L’amour de Dieu ne connaît pas de frontières

19 octobre 2019

Par Zhou Qing, province du Shandong

J’ai enduré les malheurs de cette vie au plus haut degré. Je n’étais mariée que depuis quelques années quand mon mari est décédé et, à partir de là, c’est sur mes épaules qu’est retombé directement le lourd fardeau de la prise en charge de ma famille. Ayant un enfant en bas âge, j’avais la vie dure. J’étais toujours l’objet des moqueries et du mépris des autres. Faible et sans défense, j’avais le visage baigné de larmes tous les jours, en ayant le sentiment que la vie, dans ce monde, était tout simplement trop dure. Alors même que je m’apitoyais sur mon sort dans les profondeurs du pessimisme et du désespoir, une sœur a partagé avec moi l’Évangile de l’œuvre des derniers jours de Dieu Tout-Puissant. Mon cœur s’est rempli de chaleur quand j’ai lu ces paroles de Dieu Tout-Puissant : « Quand tu es las et que tu commences à ressentir quelque peu la sombre désolation de ce monde, ne sois pas perdu, ne pleure pas. Dieu Tout-Puissant, le Gardien, accueillera ton arrivée à tout moment » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les soupirs du Tout-Puissant). Dieu m’a appelée comme une mère aimante et j’ai eu comme l’impression d’avoir enfin trouvé ma demeure, mon soutien et un lieu de repos pour mon esprit. À partir de ce moment-là, j’ai lu les paroles de Dieu tous les jours et j’en suis venue à apprendre qu’Il est la source de toute vie, qu’Il gouverne le destin de chaque personne et que Dieu Tout-Puissant est le seul et unique soutien, ainsi que le seul et unique salut de l’humanité. Afin d’arriver à comprendre davantage de vérités, j’assistais activement aux réunions d’église. Dans l’Église de Dieu Tout-Puissant, j’étais témoin de la simplicité et de l’ouverture dont les frères et sœurs faisaient preuve les uns envers les autres. Quand j’étais avec eux, je me sentais à l’aise, j’éprouvais un grand sentiment de répit dans mon cœur et je jouissais d’un bonheur et d’une joie que je n’avais jamais ressentis auparavant dans le monde. J’ai donc pris pleinement confiance et eu espoir en mon avenir. J’ai commencé à accomplir mon devoir dans l’Église afin de rendre à Dieu Son amour. À ma grande surprise, cependant, le gouvernement du Parti communiste chinois ne permet tout bonnement à personne de croire au vrai Dieu ou de suivre le droit chemin. J’ai été capturée et persécutée de façon brutale et inhumaine par le gouvernement du PCC simplement à cause de ma foi.

Un après-midi de décembre 2009, j’étais occupée à faire une lessive chez moi quand, tout à coup, cinq ou six policiers en civil ont fait irruption dans ma cour. L’un d’eux a crié : « Nous sommes de la brigade criminelle, qui est spécialement chargée de sévir contre les croyants en Dieu Tout-Puissant ! » Avant que je puisse retrouver mon calme, ils ont commencé à mettre ma maison sens dessus dessous, comme un gang de cambrioleurs. Ils ont fouillé partout, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la maison, et confisqué quelques livres sur la croyance en Dieu, un lecteur DVD et deux lecteurs CD qu’ils ont trouvés. Ils m’ont ensuite escortée jusqu’à une voiture de police et m’ont conduite au commissariat. Pendant le trajet, j’ai pensé à la manière dont les frères et sœurs avaient décrit leurs arrestations et la cruauté des tortures infligées par cette police malfaisante. J’en ai eu la gorge nouée, j’avais tellement peur. Dans cette situation désespérée, j’ai prié Dieu de toute urgence : « Ô Dieu Tout-Puissant ! Je me sens très faible en cette heure. L’idée d’être torturée m’effraie tant. Je T’en prie, donne-moi la foi et la force, et chasse ma peur. » Après avoir prié, j’ai pensé à deux passages des paroles de Dieu : « Ceux qui sont au pouvoir peuvent sembler vicieux de l’extérieur, mais n’ayez pas peur, car vous avez peu de foi. Tant que votre foi grandit, rien ne sera trop difficile » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 75). « Dans tous Mes plans, le grand dragon rouge est Mon faire-valoir, Mon ennemi et aussi Mon serviteur ; en tant que tel, Je n’ai jamais relâché Mes “exigences” pour lui » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 29). Alors que je réfléchissais aux paroles de Dieu, je me suis rendu compte que j’avais peur des cruelles tortures de Satan parce que je ne possédais pas la vraie foi en Dieu. « Satan est en réalité un faire-valoir qui rend service à l’œuvre de Dieu, ai-je pensé. Peu importe à quel point il est féroce et cruel, il est toujours entre les mains de Dieu et n’a d’autres choix que d’obéir à Ses orchestrations et Ses arrangements. En outre, plus Satan est féroce et cruel, plus je dois compter sur ma foi pour rendre témoignage à Dieu. En cet instant crucial, je ne peux absolument pas être intimidée par le pouvoir despotique de Satan, mais dois plutôt m’appuyer sur la foi et sur la force que Dieu me donne pour vaincre Satan. » À cette pensée, je n’étais plus aussi effrayée.

