Ne laisse pas l’affection obscurcir ton esprit

28 janvier 2022

Par Xin Jing, Chine

En juin 2015, Je suis allée servir comme diaconesse d’évangélisation dans une Église. Une femme nommée Li Jie faisait partie de l’équipe d’abreuvement et on devait travailler ensemble assez fréquemment. On avait à peu près le même âge, et nos vies et nos personnalités se ressemblaient. On avait aussi toutes les deux été opprimées par nos maris – on avait beaucoup en commun. On s’entendait à merveille. En plus, j’étais nouvelle dans cette Église, alors je ne connaissais pas ses autres membres et j’avais beaucoup de défis à relever dans mon devoir. Elle échangeait avec moi et m’aidait avec beaucoup d’enthousiasme, et j’étais toujours là pour la soutenir quand elle avait des problèmes dans sa vie. Peu à peu, nous avons commencé à nous confier nos pensées intimes et nos sentiments. On se sentait liées et on s’entendait très bien.

Plus tard, j’ai été élue dirigeante d’Église et on a moins été en contact. Quelques mois se sont écoulés, puis j’ai entendu plusieurs frères et sœurs mentionner des problèmes avec Li Jie. Ils disaient qu’elle était très arrogante et, quand les autres avaient des problèmes, non seulement elle manquait de patience envers eux, mais elle les réprimandait et les rabaissait. Ils se sentaient tous entravés par elle. Quelqu’un qui avait des responsabilités le lui avait fait remarquer, mais elle ne l’avait pas accepté et avait répondu durement. Elle avait beaucoup perturbé la réunion. Au lieu d’accepter l’échange des autres, elle avait reporté la faute sur eux. Tout le monde disait qu’elle manquait de l’œuvre du Saint-Esprit, que son échange était embrouillé et peu clair et qu’il arrivait qu’elle démoralise des gens. Elle abreuvait mal les nouveaux croyants depuis quelques mois. Quand j’ai entendu tout ça, j’ai su dans mon cœur qu’elle ne convenait plus au devoir d’abreuvement. Quelques collaborateurs m’ont suggéré de la remplacer en disant que la garder retarderait le travail de l’Église. Cette idée me mettait très mal à l’aise. Je ne voulais pas la renvoyer. Li Jie avait été mon premier contact quand j’étais nouvelle dans l’Église et elle m’avait beaucoup aidée. Nous avions une excellente relation, alors j’avais peur de ce qu’elle penserait, qu’elle dise que j’étais sans cœur, si j’acceptais de la renvoyer. Et puisqu’elle se souciait vraiment de la gloire, ne serait-elle pas très malheureuse si elle était renvoyée ? Je n’assumais pas de la renvoyer quand j’y pensais de cette manière. Je lui ai trouvé des excuses en disant qu’elle ne s’en sortait pas très bien, ces derniers temps, mais que ce n’était pas entièrement de sa faute. Les nouveaux croyants qu’elle abreuvait étaient enlisés dans des notions religieuses et apprenaient lentement, alors il était normal qu’elle n’ait pas de très bons résultats. Aussi, elle était capable de travailler très dur et du matin au soir. Si on la renvoyait, il faudrait du temps pour lui trouver un bon remplaçant, alors elle valait mieux que rien. Certains collaborateurs ont hésité quand j’ai dit ça. Tout le monde a accepté à contrecœur de la maintenir dans ce devoir le temps de lui trouver un remplaçant. J’ai soupiré de soulagement, mais je me disais aussi que même si elle n’avait pas été renvoyée sur-le-champ, elle devrait l’être quand on aurait trouvé un bon remplaçant. Si je l’aidais, elle pourrait peut-être s’améliorer et conserver son devoir. Alors, ce soir-là, je suis allée directement chez Li Jie après ma réunion du soir et je lui ai parlé des raisons pour lesquelles sa performance laissait à désirer et des problèmes dans son devoir. Elle n’avait aucune conscience d’elle-même et s’est juste trouvé des excuses. Ҫa m’a contrariée de la voir agir de cette manière. J’ai encore beaucoup échangé avec elle après ça pour l’aider dans son devoir, mais sa performance ne s’est jamais améliorée. Ҫa m’a rendue très anxieuse. Dans la période qui a suivi, une dirigeante m’a écrit quelques lettres pour savoir où en était le changement de devoir de Li Jie. J’ai éludé le problème en disant que je n’avais pas trouvé un bon remplaçant. Li Jie continuait à refuser d’écouter les conseils et elle était en contact, sans approbation, avec une sœur qui posait des problèmes de sécurité et que la police surveillait peut-être. Il a bien fallu que je la démette de son devoir.

