Subir un désastre est-il nécessairement une mauvaise chose ?

21 juin 2024

Par Zheng Xin, Chine

Un jour de juillet 2023, j’ai appris que Wang Hao, un frère de notre Église, avait eu un accident et qu’il était grièvement blessé. Il a été envoyé à l’hôpital dans le coma. Quand j’ai appris cela, mon cœur a fait un bond. Ce frère avait renoncé à tout et suivait Dieu depuis de nombreuses années. Lorsqu’il a été atteint de leucémie sévère alors qu’il accomplissait son devoir, il n’a pas accusé Dieu. Il recevait son traitement tout en faisant son devoir du mieux qu’il pouvait. Comment une chose pareille a-t-elle pu lui arriver ? Pourquoi Dieu ne l’a-t-Il pas protégé ? S’il perdait la vie dans cet accident, cela ne signifierait-il pas qu’il n’y aurait pas de bonne destination pour lui ? Après ça, cette question m’obsédait en permanence. J’y pensais souvent même pendant que je faisais mon devoir. J’espérais que Dieu protègerait ce frère et lui permettrait d’échapper à la mort. Je pourrais alors constater que Dieu accorde la grâce et des bénédictions spéciales à ceux qui renoncent à tout et Le suivent. Quelques jours plus tard, j’ai appris que Wang Hao était toujours dans un état critique. Il était plongé dans le coma et délirait même. Quand j’ai appris ça, mon humeur s’est aussitôt assombrie. Si ce frère mourait, cela ne signifierait-il pas qu’il n’aurait pas accès à une bonne destination ? Alors, toutes ces années passées à renoncer et à se dépenser n’auraient-elles pas été gâchées ? Apparemment, le fait de renoncer à tout et de faire son devoir ne garantit pas une bonne destination. Quand j’y pensais, une détresse inexplicable envahissait mon cœur. Je ne pouvais pas m’empêcher de m’inquiéter au sujet de mon issue et de ma destination futures. Je me disais : « J’ai aussi renoncé à ma famille, abandonné ma carrière et accompli mon devoir pendant de nombreuses années. Si à l’avenir, je subis une calamité et je meurs, n’obtiendrai-je pas une seule bénédiction ? » En y pensant, j’ai commencé à ressentir comme un énorme rocher logé dans mon cœur. Pendant plusieurs jours d’affilée, je n’ai pas réussi à trouver l’énergie quand je faisais mon devoir. J’avais prévu d’étudier les principes pertinents pour aborder mes défauts dans le travail, mais je ne voulais plus le faire. J’ai également mis de côté mon travail de formation du personnel chargé de répandre l’Évangile : je ne voulais pas m’embêter avec ça. Et parce que je n’ai pas rapidement rectifié certains écarts, le travail d’évangélisation a été affecté.

À cette époque-là, je ne cessais de soupirer et me sentais très découragée. J’ai développé des notions envers Dieu, et je pensais que même si je travaillais dur et me dépensais, je n’aurais pas forcément une bonne issue ou destination. Même si, en apparence, je faisais mon devoir, un mur était érigé dans mon cœur entre Dieu et moi. Quand je priais, je n’avais rien à Lui dire qui me venait en tête. Très vite, j’ai appris que Wang Hao s’était très vite remis et qu’il pourrait rapidement venir faire son devoir. J’ai été extrêmement heureuse d’apprendre la nouvelle. L’énorme rocher logé dans mon cœur a fini par tomber par terre et mon découragement a disparu en un clin d’œil. En voyant la façon dont Dieu avait protégé ce frère, j’ai de nouveau eu foi en Lui. Je me suis dit : « Dieu accorde toujours Sa grâce et Ses bénédictions à ceux qui se dépensent sincèrement pour Lui. Le cas de Wang Hao en est la preuve. » J’ai retrouvé espoir quant à ma bonne destination future et je suis devenue détendue, joyeuse et pleine d’énergie en faisant mon devoir.

