L’angoisse de devoir me déguiser
Par Mu Chen, ChineUn jour, en 2018, mon dirigeant m’a chargée d’aller soutenir une Église nouvellement établie. Quand j’ai reçu cette...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
En août 2023, Sœur Xu Xin et moi avons été choisies comme superviseuses pour le travail d’évangélisation. Xu Xin a été chargée de l’Église de Chengbei et moi de l’Église de Chengnan. Le travail d’évangélisation dans l’Église de Chengnan n’était pas très efficace. Il y a quelques années, j’avais été responsable du travail d’évangélisation dans cette Église et les résultats n’avaient jamais été très bons, alors quand j’ai de nouveau été affectée à cette Église, je me suis sentie un peu réticente. Mais ensuite, j’ai pensé : « Quelques années ont passé, donc peut-être que l’efficacité du travail s’est un peu améliorée depuis. » Alors, j’ai commencé à me plonger dans un travail frénétique.
Rapidement, il a été temps de faire le point sur le travail. J’ai vu que les résultats étaient encore mauvais, que les ouvriers de l’évangélisation ne saisissaient pas les principes, que leur compréhension des vérités pour prêcher l’Évangile n’était pas très claire et qu’il n’y avait également pas eu de progrès dans la formation des ouvriers de l’évangélisation et de ceux chargés de l’abreuvement. Quand la dirigeante a pris connaissance de la situation, elle nous a écrit, échangeant et pointant nos problèmes, elle nous a rappelé que le travail n’était pas efficace, et que nous devions nous réfléchir si nous faisions un travail concret. Elle a aussi mentionné que les résultats de l’Église de Chengbei étaient meilleurs et m’a conseillé de chercher à apprendre d’eux. Après avoir lu la lettre, j’ai pensé : « Xu Xin et moi avons été affectées à la supervision du travail d’évangélisation au même moment, mais Xu Xin a eu la chance d’être affectée à une Église avec de meilleurs résultats, tandis que j’étais affectée à une Église avec de moins bons résultats. Je viens de commencer et de nombreux problèmes ont déjà été signalés. Quelle malchance ! Si les résultats continuent à être mauvais, la superviseuse me dira que je ne suis pas capable de faire le travail. Ce serait tellement embarrassant ! Je n’ai vraiment pas de chance ! » Pendant ce temps, les résultats du travail d’évangélisation de notre Église étaient restés faibles et certaines personnes qui cherchaient la bonne voie, avaient même des notions après avoir été influencées par des rumeurs infondées et elles n’osaient pas investiguer. Certains ouvriers de l’évangélisation n’échangeaient pas clairement sur des questions soulevées par des destinataires potentiels de l’Évangile, alors ils m’ont écrit pour avoir de l’aide, et j’ai répondu à chacun d’entre eux, mais il n’y a pas eu d’amélioration notable dans le travail. Ceci m’a confortée dans l’idée que j’étais malchanceuse, et j’ai pensé : « Comment ai-je pu me retrouver avec une Église pareille ? Qu’est-ce que la superviseuse va penser de moi ? Va-t-elle dire que je ne fais pas de travail concret et que je suis paresseuse dans mon travail ? » Plus j’y pensais, plus j’étais abattue. J’étais emplie d’émotions négatives et je perdais tout intérêt à ce que je faisais. Un jour, j’ai remarqué qu’un ouvrier de l’évangélisation avait un mauvais état et que cela affectait l’accomplissement de son devoir, mais je ne voulais pas m’en soucier. Je pensais : « Comme je n’ai pas de chance, peu importe si je travaille dur, les résultats resteront les mêmes. » Alors, je n’ai pas résolu le problème par un échange opportun. Quand quelqu’un m’écrivait sur des questions relatives au travail, je ne répondais pas avant plusieurs jours et je ne voulais pas chercher ou réfléchir à des problèmes soulevés par le travail. À la fin de chaque journée, je me sentais vide à l’intérieur, comme si mon cœur avait dérivé loin de Dieu. Je ne savais même pas quoi dire dans mes prières. Je savais que cela deviendrait dangereux si je ne résolvais pas cet état, alors j’ai consciemment cherché la vérité pour résoudre mes problèmes.
