Grandir à travers les échecs et les revers

11 décembre 2022

Par Sheila, Philippines

En décembre 2020, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. J’ai été élue dirigeante d’Église quelques mois plus tard. Il y avait beaucoup de travail à accomplir et de problèmes à résoudre dans l’Église. Je me suis investie avec enthousiasme. Après un certain temps, je me suis familiarisée avec le travail de l’Église, mais de nombreux problèmes subsistaient. Beaucoup de nouveaux venus n’assistaient pas régulièrement aux réunions. Certains étaient influencés par des rumeurs en ligne, d’autres ne comprenaient pas vraiment les vérités des visions et avaient des notions religieuses non résolues, et d’autres enfin n’assistaient pas régulièrement aux réunions car ils étaient trop pris par leur travail. Face à ces problèmes, j’ai travaillé dur pour échanger avec eux sur la volonté de Dieu afin de les aider à surmonter leurs difficultés, mais leurs problèmes n’étaient toujours pas résolus. C’était très frustrant. Je me demandais constamment pourquoi tous mes efforts n’avaient pas encore porté leurs fruits. Pourquoi Dieu n’accordait-Il pas Sa bénédiction à notre Église ? Les frères et les sœurs avaient de nombreux problèmes et tous mes échanges avec eux avaient échoué. Peut-être n’étais-je pas faite pour diriger ? Je culpabilisais : tout était de ma faute. Si j’assumais ma responsabilité et démissionnais, quelqu’un d’autre pourrait diriger, et alors le travail serait plus fructueux. J’ai commencé à déprimer et je suis devenue passive dans mon devoir, attendant juste d’être renvoyée. J’ai même cru que Dieu créait ces difficultés pour m’exposer, pour me pousser à l’échec, et qu’Il m’avait probablement déjà abandonnée. Cette pensée m’effrayait. Dieu m’avait-Il abandonnée ? Je priais et je cherchais, mais je ne comprenais toujours pas la volonté de Dieu. L’idée que Dieu m’avait abandonnée refaisait surface de temps en temps. Je me sentais constamment déprimée, fatiguée et faible. J’avais vraiment peur et j’avais l’impression de ne plus avoir l’œuvre du Saint-Esprit.

L’Église manquait de chefs d’équipe, alors le superviseur nous a recommandé quelques nouvelles recrues. Je me suis contentée de les nommer directement sans trop me pencher sur la question. Au début, ils disaient tous vouloir accomplir un devoir, mais lorsqu’ils ont officiellement commencé, l’un d’eux a dit être occupé et pris par son travail, et qu’il n’était donc pas en mesure de remplir sa mission, et un autre était en retard aux réunions à cause de problèmes familiaux, et ne pouvait pas non plus faire son travail. J’ai fini par décider qu’ils n’étaient pas dignes d’être cultivés comme chefs d’équipe pour le moment. J’ai travaillé dur pour résoudre ces difficultés que je rencontrais dans le travail, mais durant un certain temps, je n’ai obtenu aucun résultat. À cette époque, je n’arrivais vraiment pas à supporter tous ces échecs. J’étais très négative et chaque nouveau jour était devenu une épreuve à affronter. Je ne voulais plus faire le travail de l’Église parce que je n’avais rien accompli malgré mes efforts. Je pensais que je me trouvais dans cette situation parce que Dieu voulait exposer mon incompétence, mais je me refusais à sombrer dans ce genre d’état. Je ne voulais pas être exposée et bannie à cause d’un manque de résultats dans mon devoir.

