79. Je ne vis plus pour l’argent

Par Weixiao, Chine

Quand j’étais jeune, ma famille était très pauvre. Les autres membres de notre famille et nos voisins nous regardaient tous de haut, et les enfants de nos voisins ne jouaient pas avec moi. Je me souviens qu’un jour, pleine de joie, je suis allée voir si la fille des voisins voulait jouer avec moi, mais juste au moment où j’allais atteindre l’entrée de sa maison, elle a brusquement fermé sa porte. Cette scène est restée gravée dans mes souvenirs d’enfance. Cela a vraiment blessé mon amour-propre. Quand je suis entrée à l’école, mes camarades de classe et mes instituteurs m’ont également méprisée. Quand je voyais que les enfants des autres familles avaient de beaux sacs à dos, de belles trousses et de jolis habits, sachant que je n’avais rien de tout ça, je me disais chaque jour que ce serait formidable si ma famille pouvait avoir autant d’argent que les autres familles. Ainsi, les gens ne me regarderaient pas de haut. Quand j’ai atteint l’âge de dix ans, ma famille a dû s’endetter à la suite d’un accident de la route, et mon père est allé emprunter de l’argent à des membres de notre famille. Comme nous étions pauvres, ils n’ont pas osé nous en prêter. Après ça, mon père est devenu si sombre, qu’il s’est mis à soupirer de désespoir fréquemment. Il me disait souvent : « Nos parents et nos voisins nous méprisent parce que nous n’avons pas d’argent. Quand tu seras grande, tu devras faire honneur au nom de la famille. C’est seulement quand tu gagneras beaucoup d’argent que les gens auront de l’estime pour toi. » Les mots de mon père et le souvenir d’avoir été tyrannisée enfant sont restés gravés dans mon esprit et j’ai décidé que, lorsque je serais grande, je gagnerais beaucoup d’argent, je vivrais dans l’aisance, je me débarrasserais de mon étiquette de « personne pauvre » une fois pour toute et j’obligerais tous ces gens qui me méprisaient autrefois à me remarquer !

En 1996, mon père a commencé à travailler en tant que courtier dans le transport de marchandises. Quelques années plus tard, notre entreprise familiale s’est mise a prospérer de plus en plus. Non seulement nous avons remboursé nos dettes, mais nous avons aussi acheté un camion de transport de marchandises, ainsi que des lignes téléphoniques et des téléphones portables. Une fois que notre famille a eu de l’argent, les parents et les voisins qui nous méprisaient auparavant ont commencé à venir nous rendre visite. Partout où nous allions, les gens avaient de l’estime pour nous. J’ai enfin pu marcher la tête haute. Cela m’a encore plus convaincue que, pour vivre dans ce monde, il fallait gagner beaucoup d’argent. Ce n’est que lorsque l’on a de l’argent en poche que les gens vous respectent. En observant et en écoutant ce qui se passait autour de moi, j’ai peu à peu appris à faire des affaires. En 1999, juste au moment où je me préparais à consacrer toute mon énergie aux affaires, le salut de Dieu des derniers jours est venu sur moi. Au début, je me suis montrée très enthousiaste dans ma croyance en Dieu. Je voyais que beaucoup de gens n’étaient pas encore venus devant Dieu, alors j’ai rejoint les rangs de ceux qui prêchaient l’Évangile. Ensuite, je suis souvent allée prêcher l’Évangile, ce qui a interféré avec les affaires de ma famille. Cette dernière s’est mise à me réprimander, en disant : « Pourquoi crois-tu en Dieu alors que tu es aussi jeune ? Si tu continues à courir dans tous les sens, nous ne te donnerons plus d’argent à dépenser. » Je me suis dit : « Si je n’ai pas d’argent, ne vais-je pas devoir endurer la discrimination des gens, exactement comme lorsque j’étais jeune ? » En fin de compte, je n’ai pas résisté à la tentation, j’ai renoncé à faire mes devoirs et j’ai seulement assisté aux réunions de temps à autre. Étant de plus en plus prise par le travail, mon cœur s’est éloigné de Dieu. Plus tard, mon père m’a confié la gestion de toute l’entreprise et j’ai entamé ma carrière à un peu plus de vingt ans. À ce moment-là, j’étais vraiment heureuse. Afin de gagner davantage d’argent et de réussir en tant que femme d’affaires, je me suis creusé les méninges chaque jour pour entrer en relation avec divers fournisseurs. Nuit et jour, je recevais trop de coups de fil pour pouvoir répondre à tous. Quand j’avais soif, je ne trouvais pas le temps de boire, et quand j’avais la voix enrouée, je rechignais à me reposer. En trimant de la sorte, j’ai finalement économisé près de 100.000 yuans. Même si, pendant ces quelques années, j’ai davantage souffert qu’un individu moyen, cela en valait la peine, vu que mon porte-monnaie se remplissait peu à peu.