Un jour, pendant mes dévotions, je suis tombée sur un passage des paroles de Dieu qui correspondait parfaitement à mon état. Dieu dit : « Quel est le problème avec les gens qui pensent toujours qu’ils n’ont pas de chance ? Ils utilisent toujours le critère de la chance pour mesurer si leurs actions sont bonnes ou mauvaises et pour peser le chemin qu’ils doivent emprunter, les choses qu’ils doivent vivre et tous les problèmes auxquels ils sont confrontés. Est-ce juste ou faux ? (Faux.) Ils décrivent les mauvaises choses comme malchanceuses et les bonnes choses comme chanceuses ou avantageuses. Cette perspective est-elle juste ou fausse ? (Fausse.) Mesurer les choses à partir de ce genre de perspective est erroné. Il s’agit d’une méthode et d’une norme extrêmes et erronées pour mesurer les choses. Ce genre de méthode amène souvent les gens à sombrer dans la déprime, cela les rend souvent mal à l’aise et leur donne le sentiment que rien ne va jamais dans leur sens et qu’ils n’obtiennent jamais ce qu’ils veulent, ce qui finit par les amener à être constamment anxieux, irritables et mal à l’aise. Lorsque ces émotions négatives ne sont pas résolues, ces personnes sombrent constamment dans la déprime et ont le sentiment que Dieu ne les favorise pas. Elles pensent que Dieu traite les autres avec grâce mais pas elles, et que Dieu prend soin des autres mais pas d’elles. “Pourquoi suis-je toujours mal à l’aise et anxieux ? Pourquoi m’arrive-t-il toujours de mauvaises choses ? Pourquoi les bonnes choses ne se présentent-elles jamais à moi ? Une seule fois, c’est tout ce que je demande ! ” Lorsque tu vois les choses avec ce genre de façon de penser et de perspective erronée, tu tombes dans le piège de la chance et de la malchance. Lorsque tu tombes continuellement dans ce piège, tu te sens constamment déprimé. Au milieu de cette déprime, tu seras particulièrement sensible à la question de savoir si les choses qui t’arrivent sont heureuses ou malheureuses. Lorsque cela se produit, cela prouve que cette perspective et cette idée de chance et de malchance ont pris le contrôle sur toi. Lorsque tu es contrôlé par ce genre de perspective, tes points de vue et ton attitude envers les gens, les évènements et les choses ne sont plus dans le champ de la conscience et de la raison de l’humanité normale, mais sont tombés dans une sorte d’extrême. Lorsque tu tomberas dans cet extrême, tu ne sortiras pas de ta déprime. Tu continueras à être déprimé à maintes reprises, et même si tu ne te sens pas normalement déprimé, dès que quelque chose n’ira pas, dès que tu auras le sentiment que quelque chose de malheureux s’est produit, tu sombreras immédiatement dans la déprime. Cette déprime affectera ton jugement normal et ta prise de décision, et même ton bonheur, ta colère, ton chagrin et ta joie. Quand cela affectera ton bonheur, ta colère, ton chagrin et ta joie, cela perturbera et détruira l’accomplissement de ton devoir, ainsi que ta volonté et ton désir de suivre Dieu. Lorsque ces choses positives seront détruites, les quelques vérités que tu as compris s’évanouiront dans les airs et ne te seront d’aucune utilité. C’est pourquoi, lorsque tu tomberas dans ce cercle vicieux, il te sera difficile de mettre en pratique les quelques vérités-principes que tu comprends. Ce n’est que lorsque tu sens que ta chance est là, lorsque tu n’es pas réprimé par la déprime, que tu peux à contrecœur en payer un peu le prix, subir quelques difficultés et faire preuve de sincérité tout en faisant les choses que tu es disposé à faire. Dès que tu sens que la chance t’a quitté et que des choses malheureuses t’arrivent à nouveau, ta déprime reprend bientôt le contrôle sur toi et ta sincérité, ta loyauté et ta volonté d’endurer les difficultés te quittent immédiatement. Par conséquent, les gens qui pensent qu’ils n’ont pas de chance ou qui prennent la chance très au sérieux sont comme ceux qui pensent que leur destin est mauvais. Ils ont souvent des émotions très extrêmes, en particulier, ils glissent fréquemment dans des émotions négatives telles que la déprime. Ils sont particulièrement négatifs et faibles, et ils sont même sujets aux sautes d’humeur. Quand ils se sentent chanceux, ils sont remplis de joie, pleins d’énergie, et ils peuvent endurer des souffrances et en payer le prix : ils peuvent dormir moins la nuit et manger moins de nourriture pendant la journée, ils sont prêts à subir n’importe quelle souffrance et s’ils sont momentanément excités, ils sont heureux d’offrir leur vie. Cependant, dès