Plus tard, l’Église m’a chargée du travail d’évangélisation et j’ai pensé à Li Jie, oisive chez elle et malheureuse sans un devoir à faire. Comme elle était très motivée dans le travail d’évangélisation, ça me semblait une bonne occasion de lui redonner un devoir. J’ai exposé cette idée dans une réunion de collaborateurs en disant qu’elle avait de l’expérience et du talent dans ce genre de travail, qu’elle savait qu’elle avait eu tort et qu’elle le regrettait. J’ai dit qu’on devait lui donner une chance d’entrer dans l’équipe d’évangélisation. Tous les autres ont accepté. Eh bien, j’ai été surprise quand, rapidement, j’ai entendu des frères et sœurs me rapporter qu’elle avait antérieurement eu des problèmes avec la diaconesse d’évangélisation. Du coup, dans les réunions, elle n’arrêtait pas de dire que la diaconesse l’avait opprimée précédemment. Elle en parlait en permanence. Ҫa a donné des préjugés contre la diaconesse à beaucoup de frères et sœurs, qui l’ont ostracisée. Elle attaquait frontalement la diaconesse dans des réunions de travail et quelques sœurs prenaient son parti. La diaconesse d’évangélisation ne pouvait plus rien faire, ce qui a gravement entravé le travail de l’Église. J’ai été choquée d’entendre ça. Je savais que la diaconesse avait présenté ses excuses à Li Jie et j’avais échangé avec elle. Je lui avais dit de se connaître et d’en tirer une leçon au lieu de ressasser. Mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle en garde une rancune et refuse de tourner la page. Son comportement était déjà très perturbateur au sein de l’Église. Si cela continuait, il faudrait qu’elle quitte l’équipe d’évangélisation. Elle m’inquiétait de plus en plus. Je suis allée échanger avec elle de nombreuses fois. Elle me disait ce qu’il fallait, mais son comportement dans les réunions ne changeait pas. D’autres diacres avaient échangé avec elle et l’avaient aidée, mais elle n’avait aucune conscience d’elle-même et refusait de changer.

La dirigeante en a vite entendu parler. Li Jie perturbait l’Église, refusait de se repentir après des échanges répétés et avait un impact désastreux. D’après les principes, elle devait être renvoyée, puis expulsée de l’Église si elle ne se repentait toujours pas. Mon cœur s’est serré quand j’ai entendu ça. J’ai pensé qu’elle avait renoncé à tout et beaucoup souffert. Ne serait-il pas vraiment dommage qu’elle soit expulsée ? Elle m’avait beaucoup aidée quand je servais comme diaconesse d’évangélisation et c’était la personne dont j’étais la plus proche dans cette Église. J’avais l’impression que je serais sans cœur si je ne la défendais pas. Comment pourrais-je lui refaire face si elle était vraiment expulsée ? J’étais sûre qu’elle serait vraiment blessée et m’en voudrait. Envisageant les choses sous cet angle, j’ai dit à ces collaborateurs que Li Jie avait effectivement des problèmes, mais qu’elle servait l’Église depuis longtemps et faisait du bon travail d’évangélisation, alors on était peut-être trop durs avec elle. J’ai proposé de lui donner une autre chance et de l’aider encore, ce qui la ferait peut-être changer. Une collaboratrice a répondu très sévèrement en disant : « Sœur Xin, au lieu de suivre les principes de la vérité, tu es aveuglée par tes émotions. Li Jie faisait un assez bon travail d’évangélisation, autrefois, et elle travaille dur. Mais elle n’accepte pas la vérité. Elle hait la vérité et elle a une influence négative ici. Elle a gravement perturbé le travail de la maison de Dieu. On ne peut pas la choyer à cause de nos sentiments. Réfléchis-y. » Quand elle a dit ça, je me suis rendu compte que je ne suivais effectivement pas les principes avec Li Jie, mais je n’en étais toujours pas capable et je voulais que la dirigeante lui donne une autre chance.