Plus tard, j’ai constaté que la plupart des clients qui venaient parler affaires chez moi avaient une voiture, et qu’ils vivaient dans des gratte-ciel, alors que je louais une vieille maison de deux pièces donnant sur la rue. Je faisais pâle figure comparée à ces gens riches. Je me suis dit : « Ça ne va pas, il faut que je continue à travailler dur et que je fasse tout mon possible pour avoir une voiture un jour, pour vivre dans un appartement dans un gratte-ciel et posséder ma propre entreprise. » Pour réaliser mon rêve le plus vite possible, j’ai travaillé encore plus qu’avant. Durant ces années, je n’ai pratiquement pas eu une seule bonne nuit de sommeil et j’ai souvent été dans un état d’épuisement complet. J’étais encore jeune quand j’ai commencé à avoir des céphalées de tension. Quand je souffrais de ces maux de tête, j’avais l’impression qu’on me piquait avec une poignée d’aiguilles. De plus, j’avais souvent des nausées et je vomissais à cause du rayonnement émis par mon ordinateur et mon téléphone. Pour soulager la douleur, je me pinçais violemment le cuir chevelu avec les ongles ou je me tapais la tête contre les murs, mais ces méthodes n’atténuaient en rien mes souffrances. Quand ma tête me faisait trop mal et que je ne le supportais plus, je me disais qu’il fallait que j’aille à l’hôpital me faire examiner, mais je voyais tous les billets de 100 yuans qui affluaient dans mon porte-monnaie et je ne me résolvais pas à le faire. Je me disais : « Tant pis, les occasions de gagner de l’argent se font rares, de nos jours. Il faut que je profite de cette occasion de gagner un peu plus d’argent tant que je suis encore jeune. » Quelques années plus tard, nous avions une voiture et une maison, et nous avons ouvert une entreprise de transport par conteneurs. Chaque fois que j’allais en voiture dans d’autres entreprises pour parler affaires, les patrons me regardaient d’un air approbateur et ils me louaient parce que je menais ma propre carrière à un si jeune âge, en disant que j’avais de grandes capacités. Bon nombre de clients me donnaient du « madame la directrice » quand ils me voyaient, et mes amis m’encensaient parce que j’étais une femme qui réussissait. Pendant les vacances, quand nous rentrions en voiture en famille chez nous, à la campagne, beaucoup de nos voisins venaient nous observer, et ils disaient que les parents de mon mari avaient de la chance d’avoir une belle-fille aussi compétente. En entendant ces louanges, j’étais très contente de moi. Ces dernières années, je m’étais demandé chaque jour comment je pouvais gagner davantage d’argent, et j’étais devenue de plus en plus indifférente vis-à-vis de la foi en Dieu. Parfois, quand je ne participais pas à une réunion, les sœurs venaient me chercher. Mais je n’avais vraiment pas le bon état d’esprit pour écouter leur échange. Parfois, même quand j’allais à une réunion, je continuais à réfléchir en permanence à des questions touchant aux affaires. J’étais extrêmement occupée chaque jour, mais les affaires ne marchaient pas aussi bien que je l’avais imaginé. Les accidents de la route s’enchaînaient et de nombreux clients étaient en retard dans le paiement de leurs frais de transport. Durant ces quelques années, nous avons perdu plusieurs centaines de milliers de yuans. Pour récupérer l’argent que nous avions perdu, j’ai consacré encore plus de temps et d’énergie aux affaires qu’avant. Ayant une charge de travail extrême chaque jour, mon corps tournait vraiment en surrégime et mes maux de tête sont devenus de plus en plus intenses. Tous les jours, je me disais qu’il aurait mieux valu que je sois morte. Depuis que nous avions commencé à avoir de l’argent, mon mari avait pris l’habitude de sortir tous les jours, à la recherche du plaisir, et il ne revenait pas de la nuit. Et même, il jouait et dilapidait beaucoup d’argent. Nous nous disputions tous les jours à cause de ça, et j’avais souvent le visage rougi par les larmes. Je me disais que vivre était trop douloureux. Je me sentais extrêmement impuissante, mais j’étais aussi très perplexe. J’avais déjà réalisé mon rêve, à présent. J’avais une voiture, une maison et une entreprise. Alors, pourquoi ne me sentais-je pas le moins du monde heureuse ? Mais que se passait-il donc ? Un jour où je souffrais et où je me sentais impuissante, j’ai pensé au livre de paroles de Dieu que j’avais laissé dans mon bureau. Je l’ai ouvert au chapitre intitulé : « Les soupirs du Tout-Puissant » et j’ai commencé à lire. À ce moment-là, le bureau était très silencieux et j’ai continué à lire depuis le début. Quand j’ai lu le dernier passage, ces paroles de Dieu ont touché mon cœur. Dieu dit : « Ayant abandonné la provision de vie du Tout-Puissant, l’humanité ne connaît pas le but de l’existence, mais craint tout de même la mort. Sans aucun soutien ni aucune assistance, et pourtant encore réticente à fermer les yeux, elle se prépare à se traîner le long d’une ignoble existence dans ce monde, enveloppes charnelles insensibles à leurs propres âmes. Tu vis ainsi, sans espoir, comme d’autres, sans objectif. Seul le Saint de la légende viendra sauver le peuple qui, gémissant dans sa douleur, attend désespérément Son arrivée. Jusqu’à présent, cette croyance n’a pas été réalisée en ceux qui manquent de conscience. Néanmoins, le peuple la désire. Le Tout-Puissant est miséricordieux envers ces personnes qui ont profondément souffert. D’un autre côté, Il éprouve de l’aversion pour celles qui n’ont aucune conscience, car Il a dû attendre trop longtemps