Un remède à la jalousie

28 juillet 2020

Par Xunqiu, Chine

Dieu Tout-Puissant dit : « La chair de l’homme vient de Satan, elle est pleine de tempéraments rebelles, elle est déplorablement souillée et elle est impure. Les gens convoitent trop la jouissance de la chair et il y a trop de manifestations de la chair ; c’est pourquoi Dieu méprise la chair de l’homme jusqu’à un certain point. Lorsque les gens rejettent les choses souillées et corrompues de Satan, ils gagnent le salut de Dieu. Mais s’ils ne se dépouillent toujours pas de la souillure et de la corruption, alors ils vivent encore sous le domaine de Satan. La connivence, la tromperie et la fourberie des gens sont toutes des choses de Satan. Le salut de Dieu pour toi, c’est de t’arracher de ces choses de Satan. L’œuvre de Dieu ne peut pas être erronée ; elle est faite dans le seul but de sauver les gens des ténèbres. Lorsque tu as cru à un certain point et que tu peux te dépouiller de la corruption de la chair, et que tu n’es plus entravé par cette corruption, n’as-tu pas été sauvé ? Quand tu vis sous le domaine de Satan, tu es incapable de manifester Dieu, tu es souillé et tu ne peux pas recevoir l’héritage de Dieu. Une fois que tu auras été purifié et rendu parfait, tu seras saint, tu seras une personne normale et tu seras béni par Dieu et agréable à Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pratique (2)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que nous nous disputions par jalousie parce que nous avons été corrompus par Satan, que nous obéissons tous à nos tempéraments sataniques trompeurs et mauvais et que nous sommes très égoïstes. À une époque, j’étais jalouse en permanence. Je manigançais contre les gens et je luttais pour la renommée et le profit. C’était une manière de vivre douloureuse, mais je ne pouvais pas m’en libérer. C’est grâce au jugement et au châtiment de Dieu si j’ai pu changer un peu et échapper à cette douleur.

En juin 2017, on m’a nommée dirigeante de groupe dans l’Église. J’étais responsable de plusieurs lieux de réunion. J’étais ravie qu’on me confie ce devoir. J’ai pensé que Dieu m’élevait et que je devais bien faire ce devoir pour Lui rendre Son amour. Après ça, j’étais très active dans les réunions. Quand je voyais des frères et sœurs avoir un problème ou dans un mauvais état, je trouvais des paroles de Dieu à échanger pour arranger les choses. Après un certain temps, les autres ont eu une bonne opinion de moi. Ils disaient que je pouvais résoudre des problèmes concrets par l’échange, que j’étais responsable dans mon devoir et que je traitais les frères et sœurs avec bienveillance. J’ai été ravie de l’entendre.

Peu après, j’ai appris qu’on devait élire un dirigeant d’Église et j’ai pensé : « Puisque tout le monde a une bonne opinion de moi, je dois avoir de bonnes chances d’être élue. Si c’était le cas, les frères et sœurs m’admireraient encore plus. » Après un vote, Sœur Yang et moi avons été nominées toutes les deux. Je me suis sentie un peu menacée quand j’ai vu qu’elle avait reçu quelques votes de plus que moi. Je me suis dit : « Je suis responsable dans mon devoir et capable de travail concret. Comment peut-elle avoir plus de votes que moi ? » Mais alors j’ai pensé : « Ce ne sont que des nominations. J’ai encore mes chances. Je dois m’équiper de la vérité et aider davantage les autres à résoudre leurs problèmes d’entrée dans la vie pour qu’ils voient qu’elle ne me vaut pas. Alors je serai sûre d’être élue ! » J’ai pensé à un problème que Sœur Wang avait soulevé sans pouvoir le résoudre à la réunion précédente. Je me suis empressée de préparer des paroles de Dieu pertinentes pour échanger avec elle à la prochaine occasion. Quand je suis arrivée à la réunion, j’ai vu Sœur Yang échanger avec Sœur Wang. Ça m’a beaucoup contrariée. J’ai pensé : « J’avais l’intention de résoudre son problème et tu lui es tombée dessus avant ! Si tu t’es déjà occupée de tout, comment pourrai-je prouver de quoi je suis capable ? » Bien sûr, Sœur Wang a souri après son échange avec Sœur Yang et les autres frères et sœurs ont hoché la tête. J’étais très contrariée. J’étais jalouse de Sœur Yang. Je pensais qu’elle m’avait volé mon heure de gloire. Je me suis dit : « Avant que tu ne rejoignes le groupe, tous les autres voulaient entendre mon échange. Maintenant, tout le monde t’admire et me délaisse. » Tout le monde s’est mis à échanger cordialement. Je ne l’ai pas supporté et j’étais impatiente de partir.