Quand nous sommes arrivés au commissariat, deux policiers m’ont passé les menottes sans un mot. Ils m’ont conduite de force au premier étage à coups de pied avant de me grogner : « Nous avons un “traitement spécial” pour ceux de ton espèce. Tu devrais apprécier ! » Je savais dans mon cœur que ce « traitement spécial » désignait la torture. À cet instant précis, j’ai continué à prier Dieu dans mon cœur, sans oser Le quitter ne serait-ce qu’un instant, de peur de perdre Son attention et Sa protection et d’être emportée par les manigances rusées de Satan. Dès que je suis entrée dans la salle d’interrogatoire, l’un des policiers malfaisants m’a dit de m’agenouiller. Voyant que je ne m’exécutais pas, il m’a asséné un vilain coup de pied à l’arrière du genou et, malgré moi, je suis tombée à genoux avec un bruit sourd. Ils m’ont ensuite encerclée et ont commencé à me battre et à me rouer de coups de pied jusqu’à ce que j’aie la tête qui tourne, que ma vue se brouille et que du sang coule de mon nez et de ma bouche. Cependant, ils n’en avaient pas encore fini. Ils m’ont ordonné de m’asseoir par terre avant de placer une chaise devant moi. L’un des policiers démoniaques s’est alors mis à me frapper fort dans le dos et, à chaque coup, mon visage et ma tête venaient s’écraser contre la chaise. J’avais la tête qui résonnait et la douleur était insoutenable. L’un des policiers m’a jeté un sourire mauvais en disant : « Quelqu'un t’a déjà dénoncée. Si tu ne parles pas, nous te tabasserons à mort ! » Sur ces mots, il m’a donné un coup de poing en pleine poitrine, ce qui m’a fait tellement mal que j’en ai eu le souffle coupé un long moment. Un autre policier a ensuite crié : « Tu te prends vraiment pour un genre de Liu Hulan ? Tôt ou tard, nous t’arracherons la vérité ! » Le gang de méchants policiers m’a torturée de toutes sortes de manières, ne s’arrêtant que lorsque la fatigue les a gagnés. À l’instant même où je pensais qu’on m’accorderait peut-être un moment de répit, un policier d’une cinquantaine d’années est venu pour essayer de m’avoir à la technique du gentil flic. « Maintenant, quelqu'un nous a dit que vous étiez une dirigeante de l’Église. Vous pensez qu’on ne pourra pas vous inculper de quoi que ce soit si vous ne parlez pas ? On vous suit depuis longtemps. Si on vous a arrêtée, c’est parce qu’on dispose maintenant de suffisamment de preuves. Alors, parlez ! » J’étais choquée de l’entendre parler ainsi : « Cela peut-il être vrai ? Ai-je pensé. Si quelqu'un a réellement été un Judas et m’a dénoncée, alors ne devraient-ils pas déjà tout savoir sur moi ? Puis-je m’en sortir en ne leur disant rien ? Que faire ? » Dans mon désespoir, des paroles de Dieu Tout-Puissant me sont venues à l’esprit : « Tu penses à toute la grâce que tu as gagnée, tu as entendu tellement de Mes paroles, pourrais-tu les avoir écoutées en vain ? Qui que soit celui qui fuit, tu ne le peux pas. D’autres gens ne croient pas, mais toi, tu dois croire. D’autres gens abandonnent Dieu, mais tu dois honorer Dieu et témoigner de Lui. D’autres calomnient Dieu, mais tu ne le peux pas. Même si Dieu est méchant envers toi, tu dois toujours être juste avec Lui. Tu devrais Lui rendre Son amour et tu dois avoir une conscience, car Dieu est innocent. Il a déjà enduré une grande humiliation en venant du ciel sur la terre pour œuvrer parmi l’humanité. Il est saint sans la moindre souillure. En venant sur une terre de souillure, à quel point a-t-Il été humilié ? Il œuvre en vous pour votre bien » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce que signifie sauver les descendants de Moab). Chacune des paroles de Dieu a cogné contre mon cœur engourdi et ma conscience s’est sentie grandement réprimandée. J’ai pensé au fait que j’avais suivi Dieu Tout-Puissant pendant des années et que j’avais profité d’un amour et d’une chaleur infinis de la part de Dieu. J’avais obtenu l’abondante provision de vie de Dieu, compris des vérités que personne à travers l’histoire n’avait été capable de comprendre et pris conscience du sens et de la valeur de la vie. Je m’étais débarrassée de ma sombre vie de douleur, de désolation et de désespoir qui appartenait au passé. Dieu m’avait donné un amour tellement immense : comment m’était-il possible de l’oublier ? Comment pouvais-je me retrouver démunie et même avoir l’idée de trahir Dieu dès que j’apprenais que quelqu'un d’autre L’avait trahi ? À ces pensées, j’ai pleuré à chaudes larmes et me suis détestée de manquer autant de conscience et d’humanité. Chaque fois qu’on me manifestait de la gentillesse, je pensais à tous les moyens possibles pour la rendre. Dieu, cependant, m’avait donné tant de grâce et de bénédictions et m’avait accordé