Mes appréhensions vis-à-vis de la pratique de la vérité
En septembre 2021, j’étais responsable d’un point du travail de l’Église, et Zhao Ting était cheffe d’équipe. Quand tout le monde parlait du travail ensemble, Zhao Ting insistait toujours sur ses propres opinions et n’écoutait pas les autres. Cela nous menait souvent à une impasse et arrêtait l’avancée du travail. Je voulais lui en parler, mais mes mots restaient coincés dans ma gorge lorsque je me souvenais que Zhao Ting m’avait souvent exposée comme quelqu’un d’arrogant, de moralisateur, et d’insistant vis-à-vis de mes opinions auparavant. Même si je savais que ce qu’elle disait était vrai, je détestais vraiment ça au plus profond de mon cœur. En faisant ça, j’avais l’impression qu’elle exposait mes blessures et je voulais juste qu’elle arrête de parler. Si je faisais remarquer ses problèmes maintenant, n’allait-elle pas ressentir la même douleur que moi ? Je me suis dit qu’il valait mieux ne rien dire, pour qu’aucune de nous deux ne se sente mal. De plus, je n’aimais pas être exposée et que les autres fassent remarquer mes problèmes. Je n’avais pas changé, mais je demandais quand même aux autres de changer. Cela ne montrerait-il pas que j’étais complètement irrationnelle ? Si elle reprenait le dessus sur moi et disait : « Tu n’aimes même pas accepter les conseils des autres, alors de quel droit me critiques-tu ? » Je n’aurais alors aucune réponse. Également, en temps normal, on s’entendait très bien, on avait d’assez bons rapports et on se parlait poliment. Et si, après avoir parlé de ses problèmes, elle ne me voyait plus de la même façon, et ne voulait plus coopérer avec moi au travail ? Avec ces choses en tête, je n’ai pas fait remarquer ses problèmes.
Peu après, une sœur du nom de Wu Xin a rejoint notre équipe. Au bout d’un moment, j’ai découvert qu’elle ne progressait pas du tout. Elle rivalisait toujours avec les autres, et lorsqu’elle ne faisait pas le poids, elle boudait. J’ai échangé sur quelques paroles de Dieu en lien avec ses problèmes, et je me suis appuyée sur des principes pour la guider et l’aider. Mais elle n’a pas réfléchi sur ses problèmes et a dit que la raison pour laquelle elle n’obtenait pas de résultats était parce que nous n’avions pas échangé clairement sur les principes avec elle. En la voyant ainsi, je voulais échanger et disséquer son essence concernant la poursuite de la réputation et du statut, et les conséquences si elle continuait ainsi. Mais ensuite, je me suis rappelée qu’elle avait mentionné la révélation de ses corruptions lors d’une réunion, disant qu’elle n’aimait pas faire remarquer les problèmes des autres et n’aimait pas que les autres soulignent toujours les siens. Je me suis dit : « La réputation et le statut sont importants pour moi aussi, et je veux chercher et entrer dans cet aspect par moi-même petit à petit. Je ne veux pas que les autres exposent et fassent remarquer mes problèmes. Si je parle trop durement, ça va la rendre malheureuse. Il vaudrait mieux que je commence par échanger avec elle et l’aider. Peut-être que lorsqu’elle aura saisi les principes et obtenu quelques résultats, son incapacité à satisfaire son désir de vanité et de statut ne la rendra pas aussi négative. » En pensant à ça, j’ai arrêté de faire remarquer ses problèmes. Plus tard, j’ai découvert que Wu Xin avait une humanité médiocre. Elle parlait souvent aux gens de manière dénigrante et sarcastique, ce qui leur donnait le sentiment d’être contraints. Et parfois, elle attaquait et excluait ceux qui avaient des opinions différentes. Lorsque des problèmes survenaient au travail, elle ne réfléchissait pas du tout, essayait de fuir ses responsabilités et n’obtenait aucun résultat dans son devoir. Conformément aux principes, elle devait être renvoyée. Je me disais que cela pourrait l’offenser, alors j’ai signalé sa situation à une dirigeante. Mais la dirigeante était trop occupée pour venir. Elle m’a donc demandé de renvoyer Wu Xin. Quand je l’ai reçue, j’ai voulu disséquer sa poursuite constante de réputation et de statut, ses attaques et son rejet des avis différents, et la façon dont elle empruntait le chemin d’un antéchrist, pour qu’elle connaisse l’essence et les conséquences de ses problèmes. Mais j’ai ravalé les mots que j’allais prononcer. J’ai pensé au fait qu’elle accordait de l’importance à la réputation et au statut, et à combien elle était fragile. Si j’exposais et que je disséquais ses problèmes, qu’elle ne pouvait pas le supporter et qu’elle m’en voulait, que se passerait-il alors ? J’ai pensé qu’il valait mieux tenir ma langue. J’ai donc uniquement évoqué son absence de résultats, puis je l’ai renvoyée, lui ai dit quelques mots réconfortants, et lui ai demandé de réfléchir correctement sur elle-même. Lorsque la dirigeante a appris que je n’avais pas disséqué le comportement de Wu Xin, elle m’a émondée, en disant : « Ses problèmes étaient très graves, mais tu ne les as ni exposés, ni disséqués ! Tu es une personne trop complaisante ! » C’était assez dur à entendre. Je savais que je n’avais pas assumé mes reponsabilités, mais je n’avais pas réfléchi sur moi-même à ce moment-là. Ce n’est que plus tard, après un incident, que j’ai enfin commencé à réfléchir.