la réponse de l’humanité. Il souhaite chercher, chercher ton cœur et ton esprit pour t’apporter de l’eau et de la nourriture, mais aussi t’éveiller, afin que tu ne sois plus assoiffé ni affamé. Quand tu es las et que tu commences à ressentir quelque peu la sombre désolation de ce monde, ne sois pas perdu, ne pleure pas. Dieu Tout-Puissant, le Gardien, accueillera ton arrivée à tout moment. Il monte la garde à tes côtés, attendant que tu te retournes. Il attend le jour où tu retrouveras tout à coup la mémoire : tu t’apercevras que tu viens de Dieu, mais que tu as perdu ta direction à un moment donné, tu t’es écarté du droit chemin à un moment donné et tu as acquis un “père” à un moment donné. En outre, tu réaliseras que le Tout-Puissant est là depuis le début, montant la garde et attendant ton retour depuis très, très longtemps. Il surveille avec une soif désespérée, attendant une réaction sans obtenir de réponse. Sa surveillance et Son attente n’ont pas de prix, et elles sont pour le bien du cœur et de l’esprit humains. Peut-être cette surveillance et cette attente sont-elles infinies, ou peut-être ont-elles une fin. Mais c’est à toi de savoir exactement où en sont maintenant ton cœur et ton esprit » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les soupirs du Tout-Puissant). Quand j’ai lu les mots : « attendant une réaction sans obtenir de réponse », mon cœur, qui était profondément endormi, s’est soudain réveillé. Et j’ai commencé à me demander : « Qui peut attendre une réaction sans obtenir de réponse ? Il n’y a que Dieu ! Seul Dieu reste sans cesse aux côtés des gens, en silence, de cette façon. » Ces paroles de Dieu ont consolé mon âme blessée et je n’ai pu m’empêcher de verser des larmes. À cet instant, j’ai senti que mon cœur était très proche de Dieu. Durant toute ces années de croyance en Dieu, je n’avais jamais lu sérieusement Ses paroles et je m’étais constamment demandé comment je pouvais gagner davantage d’argent et amener les gens à avoir de l’estime pour moi. Chaque jour, je me traînais, épuisée, afin de gérer mon entreprise. En fin de compte, j’avais gagné de nombreux plaisirs matériels et le respect des autres, mais cela m’avait aussi valu les trahisons répétées de mon mari, ainsi que des maladies. Je n’avais pas éprouvé le moindre bonheur. Au contraire, je n’avais ressenti que vide, souffrance et impuissance. Toute cette souffrance était due au fait que je me tenais à distance des soins et de la protection de Dieu, et que je m’en cachais. Il y a dix ans, j’ai entendu la voix de Dieu, mais je n’ai pas chéri Sa grâce salvatrice, ni mangé et bu convenablement Ses paroles, pas plus que je ne me suis mise à faire mes devoirs. J’étais vraiment rebelle, mais Dieu ne m’a pas abandonnée et Il est toujours resté à mes côtés, attendant que je change d’avis. Quand j’étais perdue et impuissante, les paroles de Dieu consolaient rapidement mon âme blessée. Quand je n’assistais pas régulièrement aux réunions et que je me tenais à distance de Dieu, Il demandait aux sœurs de m’aider, encore et encore, mais j’étais ingrate et je résistais. Je rejetais de manière répétée le salut de Dieu pour moi. Je n’avais vraiment pas la moindre conscience ou raison. Plus j’y ai pensé, plus j’ai eu des regrets et plus je me suis fait des reproches. En pleurant, j’ai prié Dieu : « Mon Dieu, j’ai eu tort. Je m’en veux de n’avoir pas lu Tes paroles attentivement en ce temps-là et d’avoir mis tout mon cœur dans le fait de gagner de l’argent. Je me disais que si j’avais de l’argent, j’aurais tout. Mais quand j’ai gagné argent et plaisirs matériels, je me suis en fait sentie vraiment vide et impuissante, et j’ai souffert. Mon Dieu, le chemin que j’ai choisi précédemment n’était pas le bon. À partir de maintenant, je veux de nouveau poursuivre la vérité et suivre le chemin de la croyance en Dieu. » Après avoir prié, je me suis sentie vraiment sereine et en paix. J’étais comme un bateau solitaire sur la mer, qui avait trouvé un port où jeter l’ancre, comme une enfant prodigue revenue dans les bras de sa mère après avoir erré pendant des années. J’ai éprouvé un sentiment de sécurité que je n’avais jamais connu auparavant. Ensuite, chaque fois qu’une réunion était prévue, j’ai systématiquement organisé mon travail à l’avance. Peu à peu, j’ai pu me sentir à l’aise quand je participais aux réunions. Et habituellement, je trouvais le temps de lire les paroles de Dieu et de faire mon devoir dans l’Église. Mais parfois, quand mon activité entrait en conflit avec mon devoir, je choisissais mon entreprise et remettais mon devoir à plus tard, malgré moi. De ce fait, j’étais tourmentée intérieurement. Parfois, je me demandais également : « Quand serais-je à même de ne pas être affectée par mon entreprise et de faire mon devoir en paix ? » Quand je voyais que mes frères et sœurs étaient capables d’abandonner leur famille et de renoncer à leur carrière pour prêcher l’Évangile, mon cœur était vraiment ému. Je me disais que nous étions tous des êtres humains, donc si les frères et sœurs pouvaient mettre de côté leurs préoccupations et se dépenser pour Dieu, pourquoi ne pouvais-je pas lâcher prise ? J’espérais tellement que je serais capable un jour de m’investir de tout cœur dans l’accomplissement de mon devoir. Ce serait vraiment formidable ! J’ai répété cette pensée à Dieu en prière, encore et encore, en espérant qu’Il me donnerait davantage de foi et qu’Il ferait que je pourrais un jour abandonner mon entreprise et me dépenser de tout cœur pour Lui.