Après cela, j’ai réfléchi sur moi-même et je me suis demandé : « Pourquoi mon état a-t-il autant fluctué pendant cette période ? » Dans ma réflexion, j’ai pensé à certaines paroles de Dieu que j’avais lues auparavant. Je les ai donc cherchées pour les lire. Dieu Tout-Puissant dit : « Lorsque certaines personnes voient un individu rencontrer des difficultés, elles prennent aussitôt soin d’elles-mêmes, en se mettant à la place de cet individu. Chaque fois qu’elles voient quelqu’un affronter une quelconque angoisse, maladie, tribulation ou calamité, elles pensent immédiatement à elles-mêmes et se demandent : “Si cela m’arrivait, que ferais-je ? Il s’avère que les croyants peuvent encore rencontrer ces choses et endurer ces tourments. Alors, quel genre de Dieu est-Il, exactement ? Si Dieu a si peu d’égards pour les sentiments de cet homme, me traitera-t-Il de la même manière ? Cela montre que Dieu n’est pas fiable. N’importe où et à n’importe quel moment, Il met en place un environnement inattendu pour les gens et Il peut les mettre dans des situations embarrassantes constamment et dans n’importe quelles circonstances.” Ces gens ont peur de ne pas gagner de bénédictions s’ils ne croient pas, mais que s’ils continuent à croire, ils iront droit au désastre. Et donc, lorsque les gens prient devant Dieu, ils disent simplement : “Ô Dieu, je Te supplie de me bénir” et ils n’osent pas dire : “Ô Dieu, je Te demande de me tester, de me discipliner et de faire ce que Tu veux, je suis prêt à l’accepter”. Ils n’osent pas prier ainsi. Quand les gens subissent quelques revers et échecs, leur détermination et leur courage diminuent, ils ont une “compréhension” différente du tempérament juste de Dieu, de Son châtiment, de Son jugement et de Sa souveraineté, et ils se mettent également à éprouver de la méfiance envers Dieu. De cette façon, il y a un mur, un éloignement entre les gens et Dieu. Est-il acceptable que les gens aient ces états ? (Non.) Ces états ont-ils donc tendance à se développer en vous ? Vous arrive-t-il de vivre dans ces états ? (Oui.) Comment de tels problèmes devraient-ils être résolus ? Est-il acceptable de ne pas chercher la vérité ? Si vous ne comprenez pas la vérité et n’avez pas la foi, il vous sera difficile de suivre Dieu jusqu’au bout et vous chuterez chaque fois que vous rencontrerez des catastrophes et des calamités, qu’elles soient naturelles ou créées par l’homme » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, En quoi consiste la poursuite de la vérité (11)). « Quiconque en vient à croire en Dieu est seulement prêt à accepter Sa grâce, Ses bénédictions et Ses promesses et n’est disposé à accepter que Sa bonté et Sa compassion. Mais personne n’attend ni ne se prépare à accepter le châtiment et le jugement de Dieu, Ses épreuves et Son épurement, ou le fait qu’Il prive de quelque chose, et pas une seule personne ne fait des préparatifs en vue d’accepter le jugement et le châtiment de Dieu, le fait qu’Il prive de quelque chose, ou Ses malédictions. Cette relation entre les gens et Dieu est-elle normale ou anormale ? (Anormale.) Pourquoi dites-vous qu’elle est anormale ? En quoi pèche-t-elle ? Elle pèche en ce sens que les gens n’ont pas la vérité. C’est parce que les gens ont trop de notions et d’imagination, qu’ils se méprennent constamment sur Dieu et ne résolvent pas ces problèmes en cherchant la vérité, ce qui rend plus probable que des problèmes surviennent. En particulier, les gens ne croient en Dieu que pour être bénis. Ils veulent seulement conclure un marché avec Dieu et exiger des choses de Lui, mais ne poursuivent pas la vérité. C’est très dangereux. Dès qu’ils rencontrent quelque chose qui est en contradiction avec leurs notions, ils se mettent immédiatement à avoir des notions, des griefs et des incompréhensions en ce qui concerne Dieu, et peuvent même aller jusqu’à Le trahir. Les conséquences en sont-elles graves ? Quel chemin la plupart des gens suivent-ils dans leur foi en Dieu ? Même si vous avez peut-être écouté bien des sermons et éprouvez le sentiment d’avoir compris bon nombre de vérités, le fait est que vous suivez quand même le chemin de la croyance en Dieu uniquement pour vous rassasier de pain. Si ton esprit est déjà prêt à accepter le jugement et le châtiment, les épreuves et l’épurement, et que tu t’es également préparé mentalement à subir un désastre et si, quelle que soit la mesure dans laquelle tu te dépenses pour Dieu et fais des sacrifices dans l’accomplissement de ton devoir, tu affrontais réellement les épreuves de Job et que Dieu te privait de tous tes biens, au point même que ta vie soit près de se terminer, que ferais-tu alors ? Comment dois-tu faire face à la souveraineté et aux arrangements de Dieu ? Comment dois-tu aborder ton devoir ? Comment dois-tu aborder ce que Dieu t’a confié ? As-tu la bonne compréhension et la bonne attitude ? Est-il facile de répondre à ces questions, ou non ? Voilà un grand obstacle placé devant vous » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, En quoi consiste la poursuite de la vérité (11)). Ces paroles de Dieu évoquaient précisément mon état. Durant de nombreuses années, Wang Hao avait renoncé à tout et s’était dépensé pour Dieu. Il avait également le sens du fardeau dans son devoir. Mais lorsqu’il a souffert d’une aussi grande calamité et qu’il était à deux doigts de mourir, j’ai immédiatement pensé à moi-même. Moi aussi j’avais renoncé et je m’étais dépensée des années durant. Et si je connaissais le même sort que Wang Hao concernant ma foi en Dieu, subissant un désastre au lieu d’obtenir des bénédictions, que ferais-je alors ? Dans mon cœur, je me plaignais de Dieu, en me disant : « Pourquoi Dieu ne récompense-t-Il pas ceux qui renoncent et se dépensent, au lieu de faire abattre sans merci des désastres sur eux ? » La passion avec laquelle je m’étais dépensée pour Dieu auparavant a disparu en un instant. Je ne voulais pas chercher la vérité pour résoudre mes écarts et mes défauts dans mon devoir, et je ne prenais plus la peine de former les gens. Dans mon cœur, je m’opposais à Dieu et Le contrariais. Je me suis plainte de Dieu quand Wang Hao a subi une calamité parce que lorsque j’ai commencé à croire en Dieu, c’était pour obtenir bénédictions et grâce. Alors quand j’ai vu que Wang Hao subissait une calamité au lieu de recevoir tout ça après avoir renoncé et s’être dépensé, de suite, je n’ai même plus voulu faire mon devoir. J’ai fui Dieu et je me suis méfiée de Lui, m’opposant à Lui et Le contrariant. Ma croyance en Dieu était la même que celle des gens dans la religion : le but était de chercher du pain et de satisfaire sa faim, et non de poursuivre la vérité, de mener à bien le devoir d’un être créé ou de satisfaire Dieu. Je n’avais également pas de véritable foi ni de soumission à Dieu, et je ne pouvais pas mettre tout ce que j’avais entre les mains de Dieu, Le laisser tout orchestrer et tout arranger de mon plein gré. Le fait que Wang Hao ait fait face à cette situation a révélé mes intentions d’obtenir des bénédictions et les visions erronées dans ma poursuite. Si je ne résolvais pas ces problèmes, si je subissais une calamité et que je me retrouvais aux portes de la mort, je me plaindrais et ferais des choses qui résisteraient à Dieu et L’offenseraient. Si je poursuivais ainsi jusqu’à atteindre un point impardonnable, alors je devrais être punie. En pensant à ça, j’avais un peu peur. Je voulais chercher la vérité et résoudre mes problèmes le plus vite possible.

Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Tu crois que tu es différent, que Dieu t’accorde une faveur particulière et que si Dieu élimine ou abandonne quelqu’un, ce ne sera pas toi. Ces pensées sont-elles justes ? (Non.) Pourquoi ne sont-elles pas justes ? (Ce n’est pas objectif de penser de cette façon.) Ces paroles équivalent-elles à une véritable connaissance de Dieu ? Ou est-ce là se montrer trop subjectif et spéculatif ? Les gens qui ont ces pensées sont-ils des gens qui poursuivent la vérité ? (Non.) Alors peuvent-ils vraiment se soumettre à Dieu ? (Non.) Sont-ils prêts à accepter le châtiment, le jugement, les épreuves et l’épurement de Dieu, et même Ses malédictions ? (Non.) Que feront-ils lorsque le châtiment, le jugement, les épreuves et l’épurement de Dieu leur arriveront vraiment ? Vont-ils se mettre à avoir des notions ou se plaindre de Dieu ? Peuvent-ils accepter ces choses de Dieu et vraiment se soumettre ? (Non.) Ce serait difficile à réaliser, c’est le moins qu’on puisse dire. C’est parce qu’ils ne croient en Dieu que pour rechercher la grâce ou pour se rassasier de pain. Ils ne savent pas que Dieu a aussi de la colère et de la majesté et que le tempérament de Dieu ne peut être offensé. Dieu traite tout le monde équitablement et, vis-à-vis de n’importe quel être créé, le tempérament de Dieu est la compassion et l’amour, mais aussi la majesté et la colère. Dans les relations que Dieu a avec chaque personne, la compassion, l’amour, la majesté et la colère dans Son tempérament juste sont immuables. Dieu ne montrera jamais de la compassion et de l’amour à certaines personnes seulement, et de la majesté et de la colère à d’autres seulement. Dieu ne fera jamais cela, car c’est un Dieu juste et Il est juste envers tout le monde. La compassion, l’amour, la majesté et la colère de Dieu existent pour toute personne. Il peut accorder la grâce et des bénédictions aux gens et Il peut leur donner Sa protection. En même temps, Dieu peut aussi juger et châtier les gens, les maudire et leur ôter tout ce qu’Il leur a donné. Dieu peut donner aux gens, mais il peut aussi tout leur ôter. C’est le tempérament de Dieu et c’est ce qu’Il doit faire avec chaque personne. Par conséquent, si tu penses : “Je suis précieux aux yeux de Dieu, comme la prunelle de Ses yeux. Il ne peut absolument pas supporter de me châtier et de me juger, et Il n’aura absolument pas le cœur de m’ôter tout ce qu’Il m’a donné, de peur que je