L’expérience d’un renvoi
Par Bingqi, ChineEn 2022, le dirigeant de l’Église a pris des dispositions pour que j’abreuve de nouveaux croyants qui étaient d’assez bon...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
En 2021, peu après avoir accepté l’Évangile de Dieu des derniers jours, j’ai commencé à prêcher l’Évangile. Une fois, j’ai invité plus de 20 camarades à écouter un sermon. À travers la lecture des paroles de Dieu Tout-Puissant, l’échange et le témoignage de Son œuvre des derniers jours, ils ont tous fini par accepter Dieu Tout-Puissant. J’étais très heureux, et j’avais la foi pour continuer à prêcher l’Évangile.
Peu de temps après que j’ai commencé à prêcher l’Évangile, mon chef de section s’est mis à me persécuter. Il disait que j’étais allé trop loin avec ma foi en Dieu. Il a également dit ceci devant les troupes : « Je pensais à te former pour faire de toi un chef de section, mais maintenant, tu crois en Dieu et tu ne m’écoutes pas… Tu vas le regretter ! À l’avenir, même si tes parents meurent, je ne t’accorderai pas de permission. » Après avoir entendu les paroles du chef de section, certains camarades m’ont aussi ridiculisé : « Tout le monde croit en Bouddha ; en croyant en Dieu, tu insultes notre foi. » Confronté au ridicule et à l’humiliation de la part de tant de personnes, j’ai commencé à me sentir un peu faible et je me suis rapidement éloigné. J’ai trouvé un endroit calme, me suis agenouillé et j’ai prié Dieu : « Dieu, le chef de section m’a réprimandé et m’a humilié, et mes camarades m’ont ridiculisé. Je suis si faible, puisses-Tu me donner la foi et la force. Je sais que je suis soumis à un test, et je ne peux pas laisser cela m’affecter ou interférer avec mon devoir. » Peu de temps après, les premières lignes sont allées au combat, et les troupes surveillaient les chambres de près. Une nuit, je me préparais à aller abreuver les nouveaux croyants, mais je me suis dit que ces derniers temps, nous avions très peu de liberté, et que quiconque se faisait attraper en train de sortir en douce serait puni. Il serait battu et réprimandé ou attaché dehors pendant une nuit. Si le chef de section apprenait que je sortais souvent, il me battrait, me réprimanderait et m’humilierait certainement, et cela m’inquiétait. En pensant à ça, je n’osais pas sortir et abreuver les nouveaux arrivants. J’ai exprimé mes pensées à Carter, qui était mon partenaire dans mon devoir. Carter a dit : « Tu te soucies trop de ta face. Dieu a arrangé un tel environnement pour nous afin de voir comment nous vivons cette expérience et si nous avons des leçons à en tirer. Tu dois davantage prier Dieu et réfléchir plus sur toi-même. Si tu es régi par ta vanité et l’estime de toi-même, et que tu abandonnes ton devoir parce que tu ne peux pas faire face au ridicule des autres, quel genre de problème est-ce ? Si tu ne vas pas abreuver tous ces nouveaux arrivants dans le village, alors ne traites-tu pas ton devoir avec légèreté et ne te montres-tu pas irresponsable ? » Il m’a également envoyé un passage des paroles de Dieu : « Ta manière de considérer les commissions de Dieu est extrêmement importante, et c’est une question très sérieuse. Si tu ne peux pas terminer ce que Dieu a confié aux gens, alors tu n’es pas digne de vivre en Sa présence et tu devrais être puni. Il est parfaitement naturel et justifié que les humains terminent toutes commissions que Dieu leur confie. C’est la suprême responsabilité des hommes, tout aussi importante que leur vie même. Si tu ne prends pas les commissions de