un si grand salut. Pourtant, ma conscience demeurait insensible. Non seulement l’idée de rembourser Dieu ne m’avait pas traversé l’esprit, mais j’ai même songé à Le trahir, à la place, alors que je me trouvais dans une situation désespérée. Je causais tant de chagrin au cœur de Dieu ! À cet instant, j’ai éprouvé de profonds remords pour avoir faibli. Si quelqu'un d’autre venait vraiment de trahir Dieu, alors Il devait Se sentir extrêmement blessé et peiné à présent, et j’aurais dû être en train d’essayer de consoler Son cœur par ma propre loyauté. Et pourtant, j’étais tellement égoïste et méprisable que non seulement je ne m’étais pas placée du côté de Dieu, mais j’avais songé à Le trahir simplement pour continuer à mener une vie lamentable et ignoble. Je n’avais pensé qu’à moi-même, sans conscience ni raison d’aucune sorte : je causais tant de peine au cœur de Dieu et Le faisais tellement me détester ! Dans la contrition et le remords, je Lui ai silencieusement adressé une prière : « Ô Dieu Tout-Puissant ! Je manque tellement de conscience et d’humanité ! Tout ce que Tu m’as donné, c’est de l’amour et des bénédictions, alors que je ne T’ai donné en retour que de la souffrance et de la douleur. Ô Dieu ! Merci de m’avoir guidée pour me permettre de savoir quoi faire maintenant. Je souhaite maintenant Te satisfaire, pour cette fois, par une action réelle. Qu’importe la manière dont Satan me tourmentera peut-être, je préfèrerais mourir plutôt que ne pas réussir à témoigner de Toi, et jamais je ne Te trahirai ! » Le vicieux policier a vu combien je pleurais et a pensé que je commençais à céder, donc il est venu jusqu’à moi et a dit avec une fausse gentillesse : « Dis-nous ce que nous voulons savoir. Après, tu pourras rentrer chez toi. » J’ai fixé mon regard sur lui et j’ai dit avec fureur : « Il n’est pas question que je trahisse Dieu ! Jamais ! » Cela l’a rendu fou de rage. Il s’est mis à me gifler en hurlant, hystérique : « Tu préfères donc le bâton à la carotte, hein ? J’ai essayé de t’offrir une issue pour que tu conserves une certaine dignité, mais tu me la renvoies à la figure. Tu penses qu’on ne peut rien te faire ? Si tu ne commences pas à bien te tenir et à avouer, on te collera cinq ans de prison et ton enfant ne sera pas autorisé à aller à l’école. » J’ai répliqué : « Si je dois passer cinq années en prison, alors ce sera seulement quelque chose que je devrai endurer. Vous pouvez empêcher mon enfant d’aller à l’école, mais son destin restera son destin. Je me soumettrai à la souveraineté de Dieu. » Le gang de démons est entré dans une colère encore plus noire. L’un d’eux m’a saisie au col et m’a traînée jusqu’à une plateforme en béton. Ils m’ont ensuite fait asseoir sur le sol, jambes tendues. L’un des policiers m’a écrasé la jambe tandis qu’un autre enfonçait son genou dans mon dos en me tirant violemment les deux bras vers l’arrière. J’ai immédiatement ressenti une douleur insupportable dans les bras, comme s’ils avaient été brisés et, dans un spasme involontaire vers l’avant, ma tête a cogné contre la plateforme en béton, causant immédiatement la formation d’une énorme bosse. C’était le milieu de l’hiver à l’époque, avec des vents qui vous glaçaient jusqu’à la moelle et chaque goutte d’eau qui se transformait en givre. Pourtant, ces policiers malveillants m’infligeaient une telle torture que je transpirais à seaux, trempant complètement mes habits. Voyant que je ne cédais toujours pas, ils m’ont arraché ma doudoune et m’ont allongée à plat dos sur le sol glacé, avec seulement mes sous-vêtements peu épais, avant de reprendre l’interrogatoire. Comme je ne répondais toujours à aucune de leurs questions, ils m’ont à nouveau battue à coups de pieds. Ce gang de démons m’a torturée jusqu’à ce que le soir tombe et qu’ils soient tous épuisés, mais ils ne m’avaient toujours rien arraché. Quand ils sont partis prendre leur repas du soir, ils m’ont menacée en disant : « Si tu continues à garder la bouche fermée ce soir, nous te menotterons sur un banc du tigre et te laisserons mourir de froid ! » Après avoir dit cela, ils sont partis, très en colère. J’ai commencé à me sentir effrayée à cet instant précis et je me suis dit : « À quelles autres tortures cette police mauvaise me soumettra-t-elle ? Serai-je capable de résister ? » Quand je pensais en particulier à leurs visages féroces et aux scènes de tortures qu’ils m’infligeaient, je me sentais encore plus ébranlée et impuissante. J’avais peur de ne pas être capable d’endurer cette torture cruelle et de trahir Dieu, et je ne cessais donc de Le prier. À ce moment-là, Ses paroles m’ont rappelé que : « Si les hommes nourrissent des pensées timides et craintives, c’est parce