le moment où ils ont le sentiment qu’ils n’ont pas eu de chance récemment, quand absolument rien ne semble aller bien pour eux, l’émotion de déprime saisit immédiatement leur cœur. Les vœux et les résolutions qu’ils ont faits auparavant sont tous reniés : tout à coup, ils sont comme une boule dégonflée, incapables de rassembler la moindre énergie, ou comme une flaque de bouillie, ne voulant rien faire ni dire quoi que ce soit. Ils pensent : “Les vérités-principes, poursuivre la vérité, atteindre le salut, se soumettre à Dieu, rien de tout cela n’a de lien avec moi. Je n’ai pas de chance et cela ne sert à rien, quels que soient le nombre de vérités que je pratique ou le prix que je paie, je n’obtiendrai jamais le salut. C’est fini pour moi. Je suis comme un porte-malheur, un malheureux. Tant pis, je n’ai pas de chance de toute façon ! ” Tu vois, une minute, ils sont comme une balle tellement remplie d’air qu’elle est sur le point d’éclater, et la minute suivante, ils sont dégonflés. N’est-ce pas gênant ? Comment ce problème survient-il ? Quelle en est la cause première ? Ils surveillent toujours leur propre bonne fortune, comme s’ils surveillaient le marché boursier, pour voir si cela monte ou descend, s’il s’agit d’un marché haussier ou baissier. Ils sont toujours névrosés, incroyablement sensibles à la question de leur chance et incroyablement têtus. Ce genre de personne extrême s’embourbera souvent dans l’émotion de déprime parce qu’elle se soucie trop de sa propre bonne fortune et qu’elle vit en fonction de ses humeurs » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (2)). Des paroles de Dieu, j’ai compris que mon état d’abattement était dû au fait que j’utilisais toujours de mauvaises idées comme la chance et la malchance pour juger les environnements que Dieu avait arrangés pour moi. J’avais toujours pensé que faire un devoir qui était sans pression ou difficulté, où je n’avais pas à souffrir ou à payer un prix et où je pouvais même recevoir l’admiration et l’éloge des autres, signifiait que j’avais de la chance. Si mon devoir impliquait toujours des difficultés, que le travail ne produisait aucun résultat ou que j’étais émondée, je considérais cela comme de la malchance, je vivais des émotions d’abattement et je perdais la motivation pour mon devoir. Mon travail n’était pas efficace et la dirigeante me fournissait conseils et aide et nous invitait à apprendre de l’Église qui avait de meilleurs résultats. C’était une bonne chose, puisque ça pouvait m’encourager à réfléchir et à me comprendre, à synthétiser les problèmes et les écarts dans mon travail et à les corriger de façon appropriée. Cela profiterait à mon entrée dans la vie comme au travail de l’Église. Or parce que ces résultats inefficaces affectaient ma réputation et mon statut, je pensais qu’ils étaient tous dus à ma malchance. J’avais vu que l’Église dont Xu Xin était en charge avait de bons résultats et qu’elle recevait l’estime et la reconnaissance de la dirigeante, alors je m’étais sentie très envieuse et j’avais pensé qu’elle avait de la chance. Puis j’avais regardé les faibles résultats du travail d’évangélisation de l’Église dont j’étais responsable et j’avais été encore plus convaincue que j’étais malchanceuse. J’avais toujours utilisé cette idée erronée de chance et de malchance pour envisager les environnements que Dieu arrangeait pour moi et, confrontée à des situations indésirables, je me plaignais en pensant que Dieu privilégiait Xu Xin et ne me favorisait pas, je vivais dans des émotions négatives et je devenais passive et réticente. Les non-croyants qui ne croient pas en Dieu et ne comprennent pas la vérité utilisent toujours la chance et la malchance pour juger tout ce qui leur arrive. Ils se sentent chanceux d’atteindre la gloire, le gain, la richesse ou des promotions et se plaignent de l’injustice du ciel ou tiennent les autres pour responsables quand cela ne se passe pas bien. Mais comme je croyais en Dieu, je savais clairement que tout ce qui m’arrivait, que cela semble bon ou mauvais d’un point de vue humain, était décidé et arrangé par Dieu et contenait des leçons que j’avais besoin d’apprendre, or je n’acceptais pas cela de Dieu. Au contraire, j’avais utilisé le point de vue de non-croyants pour juger les environnements que Dieu avait arrangés pour moi. C’était vraiment absurde ; c’était des idées d’incrédules ! En me rendant compte de cela, je me suis sentie profondément honteuse et j’ai voulu chercher la vérité pour corriger ce point de vue incorrect.