Dieu au sérieux, alors tu Le trahis de la manière la plus grave. En cela, tu es plus lamentable que Judas et tu devrais être maudit. Les gens doivent acquérir une compréhension approfondie de la manière de traiter ce que Dieu leur confie et, à tout le moins, ils doivent comprendre que les commissions qu’Il confie à l’humanité sont des exaltations et des faveurs spéciales venant de Dieu et qu’elles sont les plus glorieuses des choses. Tout le reste peut être abandonné. Même si une personne doit sacrifier sa propre vie, elle doit quand même réaliser la commission de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment connaître la nature de l’homme). À travers la lecture de ce passage des paroles de Dieu, j’ai compris que l’attitude de se tenir pour responsable de l’accomplissement de son devoir était très importante. Dieu m’a exalté et m’a donné l’opportunité d’accomplir mon devoir, je me dois donc de m’y accrocher et de faire de mon mieux pour l’achever. Je suis un être créé, et j’ai mangé et bu tant de paroles de Dieu, j’ai compris les intentions de Dieu et Ses exigences, mais maintenant je veux abandonner mon devoir à la moindre difficulté. Ceci est trahir Dieu ! J’ai pensé aux civils ici qui pouvaient être confrontés à la guerre à tout moment, qui étaient dans un état d’anxiété tous les jours. Dieu m’a placé dans cet environnement pour me laisser prêcher l’Évangile à ces gens sans attendre, pour abreuver correctement ces nouveaux croyants, afin qu’ils puissent poser les fondations sur le véritable chemin, atteindre le salut et recevoir la protection de Dieu au milieu du désastre. Dieu a espéré voir ma loyauté et a espéré que je puisse avoir la foi et me tenir ferme dans mon témoignage. Il n’a pas voulu me voir reculer tandis que j’accomplis mon devoir. Mais je ne supportais pas d’être confronté à l’humiliation. J’ai donc traité mon devoir avec légèreté et de façon irresponsable. C’est là une trahison envers Dieu, plus grave encore que celle de Judas, et je mérite d’être maudit. Par la lecture des paroles de Dieu, j’ai compris que peu importait la situation, peu importaient mes souffrances et mon humiliation, et même si cela me coûtait la vie, je dois achever toutes les tâches que Dieu m’a confiées. C’est la responsabilité et le devoir que je dois assumer. Après cela, j’ai fait équipe avec deux de mes frères pour prêcher l’Évangile et abreuver les nouveaux arrivants. 27 personnes ont accepté l’ Évangile en un mois, puis elles ont été confiées à l’Église. J’étais très reconnaissant de la direction de Dieu, et je me sentais en paix dans mon cœur.
Plus tard, nos troupes ont été transférées et j’ai été installé ailleurs. Des nouveaux arrivants ignoraient que le chef de section persécutait ceux qui croyaient en Dieu, ils ont donc essayé de lui prêcher l’Évangile. Le chef de section s’est mis à rechercher qui prêchait l’Évangile auprès des villageois. J’avais peur : « Allait-on dévoiler le fait que je prêche l’Évangile aux villageois ? Le chef de section allait-il m’arrêter et m’envoyer en prison ? Alors, j’allais sans doute souffrir et être humilié. Il valait mieux que j’attende un peu, jusqu’à ce qu’on ait plus de liberté de mouvement pour prêcher à nouveau l’Évangile. Comme ça, je ne me ferais pas attraper. Je n’ai pas envie d’être encore humilié. » Alors je ne suis pas allé prêcher l’Évangile pendant trois jours. Même si j’assistais aux réunions en ligne tous les soirs, je me sentais vide à l’intérieur. Je ne me sentais pas aussi à l’aise qu’avant, lorsque je faisais mon devoir.