À ce moment-là, Zhao Ting et son groupe ont organisé quelques informations concernant des personnes devant être expulsées, mais de nombreux points étaient flous. Dans des circonstances normales, ce genre d’erreurs basiques n’arriverait pas. J’ai demandé aux autres ce qu’il se passait, et ils ont dit que Zhao Ting insistait sur elle-même. Quelles que soient les suggestions des autres, elle les descendait en flammes. Ils se sentaient tous contraints et devaient juste faire ce qu’elle disait. Quand j’ai entendu ça, je me suis sentie vraiment coupable. Cela faisait longtemps que j’étais au courant de son problème. Mais vu que j’avais peur de l’offenser, je ne l’ai jamais exposée. Résultat, le travail avait pris du retard. J’ai finalement commencé à chercher la vérité et à réfléchir sur moi-même. J’ai lu un passage de la parole de Dieu : « La conscience et la raison doivent l’une et l’autre être des composantes de l’humanité d’une personne. Elles sont à la fois les plus fondamentales et les plus importantes. Quel genre de personne manque de conscience et n’a pas la raison d’une humanité normale ? D’une manière générale, c’est une personne qui manque d’humanité, dont l’humanité est extrêmement mauvaise. En allant plus en détail, quelles manifestations d’humanité perdue cette personne présente-t-elle ? Essayez d’analyser les caractéristiques que l’on retrouve chez de telles personnes et les manifestations spécifiques qu’elles présentent. (Elles sont égoïstes et abjectes.) Les personnes égoïstes et abjectes sont superficielles dans leurs actions et se tiennent à l’écart de tout ce qui ne les concerne pas personnellement. Elles ne tiennent pas compte des intérêts de la maison de Dieu ni des intentions de Dieu. Elles n’assument aucun fardeau pour ce qui est d’accomplir leurs devoirs ou de témoigner de Dieu, et n’ont aucun sens des responsabilités. […] Il y a des gens qui n’assument aucune responsabilité, quel que soit le devoir qu’ils accomplissent. Ils ne signalent pas non plus rapidement les problèmes qu’ils découvrent à leurs supérieurs. Quand ils voient des gens qui provoquent des interruptions et des perturbations, ils ferment les yeux. Quand ils voient des gens malfaisants commettre le mal, ils n’essaient pas de les arrêter. Ils ne protègent pas les intérêts de la maison de Dieu et ne tiennent pas compte de ce que sont leur devoir et leur responsabilité. Lorsqu’ils accomplissent leur devoir, les gens comme ça ne font pas de vrai travail. Ce sont des personnes complaisantes qui sont avides de confort. Ils ne parlent et n’agissent que pour leur vanité, leur image, leur statut et leurs intérêts, et ils ne sont prêts à consacrer leur temps et leurs efforts qu’à ce qui leur est bénéfique » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, En offrant son cœur à Dieu, on peut obtenir la vérité). Cette parole de Dieu a exposé mon état exact. J’avais vu que Zhao Ting avait un tempérament arrogant et contraignait les autres, ce qui avait déjà un impact sur le travail. En tant que superviseuse, j’aurais dû faire remarquer et exposer son problème, mais je craignais qu’elle ne l’accepte pas et qu’ensuite, elle ait une piètre opinion de moi. Alors, dès que je voulais faire remarquer son problème, j’avais l’impression que quelque chose était coincé dans ma gorge et les mots n’arrivaient pas à sortir. Je me servais du travail comme pretexte, pensant que si nos rapports se dégradaient, elle ne coopérerait pas avec moi dans le travail. Alors qu’en apparence, j’avais l’air de me soucier du travail, je ne voulais juste pas gâcher notre relation amicale et nos bons rapports, et je voulais faire bonne impression auprès de mes frères et sœurs. De plus, j’avais clairement remarqué que les problèmes de Wu Xin étaient graves, mais je craignais qu’elle ait une piètre opinion de moi si j’exposais et que je faisais remarquer ses problèmes. Alors j’ai continué à ne pas exposer ses problèmes. Résultat : elle ne s’est pas reconnue elle-même, son tempérament corrompu est resté inchangé, elle a interrompu et perturbé le travail de l’Église et à cause d’elle, les autres se sont sentis contraints. Quand je faisais mon devoir, je ne considérais que mes propres intérêts et ma place dans le cœur des autres. Je voyais les autres interrompre et perturber le travail en se fiant à leurs tempéraments corrompus dans leurs devoirs, et je me contentais de l’ignorer, ne prenant pas du tout en considération le travail de l’Église. J’étais tellement égoïste, sans aucune conscience ni raison !
