a vraiment maltraitée, pourquoi ne la ferais-je pas souffrir un peu ? » Ensuite, quand Li Xin m’a parlé, j’ai réagi normalement, mais je me suis montrée froide et un peu brusque, et j’ai également évité de la regarder dans les yeux. Durant cette période, je me suis sentie terriblement agitée, je n’avais qu’une seule envie : rester seule en toute tranquillité. J’essayais de ne pas penser à la situation, mais je n’arrivais tout simplement pas à me sortir ces pensées de la tête. Plus tard, j’ai réprimé ces émotions négatives et j’ai pu discuter du travail normalement avec Li Xin, mais j’avais sans cesse envie de passer sur elle ma frustration, ma colère et ma haine. Cela me peinait et me contrariait beaucoup, mais je ne savais pas comment corriger mon état. Tout ce que je pouvais faire, c’était présenter mes pensées les plus intimes à Dieu et prier Dieu, encore et encore : « Ô Dieu, vu ce que Li Xin m’a fait, je suis si en colère. J’éprouve de la haine à son égard et je désire même me venger d’elle. Ô Dieu, je ne veux pas vivre selon mon tempérament corrompu, et je veux interagir normalement avec Li Xin, mais je n’y parviens tout simplement pas, ma stature est trop faible. S’il Te plaît, aide-moi et guide-moi. »
Plus tard, j’ai vu ce passage des paroles de Dieu : « Si quelqu’un t’a déjà fait du mal et que tu le traites de la même manière, est-ce conforme aux vérités-principes ? Si, parce qu’il t’a fait du mal, beaucoup de mal, tu essaies de riposter et de le punir par des moyens justes ou infâmes, d’après les incroyants, c’est juste et raisonnable, et il n’y a rien à critiquer. Mais de quel genre de ligne de conduite s’agit-il ? C’est de l’impétuosité. Il t’a fait du mal, cette ligne de conduite est le déversement d’une nature satanique corrompue, mais si tu ripostes, ta ligne de conduite n’est-elle pas la même que la sienne ? La mentalité, le point de départ et la source derrière ta riposte sont les mêmes que les siens : il n’y a pas de différence. Ainsi, le caractère de tes actions est certainement impétueux, naturel et satanique. Étant donné qu’elle est satanique et impétueuse, ne devrais-tu pas changer ta ligne de conduite ? La source, les intentions et les motivations qui sous-tendent tes actions devraient-elles changer ? (Oui.) Comment les changer ? Si ce qui t’arrive est une petite chose, même si elle te met mal à l’aise, quand elle n’affecte pas tes propres intérêts, qu’elle ne te blesse pas gravement, qu’elle ne te fait pas la haïr et qu’elle ne te fait pas risquer ta vie pour riposter, alors tu peux déposer ta haine sans te fier à l’impétuosité. Au contraire, tu peux te fier à ta rationalité et à ton humanité pour gérer cette situation correctement et calmement. Tu peux expliquer franchement et sincèrement cette situation à ton interlocuteur et résoudre ta haine. Mais si cette haine est trop profonde, au point que tu en arrives à vouloir riposter et à ressentir une haine amère, alors peux-tu encore faire preuve de patience ? Quand tu es capable de ne pas te fier à ton impétuosité et que tu peux dire calmement : “Je dois être rationnel. Je dois vivre selon ma conscience, ma raison et les vérités-principes. Je ne peux pas répondre au mal par le mal, je dois tenir ferme dans mon témoignage et faire honte à Satan,” n’est-ce pas un état différent ? (Si.) Quels genres d’états avez-vous connus par le passé ? Si quelqu’un te vole quelque chose ou mange quelque chose qui t’appartient, cela n’équivaut pas à une haine grande et profonde, donc tu ne jugeras pas nécessaire d’aller te disputer avec lui jusqu’à ce que ton visage s’empourpre à cause de cette affaire. C’est indigne de toi, et n’en vaut pas la peine. Dans ce genre de situation, tu peux gérer la question de manière rationnelle. Pouvoir gérer la question de manière rationnelle équivaut-il à pratiquer la vérité ? Est-ce que cela équivaut à avoir la vérité-réalité dans cette affaire ? Absolument pas. Rationalité et pratique de la vérité sont deux choses distinctes. Si tu rencontres quelque chose qui te rend particulièrement furieux, mais que tu es capable d’y faire face rationnellement et calmement, sans laisser l’impétuosité ou la corruption se déverser de toi, cela exige que tu comprennes les vérités-principes et que tu te fies à la sagesse pour y faire face. Dans une telle situation, si tu ne pries pas Dieu ou ne cherches pas la vérité, l’impétuosité, voire la violence, naîtra facilement en toi. Si tu ne cherches pas la vérité, n’adoptant que des méthodes humaines et traitant la question selon tes propres préférences, alors tu ne peux pas la résoudre en prêchant un peu de doctrine ou en t’asseyant et en mettant ton cœur à nu. Ce n’est pas si simple » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Seule la résolution de son tempérament corrompu peut amener une véritable transformation). En réfléchissant à ces paroles de Dieu, j’ai commencé à me sentir assez coupable. Comme je pensais que Li Xin avait nui à ma réputation en me critiquant devant les autres, je voulais me venger d’elle et lui rendre la vie difficile. En quoi mes actes étaient-ils différents des siens ? Ne laissais-je pas simplement mes émotions et mon tempérament corrompu dicter mes actes ? Satan n’était-il pas à la racine de tout cela ? Je ne pratiquais pas la vérité ! Je m’étais toujours considérée comme quelqu’un d’assez gentil et tolérant, qui ne se montrait pas particulièrement mesquin et calculateur avec les autres. Ce n’est qu’après avoir lu ces paroles de Dieu que j’ai compris que ce n’était pas là ma véritable stature. Je ne me montrais pas mesquine seulement quand mes intérêts n’étaient pas en jeu. Je ne trouvais pas nécessaire de trop me mêler de questions futiles et sans importance. Si je m’étais montrée vraiment mesquine, j’aurais semblé manquer de dignité et faire preuve d’étroitesse d’esprit. Je parvenais à faire face à ces problèmes raisonnablement et paraissais magnanime et indulgente. Au début, quand Li Xin avait eu une mauvaise attitude à mon égard, j’avais pu lui faire face correctement et comprendre sa situation. Je m’étais dit qu’il était normal qu’elle révèle de la corruption, et je m’étais considérée comme quelqu’un d’assez indulgent. Mais quand j’avais appris que Li Xin me critiquait devant les autres membres de l’équipe et la dirigeante, j’avais pris ça pour un véritable affront à ma dignité. J’avais simplement été incapable de le supporter plus longtemps et je m’étais enlisée dans la colère et la haine. J’ai alors compris que je n’étais pas vraiment patiente et tolérante. Les paroles de Dieu disent : « Si tu rencontres quelque chose qui te rend particulièrement furieux, mais que tu es capable d’y faire face rationnellement et calmement, sans laisser l’impétuosité ou la corruption se déverser de toi, cela exige que tu comprennes les vérités-principes et que tu te fies à la sagesse pour y faire face » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Seule la résolution de son tempérament corrompu peut amener une véritable transformation). Je me suis dit : « Quelles vérités dois-je comprendre pour me débarrasser de ces émotions haineuses ? »