Quand je suis rentrée chez moi, je me suis assise sur mon lit, abattue. Plus je ressassais, plus je me sentais mal. J’ai pensé : « Si ça continue, je n’aurai presque plus aucune chance de devenir dirigeante. Je dois être plus dynamique dans mes échanges. Je ne peux pas lui lâcher plus de terrain. » Plus tard, j’ai remarqué que Sœur Xiang était anxieuse à cause de la persécution du PCC et se sentait étouffée dans son devoir. Je me suis empressée de trouver des paroles de Dieu à échanger avec elle avant la réunion. Le lendemain, je suis arrivée en avance. À ma grande surprise, Sœur Yang était arrivée encore plus tôt et elle échangeait déjà avec Sœur Xiang. Ça m’a découragée. J’ai pensé : « Comment peux-tu me refaire ce coup ? Je dois savoir si ton échange est éclairant. Je ne peux pas croire qu’il couvre tout. » Dubitative, je me suis assise à côté d’elles pour écouter. Je me suis aperçue que Sœur Yang échangeait sur des voies de pratique à la lumière des paroles de Dieu, mais qu’elle n’avait pas mentionné la racine de la faiblesse et de la négativité de Sœur Xiang. Je me suis dit : « Je dois profiter de cette occasion d’intervenir et de remettre Sœur Yang à sa place. » Je me suis empressée de dire : « Ma sœur, il ne suffit pas d’avoir une voie de pratique pour résoudre un état négatif. Nous devons aussi comprendre comment Dieu utilise le grand dragon rouge comme un fleuret pour parfaire Ses élus. On ne peut sortir d’un état négatif qu’en comprenant l’œuvre de Dieu, Sa toute-puissance et Sa sagesse. Lisons donc quelques paroles de Dieu ensemble. » Alors que Sœur Xiang hochait la tête, j’ai jeté un coup d’œil à Sœur Yang. Elle avait l’air mal à l’aise. J’ai eu l’impression d’avoir gagné une bataille et j’ai pensé : « Tout le monde peut voir qui échange le plus efficacement. Je peux relever la tête. J’ai prouvé que je n’étais pas si mauvaise. » Après ça, je suis devenue plus active dans mon devoir. Dès que j’apprenais que quelqu’un avait un problème, je m’empressais de trouver des paroles de Dieu, de prendre des notes et d’échanger avec lui. J’étais ravie quand quelqu’un hochait la tête et terriblement anxieuse quand les gens ne réagissaient pas. Plus j’étais tendue, moins je comprenais les états des autres ou pouvais résoudre leurs problèmes. J’étais aussi de plus en plus fatiguée et je me disais : « Si ça continue comme ça, les frères et sœurs penseront que je ne possède pas la réalité de la vérité et ils ne m’élieront pas. » Quand j’ai vu que Sœur Yang avait un échange concret sur la vérité et que les frères et sœurs lui donnaient raison, je suis devenue encore plus agitée. Ma jalousie et mon incapacité de l’accepter ont fait surface. J’ai commencé à lui en vouloir et je n’avais même plus envie de lui parler. Je luttais pour la renommée et le profit. C’était très douloureux. Les paroles de Dieu ne m’éclairaient pas et je priais mécaniquement. Je sentais que je m’éloignais de Dieu.

