Un partenaire n’est pas un rival
Peu après avoir accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours, j’ai commencé à pratiquer l’abreuvement des nouveaux venus. Parce que j’étais enthousiaste et dynamique, j’ai obtenu des résultats dans mon devoir et j’ai été choisie comme dirigeante de groupe. Plus tard, je suis devenue une diaconesse d’évangélisation. Mes frères et sœurs disaient que malgré mon jeune âge, j’étais fiable, je portais un fardeau dans mon devoir et j’étais responsable. C’était très satisfaisant pour ma vanité. En octobre 2020, je suis devenue une dirigeante d’Église, ce qui m’a encore plus donné l’impression d’être quelqu’un de compétent qui recherchait la vérité aux yeux de mes frères et sœurs. Après quelque temps, une dirigeante supérieure a arrangé le fait que Sœur Liu travaille avec moi. Quand elle lui a présenté le travail, la dirigeante a mentionné certains problèmes dans notre Église. Après l’avoir écoutée, Sœur Liu a dit : « On doit trouver la racine du problème et vite le résoudre. Sinon, ça nuira au travail de l’Église. » J’ai eu honte quand je l’ai entendue dire ça, parce que j’ai eu peur que Sœur Liu me regarde de haut à cause de ces problèmes dans mon travail. Au cours des jours suivants, Sœur Liu a examiné la situation réelle dans l’Église. Puis elle m’a dit devant plusieurs collaborateurs et frères et sœurs : « Le diacre d’évangélisation et plusieurs des dirigeants de groupes que j’ai rencontrés ces deux derniers jours ne portent pas de fardeau. Quand les nouveaux venus ont des notions et des difficultés, les dirigeants de groupes, au lieu de les résoudre et de chercher, s’empêtrent dans les difficultés. Ils ne peuvent pas bien abreuver les nouveaux venus comme ça. » Ҫa m’a inspiré de la résistance, parce que je m’étais attachée à cultiver quelques dirigeants de groupes. D’après elle, aucun d’eux n’était bon, alors j’ai eu l’impression qu’elle était un peu trop exigeante. J’ai pensé : « Tu viens d’arriver, tu ne connais pas la situation précise, mais tu commences à chercher des torts. Veux-tu montrer que tu portes un fardeau et sais identifier les problèmes ? Essaies-tu juste de te faire remarquer parce que tu es nouvelle ? Si tu continues à fouiller dans les problèmes de mon travail, tu vas ruiner la bonne image que j’ai aux yeux des frères et sœurs. » J’ai contenu ma colère et dit : « Tu as raison sur ces points. Néanmoins, les dirigeants de groupes et le diacre d’évangélisation rencontrent des difficultés concrètes, alors il arrive que le suivi du travail ne soit pas bien fait et nous devons être compréhensifs. » Après avoir entendu ça, elle a dit : « Ces difficultés peuvent être résolues en échangeant sur la vérité. S’ils sont capables d’accepter la vérité et de comprendre la volonté de Dieu, ils porteront un fardeau et se montreront responsables dans leur devoir. Tout dépend du fait qu’on échange sur la vérité pour résoudre ces problèmes. » Mais je ne l’ai pas reçu de la bonne manière et ça m’a mise encore plus en colère. Je me suis demandé : « Veux-tu dire que je ne sais pas échanger sur la vérité ? » Mon point de vue sur Sœur Liu a complètement changé. Je ne l’ai plus vue comme ma partenaire et ma collègue, mais comme mon adversaire. Je me suis dit qu’elle prendrait les commandes du travail tôt ou tard si ça continuait, sauf que j’étais la dirigeante et qu’elle n’était là que pour coopérer avec moi. Elle était meilleure que moi en tout et elle me mettait toujours dans l’embarras. Comment pouvais-je avoir la moindre dignité dans ces conditions ? Et que penseraient de moi mes frères et sœurs ? Après ça, je n’ai plus voulu travailler avec elle et je ne voulais pas lui parler. Un jour, à une réunion de collaborateurs, on a lu la parole de Dieu qui révèle que les faux dirigeants ne font pas de travail concret, et Sœur Liu a réfléchi sur elle-même et s’est comprise en disant qu’elle était dans l’Église depuis un certain temps, à présent, mais que parce qu’elle n’avait pas fait de travail concret, les difficultés des nouveaux venus n’avaient pas été résolues à temps, ils étaient coincés dans leurs difficultés et ne savaient pas comment pratiquer la vérité, ce qui retardait leur croissance dans la vie. Même si elle parlait de connaissance d’elle-même, à mes oreilles, ça a résonné comme si elle m’exposait parce que je ne faisais pas un vrai travail. J’ai commencé à me demander ce qu’elle voulait dire : « Tu parles de ces problèmes pour informer délibérément tout le monde des problèmes de mon travail, n’est-ce pas ? Les frères et sœurs avaient une bonne impression de moi, jusqu’ici, mais mon image ne sera-t-elle pas ternie maintenant que tu m’as exposée comme ça ? Que penseront-ils de moi, désormais ? » Sur le coup, j’ai été très résistante et j’ai eu envie de partir, mais je me suis dit que ce serait irrationnel, alors je me suis forcée à rester jusqu’à la fin.