Durant l’été 2011, mes maux de tête se sont de plus en plus aggravés. Je n’arrivais vraiment plus à les supporter, alors je suis allée me faire examiner à l’hôpital municipal. Le médecin m’a dit : « Vos migraines sont peut-être liées à votre travail actuel. Si vous voulez que votre état s’améliore, le meilleur moyen, c’est de ne plus faire ce travail. Sinon, votre état va s’aggraver de plus en plus. » En entendant les paroles du médecin, il m’est apparu clairement que Dieu m’offrait une porte de sortie. J’ai voulu saisir cette occasion pour dire à ma famille que je ne pouvais plus continuer à faire des affaires, mais j’ai été incapable de me décider, parce qu’il m’avait fallu dix années d’efforts laborieux et de gestion rigoureuse pour arriver aux résultats actuels. De plus, les affaires étaient florissantes cette année-là et nous pouvions parfois gagner cinq ou six mille yuans en une journée. Si je renonçais, d’autres, au sein de cette industrie, me voleraient les clients avec lesquels j’avais été en contact pendant toutes ces années. Finalement, j’ai été incapable de résister à l’appât du gain, et j’ai enduré les souffrances de ma maladie pour continuer à travailler plusieurs mois. J’ai gagné beaucoup d’argent, mais cela ne m’a pas rendue heureuse du tout, alors j’ai repensé au passé, quand j’avais prié Dieu et été prête à abandonner mon entreprise et à me dépenser pour Lui. Mais à présent, je m’accrochais encore à l’argent et je ne lâchais pas prise. Intérieurement, je me sentais très coupable. Alors, j’ai de nouveau prié Dieu, en Lui demandant de m’aider à abandonner mon entreprise et à me dépenser pour Lui. Un jour, j’ai lu ces paroles de Dieu, qui disaient : « Si Je déposais maintenant de l’argent devant vous et que Je vous laissais la liberté de choisir – sans vous condamner pour votre choix –, la plupart d’entre vous choisiraient l’argent et renonceraient à la vérité. Les meilleurs d’entre vous renonceraient à l’argent et choisiraient la vérité à contrecœur, tandis que certains, entre les deux, prendraient l’argent dans une main et la vérité dans l’autre. Votre vrai visage ne deviendrait-il pas alors évident ? Au moment de choisir entre la vérité et n’importe quelle chose à laquelle vous êtes fidèles, vous feriez tous ce choix et votre attitude resterait la même. N’est-ce pas le cas ? N’êtes-vous pas nombreux à avoir oscillé entre le bien et le mal ? Dans l’opposition entre le positif et le négatif, le noir et le blanc, vous êtes certainement conscients de ce que vous avez choisi entre la famille et Dieu, les enfants et Dieu, la paix et la dislocation, la richesse et la pauvreté, le prestige et la banalité, le soutien ou le rejet par autrui, et ainsi de suite. Entre une famille paisible et une famille brisée, vous avez choisi la première, et ce, sans aucune hésitation ; entre la richesse et le devoir, vous avez là aussi choisi la première, sans même la volonté de regagner la terre ferme ; entre le luxe et la pauvreté, vous avez choisi le premier ; au moment de choisir entre vos fils, filles, époux, et Moi, vous avez choisi les premiers ; et entre la notion et la vérité, vous avez, là encore, choisi la première. Devant vos méfaits de toutes sortes, J’ai ni plus ni moins perdu la foi en vous. Je suis tout simplement sidéré de constater que vos cœurs résistent avec autant de force à leur adoucissement. Toutes ces années de dévouement et d’efforts semblent ne M’avoir apporté qu’abandon et désespoir de votre part, mais l’espoir que Je place en vous grandit chaque jour qui passe, car Mon jour a été entièrement révélé devant tout le monde. Pourtant, vous persistez à rechercher des choses sombres et mauvaises, et vous refusez de lâcher prise. Quelle sera alors votre fin ? Y avez-vous déjà prêté une attention particulière ? Si l’on vous demandait de choisir à nouveau, pour quoi opteriez-vous ? Le premier choix, encore ? M’inspireriez-vous, encore une fois, déception et terrible chagrin ? Votre cœur contiendrait-il encore une once de chaleur ? Ne sauriez-vous toujours pas quoi faire pour réconforter Mon cœur ? En cet instant même, que choisissez-vous ? Vous soumettrez-vous à Mes paroles ou en éprouverez-vous de l’aversion ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, À qui es-tu fidèle ?). Face à ces questions posées par Dieu, je suis entrée dans un état de réflexion. J’ai pensé que j’avais prié Dieu bien des fois en disant que j’étais prête à abandonner mon entreprise et que j’allais me dépenser pour Lui en permanence. Mais quand je voyais que mon revenu journalier se montait à plusieurs milliers de yuans, je n’étais plus prête à abandonner mon entreprise. Ne trichais-je pas avec Dieu ? J’ai pensé que même si j’avais cru en Dieu durant toutes ces années, j’avais consacré presque tout mon temps et mon énergie aux affaires. Mon cerveau était plein de pensées concernant la façon dont je pouvais gagner davantage d’argent et je ne chérissais jamais le devoir que je devais faire. Chaque fois que mon devoir entrait en conflit avec mon entreprise, je choisissais toujours de faire passer en premier l’entreprise, je reléguais mon devoir dans un coin de ma tête et je ne le prenais pas au sérieux. Ces dernières années, j’étais complètement devenue l’esclave de l’argent, pour pouvoir me distinguer de mes pairs. Chaque jour, je me débattais au milieu du vide et des souffrances, sombrant de plus en plus. Même si je m’étais rebellée contre Dieu encore et encore, Il n’avait jamais renoncé à me sauver. Quand je n’avais pas pu participer aux réunions à cause de mon entreprise, Il S’était arrangé pour que des sœurs me soutiennent et m’aident. Quand j’avais face à la trahison de mon mari, aux défis lancés par mon entreprise, et aussi à la maladie, et quand j’avais été dans état de souffrance et d’impuissance, Dieu S’était servi de Ses paroles pour me diriger et me guider, et Il m’avait permis d’aspirer à la lumière et d’avoir la volonté de poursuivre la vérité correctement. Quand j’avais refusé d’abandonner mon entreprise, Dieu avait utilisé les paroles du médecin pour me conseiller. Dieu a toujours été angoissé et inquiet quant à ma vie, et Il a fait des efforts vraiment considérables pour moi, mais je me demandais constamment comment gagner davantage d’argent et je ne tenais pas du tout compte de mon devoir. J’étais vraiment si égoïste ! Maintenant, Dieu me laissait encore une chance de faire mon devoir, et je devais chérir cela. Je devais me dépenser pour la diffusion de l’Évangile du Règne et faire mon devoir en tant qu’être créé. Après que j’ai fait ce choix, des évènements inattendus se sont produits, qui m’ont permis de comprendre les ravages et les conséquences de la poursuite de la richesse, dans une certaine mesure.