Plus tard, j’ai prié Dieu de m’éclairer pour que je comprenne mon tempérament corrompu et que je sorte de cet état affreux. Je n’ai commencé à comprendre mon état corrompu que grâce aux paroles de Dieu. Voici ce qu’elles disent : « Il y a toujours des gens qui ont peur que les autres ne leur volent la vedette et les surpassent, qu’ils soient reconnus alors qu’eux-mêmes sont laissés dans l’ombre. Cela les conduit à s’en prendre aux autres et à les exclure. N’est-ce pas là de la jalousie envers les autres, plus compétents ? Un tel comportement n’est-il pas égoïste et méprisable ? De quelle sorte de tempérament s’agit-il ? De la malice ! Les gens qui ne pensent qu’à eux-mêmes, ne satisfont que leurs propres désirs, n’ont aucune considération pour les devoirs des autres et ne pensent qu’à leurs propres intérêts et non à ceux de la maison de Dieu ont un tempérament mauvais, et Dieu ne les aime pas. Si tu es vraiment capable d’être attentif à la volonté de Dieu, tu seras capable d’être juste envers autrui. Si tu donnes à quelqu’un les moyens de cultiver ses dons grâce à une recommandation et de devenir une personne de talent, ajoutant ainsi une autre personne talentueuse dans la maison de Dieu, n’auras-tu pas alors bien travaillé ? N’auras-tu pas été loyal en accomplissant ton devoir ? C’est une bonne action devant Dieu, et c’est le genre de conscience et de raison que les êtres humains devraient posséder » (« Offre à Dieu un cœur vrai, et tu pourras obtenir la vérité », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). J’ai eu honte après avoir lu ces paroles de Dieu et j’ai pensé à tout ce que j’avais fait par jalousie, pour la renommée et le profit. Ils m’obsédaient depuis que j’avais entendu parler de l’élection. Parce que Sœur Yang avait obtenu plus de voix que moi dans les nominations, je la voyais comme une adversaire et je rivalisais avec elle en secret. La voir résoudre les problèmes des frères et sœurs par l’échange sur la vérité me rendait jalouse. Je pensais qu’elle volait ma gloire et réduisait mes chances de devenir dirigeante. Je m’opposais à elle en secret, lui trouvais des défauts et pinaillais sur son échange. Je la dénigrais tout en frimant et je l’étouffais dans son devoir. Quand j’ai vu que je ne pouvais pas gagner, je lui en ai voulu au point de ne plus lui adresser la parole. Je luttais pour la renommée et la gloire et j’étais jalouse dans mon devoir. Je m’emportais contre elle et je l’excluais. Je révélais un tempérament satanique. J’étais si égoïste, méprisable et malveillante ! J’étais gouvernée par des tempéraments sataniques. Non seulement je faisais du mal aux autres, mais je vivais dans l’amertume et la douleur. J’ai repensé à Zhou Yu dans la Romance des trois royaumes. Il était si mesquin, toujours jaloux de Zhuge Liang. Avant de mourir, il a dit : « Puisque Yu existe, à quoi sert Liang ? » Il est mort en colère. La jalousie n’a-t-elle pas des conséquences terribles ? J’ai compris que j’étais comme lui, jalouse et avide de pouvoir. Non seulement j’entravais mon entrée dans la vie, mais je faisais du mal aux autres. Je n’avais aucune humanité. J’étais dégoûtante et haïssable pour Dieu. En réalité, Dieu m’avais mise en présence de quelqu’un de plus doué que moi dans l’espoir que je tire des leçons de ses points forts et que je m’améliore. Mais je ne faisais que l’affronter et me comparer à elle. Je n’y ai rien gagné et je souffrais terriblement. J’étais insensée. De plus, la vérité règne dans la maison de Dieu et les dirigeants sont choisis selon des principes. Au minimum, ce sont des gens humains qui peuvent accepter et pratiquer la vérité. Mais j’étais jalouse, je luttais pour la renommée et le profit et je n’avais aucune humanité. Je n’étais pas digne d’être une dirigeante. Je savais que je devais arrêter de lutter, pratiquer la vérité et vivre en accord avec les paroles de Dieu. C’est la seule bonne voie. J’ai été très soulagée quand je l’ai compris.