Plus tard, j’ai lu ces passages des paroles de Dieu : « Pour en revenir au sujet de la chance et de la malchance, maintenant tout le monde sait que ce discours sur la chance ne tient pas la route, et qu’il n’y a rien de bon ni de mauvais. Les personnes, les évènements et les choses que tu rencontres, qu’ils soient bons ou mauvais, sont tous déterminés par la souveraineté et les arrangements de Dieu, tu dois donc les affronter correctement. Accepte ce qui est bon de Dieu, et accepte également ce qui est mauvais de Dieu. Ne dis pas que tu as de la chance quand de bonnes choses arrivent et que tu n’as pas de chance quand de mauvaises choses arrivent. On peut seulement dire qu’il y a des leçons à apprendre pour les gens dans toutes ces choses, et qu’ils ne devraient pas les rejeter ni les éviter. Remercie Dieu pour les bonnes choses, mais remercie également Dieu pour les mauvaises choses, car elles sont toutes arrangées par Lui. Les bonnes personnes, les évènements favorables, les bonnes choses et les bons environnements fournissent des leçons qu’ils doivent apprendre, mais il y a encore plus à apprendre des mauvaises personnes, des évènements défavorables, des mauvaises choses et des mauvais environnements. Ce sont autant d’expériences et d’épisodes qui doivent faire partie de la vie. Les gens ne devraient pas utiliser l’idée de chance pour les mesurer » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (2)). « Si tu abandonnes l’idée de ta chance ou de ta malchance et que tu traites ces choses correctement et avec calme, tu constateras que la plupart des choses ne sont pas si défavorables, ni si difficiles à gérer. Lorsque tu abandonnes tes ambitions et tes désirs, lorsque tu cesses de rejeter ou d’éviter tout malheur qui t’arrive et que tu cesses de mesurer ces choses en fonction de ta chance ou de ta malchance, beaucoup de choses que tu considérais autrefois comme malheureuses et mauvaises, tu les considéreras désormais comme bonnes : les mauvaises choses se transformeront en bonnes choses. Ta mentalité et la façon dont tu vois les choses changeront, ce qui te permettra de ressentir différemment tes expériences de vie et, en même temps, de récolter des récompenses différentes. C’est une expérience extraordinaire, qui t’apportera des récompenses inimaginables. C’est une bonne chose, pas une mauvaise chose » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (2)). Des paroles de Dieu, j’ai compris que tout ce qui m’arrivait, que cela semble bon ou mauvais d’un point de vue humain, était sous la souveraineté de Dieu et contenait l’intention de Dieu. Je dois accepter les choses de Dieu et me soumettre, chercher la vérité et apprendre des leçons. C’est l’attitude et la pratique que je dois avoir. J’ai pensé à Joseph qui a été vendu comme esclave en Égypte par ses frères et a subi de nombreuses épreuves. Même si cela ne semblait pas être une bonne chose, Joseph est devenu administrateur en chef d’Égypte. Pendant la disette, Joseph a échappé à la souffrance de la famine et était sous la garde et la protection de Dieu. Plus tard, les frères de Joseph sont venus en Égypte pour acheter du grain, toute leur famille y a déménagé et leurs descendants y ont vécu pendant quatre cents ans. Ceci m’a fait voir que certaines choses qui semblent malencontreuses d’un point de vue humain ne sont pas nécessairement mauvaises et que toutes ces choses ont la bienveillance de Dieu en elles. Exactement comme quand j’ai été affectée à la supervision de l’Église de Chengnan. D’un côté, cela se basait sur les besoins du travail, puisque je connaissais mieux le personnel de cette Église et que j’avais plus d’expérience dans le travail d’évangélisation que Xu Xin, cet arrangement devait donc profiter au travail de l’Église, et d’un autre côté, c’était