Ce soir-là, Sœur Liu est venue me voir pour discuter de l’élection des nouveaux dirigeants de groupes et m’a demandé qui portait un fardeau et pouvait être promu. Je me suis sentie très résistante. J’ai pensé : « Reste-t-il des candidats qui conviennent ? Tu as rejeté tous les meilleurs. Il y a bien des problèmes dans notre Église, mais en plus d’en parler ouvertement ici, tu en discutes devant des frères et sœurs d’autres Églises. Maintenant, ils savent que je ne fais pas de travail concret. Pourquoi ne prends-tu pas mes sentiments en considération quand tu parles ? Je pense que tu fais exprès de me viser ! » J’ai répondu durement : « Depuis que tu es arrivée, personne d’autre n’a porté de fardeau. » Elle m’a répondu timidement : « Veux-tu dire que je ne devrais pas être là ? » J’avais été trop impulsive. Je me suis rendu compte que je n’aurais pas dû dire ça et j’ai tout de suite répondu : « Non. » On est toutes les deux restées silencieuses un moment avant de nous remettre à parler du travail. Plus tard, quand j’ai repensé à ce que j’avais dit à ma sœur, je me suis sentie un peu coupable. Je n’aurais pas dû lui parler comme ça. J’ai voulu lui présenter mes excuses à la fin de la discussion, mais le travail m’a accaparée et j’ai oublié.
Ensuite, quand j’ai vu la dirigeante supérieure consulter Sœur Liu à propos de tout, ça m’a mise très mal à l’aise. « Je suis aussi une dirigeante. Que penseront de moi mes frères et sœurs ? Diront-ils que je ne sers à rien comme dirigeante, que je suis superflue ? » J’avais l’impression que Sœur Liu me volait la vedette et j’étais jalouse d’elle. Je me disais : « Si elle n’était pas venue ici, ce serait avec moi que la dirigeante discuterait du travail. » Je pensais aussi au fait que Sœur Liu maîtrisait maintenant tout le travail, et elle croyait en Dieu depuis longtemps et comprenait plus de vérités que moi. Elle avait aussi signalé les problèmes de mon travail devant les frères et sœurs, alors je n’avais plus aucune idée de ce qu’ils pensaient de moi. En songeant à ces choses, je me suis sentie en crise. J’avais peur que Sœur Liu me prenne ma position de dirigeante. Plus j’y pensais, plus j’étais mécontente et j’ai eu envie de me venger d’elle. Je me disais : « Puisque tu ne te soucies pas de ce que je ressens, à partir de maintenant, je ne te faciliterai plus les choses. » Je me souviens qu’un jour, alors qu’on discutait du travail et que Sœur Liu venait d’exprimer son opinion, elle a demandé mon avis. Je l’ai ignorée et j’ai trouvé des défauts dans ses arrangements de travail, en disant qu’ils ne marcheraient pas, juste pour lui compliquer les choses. Il y a aussi eu une discussion concernant un travail dont Sœur Liu était principalement responsable. À ce moment-là, je savais comment résoudre le problème, mais je n’ai pas voulu faire de suggestion. J’ai même pensé : « Il vaut mieux que ton arrangement échoue. Comme ça, tout le monde saura que tu ne peux pas gérer les choses et la dirigeante verra qu’elle a tort de toujours s’adresser à toi plutôt qu’à moi. » Ensuite, elle a fait plusieurs suggestions que j’ai toutes rejetées. Quand j’ai vu qu’elle ne savait pas comment résoudre le problème et qu’elle voulait mon avis, j’ai été assez fière de moi. J’ai pensé : « Tu ne peux même pas arranger correctement un travail comme celui-ci et tu as quand même le culot de me montrer du doigt. » À ce moment-là, ma dirigeante a vu que j’étais dans un mauvais état et m’a rappelé que je devais travailler harmonieusement avec Sœur Liu, sans quoi le travail de l’Église serait retardé. Les paroles de ma dirigeante ont fait germer un petit reproche dans mon cœur. Quand on avait été coincées dans notre travail, pourquoi n’avais-je pas porté un fardeau pour résoudre le problème ? À la place, je m’étais tourné les pouces en souriant. Je n’avais pas du tout protégé le travail de l’Église. Après en avoir pris conscience, j’ai ajusté mon état d’esprit et participé aux discussions. Mais, à cause du retard pris dans la discussion