Le jour de l’élection, j’ai fait cette prière : « Ô Dieu ! Je T’obéirai quel que soit le résultat et je voterai honnêtement. » Mais j’hésitais encore quand est venu le moment de voter. Je me suis dit : « Si je vote pour Sœur Yang et qu’elle est choisie, que pensera-t-on de moi ? Les autres diront sûrement que je ne la vaux pas. » À cet instant, ces paroles de Dieu me sont venues à l’esprit : «Tu dois apprendre à abandonner et mettre de côté ces choses, à appuyer les autres et à leur permettre de se démarquer. Ne lutte pas ni ne te hâte à tirer avantage dès que tu as l’occasion de te démarquer ou d’obtenir de l’honneur. Tu dois apprendre à céder, mais ne dois pas retarder l’accomplissement de ton devoir. Sois une personne qui travaille en secret et qui ne s’affiche pas devant les autres tandis que tu accomplis fidèlement ton devoir. Plus tu mettras de côté ton prestige et ton statut, et plus tu te détacheras de tes propres intérêts, plus tu deviendras paisible et plus il y aura d’espace à l’intérieur de ton cœur, plus ta condition s’améliorera » (« Offre à Dieu un cœur vrai, et tu pourras obtenir la vérité », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Alors je me suis dit : « Je dois pratiquer les paroles de Dieu. Je ne peux pas ne me soucier que de mon prestige et de mon statut. » Comme Sœur Yang était douée et avait un échange concret, le fait qu’elle devienne dirigeante servirait l’Église et l’entrée dans la vie des frères et sœurs. Je devais pratiquer la vérité et veiller aux intérêts de l’Église. J’ai donc voté pour elle. Elle a été élue dirigeante et j’ai accueilli le résultat très calmement. J’avais le sentiment d’avoir enfin réussi à pratiquer la vérité. Dieu soit loué !

Plus tard, en avril 2018, J’ai été choisie comme dirigeante d’Église. Je collaborais avec d’autres frères et sœurs responsables du travail de l’Église. Au début, nous discutions du travail de l’Église et collaborions harmonieusement. Après un moment, j’ai remarqué que Sœur Li, qui s’occupait des travaux d’écriture, était douée et apprenait vite. Son échange était éclairant et édifiant. Je l’admirais, mais j’étais aussi jalouse. J’ai commencé à m’impliquer dans son travail pour acquérir des compétences et des principes et ne pas me retrouver à la traîne. Un jour, j’ai reçu une lettre de notre dirigeante disant qu’on avait besoin de quelqu’un dans une autre église. Elle se demandait si Sœur Li conviendrait et voulait qu’on l’évalue. Ma jalousie s’est réveillée aussitôt et j’ai pensé : « Ils veulent cultiver Sœur Li. Elle est douée et elle apprend vite, mais elle n’a pas la foi depuis très longtemps et son entrée dans la vie est superficielle. Qu’a-t-elle de plus que moi ? Pourquoi ne suis-je pas choisie ? Si Sœur Li va remplir ce rôle, que penseront les autres de moi ? Ils diront certainement qu’elle vaut mieux que moi. » Ces pensées m’ont mise de plus en plus mal à l’aise et j’ai commencé à la snober. Comme mon comportement l’étouffait, elle a arrêté de discuter avec moi. Quelques jours plus tard, j’ai demandé aux frères et sœurs d’évaluer Sœur Li. J’ai été très jalouse quand j’ai vu que les évaluations étaient positives, encore plus que celles qu’ils faisaient de moi. J’étais dirigeante, mais je ne valais même pas une collaboratrice. Comme c’était embarrassant ! Ça m’a mise de plus en plus mal à l’aise. J’ai dit à une autre sœur : « À quoi rime ton évaluation ? Tu n’as aucun discernement. Sœur Li a progressé, mais son entrée dans la vie est superficielle. Tu la flattes, mais tu auras fait le mal si elle va dans une autre église et les retarde parce qu’elle est incapable de travail concret ! » Ça a un peu effrayé la sœur. Elle a répondu qu’elle avait basé son évaluation sur ce qu’elle avait constaté, mais qu’elle n’avait pas tout pris en compte et qu’elle y repenserait. J’avais fait ce que je voulais faire, mais je ne m’en suis pas réjouie. Quand j’ai vu Sœur Li, j’ai eu mauvaise conscience et je me suis sentie coupable. J’avais fait une chose honteuse et je n’ai pas osé la regarder dans les yeux. Me trouvant bizarre, elle s’est inquiétée et m’a demandé : « Y a-t-il un problème ? » Je me suis sentie encore plus coupable et j’ai bafouillé : « Oui. » Alors j’ai couru dans une autre pièce et je me suis agenouillée pour prier. J’ai dit : « Ô Dieu, je suis si déraisonnable ! Je suis devenue jalouse de Sœur Li quand j’ai vu les évaluations et je l’ai dénigrée dans son dos. Dieu, je sais que Tu détestes les actes de ce genre, mais je suis gouvernée par mon tempérament corrompu. Je n’ai pas pu m’en empêcher. Je T’en prie, éclaire-moi pour que je me connaisse et que j’arrête d’obéir à mon tempérament corrompu. » Me sentant un peu plus calme après ma prière, j’ai allumé mon ordinateur et lu quelques passages des paroles de Dieu.