Un jour, au cours de mes dévotions, je suis tombée sur « Principes pour assumer ses responsabilités et démissionner » : « Tout faux dirigeant ou collaborateur qui n’accepte pas la vérité, n’est pas capable d’accomplir un travail concret et est dépourvu depuis un certain temps de l’œuvre du Saint-Esprit doit assumer ses responsabilités et démissionner » (170 principes de la pratique de la vérité). En lisant ça, je me suis sentie encore plus négative. Que devais-je faire ? Je n’avais résolu aucun des problèmes de l’Église, ce qui faisait de moi une fausse dirigeante. Devais-je admettre ma responsabilité et démissionner pour laisser une personne compétente diriger ? Cela faisait déjà trois mois que je travaillais pour l’Église, mais je n’avais toujours pas résolu les problèmes qui existaient en son sein. Et dans cette situation, je ne comprenais toujours pas la volonté de Dieu et je n’avais pas progressé. Je me méprenais même sur Dieu. Je craignais que les autres pensent que j’étais trop négative, et j’avais peur qu’ils me réprimandent pour avoir eu l’idée de démissionner.

Un jour, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu, lors d’une réunion : « Tu es une personne ordinaire. Tu dois passer par de nombreux échecs, de nombreuses périodes de confusion, de nombreuses erreurs de jugement et de nombreuses déviations. Cela peut exposer pleinement ton tempérament corrompu, tes faiblesses et tes défauts, ton ignorance et ta sottise, te permettant de te réexaminer et de te connaître toi-même, et d’avoir connaissance de l’omnipotence et de la pleine sagesse de Dieu, de Son tempérament. Tu obtiendras de Lui des choses positives et tu arriveras à comprendre la vérité et à entrer dans la réalité. Il y aura beaucoup de choses dans ton expérience qui ne se dérouleront pas comme tu le souhaiterais, contre lesquelles tu te sentiras impuissant. Avec cela, tu dois chercher et attendre : il faut que tu obtiennes de Dieu la réponse à chaque question et que tu comprennes, à partir de Ses paroles, l’essence sous-jacente de chaque question et l’essence de chaque sorte de personne. C’est ainsi qu’une personne ordinaire et normale se comporte » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Chérir les paroles de Dieu est le fondement de la croyance en Dieu). Dieu est d’une incroyable sagesse. J’ai alors gagné une compréhension nouvelle de l’œuvre de Dieu. J’ai vu que tout le monde devait essuyer des échecs et des revers dans son devoir, et que la volonté de Dieu était de me faire chercher la vérité à travers tout ça, pour résoudre ma corruption. J’avais rencontré quelques difficultés dans mon travail et connu quelques échecs, mais je n’avais pas cherché la vérité ou la volonté de Dieu. J’avais sans cesse songé à démissionner, parce que j’avais l’impression de ne pas avoir réussi dans mon devoir et de ne pas m’être comportée en dirigeante. Je n’avais même pas parlé aux autres de mon état réel. J’étais vraiment ignorante. Je ne comprenais pas la volonté de Dieu ni pourquoi Il laissait ce genre de choses m’arriver. J’ai alors vu, grâce aux paroles de Dieu, que je n’étais qu’une personne ordinaire et qu’il était donc normal que je rencontre des difficultés et des échecs dans mon devoir. C’était la volonté de Dieu qui s’exprimait. Et donc, je me suis ouverte aux frères et sœurs quant à mon état récent et j’ai demandé leur aide. Je leur ai également confié que j’avais pensé à reconnaître ma responsabilité et à démissionner. Ils ne m’ont pas rabaissée. Au contraire, ils m’ont encouragée et ont échangé avec moi sur les paroles de Dieu. Cela m’a beaucoup émue.