précédente, le travail a été arrangé très tardivement. Un soir, la dirigeante est venue me voir pour signaler mes problèmes. Elle a dit : « Ton désir de prestige et de statut est trop puissant. Tu rivalises avec Sœur Liu pour la renommée. Quand on discute du travail, tu n’acceptes aucune de ses idées. Tu les réfutes toutes. Sœur Liu se sent étouffée par toi et elle ne sait pas comment coopérer avec toi. Tu dois réfléchir sur toi-même. » Après avoir entendu ça, je me suis sentie très triste et lésée : « Pourquoi Sœur Liu a-t-elle dénoncé mes problèmes dans mon dos ? Si elle voulait vraiment m’aider, elle aurait pu m’en parler directement. Maintenant, la dirigeante connaît mes problèmes et elle risque de me démettre de mon devoir. » Dès que cette pensée m’est venue, je me suis ouverte sur mon état à la dirigeante. J’ai même proposé de démissionner pour ne plus retarder le travail de l’Église. Prononcer ces mots a failli me briser le cœur. J’avais l’impression d’être sur le point de perdre mon devoir. La dirigeante m’a dit : « Quand on a des problèmes, on ne peut pas y échapper. On doit chercher la vérité et réfléchir sur nous-mêmes. Que Sœur Liu soit capable de trouver des problèmes dans le travail prouve qu’elle sait porter un fardeau. N’est-ce pas bénéfique au travail de l’Église ? Pourquoi n’arrives-tu pas à le traiter correctement ? Tu es jalouse d’elle et tu as toujours peur qu’elle te surpasse. Ҫa montre que ton désir de statut est trop puissant. » Après l’échange de ma dirigeante, j’ai pris conscience que mon désir de prestige et de statut était effectivement trop grand. Je devais chercher la vérité pour résoudre mon état. Je ne pouvais pas rester passive et résistante.
Ensuite, j’ai lu un passage des paroles de Dieu et j’ai gagné une certaine compréhension du tempérament corrompu que je révélais. « Les antéchrists pensent que quiconque les expose leur donne tout simplement du fil à retordre, alors ils donnent du fil à retordre à quiconque les expose, en rivalisant et en se battant avec leur interlocuteur. En raison de leur nature d’antéchrists, ils ne seront jamais gentils avec quiconque les émonde ou les traite, ni ne toléreront ni ne supporteront quiconque le fera, encore moins ressentiront-ils de la gratitude ou loueront-ils quiconque le fera. Au contraire, si quelqu’un les émonde ou les traite et leur fait perdre leur dignité et perdre la face, ils conserveront dans leur cœur de la haine envers cette personne et voudront trouver une occasion de se venger d’elle. Quelle haine ils éprouvent pour les autres ! C’est ce qu’ils pensent et ce qu’ils disent ouvertement devant les autres : “Aujourd’hui, tu m’as émondé et traité, eh bien, maintenant notre querelle est gravée dans la pierre. Poursuis ton chemin, et je poursuivrai le mien, mais je te jure que j’aurai ma revanche ! Si tu m’avoues ta faute, incline la tête devant moi, ou agenouille-toi et supplie-moi, je te pardonnerai, sinon je ne laisserai jamais passer ça !” Peu importe ce que les antéchrists disent ou font, ils ne voient jamais ni la gentillesse de qui que ce soit qui les émonde ou qui les traite, ni l’aide sincère de qui que ce soit comme l’arrivée de l’amour et du salut de Dieu. Au lieu de cela, ils y voient un signe d’humiliation et le moment de leur plus grand embarras. Cela montre que les antéchrists n’acceptent pas du tout la vérité et que leur tempérament est d’être dégoûtés par la vérité et de la détester » (« Section 9 : Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie VIII) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Dieu a révélé que lorsque les antéchrists sont émondés et traités, non seulement ils ne l’acceptent pas, mais ils se mettent à haïr la personne qui les a émondés et traités et ils veulent se venger. J’ai vu que les antéchrists n’acceptaient pas la vérité, qu’ils en avaient assez d’elle et qu’ils la haïssaient. Autrefois, quand je lisais les mots « se venger des gens », je pensais que cette approche était méchante. Je croyais que je ne