Plus tard, j’ai lu un autre passage de la parole de Dieu : « Tant que les gens n’ont pas fait l’expérience de l’œuvre de Dieu ni compris la vérité, c’est la nature de Satan en eux qui domine. Quelles sont les spécificités de cette nature ? Par exemple, pourquoi es-tu égoïste ? Pourquoi protèges-tu ton propre statut ? Pourquoi as-tu des sentiments aussi forts ? Pourquoi te réjouis-tu de ces choses injustes ? Pourquoi aimes-tu ces fléaux ? Sur quoi repose ton penchant pour de telles choses ? D’où viennent ces choses ? Pourquoi es-tu si heureux de les accepter ? Désormais, vous avez tous compris que la cause principale de toutes ces choses, c’est que le poison de Satan est en l’homme. Quel est donc le poison de Satan ? Comment peut-il être exprimé ? Par exemple, si tu leur demandes : “Comment les gens devraient-ils vivre ? Pour quoi les gens devraient-ils vivre ?” les gens répondront : “Chacun pour soi, Dieu pour tous.” Cette seule phrase exprime la racine du problème. La philosophie et la logique de Satan sont devenues la vie des gens. Quoi que les gens poursuivent, ils le font pour eux-mêmes : et donc, ils ne vivent que pour eux-mêmes. “Chacun pour soi, Dieu pour tous”, voilà la philosophie de vie de l’homme, et cela représente aussi la nature humaine » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment suivre la voie de Pierre). À travers l’exposition de la parole de Dieu, j’ai compris que si je fermais toujours les yeux et que j’avais trop peur de faire remarquer les problèmes des autres, c’était principalement parce que je me fiais aux philosophies sataniques telles que « Chacun pour soi, Dieu pour tous », « Ne pas parler des défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié » et « Ne frappez jamais autrui sous la ceinture. » J’ai toujours pensé que je devais uniquement faire quelque chose si j’en tirais un bénéfice, et que faire remarquer et exposer les problèmes de quelqu’un d’autre l’offenserait et ne me serait pas bénéfique. Alors je ne voulais pas le faire. J’étais trop égoïste, méprisable, fuyante et fourbe. Je voyais que Zhao Ting était arrogante, insistante, n’écoutait pas les autres, et qu’elle avait eu un impact sur le travail. Mais je préférais protéger mes rapports avec elle plutôt que d’exposer ou disséquer ses problèmes. J’avais toujours peur de l’offenser et j’étais toujours conciliante pour lui faire plaisir. J’avais peur d’offenser les gens, mais pas Dieu, et je ne prenais pas en considération les intérêts de l’Église. Je vivais une vie ignoble et sans valeur, sans conscience ni raison. Une personne dotée de conscience et de raison peut échanger sur la vérité pour aider les autres lorsqu’elle voit qu’ils sont dans un mauvais état. Et lorsqu’elle voit que quelqu’un interrompt et perturbe le travail de l’Église, elle peut se lever pour l’exposer et l’arrêter. En tant que superviseuse, je devrais porter un plus lourd fardeau et plus de responsabilités. Peu importe si un frère ou une sœur a un problème avec son état ou son travail, je devrais échanger avec eux et les aider. Si une personne interrompt et perturbe le travail de l’Église, je devrais l’emonder, l’exposer, et l’arrêter rapidement. C’est ainsi qu’un superviseur devrait faire son travail. Mais pour protéger la bonne impression que les autres avaient de moi, je n’avais même pas assumé les responsabilités de base. J’étais irresponsable vis-à-vis du travail, et je ne prenais pas du tout en considération l’entrée dans la vie de mes frères et sœurs. J’ai compris qu’en étant une personne complaisante, j’étais en fait impitoyable et malintentionnée. Faire mon devoir de cette façon est écœurant et détestable pour Dieu. Si je continuais ainsi, je finirais par être exposée et éliminée par Dieu. C’était très bouleversant de réaliser ces choses-là. Je ne voulais pas continuer à vivre ainsi, alors j’ai prié Dieu ! « Ô mon Dieu, je veux pratiquer la vérité, mais mon tempérament corrompu est vraiment grave. S’il Te plaît, éclaire-moi pour que je me connaisse moi-même et que je trouve un chemin de pratique. »
