Après avoir été remplacée

28 juillet 2020

Par Li Jie, États-Unis

Dieu Tout-Puissant dit : « Dieu œuvre en chaque personne et peu importe Sa méthode, le genre de personnes, de choses et d’affaires qu’Il utilise pour exécuter du service, ou le genre de ton qu’ont Ses paroles, Il n’a qu’une seule finalité : te sauver. Avant de te sauver, Il doit te transformer, alors, comment cela serait-il possible sans que tu souffres un peu ? Tu vas devoir souffrir. Cette souffrance peut concerner beaucoup de choses. Parfois, Dieu élève les gens, les affaires et les choses autour de toi, de sorte que tu puisses arriver à te connaître, ou bien tu peux être directement traité, émondé et exposé. Comme un patient sur une table d’opération, tu dois endurer une certaine douleur pour obtenir un bon résultat » (« Si tu souhaites atteindre la vérité, alors tu dois apprendre des gens, des situations et des choses autour de toi », dans Récits des entretiens de Christ). « Échouer et tomber de nombreuses fois n’est pas une mauvaise chose, être exposé non plus. Que tu aies été traité, émondé ou exposé, tu dois te souvenir de ceci à tout moment : être exposé ne signifie pas que tu es condamné. Être exposé est une bonne chose ; c’est ta meilleure chance de te connaître toi-même. Ton expérience de vie peut en acquérir un changement de vitesse. Autrement, tu n’auras ni l’occasion, ni la condition, ni le contexte pour comprendre la vérité de ta corruption. Si tu parviens à connaître tout ce qu’il y a en toi, tous les aspects de ce qui est difficile à reconnaître et à dénicher au plus profond de toi, c’est une bonne chose. Devenir capable de vraiment te connaître toi-même est ta meilleure chance de corriger ton attitude et de devenir une nouvelle personne ; c’est la meilleure occasion pour toi d’obtenir une nouvelle vie. Une fois que tu te connaîtras vraiment, tu pourras voir que c’est une chose précieuse que la vérité devienne ta vie, et tu auras soif de la vérité et entreras dans la réalité. C’est si extraordinaire ! Si tu peux saisir cette occasion, réfléchir sérieusement sur toi-même et acquérir une véritable connaissance de toi-même chaque fois que tu échoues ou tombes, alors, au milieu de la négativité et de la faiblesse, tu pourras te relever. Une fois ce seuil franchi, tu pourras faire un grand pas en avant et entrer dans la réalité de la vérité » (« Si tu souhaites atteindre la vérité, alors tu dois apprendre des gens, des situations et des choses autour de toi », dans Récits des entretiens de Christ). À travers les paroles de Dieu, je vois que quelle que soit la manière dont Dieu œuvre en quelqu’un, que ce soit par le jugement et l’épurement, par l’émondage ou le traitement ou en le remplaçant dans son devoir, il le fait pour que cette personne réfléchisse sur elle-même, se connaisse et puisse changer son tempérament.

Alors que je n’avais la foi que depuis quelques mois, je trouvais l’échange de Sœur Zhao, une dirigeante, très éclairant et utile pour résoudre des problèmes concrets. Je l’admirais beaucoup et je pensais : « Ce sera merveilleux quand j’en serai au point où je pourrai résoudre les problèmes des frères et sœurs par l’échange sur la vérité comme Sœur Zhao ! » Pendant un moment, quand j’entendais dire que quelqu’un avait été élu dirigeant ou diacre, j’étais tout excitée et j’avais hâte que mon tour vienne. Après ça, j’ai commencé à boire, manger et réfléchir sur les paroles de Dieu et je tenais un journal de dévotion. Je participais avec enthousiasme à tous les travaux de l’Église.