En rentrant chez moi, après la réunion, j’ai eu l’impression que le monde tanguait et j’avais peur d’ouvrir les yeux. Je ne pouvais même pas marcher. Je me suis assise au bord de la route et j’ai compris que c’était sans doute Dieu qui me disciplinait. J’ai prié en silence. Alors des paroles de Dieu me sont clairement venues à l’esprit. Dieu dit : « Lorsque les gens offensent Dieu, ce n’est pas forcément à cause d’un événement ou d’un propos en particulier, mais plutôt à cause de leur attitude et de leur état. C’est très effrayant » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VII). Ces paroles de Dieu ont mis de la crainte dans mon cœur. J’ai compris que je devais avoir offensé le tempérament de Dieu. J’ai commencé à réfléchir et j’ai pris conscience que, depuis que la dirigeante m’avait dit de renvoyer Li Jie et de la laisser réfléchir sur elle-même, je ne cherchais pas la vérité et je ne me souciais pas des intérêts de la maison de Dieu. Je ne faisais que la soutenir avec obstination. Dieu n’avait aucune place dans mon cœur et je L’avais déjà offensé. Je me suis empressée de prier Dieu en reconnaissant que j’avais tort et en espérant réfléchir sur moi-même. Après ma prière, je me suis traînée péniblement jusque chez moi. Quand je suis arrivée, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu. Dieu dit : « Certains ont une nature extrêmement sentimentale : chaque jour, dans tout ce qu’ils disent et dans toutes les manières dont ils se comportent envers les autres, ils vivent selon leurs émotions. Ils ressentent de l’affection pour telle ou telle personne, et chaque jour, ils se sentent obligés de répondre aux faveurs accordées et aux bons sentiments : dans tout ce qu’ils font, ils vivent dans le domaine des émotions. […] On pourrait dire que les émotions sont le défaut fatal de cette personne. Tout ce qu’elle fait est régi par ses émotions, elle est incapable de pratiquer la vérité et d’agir selon les principes et elle est fréquemment susceptible de se rebeller contre Dieu. Les émotions sont sa plus grande faiblesse, son défaut fatal, et elles peuvent très bien la conduire à la ruine. Les gens trop émotifs sont incapables de mettre la vérité en pratique et d’obéir à Dieu. Ils sont préoccupés par la chair, insensés et confus, car c’est dans leur nature d’accorder une grande importance aux sentiments. Ils vivent selon leurs émotions » (« Comment connaître la nature de l’homme », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). J’ai été très émue quand j’ai lu ça et je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer. J’ai vu que j’étais vraiment trop gouvernée par mes sentiments pour les autres, que c’était mon point faible, mon talon d’Achille. Li Jie m’avait aidée avec tant de bonne volonté que j’éprouvais une véritable affection pour elle et, au fil du temps, elle était devenue comme une âme sœur. C’étaient mes émotions qui parlaient dès qu’elle était concernée. Je me souciais toujours de ses sentiments et je prenais son parti. Je ne pouvais pas appliquer les principes de manière juste. Je savais qu’elle faisait mal son devoir, que c’était perturbateur, que le mauvais l’emportait sur le bon et qu’elle aurait dû être renvoyée sur-le-champ. Mais, parce que notre lien était fort, je craignais qu’elle perde son devoir ou qu’elle soit expulsée de l’Église, alors j’écoutais mes émotions et je trouvais toutes sortes de prétextes pour convaincre les autres de la garder. Je voulais même l’aider à améliorer sa performance pour qu’elle garde sa position. Si nous n’avions pas été aussi liées, je ne l’aurais pas autant défendue. J’aurais traité n’importe quel autre frère ou sœur selon les principes. À ce stade, j’ai compris que j’avais été entièrement gouvernée par mes émotions dans mon devoir, que je l’avais favorisée et choyée à chaque occasion sans me soucier des principes. Je ne prenais absolument pas le travail et les intérêts de la maison de Dieu en considération. Je parlais et j’agissais en me basant entièrement sur mes émotions, ce qui était terriblement égoïste !