que Satan les a dupés, craignant que nous traversions le pont de la foi pour entrer en Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 6). Les paroles de Dieu m’ont éclairci l’esprit et j’ai su alors que j’avais peur parce que Satan m’avait trompée, ce qui m’avait fait perdre ma foi en Dieu. Je me suis aussi rendu compte que j’avais vraiment besoin de connaître ce genre de situation afin d’être tempérée et édifiée, sans quoi je serais à jamais incapable d’acquérir une vraie foi en Dieu. En outre, j’ai pris conscience que je ne luttais pas seule dans cette adversité, mais que Dieu Tout-Puissant agissait comme un solide renfort pour moi. J’ai ensuite pensé au moment où les Israélites furent conduits en dehors d’Égypte et pourchassés par les soldats égyptiens jusqu’à la mer Rouge. À ce stade, il n’y avait pas de retour en arrière possible. Ils obéirent à la parole de Dieu et se fièrent à leur foi pour traverser la mer Rouge. À leur grande surprise, Dieu ouvrit la mer Rouge et la transforma en terrain sec. Ils la traversèrent en toute sécurité et échappèrent au danger, évitant ainsi d’être poursuivis et massacrés par les soldats égyptiens. Ma confrontation actuelle à la cruelle torture de la police du PCC était exactement la même chose. Tant que j’avais la foi et me fiais à Dieu, je vaincrais Satan à coup sûr ! C’est ainsi que la force est revenue dans mon cœur et que je ne suis plus sentie aussi timide et effrayée. J’ai adressé une prière à Dieu dans mon cœur : « Ô Dieu Tout-Puissant ! Je souhaite me battre contre Satan tout en me fiant à Toi et ne plus jamais être intimidée par le pouvoir despotique de cette police mauvaise ! Je témoignerai de Toi ! » En ces temps de danger, non seulement Dieu Tout-Puissant a agi comme un puissant renfort pour moi, mais Il a aussi fait preuve de miséricorde et de compassion pour ma faiblesse. La police n’est pas revenue m’interroger ce soir-là et j’ai passé la nuit tranquillement.

Tôt le lendemain matin, plusieurs policiers au regard meurtrier sont venus et ont commencé à m’intimider : « Si tu ne joues pas le jeu, tu nous le paieras ! Nous te donnerons un avant-goût de la mort ! Ton Dieu Tout-Puissant ne peut pas te sauver maintenant. Tu ne t’en sortirais pas même si tu étais Liu Hulan ! Si tu ne parles pas, ne t’attends pas à t’en tirer vivante. » Ensuite, ils m’ont à nouveau fait enlever ma doudoune et m’allonger sur le sol glacé tandis qu’ils m’interrogeaient. Voyant chacun d’eux fixer sur moi un regard imprégné de malveillance, tout ce que je pouvais faire, c’était appeler Dieu désespérément et Lui demander de me faire tenir bon dans mon témoignage. Voyant que je gardais le silence, ils enrageaient de honte. L’un des policiers s’est mis à me frapper violemment la tête avec un classeur jusqu’à ce que j’aie le tournis et sois prise de vertiges. Tout en me frappant, il me traitait de tous les noms et me menaçait : « Donnons-lui vraiment un avant-goût du gibet aujourd'hui. Son fils va à l’école où ? Prévenez le proviseur et amenez son fils ici. On va lui faire regretter d’être jamais née. » Ils m’ont ensuite interrogée sur ce qu’ils avaient trouvé chez moi, mais comme mes réponses ne les satisfaisaient pas, ils ont commencé à me donner des coups de classeur sur la bouche jusqu’à ce que du sang me ruisselle du coin des lèvres. Ils ont ensuite roué tout mon corps de coups, ne s’arrêtant que lorsqu’ils ont été fatigués. Juste à ce moment-là, un policier est entré dans la pièce et a vu que je n’avais fait aucune confession, puis quatre ou cinq d’entre eux sont venus vers moi et m’ont défait les menottes pour me les remettre, les mains dans le dos cette fois. Ils m’ont fait asseoir devant un grand bureau, la tête au niveau du bord du bureau et les jambes tendues. Quand ils estimaient que mes jambes n’étaient pas suffisamment tendues, ils les piétinaient et m’appuyaient sur les épaules. Ils ont levé mes bras menottés en l’air dans mon dos et les ont maintenus ainsi pendant longtemps, en m’ordonnant de rester totalement immobile dans la posture qu’ils m’avaient imposée. Si je me penchais vers l’avant, je me cognais la tête contre le bureau, si je me penchais vers la gauche, vers la droite ou vers l’arrière, j’étais sévèrement punie. Cette tactique abjecte me faisait tellement souffrir que je ne désirais plus que mourir et je poussais sans arrêt des hurlements à glacer le sang. Ce n’est que quand ils ont vu que j’étais à deux doigts de mourir qu’ils m’ont relâchée et m’ont permis de m’allonger par terre. Peu de temps après, ce gang de démons inhumains a recommencé à me torturer et à s’acharner contre moi. Quatre ou cinq policiers vicieux se sont mis sur mes jambes et sur mes bras, de