Puis ils m’ont lu ces paroles de Dieu tout-puissant : Dieu dit : « Au cours de l’expérience de l’œuvre de Dieu, quel que soit le nombre de fois où tu as échoué, chuté, été émondé, traité ou exposé, ce ne sont pas de mauvaises choses. Quelle que soit la façon dont tu as été émondé ou traité, que ce soit par des dirigeants, des ouvriers ou tes frères et sœurs, ces choses sont toutes de bonnes choses. Tu dois te souvenir de ceci : quelles que soient tes souffrances, elles te sont bénéfiques, en réalité. Tous ceux qui ont de l’expérience peuvent en témoigner. Quoi qu’il en soit, être émondé, traité ou exposé est toujours une bonne chose. Ce n’est pas une condamnation. C’est le salut de Dieu et c’est ta meilleure chance de te connaître toi-même. Ton expérience de vie peut en acquérir un changement de vitesse. Autrement, tu n’auras ni l’occasion, ni la condition, ni le contexte pour comprendre la vérité de ta corruption. Si tu comprends vraiment la vérité, si tu es capable de découvrir les choses corrompues enfouies dans les profondeurs de ton cœur, si tu peux clairement les distinguer, alors c’est une bonne chose, cela résout un problème majeur de l’entrée dans la vie, et c’est très bénéfique aux changements dans le tempérament. Devenir capable de vraiment te connaître toi-même est ta meilleure chance de corriger ton attitude et de devenir une nouvelle personne ; c’est la meilleure occasion pour toi d’obtenir une nouvelle vie. Une fois que tu te connaîtras vraiment, tu pourras voir que c’est une chose précieuse que la vérité devienne ta vie, et tu auras soif de la vérité, tu pratiqueras la vérité et tu entreras dans sa réalité. C’est si extraordinaire ! Si tu peux saisir cette occasion, réfléchir sérieusement sur toi-même et acquérir une véritable connaissance de toi-même chaque fois que tu échoues ou tombes, alors, au milieu de la négativité et de la faiblesse, tu pourras te relever. Une fois ce seuil franchi, tu pourras faire un grand pas en avant et entrer dans la réalité de la vérité » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Pour gagner la vérité, on doit apprendre des gens, des événements et des choses proches de soi). « Le salut de l’humanité opéré par Dieu s’adresse aux amoureux de la vérité. C’est un salut qui s’adresse à la partie d’eux-mêmes qui a de la volonté, de la détermination, à cette partie d’eux-mêmes qui, au fond de leur cœur, aspire à la vérité et à la justice. Chez une personne, la détermination est la partie qui, dans son cœur, aspire à la justice, la bonté, la vérité, et qui est douée de conscience. C’est cette partie que Dieu sauve et, à travers elle, Il change les tempéraments corrompus, pour que les êtres humains puissent comprendre la vérité et y accéder et, ainsi, se purifier de leur corruption et que leur tempérament de vie puisse être transformé. Si ces qualités te font défaut, impossible pour toi d’être sauvé. […] Pourquoi dit-on que Pierre est un fruit ? Parce qu’il y a en lui des choses de valeur, des choses dignes d’être perfectionnées. Pierre cherchait la vérité en toutes choses, il était déterminé, il était ferme dans sa volonté ; il avait de la raison, il était prêt à endurer des épreuves et il aimait la vérité dans son cœur ; il ne lâchait pas prise face à ce qui se passait et il était capable de tirer des leçons de toutes choses. Tous ces éléments sont des points forts. Si tu n’as aucune de ces qualités, c’est mauvais signe. Il ne te sera pas facile de gagner la vérité et d’être sauvé. Si tu ne sais pas comment faire l’expérience des choses ou si tu n’as aucune expérience, tu ne pourras pas résoudre les difficultés des autres. Comme tu es incapable de pratiquer les paroles de Dieu et d’en faire l’expérience, et que tu ne sais vraiment pas quoi faire quand il t’arrive quelque chose, et que cela te contrarie, que tu fonds en larmes quand tu rencontres