sois contrarié ou affligé”, cette pensée n’est-elle pas erronée ? N’est-ce pas une notion au sujet de Dieu ? (Si.) Alors, avant que tu en viennes à comprendre ces vérités, ne penses-tu pas seulement à profiter de la grâce, de la compassion et de l’amour de Dieu ? En conséquence, tu continues d’oublier que Dieu a aussi de la majesté et de la colère. Bien que tes lèvres disent que Dieu est juste, et que tu sois capable de remercier et de louer Dieu quand Il te montre de la compassion et de l’amour, chaque fois que Dieu montre de la majesté et de la colère en te châtiant et en te jugeant, tu es très contrarié. “Si seulement un tel Dieu n’existait pas”, penses-tu. “Si seulement ce n’était pas Dieu qui avait fait cela, si seulement Dieu ne me prenait pas pour cible, si seulement ce n’était pas l’intention de Dieu, si seulement ces choses étaient faites aux autres. Parce que je suis une personne qui a bon cœur, je n’ai rien fait de mal et j’ai payé un lourd tribut pour croire en Dieu depuis de nombreuses années, Dieu ne devrait pas être aussi impitoyable. Je devrais être autorisé et qualifié pour ce qui est de profiter de la compassion et de l’amour de Dieu, ainsi que de Sa grâce et de Ses bénédictions abondantes. Dieu ne me jugera ni ne me châtiera, et Il n’a pas non plus le cœur de le faire.” N’est-ce pas là un vœu pieux et incorrect ? (Si.) En quoi est-ce mal ? Ce qui ne va pas ici, c’est que tu ne te considères pas comme un être créé, comme un membre de l’humanité créée. Tu te détaches par erreur de l’humanité créée et tu te considères comme appartenant à un groupe spécial ou à un type spécial d’être créé, te conférant un statut spécial. N’est-ce pas arrogant et présomptueux ? N’est-ce pas déraisonnable ? S’agit-il là d’une personne qui se soumet vraiment à Dieu ? (Non.) Absolument pas » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, En quoi consiste la poursuite de la vérité (11)). J’ai réfléchi sur moi-même. La notion que j’avais était la suivante : Dieu devrait Se montrer miséricordieux et aimant envers ceux qui croient réellement en Lui, sont disposés à renoncer et à se dépenser. Il devrait récompenser ces gens en leur accordant grâce et bénédictions. En attendant, quand il s’agissait de ces personnes malfaisantes et de ces antéchrists, ainsi que des incrédules et des démons qui résistaient à Dieu et blasphémaient contre Lui, Dieu devrait les juger, les maudire et les punir sévèrement. Par conséquent, quand j’ai appris que Wang Hao avait subi une calamité et qu’il n’était pas sûr de survivre, mon cœur a développé des notions et j’ai pensé que Dieu était injuste. Je me suis dit : « Pendant de nombreuses années, Wang Hao a renoncé et s’est dépensé pour Dieu. Il accomplit toujours des devoirs importants dans l’Église et il a le sens du fardeau. Dieu ne devrait pas laisser quelqu’un comme ça subir une calamité. » J’étais tellement arrogante et dépourvue de raison ! J’ai pensé à Job, qui était parfait aux yeux de Dieu. Dieu a permis à Satan d’affliger Job et il a tout perdu : son corps était entièrement recouvert de plaies. Cependant, malgré ce désastre et cette souffrance, Job s’est quand même accroché à sa foi en Dieu et à sa soumission à Lui. Il était ferme dans sa foi : tout ce qui appartient à l’homme vient de Dieu. Dieu peut récompenser un homme, mais aussi le déposséder. Le nom de Dieu doit être loué. Même si ce qui est arrivé à Job était une calamité aux yeux de l’homme, Dieu a utilisé ce désastre pour parfaire la foi et la soumission de Job, révélant ainsi Sa justice et Sa sagesse. Le fait que Wang Hao ait subi une calamité était également un test pour lui et sa famille. Quand sa vie était en danger, ses parents étaient sûrs que c’était Dieu qui avait permis ce désastre, et ils ont été capables de se soumettre à Sa souveraineté et à Son arrangement sans se plaindre. Plus tard, après 20 jours de coma suite à sa blessure, Wang Hao s’est miraculeusement réveillé. J’ai constaté que le tempérament juste de Dieu n’était pas comme je l’avais imaginé. Il protégeait continuellement les gens qui croyaient sincèrement en Lui et ne les laissait subir ni désastres, ni souffrance. Dieu utilise les désastres et les épreuves pour parfaire la foi des gens et leur soumission à Lui. Il utilise également tout cela pour que les gens fassent l’expérience et comprennent Son autorité et Sa souveraineté. Il s’agit-là d’une grâce et d’une bénédiction spéciales que Dieu accorde aux gens. Cependant, j’étais aveugle et je ne comprenais pas l’œuvre de Dieu. J’ai même demandé à ce que Dieu ne laisse pas Wang Hao subir de calamité, sinon, je me plaignais que Dieu était injuste. J’étais vraiment trop arrogante et ignorante. En me basant sur ce genre de compréhension, si je subissais un désastre, je me plaindrais de Dieu, je Le jugerais, Lui résisterais et offenserais Son tempérament. Je me suis rendu compte que mon problème était assez grave et qu’il fallait impérativement que je cherche la vérité pour le résoudre.