Un jour, lors de mes dévotions, j’ai lu que la parole de Dieu disait : « Dans l’Église, vous resterez fermes dans votre témoignage pour Moi, soutiendrez la vérité ; le bien est bien, et le mal est mal. Ne confondez pas le noir et le blanc. Vous serez en guerre avec Satan et devrez le vaincre complètement pour qu’il ne se lève jamais plus. Vous devez donner tout ce que vous avez pour protéger Mon témoignage. Ce sera le but de vos actions, ne l’oubliez pas » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 41). Cette parole de Dieu m’a donné un chemin de pratique. Dans tout, je dois faire respecter les vérités-principes et protéger les intérêts de l’Église. Zhao Ting avait déjà interrompu et perturbé le travail de l’Église en se fiant à son tempérament corrompu dans ses devoirs. Je devais échanger avec elle, l’exposer et la disséquer, pour qu’elle puisse connaître ses problèmes. Si elle ne se réfléchissait ou ne se repentait toujours pas, je devais la transférer ou la renvoyer rapidement. Plus tard, j’ai fait remarquer ses problèmes à Zhao Ting, et je lui ai lu quelques passages de la parole de Dieu qui exposaient les tempéraments arrogants. En lisant la parole de Dieu, elle a gagné une certaine connaissance de son tempérament arrogant, puis a fait quelques progrès et a un peu changé. Lorsque tout le monde mettait en avant des opinions différentes dans une discussion, elle était capable de chercher et de les écouter, et n’insistait plus sur ses propres opinions. En arrêtant de protéger mes relations avec les autres et en faisant mon devoir conformément aux vérités-principes, je me sentais à l’aise. J’avais enfin une certaine ressemblance humaine en vivant ainsi.
Plus tard, je me suis demandé : « À part mon égoïsme, ma méchanceté, et mon désir de protéger mes intérêts, quels autres éléments me contraignaient à toujours être une personne complaisante ? » Un jour, lors d’une réunion, j’ai lu les paroles de Dieu, qui disaient : « Au sens littéral, “n’impose pas aux autres ce que tu ne désires pas toi-même” signifie que si tu n’aimes pas quelque chose ou que tu n’aimes pas faire quelque chose, alors tu ne dois pas non plus l’imposer aux autres. Cela semble intelligent et raisonnable, mais si tu utilises cette philosophie satanique pour gérer chaque situation, tu commettras de nombreuses erreurs. Il est probable que tu blesses des gens, que tu les induises en erreur, ou même, que tu leur nuises. Tout comme certains parents n’aiment pas étudier, mais aiment faire étudier leurs enfants et essaient toujours de les raisonner en les incitant à beaucoup étudier. Si tu devais appliquer ici l’exigence de “ne pas imposer aux autres ce que tu ne désires pas toi-même”, alors ces parents ne devraient pas faire étudier leurs enfants, car eux-mêmes n’aiment pas cela. Il en est d’autres qui croient en Dieu, mais ne recherchent pas la vérité : pourtant, dans leur cœur, ils savent que croire en Dieu est le bon chemin dans la vie. S’ils voient que leurs enfants ne croient pas en Dieu et ne sont pas sur le bon chemin, ils les exhortent à croire en Dieu. Même s’ils ne poursuivent pas eux-mêmes la vérité, ils veulent toujours que leurs enfants la poursuivent et soient bénis. Dans cette situation, s’ils adhéraient au dicton “n’impose pas aux autres ce que tu ne désires pas toi-même”, alors ces parents ne devraient pas faire en sorte que leurs enfants croient en Dieu. Ce serait conforme à cette philosophie satanique, mais cela aurait également détruit la chance de salut de leurs enfants. Qui est responsable de ce résultat ? Le dicton traditionnel sur la conduite morale qui dit de ne pas imposer aux autres ce que tu ne désires pas toi-même, ne nuit-il pas aux gens ? […] Par exemple, certains n’aiment pas la vérité. Ils convoitent le confort de la chair et trouvent des moyens de se relâcher dans l’accomplissement de leur devoir. Ils ne sont pas disposés à souffrir ni à payer