Les paroles de Dieu montrent le chemin

1 octobre 2019

Les paroles de Dieu disent : « L’intention de Dieu en exposant les gens n’est pas de les éliminer, mais de les faire grandir » (« Ce n’est qu’en pratiquant les paroles de Dieu que des changements de tempérament peuvent se produire », dans Récits des entretiens de Christ). Dans le passé, parce que je me méprenais sur l’intention de Dieu d’exposer les hommes, chaque fois que je faisais des erreurs dans l’accomplissement de mon devoir ou rencontrais une quelconque difficulté, ou que je me heurtais à l’échec ou essuyais un revers, je m’attardais dans un état de négativité et d’incompréhension : me relâchant passivement dans mon travail, ne cherchant pas la volonté de Dieu et ne faisant pas d’introspection pour me connaître. Cela m’a fait perdre de nombreuses occasions d’obtenir la vérité. Grâce à l’environnement que Dieu avait arrangé, ainsi qu’à Ses paroles qui éclairent et qui guident, plus tard, j’ai découvert les écarts dans ma propre expérience et me suis rendu compte que Dieu n’expose pas les gens en vue de nous éliminer, mais pour permettre à nos vies de grandir. En comprenant la volonté de Dieu, je n’étais plus négative et ne me méprenais plus sur Dieu, et j’ai trouvé un chemin selon lequel pratiquer la vérité et en gagner l’accès.

À l’Église, le devoir que je remplis consiste à ranger des documents. Pendant un certain temps, parce que j’étais guidée par Dieu, j’avais atteint quelques résultats dans l’accomplissement de mon devoir. Après que j’avais corrigé et rassemblé des textes évangéliques pour que mes frères et sœurs les examinent, ceux-ci n’avaient trouvé aucun problème, pourtant, en ce qui concerne les textes évangéliques qu’ils avaient compilés eux-mêmes, non seulement j’avais été capable d’y relever certains problèmes, mais j’avais aussi été capable de revoir et de corriger ces problèmes pour eux. Mes sœurs et mes frères n’avaient pas été dans une bonne situation, mais j’avais été capable de leur apporter et de leur communiquer ma propre expérience en me basant sur les paroles de Dieu, leur permettant ainsi de se sortir de leur situation erronée. Dès que cela m’était arrivé, je m’étais sentie folle de joie. J’avais le sentiment d’avoir fait du très bon travail en remplissant mon devoir et d’avoir effectivement fait quelques progrès. À ma grande surprise, cependant, avec les textes évangéliques que j’ai rassemblés ces deux derniers jours, des problèmes ont surgi de manière répétée. Un jour, une sœur m’a dit : « Les phrases que tu écris dans tes textes évangéliques étaient toujours plus raffinées avant. Comment se fait-il qu’il y ait autant d’erreurs dans ce document ? » En tant que personne qui avait toujours été plutôt douée pour corriger les phrases, j’avais un peu de mal à accepter cela. Je me suis dit : « J’ai travaillé très dur pour corriger ce texte évangélique, alors comment pourrait-il encore y avoir des problèmes dans ses phrases ? » En voyant les corrections que cette sœur avait effectuées dans le document, je n’étais pas très contente. Cependant, je n’avais pas recherché la volonté de Dieu ; j’avais simplement donné à ce texte évangélique un rapide coup d’œil avant d’en avoir terminé. Le lendemain, tout en relisant un autre texte évangélique que j’avais corrigé, la même sœur, contre toute attente, a dit que le cheminement de ma pensée pendant ma correction n’avait pas été clair et que je n’avais pas réussi à en établir l’idée principale. Elle a même dit que la personne responsable avait aussi vu ce texte et partageait son opinion. En entendant cela, j’ai senti mon cœur battre dans mes oreilles. Je me suis dit : « Comment cela a-t-il pu arriver ? Comment ai-je pu ne pas réussir à établir un raisonnement clair dans mes phrases ou à transmettre le sens global du texte ? À présent, non seulement cette sœur pense que mon travail n’est pas à la hauteur, mais la personne responsable partage ce sentiment. Cela ne montre-t-il pas qu’il y a effectivement un défaut majeur dans le fil de ma pensée tout au long du document ? Maintenant que j’ai été incapable de déceler des problèmes aussi flagrants, ai-je perdu l’œuvre du Saint-Esprit ? Y a-t-il un problème avec mon calibre en tant que personne ? Ne suis-je pas apte à remplir ce devoir ? […] » Plus j’y songeais, plus je me sentais faible ; je m’étais complètement méprise sur Dieu et j’avais l’impression que Dieu n’œuvrait plus en moi et qu’Il m’ignorait. À l’heure du déjeuner, j’ai regardé mes sœurs parler et rire ensemble, mais je n’ai pas réussi à retrouver le sourire.