Plus tard, lors de mes dévotions spirituelles, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Les antéchrists ne traitent pas les paroles de Dieu en adoptant une attitude d’acceptation et de soumission. Ils ne peuvent donc pas traiter l’exigence de Ses paroles, selon laquelle les hommes doivent faire leur devoir en tant qu’êtres créés, avec une attitude d’acceptation de la vérité. […] Alors comment font-ils leur devoir ? Chacun devrait avoir un compte répertoriant cela, et il devrait y avoir des histoires spécifiques à l’intérieur de ce compte. Alors, à quoi ressemble ce compte dans le cœur des antéchrists ? Ces derniers se livrent à des calculs très fins, très exacts, très précis et très minutieux, aussi ce compte n’a rien de confus. Lorsqu’ils décident de faire leur devoir, ils font d’abord le calcul suivant : “Si je fais mon devoir maintenant, je vais devoir renoncer à la joie d’être en famille, je vais devoir renoncer à mon travail et à mes perspectives mondaines. Si j’abandonne tout cela pour faire mon devoir, que puis-je y gagner ? Les paroles de Dieu disent que, dans cette ère ultime, ceux qui peuvent rencontrer Dieu, faire leur devoir dans la maison de Dieu, et qui peuvent rester jusqu’à la fin, sont ceux qui peuvent recevoir de grandes bénédictions. Puisque les paroles de Dieu le disent, je suppose que Dieu peut le faire et l’accomplir conformément à ces paroles. En outre, Dieu fait beaucoup de promesses à ces gens qui peuvent faire leur devoir et se dépenser pour Lui !” En étudiant les paroles de Dieu, ils retiennent de nombreuses promesses faites par Dieu dans l’ère ultime à ceux qui font leur devoir, et cela vient s’ajouter à leur propre imagination et à toutes les notions créées par leurs propres analyse et étude de ces paroles, ce qui génère un profond intérêt et une envie de faire leur devoir. Ensuite, ils se présentent devant Dieu pour prier, en faisant des promesses et des serments solennels et ils prennent la résolution de tout abandonner et de tout dépenser pour Dieu, de Lui consacrer leur vie et de renoncer à tous les plaisirs de la chair et à toutes leurs perspectives. Bien qu’ils prient de cette manière et que leurs paroles semblent toutes correctes, ce qu’ils pensent dans leur for intérieur n’est connu que d’eux-mêmes et de Dieu. Leurs prières et leurs résolutions semblent pures, et il est probable qu’ils agissent de la sorte uniquement pour remplir le mandat de Dieu, pour faire leur devoir et satisfaire les intentions de Dieu. Mais au fond de leurs cœurs, ils calculent comment ils peuvent obtenir des bénédictions et les choses qu’ils veulent en faisant leur devoir, et ce qu’ils peuvent faire pour que Dieu voie tout ce qu’ils ont payé et qu’Il soit profondément impressionné par ce qu’ils ont payé et ce qu’ils ont fait, afin qu’Il S’en souvienne et qu’Il leur accorde finalement toutes les perspectives et les bénédictions qu’ils veulent. […] Quelle est l’intention des antéchrists lorsqu’ils accomplissent leurs devoirs ? C’est de conclure un marché, de procéder à un échange. On pourrait dire que ce sont les conditions qu’ils posent pour accomplir un devoir : “Si je fais mon devoir, alors je dois obtenir des bénédictions et avoir une bonne destination. Je dois obtenir toutes les bénédictions et tous les avantages qui, d’après les dires de Dieu, sont préparés pour l’humanité. Si je ne peux pas les obtenir, alors je ne ferai pas ce devoir.” Ils viennent à la maison de Dieu pour accomplir leur devoir avec ce genre d’intentions, d’ambitions et de désirs. On dirait qu’ils sont quelque peu sincères, et bien sûr, chez les nouveaux croyants qui ne font que commencer à accomplir leur devoir, on peut aussi qualifier cela d’enthousiasme. Mais il n’y a pas de foi véritable ou de loyauté en cela, il n’y a que ce degré d’enthousiasme. On ne peut pas appeler ça de la sincérité. Si l’on en juge par cette attitude qu’ont les antéchrists vis-à-vis de l’accomplissement de leur devoir, elle est complètement transactionnelle et remplie de leurs désirs de bénéfices, comme celui de recevoir des bénédictions, d’entrer dans le royaume des cieux, d’obtenir une couronne et de recevoir des récompenses » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 9 (Partie VII)). Dieu a exposé le fait que, quoi que fassent les antéchrists, c’est toujours lié à l’obtention de bénédictions, à leurs perspectives et à leur destin. C’était là également mon état. Après avoir commencé à croire en Dieu, j’ai été capable à renoncer et à me dépenser un peu parce que j’ai vu dans les paroles de Dieu que dans les derniers jours, Dieu sauverait les gens et les mènerait vers une bonne destination. Je me suis dit que je ne pouvais pas manquer une si bonne opportunité. J’ai donc activement fait mon devoir, en préparant de bonnes actions pour obtenir de futures bénédictions. Plus tard, mon mari m’a persécutée et a fait obstacle à ma croyance en Dieu. Quand j’ai dû choisir entre Dieu et mon mariage et ma famille, j’ai réfléchi : « Même si je pourrai mener une vie confortable en choisissant la famille, les plaisirs de la chair sont temporaires. Alors que les gens qui se dépensent sincèrement pour Dieu peuvent obtenir des bénédictions encore plus grandes de Sa part. Ces bénédictions sont éternelles, et si je rate cette chance, je n’en bénéficierai pas. » Après y avoir réfléchi, au final, j’ai choisi sans hésiter de suivre Dieu et de faire mon devoir. D’autant plus que pendant l’épidémie de coronavirus de ces dernières années, un grand nombre de personnes ont perdu la vie dans cette calamité. Ceux qui ne croyaient pas en Dieu et Lui résitaient pouvaient être détruits par la grande calamité à n’importe quel moment. En attendant, je faisais activement mon devoir tous les jours, et malgré la grande propagation du coronavirus, je n’ai pas été contaminée. Voyant que Dieu me protégeait, j’ai commencé à faire mon devoir de façon plus dynamique. Et même si j’étais fatiguée dans ma chair, je persévérais. Je me disais que le fait d’en faire autant signifiait que j’étais loyale envers Dieu et que je recevrais forcément Ses bénédictions à l’avenir. Cependant, l’accident de Wang Hao ne correspondait pas à mes notions et cela exposait mes intentions. Je croyais que, puisque Wang Hao avait renoncé et s’était dépensé pour Dieu, Dieu ne devait pas le laisser subir de désastres. Et s’il le faisait, Dieu devait s’assurer qu’il soit sain et sauf, pour que tout le monde puisse voir qu’Il protège et bénit ceux qui se dépensent sincèrement pour Lui. Ainsi, je serais certaine de recevoir des bénédictions si je renonçais et me dépensais pendant de nombreuses années. Mais au bout de plusieurs jours, j’ai appris que Wang Hao était toujours dans le coma. J’ai alors commencé à être déçue de Dieu. En plus de tenir Dieu pour responsable, je me plaignais dans mon cœur que ce n’était pas juste pour Wang Hao. J’ai même regretté d’avoir renoncé et de m’être dépensée, et je ne voulais pas faire mon devoir. En renonçant et en me dépensant, je ne remplissais pas la responsabilité et l’obligation d’un être créé. Je faisais plutôt un échange avec Dieu pour obtenir grâce et bénédictions. J’ai pensé à Paul qui avait renoncé et s’était dépensé pour obtenir des récompenses et une couronne. Ainsi, il a fini par déclarer naturellement : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée » (2 Timothée 4:7-8). À présent, j’ai compris que mes visions vis-vis de ma poursuite dans ma croyance en Dieu étaient les mêmes que celles de Paul. Je ne croyais pas dans le but de poursuivre la vérité, de mener à bien mon devoir ou de satisfaire Dieu. Au lieu de cela, j’utilisais le fait de renoncer et de me dépenser pour exiger des bénédictions favorables de Dieu. Il y avait là beaucoup d’intérêts et de marchandage. Cette manière de me dépenser n’était pas sincère et loyale envers Dieu. C’était plutôt une manière de Le tromper et de L’utiliser. J’étais vraiment trop malhonnête et trop malveillante ! À présent, la calamité prenait de plus en plus d’ampleur. Si je ne poursuivais pas correctement la vérité, que je ne rectifiais pas mes poursuites erronées et que je ne résolvais pas mon tempérament corrompu, en étant confrontée à des choses qui ne correspondraient pas à mes notions plus tard, je résisterais à Dieu et Le trahirais. Au final, je me perdrais dans la grande calamité et serais punie.