Quelques années plus tard, j’ai été élue dirigeante d’Église. Sœur Liu et moi partagions la responsabilité du travail de l’Église. Quand je voyais un problème ou quand des frères et sœurs avaient des difficultés dans leurs devoirs, j’en discutais avec Sœur Liu pour chercher la vérité et les résoudre. Après quelques mois, nous avons commencé à avoir de bons résultats et mon dirigeant m’a demandé de faire part de ce que j’avais appris à tout le monde dans des réunions de collaborateurs. J’étais ravie de voir que le dirigeant m’estimait et que les frères et sœurs m’admiraient. Sans m’en apercevoir, j’ai commencé à frimer dans les réunions. J’échangeais toujours sur la manière dont j’avais abreuvé et soutenu des frères et sœurs, dont j’avais résolu des problèmes, sur mes souffrances dans mon devoir, le prix que j’avais payé, et sur la réussite progressive de l’Église. Ça a incité des frères et sœurs à m’admirer. Du coup, quand ils avaient un problème, ils venaient me voir au lieu de prier et de chercher la vérité. Je croyais de plus en plus être de l’étoffe des dirigeants. J’imaginais que la réussite du travail de l’Église était le fruit de mon travail. J’ai alors commencé à prendre Sœur Liu de haut et j’ai cessé d’écouter ses suggestions. Je décidais seule du travail de l’Église. Quand j’ai vu que j’étouffais un peu Sœur Liu, je n’ai pas réfléchi sur moi-même et je me suis même vantée dans une réunion : « Même si Sœur Liu et moi sommes toutes les deux responsables du travail de l’Église, elle a tendance à être négative et passive dans son devoir, alors il faut que ce soit moi qui m’en occupe et qui paie le prix. Je m’inquiète beaucoup pour Sœur Liu. J’ai peur que le travail de l’Église n’en souffre si ça continue. » Les frères et sœurs ont dit que j’étais responsable et que j’assumais la charge de mon devoir. J’ai été ravie de l’entendre et flattée par leur soutien et leur admiration.

Quelques jours plus tard, une sœur a compris quel était mon problème et m’a avertie : « Ma sœur, j’ai remarqué que tu n’échangeais pas beaucoup sur tes expériences concrètes, ces derniers temps, par exemple sur le genre de corruption ou de rébellion que tu révèles face à un problème, la manière dont tu réfléchis sur toi-même et cherches la vérité pour résoudre les problèmes et changer au bout du compte. Je ne t’entends presque jamais parler de ces choses-là. Tu échanges surtout sur tes souffrances et la manière dont tu résous les problèmes des autres, ce qui les incite à t’admirer et t’aduler. Tu n’es pas sur la bonne voie. Ne perds pas de temps et réfléchis sur toi-même ! » Mais je n’ai rien écouté de ce qu’elle avait à dire. J’ai pensé : « J’échange sur mon expérience personnelle réelle. Les frères et sœurs m’approuvent parce que je sais résoudre des problèmes avec la vérité. Comment peux-tu dire qu’ils m’adulent et que je ne suis pas sur la bonne voie ? Tu dis ça parce que tu es jalouse, non ? » À cette époque, j’étais ivre de renommée et de statut et mon cœur était engourdi et rigide. Le temps passant, je me suis assombrie intérieurement. Je ne comprenais plus les états d’esprit et les difficultés des autres, et je ne savais plus les résoudre. J’ai fini par être démise de mon devoir de dirigeante parce que j’étais incapable de travail concret.

Après ça, je me suis sentie abattue et je n’ai pas voulu voir la réalité en face. Je suis devenue si négative que je ne voulais même plus aller aux réunions. J’avais trop honte pour faire face aux frères et sœurs. Avant, c’était moi qui dirigeais les réunions et qui échangeais avec les autres, et voilà que je me retrouvais en bout de chaîne. Je me demandais comment les autres me verraient. Plus j’y pensais, plus j’étais contrariée et malheureuse. Je n’arrivais pas à me concentrer dans les réunions et je piquais parfois du nez. J’étais vraiment faible et négative et j’avais l’impression que Dieu m’avait abandonnée. Je n’ai pas pu m’empêcher de fondre en larmes et de m’agenouiller devant Dieu pour prier : « Ô Dieu, je souffre beaucoup. Je ne veux pas vivre dans cet état. Je Te supplie de me guider et me sauver. Je veux réfléchir sur moi-même et me connaître sincèrement. »

