Être pointée du doigt m’a démasquée

28 janvier 2022

Par Sharon, Espagne

Un jour, en décembre 2021, une autre sœur m’a appris que Sœur Arianna, qui avait été transférée dans une autre Église que la nôtre, disait que j’étais négligente dans mon devoir et que je ne traitais pas assez vite les problèmes qui se présentaient dans mon travail d’évangélisation, ce qui diminuait l’efficacité de l’équipe. Elle avait dit que j’avais des comportements de faux dirigeant. Cette sœur m’a rappelé que je devais réfléchir sur moi-même. J’ai senti la colère monter en me disant : « Si je n’ai pas fait de suivi détaillé ces derniers temps, il y a une bonne raison. Si tu as quelque chose à dire, dis-le-moi en face. En le disant derrière mon dos, ne cherches-tu pas à créer des problèmes ? Et les frères et sœurs, que vont-ils penser de moi ? Puisque tu baves sur moi comme ça, je ne te laisserai pas t’en tirer facilement. J’exposerai tes fautes, à toi aussi, pour que les autres sachent que ce n’est pas mon problème, mais que c’est entièrement de ta faute. » Alors j’ai dit à cette sœur : « Arianna m’a toujours regardée de haut et trouvé des défauts. Tout le monde sait qu’elle n’est pas très sympa. Elle n’a jamais bien travaillé avec les autres : elle est trop tatillonne. Maintenant, c’est à moi qu’elle s’en prend, mais je ne lui ai jamais rien fait. C’est peut-être parce que je l’ai mutée dans une autre Église, lui faisant perdre son titre de dirigeante d’équipe, et qu’elle veut se venger de moi pour ça. » Même après avoir dit ça, j’avais toujours l’impression que ce qu’avait fait Arianna était incroyablement gênant pour moi. Elle m’avait exposée devant tous ces gens. Si tout le monde la croyait, comment me verrait-on ? Penserait-on que je suis une fausse dirigeante ? Et si c’était rapporté à mes supérieurs, je pourrais même perdre mon poste. Ça me préoccupait de plus en plus et je me suis mise à haïr Arianna. Ne me montrait-elle pas clairement du doigt ? Je me suis dit que si elle était méchante, elle ne pouvait pas me reprocher d’être injuste ; donc, tant que je serais dirigeante, elle n’aurait pas d’autre promotion. Je mettrais en lumière son comportement, m’assurerais que tout le monde gagne en discernement et l’exclurais de l’Église si je découvrais qu’elle jugeait les gens dans leur dos. Je n’étais pas à l’aise avec ce genre de pensée et me demandais si la traiter de cette façon était conforme à la volonté de Dieu. Dieu avait permis que cela se produise. Or je n’étais pas en train de chercher la vérité ou de réfléchir sur moi-même, mais j’avais le regard fixé sur elle et je guettais ses fautes pour la contrer, l’exposer et même me venger. Je savais que ce n’était pas accepter la vérité.

J’y ai réfléchi ce soir-là. Dans mon cœur, je n’arrivais toujours pas à accepter ce qu’Arianna disait sur moi, mais en y réfléchissant bien, étais-je une bonne dirigeante ? Une dirigeante compétente ? Un dirigeant doit maîtriser toutes les facettes du travail et résoudre les problèmes dès qu’ils se présentent. J’étais responsable du travail d’évangélisation, donc, quand cette équipe rencontrait des problèmes, je devais lui offrir une aide pratique et la guider immédiatement. Mais, ce n’était pas vraiment ce que je faisais. Un faux dirigeant n’est-il pas quelqu’un qui ne fait pas de travail pratique ? Arianna n’avait pas tort. Elle n’était pas malveillante. Elle avait quelques dons et points forts et elle obtenait des résultats dans son devoir. Si je ne la laissais pas faire son devoir ou même si je la renvoyais à cause d’une rancune personnelle, non seulement cela blesserait Arianna, mais cela perturberait le travail de l’Église. Je ne pouvais pas faire quelque chose qui dégoûte Dieu. À cette pensée, j’ai pu renoncer un peu à mes préjugés envers elle. J’ai aussi réfléchi au type de travail pratique que je ne faisais pas. Je savais que je devais commencer à faire des changements dans les domaines qu’elle avait mentionnés et à communiquer avec les frères et sœurs au sujet de leurs difficultés. Je me suis sentie mieux après avoir fait cela.