Plus tard, je me suis souvent demandé : « Comment devrais-je pratiquer pour faire mon devoir en tant qu’être créé ? » Un jour, j’ai vu un passage des paroles de Dieu qui m’a encouragée. Dieu dit : « Quel que soit le devoir que l’on accomplit, c’est la chose la plus appropriée que l’on puisse faire, la plus belle et la plus juste au sein de l’humanité. En tant qu’êtres créés, les gens doivent accomplir leur devoir, et ce n’est qu’à ce moment-là qu’ils reçoivent l’approbation du Créateur. Les êtres créés vivent sous la domination du Créateur et acceptent tout ce qui est fourni par Dieu et tout ce qui vient de Dieu, ils doivent donc remplir leurs responsabilités et obligations. Ceci est parfaitement naturel et justifié, et a été ordonné par Dieu. Grâce à cela, on peut voir que, pour les gens, accomplir le devoir d’un être créé est plus juste, beau et noble que toute autre chose faite en vivant sur terre. Rien, au sein de l’humanité, n’est plus significatif ou plus digne, et rien n’apporte plus de sens et de valeur à la vie d’une personne créée que d’accomplir le devoir d’un être créé. Sur terre, seules les personnes qui accomplissent véritablement et sincèrement le devoir d’un être créé sont celles qui se soumettent au Créateur. Ce groupe de personnes ne suit pas les tendances mondaines : ces personnes se soumettent à la direction et à la guidance de Dieu, n’écoutent que les paroles du Créateur, acceptent les vérités exprimées par le Créateur, et vivent selon les paroles du Créateur. C’est le témoignage le plus vrai, le plus retentissant, et c’est le meilleur témoignage de foi en Dieu. Pour un être créé, être capable d’accomplir le devoir d’un être créé, être capable de satisfaire le Créateur, est la chose la plus belle au sein de l’humanité, et c’est quelque chose qui devrait être répandu comme une histoire destinée à être louée par tout le monde. Tout ce que le Créateur confie aux êtres créés doit être accepté par eux sans condition. Pour l’humanité, c’est une question à la fois de bonheur et de privilège, et pour tous ceux qui sont capables d’accomplir le devoir d’un être créé, rien n’est plus beau ni digne de commémoration : c’est quelque chose de positif. […] En tant qu’être créé, quand on se présente devant le Créateur, on doit accomplir son devoir. C’est ce qu’il convient vraiment de faire et on devrait remplir cette responsabilité. Étant donné que les êtres créés accomplissent leurs devoirs, le Créateur a fait une œuvre encore plus grande au sein de l’humanité. Il a accompli un nouveau stade de Son œuvre sur les gens. Et, de quelle œuvre s’agit-il ? Il fournit la vérité à l’humanité, lui permettant de gagner de Lui la vérité dans l’accomplissement de ses devoirs et, ainsi, de se débarrasser de ses tempéraments corrompus et d’être purifiée. Les hommes parviennent ainsi à satisfaire les intentions de Dieu et à s’engager sur le bon chemin dans la vie, et finalement, ils sont capables de craindre Dieu et de s’éloigner du mal, d’atteindre le salut complet et de ne plus être assujettis aux afflictions de Satan. Voilà l’effet que Dieu voudrait que l’humanité atteigne en fin de compte en accomplissant son devoir » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 9 (Partie VII)). En réfléchissant à ces paroles de Dieu, je gagnais un peu de compréhension vis-à-vis du devoir et de la responsabilité d’un être créé. Dans une ère où l’humanité tout entière recherche le plaisir dans la poursuite des tendances terrestres, le fait que j’aie la chance d’entendre la voix de Dieu, d’accepter l’abreuvement et l’approvisionnement de Ses paroles et de comprendre de nombreuses vérités qui m’échappaient jusque là, c’est là la grâce et la faveur spéciale que Dieu m’accorde. Il est parfaitement naturel et justifié de faire mon devoir devant le Créateur, tout comme un enfant doit remplir ses responsabilités devant ses parents. Le fait que je puisse remplir mes responsabilités selon les exigences de Dieu est quelque chose que Dieu approuve, et c’est la chose la plus significative. Tout comme Noé, qui, en construisant l’arche selon les exigences de Dieu devait se montrer plein d’égards envers l’intention de Dieu, remplir Son mandat, et s’assurer que Son œuvre se développe sans incident. Cependant, j’étais trop égoïste et méprisable. J’ai laissé mon désir de bénédictions me monter à la tête, voulant faire des transactions avec Dieu après avoir renoncé et m’être dépensée un peu, et bénéficier d’une bonne destination et de récompenses des cieux en échange de ce que j’avais fait. Cette façon de me dépenser était pleine d’intérêts et de marchandage, et Dieu détestait et condamnait cela. Si je croyais de cette façon jusqu’au bout, il me serait impossible de recevoir l’approbation de Dieu et Ses bénédictions. En reconnaissant cela, j’étais pleine de remords et je me le reprochais. Je me haïssais et me détestais également d’avoir de telles poursuites. Je n’étais qu’un être créé, et je me devais de me dépenser : c’était là ma responsabilité. En quoi étais-je qualifiée pour exiger de Dieu des bénédictions et des récompenses ? À partir de ce moment-là, j’ai été disposée à poursuivre correctement la vérité, et à me concentrer sur la poursuite d’un changement de tempérament dans l’accomplissement de mon devoir. Qu’importe si j’obtenais des bénédictions ou si je subissais un malheur, je placerais tout entre les mains de Dieu, je ferais confiance à Son orchestration et à Ses arrangements et je mènerais à bien mon devoir selon Ses exigences. C’est là la fondation et la valeur de la vie. Une fois que j’ai compris cela, je ne me suis plus inquiétée, je n’ai plus appréhendé mon issue et ma destination futures. J’ai senti que mon cœur était beaucoup plus léger et libéré.