manifestais pas de méchanceté, que je ne pouvais pas faire ces choses et que seuls les antéchrists et les malfaiteurs se vengeaient des gens. J’ai repensé à mon propre comportement. Quand Sœur Liu avait signalé les problèmes de mon travail devant les collaborateurs et les frères et sœurs, j’avais eu l’impression que mon image était ternie, et j’avais développé des préjugés et de la résistance à son égard. Au cours d’une réunion, Sœur Liu s’était rendu compte, en se basant sur les paroles de Dieu, qu’elle ne faisait pas de travail concret et j’avais eu l’impression qu’elle exposait sciemment les problèmes de mon travail en parlant de sa connaissance d’elle-même, alors mes préjugés contre elle s’étaient aggravés. Je l’avais même attaquée en disant que personne d’autre ne portait de fardeau depuis qu’elle était arrivée. Ensuite, quand j’avais vu que la dirigeante discutait toujours du travail avec elle, j’avais eu l’impression que Sœur Liu m’avait volé la vedette. Pour riposter, je n’avais plus fait de suggestions quand on discutait du travail et, quand Sœur Liu exprimait ses pensées et ses suggestions, je leur trouvais des défauts et j’objectais, ce qui rendait la progression du travail impossible. J’avais considéré ma sœur comme une rivale. Pour préserver ma réputation et mon statut, j’avais même pu l’attaquer et me venger contre elle. Le tempérament que j’avais révélé n’était-il pas le même que celui d’un antéchrist ? J’ai aussi pensé au fait qu’elle avait signalé des problèmes réels dans mon travail. Si j’avais cherché la vérité pour réfléchir sur moi-même et corriger les déviations, ces problèmes auraient pu être vite résolus. Ҫ’aurait été bénéfique à notre travail. Mais en plus de ne pas l’accepter, j’avais voulu me venger contre ma sœur. Je ne méritais vraiment pas d’être considérée comme une croyante en Dieu !
Plus tard, j’ai lu deux autres passages de la parole de Dieu qui m’ont permis de mieux voir l’essence et les conséquences de ce comportement. Dieu dit : « L’un des principaux éléments, dans la nature des antéchrists, est la malveillance. Que veut dire “malveillance” ? Cela signifie que les antéchrists ont une attitude particulièrement ignoble envers la vérité : non seulement ils ne s’y soumettent pas et refusent de l’accepter, mais ils vont jusqu’à condamner ceux qui les émondent et les traitent. Voilà le tempérament malveillant des antéchrists. Les antéchrists pensent que tous ceux qui acceptent d’être traités et émondés sont vulnérables au harcèlement, et que les gens qui traitent et émondent constamment les autres sont ceux qui veulent sans cesse provoquer et harceler les gens. Donc, les antéchrists résistent à tous ceux qui les traitent et les émondent, et ils leur donnent du fil à retordre. Et face à tous ceux qui évoquent les insuffisances ou la corruption des antéchrists, ou qui échangent avec les antéchrists sur la vérité et la volonté de Dieu, ou qui les amènent à se connaître, les antéchrists pensent que ces gens leur donnent du fil à retordre et qu’ils les regardent de travers. Les antéchrists détestent ces gens du fond du cœur, et ils se vengent d’eux et leur en font baver. […] Quelles sortes de personnes possèdent un tempérament aussi malveillant ? Les personnes malfaisantes. Le fait est que les antéchrists sont des personnes malfaisantes. Par conséquent, seuls les personnes malfaisantes et les antéchrists possèdent un tempérament aussi malveillant. Quand une personne féroce se trouve confrontée à n’importe quelle forme d’exhortation, d’accusation, d’enseignement ou d’aide bien intentionnés, son attitude ne consiste pas à remercier ou à accepter cela humblement, mais plutôt à devenir enragé et à éprouver une haine, une hostilité extrêmes, et même un désir de revanche » (« Section 9 : Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie VIII) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). « Les antéchrists considèrent leur propre statut et leur propre réputation comme plus importants que toute autre chose. Ces