Un jour, durant l’hiver 2011, quelqu’un a passé un appel menaçant à mon mari, en disant que nous avions offensé une personne, et il a demandé à mon mari de lui envoyer 100.000 yuans pour assurer sa sécurité. Sinon, il allait lui couper les bras et les jambes. En entendant ça, j’ai eu si peur que mon cœur s’est mis à cogner contre ma poitrine. Je n’avais assisté à de telles scènes qu’à la télévision, auparavant, et je n’aurais jamais pensé les vivre personnellement dans la vraie vie. Pourquoi le monde était-il plongé dans un tel chaos, aujourd’hui ? Comment les gens pouvaient-ils avoir un cœur aussi sinistre ? À cet instant, j’ai soudain pensé que si je continuais à m’occuper de cette entreprise, cela allait vraiment mener à un désastre fatal. Je me suis dit que depuis que ma famille avait de l’argent, je n’avais pas passé une seule journée en paix, et que maintenant, j’avais rencontré ce malheur inattendu. L’argent n’apportait ni le bonheur ni la joie. Plus tard, j’ai appris successivement que plusieurs camionneurs qui livraient des marchandises chez nous étaient morts dans des accidents de la route. En apprenant leur mort, je n’ai simplement pas pu croire que c’était vrai. Parmi eux, les plus jeunes n’avaient qu’une vingtaine d’années, et ceux d’âge moyen n’avaient que la quarantaine. Ceux qui m’avaient fait la plus forte impression étaient un mari et sa femme, qui ne voulaient pas embaucher de conducteur, pour pouvoir gagner davantage d’argent, et qui travaillaient jour et nuit. En fin de compte, ils ont eu un accident de voiture dû à l’épuisement, et le mari et la femme sont tous les deux morts. Même s’ils avaient gagné de l’argent, ils y avaient laissé leur vie. Quel bien leur avait fait cet argent ? J’ai pensé à ces paroles du Seigneur Jésus : « Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? » (Matthieu 16:26). J’ai repensé à ces années pendant lesquelles j’avais mis tout mon cœur à gravir l’échelle sociale. Chaque jour, j’étais comme une machine, qui travaillait sans répit. Je gagnais de l’argent, j’étais couverte d’éloges et les gens avaient de l’estime pour moi, mais je n’en tirais aucune joie, aucun plaisir. Au contraire, je me sentais de plus en plus vide, et je souffrais. Par souci de gagner de l’argent, j’étais tombée malade, et quand ma tête m’avait fait si mal que j’avais eu envie de la cogner contre un mur, je n’avais malgré tout pas été disposée à m’arrêter de gagner de l’argent. J’ai compris que l’argent me ligotait solidement. L’argent est comme un couteau qui tue froidement les gens. Si je continuais à essayer de toutes mes forces de gagner de l’argent, comme avant, peut-être qu’un jour moi aussi je serais torturée à mort par l’argent, comme ces gens. À partir de ce jour, j’ai absolument refusé de donner ma vie pour de l’argent. Il m’est apparu qu’à présent, il y avait encore beaucoup de gens qui ne comprenaient pas cette question et qui continuaient de barboter dans le tourbillon de l’argent. Ils n’envisageaient pas de direction pour leur vie et ne savaient pas comment mener une vie pleine de sens. J’ai eu envie de prêcher l’Évangile de Dieu dans les derniers jours à davantage de gens, pour les aider à entendre Sa voix plus vite, à comprendre la vérité et à ne plus souffrir de la corruption et des ravages de Satan. J’ai dit à ma famille qu’à présent, mes maux de têtes étaient très intenses, et qu’à l’avenir, je ne m’occuperai plus des questions touchant à l’entreprise. Ma famille a été d’accord et m’a permis de me rétablir. J’en ai été ravie. Du fond du cœur, j’ai remercié Dieu de m’avoir offert une issue.