nécessaire pour mon entrée dans la vie. J’étais quelqu’un qui aimait profiter du confort physique et je n’étais pas bonne pour chercher la vérité quand j’étais confrontée à des problèmes, et l’Église dont j’étais responsable avait de nombreux problèmes et difficultés, ce qui requerrait que je fournisse des efforts, que je cherche, que je réfléchisse, que je communique et que je fasse un bilan des situations. Faire cela me permettrait d’éviter de vivre dans la chair et de devenir suffisante. Dieu avait arrangé cet environnement selon mes défauts fatals ; c’était Son salut pour moi ! J’ai aussi pensé à l’époque où j’étais responsable de cette Église, des années auparavant, et au fait que, à ce moment-là, je ne faisais pas de vrai travail. En voyant que les frères et sœurs avaient de faibles résultats dans leurs devoirs, je les avais seulement dédaignés et jugés, sans fournir aucune aide pour leur entrée dans la vie. J’avais laissé des regrets et des dettes dans mon sillage et on me donnait à présent la chance d’être de nouveau responsable de leur travail. C’était l’occasion de me rattraper pour mes transgressions passées et je devais corriger mon attitude envers mon devoir de façon opportune, coopérer autant que possible et ne laisser aucun regret dans mon sillage. À ce moment-là, j’ai senti que le fait que Dieu me donne la chance de superviser cette Église était nécessaire à ma vie, que ça montrait les bonnes intentions de Dieu et que je ne pouvais plus voir les choses du point de vue des non-croyants ou résister aux environnements que Dieu avait arrangés. La vérité est que, peu importe l’environnement que Dieu arrange, il est nécessaire à notre vie et que la chance ou la malchance n’existent pas. Quand j’ai arrêté de juger les gens, les événements et les choses sur la base de la chance et qu’au contraire je les ai vus selon les paroles de Dieu, je me suis sentie soulagée et je n’ai plus vécu dans des émotions négatives.
Je me suis aussi demandé pourquoi j’avais toujours pensé que rencontrer des situations indésirables signifiait que j’étais malchanceuse et pourquoi j’avais toujours espéré que de bonnes choses m’arrivent et je me suis demandé quel tempérament corrompu conduisait à cela. Pendant mes dévotions, j’ai lu les paroles de Dieu : « Alors, quelles sont les pensées et les perspectives des personnes qui utilisent la chance pour mesurer si les choses sont bonnes ou mauvaises ? Quelle est l’essence de telles personnes ? Pourquoi accordent-elles autant d’attention à la chance et à la malchance ? Les gens qui se concentrent beaucoup sur la chance espèrent-ils avoir de la chance, ou de la malchance ? (Ils espèrent avoir de la chance.) C’est vrai. En fait, ils poursuivent la chance et cherchent à ce que de bonnes choses leur arrivent, et ils en tirent avantage et en profitent. Ils ne se soucient pas de savoir combien les autres souffrent, ni du nombre de souffrances ou de difficultés que les autres doivent endurer. Ils ne veulent pas que quelque chose qu’ils perçoivent comme malchanceux leur arrive. En d’autres termes, ils ne veulent pas que de mauvaises choses leur arrivent : pas de revers, pas d’échecs ni d’embarras, ne pas être émondés, pas de perte, pas de ratage et pas de tromperie. Si cela se produit, ils le considèrent comme de la malchance. Qui que soit celui qui arrange cela, s’il arrive de mauvaises choses, c’est de la malchance. Ils espèrent que toutes les bonnes choses leur arrivent, qu’il s’agisse d’être promus, de se démarquer de la foule et d’obtenir un bénéfice aux dépens des autres, de profiter de quelque chose, de gagner beaucoup d’argent ou de devenir un haut fonctionnaire, et ils pensent que c’est de la chance. Ils mesurent toujours les personnes, les évènements et les choses qu’ils rencontrent en fonction de la