Sur le coup, j’ai cru en avoir terminé avec tout ça, mais, quelques jours plus tard, j’ai appris que lors d’une réunion de plus de quarante personnes, Arianna avait parlé de signes indiquant que je serais une fausse dirigeante. Toute ma colère, bouillonnante, a refait surface quand j’ai entendu ça et j’ai pensé qu’en m’exposant devant tant de personnes, Arianna traînait vraiment mon nom dans la boue. Comment pouvais-je garder la tête haute si elle continuait à faire ça ? Je pouvais être renvoyée en tant que fausse dirigeante. Je voulais lui montrer ce qu’il en était, pour qu’elle ne me prenne pas pour un petit agneau docile ! Si elle voulait m’exposer devant tout le monde et nuire à ma réputation, je pouvais découvrir ce qu’elle faisait mal et rassembler des preuves, puis trouver une occasion de l’évincer. Les jours suivants, j’étais constamment sur les nerfs, réfléchissant à la façon de préserver ma fierté et ma dignité, à la façon de me venger d’elle. J’ai dit à la dirigeante de sa nouvelle Église qu’elle n’avait pas une bonne humanité et qu’elle avait toujours porté des jugements sur les dirigeants et les ouvriers, qu’il fallait donc garder un œil sur elle et la renvoyer sans perdre de temps si elle faisait des siennes. Après avoir dit tout ça, je me suis sentie un peu coupable et mal à l’aise. J’ai pensé : « Qu’est-ce que je fais ? N’est-ce pas œil pour œil, n’est-ce pas s’emporter et exclure les autres ? Quelle leçon Dieu veut-Il que je tire de tout ça ? » J’ai fini par me présenter devant Dieu pour prier et chercher.