sorte que je ne puisse plus bouger, puis ils m’ont bouché le nez et m’ont appuyé sur les joues pour me faire ouvrir la bouche tout en versant dedans un filet continu d’eau froide. Suffocante, j’ai lutté désespérément, mais ils ne me lâchaient toujours pas et j’ai progressivement perdu connaissance. Je ne sais pas du tout combien de temps je suis restée inconsciente, mais à mon réveil, j’étais en train de m’étouffer avec de l’eau et me suis mise à tousser violemment. De l’eau est sortie de ma bouche, la douleur dans mon nez, mes oreilles et ma poitrine était insoutenable. La seule chose que je percevais, c’était l’obscurité totale qui m’entourait et j’avais l’impression que les yeux me sortaient des orbites. J’avais tellement de mal à respirer que je n’arrivais qu’à expirer, sans pouvoir inspirer. Le regard vide, j’avais l’impression que la mort viendrait bientôt me chercher. Alors même que ma vie ne tenait qu’à un fil, j’ai soudain été prise d’un nouvel accès violent de toux et de convulsions, et j’ai été capable de recracher de l’eau. Je me suis sentie un peu mieux après cela. L’un des policiers malveillants m’a alors entraînée par les cheveux pour me mettre en position assise et a tiré un coup sec sur mes menottes. Il a ensuite ordonné à l’un de ses subalternes d’aller chercher une matraque électrique pour l’utiliser sur moi. À ma grande surprise, quand le subalterne est revenu, il a dit : « Je n’ai pu en trouver que quatre, dont deux sont en panne et les deux autres ont besoin d’être rechargées. » À ces mots, l’officier a rugi de fureur : « Tu es trop stupide pour faire quoi que ce soit ! Va me chercher de l’eau pimentée ! » Je priais Dieu en continu dans mon cœur, Lui demandant de me protéger pour que je puisse surmonter toute la torture cruelle que m’infligeait cette police vicieuse. Juste à ce moment-là, quelque chose d’inattendu s’est produit. De fait, l’un des policiers a dit : « Ça suffit. On l’a déjà salement torturée. On arrête. » Quand l’autre policier a entendu cela, il n’avait d’autre choix que de se radoucir. À cet instant, j’ai vraiment perçu la souveraineté et le gouvernement de Dieu sur toutes choses, comme c’était Dieu qui me protégeait et m’offrait ce sursis. Ces policiers malveillants étaient encore loin d’être prêts à me laisser partir, cependant. Ils m’ont à nouveau menotté les mains derrière le dos, se sont mis sur mes jambes et ont tiré mes mains menottées vers le haut de toutes leurs forces. Tout ce que je pouvais ressentir, c’était une douleur insupportable, comme si mes bras se cassaient, et je hurlais en continu. Dans mon cœur, je ne cessais d’appeler Dieu Tout-Puissant et, sans m’en rendre compte, j’ai laissé échapper : « Dieu Tout-P… » Toutefois, j’ai immédiatement baissé la voix ensuite et seulement dit : « Tout ce que je sais… Je vous dirai tout ce que je sais. » Ces gangsters ont cru que je voulais vraiment leur dire tout et m’ont donc lâchée en criant : « Nous sommes tous des enquêteurs judiciaires professionnels. Ne pense même pas à nous duper. Si tu ne te tiens pas bien et ne nous dis pas tout maintenant, tu peux oublier l’idée de vivre plus longtemps ou de quitter un jour cet endroit. Nous allons te laisser un peu de temps pour y réfléchir ! » Incroyablement ébranlée devant leur torture et leurs menaces, je me suis dit : « Je ne veux pas mourir ici, mais je ne veux vraiment pas non plus trahir Dieu ou vendre l’Église. Que devrais-je faire ? Et si je ne leur parlais que d’un frère ou d’une sœur ? » Mais j’ai soudain pris conscience que je ne pourrais jamais faire cela et que leur dire quoi que ce soit, ce serait trahir Dieu et ferait de moi un Judas. Dans ma souffrance, j’ai prié Dieu : « Ô Dieu ! Que devrais-je faire ? Je T’en prie, éclaire-moi et guide-moi. Je T’en prie, donne-moi la force ! » Après avoir prié, j’ai pensé à ces paroles de Dieu : « L’Église est Mon cœur. » « Vous devez donner tout ce que vous avez pour protéger Mon témoignage. Ce sera le but de vos actions, ne l’oubliez pas » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 41). « Oui, ai-je pensé. L’Église est le cœur de Dieu. Vendre un frère ou une sœur causerait des ravages dans l’Église et c’est ce qui Le chagrine le plus. Je ne dois rien faire qui blesse l’Église. Dieu est venu du ciel sur la terre pour œuvrer à notre salut. Satan garde ses yeux avides fixés sur ceux d’entre nous qui sont élus par Dieu, espérant en vain nous attraper tous d’un coup et détruire l’Église de Dieu. Si je vends mes frères et sœurs, ne permettrais-je pas au complot insidieux de Satan de réussir ? Dieu est tellement bon et tout ce qu’Il fait à l’homme, Il le fait par amour. Je ne dois pas blesser Son cœur. Je ne peux rien faire pour