un prix. Ils pensent que le dicton “n’impose pas aux autres ce que tu ne désires pas toi-même” est bien formulé et qu’il dit aux gens : “Vous devez apprendre à vous amuser. Vous n’avez pas besoin d’accomplir correctement votre devoir ni de supporter des difficultés ou de payer un prix. Si vous pouvez vous relâcher, alors relâchez-vous. Si vous pouvez faire de l’à-peu-près, alors faites de l’à-peu-près. Ne vous compliquez pas la tâche. Écoutez, je vis comme ça, n’est-ce pas formidable ? Ma vie est juste parfaite ! Vous vous épuisez à vivre ainsi ! Vous devriez apprendre de moi.” Cela ne répond-il pas à l’exigence de “ne pas imposer aux autres ce que tu ne désires pas toi-même” ? Si vous agissez ainsi, êtes-vous une personne dotée de conscience et de raison ? (Non.) Si une personne perd sa conscience et sa raison, ne manque-t-elle pas de vertu ? C’est ce qu’on appelle manquer de vertu. Pourquoi appelons-nous cela ainsi ? Parce que ce sont des gens qui ont soif de confort, font de l’à-peu-près dans leur devoir, influencent les autres et les incitent à partager leur négligence et leur soif de confort. Quel problème cela pose-t-il ? Être négligent et irresponsable dans votre devoir est un acte de ruse et de résistance à Dieu. Si vous continuez à être superficiels et que vous ne vous repentez pas, vous serez exposés et éliminés » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, En quoi consiste la poursuite de la vérité (10)). « “N’impose pas aux autres ce que tu ne désires pas toi-même” est un dicton très problématique. Les trous et les lacunes qu’il contient sont flagrants : ce n’est même pas la peine de le disséquer, ni de le cerner. Au moindre examen, ses erreurs et son ridicule sautent aux yeux. Cependant, nombreux sont ceux parmi vous qui se laissent facilement persuader et influencer par ce dicton et l’acceptent sans discernement. Lorsque vous interagissez avec les autres, vous utilisez souvent ce dicton pour vous faire la morale et exhorter les autres. Ce faisant, vous pensez que votre caractère est particulièrement noble et que votre comportement est très raisonnable. Mais sans que tu t’en rendes compte, ces mots ont révélé le principe selon lequel tu vis et ta position face aux problèmes. En même temps, tu as induit les autres en erreur et tu les as fourvoyés en leur faisant adopter vis-à-vis des gens et des circonstances la même opinion et la même position que toi. Tu as agi véritablement comme quelqu’un qui est des deux côtés à la fois et tu as pris la voie médiane. Tu te dis : “Quel que soit le problème, il n’est pas nécessaire de le prendre au sérieux. Ne rends pas les choses difficiles pour toi-même ni pour les autres. Si tu rends les choses difficiles pour les autres, tu les rends difficiles pour toi-même. Être gentil avec les autres, c’est être gentil avec toi-même. Si tu es dur avec les autres, tu l’es avec toi-même. Pourquoi te mettre dans une situation difficile ? Ne pas imposer aux autres ce que tu ne désires pas toi-même, c’est la meilleure chose que tu puisses faire pour toi-même, et la plus attentionnée.” Cette attitude est évidemment celle qui consiste à ne pas être rigoureux en quoi que ce soit. Tu n’as aucune position ou perspective correcte sur une question, tu as une vision confuse de tout. Tu n’es pas rigoureux et tu fermes simplement les yeux sur les choses. Quand tu te tiendras finalement devant Dieu et rendras compte de toi-même, ce sera aussi une grande confusion. Pourquoi donc ? Parce que tu dis toujours que tu ne dois pas imposer aux autres ce que tu ne désires pas toi-même. Cela te donne un grand réconfort et un grand plaisir, mais en même temps, cela te causera de gros problèmes, cela t’empêchera d’avoir une vision ou une position claire sur de nombreux sujets. Bien sûr, cela te rend également incapable de comprendre clairement quelles sont les exigences et les normes de Dieu te concernant lorsque tu rencontres ces situations, ou quel résultat tu devrais obtenir. Ces choses arrivent