En cherchant, j’ai pensé aux paroles de Dieu exposant les antéchrists qui excluent tous ceux avec qui ils ne sont pas d’accord. Dieu Tout-Puissant dit : « Quel est l’objectif principal d’un antéchrist quand il attaque et exclut un contestataire ? Il cherche à créer dans l’Église une situation où il n’y a aucune voix contraire à la sienne, où son pouvoir, son statut de dirigeant et ses paroles sont tous absolus. Tout le monde doit le respecter, et même si l’on a une opinion différente, on ne doit pas l’exprimer, mais la laisser pourrir dans son cœur. Quiconque ose être ouvertement en désaccord avec lui devient l’ennemi de l’antéchrist, et celui-ci usera de tous les moyens pour lui rendre la vie difficile, et s’empressera de le faire disparaître. C’est l’une des façons dont l’antéchrist attaque et exclut un contestataire pour consolider son statut et protéger son pouvoir. Il pense : “C’est bien que tu aies des opinions différentes, mais tu ne peux pas en parler partout à ta guise, et encore bien moins compromettre mon pouvoir et mon statut. Si tu as quelque chose à dire, tu peux me le dire en privé. Si tu le dis devant tout le monde et me fais perdre la face, tu t’exposes à des problèmes, et je vais devoir m’occuper de toi !” Quel genre de tempérament est-ce là ? Les antéchrists ne permettent pas aux autres de parler librement. Si ces derniers ont un avis, que ce soit sur l’antéchrist ou sur quoi que ce soit d’autre, ils ne peuvent pas simplement en parler au hasard : ils doivent considérer le visage de l’antéchrist. Sinon, l’antéchrist les considérera comme des ennemis, les attaquera et les exclura. Quel genre de nature est-ce là ? C’est une nature d’antéchrist. Et pourquoi les antéchrists font-ils cela ? Ils n’autorisent pas l’Église à avoir des voix alternatives, ils n’acceptent aucun contestataire dans l’Église, ils n’autorisent pas les élus de Dieu à échanger ouvertement sur la vérité ni à discerner les gens. Ce qu’ils craignent le plus, c’est d’être exposés et discernés. Ils essaient en permanence de consolider leur pouvoir et le statut qu’ils ont dans le cœur des gens, et qu’ils ne souhaitent jamais voir ébranlés. Ils ne pourraient jamais tolérer quoi que ce soit qui puisse menacer ou affecter leur orgueil, leur statut et leur valeur de dirigeants. N’est-ce pas là une manifestation de la nature malveillante des antéchrists ? Non contents du pouvoir qu’ils possèdent déjà, ils le consolident, le sécurisent et cherchent la domination éternelle. Ils veulent non seulement contrôler le comportement des autres, mais aussi leur cœur. Ces méthodes utilisées par les antéchrists visent entièrement à protéger leur pouvoir et leur statut, et résultent uniquement de leur désir de s’accrocher au pouvoir. […] C’est particulièrement vrai quand un contestataire est présent, et quand l’antéchrist apprend que le contestataire a dit quelque chose à son sujet ou l’a critiqué dans son dos. Dans ce cas, il résoudra la question en un rien de temps, même si cela signifie rater une nuit de sommeil et ne pas manger toute une journée. Comment se fait-il qu’il puisse déployer de tels efforts ? C’est parce qu’il sent que son statut est en péril, que ce statut a été remis en cause. Il pense que s’il n’agit pas ainsi, son pouvoir et son statut sont en danger, qu’une fois que ses mauvaises actions et sa conduite scandaleuse seront exposées, non seulement il ne pourra plus s’accrocher à son statut et son pouvoir, mais il sera aussi chassé ou expulsé de l’Église. C’est pourquoi il tente désespérément de trouver des moyens d’évacuer la question et d’éloigner de lui tous les dangers cachés. C’est la seule manière dont il peut s’accrocher à son statut. Pour les antéchrists, le statut est le souffle de vie. Dès qu’ils entendent dire qu’ils vont être exposés ou dénoncés, ils sont terrifiés jusqu’à la folie, ils craignent de perdre leur statut dès le lendemain, et de ne plus jamais jouir du sentiment de privilège apporté par le statut, ou des avantages du statut. Ils craignent que personne ne s’incline plus devant eux ni ne les suivent, que personne ne cherche plus à se faire bien voir d’eux, que personne ne fasse plus leurs quatre volontés. Mais ce qui leur est le plus intolérable, ce n’est pas seulement de perdre leur statut et leur pouvoir, mais de risquer même d’être chassés ou expulsés. Si cela devait arriver, tous les avantages et les sentiments de privilège obtenus grâce au statut et au pouvoir, ainsi que l’espoir concernant toutes les bénédictions et les récompenses gagnées en croyant en Dieu, seraient perdus en l’espace d’un instant. C’est cette perspective qui est le plus dur à supporter pour eux » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 2 : Ils attaquent et excluent les contestataires). « Pour un antéchrist, le contestataire est une menace pour son statut et son pouvoir. Que quelqu’un menace leur statut et leur pouvoir, peu importe de qui il peut s’agir, et les antéchrists feront tout pour “s’en occuper”. Si ces personnes ne peuvent vraiment pas être mises au pas ou recrutées, les antéchrists les feront tomber ou les excluront. En fin de compte, les antéchrists atteindront leur objectif, qui consiste à avoir le pouvoir absolu et à être une loi pour eux-mêmes. C’est là une des techniques que les antéchrists utilisent habituellement pour maintenir leur statut et leur pouvoir : ils attaquent et excluent les contestataires » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 2 : Ils attaquent et excluent les contestataires). Les paroles de Dieu étaient vraiment poignantes et m’ont fait peur. Je ne m’étais pas rendu compte que j’étais capable de m’emporter et d’exclure quelqu’un pour mon nom et mon statut, et que je faisais le mal d’un antéchrist. Quand j’ai appris qu’Arianna avait dit aux autres que je ne faisais pas de travail pratique, je ne me suis pas demandé si c’était vrai, j’ai simplement pensé qu’elle s’en prenait à moi et me jugeait dans mon dos. Comme ça m’a blessée dans mon orgueil, j’ai commencé à la détester et à lui en vouloir, jusqu’à avoir envie de m’emporter contre elle. Puis, quand j’ai appris qu’elle m’avait exposée lors de cette grande réunion, je l’ai détestée encore plus. Je voulais préserver ma fierté et ma position, alors j’ai fait tout un plat de ses transgressions passées, pour que les autres pensent qu’elle n’avait pas une bonne humanité et la rejettent. J’ai même encouragé sa dirigeante actuelle à surveiller son comportement, espérant trouver une occasion de la faire renvoyer. Je savais bien qu’elle avait des dons et des points forts, et qu’elle s’acquittait bien de son devoir, qu’elle devait continuer à faire un devoir dans l’Église. Je savais aussi qu’Arianna révélait des problèmes que j’avais vraiment, mais cela touchait à mon image et à mon statut, alors j’ai commencé à la voir comme une réfractaire, une ennemie et une menace pour mon pouvoir et ma position. Je voulais me déchaîner contre elle et me venger. J’avais vraiment une nature vicieuse ! Puis j’ai pensé aux antéchrists qui avaient été renvoyés de l’Église. Dès que quelqu’un menaçait leur statut, ils se déchaînaient, voulant faire de l’Église leur royaume pour tout diriger. Ils ont fini par être mis dehors pour avoir fait trop de mal. Mon comportement n’était pas différent de celui de ces antéchrists.