À cet instant précis, je me suis souvenue de l’une des déclarations de Dieu : « Quand les gens ne comprennent pas ou ne pratiquent pas la vérité, ils vivent souvent au milieu du tempérament corrompu de Satan. Ils existent au milieu de divers pièges sataniques, se torturant les méninges pour le bien de leur avenir, de leur statut et de leurs autres intérêts personnels, et pour ne pas perdre la face. Mais si tu adoptes cette attitude dans ton devoir, dans ta quête et ta poursuite de la vérité, tu gagneras la vérité » (« Comment résoudre le problème de l’insouciance et de la négligence dans l’accomplissement de son devoir », dans Récits des entretiens de Christ). Les paroles de Dieu m’ont secouée et m’ont réveillée. Je me suis calmée et j’ai commencé à bien réfléchir. Les problèmes s’étaient succédés dans les documents que j’avais corrigés au cours des quelques jours, pourtant, même confrontée à une telle révélation, je n’avais pas du tout cherché la volonté de Dieu. Je n’avais pas non plus essayé de comprendre ce qui avait conduit à l’apparition de ces problèmes quand je remplissais mon devoir, s’ils étaient apparus parce qu’il s’agissait de problèmes avec mon tempérament et mon intention ou parce que je n’avais pas acquis la maîtrise de mon travail et n’avais pas très bien saisi certains principes, ni essayé de deviner comment éviter que de telles erreurs apparaissent à l’avenir, de sorte que je puisse atteindre de meilleurs résultats dans l’accomplissement de mon devoir. Je n’avais absolument pas pris ces questions pratiques en considération ; au lieu de cela, j’avais eu l’esprit complètement occupé à me demander comment les autres me percevaient et si Dieu avait voulu m’exposer et m’éliminer. J’avais passé tout mon temps à réfléchir à ces voies tortueuses, sans penser du tout au droit chemin et, par conséquent, plus j’avais réfléchi, plus j’étais devenue négative et déprimée, et j’avais perdu tout intérêt pour l’accomplissement de mon devoir. Ce n’est qu’alors que j’ai constaté les écarts dans mon expérience. En étant exposée par Dieu, je ne m’étais pas concentrée sur la recherche de la vérité et la résolution de mes problèmes, mais, au lieu de cela, j’avais pensé à ma réputation et à ma position, ainsi qu’à mon avenir et à mon destin. Je m’étais fait berner par Satan, ce qui m’avait conduite à croire en Dieu pendant des années sans jamais avoir atteint l’entrée dans la vie. Je ne pouvais pas continuer à avoir ainsi le moral au plus bas. J’avais besoin de chercher la volonté de Dieu dans cette sorte d’environnement, d’opérer une introspection pour arriver à me connaître et d’entrer dans la réalité des paroles de Dieu.