En cherchant, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « L’attaque et la riposte sont un type d’action et de déversement qui vient d’une nature satanique malveillante. C’est aussi une sorte de tempérament corrompu. Les hommes raisonnent ainsi : “Si tu n’es pas gentil avec moi, je te ferai du tort ! Si tu ne me traites pas avec dignité, pourquoi te traiterais-je avec dignité ?” Quel est ce genre de raisonnement ? N’est-ce pas une façon de penser basée sur les représailles ? Dans l’opinion d’une personne ordinaire, n’est-ce pas une perspective valide ? Cela ne tient-il pas la route ? “Je n’attaquerai que si je suis attaqué ; si je suis attaqué, je contre-attaquerai certainement” et “Je vais te rendre la monnaie de ta pièce” : les incroyants disent souvent de telles choses. Parmi eux, ce sont autant de raisonnements qui tiennent la route et sont totalement conformes aux notions humaines. Cependant, comment ceux qui croient en Dieu et poursuivent la vérité devraient-ils considérer ces paroles ? Ces idées sont-elles correctes ? (Non.) Pourquoi ne sont-elles pas correctes ? Comment les discerner ? D’où proviennent ces choses ? (De Satan.) Elles proviennent de Satan, cela ne fait aucun doute. De quel tempérament de Satan viennent-elles ? Elles viennent de la nature malveillante de Satan ; elles contiennent du venin et elles contiennent le vrai visage de Satan dans toute sa malveillance et sa laideur. Elles contiennent ce genre de nature-essence. Quelle est le caractère des perspectives, des pensées, des déversements, du discours et même des actions qui contiennent ce genre de nature-essence ? Sans aucun doute, c’est le tempérament corrompu de l’homme, le tempérament de Satan. Ces choses sataniques sont-elles conformes aux paroles de Dieu ? Sont-elles conformes à la vérité ? Ont-elles une base dans les paroles de Dieu ? (Non.) Sont-elles les actions que les croyants devraient faire et les pensées et les points de vue qu’ils devraient posséder ? Ces pensées et ces lignes de conduite sont-elles conformes à la vérité ? (Non.) Étant donné que ces choses ne sont pas conformes à la vérité, sont-elles conformes à la conscience et à la raison de l’humanité normale ? (Non.) Maintenant, vous pouvez voir clairement que ces choses ne sont conformes ni à la vérité ni à l’humanité normale. Avez-vous auparavant pensé que ces lignes de conduite et ces pensées étaient appropriées, présentables, et qu’elles avaient un fondement ? (Oui.) Ces pensées et théories sataniques prennent une position dominante dans le cœur des gens, guidant leurs pensées, leurs points de vue, leurs conduites et leurs lignes de conduite, ainsi que leurs différents états. Les gens peuvent-ils donc comprendre la vérité ? Absolument pas. Au contraire, les gens ne pratiquent-ils pas les choses qu’ils pensent être justes comme si elles étaient la vérité et ne s’y attachent-ils pas de la même façon ? Si ces choses sont la vérité, alors pourquoi le fait de s’y tenir ne résout-il pas tes problèmes concrets ? Pourquoi le fait de s’y tenir ne produit-il pas un véritable changement en toi, bien que tu aies cru en Dieu pendant des années ? Pourquoi es-tu incapable d’utiliser les paroles de Dieu pour discerner ces philosophies qui viennent de Satan ? T’accroches-tu toujours à ces philosophies sataniques comme si elles étaient la vérité ? Si tu as vraiment du discernement, alors n’as-tu pas trouvé la racine des problèmes ? Parce que ce à quoi tu t’accroches n’a jamais été la vérité, mais plutôt des idées fausses et des philosophies sataniques. C’est là que se trouve le problème. Vous devriez tous suivre ce chemin pour vous examiner et vous scruter vous-mêmes. Voyez quelles choses en vous sont celles qui, d’après vous, ont un fondement, sont conformes au sens commun et à la sagesse du monde et que vous pensez pouvoir mettre sur la table : les pensées, points de vue, lignes de conduite et fondations incorrects que vous avez déjà traités comme la vérité dans votre cœur et que vous ne pensez pas être des tempéraments corrompus » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Seule la résolution de son tempérament corrompu peut amener une véritable transformation). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai compris que je révélais un tempérament malveillant et malfaisant. Je pensais que la façon dont Li Xin m’avait critiquée devant les autres était simplement inacceptable et que cela nuisait à ma réputation et à mon statut. Comme dit le dicton : « Les gens gentils se font martyriser, exactement comme les chevaux doux se font monter. » Si je laissais passer ça, d’autres diraient certainement que je n’étais qu’une bonne à rien et une vraie chiffe molle, ils penseraient pouvoir me traiter à leur guise. Je ne pouvais tout simplement pas laisser passer ça sans réagir et je voulais me venger de Li Xin et l’ignorer. Je pensais également : c’est Li Xin qui a commencé à me maltraiter. Peu importe comment je réagis, ce ne sera pas déplacé. Au minimum, je dois lui faire sentir ce que c’est que d’être blessé, pour passer sur elle une partie de ma frustration et de ma dépression. Comme on dit : « œil pour œil, dent pour dent » et : « Si tu es méchant, ne me reproche pas d’être injuste. » Grâce à la révélation de ces paroles de Dieu, j’ai vu que mes pensées et mes opinions découlaient toutes de l’impétuosité, de la philosophie satanique et de mon tempérament corrompu. Je voulais attaquer tous ceux qui me blessaient ou m’offensaient, et me venger d’eux. Si je ne me sentais pas bien, ceux qui m’attaquaient n’allaient pas non plus se sentir bien. J’ai compris que j’étais assez malveillante et malfaisante. Quand je laissais mon tempérament corrompu me dicter ma vie, je ne pensais qu’à me rendre heureuse et satisfaite, et à protéger mes intérêts. Je ne prenais pas le temps de me demander si mes actes étaient le moins du monde conformes à la vérité, ou s’ils allaient nuire à Li Xin. J’étais devenue vraiment égoïste et étroite d’esprit. Li Xin avait été capable de réfléchir sur elle-même et de se connaître, elle avait eu le courage d’exposer sa corruption. Elle montrait qu’elle avait le désir de pratiquer la vérité et de se repentir. J’aurais dû la traiter correctement et mettre de côté mes préjugés. Non seulement je ne l’avais pas encouragée, mais j’avais été obsédée par sa corruption et j’avais cherché à me venger d’elle pour cela. Même si j’avais raison, ne m’étais-je pas montrée impitoyable ? Comprenant cela, je me suis dit que mon humanité était assez médiocre. J’étais embourbée dans des sentiments de haine et même si je satisfaisais mon désir de vengeance, je ne m’en sentais pas pour autant plus heureuse ou en paix. En fait, je me sentais même moins bien, je me sentais coupable et j’en avais lourd sur la conscience. Je faisais moi-même l’expérience du fait que vivre selon un tempérament corrompu menait à la souffrance personnelle et nuisait à notre entourage. Je n’aurais pas dû agir ainsi. J’ai également compris que mes opinions étaient exactement les mêmes que celles des incroyants. Je croyais que je ne pouvais me protéger qu’en rendant le mal par le mal. Dans le monde séculier, les gens honnêtes risquent souvent d’être martyrisés, et ils ne peuvent que mettre de côté leur fierté et faire des compromis. En revanche, dans la maison de Dieu, il n’y a pas de brimades et on n’a pas à être martyrisé. Quoi qu’il nous arrive et quelle que soit la façon dont les autres nous traitent, c’est entièrement avec la permission de Dieu, et nous devons trouver le moyen d’apprendre de ces choses et de pratiquer la vérité. Je devais accepter cela comme venant de Dieu et bien traiter Li Xin conformément à Ses paroles.