J’ai continué à réfléchir sur moi-même, sur la raison pour laquelle je ne pouvais pas m’empêcher de prendre un chemin d’antéchrist et de faire des choses aussi mauvaises alors que j’étais une croyante depuis des années. Puis, lors d’une réunion, nous avons lu « Ceux qui obéissent à Dieu avec un cœur sincère seront sûrement gagnés par Dieu ». Un passage m’est allé droit au cœur. Dieu Tout-Puissant dit : « Puisque tu crois en Dieu, tu dois mettre ta foi en toutes les paroles, ainsi qu’en toute l’œuvre de Dieu. Autrement dit, puisque tu crois en Dieu, tu dois Lui obéir. Si tu es incapable de le faire, alors il importe peu que tu croies en Dieu ou non. Si tu as cru en Dieu pendant de nombreuses années, mais que tu ne Lui as jamais obéi ou que tu n’acceptes pas toutes Ses paroles, et au contraire tu demandes à Dieu de Se soumettre à toi et d’agir conformément à tes notions, alors tu es le plus rebelle de tous et tu es un non-croyant. Comment de tels gens pourraient-ils obéir à l’œuvre et à la parole de Dieu qui ne sont pas conformes aux notions de l’homme ? Les plus rebelles sont ceux qui défient Dieu et Lui résistent intentionnellement. Ils sont les ennemis de Dieu, les antéchrists. Ils ont toujours une attitude hostile envers la nouvelle œuvre de Dieu ; ils n’ont jamais la moindre inclination à se soumettre ni ne se sont jamais soumis volontiers ou abaissés eux-mêmes. Ils s’exaltent eux-mêmes devant les autres et ne se soumettent jamais à personne. Devant Dieu, ils se considèrent comme les meilleurs en prédication de la parole et les plus habiles à travailler sur les autres. Ils ne se débarrassent jamais des “trésors” en leur possession, mais les considèrent comme des biens de famille qui doivent être adorés, prêchés aux autres et utilisés pour enseigner à ces imbéciles qui l’idolâtrent. Il existe en effet un certain nombre de telles gens dans l’Église. On peut dire qu’ils sont des “héros indomptables” qui séjournent dans la maison de Dieu de génération en génération. Ils pensent que prêcher la parole (doctrine) est leur plus grand devoir. D’année en année et de génération en génération, ils s’occupent d’imposer vigoureusement leur devoir “sacré et inviolable”. Personne n’ose les toucher ; personne n’ose les réprimander ouvertement. Ils deviennent des “rois” dans la maison de Dieu, déchaînés et agissant tyranniquement d’âge en âge. Cette bande de démons cherchent à se donner la main et à détruire Mon œuvre ; comment puis-Je permettre à ces démons vivants d’exister sous Mes yeux ? Même ceux qui n’ont qu’une demi-obéissance ne peuvent tenir jusqu’au bout, encore moins ces tyrans qui n’ont absolument aucune obéissance dans leur cœur. L’œuvre de Dieu n’est pas facilement acquise par les hommes. Même s’ils utilisent toute leur force, ils ne peuvent en acquérir qu’une simple partie, leur permettant d’être rendus parfaits à la fin. Qu’en est-il alors des enfants de l’archange qui cherchent à détruire l’œuvre de Dieu ? N’ont-ils pas encore moins d’espoir d’être acquis par Dieu ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu). Les paroles de Dieu m’ont transpercé le cœur et j’ai vu Son tempérament juste et majestueux. Ce qui m’a encore plus effrayée, ce sont ces paroles : « Ils ne se soumettent jamais à personne », « Personne n’ose les toucher » et « Ils deviennent des “rois” dans la maison de Dieu, déchaînés et agissant tyranniquement d’âge en âge. Cette bande de démons cherchent à se donner la main et à détruire Mon œuvre ; comment puis-Je permettre à ces démons vivants d’exister sous Mes yeux ? » Quand j’ai découvert qu’Arianna m’avait exposée comme fausse dirigeante, j’ai réagi par l’inimitié, le mécontentement, le ressentiment et la résistance. Je me suis violemment déchaînée sous le coup de la colère. Même en tant que dirigeante d’Église, je n’acceptais pas la vérité et manquais totalement de soumission. Quand une sœur a révélé mes problèmes, quand mon orgueil a été blessé et ma position menacée, j’ai voulu lui mettre des bâtons dans les roues et me venger d’elle par tous les moyens, essayant même de la chasser de l’Église et de lui retirer son droit de faire un devoir. Par mentalité malveillante, je ne voulais m’arrêter qu’après l’avoir totalement démolie. J’étais devenue un « roi » dans l’Église que personne n’osait toucher. En quoi étais-je différente des démons du PCC, ces dictateurs ? Leur devise est « Que ceux qui se soumettent à moi prospèrent et que ceux qui me résistent périssent ». Pour maintenir son règne et consolider son pouvoir, le PCC opprime, déracine et éradique complètement quiconque n’est pas d’accord ou ose dénoncer le mal qu’il fait. C’est ce qu’il a fait lors des manifestations de la place Tiananmen, ce qu’il fait avec les minorités ethniques, et c’est encore pire avec les croyants : il nous arrête, nous opprime, nous persécute. Tant d’innocents ont perdu la vie entre ses mains ! Moi-même, j’avais été éduquée et influencée par ces démons communistes depuis que j’étais petite. Tellement de poisons sataniques m’avaient été très profondément inculqués, comme « Je suis le seul à régner en maître », « Que ceux qui se soumettent à moi prospèrent et que ceux qui me résistent périssent », « Si tu es méchant, ne me reproche pas d’être injuste » et « Je vais te rendre la monnaie de ta pièce ». Ces poisons sataniques étaient devenus mes règles de survie, me rendant plus arrogante et vicieuse. Je vivais selon ces choses, j’étais donc capable de faire le mal, d’opprimer et de blesser les autres. J’ai aussi pensé à la manière dont Dieu a échangé de nombreuses vérités sur la façon de discerner les faux dirigeants et les antéchrists. Maintenant, tout le monde apprend la vérité et se réveille, alors certaines personnes exposent et dénoncent les faux dirigeants. C’est ça, pratiquer la vérité et protéger le travail de l’Église. C’est une chose positive. Peu importe le genre de personne qui m’expose, qu’elle me prenne pour cible ou non, qu’elle me le dise en face ou non, tant que ce qu’elle dit est vrai, je dois l’accepter de Dieu, l’accepter correctement, me soumettre et en tirer une leçon. C’est ça, accepter la vérité et se soumettre à Dieu. Pour ma part, non seulement j’avais refusé de me soumettre, mais je m’étais emportée contre celle qui m’avait exposée. Ce n’était pas une dispute personnelle, je rejetais la vérité et résistais à Dieu. Quand j’en ai pris conscience, je me suis détestée et j’ai eu un peu peur. Je me suis vite présentée devant Dieu pour prier : « Mon Dieu, j’avais tort. Quand j’ai été exposée par Arianna, je n’ai pas réfléchi sur moi-même ni appris une leçon, j’ai voulu me venger. Je peux voir que j’ai vraiment une nature vicieuse. Mon Dieu, je veux me repentir devant Toi. »

