Trouver un moyen de résoudre le mensonge

14 février 2025

Par An Ran, Chine

J’étais responsable du travail d’abreuvement de plusieurs Églises. Je savais qu’être capable de m’acquitter de ce devoir était dû à l’élévation et à la grâce de Dieu, et je voulais bien faire ce devoir pour rendre à Dieu Son amour. Cependant, puisque je ne portais aucun fardeau, je retardais le travail. Je ne réfléchissais alors pas sur moi-même et je mentais pour protéger ma réputation et mon statut. Au vu des faits, j’ai compris que j’étais fourbe et pas digne de confiance.

Il y a quelque temps, l’environnement était horrible, et de nombreux frères et sœurs ont été arrêtés. Le dirigeant supérieur m’a écrit pour m’inciter à échanger davantage sur la vérité des visions aux nouveaux arrivants pour qu’ils puissent comprendre l’œuvre de Dieu et rester fermes dans ce terrible environnement. Lorsque j’ai reçu cette lettre, j’ai tout de suite échangé avec les personnes chargées de l’abreuvement sur la mise en œuvre, mais je n’ai pas suivi les détails de ce travail par la suite. Je pensais que vu que j’avais échangé avec les personnes chargées de l’abreuvement, elles échangeraient avec les nouveaux arrivants, et qu’il ne devrait y avoir aucun problème majeur vu qu’aucune personne venant des Églises dont j’étais responsable n’avait encore été arrêtée. Mais contre toute attente, peu de temps après ça, les trois Églises dont j’étais responsable ont été touchées par des arrestations de grande envergure. Le dirigeant m’a de nouveau écrit pour me demander combien de nouveaux arrivants assistaient régulièrement aux réunions dans chaque Église, combien ne se réunissaient pas régulièrement à cause de cet horrible environnement combien de nouveaux arrivants avaient été arrêtés, et combien n’avaient personne pour les abreuver. Il lui fallait ces détails rapidement. En recevant cette lettre, j’ai réalisé une chose : « J’avais beau avoir mis en œuvre cette tâche, je ne l’avais pas suivie en détail. Je n’ai aucune idée des détails que le dirigeant demande. Comment suis-je censée répondre ? Que pensera-t-il de moi si je lui dis la vérité ? Dira t-il que je ne fais pas de travail concret ? S’il m’émonde, comment pourrais-je ne serait-ce que montrer mon visage ? Non, je ne peux pas dire la vérité. » Assise devant mon ordinateur, j’ai sérieusement passé en revue mes options, mais je ne savais pas quoi répondre, jusqu’à ce que je finisse par avoir une idée. J’ai écrit au dirigeant : « L’abreuvement des nouveaux arrivants sur la vérité des visions a été mis en œuvre et fait l’objet d’un suivi. » Après cela, je me suis empressée de suivre le travail, en me disant : « Quand le dirigeant reposera la question, je lui donnerai un rapport sur la situation que je viens de suivre. De cette façon, il ne saura pas que j’ai été irresponsable et que je n’ai pas suivi le travail. » Plus tard, lorsque je me suis vraiment renseignée auprès des personnes chargées de l’abreuvement sur les détails de la situation, j’ai découvert que bien qu’elles aient échangé avec les nouveaux arrivants, elles n’avaient rien accompli et qu’elles non plus ne comprenaient pas bien la situation des nouveaux arrivants. En découvrant ces éléments, j’ai finalement réalisé que tout cela était dû au fait que je n’avais porté aucun fardeau et que je n’avais en fait pas suivi le travail, et que l’entrée dans la vie des nouveaux arrivants avait été retardée. Cependant, je ne cherchais toujours pas la vérité et ne réfléchissais toujours pas sur moi-même. La situation restait donc la même.