Le lendemain, je me suis encore sentie coupable en pensant à ce problème, je n’étais pas sûre de savoir comment interagir avec Li Xin, alors j’ai prié Dieu : « Ô Dieu, je sais que je ne devrais pas traiter Li Xin en me basant sur des philosophies sataniques, mais ma connaissance de ce problème est trop superficielle et je n’ai pas ce sentiment de soulagement. Je ne sais pas comment je devrais traiter Li Xin. Ô Dieu, s’il Te plaît, guide-moi. » Ensuite, je suis tombée sur cet autre passage : « Dieu est colère et Il ne tolère pas d’être offensé ; cela ne signifie pas que la colère de Dieu ne distingue pas entre les causes ou qu’elle n’ait pas de principes. C’est l’humanité corrompue qui a un brevet exclusif sur les éclats de rage sans scrupules et aléatoires, une rage du genre qui ne distingue pas entre les causes. Une fois qu’un homme a un statut, il a souvent du mal à contrôler son humeur, et donc il aura le plaisir de saisir les occasions pour exprimer son mécontentement et donner libre cours à ses émotions ; il se mettra souvent en colère sans raison apparente afin de révéler sa capacité et de faire savoir aux autres que son statut et son identité sont différents de ceux des gens ordinaires. Bien sûr, les personnes corrompues sans aucun statut perdent souvent le contrôle aussi. Leur colère est souvent causée par des dommages à leurs intérêts privés. Afin de protéger leur propre statut et leur propre dignité, elles se défouleront souvent de leurs émotions et révéleront leur nature arrogante. L’homme éclate de colère et laisse libre cours à ses émotions pour défendre et maintenir l’existence du péché, et ces actions sont les moyens par lesquels l’homme exprime son insatisfaction ; elles regorgent d’impuretés, de machinations et d’intrigues, de la corruption et de la méchanceté de l’homme et, plus que tout autre chose, elles regorgent des ambitions et des désirs effrénés de l’homme » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique II). Après avoir réfléchi à ces paroles de Dieu, je me suis sentie assez honteuse. J’ai vu que l’essence de Dieu était juste et sainte, et qu’Il accomplissait Son œuvre en ayant beaucoup de principes. La colère et la miséricorde de Dieu sont particulièrement pures et sans tache. Prenez, par exemple, la façon dont Dieu a traité les villes de Sodome et de Ninive. Ces deux villes reniaient Dieu et elles avaient succombé au mal et à la débauche. Dieu connaissait depuis longtemps les actes malfaisants des habitants, qui auraient dû être décimés pour le mal qu’ils faisaient. Ces deux villes avaient réagi de manière très différente aux messagers envoyés par Dieu qui leur avaient rendu visite. Les Sodomites avaient brutalement persécuté ces messagers et ils détestaient toutes les choses positives. En fin de compte, ils avaient rendu furieux le tempérament de Dieu et ils ont été détruits par du soufre ardent. Par contre, les Ninivites croyaient et respectaient la proclamation de Jonas, et toute la ville était venue devant Dieu pour se repentir et se confesser, ce qui avait finalement amené Dieu à changer d’avis et à avoir pitié d’eux. Dieu a beaucoup de principes dans Sa façon de traiter les gens. Si les gens refusent obstinément de se repentir, alors Dieu les condamnera et les détruira. Mais quand ils se repentent et confessent leurs péchés, avec sincérité, Dieu retire immédiatement Sa colère et Se montre miséricordieux à leur égard. Étant donné l’attitude de Dieu envers l’humanité, j’ai compris que je n’avais pas du tout de principes dans ma façon d’agir et de traiter les gens, que j’agissais en me basant entièrement sur mon tempérament corrompu. Quand Li Xin avait révélé de la corruption, mais que cela n’avait pas beaucoup nui à mes intérêts, je ne l’avais pas corrigée et je ne l’avais pas aidée, j’avais laissé courir. Mais quand mes intérêts en avaient gravement souffert et que je ne l’avais plus supporté, j’avais fait preuve d’impétuosité et j’avais voulu me venger d’elle, et même quand elle avait voulu se repentir, j’avais été incapable de lui pardonner. Je m’étais enlisée dans des sentiments de haine et je lui en avais profondément voulu. J’ai compris que, dans les deux cas, j’avais traité Li Xin en me basant sur mon tempérament corrompu, et j’avais agi par souci de mes propres intérêts. J’avais fait preuve d’impétuosité et j’avais cherché à me venger pour préserver ma réputation, mon statut et ma dignité, passant ma frustration sur Li Xin par la même occasion. Ma colère et ma haine étaient égoïstes et étroites d’esprit, elles étaient sataniques. Il s’agissait là de la révélation de mon tempérament corrompu !