Après avoir prié, j’ai regardé une vidéo d’une lecture des paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Dans votre recherche, vous avez trop de notions, d’espoir et d’avenir qui sont personnels. L’œuvre actuelle vise à s’occuper de votre désir de statut et de vos désirs extravagants. Les espoirs, le statut et les notions sont tous des représentations classiques d’un tempérament satanique. […] Vous êtes maintenant ceux qui suivent, et vous avez acquis une certaine compréhension de cette étape de l’œuvre. Cependant, vous n’avez toujours pas mis de côté votre désir de statut. Lorsque votre statut est élevé, vous cherchez bien, mais lorsque votre statut est bas, vous ne cherchez plus. Les bénédictions du statut sont toujours dans votre esprit. Pourquoi la plupart des gens ne peuvent-ils pas sortir de la négativité ? N’est-ce pas toujours à cause de sombres perspectives ? […] Plus tu cherches de cette façon, moins tu récolteras. Plus quelqu’un a un grand désir de statut, plus il devra être traité sérieusement et plus il devra subir un grand épurement. De tels hommes sont sans valeur ! Ils doivent être traités et jugés de manière adéquate afin de pouvoir complètement laisser tomber ces choses. Si vous cherchez de cette façon jusqu’au bout, vous ne récolterez rien. Ceux qui ne cherchent pas la vie ne peuvent pas être transformés, et ceux qui n’ont pas soif de la vérité ne peuvent pas gagner la vérité. Tu ne te concentres pas sur la recherche de la transformation personnelle et sur l’entrée, mais tu te concentres toujours sur des désirs extravagants et sur des choses extravagantes qui limitent ton amour pour Dieu et qui t’empêchent de te rapprocher de Lui. Ces choses peuvent-elles te transformer ? Peuvent-elles t’amener dans le royaume ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pourquoi ne voulez-vous pas être un faire-valoir ?).

Les paroles de Dieu ont révélé que je recherche la renommée dans la foi. J’ai repensé à l’époque où je venais de devenir croyante. J’admirais les dirigeants et j’avais hâte d’en devenir une pour qu’on m’admire aussi. Quand je suis devenue dirigeante, j’ai joyeusement fait mon devoir du matin au soir sans me soucier de la fatigue. Je suis devenue encore plus motivée quand j’ai senti que j’étais estimée par le dirigeant et admirée par les frères et sœurs. Dans les réunions, je frimais toujours, j’étalais mon empressement au travail et mes souffrances. J’ai même dénigré Sœur Liu et je me suis mise sur un piédestal pour que les gens m’adulent. Quand on m’a remplacée et que j’ai perdu mon statut, je suis tombée dans un gouffre de négativité dont je ne pouvais pas sortir. Confrontée aux faits, j’ai vu que je ne cherchais pas la vérité ni à faire mon devoir dans ma foi, mais la gloire. Tant que je l’avais, j’étais motivée. Sans elle, j’ai sombré dans la négativité. Je me suis même vue comme un cas désespéré. J’ai compris à quel point je désirais la gloire. Comment pouvais-je gagner la vérité et le salut de Dieu avec un tel but ? Je me croyais plutôt bonne et qualifiée pour être dirigeante, je pensais comprendre une partie de la vérité. Je n’aurais jamais imaginé que je deviendrais aussi négative après avoir été remplacée. C’est alors que j’ai compris que je n’avais ni la réalité de la vérité ni aucune stature. Je n’avais que des paroles creuses et des doctrines à offrir aux gens. Je ne me connaissais pas du tout. Je n’avais aucune conscience de moi. Si je n’avais pas été remplacée dans mon devoir, je n’aurais pas réfléchi sur moi-même. Je chercherais toujours la gloire et serais toujours sur la voie de la résistance à Dieu. Ça n’aurait pu qu’entraver le travail de la maison de Dieu et mettre en péril l’entrée dans la vie de mes frères et sœurs. J’ai fini par comprendre que mon remplacement était le fruit du jugement juste de Dieu et de Sa protection. Dieu a traité mon désir de gloire et m’a forcée à voir que j’étais sur la mauvaise voie pour que je puisse me repentir. Comprendre ça m’a soulagée.