chance. Ils poursuivent la chance, pas la malchance. Dès que la moindre chose ne va pas, ils se fâchent, s’agacent et sont insatisfaits. Pour le dire franchement, ces gens-là sont égoïstes. Ils cherchent à se faire du bien aux dépens des autres, à faire des profits pour eux-mêmes, à se distinguer et à se démarquer de la foule. Ils seraient satisfaits si chaque bonne chose leur arrivait à eux seuls. C’est leur nature-essence : c’est leur vrai visage » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (2)). Des paroles de Dieu, j’ai compris que les gens qui se plaignent constamment de leur malchance sont des individus égoïstes et égocentrés. De telles personnes veulent toujours que de bonnes choses leur arrivent, que tout se passe bien, pour obtenir des succès professionnels, se démarquer et atteindre la gloire et n’être confrontées à aucun revers ou échec. Même dans leur devoir dans la maison de Dieu, elles veulent profiter des résultats sans fournir d’efforts, elles ne veulent pas souffrir ou payer le prix exigé pour faire leurs devoirs et sont réticentes à l’idée d’être émondées. Elles commencent à se plaindre dès qu’elles perdent la face ou rencontrent une légère insatisfaction. En réfléchissant sur moi-même, je me suis aperçue que j’étais comme ça. Quelles que soient les difficultés rencontrées dans mes devoirs, les revers, les échecs ou le fait d’être émondée, je m’étais plainte de l’environnement que Dieu avait arrangé pour moi, en voulant toujours gagner un nom et gagner des avantages sans inquiétude et sans subir d’épreuves, et vivre dans le confort. L’Église de Chengnan dont j’étais responsable avait beaucoup de problèmes, le travail manquait d’efficacité et finissait souvent par un émondage, alors j’avais pensé qu’il n’y avait aucun avantage à être responsable de ce genre d’Église, peu importe ce que je faisais tous les jours, les autres ne le verraient pas et j’avais ainsi éprouvé un sentiment de grief, j’étais devenue négative et je m’étais relâchée. Je voyais que l’état des frères et des sœurs avait empiré et affecté leurs devoirs, mais je ne me sentais pas concernée et je ne voulais pas m’occuper des problèmes dans le travail. Je me reposais sur des philosophies sataniques comme « Ne lève jamais le petit doigt sans récompense » et « Personne ne travaille pour rien » et j’étais devenue une personne égoïste, égocentrée, méprisable et méchante. En pensant à la façon dont l’Église m’avait cultivée pour être superviseuse et m’avait donné de nombreuses occasions de me former et dont j’étais à présent affectée à la supervision d’une Église avec de faibles résultats de travail d’évangélisation, j’aurais dû considérer l’intention de Dieu et m’impliquer activement dans mon devoir pour résoudre des problèmes et des difficultés dans le travail. Or au lieu de cela, je m’étais plainte par peur de souffrir physiquement et de perdre la face, échouant à faire mes propres devoirs. Je n’avais pas fait mes devoirs pour satisfaire Dieu, mais pour poursuivre une satisfaction physique, la gloire et le statut. J’avais été tellement égoïste et méprisable ! Ayant pris conscience de cela, je me suis sentie profondément coupable et je n’ai plus voulu poursuivre mes propres intérêts. Je voulais considérer l’intention de Dieu et m’appuyer sur Lui pour assumer mes responsabilités. Plus tard, quand j’ai vu les ouvriers de l’évangélisation rencontrer des difficultés et des problèmes, ou manquer de compréhension dans les principes de l’évangélisation, je ne me suis plus plainte, mais j’ai écrit plusieurs lettres pour communiquer et, quand j’ai vu que leur état était faible, j’ai échangé sur les paroles de Dieu pour les aider et les soutenir. En pratiquant de cette façon, j’ai senti que chaque journée était menée à bien et que j’obtenais des gains.