Plus tard, je suis aussi tombée sur ces deux autres passages des paroles de Dieu : « Si quelque chose se produisait qui suscitait ta haine, comment le verrais-tu ? Sur quelle base l’envisagerais-tu ? (Sur la base des paroles de Dieu.) C’est vrai. Si tu ne sais pas comment voir ces choses s conformément aux paroles de Dieu, alors tu ne peux qu’être clément dans toute la mesure du possible, réprimer ton indignation, faire des concessions et attendre ton heure tout en cherchant des possibilités de représailles : tel est le chemin que tu emprunterais. Si tu veux poursuivre la vérité, tu dois voir les gens et les choses conformément aux paroles de Dieu en te demandant : “Pourquoi cette personne me traite-t-elle ainsi ? Comment cela peut-il m’arriver ? Pourquoi peut-il y avoir un tel résultat ?” De telles choses doivent être considérées conformément aux paroles de Dieu. La première chose à faire est d’être capable d’accepter cette question de Dieu et d’accepter activement le fait qu’elle vienne de Dieu et que ce soit quelque chose d’utile et de bénéfique pour toi. Pour accepter cette affaire de Dieu, tu dois d’abord la considérer comme étant orchestrée et gouvernée par Dieu. Tout ce qui se passe sous le soleil, tout ce que tu peux ressentir, tout ce que tu peux voir, tout ce que tu peux entendre, tout se passe avec la permission de Dieu. En acceptant cette affaire de Dieu, évalue-la par rapport aux paroles de Dieu et découvre quel genre de personne est la personne qui a fait cette chose et quelle est l’essence de cette affaire, indépendamment du fait que ce qu’elle a dit ou fait a pu ou non te blesser, que tes sentiments ont pu être affectés ou que ton caractère a été ou non piétiné. Regarde d’abord si c’est une personne méchante ou une personne corrompue ordinaire, en la discernant d’abord pour ce qu’elle est conformément aux paroles de Dieu, puis en discernant et en traitant cette affaire conformément aux paroles de Dieu. Ne sont-ce pas les bonnes mesures à prendre ? (Si.) Accepte d’abord cette affaire de la part de Dieu et considère les personnes impliquées dans cette affaire conformément à Ses paroles pour déterminer s’il s’agit de frères et sœurs ordinaires, de méchants, d’antéchrists, de non-croyants, d’esprits mauvais, de démons crasseux ou d’espions du grand dragon rouge, et si ce qu’ils ont fait était une démonstration générale de corruption ou un acte maléfique délibérément destiné à déranger et à perturber. Tout cela doit être déterminé en le comparant aux paroles de Dieu. Mesurer les choses par les paroles de Dieu est la manière la plus précise et la plus objective. Les gens doivent être différenciés et les affaires traitées conformément aux paroles de Dieu. Tu dois méditer : “Cet incident m’a beaucoup blessé et a laissé une ombre sur moi. Mais qu’est-ce que l’occurrence de cet incident a fait pour m’édifier pour mon entrée dans la vie ? Quelle est la volonté de Dieu ?” Cela t’amène au nœud du problème, que tu dois cerner et comprendre : c’est suivre le bon chemin. Tu dois chercher la volonté de Dieu en pensant : “Cet incident a traumatisé mon cœur et mon âme. Je ressens de l’angoisse et de la douleur, mais je ne peux pas être négatif ni réprobateur. La chose la plus importante est de discerner, de différencier et de décider si cet incident m’est réellement bénéfique ou non, conformément aux paroles de Dieu. Si cela vient de la discipline de Dieu et que c’est bénéfique pour mon entrée dans la vie et ma compréhension de moi-même, alors je dois l’accepter et m’y soumettre ; si c’est