Peu de temps après, le dirigeant supérieur a arrangé une réunion avec nous pour connaître les détails du travail d’abreuvement, à savoir combien de nouveaux arrivants chaque personne chargée de l’abreuvement avait sous sa responsabilité, comment elles résolvaient les difficultés et les notions des nouveaux arrivants, si elles étaient attentives au fait de nourrir les nouveaux arrivants, et ainsi de suite. Puis je me suis sentie anxieuse, car je pensais : « J’espère que le dirigeant ne m’interrogera pas en premier. Il y a certains travaux que je n’ai pas totalement mis en œuvre et quelques détails que je serais trop gênée de ne pas pouvoir expliquer ! » Mais les choses se sont déroulées exactement comme je le craignais, et le dirigeant m’a interrogée en premier. N’ayant aucune autre alternative, je n’ai pu que faire semblant d’être calme, mais au fond de moi, je voulais tout simplement fuir. Je me suis dit : « Et s’il me demande trop de détails que je ne peux pas expliquer, n’aurai-je pas l’air de n’avoir fait aucun travail concret ? Ce serait tellement humiliant ! Le dirigeant et les autres collaborateurs me regarderaient-ils de haut ? » Le dirigeant a commencé par poser quelques questions auxquelles j’ai répondu tant bien que mal l’une après l’autre, mais lorsque le dirigeant a posé des questions sur l’abreuvement des nouveaux arrivants par Sœur Yang Fan, j’ai paniqué, pensant : « Je ne suis pas au courant du travail de Yang Fan avec les nouveaux arrivants. Je suis fichue. Que suis-je censée dire ? Si je suis honnête avec le dirigeant et que je dis que je ne sais pas, dira t-il : “Tu es responsable du travail d’abreuvement depuis si longtemps et tu ne connais même pas des détails aussi élémentaires. Comment fais-tu ton travail ?” Cela ne decevrait-il pas le dirigeant et ne le pousserait-il pas à me regarder de haut ? » Ces éléments en tête, j’ai juste signalé certains travaux d’abreuvement précédents de Yang Fan au dirigeant. La culpabilité et l’anxiété d’avoir dit cela a fait accélérer les battements de mon cœur et mon visage est devenu rouge écarlate. Même si j’avais réussi à bluffer et à protéger ma réputation et mon statut, j’étais remplie d’un sentiment de reproche et d’une douleur indéfinissable : « Ne suis-je pas juste en train de mentir comme une arracheuse de dents ? Quelle hypocrite je suis ! » Cette nuit-là, je me suis tournée et retournée dans mon lit, incapable de dormir, remplie de regrets d’avoir menti. Mais ce qui était dit était dit. Et tout comme quand on renverse de l’eau, on ne peut pas revenir en arrière. Et il était trop tard pour me livrer et me dévoiler. Si le dirigeant l’apprenait, ne me traiterait-il pas de fourbe ? Ces pensées tournaient dans ma tête, et je ne réussissais pas à trouver le courage de me livrer. J’avais l’impression de n’avoir ni intégrité, ni dignité, et j’étais telle une vraie hypocrite. Mon cœur battait la chamade d’anxiété, comme si j’avais l’estomac noué, et je ne cessais de me demander : « Pourquoi n’ai-je pas été capable de dire la vérité au dirigeant ? Quel est l’intérêt de cette malhonnêteté ? » Plus j’y pensais, plus je me sentais coupable. Alors j’ai prié Dieu dans mon cœur : « Ô mon Dieu ! Lorsque le dirigeant a posé des questions sur les détails du travail aujourd’hui, je ne savais clairement pas. Mais vu que j’avais peur que les gens me regardent de haut et peur de perdre la face, j’ai menti comme une arracheuse de dents pour duper le dirigeant. Ô mon Dieu ! Je suis tellement fourbe, s’il Te plaît, donne-moi du courage, pour que je sois pure et franche, et que je vive comme quelqu’un d’honnête. »