Après ça, j’ai lu d’autres paroles de Dieu exposant le désir de renommée et de gloire des gens et quelques passages m’ont vraiment frappée. « Par exemple : Certains idolâtrent particulièrement Paul. Ils aiment sortir et faire des discours et travailler, ils aiment se rencontrer et parler ; ils aiment que les hommes les écoutent, les adorent et les entourent. Ils aiment avoir un statut dans l’esprit des autres et ils aiment cela quand les autres valorisent leur image. Examinons leur nature à partir de ces comportements : quelle est leur nature ? Si elles se comportent vraiment comme cela, alors c’est suffisant pour démontrer qu’elles sont arrogantes et vaniteuses. Elles n’adorent pas Dieu du tout ; elles cherchent un statut plus élevé, veulent avoir de l’autorité sur les autres, les posséder et avoir un statut dans leur esprit. C’est une image classique de Satan. Les aspects de leur nature qui se distinguent sont l’arrogance et la vanité, le refus d’adorer Dieu et le désir d’être adoré par les autres. De tels comportements peuvent te donner une vision claire de leur nature » (« Comment connaître la nature de l’homme », dans Récits des entretiens de Christ). « Certains peuvent utiliser leur statut pour se rendre témoignage, pour se glorifier et pour rivaliser avec Dieu au sujet des personnes et du statut. Ils utilisent diverses méthodes et mesures pour que les gens les adorent, essayant constamment de gagner les gens et de les diriger. Certains trompent même les gens intentionnellement, les amenant à penser qu’ils sont Dieu afin qu’ils puissent être traités comme Dieu. Ils ne diraient jamais aux gens qu’ils ont été corrompus, qu’ils sont encore corrompus et arrogants, qu’il ne faut pas les adorer, et que, peu importe leur succès, c’est entièrement dû à l’exaltation de Dieu et c’est ce qu’ils doivent faire de toute façon. Pourquoi ne disent-ils pas ces choses ? Parce qu’ils ont profondément peur de perdre leur place dans le cœur des gens. C’est la raison pour laquelle ces gens ne louent jamais Dieu et ne rendent jamais témoignage à Dieu » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même I).

Les paroles de Dieu m’ont révélé que les gens cherchent toujours la renommée et la gloire au lieu de porter témoignage à Dieu. Ils friment, incitent les autres à les aduler et à se presser autour d’eux à cause de leurs tempéraments sataniques, ce qui est maudit et puni par Dieu. Paul n’était-il pas un parfait exemple de ça ? Il adorait avoir gloire et autorité et ne se souciait que de sa position et de son prestige. Dans ses Épîtres, il témoignait souvent du travail qu’il avait accompli et des souffrances qu’il avait endurées pour le Seigneur et disait qu’il ne valait pas moins que les autres apôtres. Il n’a pas travaillé dur et payé de sa personne pour chercher la vérité ou faire le devoir d’un être créé, mais pour satisfaire ses ambitions démesurées, pour être adoré et finalement récompensé et couronné. Voilà pourquoi son tempérament de vie n’a pas changé après des années de travail acharné. Il a fini par perdre la raison dans son arrogance en témoignant que, pour lui, la vie était le Christ. Il rêvait de prendre la place du Seigneur Jésus pour que les gens le suivent et l’imitent. Il a gravement offensé le tempérament de Dieu. Paul avait une nature satanique incroyablement arrogante et vaniteuse. Tout ce qu’il a accompli servait ses ambitions démesurées et s’opposait à Dieu. Il était sur la voie d’un antéchrist qui s’opposait à Dieu, ce que Dieu a condamné et maudit. Quant à moi, quand j’accomplissais quelque chose dans mon devoir, je disais remercier Dieu de m’avoir guidée, mais je m’en attribuais tout le crédit intérieurement. Je volais effrontément la gloire de Dieu, frimant à chaque occasion, me vantant de mon empressement, de mes souffrances et des problèmes que j’avais résolus pour que les autres m’adulent. Quand j’ai vu Sœur Liu devenir faible et négative, je ne l’ai soutenue et aidée qu’en apparence. Intérieurement, je la jugeais et la rejetais. Je l’ai même dénigrée en réunion et me suis mise en valeur pour que les frères et sœurs m’admirent et m’écoutent. Une sœur a vu mon problème et m’a avertie par amour, mais j’ai obstinément refusé de l’écouter. J’ai même pensé qu’elle me rabaissait parce qu’elle était jalouse de moi. J’ai compris à quel point j’étais devenue déraisonnable. Je ne me souciais pas de mon devoir ni d’échanger sur la vérité pour exalter Dieu et Lui porter témoignage. À la place, je frimais et je protégeais mon statut à chaque occasion pour qu’on m’admire. J’ai compris à quel point j’étais arrogante et vaniteuse par nature. J’obéissais entièrement à ma nature satanique et je suivais le même chemin de l’antéchrist de résistance à Dieu que Paul. Je savais que je serais condamnée et éliminée par Dieu si je ne me repentais pas. Cette idée m’a terrifiée. Je me suis empressée de prier Dieu, décidée à chercher la vérité et me repentir. Après ça, j’ai davantage mangé et bu les paroles de Dieu et j’ai réfléchi sur moi-même. J’ai examiné les buts et les intentions de mes actions. Face à des problèmes, je me concentrais sur la pratique des paroles de Dieu et mon état s’est amélioré peu à peu.