En 2012, après le Festival du Printemps, j’ai confié toute l’entreprise à mon mari, pour qu’il la dirige, et j’ai pu lire les paroles de Dieu et faire mon devoir en paix. Dans mon âme, je me suis sentie extrêmement sereine et en paix. Mon état mental s’est également amélioré peu à peu. Ce qui a été encore plus miraculeux, c’est que mes maux de tête ont disparu comme par magie, sans le moindre traitement médical. Cela m’a beaucoup émue. J’étais profondément consciente que c’était Dieu qui guérissait ma maladie, qui me soulageait des souffrances dues à cette maladie et à la destruction de mon esprit. J’ai décidé de faire correctement mon devoir et de rendre à Dieu Sa grâce salvatrice. Quand mon mari a vu que mes maux de tête s’amélioraient, il m’a poussée à continuer à faire des affaires, et je lui ai clairement déclaré mon intention de ne plus vouloir le faire. Quand il a vu que je refusais de l’écouter, il m’a menacée de divorcer, et a dit que si je continuais à croire en Dieu, il ne me donnerait plus d’argent. Voir à quel point mon mari était impitoyable m’a rendue tellement furieuse que je me suis mise à trembler de tous mes membres. Des scènes avec des gens me regardant de haut quand j’étais enfant me sont revenues à l’esprit. Je ne voulais vraiment pas avoir ce genre de vie à nouveau. Je me suis sentie très faible. Si je ne croyais pas en Dieu, je pourrais continuer à jouir d’une vie matérielle opulente et du respect des autres. Mais si je choisissais de faire mon devoir en permanence, je perdrais tout ce que je possédais. Mon cœur souffrait énormément et était extrêmement tourmenté, et les larmes ruisselaient sur mes joues sans discontinuer. D’un côté, il y avait mon devoir, et de l’autre, la carrière que j’avais menée pendant des années. Je ne savais pas quel choix faire. En pleurant, j’ai prié Dieu : « Mon Dieu ! Je suis très faible, à l’heure actuelle, et je ne sais pas quel choix faire. Si je persiste à faire mon devoir, je vais perdre ma carrière et ma famille. Et si je choisis ma famille et ma carrière, et que j’abandonne ma croyance en Dieu et l’accomplissement de mon devoir, je serai une personne sans conscience ni raison. Mon Dieu, je ne veux pas Te quitter. Si Tu ne m’avais pas guidée étape par étape jusqu’à maintenant, je n’aurais pas suivi le chemin correct dans la vie. Autrefois, je n’ai pas poursuivi la vérité et je ne me suis pas dépensée pour Toi. Aujourd’hui, je ne peux plus être indigne de Ta prévenance. Je veux poursuivre la vérité correctement et continuer à Te suivre, à l’avenir. Mon Dieu ! S’il Te plaît, donne-moi la foi et la force nécessaires pour faire le bon choix. » Après avoir prié, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Tu dois endurer des épreuves pour la vérité, te donner à la vérité, tu dois endurer l’humiliation pour la vérité et, pour gagner plus de vérité, tu dois subir plus de souffrance. C’est ce que tu devrais faire. Tu ne dois pas rejeter la vérité pour obtenir une vie de famille paisible et tu ne dois pas perdre la dignité et l’intégrité de ta vie pour un plaisir momentané. Tu devrais poursuivre tout ce qui est beau et bon et tu devrais poursuivre un chemin plus significatif dans la vie. Si tu mènes une vie si vulgaire et ne poursuis pas d’objectifs, ne gâches-tu pas ta vie ? Qu’as-tu à gagner d’une vie pareille ? Tu devrais abandonner tous les plaisirs de la chair pour une seule vérité et ne pas rejeter toutes les vérités pour un peu de plaisir. Ce genre de personnes n’ont ni intégrité ni dignité ; il n’y a aucun sens à leur existence ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai eu l’impression qu’Il s’adressait à moi en personne : « À l’avenir, tu dois poursuivre la vérité correctement. Ne mène pas cette vie vulgaire que tu avais autrefois. » Auparavant, je n’avais pas poursuivi la vérité, ni suffisamment lu les paroles de Dieu. J’avais consacré mon temps et mes efforts aux affaires, gaspillant ainsi une grande partie de mon temps. Désormais, je devais chérir les années que j’avais devant moi, et même si ma famille voulait m’en empêcher, je ne pouvais pas renoncer à cette formidable occasion de poursuivre la vérité. J’ai dit à mon mari : « Ces dernières années, je suis tombée malade en essayant de gagner de l’argent. Si je ne croyais pas en Dieu, je serais morte depuis longtemps. En tant que croyante, je suis un chemin de vie lumineux et correct. Maintenant que j’ai choisi ce chemin, je dois le suivre jusqu’au bout. Tu ne crois pas en Dieu, mais tu ne peux pas te mêler de ma liberté. » Voyant qu’il ne pouvait pas m’en empêcher, à partir de ce moment-là, mon mari ne m’a plus embêtée avec ça. Quand j’ai fait ce choix, mon cœur s’est senti vraiment libéré. Ensuite, j’ai fait mon devoir en permanence.