J’ai lu quelques autres paroles de Dieu qui m’ont encore plus ouvert les yeux sur ce problème. Dieu Tout-Puissant dit : « Quels sont les problèmes liés aux émotions ? Le problème numéro un est la façon dont vous évaluez les membres de votre propre famille, dont vous réagissez à ce qu’ils font. “Ce qu’ils font”, c’est leur manière d’être indiscrets et intrusifs, de porter des jugements sur les gens dans leur dos, d’agir comme des non-croyants, et ainsi de suite. Pourrais-tu être impartial vis-à-vis des membres de ta famille ? Si l’on te demandait de les évaluer par écrit, le ferais-tu de manière juste et objective, en laissant tes propres émotions de côté ? Et es-tu sentimental avec ceux avec qui tu t’entends bien ou qui t’ont déjà aidé ? Te montrerais-tu précis, impartial et objectif concernant leurs actions et leur comportement ? Les signalerais-tu ou les exposerais-tu immédiatement, si tu découvrais qu’ils se montrent indiscrets et intrusifs ? Par ailleurs, es-tu sentimental avec ceux qui te sont proches ou qui partagent des intérêts similaires aux tiens ? Ton évaluation, ta définition et ta réponse à leurs actions et à leur comportement seraient-elles impartiales et objectives ? Et comment réagirais-tu si les principes dictaient à l’Église de prendre des mesures à l’encontre d’une personne qui te serait liée ou avec qui tu aurais un lien émotionnel, et que ces mesures étaient en contradiction avec tes propres notions ? Obéirais-tu ? Resterais-tu en contact avec cette personne en secret, te laisserais-tu encore entraîner par elle, serais-tu, même, incité par elle à lui trouver des excuses, à justifier ce qu’elle fait et à la défendre ? Te sacrifierais-tu pour venir en aide à ceux qui ont été gentils avec toi, en ignorant les principes de la vérité et sans souci des intérêts de la maison de Dieu ? Tout cela concerne divers problèmes liés aux émotions, n’est-ce pas ? Certains disent : “Ces émotions dont tu parles, ne concernent-elles pas uniquement les proches et les membres de la famille ? Cela ne s’applique-t-il pas uniquement aux parents, aux frères et sœurs et aux autres membres de la famille ?” Non : cela s’applique à beaucoup de personnes différentes. Oublions les membres de la famille, il y a des gens qui ne sont même pas capables d’être impartiaux vis-à-vis de leurs bons amis et de leurs copains. Tout ce qui sort de leur bouche est biaisé. Par exemple, lorsque quelqu’un est négligent et enclin à la méchanceté, ils le décrivent comme étant quelqu’un qui aime s’amuser, quelqu’un de joyeux, d’enfantin. Et y a-t-il de l’émotion dans ces paroles ? Lorsque l’individu négligent n’a aucun lien avec eux, ils adoptent un ton moins léger : “C’est manifestement un antéchrist, il est méchant, diabolique, il est indiscret et intrusif dans tout ce qu’il fait.” Quand on leur demande