Un jour, j’ai regardé une vidéo de témoignage d’expérience intitulée « La souffrance engendrée par le mensonge ». Un passage des paroles de Dieu dans cette vidéo m’a vraiment émue. Dieu Tout-Puissant dit : « Dans leur vie de tous les jours, les gens racontent souvent des bêtises, des mensonges et des choses qui relèvent de l’ignorance, de la stupidité ou de la justification. La plupart de ces choses sont dites par vanité et par orgueil, pour satisfaire le propre ego de ces gens-là. Exprimer de telles faussetés révèle leurs tempéraments corrompus. […] Tes mensonges sont devenus trop nombreux. Chaque parole que tu dis est frelatée et affectée, et pas une seule ne peut être considérée comme vraie ou honnête. Même si tu n’as pas l’impression de perdre la face quand tu mens, au fond, tu éprouves du déshonneur. Tu as mauvaise conscience et une piètre opinion de toi-même, et tu te dis : “Pourquoi est-ce que je mène une vie aussi pitoyable ? Est-ce si difficile de dire la vérité ? Dois-je recourir au mensonge au nom de mon orgueil ? Pourquoi ma vie est-elle aussi épuisante ?” Tu n’es pas obligé de mener une vie épuisante. Si tu peux pratiquer l’honnêteté, tu seras à même de mener une vie sereine, libre et affranchie. Cependant, tu as choisi d’entretenir ton orgueil et ta vanité en racontant des mensonges. Par voie de conséquence, tu mènes une existence ennuyeuse et misérable, que tu t’infliges à toi-même. Une personne peut gagner un sentiment d’orgueil en disant des mensonges, mais quel est donc ce sentiment d’orgueil ? Ce n’est qu’une chose vide, qui n’a aucune valeur. Dire des mensonges signifie brader sa personnalité et sa dignité. C’est se dépouiller de sa dignité et de sa personnalité ; cela déplaît à Dieu, et Il le déteste. Cela en vaut-il la peine ? Non. Est-ce le bon chemin ? Non. Ceux qui mentent fréquemment vivent selon leurs tempéraments sataniques. Ils vivent sous le pouvoir de Satan. Ils ne vivent ni dans la lumière ni dans la présence de Dieu. Tu passes ton temps à réfléchir à la manière de mentir et, après avoir menti, tu dois réfléchir à la manière de dissimuler ce mensonge. Et quand tu ne dissimules pas assez bien ton mensonge et qu’il est exposé, tu dois te creuser la tête pour essayer de résoudre les contradictions et rendre tout cela plausible. N’est-ce pas fatigant de vivre ainsi ? C’est éreintant. Cela en vaut-il la peine ? Non, cela n’en vaut pas la peine. Se creuser la tête pour dire des mensonges et pour les dissimuler ensuite, tout cela au nom de l’orgueil, de la vanité et du statut, quel sens cela a-t-il ? Finalement, tu réfléchis et tu te dis : “À quoi bon ? C’est trop épuisant de dire des mensonges et de devoir les dissimuler. Me conduire de cette manière ne fonctionnera pas. Ce serait plus facile si je devenais tout simplement quelqu’un d’honnête.” Tu désires devenir quelqu’un d’honnête, mais tu n’arrives pas à abandonner ton orgueil, ta vanité et tes intérêts personnels. Tu ne peux donc que recourir au mensonge pour maintenir ces choses en place. Si tu es quelqu’un qui aime la vérité, tu endureras diverses souffrances en vue de pratiquer la vérité. Même si cela signifie sacrifier ta réputation, ton statut, et endurer les moqueries et les humiliations des autres, tu ne t’en formaliseras pas : pour peu que tu puisses pratiquer la vérité et satisfaire Dieu, c’est suffisant. Ceux qui aiment la vérité choisissent de la pratiquer et d’être honnêtes. Voilà le chemin qui est correct, et il est béni par Dieu. Si une personne n’aime pas la vérité, que choisit-elle ? Elle choisit d’utiliser le mensonge pour maintenir sa réputation, son statut, sa dignité et sa personnalité. Elle préfère faire preuve de fourberie et être détestée et rejetée par Dieu. Ces gens-là rejettent la vérité et rejettent Dieu. Ils choisissent leur propre réputation et leur propre statut. Ils veulent se montrer fourbes. Ils ne se soucient pas de savoir si Dieu est satisfait ou s’Il les sauvera. Ces gens-là peuvent-ils encore être sauvés par Dieu ? Certainement pas, car