des problèmes, et que tu deviens négatif et t’enfuis quand tu essuies des revers mineurs, et que tu es toujours incapable de réagir de la bonne manière, en raison de tout cela, il ne t’est pas possible d’entrer dans la vie » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Après avoir lu ces paroles, une sœur a échangé avec moi : « Quels que soient les revers et les échecs auxquels nous sommes confrontés, nous devons prier et rechercher la volonté de Dieu, sans renoncer à la vérité et à notre devoir. Renoncer à son devoir ne permet pas de résoudre les problèmes. Ce n’est qu’à travers les difficultés et les problèmes que nous rencontrons dans nos devoirs que se révèlent nos corruptions et nos lacunes, et que nous pouvons vraiment nous connaître. Sans ces expériences, nous ne pourrions pas constater notre corruption et ce qui nous fait défaut. Alors comment pourrions-nous changer ? Ce n’est donc pas une mauvaise chose de connaître l’échec et de trébucher. C’est à ce moment-là que nous devons rechercher la vérité et tirer des leçons. Nous ne pouvons pas nous tromper sur Dieu. Si nous nous contentons de démissionner, d’abandonner notre devoir lorsque nous rencontrons des difficultés, comment pourrions-nous faire l’expérience de l’œuvre de Dieu et rechercher le salut ? Quel témoignage aurions-nous ? Dieu ne nous demande pas grand-chose. Si nous faisons preuve de détermination lorsque nous sommes confrontés à des problèmes et à des difficultés, et si nous prions sincèrement et recherchons la vérité, alors Dieu nous guidera et nous aidera. » L’échange de cette sœur m’a beaucoup éclairée. J’ai compris que faire l’expérience d’échecs et de trébuchements était l’amour de Dieu, et que c’était là une bonne occasion pour moi de rechercher la vérité et de tirer des leçons. J’ai pensé à ce que Pierre avait vécu comme épreuves, épurements, revers et échecs, tout au long de sa vie. Il avait parfois fait preuve de faiblesse charnelle, mais il n’avait jamais perdu foi en Dieu. Il avait continué à poursuivre la vérité et à chercher la volonté de Dieu, comblant ainsi ses lacunes. Finalement, il avait compris la vérité, connu Dieu, atteint la soumission à Dieu et l’amour de Dieu. Je devais être forte et résolue, comme Pierre, me présenter devant Dieu en prière et chercher Sa volonté lorsque j’étais confrontée à des revers et des échecs, et réfléchir à ce qui me faisait défaut, au lieu de mal comprendre et de blâmer Dieu.

Un jour, au cours de mes dévotions, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu, qui m’a aidée à mieux comprendre la volonté de Dieu : Dieu Tout-Puissant dit : « Les gens doivent apprendre à tenir compte des paroles de Dieu et à comprendre Son cœur. Ils ne doivent pas se méprendre sur Dieu. En fait, dans bien des cas, les inquiétudes des gens sont liées à leurs propres intérêts. De façon générale, il s’agit de la crainte de n’avoir aucune fin. Ils se disent toujours : “Et si Dieu me met à nu, me chasse et me rejette ?” C’est ta mauvaise compréhension de Dieu : ce ne sont que tes pensées. Il faut que tu détermines quelle est l’intention de Dieu. Quand Il met les gens à nu, ce n’est pas fait pour les rejeter. Les gens sont mis à nu pour exposer leurs défauts, leurs erreurs et l’essence de leur nature, pour qu’ils se connaissent eux-mêmes et soient capables d’une vraie repentance. De ce fait, si les gens sont mis à nu, c’est pour que leur vie puisse grandir. Sans une compréhension pure, les gens sont susceptibles de mal interpréter Dieu et de devenir négatifs et faibles. Ils peuvent même céder au désespoir. En fait, être mis à nu par Dieu ne signifie pas nécessairement que les gens seront chassés. Il s’agit de te donner une connaissance et te faire te repentir. Souvent, parce que les gens sont rebelles et ne cherchent pas la vérité pour trouver une solution lorsqu’ils présentent des