des preuves, ils répondent : “Pour l’instant, il n’y a aucune preuve, mais on peut voir tout de suite que c’est un sale type. Les paroles de Dieu disent que c’est sa nature.” Ils n’hésitent pas à le définir. C’est vivre selon ses émotions, n’est-ce pas ? Et que sont ceux qui vivent selon leurs émotions ? Sont-ils impartiaux ? Sont-ils intègres ? (Non.) Les gens qui vivent selon les prédilections et les intérêts de la chair vivent selon leurs émotions » (« Identifier les faux dirigeants (2) », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « Je ne donne pas aux gens la possibilité de libérer leurs émotions, car Je suis sans émotion, et J’en suis venu à détester les émotions des gens à un degré extrême. C’est à cause des émotions des gens que J’ai été rejeté, et donc Je suis devenu un “autre” à leurs yeux ; c’est à cause des émotions des gens que J’ai été oublié ; c’est à cause des émotions de l’homme qu’il saisit l’occasion pour retrouver sa “conscience” ; c’est à cause des émotions de l’homme qu’il est toujours fatigué de Mon châtiment ; c’est à cause des émotions de l’homme qu’il M’accuse d’être déloyal et injuste et dit que Je n’ai aucun souci des sentiments de l’homme dans Mon traitement des choses. Est-ce que J’ai aussi de la parenté sur la terre ? Qui n’a jamais, comme Moi, travaillé jour et nuit, sans soucis de nourriture ou de sommeil, dans l’intérêt de Mon plan de gestion entier ? Comment l’homme pourrait-il être comparable à Dieu ? Comment l’homme pourrait-il être compatible avec Dieu ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 28). Lire ça m’a permis de comprendre plus clairement ce que signifiait être gouverné par ses émotions et j’ai vu que Dieu haïssait les gens de cette sorte. Ҫa nous incite à violer les principes de la vérité, à faire le mal et à résister à Dieu. Dieu m’avait élevée au rang de dirigeante mais, quand je gérais les autres, je ne pratiquais pas la vérité et ne les traitais pas de manière juste, en accord avec les principes. Je protégeais Li Jie à cause de notre relation, refusant de la démettre de sa fonction ou de l’expulser alors que ça s’imposait. Je me servais du travail de la maison de Dieu pour accorder des faveurs en sacrifiant les intérêts de l’Église. Ҫa nuisait à l’entrée dans la vie des frères et sœurs et ne faisait que perturber le travail de la maison de Dieu. Je mordais la main qui me nourrissait ; j’étais une traîtresse. N’était-ce pas humilier Dieu et Lui résister ? Quand j’en ai pris conscience, j’ai profondément regretté mes actes et je me suis empressée de prier et de me repentir devant Dieu. Plus tard, dans une réunion, j’ai admis que j’avais été gouvernée par mes émotions en gérant toute cette situation. En me basant sur le comportement de Li Jie, je l’ai démise de son devoir pour qu’elle puisse réfléchir.