Plus tard, une de mes sœurs a eu vent de mon état et m’a envoyé un passage des paroles de Dieu : « Vous croyez vous-mêmes être d’une sincérité et d’une loyauté absolues envers Moi. Vous pensez avoir vraiment bon cœur, être très compatissants et M’être véritablement dévoués. Vous pensez en avoir assez fait pour Moi. Par contre, avez-vous déjà étudié votre propre comportement au regard de ces croyances ? Je dis que vous êtes très arrogants, très avides, très négligents. Les tours que vous Me jouez sont pleins d’esprit, et vous avez beaucoup d’intentions et de méthodes méprisables. Votre loyauté est trop piètre, votre sincérité est trop insignifiante et, surtout, votre conscience est encore lacunaire. […] Lorsque tu fais ton devoir, tu penses à tes propres intérêts, à ta propre sécurité, aux membres de ta famille. Qu’as-tu jamais fait pour Moi ? Quand as-tu jamais pensé à Moi ? Quand t’es-tu jamais consacré, quoi qu’il t’en coûte, à Moi et à Mon œuvre ? Où est la preuve de ta compatibilité avec Moi ? Où est la réalité de ta fidélité envers Moi ? Où est la réalité de ta soumission envers Moi ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Tu dois chercher le chemin de la compatibilité avec Christ). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai ensuite réfléchi sur moi-même. Avant, je pensais me consacrer et me dépenser assez pour Dieu. Après avoir commencé à croire en Dieu, je prêchais tout le temps l’Évangile, et je le faisais même si j’étais au front. Une fois, je revenais après avoir abreuvé des nouveaux arrivants, et mon commandant a cru que j’étais l’ennemi et se préparait à me tirer dessus. Par chance, un de mes frères a vite remarqué qu’il s’agissait de moi, et le commandant n’a donc pas appuyé sur la détente. Je croyais que prêcher l’Évangile, me dépenser pour Dieu de cette manière, et endurer beaucoup de souffrances tout en acquérant des personnes montrait déjà que j’étais loyal envers Dieu, et qu’Il devrait être satisfait. Mais en réalité, je n’étais pas loyal du tout. En faisant mon devoir, la première chose à laquelle je pensais, c’était ma propre face et mes propres intérêts. J’avais peur que le chef de section me batte, me réprimande et m’humilie s’il m’attrapait en train de sortir pour prêcher l’Évangile ; j’avais peur de perdre la face. Alors j’ai arrêté de faire mon devoir, je ne prêchais plus l’Évangile et n’abreuvais plus les nouveaux arrivants. Quand le chef de section a recherché qui prêchait l’Évangile auprès des villageois, j’ai eu peur qu’il ne découvre que c’était moi, qu’il m’arrête et m’emprisonne, alors j’ai arrêté de faire mon devoir une nouvelle fois. Lorsque j’étais confronté à de telles circonstances, encore et encore, tout ce à quoi je pensais, c’était ma propre face. Dès qu’il était question de ma face ou d’une quelconque humiliation, je jetais mon devoir de côté et j’arrêtais de l’assumer. J’ai constaté que même si je voulais me dépenser pour Dieu, dès qu’il était question de mes propres intérêts, je choisissais de me préserver et ne défendais pas du tout le travail de l’Église. Je n’étais pas responsable dans l’accomplissement de mon devoir, je n’avais ni conscience ni raison. Aujourd’hui, j’ai enfin reconnu que je n’étais pas loyal, que je n’étais pas assez sincère envers Dieu et que j’étais trop égoïste et méprisable !