une tentation de Satan, alors je dois prier Dieu et le traiter avec sagesse.” Chercher et penser, est-ce comme cette entrée positive ? Est-ce voir les gens et les choses conformément aux paroles de Dieu ? (Oui.) Ensuite, quelle que soit la question dont tu t’occupes et quels que soient les problèmes qui surviennent dans tes associations avec les gens, tu dois rechercher les paroles pertinentes de Dieu afin de les résoudre » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, En quoi consiste la poursuite de la vérité (9)). « Si tu choisis le bon chemin, lorsque quelqu’un te parle d’une façon qui blesse ton image ou ta fierté, ou qui offense ton caractère et ta dignité, alors tu peux choisir d’être tolérant. Tu ne t’engageras pas dans des disputes avec cette personne en utilisant n’importe quel type de langage, tu ne te justifieras pas délibérément, ni ne réfuteras ou attaqueras l’autre partie, ce qui susciterait la haine. Quelle est l’essence et la signification de la tolérance ? Tu dis : “Certains de ses propos ne concordent pas avec les faits, mais les gens ne comprennent pas la vérité et ils sont tous ainsi avant d’atteindre le salut ; c’était aussi mon cas. Maintenant que je comprends la vérité, je ne choisis pas ce chemin : je choisis la tolérance. Certains de ses propos ne concordent pas avec les faits, je n’y prête pas attention. Je reçois ce dont je peux avoir conscience et ce que je peux comprendre. Je l’accepte de Dieu et le présente à Dieu dans la prière, Lui demandant de mettre en place des circonstances qui exposent mes tempéraments corrompus, me permettant de connaître l’essence de ces tempéraments corrompus et d’avoir une occasion d’aborder ces problèmes, de les surmonter progressivement, et d’entrer pas à pas dans la vérité-réalité. Quant à savoir qui parle pour me blesser et s’il a raison ou non, ou quelles sont ses motivations, d’un côté je pratique le discernement à ce sujet, et de l’autre, je le tolère.” Si cette personne accepte la vérité, tu peux t’asseoir et échanger avec elle tranquillement. Si elle ne l’accepte pas, si elle est malfaisante, alors, ne lui prête pas attention. Attends qu’elle termine sa performance. Quand tous les frères et sœurs la discernent et la perçoivent, et toi également, et que les dirigeants et les ouvriers sont sur le point de la gérer, le moment est venu pour Dieu de S’occuper de cette personne, et bien sûr, tu seras ravi. Toutefois, le chemin que tu dois choisir ne consiste absolument pas à s’engager dans des batailles verbales avec des gens malfaisants ou à se disputer et être sur la défensive avec eux. Au lieu de cela, il s’agit de pratiquer conformément aux vérités-principes à chaque fois que quelque chose se produit. Peu importe qu’il faille traiter avec des gens qui t’ont blessé ou avec ceux qui ne l’ont pas fait et qui te sont favorables, les principes que tu pratiques sont les mêmes » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (15)). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai compris encore plus clairement, et j’ai gagné certains chemins de pratique. J’ai vu que, quoi qu’il nous arrive, c’est entièrement avec la permission de Dieu, et que nous devons apprendre de ces choses. Dieu nous incite à traiter les gens en ayant des principes. Quand nous faisons face à ceux qui nous ont nui, nous ne devons pas sans cesse nous soumettre à l’humiliation et au compromis, et nous ne devons pas non plus nous enliser dans la haine et chercher à nous venger. Au contraire, nous devons accepter la situation comme venant de Dieu, chercher la volonté de Dieu, et gérer les choses conformément aux vérités-principes. Si un individu révèle de la corruption, et nous nuit, sans le vouloir, par ses mots ou ses actes, nous devons faire preuve de tolérance et de patience, avec amour, utiliser ses critiques