Après environ six mois, non seulement elle n’avait gagné aucune vraie compréhension de son mauvais comportement, mais elle soutenait que la dirigeante avait été injuste envers elle. Elle disait aux autres que la dirigeante la prenait de haut et avait une dent contre elle. La dirigeante avait échangé sur la vérité avec elle et disséqué son comportement, mais Li Jie ne voulait rien savoir et se trouvait des excuses. Elle s’était même mise à lui faire la tête et lui avait tourné le dos pour protester en silence. Elle se plaignait et répandait de la négativité parmi les autres, en disant qu’elle avait beaucoup souffert sans recevoir aucune bénédiction en échange, alors que ceux qui n’en étaient pas dignes étaient bénis. Certains des frères et sœurs qui étaient en contact avec elle ont fini par prendre son parti et la défendre. Beaucoup de gens disaient qu’elle avait peu d’humanité, qu’elle s’était montrée difficile concernant la nourriture qu’on lui servait et qu’elle se plaignait de la sœur qui l’hébergeait derrière son dos en disant qu’elle n’achetait pas de nourriture pour elle. Elle était avare avec son argent et se plaignait d’être pauvre, ce qui avait incité des frères et sœurs à l’aider par amour en lui donnant de l’argent ou d’autres choses. Et elle s’estimait en droit de l’accepter, comme si toute cette aide lui était due. C’était un parasite dans la maison de Dieu. Tout ça m’a fait penser à un passage des paroles de Dieu dans « Avertissement à ceux qui ne pratiquent pas la vérité ». Dieu dit : « Ceux qui, dans l’Église, épanchent leur conversation venimeuse, ceux qui, parmi les frères et sœurs, répandent des rumeurs, fomentent la disharmonie et forment des cliques, ceux-là devraient avoir été expulsés de l’Église. Cependant, parce qu’aujourd’hui est une ère différente de l’œuvre de Dieu, ces gens sont limités, car ils sont voués à une élimination certaine. Ceux qui ont été corrompus par Satan ont tous un tempérament corrompu. Certains n’ont rien d’autre qu’un tempérament corrompu, tandis que d’autres ne sont pas comme cela : non seulement ils ont un tempérament satanique corrompu, mais leur nature est également malveillante à l’extrême. Non seulement leurs paroles et leurs actes révèlent leur tempérament satanique corrompu, mais en outre, ces gens sont eux-mêmes le vrai diable Satan. Leur conduite interrompt et dérange l’œuvre de Dieu, elle perturbe l’entrée dans la vie des frères et sœurs, et elle nuit à la vie normale de l’Église. Tôt ou tard, ces loups déguisés en brebis doivent être chassés : il faut adopter une attitude impitoyable, une attitude de rejet à l’égard de ces laquais de Satan. Ce n’est qu’en faisant cela que l’on se tient du côté de Dieu, et ceux qui ne peuvent pas le faire sont en collusion avec Satan » (La Parole apparaît dans la chair). Ce passage des paroles de Dieu m’a fait gagner en discernement sur Li Jie. Elle n’acceptait pas la vérité, elle était perturbatrice et moralisatrice sans jouer un rôle positif, c’était une pomme pourrie qui semait le désordre dans la vie de notre Église. Quand elle a été critiquée et a perdu son devoir, au lieu de se repentir, elle a été mécontente, s’est plainte des dirigeants et a continué à perturber la vie de l’Église. Les personnes de ce genre, vindicatives, agressives, mauvaises et qui haïssent la vérité ne peuvent jamais être sauvées. Elle ne faisait que perturber le travail de l’Église, comme un renard qui se déchaîne dans un poulailler et dévore les poules. Les mauvaises personnes doivent être écartées pour que le travail de la maison de Dieu puisse se poursuivre et qu’on puisse mener un vie de l’Église convenable. Dieu est juste et saint. Il sauve ceux qui ont une bonne humanité et aiment la vérité, pas les malfaiteurs. Les gens mauvais haïssent la vérité par nature et ne se repentent jamais vraiment, quel que soit le nombre des chances qu’on leur donne. Ceux qui aiment la vérité peuvent révéler de la corruption, être perturbateurs et moralisateurs mais, après ce fait, ils sont capables de réfléchir sur eux-mêmes, d’accepter le jugement et le châtiment des paroles de Dieu, de se repentir et de changer. L’Église avait donné de nombreuses chances à Li Jie, mais elle ne s’était jamais repentie. Elle avait juste été encore plus agressive et perturbatrice. Elle était mauvaise par essence. Elle devait être expulsée selon les principes de l’Église. En tant que dirigeante d’Église, je savais que je devrais échanger avec les autres pour exposer ses méfaits et signer ses documents d’excommunication. J’hésitais toujours à le faire. J’avais peur que sa vie soit fichue si elle était vraiment expulsée de l’Église. Dès que cette pensée m’est venue, j’ai prié Dieu pour Lui demander de m’aider à surmonter mes émotions.