À ce moment-là, j’ai lu un passage des paroles de Dieu et j’ai été très inspiré. Dieu Tout-Puissant dit : « Évangéliser est la responsabilité et l’obligation de chacun. À tout moment, peu importe ce que nous entendons, ce que nous voyons ou la façon dont nous sommes traités, nous devons toujours maintenir cette responsabilité de faire connaître l’Évangile. En aucun cas ne pouvons-nous renoncer à ce devoir pour raison de négativité ou de faiblesse. Le devoir d’évangélisation n’est pas une sinécure, mais il est semé de dangers. Lorsque vous évangéliserez, vous n’aurez pas en face de vous des anges, des extraterrestres ou des robots. Vous aurez affaire à une humanité mauvaise et corrompue, des démons vivants et des bêtes. Tous sont des êtres humains qui survivent dans cet espace où règne le mal, dans ce monde malfaisant, et qui ont été profondément corrompus par Satan et résistent à Dieu. Par conséquent, dans l’évangélisation, il y a certainement toutes sortes de dangers, sans parler de la calomnie mesquine, des ricanements et des malentendus, qui sont des phénomènes courants. Si tu considères vraiment l’évangélisation comme une responsabilité, comme une obligation et comme ton devoir, tu pourras avoir un regard juste sur ces choses, et même y apporter une réponse juste. Tu n’abandonneras pas tes responsabilités et tes obligations, pas plus que tu ne dévieras de ton intention première, qui était d’évangéliser et de témoigner de Dieu à cause de ces choses, et tu n’abandonneras jamais cette responsabilité, car c’est ton devoir. Comment comprendre ce devoir ? Comme la valeur et l’obligation première de la vie humaine. Répandre la bonne nouvelle de l’œuvre de Dieu dans les derniers jours et l’Évangile de l’œuvre de Dieu est la valeur de la vie humaine » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Répandre l’Évangile est le devoir auquel sont tenus par honneur tous les croyants). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai compris que prêcher l’Évangile n’est pas de tout repos. Puisque nous faisons face à l’humanité corrompue, nous serons sans doute confrontés à divers dangers en prêchant l’Évangile, comme être battus et réprimandés, humiliés, raillés, et calomniés… c’est inévitable. Prêcher l’Évangile est le devoir incontournable de tous ceux qui croient en Dieu. Peu importe quelles persécutions elle subit, et peu importe comment les autres l’humilient et la ridiculisent, une personne ne peut pas abandonner son propre devoir, et en particulier quand le moment critique arrive, Dieu ne Se souvient d’elle que quand elle accomplit correctement ses devoirs. Le devoir et la responsabilité que Dieu m’a donnés sont de la plus haute importance, et je devrais renoncer à ma vanité, à mon estime de moi-même, continuer de prêcher l’Évangile, témoigner à Dieu, amener plus de gens devant Dieu et assumer ma responsabilité. C’est la meilleure façon de témoigner de Dieu et d’humilier Satan. Peu importe comment le chef de section me réprimande et m’humilie, qu’importe comment mes camarades me ridiculisent, et même s’ils vont m’attacher à un arbre et me pendre, je dois quand même prêcher l’Évangile et témoigner à Dieu.
Plus tard, nos troupes ont été à nouveau transférées ailleurs, et je n’avais aucun moyen de sortir et de prêcher l’Évangile. Je l’ai donc prêchée en ligne avec plusieurs de mes frères de l’armée. J’ai créé un groupe dans mon téléphone et y ai ajouté ces frères. Contre toute attente, le chef de section a pris mon téléphone quand je ne faisais pas attention, et il m’a dit : « Si tu prouves que tu ne crois pas en Dieu en le jurant par écrit, je te rendrai ton téléphone. » J’ai dit : « Je n’ai rien fait de mal. Pourquoi avez-vous confisqué mon téléphone ? » Le chef de section a dit : « Tu es allé trop loin avec ta foi en Dieu. La foi du peuple Wa fait partie intégrante de leur parti : croire en Dieu est illégal ! » Tandis qu’il me disait cela, il a attrapé une pelle et