gens sont non seulement sournois, fourbes et méchants, mais aussi extrêmement vicieux. Que font-ils quand ils détectent que leur statut est en danger, ou quand ils ont perdu leur place dans le cœur des gens, quand ils perdent l’approbation et l’affection de ces gens, quand ils ne sont plus vénérés ni admirés et qu’ils sont tombés dans l’ignominie ? Ils changent soudainement. Dès qu’ils perdent leur statut, ils ne sont plus disposés à accomplir aucun devoir, tout ce qu’ils font est bâclé et ils ne trouvent plus aucun intérêt à faire quoi que ce soit. Mais ce n’est pas la pire manifestation. Quelle est la pire manifestation ? Dès que ces gens perdent leur statut, que personne ne les admire et que personne ne les suit, la haine, la jalousie et la vengeance se manifestent. Non seulement ils n’ont aucune crainte de Dieu, mais la moindre obéissance leur fait défaut. En outre, au fond d’eux-mêmes, ils sont susceptibles de haïr la maison de Dieu, l’Église, les dirigeants et les ouvriers ; ils aspirent à ce que le travail de l’Église se heurte à des problèmes ou s’arrête ; ils veulent se moquer de l’Église et des frères et sœurs. Ils détestent également quiconque poursuit la vérité et craint Dieu. Ils attaquent et se moquent de tous ceux qui sont fidèles à leur devoir et prêts à en payer le prix. Tel est le tempérament de l’antéchrist : n’est-ce pas vicieux ? Ces gens-là sont clairement malfaisants ; les antéchrists sont par essence des gens malfaisants » (« Section 9 : Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie II) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Lire des mots comme « méchants » et « personnes malfaisantes » m’a fait mal et effrayée. Je ne m’attendais pas à ce que ces mots s’appliquent à moi. Parce que mon image avait été ternie quand ma sœur avait signalé les problèmes de mon travail, je l’avais attaquée, je m’étais vengée contre elle, j’avais fait exprès de la mettre dans l’embarras quand on discutait du travail et j’avais cherché des défauts dans ses arrangements de travail. Je ne lui avais même pas expliqué comment résoudre un problème qu’elle avait dans son travail, parce que je voulais la gêner et me moquer d’elle. Quand la dirigeante m’avait exposée et traitée, non seulement je n’avais pas réfléchi sur moi-même, mais j’avais haï Sœur Liu parce qu’elle avait dénoncé mes problèmes. J’avais été négative et résistante, j’avais passé ma colère sur mon devoir, et j’avais même voulu démissionner et arrêter de faire mon devoir. J’avais manifesté un tempérament méchant, comme un antéchrist ! Je croyais en « Je n’attaquerai pas à moins d’être attaqué » et « Si tu n’es pas gentil, ne m’en veux pas d’être injuste ». Quand quelqu’un nuisait à mes intérêts et mon image, je le haïssais, l’attaquais et me vengeais contre lui. Je me suis souvenue d’une fois, avant que je ne croie en Dieu, où je m’étais disputée avec une amie, et où elle avait dit du mal de moi à quelqu’un d’autre. Ҫa m’avait rendue furieuse et j’avais pensé : « Si tu n’es pas gentille, ne m’en veux pas d’être injuste. » J’avais dit sournoisement à cette même autre personne : « Comment peux-tu être assez stupide pour être gentille avec elle ? Tu ne sais même pas qu’elle dit du mal de toi dans ton dos ! » Je pensais que je serais faible si je ne ripostais pas quand on me malmenait. Vivre selon cette philosophie m’a rendue égoïste et méchante, a déformé ma pensée et m’a rendue incapable de distinguer le bien du mal. Quand je l’ai compris, j’ai été abasourdie et je me suis trouvée horrible. Si je ne résolvais pas ma méchanceté, je ne pourrais que faire plus de mal, et alors je serais rejetée et chassée par Dieu ! Quand j’en ai pris conscience, j’ai prié Dieu en silence : « Ô Dieu, je croyais avoir une bonne humanité, mais le jugement et la révélation de Ta parole a montré que j’avais une mauvaise humanité et que j’étais très méchante. Je me suis vengée contre ma sœur alors qu’elle voulait m’aider. Je n’ai vraiment aucune humanité ! Ô Dieu, je veux me repentir, pratiquer la vérité et me changer. Guide-moi, s’il Te plaît. »