Puis j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu, le quatrième passage de « Dieu et l’homme entreront dans le repos ensemble ». « Qui est Satan, qui sont des démons et qui sont les ennemis de Dieu, sinon des résistants qui ne croient pas en Dieu ? Ne sont-ce pas ces gens qui désobéissent à Dieu ? Ne sont-ce pas ces gens qui prétendent avoir la foi, mais n’ont pas la vérité ? Ne sont-ce pas ceux qui cherchent simplement à obtenir des bénédictions sans pouvoir témoigner pour Dieu ? Tu te mêles toujours à ces démons aujourd’hui, te soucies d’eux et les aimes, mais dans ce cas, n’es-tu pas en train d’avoir de bonnes intentions à l’égard de Satan ? Ne fréquentes-tu pas les démons ? Si les gens de nos jours ne sont toujours pas en mesure de faire la distinction entre le bien et le mal, et continuent aveuglément d’aimer et d’être miséricordieux sans avoir aucunement l’intention de chercher la volonté de Dieu ou d’être, d’aucune manière, capable de contenir les intentions de Dieu comme étant les leurs, alors leur fin sera d’autant plus misérable. Toute personne qui ne croit pas en Dieu dans la chair est un ennemi de Dieu. Si tu peux te soucier d’un ennemi et l’aimer, ne manques-tu pas d’un sens de la justice ? Si tu es compatible avec ceux que Je déteste et avec qui Je suis en désaccord, et que tu continues à les aimer ou avoir des sentiments personnels envers eux, n’es-tu pas désobéissant ? Ne résistes-tu pas à Dieu intentionnellement ? Une telle personne possède-t-elle la vérité ? Si, les gens se soucient des ennemis, aiment les démons et ont de la miséricorde envers Satan, n’interrompent-ils pas l’œuvre de Dieu intentionnellement ? » (La Parole apparaît dans la chair). Je me suis sentie très coupable quand j’ai lu ce passage des paroles de Dieu. J’avais bien conscience que c’était une fauteuse de troubles, un bâton dans les roues qui ne se repentirait jamais, une malfaitrice qui haïssait la vérité par essence, mais je la chouchoutais quand même, voulant toujours la garder dans l’Église. Je permettais à une personne mauvaise de nuire au travail de l’Église, je prenais le parti de Satan et m’opposais à Dieu. Des philosophies de Satan comme « Le sang est plus épais que l’eau » et « L’homme n’est pas sans âme ; comment peut-il être sans émotions ? » me guidaient. J’avais toujours accordé de la valeur aux relations avec les autres, pensant que c’était le seul moyen d’être humaine, d’être une bonne personne. Je pensais que je manquerais de cœur et que je serais rejetée par les autres si j’agissais autrement. C’était tout à fait ridicule de ma part. Ces philosophies mondaines paraissent justes et sont en accord avec les notions humaines, mais elles vont à l’encontre de la vérité et des principes. Si on est sentimentaux et aimants envers tout le monde, alors on aime les autres d’une manière stupide qui manque complètement de principes. Dieu nous demande de traiter les autres selon les principes, d’être aimants envers nos frères et sœurs, d’avoir une conscience envers Dieu, de rejeter les malfaiteurs, les non-croyants, les démons et Satan. N’a-t-on pas les idées embrouillées quand on est sentimentaux envers les gens de ces espèces ? Ce genre d’amour manque de discernement et de principes, c’est un fruit de la sottise. Non seulement il nous égare, mais suivre un malfaiteur peut vraiment nuire au travail de la maison de Dieu. J’ai vu que je vivais selon des philosophies sataniques, ce qui était très stupide et indigne. Je savais que Li Jie n’accepterait pas la vérité, que c’était une malfaitrice qui perturbait l’Église et qu’elle devait être expulsée. Mais j’étais piégée par mes sentiments, retenue par mon affection. Je l’ai choyée encore et encore. C’était douloureux, épuisant et contraignant pour moi, mais, surtout, je ne pratiquais pas les vérités que je comprenais. Je luttais contre Dieu. Je jouissais de la grâce et du salut de Dieu, mais je travaillais contre Lui en protégeant Satan et une malfaitrice. Je n’avais vraiment ni conscience ni raison. J’ai fini par comprendre clairement qu’en étant contrôlés par nos émotions, on tourne le dos à Dieu et à la vérité. Puis j’ai pensé à tout le travail que Dieu avait fait en moi pendant des années et au prix qu’Il avait payé. Non seulement je ne Lui avais rien donné en échange, mais je prenais même le parti de Satan contre Lui. Quand j’ai envisagé les choses de cette manière, j’ai été pleine de regret et de culpabilité.