m’a frappé. Le lendemain, le chef de section est tombé sur l’historique de conversation entre mes frères et moi sur mon téléphone, et il a également trouvé les paroles de Dieu ainsi que les films et vidéos de l’Église. Il a signalé cela à ses supérieurs au quartier général. Le commandant m’a demandé : « Où as-tu accepté Dieu Tout-Puissant ? Quelle est ta position dans l’Église ? Auprès de qui as-tu prêché l’Évangile ? Combien y a-t-il de croyants parmi nos troupes ? » Quand ils m’interrogeaient, j’avais peur et mon corps tremblait un peu. Je me suis dit : « Si je dis la vérité, alors je trahis Dieu comme Judas, mais si je ne le fais pas, alors le commandant et les autres iront demander à ces frères qui a prêché l’Évangile auprès d’eux, et si ces derniers disent que c’était moi, mon sort sera sans doute encore pire. » Je priais Dieu sans cesse dans mon cœur, Lui demandant de me guider et de me donner la force de me tenir ferme dans mon témoignage, afin que, peu importe à quel point j’étais humilié ou je souffrais, je ne vende pas mes frères et sœurs et n’agisse pas comme Judas. Et puis j’ai dit : « Ma croyance en Dieu Tout-Puissant se traduit par des réunions et l’adoration de Dieu. » Je n’ai répondu à aucune de leurs questions après ça. Au final, ils m’ont renvoyé et m’ont placé en isolement. Ils m’ont enchaîné avec trois autres personnes par les pieds. Lorsque nous mangions, dormions ou allions aux toilettes, nous le faisions ensemble, tous les quatre, et marcher était très difficile. Mon cœur devenait un peu faible : « J’ai été placé en confinement et je suis menotté et enchaîné. Si les camarades non-croyants me voyaient, que penseraient-ils ? Diraient-ils également que j’étais allé trop loin avec ma foi en Dieu ? » En pensant à ces choses, je ressentais de la honte et avais l’impression d’avoir perdu la face. J’étais à deux doigts de faire une dépression nerveuse. Je voulais que Dieu m’aide à me libérer de cet environnement, je ne voulais plus me faire humilier ainsi. Je devais porter des menottes quand j’allais manger, et les autres soldats me ridiculisaient. « Pourquoi ne demandes-tu pas à ton Dieu de t’enlever les menottes ? » Je mangeais la tête baissée, n’osant pas lever la tête, et je priais en silence dans mon cœur : « Dieu, je souffre. Ma stature est trop faible. Puisses-tu me guider et me donner la foi et la force afin que je puisse faire face à l’humiliation des autres. » Après avoir prié, je sentais que j’étais plus fort, et j’ai pensé à un hymne appelé « Un choix sans regret » :
1 Quand les arrestations et persécutions de Satan deviennent de plus en plus brutales, quand la ville est remplie de sombres horreurs et qu’il me faut fuir n’importe où, quand on est privé sans raisons de droits de l’homme et enfermé, quand ma seule compagnie est une longue nuit de douleur, Je ne vacillerai pas dans ma foi en Dieu, ni ne trahirai le Créateur, le seul et unique Dieu. Vrai Dieu Tout-Puissant, mon cœur T’appartient. La prison peut seulement contenir mon corps, mais ne peut pas m’empêcher de Te suivre. Souffrance douloureuse, route cahoteuse, sous la direction de Tes paroles, mon cœur est sans peur, en compagnie de Ton amour, mon cœur est rassasié.
2 Quand les désastreuses tortures de Satan sont de plus en plus sévères, quand de terribles douleurs me saisissent encore et encore, quand ma chair en souffrance est sur le point d’atteindre ses limites, quand ma vie est sur le point d’être arrachée, jamais je ne cèderai au grand dragon rouge, jamais je ne serai un Judas, une marque de honte pour Dieu. Véritable Dieu Tout-Puissant, je Te serai loyal jusqu’à la mort. Satan ne peut que torturer et détruire mon corps, il ne peut détruire la foi et l’amour que j’ai pour Toi. La vie et la mort seront pour toujours sous Ta souveraineté et Tes arrangements. J’abandonnerai tout pour témoigner pour Toi. Si je peux témoigner pour Toi et faire honte à Satan, je mourrai sans me plaindre.