Plus tard, quand j’ai vu des connaissances qui conduisaient leur voiture, j’ai encore éprouvé une sorte de sentiment de perte. Quand j’avais fait des affaires, auparavant, et que je conduisais ma voiture, les gens avaient de l’estime pour moi, partout où j’allais. Maintenant, je roulais en vélo électrique. Quand d’anciennes connaissances et d’anciens clients me voyaient, ils ne me disaient pas bonjour, et pratiquement tous les gens que je connaissais me traitaient avec froideur. Non seulement j’avais perdu l’auréole dont j’étais parée autrefois, mais j’essuyais également les réprimandes de ma famille : « Tu as passé plus de dix années épuisantes à faire des affaires, puis tu les as volontairement laissées aux autres. Si tu ne fais pas d’affaires, voyons qui va continuer à te donner de l’argent, à l’avenir. Mais à quoi pouvais-tu bien penser, au juste ? Tu es vraiment trop bête ! » Ces paroles offensantes et inquisitrices m’ont énormément perturbée. Durant cette période, je me suis sentie mal à l’aise et déprimée chaque jour. Je me disais : « Si j’avais continué à faire des affaires, je pourrais encore amener les autres à m’estimer. Mais maintenant, sans mon entreprise, si je n’ai plus d’argent à l’avenir, comment suis-je censée vivre ? » Avant que je m’en rende compte, je m’étais retrouvée prise par les tentations de Satan, une fois de plus, et malgré moi, j’avais commencé à penser à une solution de rechange. Dans le silence total de la nuit, je me tournais souvent dans mon lit, incapable de trouver le sommeil. J’ai commencé à réfléchir : « Comment se fait-il que chaque fois que je fais face à la tentation de l’argent, de la gloire et du statut, mon cœur finit toujours par être perturbé ? » J’avais vraiment envie de trouver la réponse à cette question. Plus tard, j’ai vu ce passage des paroles de Dieu : « “L’argent fait tourner le monde” est la philosophie de Satan. Elle prévaut dans l’humanité tout entière, dans toutes les sociétés humaines : vous pourriez dire que c’est une tendance. En effet, elle a été instillée à tous les hommes, qui au début n’acceptaient pas ce dicton, mais lui ont ensuite donné leur accord tacite lorsqu’ils sont entrés en contact avec la vie réelle et ont commencé à sentir que ces mots, en fait, étaient vrais. Ce processus n’est-il pas celui de la corruption de l’homme par Satan ? […] Satan utilise l’argent pour tenter les gens et les corrompt en leur faisant adorer l’argent et vénérer les choses matérielles. Et comment cette adoration de l’argent se manifeste-t-elle chez les gens ? Ne sentez-vous pas que vous ne pourriez pas survivre dans ce monde sans argent, que même un jour sans argent serait tout simplement impossible ? Le statut des gens est basé sur la quantité d’argent qu’ils possèdent, tout comme le respect qu’ils inspirent. Les pauvres courbent le dos de honte alors que les riches profitent de leur statut élevé. Ils gardent la tête haute, ils sont fiers, ils parlent fortement et vivent avec arrogance. Qu’est-ce que ce dicton et cette tendance apportent aux gens ? N’est-il pas vrai que beaucoup de gens feraient n’importe quel sacrifice dans leur quête d’argent ? Beaucoup de gens ne perdent-ils pas leur dignité et leur intégrité en quête de plus d’argent ? Beaucoup de gens ne perdent-ils pas la possibilité d’accomplir leur devoir et de suivre Dieu à cause de l’argent ? Perdre l’occasion de gagner la vérité et d’être sauvé, n’est-ce pas la plus grande des pertes pour les gens ? Satan n’est-il pas sinistre d’utiliser cette méthode et ce dicton pour corrompre l’homme à un tel degré ? Cela n’est-il pas une ruse malveillante ? En passant du refus de ce dicton populaire à son acceptation comme vérité, ton cœur tombe complètement sous l’emprise de Satan, et donc, par inadvertance, tu en arrives à vivre par lui » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique V). Grâce à ce que ces paroles de Dieu exposaient, j’ai trouvé la raison profonde pour laquelle je ne pouvais jamais échapper aux chaînes de l’argent et de la gloire. J’ai repensé à ce que mon père me disait souvent quand j’étais jeune : « Notre famille est pauvre, donc, quand tu seras grande, tu devras gagner beaucoup d’argent pour faire honneur à notre nom. C’est seulement si nous avons de l’argent que les gens auront une bonne opinion de nous. » Les paroles de mon père sont restées gravées dans ma mémoire. J’ai pensé qu’au cours de ces années, des poisons sataniques tels que : « L’argent fait tourner le monde » et « L’argent n’est pas tout, mais sans ça, vous ne pouvez rien faire » avaient déterminé la façon dont je menais ma vie. J’avais cru que c’était seulement en ayant de l’argent que je pourrais marcher la tête haute et être tenue en haute estime par les autres. Pour que les autres pensent du bien de moi, j’avais travaillé inlassablement, nuit et jour, comme un robot, pour gagner de l’argent. Quand j’étais fatiguée ou que j’avais envie de dormir, je rechignais à me reposer, et quand j’étais malade, je rechignais à aller chez le médecin. Par crainte de passer à côté de quelques transactions, je mettais tout mon cœur à gagner de l’argent. Chaque fois qu’il y avait un conflit entre mes affaires et des réunions, je m’occupais des questions commerciales d’abord et j’allais ensuite aux réunions. Je ne faisais jamais passer la poursuite de la vérité et l’accomplissement de mon devoir en premier, et quand j’étais prise par mon entreprise, je n’assistais tout simplement pas aux réunions. J’étais embourbée dans le fait de gagner de l’argent et je ne parvenais pas à me dégager de cette situation, et je devenais de plus en plus cupide et dégénérée. Grâce à ce qu’exposaient ces paroles de Dieu, j’ai finalement vu clairement la sinistre motivation de Satan quand il utilisait ces poisons pour nuire aux gens. Il voulait profiter des ambitions des gens et de leur désir de poursuivre l’argent et la gloire, afin de leur nuire et de les avaler tout entiers. Si Dieu n’avait pas exposé la sinistre motivation de Satan, j’aurais vraiment eu du mal à comprendre son projet sournois, et j’aurais continué à être emportée par le tourbillon de l’argent, donnant ainsi ma vie à Satan. Après avoir fait cette expérience, j’ai compris de première main que même si j’avais de l’argent, des plaisirs matériels et le respect des autres, mon cœur restait vide et souffrait. Ma vie n’avait pas la moindre valeur ni le moindre sens. Si je ne pouvais toujours pas abandonner les intérêts que j’avais en face de moi et si je m’accrochais fermement à l’argent, alors l’argent allait absolument me torturer à mort, au bout du compte. Dans cette vie, j’avais la chance de suivre Dieu, d’avoir entendu les paroles du Créateur de mes propres oreilles, et de faire mon devoir en tant qu’être créé. C’était ce qui avait le plus de valeur et de sens dans ma vie. Je ne pouvais pas me débarrasser de la vérité afin de poursuivre les plaisirs matériels et le respect des autres. Au contraire, l’objectif que je poursuivais était de croire en Dieu et de L’adorer. C’était le moment de la grande expansion de l’Évangile du Règne, et en tant qu’être créé, j’étais censée assumer mes responsabilités et faire mon devoir, prêcher l’Évangile et rendre témoignage à cet Évangile, pour que davantage de gens puissent être sauvés par Dieu. Tels étaient la valeur et le sens de ma vie. Après avoir compris la volonté de Dieu, je n’ai plus été influencée par l’argent. Quand je suis allée chez mes parents, ils ne m’ont plus réprimandée parce que je ne faisais pas des affaires, et parfois, ils m’ont même donné de l’argent pour mes dépenses courantes. Je savais très bien que tout cela était la grâce et la miséricorde de Dieu, et je me suis sentie pleine de gratitude à Son égard, dans mon cœur.