Avant, j’avais toujours peur de subir une calamité, des épreuves et des tribulations. Je pensais que c’était une mauvaise chose. J’ai compris à présent que si on avait la foi véritable, qu’on se soumettait à Dieu quand on subissait un désastre et qu’on pouvait s’accrocher à sa loyauté et témoigner devant Dieu, cela permettrait de se parfaire et d’obtenir des bénédictions au moyen de ce désastre. À l’instar de Job qui, au milieu des épreuves et des désastres, s’est accroché à sa foi et à sa soumission à Dieu et qui a ainsi reçu l’approbation et les bénédictions de Dieu. Non seulement tout ce qui était matériel a doublé, mais Dieu S’est également révélé à Job, faisant de Job un homme assez chanceux pour Le voir. En apparence, il semblait que Job avait souffert d’un désastre et d’une privation impitoyable, mais en réalité, c’était là une bénédiction de Dieu. En parallèle, la femme de Job était différente. Quand Job était accablé de désastres et d’épreuves, elle lui a dit de renier et de rejeter Dieu ; elle est devenue une marque d’humiliation. À travers cela, nous pouvons constater que face à un désastre, les gens qui croient sincèrement en Dieu et qui poursuivent la vérité sont perfectionnés, tandis que ceux qui ne poursuivent pas la vérité et qui ne veulent qu’obtenir des bénédictions sont révélés, condamnés et éliminés. Certaines personnes sont contrôlées par les intentions d’obtenir des bénédictions. En apparence, elles peuvent renoncer, se dépenser un peu et assumer une tâche importante dans la maison de Dieu, mais quand elles sont arrêtées et persécutées par le Parti communiste et que leur vie et leurs intérêts sont menacés, elles renient et trahissent Dieu et se transforment en Judas, perdant complètement la chance d’être sauvées. Tandis que d’autres frères et sœurs subissent également les arrestations et la torture du Parti communiste et s’accrochent à leur foi et à leur soumission à Dieu. Ils jurent de donner leur vie avant de se transformer en Judas et de trahir Dieu. De telles personnes ont un témoignage et ont obtenu des bénédictions au moyen d’un désastre. Quand j’ai compris ça, dès que l’accomplissement de mon devoir était en lien avec mes perspectives et ma destination, j’ai pu sciemment me libérer de mon intention d’obtenir des bénédictions. La seule chose que je voulais, c’était mener à bien mon devoir en tant qu’être créé et me soumettre à l’orchestration et aux arrangements de Dieu. Le fait que Wang Hao ait subi un désastre m’a révélée, mais c’était également le salut et la protection de Dieu à mon égard. Cela m’a donné l’occasion de m’équiper de cet aspect de la vérité à l’avance, pour avoir peu de chances d’échouer et de tomber face aux épreuves. J’ai constaté que le salut de l’homme par Dieu était très concret. À présent, j’ai acquis une certaine compréhension des intentions et impuretés que j’avais en faisant mon devoir pendant toutes ces années. J’ai également compris que le fait de poursuivre et d’obtenir la vérité avaient plus de valeur que n’importe quelle quantité de grâce. Ce qui compte le plus pour moi aujourd’hui, c’est de me concentrer sur la poursuite de la vérité et de changer mon tempérament corrompu dans l’accomplissement de mon devoir. Quant à savoir si je peux obtenir des bénédictions, c’est à Dieu d’orchestrer cela.

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