J’ai réfléchi sur moi-même à la lumière de ce qu’Arianna avait dit de mes problèmes et j’ai commencé à faire un vrai suivi des détails du travail. J’ai découvert qu’il y avait vraiment beaucoup de problèmes. Par exemple, certains frères et sœurs qui étaient nouveaux dans le travail d’évangélisation ne connaissaient pas les vérités sur les visions, ils ne pouvaient donc pas résoudre les notions et les difficultés des personnes auxquelles ils prêchaient. Certains ne comprenaient pas les principes de la diffusion de l’Évangile, si bien que des personnes inadéquates étaient converties. Certains nouveaux croyants ne comprenaient pas la vérité, même après avoir été abreuvés quelque temps, et d’autres n’étaient pas intéressés par la vérité et abandonnaient. Beaucoup de nos ressources étaient gaspillées. J’ai évoqué les problèmes que j’avais vus lors d’une réunion et échangé sur les principes pour remettre les choses en ordre. Les frères et sœurs ont commencé à faire des plans pour s’équiper des vérités sur les visions et, quand ils ne comprenaient pas quelque chose ou n’arrivaient pas à échanger clairement, nous échangions ensemble à ce propos. Très vite, les vérités sur les visions ont été plus claires pour eux et l’équipe a été plus efficace. J’ai compris que Dieu avait fait en sorte qu’Arianna m’expose comme une fausse dirigeante et me fasse remarquer que je ne faisais pas un travail pratique pour m’amener à réfléchir sur moi-même et à bien faire mon travail. Il me protégeait.