ils ont choisi le mauvais chemin. Ils ne savent vivre qu’en mentant et en trichant. Ils ne peuvent que mener une vie douloureuse, qu’ils passent à dire des mensonges, les dissimuler et se creuser la tête pour se justifier au quotidien. Si tu t’imagines que les mensonges peuvent entretenir la réputation, le statut, la vanité et l’orgueil que tu désires, tu te fourvoies complètement. En réalité, en mentant, non seulement tu ne parviens pas à préserver ta vanité, ton orgueil, ta dignité et ta personnalité, mais plus grave encore, tu passes à côté de l’occasion de pratiquer la vérité et d’être quelqu’un d’honnête. Même si, sur le coup, tu réussis à ménager ta réputation, ton statut, ta vanité et ton orgueil, tu auras sacrifié la vérité et trahi Dieu. Cela veut dire que ta chance d’être sauvé et perfectionné par Lui sera complètement perdue, ce qui est la plus grande perte qui soit et que tu regretteras toute ta vie. Ceux qui sont fourbes ne le comprendront jamais » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seul quelqu’un d’honnête peut vivre une véritable ressemblance humaine). Ces paroles de Dieu exposaient exactement mon état. Pour protéger ma vanité et mon orgueil, et éviter que les gens me regardent de haut, j’avais choisi de mentir et de les duper, sacrifiant mon intégrité et ma dignité, plutôt que de dire la vérité. Au sujet de la vague d’arrestations la plus récente, le dirigeant m’a écrit pour me demander combien de nouveaux arrivants qui étaient sous ma responsabilité dans la région se réunissaient régulièrement et combien ne le faisaient pas, et quels étaient les derniers résultats concernant l’abreuvement et l’aide des nouveaux arrivants. Je n’avais clairement pas suivi ces tâches, et j’aurais dû être honnête dans mon rapport au dirigeant. Mais afin de protéger ma vanité et mon statut, j’ai menti et j’ai dit que je suivais déjà cela. Lors de la réunion, le dirigeant m’a posé des questions sur l’abreuvement des nouveaux arrivants de la part de Yang Fan. Je ne connaissais pas les détails, alors j’ai tout simplement menti comme une arracheuse de dents, et j’ai bluffé en présentant d’anciennes informations comme si elles étaient actuelles pour m’en sortir. Même si je reconnaissais avoir menti et que je me sentais accusée, je ne voulais toujours pas me livrer. Pour éviter que les autres me regardent de haut, j’ai menti maintes et maintes fois. J’avais été si fuyante et si fourbe ! Je n’arrêtais pas de me demander : « N’es-tu pas croyante ? » Un vrai croyant est capable de dire la vérité, d’être honnête, et d’avoir intégrité et dignité. Et quelle que soit la situation, il a le courage d’affronter la vérité et d’appeler un chat un chat. Et même si le fait de pratiquer ainsi peut permettre aux autres de voir leurs défauts et leurs insuffisances, pratiquer la vérité et vivre de manière franche plaît à Dieu et permet aux autres de faire confiance à cette personne. Mais j’avais menti pour protéger ma réputation et mon statut, j’avais manqué de toute intégrité et dignité, et n’avais pas été à la hauteur ne serait-ce que des exigences les plus simples du comportement humain. Dieu m’avait donné Sa grâce et l’opportunité de faire un devoir d’abreuvement, dans l’espoir que je serais sincère dans ma coopération avec Lui et que je pourrais abreuver correctement les nouveaux arrivants qui croient vraiment en Dieu. Dieu me donnait là également une chance de pratiquer pour gagner la vérité, mais je n’avais pas réussi à être à la hauteur de l’intention sérieuse de Dieu. Non seulement je n’avais porté aucun fardeau dans mon devoir, mais j’avais également choisi de mentir au lieu de pratiquer la vérité lorsque j’avais été confrontée à des problèmes. J’avais vraiment déçu Dieu. Plus j’y pensais, plus j’étais contrariée, et je m’en voulais d’être aussi fourbe.