manifestations de corruption, Dieu doit faire preuve de discipline. Et donc parfois, Il met les gens à nu, exposant leur laideur et leur état pitoyable et leur permettant de se connaître, ce qui permet que leur vie grandisse. Mettre les gens à nu a deux implications différentes : Concernant les méchants, être mis à nu signifie qu’ils sont chassés. Concernant ceux qui sont capables d’accepter la vérité, c’est un rappel et un avertissement : cela les amène à réfléchir sur eux-mêmes, à voir leur véritable état et à ne plus être capricieux et irréfléchis, car continuer ainsi serait dangereux. Mettre ainsi les gens à nu, c’est leur adresser un rappel afin que, lorsqu’ils accomplissent leur devoir, ils ne soient pas confus et négligents, qu’ils ne soient pas blasés, qu’ils ne se contentent pas d’être seulement un peu efficaces, pensant avoir rempli leur devoir selon une norme acceptable, alors qu’en réalité, à l’aune de ce que Dieu demande, ils sont loin d’être à la hauteur mais sont toujours complaisants et pensent que tout va bien dans leur conduite. Dans de telles circonstances, Dieu disciplinera, mettra en garde et rappellera les gens. Parfois, Dieu met à nu leur laideur, ce qui sert manifestement de rappel. Dans ces moments-là, tu dois réfléchir sur toi-même : accomplir ton devoir de cette manière est inadéquat, il y a de la rébellion en jeu, il y a là-dedans trop de choses négatives, c’est tout à fait superficiel et si tu ne te repens pas, tu seras puni. Lorsque Dieu te discipline, et te met à nu, cela ne signifie pas nécessairement que tu seras chassé. Cette question doit être abordée correctement. Même si tu es chassé, tu dois l’accepter et t’y soumettre, et te hâter de réfléchir et de te repentir » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en pratiquant la vérité et en obéissant à Dieu que l’on peut opérer un changement de tempérament). Ces paroles m’ont montré que le but de Dieu, quand Il exposait les gens, n’était pas de les bannir, mais de leur faire reconnaître leur corruption et leurs lacunes, afin qu’ils puissent poursuivre la vérité pour résoudre leurs problèmes et progresser plus rapidement dans la vie. J’ai alors commencé à réfléchir sur moi-même. Face aux difficultés et problèmes en tous genres, je ne réfléchissais pas vraiment à la volonté de Dieu, ni ne la cherchais, je ne me posais pas de questions sur mes propres problèmes. Je croyais simplement que Dieu utilisait ces situations pour m’exposer et me bannir, que je n’étais pas apte à diriger et que je devais démissionner. Je me méprenais sur Dieu. J’ai alors compris que si autant de problèmes restaient sans solution au travail, c’était principalement parce que je ne mettais pas mon cœur dans mon devoir. J’avais sans cesse l’impression d’avoir beaucoup de choses à faire, mais je n’avais ni orientations ni objectifs lorsque je travaillais. Je faisais simplement ce qui me venait à l’esprit, sans chercher à obtenir des résultats. Certaines personnes avaient été induites en erreur par des rumeurs, mais je n’avais pas cherché à savoir sur quel aspect de la vérité je devais échanger pour résoudre leurs notions, afin qu’elles puissent discerner ces rumeurs et rester ferme sur le vrai chemin. Et quand je cultivais des gens, je ne cherchais pas les principes pertinents, je n’essayais pas de comprendre clairement leur situation réelle, j’agissais sans réfléchir. Par conséquent, je n’accomplissais rien dans ce domaine non plus. Pour ce qui était de l’abreuvement des nouveaux arrivants, je ne réfléchissais pas à l’avance aux aspects de la vérité sur lesquels je pouvais échanger pour résoudre leurs problèmes, et donc, je n’obtenais pas non plus de véritables résultats. Même si, en apparence, je donnais l’impression de travailler dur, je n’étais pas attentive et je ne résumais pas les problèmes affectant notre travail en temps