Dieu dit : « Si certaines personnes voient quelqu’un qui est meilleur qu’eux, qu’ils le répriment, fabriquent une rumeur à son sujet ou emploient des moyens peu scrupuleux afin que les autres n’en aient pas une haute opinion et que personne ne soit meilleur que les autres, alors ils ont un tempérament corrompu d’arrogance, de suffisance, de fourberie, de tromperie et de sournoiserie. Des gens de ce genre ne reculent devant rien pour atteindre leurs objectifs. Ils vivent de cette façon, mais pensent quand même qu’ils sont géniaux et qu’ils sont de bonnes personnes. Cependant, ont-ils un cœur qui craint Dieu ? Premièrement, pour analyser ces questions selon le point de vue de leur nature même, les gens qui agissent de cette façon ne font-ils pas simplement ce qu’ils veulent ? Prennent-ils en compte les intérêts de la famille de Dieu ? Ils ne pensent qu’à leurs propres sentiments et veulent seulement atteindre leurs propres objectifs, peu importe la perte subie par le travail de la famille de Dieu. Non seulement ces gens-là sont arrogants et suffisants, mais ils sont aussi égoïstes et méprisables. Ils ne prêtent absolument aucune attention à l’intention de Dieu et, de telles gens, sans l’ombre d’un doute, n’ont pas la crainte de Dieu dans leur cœur. C’est pourquoi ils font ce qu’ils veulent et agissent en libertins, sans aucune culpabilité, sans aucune inquiétude, sans aucune appréhension ni préoccupation, et sans tenir compte des conséquences. C’est ce qu’ils font souvent, et c’est ainsi qu’ils se sont toujours conduits. Quelles sont les conséquences auxquelles de telles personnes sont confrontées ? Elles auront des problèmes, n’est-ce pas ? Pour faire simple, de telles personnes sont bien trop jalouses et ont un désir bien trop ardent de renommée personnelle et de statut : elles sont trop malhonnêtes et perfides. Pour le dire plus crûment, le problème essentiel est qu’elles n’ont pas le moins du monde la crainte de Dieu dans leur cœur. Elles ne craignent pas Dieu, elles se croient de la plus haute importance et considèrent tout aspect d’elles-mêmes comme plus élevé que Dieu et que la vérité. Dans leur cœur, Dieu est ce qui mérite le moins d’être mentionné et ce qu’il y a de plus insignifiant, et Dieu n’a aucune place dans leur cœur. Ceux qui n’ont pas de place pour Dieu dans leur cœur et qui ne vénèrent pas Dieu ont-ils atteint l’entrée dans la vérité ? (Non.) Donc, quand habituellement ils s’affairent gaiement en ayant toujours une occupation et en y consacrant vraiment beaucoup d’énergie, que font-ils ? Des gens comme ceux-là prétendent même avoir tout abandonné pour se dépenser pour Dieu et avoir beaucoup souffert, mais, en fait, le motif, le principe et l’objectif de toutes leurs actions servent leurs propres profits ; ils essaient simplement de protéger tous leurs intérêts personnels. Diriez-vous ou ne diriez-vous pas que ce genre de personne est terrible ? Quel genre de personne, selon vous, est quelqu’un qui ne vénère pas Dieu ? Une telle personne n’est-elle pas arrogante ? N’est-elle pas Satan ? Quels genres de choses ne vénèrent pas Dieu ? Hormis les animaux, tout ce qui ne vénère pas Dieu inclut les démons, Satan, l’archange et ceux qui luttent contre Dieu » (« Les cinq conditions permettant à l’homme d’entrer dans le droit chemin de la foi en Dieu », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « Le tempérament corrompu de l’homme résulte de son empoisonnement et de son piétinement par Satan, du préjudice monstrueux que Satan a infligé à sa pensée, à sa moralité, à sa perspicacité et à sa raison. C’est précisément parce que les choses fondamentales de l’homme ont été corrompues par Satan et sont complètement différentes de la façon dont Dieu les a créées à l’origine qu’il s’oppose à Lui et ne comprend pas la vérité » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avoir un tempérament inchangé, c’est être en inimitié envers Dieu).