Lui aujourd'hui, alors je demande seulement à être capable de tenir bon dans le témoignage pour Lui rendre Son amour : c’est la seule chose que je puisse faire. » Une fois que j’ai réussi à comprendre la volonté de Dieu, j’ai adressé une prière à Dieu : « Ô Dieu ! Je n’ai aucune idée du genre de torture qu’ils me réservent encore. Tu sais que je suis d’une toute petite stature et que je me sens souvent timide et effrayée. Je crois toutefois que Tu détiens tout entre Tes mains et je souhaite prendre la résolution, en Ta présence, de témoigner de Toi, même au prix de ma propre vie. » Juste à ce moment-là, l’un des policiers malveillants m’a crié avec colère : « Alors, tu t’es décidée ? Si tu ne te tiens pas bien et que tu ne nous dis pas tout, alors je vais faire en sorte que tu crèves ici, aujourd'hui même ! Même ton Dieu omnipotent ne peut pas te sauver ! » J’ai fermé les yeux très fort et, m’accrochant à ma résolution de tenir bon dans le témoignage au prix de ma propre vie, je n’ai rien répondu. Furieux, les policiers grinçaient des dents. Ils se sont précipités vers moi pour m’humilier et me torturer en continu, exactement comme avant, en m’écrasant et en me rouant de coups. Ils m’ont brutalement frappée à la tête jusqu’à ce que je commence à avoir le tournis. Tout est devenu noir devant mes yeux, et j’avais l’impression que ma tête avait été fendue en deux. Peu à peu, j’ai commencé à remarquer que je ne pouvais plus tourner les yeux, mon corps est devenu insensible à la douleur et je n’entendais plus rien distinctement. Tout ce que je pouvais percevoir, c’étaient leurs voix qui semblaient venir de très loin. J’avais l’esprit parfaitement clair, cependant, et je n’arrêtais pas de me répéter en silence ces paroles : « Je ne suis pas un Judas. Je mourrai avant de devenir un Judas… » Je n’ai aucune idée du temps qui s’est écoulé, mais quand je me suis réveillée, j’ai vu que j’étais trempée et entourée de quatre ou cinq policiers malveillants accroupis, comme s’ils regardaient si j’étais vivante ou morte. Alors que je regardais ce gang d’officiers qui ne valaient pas mieux que des bêtes, j’ai senti une grande indignation monter en moi : c’était là la « police du peuple » qui « aimait le peuple comme ses propres enfants » ? C’était là les garants de la loi qui « défendaient la justice, punissaient les méchants et aidaient les justes » ? Ils n’étaient tous que des démons et des monstres de l’enfer ! J’ai alors pensé à un passage tiré de Sermons et Échanges : « Le grand dragon rouge résiste à Dieu et L’attaque très violemment et très frénétiquement. Il cause du tort aux élus de Dieu de manière vraiment démoniaque et terrible. Tels sont les faits. Le grand dragon rouge persécute et réprime les élus de Dieu. Dans quel but ? Il souhaite éradiquer totalement l’œuvre de Dieu des derniers jours et éradiquer le retour de Dieu. Voilà la méchanceté du grand dragon rouge, et c’est la manigance rusée de Satan » (« Comment connaitre et distinguer la nature et les poisons du grand dragon rouge », dans Sermons et échange sur l’entrée dans la vie III). En considérant la situation autour de moi à la lumière de ces paroles, j’ai vu avec limpidité que le gouvernement du PCC était l’incarnation de Satan et qu’il est le malin qui s’oppose à Dieu depuis le début. En effet, seul le diable Satan hait la vérité, craint la vraie lumière et souhaite bannir la venue du vrai Dieu. Lui seul peut blesser avec cruauté et torturer avec autant d’inhumanité ceux qui suivent Dieu et marchent sur le droit chemin. Dieu S’est maintenant fait chair et est venu œuvrer à l’intérieur de son repaire. Il m’a arrangé une telle situation à subir que, bien que je sois profondément trompée par elle, j’ai pu me rendre compte qu’il s’agit du diable Satan qui meurtrit et dévore les hommes, qu’il y a de la lumière au-delà de son règne sombre et qu’il y a un vrai Dieu qui veille sur nous et répond à nos besoins jour et nuit. La venue de Dieu Tout-Puissant m’a apporté la vérité et la lumière et m’a permis enfin de voir le visage démoniaque du gouvernement du PCC qui se félicite tous les jours d’être « grand, honorable et juste », suscitant en moi une haine amère à l’encontre du gouvernement du PCC. Sa venue m’a aussi permis de comprendre le sens et la valeur qu’il y a à poursuivre la vérité et à voir le chemin de la lumière dans la vie. Plus j’y pensais, plus je comprenais. J’ai senti une force s’élever à l’intérieur de moi, m’aidant à faire face à la cruelle torture des officiers. Ma souffrance physique a également diminué et j’ai su au fond de moi que c’était Dieu qui me protégeait et m’aidait à surmonter les tentatives policières de m’extorquer des aveux par la torture.