Plus tard, j’ai cherché dans la parole de Dieu pour trouver l’origine de mes mensonges et de mes fourberies. J’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Quand les antéchrists sont exposés et émondés, la première chose qu’ils font, c’est de chercher diverses raisons pour se justifier, de chercher toutes sortes d’excuses pour essayer de se tirer d’affaire, et ils atteignent ainsi leur but, qui est de fuir leurs responsabilités et d’être pardonnés. Ce que les antéchrists craignent le plus, c’est que le peuple élu de Dieu perce à jour leur caractère, leurs faiblesses et leurs failles, leur talon d’Achille, leur vrai calibre et leur capacité de travail. Et donc, ils font leur maximum pour se présenter sous un bon jour pour dissimuler leurs déficiences, leurs problèmes et leurs tempéraments corrompus. Lorsque leur malfaisance est démasquée et exposée, la première chose qu’ils font, ce n’est pas de l’admettre ou l’accepter, ni de faire leur maximum pour rattraper et compenser leurs erreurs, ils essaient à la place de trouver différentes méthodes pour couvrir ces erreurs, confondre et induire en erreur ceux qui sont au courant de leurs actes, afin que le peuple élu de Dieu ne puissent pas connaître la vérité sur cette affaire, ni savoir à quel point leurs actes ont nui à la maison de Dieu, à quel point ils ont interrompu et perturbé le travail de l’Église. Bien sûr, ce qu’ils craignent le plus, c’est que le Supérieur ne le découvre, parce qu’une fois que le Supérieur en aura connaissance, ils seront traités selon les principes, et c’en sera fini d’eux, ils seront contraints au renvoi et éliminés. Et donc, quand les méfaits des antéchrists sont exposés, la première chose qu’ils font n’est pas de se demander où ils ont fait une erreur, en quoi ils ont violé les principes, pourquoi ils ont fait ce qu’ils ont fait, par quel tempérament ils ont été dominés, quelles étaient leurs intentions, quel était leur état à ce moment-là, si cela était dû à l’impulsivité ou aux adultérations de leurs intentions. Au lieu de disséquer ces choses-là, ou tout au moins d’y réfléchir, ils se torturent l’esprit pour trouver un moyen de dissimuler les faits réels. Dans le même temps, ils font tout leur possible pour s’expliquer et se justifier devant le peuple élu de Dieu, afin de le tromper, en faisant passer les grands problèmes pour des petits, et les petits pour des problèmes qui n’en sont pas, et en bluffant pour s’en sortir, afin de pouvoir rester dans la maison de Dieu en commettant des méfaits et en abusant de leur pouvoir, et en continuant à induire en erreur et à contrôler les gens, et à faire en sorte qu’ils les admirent et fassent ce qu’ils disent afin de satisfaire leurs ambitions et leurs désirs » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 11). Grâce à l’exposition des paroles de Dieu, j’ai vu que lorsqu’il y a des écarts ou des manquements dans le travail des antéchrists, au lieu d’en tirer des leçons et de corriger rapidement les problèmes et les écarts dans leur travail, ils essaient de trouver tous les moyens possibles pour mentir, dissimuler la vérité, et empêcher les dirigeants d’être au courant des problèmes et des manquements dans leur travail. Ils essaient aussi d’utiliser des pièges et des ruses pour gagner la confiance des autres. C’est là le tempérament malveillant des antéchrists. Ce que j’avais révélé n’était-il pas le tempérament d’un antéchrist ? Lorsque le dirigeant est venu superviser et suivre mon travail, il y avait beaucoup de travaux que je n’avais pas faits. Mais non seulement je ne lui ai pas présenté