Plus tard, j’ai pensé à un autre passage des paroles de Dieu : « Dieu œuvre en chaque personne et peu importe Sa méthode, le genre de personnes, d’évènements et de choses qu’Il utilise dans Son service, ou le genre de ton qu’ont Ses paroles, Il n’a qu’une seule finalité : te sauver. Et comment te sauve-t-Il ? Il te change. Alors, comment cela serait-il possible sans que tu souffres un peu ? Tu vas devoir souffrir. Cette souffrance peut concerner beaucoup de choses. D’abord, les gens doivent souffrir quand ils acceptent le jugement et le châtiment des paroles de Dieu. Quand les paroles de Dieu sont trop sévères et explicites, et que les gens comprennent mal Dieu, et même quand ils ont des notions, cela peut être douloureux également. Parfois, Dieu élève un environnement autour des gens pour exposer leur corruption, pour les amener à réfléchir sur eux-mêmes et à se connaître, alors, ils souffriront un peu également. Parfois, quand ils sont directement émondés et exposés, les gens doivent souffrir. C’est comme s’ils se faisaient opérer : sans souffrance, il n’y a pas d’effet. Si, chaque fois que tu es émondé et si, chaque fois que tu es mis à nu par un environnement, cela suscite en toi des sentiments et t’encourage, alors, par ce processus, tu entreras dans la vérité-réalité et tu auras de la stature. […] Si Dieu arrange certains environnements, certaines personnes, certains évènements et certaines choses pour toi, ou s’Il t’émonde ; si tu en tires des leçons et si tu as appris à venir devant Dieu, à chercher la vérité et, sans le savoir, es éclairé et illuminé et atteins la vérité ; si tu as fait l’expérience d’un changement dans ces environnements, récolté des récompenses et fait des progrès ; si tu commences à comprendre un peu la volonté de Dieu et cesses de te plaindre, alors tout cela voudra dire que tu as tenu ferme au milieu des épreuves de ces environnements et résisté au test. De ce fait, tu seras venu à bout de cette épreuve. Comment Dieu considérera-t-Il ceux qui supportent l’épreuve ? Il dira qu’ils ont un cœur sincère, et qu’ils peuvent endurer ce genre de souffrances et qu’au fond d’eux-mêmes, ils aiment la vérité et veulent gagner la vérité. Si Dieu t’évalue de la sorte, n’est-ce pas que tu as une stature ? N’est-ce pas que tu as de la vie ? Et d’où vient cette vie ? N’est-elle pas un don de Dieu ? Dieu t’approvisionne de diverses manières et utilise diverses personnes, diverses choses et divers objets pour te former. C’est comme si Dieu Lui-même te donnait à manger et à boire, et qu’Il t’apportait personnellement diverses denrées pour que tu manges à satiété et que tu en profites. Alors seulement tu pourras croître et rester fort. C’est ainsi que tu dois faire l’expérience de ces choses-là et les comprendre : c’est ainsi que l’on se soumet à tout ce qui vient de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Pour gagner la vérité, on doit apprendre des gens, des évènements et des choses proches de soi).

À travers tout ça, j’ai compris que c’était Dieu qui avait permis qu’Arianna expose les problèmes dans mon devoir. Ça n’a pas été facile à accepter pour moi, mais ça a été très bénéfique pour mon entrée dans la vie. Le fait d’être exposée et émondée de la sorte m’a permis de voir en moi toutes sortes de caractéristiques des faux dirigeants et m’a motivée à rechercher la vérité et à changer. En plus de cela, j’ai vu ma nature arrogante et vicieuse, j’ai vu que je pouvais opprimer et exclure quelqu’un pour préserver mon nom et mon statut. Cela m’a vraiment donné une vision claire de ma véritable corruption. Je me suis détestée de tout mon être et je suis devenue à même de rechercher la vérité et de me débarrasser de la corruption. C’était la grâce spéciale de Dieu, Son amour et Son salut pour moi. Je suis tellement reconnaissante envers Dieu !

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