Que je suis honoré de suivre Dieu et de poursuivre l’amour de Dieu dans cette vie ! Avec mon cœur et mon esprit, je vais rendre à Dieu Son amour ; je suis prêt à tout abandonner pour témoigner de Dieu. Tant que je vivrai, je ne regretterai jamais d’avoir choisi de donner tout mon être à Dieu.
– Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux
Cette chanson m’a donné la foi. Quelle que soit la façon dont les autres me traitaient, je ne pouvais pas trahir Dieu. Suivre Dieu est un choix que je ne regretterai jamais de ma vie. Je dois renoncer à ma réputation et tout risquer pour rester ferme dans mon témoignage.
Par le passé, j’avais toujours l’impression qu’être persécuté en tant que croyant en Dieu était une chose humiliante, mais plus tard, je me suis souvenu d’un passage des paroles de Dieu qui m’a fait changer de point de vue. Dieu Tout-Puissant dit : « Tu es un être créé : tu dois bien sûr adorer Dieu et poursuivre une vie qui a une signification. Si tu n’adores pas Dieu, mais vis dans ta chair souillée, alors n’es-tu pas seulement une bête habillée comme un homme ? Puisque tu es un être humain, tu dois te dépenser pour Dieu et endurer toute souffrance ! Tu dois accepter avec plaisir et aisance les petites souffrances auxquelles tu es soumis aujourd’hui et vivre une vie significative, comme Job et Pierre. Dans ce monde, l’homme porte les vêtements du diable, mange la nourriture du diable et travaille et sert sous la botte du diable, se faisant complètement piétiné dans la souillure du diable. Si tu ne comprends pas le sens de la vie et n’obtiens pas le vrai chemin, alors quel sens y a-t-il à vivre ainsi ? Vous êtes des gens qui poursuivent le bon chemin, ceux qui poursuivent l’amélioration. Vous êtes des gens qui se lèvent dans la nation du grand dragon rouge, ceux que Dieu appelle justes. N’est-ce pas là la vie la plus significative ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pratique (2)). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai fini par comprendre que les démons qui ont arrêté et persécuté les chrétiens étaient des ennemis de Dieu, et que les gouvernements des dictatures ne permettaient pas aux gens de croire en Dieu ni de Le suivre, ils leur permettaient seulement d’adorer Bouddha et le président et de croire en l’United Wa State Party. Ils ont fait en sorte que les gens ne comptent que sur eux-mêmes pour se créer un bel avenir et changer leur destin en étudiant ou en gagnant de l’argent. Prêcher l’Évangile dans un tel endroit mènera aux persécutions et aux obstacles. Ici, ceux qui croient en Dieu et répandent l’Évangile seront confrontés aux persécutions, à la ridiculisation, aux passages à tabac et aux réprimandes, et même à l’emprisonnement. Mais c’est une persécution pour le bien de la justice ; cette souffrance est significative. Si, quand je suis soumis à la torture, ridiculisé et humilié, je sens que j’ai perdu la face et que je ne peux regarder personne dans les yeux, alors mon point de vue sur les choses n’est pas correct. Je suis un être créé, et croire en Dieu et L’adorer est quelque chose qui est parfaitement naturel et justifié. Prêcher l’Évangile et témoigner à Dieu est la mission et la responsabilité que le Créateur nous a données, et c’est également la chose la plus juste dans toute l’humanité. Être soumis aux persécutions en prêchant l’Évangile n’est pas une chose humiliante : c’est être persécuté pour le bien de la justice. C’est comme Job. Quand il a fait face aux épreuves, les biens de sa famille ont été volés par des bandits, ses enfants ont péri, et il a développé des ulcères dans tout le corps. Ses amis l’ont ridiculisé et même sa femme lui a dit d’abandonner Dieu et de mourir, mais il a prié Dieu tout ce temps, louant Son nom et se tenant ferme