Au bout du compte, la police a vu qu’elle ne pourrait rien obtenir de moi, donc elle m’a accusée de « trouble à l’ordre public » et m’a escortée en maison d’arrêt. Dans ces endroits-là, le gouvernement du PCC fait travailler les prisonniers comme des machines, les forçant au labeur toute la journée sans interruption. Je ne pouvais même pas dormir cinq malheureuses heures par nuit et j’atteignais un épuisement si extrême au quotidien que j’avais l’impression que mon corps tombait en morceaux. Malgré cela, les gardiens pénitentiaires ne me laissaient jamais manger à ma faim. On ne me donnait, à chaque repas, que deux petits pains cuits à la vapeur et un peu de légumes sans une goutte d’huile. Pendant le temps que j’ai passé enfermée là-bas, la police maléfique est venue me questionner à plusieurs reprises. La dernière fois qu’elle m’a interrogée, elle a dit qu’elle allait me condamner à deux ans de rééducation par le travail. Je lui ai demandé avec audace : « La loi de l’État ne garantit-elle pas la liberté de croyance ? Pourquoi me condamner à deux ans de rééducation par le travail ? Je suis malade. Si je meurs, que feront mon enfant et mes parents ? Sans personne pour veiller sur eux, ils mourront de faim. » Un policier d’une cinquantaine d’années a dit sévèrement : « Vous serez condamnée parce que vous avez enfreint la loi de l’État et la preuve est irréfutable ! » J’ai rétorqué : « Croire en Dieu est une bonne chose. Je ne commets pas d’assassinats, je ne suis pas l’auteure d’incendies criminels, je ne fais rien de mal. Je cherche seulement à être quelqu'un de bien. Alors pourquoi ne me laissez-vous pas avoir la foi ? » Ma tirade les a enragés de honte. L’un d’eux s’est approché de moi et m’a donné une gifle, me faisant tomber par terre. Ils m’ont ensuite forcée à m’allonger. L’un d’eux me tenait les épaules tandis qu’un autre me maintenait les jambes au sol. Un troisième m’a violemment écrasé le visage avec ses chaussures de cuir et a déclaré sans scrupule : « Il se trouve justement qu’il y a un marché aujourd'hui. Nous allons te déshabiller complètement et t’y exhiber ! » Sur ces mots, il m’a piétiné le bas-ventre et la poitrine. Il est monté sur ma poitrine et a levé l’autre pied d’un air menaçant, ce qu’il a répété plusieurs fois, m’écrasant les cuisses à l’occasion. Mon pantalon s’était déchiré à force d’être piétiné, et l’entrejambe avait cédé. J’étais tellement humiliée que des larmes coulaient sans discontinuer de mes yeux et j’avais l’impression que j’allais tomber en miettes. Je ne supportais tout bonnement pas d’être humiliée de cette façon par ces diables. J’avais le sentiment que c’était tout simplement trop dur de vivre comme cela et que j’aurais préféré être morte. Alors même que je ressentais cette terrible détresse, j’ai pensé aux paroles de Dieu qui disent : « Le temps est venu pour nous de rendre à Dieu Son amour. Il se peut que l’ampleur du ridicule, de la calomnie et de la persécution que nous endurerons ne soit pas des moindres parce que nous suivons le chemin de la croyance en Dieu, mais Je crois que c’est une chose qui a du sens. C’est une chose glorieuse, non honteuse, et quoi qu’il en soit, les bénédictions dont nous jouissons sont nombreuses » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le chemin… (2)). « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux ! » (Matthieu 5:10). Les paroles de Dieu m’ont immédiatement rafraîchi la mémoire. « Oui, ai-je pensé. La souffrance et l’humiliation que j’endure aujourd'hui ont un sens et une valeur absolus. J’endure cela parce que je crois en Dieu et marche sur le droit chemin, et je l’endure pour gagner la vérité et gagner la vie. Cette souffrance n’est pas une honte, mais plutôt une bénédiction qui vient de Dieu. C’est juste que je ne comprends pas la volonté de Dieu. Quand j’endure cette souffrance et cette humiliation, je veux mourir pour y mettre un terme, et je ne peux pas du tout voir l’amour et les bénédictions de Dieu. Comment pourrais-je ne pas causer du chagrin à Dieu ? » En pensant cela, je me suis sentie tellement redevable à Dieu et, en silence, j’ai pris une résolution : « Peu importe comment ces diables peuvent me faire honte et me tourmenter, jamais je ne ferai de courbettes devant Satan. Même si j’atteins mon dernier souffle, je m’en servirai quand même à bon escient et porterai témoignage à Dieu et ne décevrai absolument pas Dieu. » Après m’avoir torturée pendant deux jours et deux nuits, ils n’avaient toujours rien obtenu de moi et m’ont donc envoyée au centre de détention municipal.