parce que dans tout ce que tu fais, tu n’es pas rigoureux. Elles sont dues à ton attitude et à ton opinion confuses. Ne pas imposer aux autres ce que tu ne désires pas toi-même, n’est-ce pas l’attitude tolérante que tu dois avoir envers les gens et les choses ? Non. C’est simplement une théorie qui semble juste, noble et gentille de l’extérieur, mais qui est en fait une chose complètement négative. De toute évidence, c’est encore moins une vérité-principe à laquelle les gens devraient adhérer » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, En quoi consiste la poursuite de la vérité (10)). Ces paroles de Dieu exposent le fait que Satan utilise le dicton « N’impose pas aux autres ce que tu ne désires pas toi-même » pour nous corrompre et nous induire en erreur, pour nous faire penser que nous ne devrions pas imposer aux autres des choses que nous n’aimerions pas faire ou ne pouvons pas faire, et que ceci est un comportement rationnel. Je vivais en me fiant à cette idée. Je savais parfaitement que l’arrogance et la présomption de Zhao Ting avaient un impact sur le travail, et que j’aurais dû faire remarquer et exposer son problème. Mais je pensais au fait que j’avais souvent révélé un comportement arrogant et à quel point je détestais être toujours critiquée par les autres, alors je me disais qu’imposer quelque chose que je n’aimais pas à quelqu’un d’autre était irrationnel. J’avais donc trop peur de faire remarquer le problème de Zhao Ting. Je savais parfaitement que Wu Xin travaillait uniquement pour la réputation et le statut, que son arrogance contraignait les autres, et interrompait et perturbait le travail. Elle devait être exposée et émondée. Mais je pensais au fait que j’accordais énormément d’importance à la réputation et au statut, et je n’étais pas disposée à ce que les autres fassent remarquer ou exposent mes problèmes, alors je vivais selon le point de vue suivant : « N’impose pas aux autres ce que tu ne désires pas toi-même. » Je ne l’ai donc pas exposée. Je me disais qu’être exposée et critiquée était difficile et humiliant, et j’espérais que les autres ne m’émonderaient pas et ne me critiqueraient pas. Je ne voulais donc pas faire la même chose aux autres. En fait, je ne faisais que me satisfaire et me protéger. Je protégeais ma vanité et mon statut, je ne voulais pas accepter la vérité, je fermais même les yeux et je satisfaisais les autres. J’étais rebelle, je résistais à Dieu et je permettais aux autres d’en faire de même. En substance, j’espérais que personne ne pratiquerait la vérité, ni ferait l’expérience du jugement et du châtiment de Dieu, ou ne serait émondé. J’étais vraiment méprisable et immorale ! Nous avons été corrompus par Satan et nous sommes remplis de tempéraments sataniques. Nos natures sont arrogantes, prétentieuses, égoïstes, fourbes, et ont tendance à chercher réputation et statut. Sans le jugement et l’exposition de la parole de Dieu, sans être émondés, et sans la critique ou l’aide des autres, nous ne pouvons pas nous empêcher de perturber le travail de l’Église. Zhao Ting et Wu Xin révélaient des tempéraments corrompus et étaient sur le mauvais chemin. Et si personne ne les critiquait ou ne les exposait, elles perturberaient le travail de l’Église. Si leur infraction était mineure, elles seraient renvoyées, mais si c’était plus grave, elles seraient expulsées. Je vivais selon des philosophies sataniques, je voyais des problèmes mais je ne les soulevais pas. C’est là permettre secrètement aux autres d’agir selon leurs tempéraments sataniques, et cela finirait par faire du mal aux autres et à moi-même. En voyant que j’avais vécu selon le poison satanique suivant : « N’impose pas aux autres ce que tu ne désires pas toi-même », non seulement je ne faisais pas bien mon devoir, mais j’agissais également en tant que complice de Satan et je perturbais le travail de l’Église. Réaliser ces choses-là était difficile à intégrer, et je voulais me confesser et me repentir à Dieu.