dans son témoignage pour Dieu. Pierre était également soumis aux persécutions en prêchant l’Évangile, et à la fin, il a été cloué tête en bas sur la croix, mais il n’avait pas l’impression que c’était une chose humiliante. Bien au contraire, il pensait qu’il faisait partie de l’humanité corrompue et qu’il n’était pas digne d’être cloué à la croix comme le Seigneur Jésus, il a alors choisi d’être crucifié à l’envers, témoignant à Dieu haut et fort. Leur vie était des plus significatives ; être considéré comme étant juste par Dieu est le plus grand des honneurs. J’ai aussi compris l’intentionde Dieu. Je me souciais trop de ma face et ne me souciais pas d’accomplir mes devoirs par peur d’être humilié. En arrangeant ce genre d’environnement pour moi, Dieu me permettait de reconnaître et de résoudre mon propre tempérament corrompu et mon propre point de vue erroné sur les choses au sein de ces environnements. C’était pour me parfaire et me sauver, et cela m’a aussi montré que le gouvernement du peuple Wa était un démon qui haïssait la vérité et résistait à Dieu, et que, peu importe la façon dont ils me persécutaient ou me freinaient, je ne pouvais pas leur céder. Dieu dirige ce monde et l’humanité, et mon destin est entre Ses mains. Le gouvernement d’aucun pays ne peut changer mon destin ou mon futur. Je n’ai pas à m’inquiéter. Qu’importe la difficulté, je resterai toujours ferme dans mon témoignage pour Dieu et Le suivrai toujours. Une fois que j’ai reconnu cela, j’ai senti que le fait de croire en Dieu et de souffrir autant en valaient la peine. Je n’avais plus peur que les autres me ridiculisent et m’humilient, et quand j’allais chercher de la nourriture, je n’avais pas honte de regarder les autres. J’ai souvent prié Dieu et ressenti qu’Il me tenait compagnie, et chaque jour, j’étais plus heureux que la veille.
Après 15 jours en isolement, on a découvert que j’étais contaminé par le COVID-19, on m’a donc transféré au quartier général de la brigade pour me mettre en quarantaine. Quand j’étais en route pour le quartier général, on m’a encore plus mal traité qu’un meurtrier. On m’a mis trois chaînes aux pieds. Le chef de section et les autres m’ont ridiculisé : « Ne crois-tu pas en Dieu ? Alors comment as-tu pu attraper le COVID-19 ? Tu dis qu’il y a un Dieu, mais en fait, il n’y a pas de Dieu du tout dans le monde. » Quand j’ai entendu ces paroles, je ne suis pas senti si faible. Peu importe à quel point le chef de section et les autres me ridiculisaient, et peu importe la façon dont les autres me voyaient, j’étais disposé à me soumettre. Puis, le chef de section a dit qu’il allait m’envoyer en détention dans le quartier sécurisé. La peur est montée dans mon cœur, parce que le quartier sécurisé était très strict, et j’avais également peur d’être humilié en prison. En outre, si j’allais en prison, alors je ne pourrais pas rentrer chez moi. Pendant cette période, j’étais enfermé dans une pièce. Je n’avais pas mon téléphone et ne pouvais pas lire les paroles de Dieu. Il y avait une guitare, et tout ce que je pouvais faire, c’était en jouer et chanter des hymnes. Je voulais vraiment lire les paroles de Dieu, et je Le priais, Le suppliant de me donner une issue. Plusieurs jours plus tard, j’ai emprunté le téléphone de mon frère Ivan et j’ai regardé un film appelé « Mon histoire, notre histoire ». Les frères dans le film ont été arrêtés par le Parti communiste chinois parce qu’ils croyaient en Dieu et prêchaient l’Évangile. Ils ont été sévèrement torturés et tourmentés, et de nombreuses personnes les ont humiliés. Ils ont été condamnés à une peine d’emprisonnement et ont été enfermés durant plusieurs années ; certains plus de 10 ans. Ils n’avaient aucune liberté et travaillaient sans répit tous les jours, mais