Je suis venue devant Dieu pour faire une introspection : pourquoi étais-je toujours incapable d’accepter les faits qui étaient révélés ? Pourquoi, chaque fois qu’un problème survenait dans l’accomplissement de mon devoir, souffrais-je toujours autant ? Quelle en était au juste la raison exacte ? Au moyen de la prière et de la recherche, je me suis rappelé les paroles de Dieu : « Dans le tempérament corrompu de l’humanité, il y a un problème concret dont vous n’êtes pas conscients ; c’est un problème extrêmement grave, commun à l’humanité de toute personne. C’est le point le plus faible de l’humanité, ainsi qu’un élément de l’essence de la nature humaine qu’il est très difficile de dépister et de changer. Les humains eux-mêmes sont des créatures. Des créatures peuvent-elles parvenir à l’omnipotence ? Peuvent-elles devenir parfaites et sans défauts ? Peuvent-elles tout maîtriser, tout comprendre et tout accomplir ? Non, c’est impossible. Cependant, il y a une faiblesse chez les humains. Dès qu’ils acquièrent une compétence ou apprennent un métier, ils ont l’impression d’être capables, d’être “arrivés”, d’avoir de la valeur et d’être des professionnels. Quel que soit le niveau de “capacités” qu’ils s’attribuent, ils veulent tous se mettre en valeur, se donner les apparences de personnages importants et paraître parfaits, lisses et sans défaut ; aux yeux des autres, ils souhaitent passer pour des gens admirables, puissants, totalement aptes et capables d’accomplir n’importe quoi. […] En ce qui concerne la faiblesse, les lacunes, l’ignorance, la bêtise ou le manque de compréhension de l’humanité normale, ils vont les camoufler et les cacher, ne laisseront personne les voir, puis continueront à se déguiser. De telles personnes ont toujours la tête dans les nuages, n’est-ce pas ? Ne rêvent-elles pas ? Elles ne savent pas qui elles sont elles-mêmes et ne savent pas non plus comment vivre une humanité normale. Elles n’ont jamais agi comme des êtres humains réalistes, pas une fois. Dans leur conduite, les gens risquent d’avoir des problèmes s’ils choisissent ce type de chemin, ayant toujours la tête dans les nuages au lieu des pieds sur terre, voulant toujours voler. Pour être honnête avec toi, si tu fais cela, alors peu importe ta foi en Dieu, tu ne comprendras pas la vérité ni ne pourras obtenir la vérité, car ce genre de chemin que tu choisis dans la vie n’est pas bien et ton point de départ n’est pas le bon. Tu dois apprendre à marcher sur terre, d’un pas assuré et un pas à la fois. Si tu peux marcher, alors marche ; n’essaie pas d’apprendre à courir. Si tu peux marcher un pas à la fois, n’essaie pas d’en faire deux. Tu dois avoir les pieds sur terre. N’essaie pas d’être surhumain, grand ou ambitieux.

Les êtres humains, dominés par leur tempérament satanique, possèdent en eux de l’ambition et du désir qui sont cachés dans leur humanité. C’est-à-dire que les humains ne veulent jamais rester au sol, mais ils cherchent toujours à s’élever dans les airs. Or pour qui l’air est-il un lieu adapté ? C’est un lieu pour Satan, ce n’est pas un lieu pour les humains. Quand Dieu créa les humains, Il les plaça sur terre pour que ta vie quotidienne soit complètement normale et ton style de vie discipliné, que tu puisses acquérir une connaissance générale au sujet de la façon d’être un être humain et apprendre comment vivre ta vie et comment vénérer Dieu. Dieu ne t’a pas donné d’ailes ; Il n’a pas fait en sorte que tu restes dans les airs. Ceux qui possèdent des ailes sont les oiseaux, et ceux qui parcourent les airs sont Satan, de mauvais esprits et des démons infects. Ceux-là ne sont pas des êtres humains ! Si les gens continuent d’avoir de telles ambitions, voulant toujours devenir extraordinaires, supérieurs, différents des autres et exceptionnels, alors c’est un problème ! Tout d’abord, ta manière de penser est fausse à la source. “Extraordinaire et supérieur”, quelle est cette manière de penser ? “Être supérieur aux autres”, “défier toute comparaison”, “sans faille et