Les paroles de Dieu m’ont bouleversée et consternée. N’avait-Il pas précisément révélé mon état ? J’étais devenue jalouse et partiale quand la dirigeante avait voulu cultiver Sœur Li, allant jusqu’à la dénigrer et la juger de manière méprisable. J’ai tout fait pour l’empêcher d’obtenir ce devoir sans me soucier des intérêts de l’Église. J’ai fait ce que je voulais pour obtenir ce que je voulais. J’étais arrogante, arbitraire et sans aucune révérence pour Dieu. Dieu espère que plus de gens se soucient de Sa volonté et accomplissent leurs devoirs. Je savais bien… Je savais bien que Sœur Li était douée et cherchait la vérité. Avec plus d’occasions de s’entraîner, ses compétences et son entrée dans la vie auraient progressé et ça aurait servi le travail de l’Église. Mais j’ai voulu protéger mon prestige et mon statut. J’ai même employé des moyens sournois pour empêcher qu’on lui confie ce devoir. Sans m’en apercevoir, j’étais devenue un suppôt de Satan et je perturbais le travail de l’Église. Je m’en suis mordu les doigts. Je savais que la jalousie était en contradiction avec la volonté de Dieu, mais je n’aurais jamais imaginé qu’elle me pousserait à faire quelque chose d’inhumain, à perturber le travail de l’Église, à faire le mal et à résister à Dieu. Je me suis souvenue des paroles de Dieu : « Le tempérament corrompu de l’homme résulte de son empoisonnement et de son piétinement par Satan. » J’ai compris que j’avais toujours été jalouse et que je ne supportais pas qu’on soit meilleur que moi parce que ma pensée et mon point de vue avaient été déformés par des poisons de Satan comme « Chacun pour soi, Dieu pour tous », « Je suis mon propre seigneur à travers le ciel et la terre » et « Une montagne ne peut pas contenir deux tigres. » Ces poisons me gouvernaient. Je voulais dominer n’importe quel groupe, je pensais devoir être au-dessus des autres et je ne pouvais pas être juste envers les gens si je les croyais plus doués que moi. J’étais jalouse et discriminatoire. Je le vivais comme une épine dans le pied. J’étais jalouse, méprisante et hostile envers les gens qui cherchaient la vérité, allant jusqu’à les dénigrer dans leur dos. Je n’avais aucune humanité ! Je voulais me mettre en valeur et briser les autres, me battre, gagner et ne rien céder à personne. Je voulais juste frimer. N’était-ce pas vivre comme Satan ? Je n’ai compris qu’à ce moment-là que ces poisons et ces règles de survie sataniques étaient devenus ma nature. Je les laissais me gouverner et étais devenue de plus en plus égoïste, arrogante et méchante. Si je continuais à refuser de me repentir, je savais que je serais détestée et éliminée par Dieu. J’ai eu très peur quand j’en ai pris conscience. Je me suis empressée de prier Dieu, de Lui dire que je voulais me repentir, que j’essaierais de pratiquer la vérité à l’avenir et de ne plus obéir à ces poisons sataniques.