Un jour, j’ai lu un passage de la parole de Dieu qui disait : « Dieu n’exige pas que les gens n’imposent pas aux autres que ce qu’eux-mêmes ne désirent pas, Il leur demande plutôt d’être clairs sur les principes qu’ils doivent observer lorsqu’ils gèrent différentes situations. Si c’est correct et conforme à la vérité des paroles de Dieu, alors tu dois t’y tenir. Et non seulement tu dois t’y tenir, mais tu dois réprimander les autres, les persuader et échanger avec eux, afin qu’ils comprennent exactement quelles sont les intentions de Dieu et quels sont les vérités-principes. C’est ta responsabilité et ton obligation. Dieu ne te demande pas de prendre la voie médiane, et encore moins de montrer à quel point ton cœur est grand. Tu dois t’en tenir aux choses dont Dieu t’a averti et qu’Il t’a enseignées, et à ce dont Dieu parle dans Ses paroles : aux exigences, aux critères et aux vérités-principes que les gens doivent respecter. Non seulement tu dois t’y tenir, et t’y tenir pour toujours, mais tu dois également pratiquer ces vérités-principes en donnant l’exemple, ainsi qu’en persuadant, en supervisant, en aidant et en guidant les autres pour qu’ils s’en tiennent à ces vérités-principes, qu’ils les observent et les pratiquent de la même manière que toi. Dieu exige que tu fasses cela, c’est ce qu’Il te confie. Tu ne peux pas avoir des exigences pour toi-même tout en ignorant les autres. Dieu exige que tu adoptes la bonne position sur les questions, que tu t’en tiennes aux bons critères, que tu saches précisément quels sont les critères contenus dans les paroles de Dieu et que tu comprennes précisément quelles sont les vérités-principes. Même si tu ne peux pas accomplir cela, même si tu ne le veux pas, si tu n’aimes pas cela, si tu as des notions ou si tu y es réticent, tu dois traiter cela comme ta responsabilité, comme ton obligation. Tu dois échanger avec les gens sur les choses positives qui viennent de Dieu, sur les choses qui sont justes et correctes, et les utiliser pour aider, influencer et guider les autres, afin qu’ils puissent en bénéficier et en être édifiés, et suivre le bon chemin dans la vie. C’est ta responsabilité, et tu ne dois pas t’accrocher obstinément à l’idée de “ne pas imposer aux autres ce que tu ne désires pas toi-même” que Satan t’a mise dans la tête. Aux yeux de Dieu, ce dicton n’est qu’une philosophie des relations mondaines. C’est une façon de penser qui contient la tromperie de Satan. Ce n’est pas du tout le bon chemin, ni une chose positive. Tout ce que Dieu exige de toi, c’est que tu sois une personne droite qui comprenne clairement ce qu’elle doit et ne doit pas faire. Il ne te demande pas d’être une personne complaisante ni de faire le conciliateur. Il ne t’a pas demandé de suivre la voie médiane. Lorsqu’une question concerne les vérités-principes, tu dois dire ce qui doit être dit et comprendre ce qui doit être compris. Si quelqu’un ne comprend pas quelque chose, mais que toi tu le comprends, et que tu peux lui donner des conseils et l’aider, alors tu dois absolument t’acquitter de cette responsabilité et de cette obligation. Tu ne dois pas simplement rester au bord du chemin à regarder, et encore moins t’en tenir aux philosophies que Satan t’a mises dans la tête, comme ne pas imposer aux autres ce que tu ne désires pas toi-même. Comprends-tu ? (Oui.) Ce qui est juste et positif l’est même si tu ne l’aimes pas, que tu n’es pas disposé à le faire, que tu n’es pas capable de le faire et d’y parvenir, que tu y résistes ou développes des notions à son encontre. L’essence des paroles de Dieu et la vérité ne changeront pas simplement parce que l’humanité a des tempéraments corrompus et a certaines émotions, certains sentiments, certains désirs et certaines notions. Jamais l’essence des paroles de Dieu et la vérité ne changeront, jamais. Dès que tu connais les paroles de Dieu et la vérité, que tu les comprends, que tu les expérimentes et que tu les obtiens, il t’incombe d’échanger avec les autres sur tes témoignages d’expérience. Cela permettra à encore plus de gens de comprendre les intentions de Dieu, de comprendre et d’obtenir la vérité, de comprendre les exigences et les normes de Dieu et de saisir les vérités-principes. En faisant cela, ces personnes gagneront un chemin de pratique lorsqu’elles rencontreront des problèmes dans leur vie quotidienne et elles ne seront pas confuses ou enchaînées par les diverses idées et opinions de Satan. Le dicton sur la conduite