Un jour, j’ai reçu une lettre d’un ouvrier de l’évangélisation de l’Église de Chengnan, disant que sa partenaire, Sœur Jing’an, avait démissionné parce qu’elle sentait que son calibre n’était pas à la hauteur de la tâche de ses devoirs. Quelques jours après, j’ai reçu une autre lettre d’un chef d’équipe qui disait que l’état de Sœur Wei Zheng était faible lui aussi, qu’elle vivait dans un tempérament corrompu et ne voulait pas évangéliser. Le chef d’équipe ajoutait : « Moi aussi, je vis dans la difficulté et je ne sais pas comment coopérer… » En voyant ces problèmes, je me suis sentie vraiment frustrée et j’ai pensé : « Pourquoi avez-vous tant de problèmes ? Ce qui vous fait défaut en matière de résultats de travail, vous le rattrapez en nombre de problèmes que vous avez. Un jour, l’un d’entre vous démissionne, le suivant, un autre a un faible état. Le simple fait de résoudre votre état demande beaucoup d’efforts. Comment suis-je censée trouver le temps d’évangéliser ? Et on ne parle même pas de la souffrance physique, et surtout de ce que la superviseuse pensera de moi si le travail est inefficace ? Cette Église a tellement de problèmes ; je n’ai vraiment pas de chance ! » J’ai pris conscience que mon état était mauvais, alors j’ai cherché des paroles de Dieu à ce sujet. J’ai lu les paroles de Dieu : « Est-il facile de sortir de cette déprime ? En fait, c’est facile. Abandonne simplement tes perspectives erronées, ne t’attends pas à ce que tout se passe bien, ou exactement comme tu le souhaites, ou sans heurts. Ne crains pas, ne résiste pas et ne rejette pas les choses qui tournent mal. Au lieu de cela, abandonne ta résistance, calme-toi, viens devant Dieu avec une attitude de soumission et accepte tout ce que Dieu arrange. Ne poursuis pas la soi-disant “chance” et ne rejette pas la soi-disant “malchance”. Donne ton cœur et tout ton être à Dieu, laisse-Le agir et orchestrer, et soumets-toi à Ses orchestrations et Ses arrangements. Dieu te donnera ce dont tu as besoin, dans la juste mesure, quand tu en auras besoin. Il orchestrera les environnements, les personnes, les évènements et les choses qu’il te faut en fonction de tes besoins et de tes lacunes, afin que tu puisses tirer les leçons que tu dois tirer des personnes, des évènements et des choses que tu rencontres. Bien sûr, la condition préalable à tout cela est que tu aies une mentalité de soumission envers les orchestrations et les arrangements de Dieu. Alors, ne poursuis pas la perfection, ne rejette pas et ne crains pas la survenue de choses indésirables, embarrassantes ou défavorables et n’utilise pas ta déprime pour résister intérieurement à la survenue de mauvaises choses » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (2)). Des paroles de Dieu, j’ai compris que la bienveillance de Dieu est présente dans ces situations. Je devrais commencer par me soumettre, par rechercher l’intention de Dieu et par ne pas réagir en résistant, en me plaignant ou en bougonnant dès que quelque chose touche ma réputation ou mes intérêts physiques, en vivant dans des émotions négatives. Ce n’est pas l’attitude que je dois avoir envers mes devoirs. À ce moment-là, trois sœurs étaient négatives et faibles, vivaient dans des tempéraments corrompus et étaient incapables d’en sortir, ce qui était très douloureux, et si ce n’était pas résolu rapidement par l’échange, cela n’affecterait pas seulement le travail d’évangélisation, mais retarderait aussi leur entrée dans la vie. Je ne devais pas être dédaigneuse envers elles, mais je devais échanger et les aider avec amour, en assumant mes responsabilités. Alors, je leur ai rapidement écrit en partageant mes expériences et en échangeant avec elles, les aidant à comprendre les intentions de Dieu et à arrêter de vivre dans les difficultés. J’ai aussi partagé mes expériences et mes gains dans l’évangélisation. Quelques jours plus tard, j’ai reçu une lettre, qui disait que leur état s’était amélioré en mangeant et en buvant les paroles de Dieu et qu’elles étaient capables de faire de nouveau leur devoir normalement. Voyant de tels résultats, j’ai ressenti une grande sérénité et ma foi a été renforcée. Tout est dans les mains de Dieu et peu importe les difficultés et les revers que Dieu arrange pour moi, je dois compter sur Lui pour les traverser, chercher la vérité et y entrer en toutes choses. Telle est l’attitude que je dois avoir envers mes devoirs. Je n’aurais pas pu atteindre ces gains et cette compréhension dans un état de confort !
Après cette expérience, j’ai pris conscience que juger les choses par la chance ou la malchance était vraiment absurde ! Dans le même temps, j’ai pris conscience que l’environnement que Dieu arrange pour moi tous les jours, sans tenir compte du fait que je le perçoive comme bon ou contraire à mes désirs, contient toujours pour moi des leçons à apprendre. Elles sont toutes nécessaires à mon entrée dans la vie et la bienveillance de Dieu y est présente. Je dois travailler dur pour poursuivre la vérité et atteindre le point où je vois les gens et les choses selon les critères des paroles de Dieu et entrer dans la réalité des paroles de Dieu dès que possible.
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
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