Au centre de détention, j’ai réfléchi à tout ce que j’avais vécu au cours des quelques derniers jours. Lentement, j’ai compris que subir une telle persécution et une telle adversité, c’était l’amour et le salut approfondis que Dieu m’accordait. Dieu voulait utiliser cette situation pour tempérer ma volonté et ma résolution à souffrir et pour instiller la foi et l’amour véritables à l’intérieur de moi, de sorte que je puisse apprendre à être obéissante dans une situation aussi désespérée et être capable de témoigner de Lui. Face à l’amour de Dieu, je me suis rappelé comment, encore et encore, j’étais devenue faible et rebelle tandis que j’étais cruellement torturée, et je suis donc venue devant Dieu dans un profond repentir : « Ô Dieu Tout-Puissant ! Je suis tellement aveugle et ignorante. Je n’ai pas reconnu Ton amour et Tes bénédictions, mais j’ai toujours pensé que la souffrance physique était une mauvaise chose. Maintenant, je vois que tout ce qui m’arrive à présent, c’est Ta bénédiction. Bien que cette bénédiction soit en contradiction avec mes propres notions, et qu’il peut sembler que ma chair endure la souffrance et l’humiliation, en vérité, c’est Toi qui m’accordes le trésor le plus précieux de la vie. C’est un témoignage de Ta victoire sur Satan et, en outre, c’est Toi qui me montres l’amour le plus vrai, le plus réel. Ô Dieu ! Je n’ai rien pour Te rendre Ton amour ni Ton salut. Tout ce que je peux faire, c’est T’offrir mon cœur et endurer toute cette souffrance et toute cette humiliation pour témoigner de Toi ! »

Ce qui est survenu comme une surprise totale, c’est qu’alors même que je m’étais préparée à aller en prison et étais devenue déterminée à satisfaire Dieu, Dieu m’a ménagé une issue. Lors de mon treizième jour en centre de détention, Dieu a inspiré à mon beau-frère d’inviter la police à une sortie et de lui offrir quelques cadeaux, ce qui lui a coûté 3 000 yuans. Il a aussi donné 5 000 yuans à la police pour qu’elle me laisse sortir sous caution en attendant le procès. Quand je suis arrivée chez moi, j’ai remarqué que sur mes jambes, la chair s’était nécrosée à force d’avoir été écrasée par les maléfiques officiers de police. Elle avait durci et noirci et il m’a fallu trois mois pour m'en remettre. La torture qui m’a été infligée par la police m’a aussi causé de graves dommages au cerveau et au cœur, dont je connais toujours les séquelles. J’endure encore le tourment de cette douleur aujourd'hui. Sans la protection de Dieu, j’aurais peut-être été paralysée et alitée. Le fait que je puisse maintenant mener une vie normale est entièrement dû à l’amour et à la protection immenses de Dieu.

Après avoir fait l’expérience de cette persécution et de cette adversité, j’en suis vraiment venue à voir l’essence démoniaque du gouvernement du PCC qui résiste à Dieu. J’en suis aussi venue à voir clairement qu’il est le malin et l’irréconciliable ennemi de Dieu. Je lui voue une haine éternelle au fond de mon cœur. En même temps, j’en suis venue également à avoir une compréhension de l’amour de Dieu plus profonde qu’avant et à comprendre que toute l’œuvre que fait Dieu à l’intérieur des hommes sert à les sauver et est accomplie par amour pour eux. Non seulement Il nous manifeste Son amour au travers de la grâce et des bénédictions, mais Il le fait d’autant plus au travers de la souffrance et de l’adversité. Ayant été capable de tenir bon tout au long de la cruelle torture et des insultes dont m’a accablée la police et de sortir du repaire des démons, j’en suis venue à apprécier vraiment le fait que tout cela était dû aux paroles de Dieu Tout-Puissant qui m’ont donné la foi et la force. De surcroît, c’était parce que j’étais inspirée par l’amour de Dieu Tout-Puissant, qui m’a permis de vaincre Satan étape par étape et d’être libérée du repaire des démons. Je rends grâce à Dieu de m’aimer et de me sauver. Que toute gloire et toute louange soient rendues à Dieu Tout-Puissant !

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