Plus tard, dans les paroles de Dieu, j’ai lu : « Lorsque quelqu’un passe un peu de temps à te superviser ou à t’observer, ou t’interroge en profondeur, essayant d’avoir avec toi une conversation franche et de savoir quel a été ton état pendant ce moment, et parfois même lorsque son attitude est un peu plus sévère et qu’il te traite et t’émonde quelque peu, te discipline et te réprimande, tout cela est dû à son attitude consciencieuse et responsable vis-à-vis du travail de la maison de Dieu. Il ne faut pas que cela t’inspire des pensées négatives ou des sentiments négatifs. Qu’est-ce que cela signifie si tu peux accepter d’être supervisé, observé et questionné par quelqu’un ? Cela signifie que, dans ton cœur, tu acceptes l’examen de Dieu. Si tu n’acceptes pas d’être supervisé, observé et questionné par quelqu’un, si tu t’opposes à tout cela, peux-tu accepter l’examen de Dieu ? L’examen de Dieu est éminemment plus détaillé, approfondi et précis que les questions des gens ; ce que Dieu demande est éminemment plus spécifique, rigoureux et approfondi que cela. Par conséquent, si tu ne peux pas accepter d’être supervisé par les élus de Dieu, et que tu affirmes pouvoir accepter l’examen de Dieu, est-ce que ce ne sont pas des paroles creuses ? Pour que tu puisses être capable d’accepter l’examen de Dieu et l’inspection de Dieu, il faut que tu sois d’abord capable d’accepter d’être supervisé par la maison de Dieu, les dirigeants et collaborateurs, et les frères et sœurs » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). « Indépendamment des problèmes qui existent chez toi et du genre de corruption que tu révèles, tu dois réfléchir sur toi-même et te connaître toi-même selon les paroles de Dieu, ou il faut que des frères et sœurs te donnent un retour. Le plus important est que tu dois accepter l’examen de Dieu et te présenter devant Lui pour Lui demander Son éclairage et Son illumination. Quelle que soit la manière dont tu t’y prends, il est préférable que tu identifies tes problèmes à l’avance et que tu les résolves, ce qui découle de la réflexion sur soi-même. Quoi que tu fasses, n’attends pas simplement que Dieu t’expose, car il serait alors trop tard ! » (« Section 7 : Ils sont mauvais, insidieux et malhonnêtes (Partie I) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Je n’ai compris qu’après avoir lu ces paroles de Dieu que si mes frères et sœurs me supervisaient et me guidaient, c’était parce qu’ils étaient sérieux et responsables envers le travail, et que je devais le recevoir de Dieu et apprendre à accepter et à obéir. Voilà ce que sont accepter l’examen de Dieu et avoir un cœur qui Le craint. Quand ma sœur avait découvert mes problèmes et me les avait signalés, c’était pour m’aider et me soutenir. Mon expérience de vie était trop superficielle. Les nouveaux venus avaient des problèmes dans leurs devoirs, mais je n’avais pas su échanger sur la vérité pour les résoudre et, bien souvent, je m’étais contentée d’arranger le travail, sans assurer de suivi ni aider par la suite. Je n’avais pas saisi les principes de l’arrangement du personnel, mais Sœur Liu comprenait certaines vérités et voyait clairement certains sujets, alors si on avait coopéré dans le travail de l’Église, non seulement ça aurait facilité le travail, mais j’aurais pu apprendre d’elle et progresser plus vite. Je n’ai compris qu’à ce moment-là pourquoi Dieu exigeait qu’on coopère dans nos devoirs au lieu de les faire seuls. C’est parce que les gens ont des tempéraments corrompus, alors on a besoin de se superviser, de se guider et de s’aider les uns les autres pour éviter les erreurs. En y pensant, je me suis sentie très coupable. Je ne pouvais plus vivre pour mon prestige et mon statut. Je devais apprendre à renoncer à moi-même, accepter la supervision et l’aide des autres, coopérer avec ma sœur, chercher la vérité et résoudre les problèmes du travail avec elle, et accomplir mon devoir convenablement.