Un mois plus tard, un dirigeant m’a demandé d’héberger des gens. Au débuit, ça m’a contrariée. Quand j’étais dirigeante, les autres m’hébergeaient. Et voilà que c’était à moi de jouer les hôtes. Quel revirement de situation ! Mais j’ai alors pensé : « Ne suis-je pas toujours avide de renommée et de statut ? Héberger des frères et sœurs ne paraît pas très glorieux, mais c’est mon devoir, ma responsabilité et mon obligation. Au lieu d’avoir des préférences, je devrais me soumettre au règne et aux arrangements de Dieu. » J’ai donc accepté. Deux jours plus tard, le dirigeant a amené deux sœurs chez moi. J’ai vu tout de suite que j’avais déjà accompli mon devoir avec ces deux sœurs. J’ai rougi et je me suis sentie mal à l’aise, comme si je leur étais inférieure. Nous avons échangé des civilités et je suis allée préparer à manger dans la cuisine. En cuisinant, je me suis souvenue de l’époque où je faisais mon devoir avec ces sœurs. Je dirigeais les réunions et les échanges. Je n’aurais jamais imaginé qu’elles deviendraient des dirigeantes tandis que je m’occuperais d’hébergement. Ça m’a perturbée. J’ai ensuite compris que je me souciais encore de ma renommée et de mon statut. Je me suis donc empressée de prier Dieu, puis j’ai pensé à ce passage de Ses paroles : « Comme l’une des créatures, l’homme doit garder sa propre place, se comporter consciencieusement et garder avec dévouement ce qui lui est confié par le Créateur. Et l’homme ne doit pas agir de manière déplacée, ou faire des choses qui dépassent ses capacités ou qui sont répugnantes pour Dieu. L’homme ne doit pas essayer d’être grand ou exceptionnel ou au-dessus des autres, ni chercher à devenir Dieu. C’est comme cela que les gens ne devraient pas désirer être. Chercher à devenir grand ou exceptionnel est absurde. Chercher à devenir Dieu est encore plus disgracieux ; c’est dégoûtant et méprisable. Ce qui est louable et ce à quoi les créatures devraient tenir plus que toute autre chose, c’est de devenir une véritable créature ; c’est le seul objectif que tous devraient poursuivre » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique I). En réfléchissant aux paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu ne veut pas des gens ambitieux et distingués, mais des êtres créés authentiques. Avec ou sans statut, on ne satisfait la volonté de Dieu qu’en étant honnête, qu’en étant capable de se soumettre à Son règne et Ses arrangements. Dieu avait décidé de faire de moi la petite herbe. Je devais me soumettre sans essayer d’être le grand arbre, bien travailler en tant que petite herbe et bien faire mon devoir. J’ai repensé à l’époque où j’étais dirigeante. Ça semblait être une position glorieuse, mais je ne cherchais pas la vérité. À la place, je cherchais la renommée et le statut. J’étais complaisante, je me donnais des airs et je devenais de plus en plus arrogante. J’obéissais à mon tempérament satanique et je dégoûtais Dieu. Je m’occupais maintenant d’héberger des gens, ce qui n’était pas très glorieux, mais assumer ma responsabilité et faire mon devoir m’apaisaient et me détendaient. Après y avoir réfléchi, je n’ai plus pensé que mon devoir d’hôte me rendait inférieure. J’ai été capable de me soumettre de tout mon cœur.

Après le déjeuner, les deux sœurs et moi nous sommes réunies. J’ai partagé ce que j’avais appris dans mon devoir au cours de cette période et elles ont échangé sur leurs propres expériences. Ça m’a libérée et je ne me suis plus sentie tenue par mon désir de renommée et de statut. Voilà mon expérience de dirigeante qui a été remplacée. Dieu soit loué !

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