impeccable” […] » (« Les cinq conditions permettant à l’homme d’entrer dans le droit chemin de la foi en Dieu », dans Récits des entretiens de Christ). « Dans des circonstances normales, personne n’est bon partout, personne n’est “expert à tous les métiers”. Peu importe que ton cerveau soit très développé, que tes connaissances soient très étendues, il y aura toujours des choses que tu ne comprendras pas ou que tu ne connaîtras pas, des métiers ou des compétences que tu ne connaîtras pas. Dans chaque secteur d’activité ou dans chaque emploi, il y aura toujours des lacunes dont tu n’es pas conscient dans tes propres connaissances, il y aura toujours des choses que tu es incapable de faire ou qui te dépassent » (« Ce n’est qu’en pratiquant les paroles de Dieu que des changements de tempérament peuvent se produire », dans Récits des entretiens de Christ). Ce n’est qu’après avoir réfléchi aux paroles de Dieu et les avoir comparées à ma situation que j’ai découvert que je n’avais jamais été capable d’accepter d’être exposée par Lui. La raison à cela, c’est que j’avais été dominée par ma nature satanique arrogante ; j’avais toujours cherché à être une personne parfaite, sans défauts, élevée et courageuse. Peu importe où j’allais ou l’endroit où je remplissais mon devoir, j’avais toujours voulu devenir la personne la plus exceptionnelle et la plus excellente. Il m’avait semblé que je devais être une telle personne afin de réussir et que, dans le cas contraire, j’aurais été une incapable et une ratée. Ainsi, chaque fois qu’un problème s’était présenté tandis que je remplissais mon devoir, je ne l’avais pas affronté calmement, n’avais pas accepté cette sorte d’exposition de la part de Dieu, ni admis mes propres insuffisances. Je m’étais plutôt sentie sidérée et j’avais eu l’impression que je n’aurais pas dû faire d’erreurs, me demandant comment cela avait pu arriver, au point même de vivre dans un état de négativité et de malentendu, incapable de me traiter correctement. Vraiment, je ne me connaissais pas très bien et me faisais une opinion bien trop élevée de moi-même ! Les paroles de Dieu rendaient évident le fait que j’avais toujours cherché à être une personne parfaite, sans défauts et élevée ; cela était complètement issu de l’ambition et des désirs de Satan. C’était Satan qui m’avait provoquée et corrompue, alors qu’en fait, j’étais un simple objet de la création, à jamais incapable d’atteindre la perfection. Dieu n’a jamais exigé de nous que nous soyons élevés ou parfaits ; Il préfère que nous soyons pragmatiques, que nous fassions des progrès réguliers et que nous nous conduisions avec une honnêteté complète. En me servant du niveau et de la stature que j’avais comme fondement, quelle que soit leur sorte, je devrais mettre ma fonction en jeu, apprendre à me soumettre à l’œuvre de Dieu et faire de mon mieux pour remplir mon devoir ; ce n’est qu’alors que j’aurais la rationalité qui convient à un objet de la création. Personne n’est parfait ; tous les gens ordinaires ont leurs propres défauts et leurs propres voies dans lesquelles ils ne sont pas à la hauteur. Que des déviances ou des problèmes soient apparus dans l’accomplissement de mon devoir était plutôt normal et, en étant effectivement exposée, j’avais découvert mes défauts. Ce n’est qu’en améliorant et en compensant continuellement ces insuffisances que je serais capable de progresser de plus en plus et de faire de mieux en mieux mon travail en remplissant mon devoir. Si je ne pouvais pas traiter correctement mes problèmes et mes défauts et ne cherchais pas la vérité pour les résoudre, alors comment pouvais-je faire des progrès ? Ce n’est qu’alors que je me suis rendu compte à quel point j’avais été dominée par les désirs et l’ambition. J’étais devenue tellement présomptueuse que je n’avais absolument aucune connaissance de soi ; ma quête pour être une personne parfaite avait été complètement contraire à la volonté de Dieu et, telle quelle, il m’était impossible d’obtenir Ses bénédictions et d’être guidée par Lui.