Je me suis dit que, durant ce parcours, sans la direction des paroles de Dieu, je ne me serais pas dégagée du contrôle exercé par le poison de Satan, selon lequel : « L’argent fait tourner le monde », et j’aurais encore moins abandonné mon entreprise et choisi de faire mon devoir. J’ai compris que l’argent, la gloire, le statut, les voitures, les maisons et ainsi de suite, que toutes ces choses matérielles étaient aussi fugaces qu’un nuage à la dérive. Ce n’est qu’en poursuivant la vérité, en vivant conformément aux paroles de Dieu et en faisant son devoir en tant qu’être créé, que l’on peut mener une vie qui a le plus de valeur et de sens. Exactement comme le disent ces paroles de Dieu : « Quand les gens s’engagent dans une carrière dans le monde, ils ne pensent qu’à poursuivre des choses telles que les tendances mondaines, le prestige, le profit et le plaisir charnel. Qu’est-ce que cela implique ? Cela signifie que ton énergie, ton temps et ta jeunesse sont tous monopolisés et dévorés par ces choses. Ces choses sont-elles significatives ? Que gagneras-tu, grâce à elles, en fin de compte ? Même si tu gagnes prestige et profit, cela restera creux. Et si tu changes ton mode de vie ? Si tu consacres exclusivement ton temps, ton énergie et ton esprit à la vérité et aux principes, et si tu ne penses qu’à des choses positives, comme bien faire ton devoir et comment venir devant Dieu, et si tu dépenses ton énergie et ton temps à ces choses positives, alors ce que tu obtiendras sera différent. Tu obtiendras les avantages les plus substantiels qui soient. Tu sauras comment vivre, comment te comporter, comment faire face à n’importe quel type de personne, d’événement et de chose. Une fois que tu sauras comment faire face à n’importe quel type de personne, d’événement et de chose, cela te permettra, dans une large mesure, de te soumettre naturellement aux orchestrations et aux arrangements de Dieu. Quand tu pourras naturellement te soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, alors, sans même t’en rendre compte, tu deviendras le genre de personne que Dieu accepte et aime. Réfléchis-y, n’est-ce pas une bonne chose ? Peut-être que tu ne le sais pas encore, mais en menant ta vie, et en acceptant les paroles de Dieu et les vérités-principes, tu en viendras insensiblement à vivre, à considérer les gens et les choses, à te comporter et à agir conformément aux paroles de Dieu. Cela signifie que tu te soumettras inconsciemment aux paroles de Dieu et que tu obéiras et répondras à Ses exigences. Tu seras alors déjà devenu le genre de personne que Dieu accepte, auquel Dieu fait confiance et qu’Il aime, sans même que tu le saches. N’est-ce pas formidable ? (Si.) Par conséquent, si tu dépenses ton énergie et ton temps à poursuivre la vérité et à bien faire ton devoir, tu obtiendras en fin de compte les choses les plus précieuses qui soient » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (18)). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai mieux compris la valeur et la signification de la poursuite de la vérité. Même si, à présent, je n’étais pas riche comme je l’avais été, et que mes vêtements n’étaient pas aussi éclatants et jolis, je profitais de la provision de vie de Dieu. C’était là quelque chose que l’on ne pouvait pas obtenir contre de l’argent, quelle que soit la somme. J’ai pensé qu’au fil des années, je m’étais rebellée contre Dieu de manière répétée, que j’avais blessé Son cœur, et que j’avais rejeté Son salut à maintes reprises afin de poursuivre l’argent. Je n’avais pas chéri cette formidable occasion de faire mon devoir, mais Dieu était toujours resté à mes côtés et avait attendu que je fasse demi-tour. Il n’avait pas renoncé à me sauver. Quand j’avais cessé de faire des affaires, Dieu ne m’avait pas laissée dans le froid, Il ne m’avait pas laissée avoir faim, et Il avait continué à m’approvisionner par tous les moyens possibles. La grâce salvatrice de Dieu ne peut être calculée, et encore moins rendue. Je ne regretterai jamais d’avoir choisi de suivre Dieu dans cette vie. Dieu soit loué pour Son salut. Toute gloire à Dieu !

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