voulu, ce qui signifiait que rien n’était accompli. Je ne réfléchissais pas sur moi-même, je ne me comprenais pas, et en plus, je ne cherchais pas les vérités dans lesquelles je devais entrer. Ma première réaction était de rejeter la responsabilité sur Dieu, en supposant qu’Il m’exposait intentionnellement, ce qui donnait une mauvaise image de moi. Je râlais constamment, et je refusais de subir des échecs et des revers. Je voulais simplement que tout se déroule facilement, que tout se passe en douceur. Je comprenais mal et je blâmais Dieu à la moindre difficulté. Comment aurais-je pu vivre l’œuvre de Dieu et bien faire mon devoir ? J’étais si déraisonnable. Un être créé ne devrait pas se comporter ainsi. En comprenant cela, j’ai éprouvé beaucoup de regret, alors j’ai dit une prière à Dieu : « Dieu, Tu as créé cette situation pour me former, afin que je puisse grandir dans la vie, mais je n’ai pas compris Ta volonté, je T’ai mal compris. Je suis si rebelle. Je T’en prie, guide-moi et aide-moi à comprendre mon tempérament corrompu. » Ensuite, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu Tout-Puissant, qui m’a aidée à me comprendre : Dieu dit : « Je me délecte en ceux qui ne se méfient pas des autres et J’aime beaucoup aussi ceux qui acceptent volontiers la vérité ; envers ces deux genres de gens, Je manifeste une grande sollicitude, car, à Mes yeux, ce sont des gens honnêtes. Si tu es malhonnête, alors tu seras méfiant et suspicieux à propos de tous les gens et de toutes choses, et ainsi ta foi en Moi sera bâtie sur un fondement de suspicion. Je ne pourrais jamais reconnaître une telle foi. Manquant d’une foi sincère, tu es encore plus dépourvu d’un amour réel. Et si tu es enclin à douter de Dieu et à t’interroger à Son sujet quand bon te semble, alors, sans l’ombre d’un doute, tu es le plus malhonnête de tous les gens. Tu te demandes si Dieu peut être comme l’homme : pécheur impardonnable, de caractère mesquin, dénué d’équité et de raison, privé du sens de la justice, livré à des tactiques vicieuses, sournois et trompeur, ainsi que réjoui par le mal et les ténèbres, etc. Si les gens ont de telles pensées, n’est-ce pas parce qu’ils manquent de la moindre connaissance de Dieu ? Une telle foi n’est rien d’autre que pécheresse ! De plus, certains croient même que ceux qui Me plaisent sont les flatteurs et les flagorneurs et que ceux qui n’ont pas ces qualités ne seront pas les bienvenus et perdront leur place dans la maison de Dieu. Est-ce tout le savoir que vous avez acquis après toutes ces années ? Est-ce ce que vous avez gagné ? Or votre connaissance à Mon sujet ne s’arrête pas à ces incompréhensions ; pires encore sont votre blasphème à l’encontre de l’Esprit de Dieu et votre diffamation des cieux. C’est pourquoi Je dis qu’une telle foi que la vôtre ne fera que vous éloigner davantage de Moi et être dans une opposition plus grande contre Moi » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Comment connaître le Dieu sur terre). Face à ce que ces paroles de Dieu révélaient, j’ai vraiment eu honte de moi. Je me méfiais de Dieu et je Le comprenais mal lorsque je subissais des échecs et des revers, Le considérant comme aussi froid et sans cœur que les hommes. Je pensais que lorsque Dieu voulait utiliser quelqu’un, Il lui permettait de profiter de Sa grâce, mais que, dans le cas contraire, Il le bannissait, le reléguait sur le côté et l’ignorait. Je critiquais et soupçonnais Dieu en me basant sur la psychologie des injustes. J’étais tellement fourbe ! Je n’étais pas croyante depuis longtemps, les vérités que je comprenais étaient limitées, et j’avais beaucoup de défauts, mais les frères et sœurs m’avaient quand même choisie comme dirigeante, me donnant ainsi l’occasion de pratiquer, afin que je puisse apprendre la vérité plus rapidement et entrer dans la réalité de la vérité. Même si mon