dans la prison, ils pouvaient toujours prier Dieu et se faire passer les paroles de Dieu les uns les autres. Ils avaient une attitude de soumission à Dieu et savaient qu’ils empruntaient le juste chemin dans la vie. Ils avaient tous la foi et se tenaient fermes dans leur témoignage pour Dieu. J’ai été particulièrement ému quand je les ai entendus lire les paroles de Dieu. Je les admirais vraiment. Ils ont énormément souffert, mais ont quand même réussi à rester loyaux dans leur foi, de suivre Dieu et de ne jamais renoncer. Mais lorsque j’ai vécu l’humiliation, les passages à tabac et les réprimandes des autres, je n’ai pas pu le supporter. J’avais peur d’être emprisonné, et je perdais ma volonté dès que je souffrais un peu, voulant que Dieu m’aide à me libérer d’un tel environnement. J’avais l’impression d’être redevable à Dieu et j’espérais que Dieu m’accorde une nouvelle chance. Peu importe combien d’années j’étais emprisonné, et peu importe l’intensité de l’humiliation, je me soumettrais et ferais face. Après avoir été mis en quarantaine pendant plus de 10 jours, au même moment, ceux qui revenaient du front devaient prendre leur mois de permission. Je ne m’attendais pas à ce que l’armée m’accorde à moi aussi ce congé. Un camarade non-croyant a dit : « Regardez, Ayden a commis une erreur et est au camp de réforme par le travail, mais il s’avère que sa permission commence même plus tôt que la nôtre. » J’étais très reconnaissant envers Dieu. Je pensais que je serais enfermé pendant plusieurs années, et je ne m’attendais pas pouvoir partir en permission et rentrer chez moi. J’ai vu les actes merveilleux de Dieu, et j’ai vu Sa toute-puissance et Sa souveraineté. Avant mon départ, le commandant m’a dit de ne pas prêcher l’Évangile quand je rentrerais chez moi. Je me suis dit : « Quand j’ai prêché l’Évangile dans l’armée, vous m’avez contrôlé et battu. Maintenant que je rentre chez moi, j’ai une opportunité formidable de témoigner à Dieu ; comment ne pas la saisir ? J’investirai toute mon énergie à prêcher l’Évangile ; je ne laisserai pas la moindre petite chose que vous dites m’affecter. » Quand je suis arrivé chez moi, je me suis mis à rassembler mes frères et sœurs pour aller dans un village et y prêcher l’Évangile. À ce moment-là, il y avait 6 personnes qui avaient accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours. Plus de 10 jours après mon retour à l’armée, le chef de section m’a transféré à un poste de garde à un point de contrôle. J’étais très reconnaissant envers Dieu. Avant, j’étais très occupé à l’armée, et je n’avais pas beaucoup de temps pour prêcher l’Évangile. Après avoir pris le poste, je n’étais plus aussi occupé, et j’avais plus de temps pour prêcher l’Évangile. Même si les persécutions de l’armée ne se sont jamais arrêtées, j’ai quand même persisté à prêcher l’Évangile et à témoigner de Dieu, et j’ai amené davantage de personnes devant Dieu pour qu’ils obtiennent Son salut.
Alors que je prêchais l’Évangile, même si j’ai un peu souffert, de l’humiliation, des passages à tabac et des réprimandes, et que j’ai été placé en isolement, j’ai vu ma propre corruption et mes propres lacunes, ainsi que l’amour de Dieu. Qu’importent les circonstances auxquelles j’étais confronté, à chaque fois, les paroles de Dieu étaient là pour me guider, pour me faire renoncer à ma vanité et à ma face, et me donner la foi et la force de continuer. Ces expériences m’ont montré directement que souffrir et être persécuté au nom du prêche de l’Évangile sont des choses significatives. Suivre Dieu, se dépenser pour Lui et accomplir Son devoir constituent la vie la plus significative que l’on puisse avoir.
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
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