pour réfléchir à nos propres problèmes, et nous concentrer sur notre propre entrée dans la vie. Si un individu a de mauvaises intentions quand il parle et agit, et qu’il nous critique et nous attaque dans notre dos, nous ne pouvons pas réfléchir uniquement sur nous-mêmes, nous devons aussi discerner de quel genre d’individu il s’agit, quelles sont ses intentions, et souligner ses problèmes. Si cet individu est prêt à accepter la vérité, à se repentir et à se transformer, alors il doit être traité comme les frères et sœurs, et on doit lui offrir échange et soutien. S’il n’accepte pas la vérité le moins du monde, s’il est un malfaiteur et un antéchrist, alors il doit être exposé, discerné, démasqué et signalé, conformément à la vérité, et il doit également être méprisé et rejeté. Voilà la façon réelle de traiter les gens conformément aux vérités-principes. Le tempérament corrompu de Li Xin était relativement grave, mais elle acceptait la vérité et elle était prête à se repentir et à se transformer, je devais donc la traiter correctement. Je devais me montrer tolérante et patiente avec elle, et lui pardonner de m’avoir nui. Quant aux problèmes qu’elle avait et qu’elle n’avait pas reconnus, je devais les lui signaler et l’aider, la guider pour qu’elle se connaisse elle-même et qu’elle résolve son tempérament corrompu. De plus, grâce à cette expérience, j’ai réfléchi sur moi-même et j’en suis venue à me connaître. J’ai vu que ma stature était très faible et que mon désir de réputation et de statut était très fort. Quand les paroles et les actes de Li Xin avaient menacé mon statut et ma réputation, j’avais désiré me venger, avec impétuosité, et j’avais perdu la rationalité dont une personne normale devrait faire preuve. Certaines des critiques de Li Xin à mon égard manquaient d’objectivité, mais d’autres identifiaient des problèmes réels que j’avais. Par exemple, dans mon devoir, je me concentrais davantage sur mon travail que sur le fait de faire l’expérience des paroles de Dieu, parfois, mes priorités dans mon devoir n’étaient pas les bonnes, et ainsi de suite. Tout cela, c’était mes insuffisances. J’avais peut-être perdu la face en partie, du fait de ces critiques, mais elles m’aidaient à identifier plus clairement mes problèmes. C’était également utile pour ce qui était de mon entrée dans la vie. Alors pourquoi aurais-je dû lui faire des reproches et la mépriser ? Plus j’y ai réfléchi et plus je me suis sentie émue, et mes préjugés contre Li Xin ont finalement entièrement disparu.
Plus tard, durant une réunion, je me suis ouverte à Li Xin quant à la corruption que j’avais révélée et à ma propre entrée dans la vie. Quand je me suis mise à pratiquer ainsi, la tension qui régnait entre nous s’est évanouie et j’ai finalement pu traiter Li Xin correctement. Plus tard, en travaillant en partenariat avec Li Xin, je me suis rendu compte que sa rivalité pour le statut était devenue problématique et qu’elle ne s’en était pas aperçue. Parfois, les critiques qu’elle me faisait manquaient d’objectivité. J’ai essayé d’accepter ses critiques comme venant de Dieu, j’ai réfléchi à mes problèmes et je me suis abstenue de chercher à me venger avec impétuosité, tout en me concentrant également sur le discernement et l’observation. Quand j’ai vu que le tempérament corrompu de Li Xin était devenu assez grave, que son humanité était médiocre, qu’elle n’arrivait jamais à se repentir sincèrement, et qu’elle provoquait des perturbations et des interruptions, j’ai signalé sa situation à la dirigeante. Finalement, Li Xin a été réaffectée. Je me suis sentie bien plus calme et libérée en pratiquant ainsi. Dieu soit loué ! Grâce à cette expérience, j’ai constaté que ce n’est qu’en pratiquant la vérité et en vivant selon les paroles de Dieu que nous pouvons vraiment vivre une ressemblance humaine.