manque d’attention dans mon devoir m’avait parfois amenée à ne rien accomplir, l’Église ne m’avait pas renvoyée. Les autres m’avaient quand même tous aidée et encouragée, et ils avaient échangé avec moi sur les paroles de Dieu, m’aidant ainsi à comprendre la volonté de Dieu et à reconnaître ma corruption et mes défauts. Tout ce que Dieu faisait pour moi me cultivait et me sauvait vraiment. Il était si bon et si aimable ! Mais j’étais sur mes gardes, méfiante à l’égard de Dieu. En quoi était-ce avoir une foi véritable en Dieu ? J’avais été si profondément empoisonnée par Satan, j’avais toujours cru à des mensonges tels que : « Ne fais confiance à personne parce que même ton ombre te laissera dans l’obscurité » et « Tu ne peux pas être malveillante, mais tu dois rester sur tes gardes. » Alors je me méfiais de tout le monde, même de Dieu. Cela m’a montré que mon tempérament était vraiment gravement fourbe, et que mes doutes et mes incompréhensions à l’égard de Dieu venaient entièrement de là. Face aux difficultés, j’avais douté de Dieu et je L’avais mal compris, mais Il m’avait quand même guidée pour que je comprenne la vérité, et amenée à voir mes propres problèmes. J’ai senti l’amour de Dieu, et à quel point Son salut pour moi était réel. Je suis alors venue devant Dieu et j’ai prié, prête à me repentir devant Lui et à cesser de mener ma vie selon mon tempérament fourbe en soupçonnant et en comprenant mal Dieu.

Plus tard, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Bien que tu puisses maintenant accomplir ton devoir de bon gré et que tu fasses des sacrifices et te dépenses volontiers, si tu as encore des incompréhensions, spéculations, doutes ou griefs concernant Dieu, ou même, que tu montres une insoumission et une résistance à Son égard, ou si tu utilises diverses méthodes et techniques pour Lui résister et rejeter Sa souveraineté sur toi, si tu ne résous pas ces choses, alors il sera pratiquement impossible que la vérité soit maîtresse de ta personne et ta vie s’avérera épuisante. Les gens ont souvent des difficultés et sont tourmentés quand ils se trouvent dans ces états négatifs, comme s’ils avaient sombré dans un bourbier et ils vivaient sans cesse entourés de vérités et de mensonges, au milieu du bien et du mal. Comment peuvent-ils découvrir et comprendre la vérité ? Pour chercher la vérité, il faut d’abord se soumettre. Ensuite, après avoir acquis de l’expérience, ils pourront acquérir un certain éclairage et, à ce stade, il leur deviendra aisé de comprendre la vérité. Si vous essayez sans cesse de trouver ce qui est bien et mal et que vous vous trouvez pris dans ce qui est vrai et faux, vous n’avez aucun moyen de découvrir ou de comprendre la vérité. Et si vous ne pouvez jamais comprendre la vérité, qu’en adviendra-t-il ? Ne pas comprendre la vérité engendre des notions et des incompréhensions au sujet de Dieu ; du fait de ces incompréhensions, il est facile d’avoir des griefs ; quand ces griefs surgissent, ils deviennent opposition ; l’opposition à Dieu est la résistance contre Lui et une grave transgression ; et des transgressions nombreuses se transforment en maux variés, et vous devriez alors être puni. Voilà le genre de chose qui arrive quand on est pour toujours incapable de comprendre la vérité » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, C’est seulement en poursuivant la vérité que l’on peut résoudre ses notions et ses incompréhensions au sujet de Dieu). Lire cela m’a fait peur, à cause de ce qui s’était passé. Si j’avais continué à vivre dans un état de négativité, à ne pas chercher la vérité, à ne pas m’ouvrir aux frères et sœurs, j’aurais continué à vivre selon mon tempérament fourbe, à mal comprendre Dieu. J’aurais alors pu facilement blâmer Dieu et Lui résister, ce qui aurait constitué une transgression. J’aurais même pu faire le mal et m’opposer à