morale “n’impose pas aux autres ce que tu ne désires pas toi-même” est vraiment et véritablement le stratagème rusé de Satan pour contrôler l’esprit des gens. Si tu maintiens toujours cela, alors tu es quelqu’un qui vit selon des philosophies sataniques, une personne qui vit uniquement selon un tempérament satanique. Si tu ne suis pas la voie de Dieu, alors tu n’aimes pas et ne poursuis pas la vérité. Quoi qu’il arrive, le principe que tu dois suivre et la chose la plus importante que tu dois faire, c’est d’aider les gens autant que tu le peux. Tu ne dois pas pratiquer ce que dit Satan, qui est de “ne pas imposer aux autres ce que tu ne désires pas toi-même”, ni être une personne complaisante “futée”. Qu’est-ce que cela signifie, aider les gens autant que tu le peux ? Cela signifie t’acquitter de tes responsabilités et de tes obligations. Dès que tu vois que quelque chose fait partie de tes responsabilités et de tes obligations, tu dois échanger sur les paroles de Dieu et sur la vérité. Voilà ce que signifie t’acquitter de tes responsabilités et de tes obligations » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, En quoi consiste la poursuite de la vérité (10)). À travers cette parole de Dieu, je suis parvenue à comprendre que Dieu exigeait que nous pratiquions la vérité, que nous faisions respecter les principes dans toute chose, et que lorsque nous faisons nos devoirs ensemble, quand nous voyons que quelqu’un viole les principe ou perturbe le travail de l’Église, nous devrions le critiquer et l’aider. C’est seulement quand tout le monde vit selon la parole de Dieu que nous pouvons nous améliorer dans nos devoirs. Quant aux problèmes de principe, nous ne pouvons pas avoir peur d’offenser les gens ni prendre leurs sentiments en considération. Nous devons agir conformément aux vérités-principes et protéger le travail de l’Église. Que les autres l’acceptent ou non, nous devrions tous pratiquer la vérité et assumer nos responsabilités. En tant que superviseuse, ma responsabilité est d’échanger et de résoudre les problèmes rapidement lorsque je les vois. Si je ne résous pas les problèmes que je vois, que je joue juste les personnes complaisantes, que je trouve un terrain d’entente, je n’assume pas mes responsabilités et je résiste à Dieu. Également, ce n’est pas que je ne peux pas faire remarquer les problèmes des autres juste parce que je révèle de la corruption moi-même. Lorsque je révèle de la corruption, je dois chercher la vérité et réfléchir sur moi-même, c’est mon propre problème. Mais lorsque je vois les autres violer les principes et nuire au travail de l’Église, je dois échanger avec eux, les exposer et les arrêter. C’est cela protéger le travail de l’Église et c’est ma responsabilité. Je ne devrais pas confondre les deux choses. J’accorde énormément d’importance à la réputation et au statut, et j’ai un tempérament arrogant. Je dois réfléchir et chercher la vérité pour résoudre ces choses-là et ne pas me satisfaire et faire plaisir aux autres. Avant, je vivais selon la philosophie satanique suivante : « N’impose pas aux autres ce que tu ne désires pas toi-même », pensant que je ne devrais pas demander aux autres de faire des choses que je n’aimais pas faire, ou que je ne pouvais pas faire moi-même. Résultat, j’ai laissé passer des occasions de pratiquer la vérité. J’ai finalement compris que mes opinions étaient ridicules et absurdes.
Plus tard, quand j’ai vu d’autres personnes violer les principes et avoir un impact sur le travail de l’Église, je les ai exposées, disséquées et j’ai échangé avec elles sur leurs problèmes. Et même si je craignais toujours qu’elles aient une piètre opinion de moi, je n’étais plus excessivement prudente, et je ne suranalysais plus les choses comme avant. Je pensais juste à la façon de les aider et de protéger le travail de l’Église. En pratiquant ainsi, j’ai vu les frères et sœurs progresser dans leurs devoirs, et j’étais remplie de joie. En résolvant les problèmes des autres, j’ai pu réfléchir davantage sur moi-même, et sans le vouloir, j’ai découvert quelques tempéraments corrompus que je ne connaissais pas auparavant, ce qui m’a encore plus motivée à poursuivre la vérité et à résoudre mes problèmes. Pratiquer ainsi m’a donné le sentiment d’être plus proche de Dieu. Lorsque je renonçais à la chair et que je pratiquais davantage la vérité, je me sentais en paix et à l’aise de vivre ainsi.
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