Après ça, j’ai lu un passage des paroles de Dieu pendant mes dévotions. Dieu dit : « Par quel principe les paroles de Dieu demandent-elles que les gens traitent les autres ? Aimez ce que Dieu aime et détestez ce que Dieu déteste : c’est là le principe auquel il faut adhérer. Dieu aime ceux qui recherchent la vérité et sont capables de suivre Sa volonté. Ce sont aussi les gens que nous devrions aimer. Ceux qui ne sont pas capables de suivre la volonté de Dieu, qui Le haïssent et se rebellent contre Lui, ces gens sont méprisés par Dieu, et nous devrions les mépriser aussi. C’est ce que Dieu demande à l’homme. […] Pendant l’ère de la Grâce, le Seigneur Jésus a dit : “Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? […] Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère.” Cet adage existait déjà à l’ère de la Grâce et, à présent, les paroles de Dieu sont encore plus pertinentes : “Aime ce que Dieu aime et hais ce que Dieu hait.” Ces paroles vont droit au but, pourtant, les gens sont souvent incapables d’en apprécier le sens véritable » (« Seule la connaissance de tes opinions erronées t’apportera la connaissance de toi-même », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Ҫa m’a aidée à mieux comprendre ce principe de la pratique : « Aime ce que Dieu aime et hais ce que Dieu hait. » Seuls ceux qui ont une vraie foi, qui cherchent la vérité et qui sont dévoués dans leur devoir sont de vrais frères et sœurs, et ce sont eux qui méritent notre amour. Ceux qui n’acceptent pas la vérité et sont toujours perturbateurs dans l’Église, qui haïssent la vérité et Dieu, sont tous des gens mauvais, des non-croyants, des démons et Satan. Ils méritent notre dégoût et notre rejet. C’est le seul moyen de traiter les gens selon les principes et en accord avec la volonté de Dieu. Dans une réunion, après ça, j’ai échangé sur ce qu’était une mauvaise personne et comment la reconnaître, et j’ai révélé les mauvais comportements de Li Jie. J’ai aussi échangé sur les principes qui concernent l’expulsion de quelqu’un de l’Église et, quand les autres ont compris la vérité, ils ont commencé à exposer les méfaits de Li Jie. Elle a finalement été expulsée.

Après tout ça, j’ai vraiment été pleine de gratitude envers Dieu. Sans ce que Dieu avait révélé et le jugement de Ses paroles, j’aurais continué à vivre selon ces philosophies sataniques, en étant juste aveuglément compatissante envers les autres, incapable de distinguer le bien du mal, le vrai du faux, en prenant le parti de Satan contre Dieu sans m’en rendre compte. Les paroles de Dieu m’ont montré le danger et les conséquences du fait de me laisser gouverner par l’affection, elles m’ont permis d’échapper aux chaînes de l’affection, ce qui m’a permis de traiter les gens en accord avec les principes de la vérité. Je suis très reconnaissante envers Dieu pour Son amour et Son salut.

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