Dieu. C’est dangereux ! Pendant cette période, j’avais mal compris et remis Dieu en question. J’avais quasiment été sous l’emprise de mon état négatif. J’avais sans cesse redouté d’être exposée et bannie. Je n’avais eu aucun sentiment de liberté, ce qui était épuisant. Dans mon devoir, je n’avais fait que déployer des efforts et accomplir des tâches. Mais dès que des problèmes étaient apparus, je n’avais pu m’empêcher de me méprendre sur Dieu et j’avais voulu démissionner. Ce sont les paroles de Dieu qui m’ont aidée à m’ouvrir aux autres, à chercher la vérité et à connaître mon tempérament corrompu. Sinon, j’aurais continué à mal comprendre Dieu et j’aurais décidé de renoncer à mon devoir. Les conséquences auraient été effrayantes.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu, qui m’a donné un chemin de pratique face aux problèmes dans le travail d’Église. Dieu dit : « En ce qui concerne les problèmes qui surviennent dans l’Église, ne soyez pas remplis de si lourdes appréhensions. Au cours de la construction de l’Église, les erreurs sont inévitables, mais ne paniquez pas lorsque vous rencontrez des problèmes ; soyez plutôt calmes et sereins. Ne vous l’ai-Je pas déjà dit ? Viens souvent devant Moi et prie, et Je te montrerai clairement Mes intentions » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 41). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai appris qu’on est toujours confrontés à des problèmes dans le travail d’Église. C’est parfaitement normal, et Dieu permet que cela se produise. Lorsque nous rencontrons des difficultés, tant que nous prions sincèrement et que nous nous en remettons à Dieu, Il nous guide pour avancer. Certains nouveaux croyants qui viennent d’accepter l’œuvre de Dieu des derniers jours ne comprennent pas pleinement les vérités des visions et peuvent encore être égarés par des rumeurs. Je devais m’en remettre davantage à Dieu, utiliser Ses paroles pour exposer les ruses de Satan, et aider les nouveaux croyants à s’enraciner dans le vrai chemin. Après avoir compris la volonté de Dieu, j’ai repris le travail d’Église, j’ai résumé les erreurs et problèmes que nous avions rencontrés précédemment, et je me suis équipée des vérités qui concernaient les problèmes affectant les nouveaux croyants, puis je les ai aidés à les résoudre par l’échange. Pour ce qui était de cultiver les gens, j’ai d’abord cherché ces principes et prié avec mon cœur, puis, dans les réunions, je me suis attachée à observer ceux qui étaient aptes à être cultivés selon les principes. Sélectionner les gens de cette façon s’est avéré un peu plus précis. Il m’arrive encore de rencontrer des échecs et des difficultés dans mon devoir, mais j’aborde maintenant ces questions sous un angle différent. Je me demande : quelles leçons Dieu veut-Il que je tire de cette situation ? Je m’assure de prier, de lire les paroles de Dieu, et de chercher un chemin de pratique, et j’ai appris à demander de l’aide à d’autres frères et sœurs. Les autres me font remarquer des problèmes dans mon travail, et je suis capable de voir mes propres défauts et lacunes. Je ne crois plus que Dieu cherche à me rabaisser. J’y vois plutôt une occasion de réfléchir sur moi-même, de me connaître et de poursuivre la croissance dans la vie. Un jour, une sœur m’a confié : « J’ai remarqué que tu étais devenue plus patiente dans l’abreuvement des nouveaux croyants, et que tu cherchais mieux la volonté de Dieu lorsque tu rencontrais des problèmes. » Entendre ça m’a beaucoup émue. Même si ce n’était qu’un petit changement de ma part, j’avais fait l’expérience concrète et personnelle que l’amour et le salut de Dieu pour l’humanité étaient purs et réels. Dieu me guide toujours. Il me conduit. Il est à mes côtés. Je suis davantage résolue à faire mon devoir et à satisfaire Dieu.

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