Après ça, j’ai voulu m’ouvrir à Sœur Liu pour exposer et analyser ma corruption et pour lui présenter mes excuses. J’ai été surprise quand ma dirigeante m’a envoyée faire mon devoir dans une autre Église. Après avoir été séparée de Sœur Liu, j’ai senti que j’avais beaucoup de regrets. Alors j’ai prié Dieu en silence pour dire que je voulais désormais faire mon devoir convenablement et me concentrer sur la résolution de mes tempéraments corrompus. Ensuite, dans la nouvelle Église, je me suis entièrement consacrée à mon devoir. Je me souviens qu’un jour, Sœur Li, qui était responsable de l’abreuvement, m’a appelée pour me demander comment se passaient les réunions des nouveaux venus. Sœur Li m’a donné un conseil : « Tu participes toujours à d’autres réunions, mais rarement à celles des nouveaux venus, ce qui donne l’impression que la dirigeante est absente. Les frères et sœurs ne te connaissent pas. Ҫa rendra plus difficile d’assurer le suivi sur leurs états et leurs difficultés. » Ҫa m’a abasourdie et j’ai senti la colère me gagner. J’ai pensé : « Comment peux-tu dire que je suis absente ? Ne sous-entends-tu pas que je ne fais pas de vrai travail et que je suis inutile ? Tu es trop sévère ! Ce n’est pas comme si je ne faisais rien, j’assure le suivi d’autres travaux. Puisque ce groupe est à ta charge, pourquoi n’en prends-tu pas la responsabilité ? Je n’ai pas à m’occuper de tout. Si les dirigeants supérieurs en entendent parler, ne penseront-ils pas que je ne fais pas de travail concret ? Ҫa ne me va pas. Il faut que je trouve des déviations dans ton travail pour en parler… » Quand cette pensée m’est venue, je me suis aperçue que mon état était incorrect. Ma sœur signalait des problèmes dans mon travail et, au lieu de l’accepter et de réfléchir, je pensais qu’elle était trop sévère et je voulais trouver des problèmes dans son travail pour riposter. Je n’acceptais pas la vérité et j’essayais de me venger. Quand j’en ai pris conscience, j’ai prié Dieu en silence : « Ô Dieu, c’est Toi qui as arrangé que Sœur Li me signale ce problème aujourd’hui, mais j’ai été résistante dans mon cœur, ce qui va à l’encontre de Ta volonté. Je veux obéir et réfléchir sur moi-même. » Après avoir prié, je me suis calmée et j’ai commencé à réfléchir sur moi-même. Je me suis rendu compte que j’avais un problème : j’étais très dépendante de Sœur Li. Comme elle était responsable de l’abreuvement des nouveaux venus, j’avais l’impression que je pouvais me détendre et laisser faire. En tant que dirigeante d’Église, il m’arrivait rarement de me renseigner sur les véritables états et difficultés des nouveaux venus. Je ne remplissais pas mes responsabilités. C’était vraiment une manifestation de manque de travail concret. Après ça, j’ai dit à Sœur Li : « Je vais réorganiser mon temps. Je n’avais pas repéré ce problème, mais je veux changer les choses. » Ensuite, je suis entrée en contact avec les nouveaux venus, j’ai participé à leurs réunions et j’ai échangé avec eux pour résoudre leurs états. En faisant mon devoir de cette manière, je me suis sentie très à l’aise. Grâce à cette expérience, je me suis aperçue qu’en pratiquant en accord avec la parole de Dieu et en apprenant à accepter la supervision, l’aide, l’émondage et le traitement de mes frères et sœurs, je pouvais réellement changer un peu.
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