Quelques jours plus tard, j’ai reçu une lettre de la dirigeante qui disait que Sœur Li convenait pour le travail dans l’autre église. J’ai senti quelque chose s’agiter en moi, mais j’ai tout de suite compris que c’était ma jalousie qui me manipulait. J’ai aussitôt prié Dieu, bien décidée à renoncer à moi-même. Après ma prière, j’ai lu deux autres passages des paroles de Dieu. Dieu dit : « Quand tu te révèles égoïste et ignoble, et que tu en as pris conscience, tu devrais chercher la vérité : que devrais-je faire pour être en accord avec la volonté de Dieu ? Comment devrais-je agir pour que cela profite à tout le monde ? C’est-à-dire que tu dois commencer par mettre de côté tes propres intérêts, y renoncer progressivement en fonction de ta stature, petit à petit. Après avoir fait l’expérience de cela plusieurs fois, tu les auras complètement mis de côté et, ce faisant, tu te sentiras de plus en plus déterminé. Plus tu mettras de côté tes intérêts, plus tu auras l’impression que, en tant qu’être humain, tu devrais posséder conscience et raison. Tu sentiras que, sans motivations égoïstes, tu es quelqu’un de franc, d’intègre, et que tu fais les choses entièrement dans le but de satisfaire Dieu. Tu auras le sentiment qu’un tel comportement te rend digne d’être appelé “humain” et qu’en vivant sur terre de cette façon, tu es ouvert et honnête, tu es quelqu’un de sincère, tu as la conscience tranquille et es digne de toutes les choses que Dieu t’accorde. Plus tu vivras comme cela, plus tu te sentiras déterminé et brillant. De ce fait, ne te seras-tu pas engagé sur le bon chemin ? » (« Offre à Dieu un cœur vrai, et tu pourras obtenir la vérité », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « Si tu es vraiment capable d’être attentif à la volonté de Dieu, tu seras capable d’être juste envers autrui. Si tu donnes à quelqu’un les moyens de cultiver ses dons grâce à une recommandation et de devenir une personne de talent, ajoutant ainsi une autre personne talentueuse dans la maison de Dieu, n’auras-tu pas alors bien travaillé ? N’auras-tu pas été loyal en accomplissant ton devoir ? C’est une bonne action devant Dieu, et c’est le genre de conscience et de raison que les êtres humains devraient posséder » (« Offre à Dieu un cœur vrai, et tu pourras obtenir la vérité », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Les paroles de Dieu dessinent clairement une voie de pratique. Je devais renoncer à mes intérêts et me soucier de ceux de la maison de Dieu. Je devais recommander ceux qui étaient plus doués que moi dans certains domaines pour que toutes les personnes de talent mettent leurs forces au service de la maison de Dieu et participent à la diffusion de l’Évangile du royaume. Seule une telle personne est humaine, se soucie de la volonté de Dieu et défend les intérêts de Sa maison. C’est une bonne action et le moyen d’obtenir l’approbation de Dieu. Ce soir-là, je suis allée voir Sœur Li pour lui demander si elle voulait se charger de ce devoir. Elle m’a répondu qu’elle le voulait, mais qu’elle avait peur de mal l’accomplir parce qu’elle n’avait pas la foi depuis longtemps et qu’elle était de petite stature. Entendant ses inquiétudes, j’ai échangé avec elle sur la volonté de Dieu, je l’ai encouragée à s’en remettre à Lui et à chercher les principes de la vérité dans son devoir. Elle est partie prendre son nouveau poste quelques jours plus tard. J’étais très contente. J’ai senti qu’être capable de pratiquer la vérité sans me soucier de mon prestige et de mon statut était la seule manière de vivre avec intégrité et dignité. J’étais parfaitement en paix.

Quand je repense à l’époque où j’obéissais à mon tempérament corrompu, toujours jalouse et me battant pour la renommée et le statut, corrompue et trompée par Satan, je m’aperçois que c’était une manière de vivre très douloureuse. Dieu a arrangé toutes sortes de gens, de choses, d’événements et d’environnements pour m’exposer et me sauver. Il a aussi employé Ses paroles pour m’exposer et me juger, m’abreuver et me soutenir, jusqu’à ce que j’acquière enfin un certaine connaissance de ma nature satanique, et que je voie les conséquences de la jalousie et de la lutte pour la renommée et le profit. Alors seulement j’ai pu pratiquer un peu la vérité et gagner un peu de conscience et de raison. Dieu soit loué !

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