J’ai à nouveau lu les paroles de Dieu : « L’intention de Dieu en exposant les gens n’est pas de les éliminer, mais de les faire grandir. De plus, tu penses parfois être exposé, mais tu ne l’es pas en réalité. Souvent, parce que le calibre des gens est faible, qu’ils ne comprennent pas la vérité et ont en plus un tempérament arrogant, ils aiment se faire valoir, ils ont un tempérament rebelle, ils ne sont pas consciencieux, ils sont négligents et indifférents, ils font mal leur travail et n’accomplissent pas leur devoir correctement. D’autre part, parfois, tu ne te souviens pas des principes qui t’ont été donnés, les laissant entrer par une oreille et sortir par l’autre. Tu fais comme bon te semble, agissant avant d’échanger davantage avec les autres et ne connaissant d’autre loi que la tienne. Ce que tu fais a peu d’effet et va à l’encontre des principes. Tu devrais être corrigé à cause de cela. Mais comment pourrait-on dire que tu as été éliminé ? Tu dois aborder cette question correctement. Quelle est la bonne façon de l’aborder ? Dans les domaines où tu ne comprends pas la vérité, tu dois chercher. Il ne s’agit pas de seulement chercher à comprendre la doctrine et rien de plus. Tu dois comprendre la volonté de Dieu et le principe selon lequel la famille de Dieu accomplit ce travail. Quel est le principe en question ? Le principe n’est pas une doctrine. Il a plusieurs critères, et tu dois chercher le verdict sur les arrangements de travail pour ces questions, ce que le supérieur a ordonné pour ce travail, ce que les paroles de Dieu disent à propos de l’accomplissement de ce genre de devoir et comment satisfaire Sa volonté. Quels sont les critères pour satisfaire la volonté de Dieu ? Agir selon les principes de la vérité. La direction générale consiste à donner la priorité aux intérêts et au travail de la famille de Dieu. Plus précisément, il ne devrait pas y avoir de problème majeur ni de honte infligée à Dieu dans aucun des aspects. Si les gens maîtrisent ces principes, leurs inquiétudes s’atténueront-elles progressivement ? Et leur compréhension erronée s’atténuera-t-elle aussi ? Une fois que tu auras mis tes compréhensions erronées de côté et que tu n’auras plus d’idées déraisonnables sur Dieu, les choses négatives cesseront lentement de te dominer et tu aborderas ces questions correctement. Il est donc important de chercher la vérité et de chercher à comprendre la volonté de Dieu » (« Ce n’est qu’en pratiquant les paroles de Dieu que des changements de tempérament peuvent se produire », dans Récits des entretiens de Christ). Les paroles de Dieu m’ont fait comprendre que le fait qu’Il m’ait exposée ne servait pas à m’éliminer, mais à me permettre de découvrir les défauts qu’il y avait dans l’accomplissement de mon devoir et d’apprendre quelles parts de mon tempérament corrompu m’empêchaient encore de remplir mon devoir, de sorte que je puisse résoudre ces problèmes de manière opportune, être capable d’augmenter continuellement les résultats de mon travail et transformer mon tempérament de vie aussi vite que possible. Après avoir compris la volonté de Dieu, je me suis calmée et j’ai recherché la raison qu’il y avait derrière les problèmes qui étaient survenus dans mes deux récentes corrections de textes évangéliques. En y pensant très attentivement, je me suis rendu compte que chaque fois que j’avais vu une certaine amélioration dans ma manière de ranger les documents, je m’étais attardée dans la valorisation de soi et l’autosatisfaction. Je n’avais plus cherché à atteindre le progrès et je m’étais occupée des textes suivants avec négligence, me contentant d’agir mécaniquement. En ce qui concerne les détails de la vérité contenus dans les textes, je n’avais pas cherché les principes qu’il y avait derrière même si je ne les comprenais pas ; je ne m’étais faite qu’une idée grossière de ce qu’ils voulaient dire et j’avais continué dans l’état de confusion qui était le mien. De ce fait, était-ce vraiment surprenant que des problèmes soient apparus dans l’accomplissement de mon devoir ? En y réfléchissant bien, je me suis rendu compte que si je devais chercher la vérité pour résoudre ma propre corruption et consacrer plus d’effort à réaliser mes tâches avec application, alors ces problèmes pouvaient effectivement être évités. En exposant les faits, Dieu m’avait permis de reconnaître mon propre tempérament corrompu et l’attitude que j’avais eue en remplissant mon devoir, de sorte que je puisse chercher la vérité pour résoudre ces problèmes. N’était-ce pas précisément l’amour que Dieu avait pour moi ? Cette prise de conscience a éclairé mon cœur : j’ai reconnu que je devais arrêter de me méprendre sur Dieu et que je devais me dépêcher d’ajuster ma situation pour consacrer mon cœur à l’accomplissement de mon devoir. Après cela, je suis allée voir la personne responsable pour étudier plus en profondeur le raisonnement de ce texte évangélique et, en nous fondant sur les principes, déterminer la direction dans laquelle il devait être corrigé. Le lendemain, tandis que je le passais à nouveau en revue, à ma grande surprise, certains passages avaient été surlignés et, le temps que je finisse de le corriger, je me sentais bien plus confiante et à l’aise.

Cette expérience m’a fait me rendre compte que si des écarts ou des problèmes existent dans l’accomplissement de mon devoir, je ne dois pas avoir peur et je ne dois pas non plus être effrayée si Dieu m’expose. Ce qui est terrifiant, c’est que je ne cherche pas la vérité pour résoudre mes problèmes quand je suis exposée, et ensuite que je m’attarde dans un état de négativité tout en me délimitant constamment, perdant ainsi de nombreuses occasions d’obtenir la vérité et retardant mon progrès dans la vie. À partir de maintenant, quels que soient les revers ou les échecs auxquels je serai peut-être confrontée, je souhaite toujours chercher la vérité devant Dieu, m’adonner à l’introspection pour arriver à me connaître, me servir des paroles de Dieu pour résoudre mon tempérament corrompu, chercher un chemin d’entrée dans la vérité. Ce n’est qu’en pratiquant de cette manière que je serai capable de faire de plus en plus de progrès dans la vie et de remplir mon devoir avec de plus en plus de compétence.

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