la situation réelle, mais je lui ai également caché la vérité et je l’ai dupé, faisant tout mon possible pour dissimuler la vérité, à savoir que je n’avais pas fait de travail concret. Plus tard, alors que le dirigeant examinait l’abreuvement des nouveaux arrivants par chaque personne chargée de l’abreuvement, vu que je n’avais pas fait de travail concret et que je ne connaissais pas les détails précis, j’ai de nouveau menti, et j’ai présenté le travail d’abreuvement précédent comme un travail qui avait été fait récemment pour tromper le dirigeant. J’étais bien consciente que cela était fourbe et malhonnête, mais pour garder la bonne image que le dirigeant avait de moi, j’ai menti comme une arracheuse de dents pour le duper. J’ai vu que le tempérament que j’avais révélé était le même tempérament malveillant et méprisable qu’un antéchrist. L’inspection de mon travail par le dirigeant a montré qu’il était responsable et que cela lui permettrait de découvrir rapidement les écarts et les problèmes dans mon travail. Je n’ai pas parlé des problèmes dans le travail et j’ai fait illusion auprès du dirigeant pour lui donner la fausse impression que je faisais du travail concret. Résultat, le dirigeant n’a pas pu découvrir la vérité, et les problèmes dans mon travail n’ont pas été résolus. En faisant cela, j’entravais le travail de l’Église. J’ai vu que le fait de dissimuler la vérité pour empêcher le dirigeant de superviser le travail était par nature bien pire que de ne pas faire de travail concret. En réalisant cela, j’ai senti que j’étais en danger. Je n’avais pas eu de cœur qui craint Dieu et j’avais emprunté le chemin d’un antéchrist. En mon for intérieur, j’ai prié Dieu et me suis repentie : « Ô mon Dieu, grâce à l’exposition de Tes paroles, je vois que mon tempérament est malveillant et méprisable, et mon cœur est rempli d’effroi. S’il Te plaît, guide-moi pour que je me débarrasse de ce tempérament corrompu et que j’accepte la supervision des autres. »

Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Que Dieu demande aux gens d’être honnêtes prouve qu’Il abhorre et déteste véritablement les gens fourbes. L’aversion de Dieu pour les gens fourbes est une aversion pour leur façon de faire les choses, leurs tempéraments, leurs intentions et leurs méthodes de tromperie : toutes ces choses déplaisent à Dieu. Quand les personnes fourbes sont capables d’accepter la vérité, d’admettre leurs tempéraments fourbes, et sont disposées à accepter le salut de Dieu, alors elles aussi ont l’espoir d’être sauvées : car Dieu traite tous les hommes de la même manière, comme le fait la vérité. Et donc, si nous voulons devenir des gens qui plaisent à Dieu, la première chose que nous devons faire est de changer nos principes de comportement. Nous ne pouvons plus vivre selon les philosophies sataniques, nous ne pouvons plus nous reposer sur les mensonges et la ruse. Nous devons rejeter tous nos mensonges et devenir des gens honnêtes. Alors la vision que Dieu a de nous changera. Auparavant, les gens comptaient toujours sur les mensonges, les faux-semblants et la tromperie en vivant parmi les autres et prenaient des philosophies sataniques comme base de leur existence, de leur vie et le fondement de leur comportement. C’était quelque chose que Dieu détestait. Parmi les non-croyants, si tu parles franchement, que tu dis la vérité et que tu es une personne honnête, alors tu seras calomnié, jugé et abandonné. De ce fait, tu suis les tendances du monde et tu vis selon des philosophies sataniques : tu deviens de plus en plus habile à mentir et de plus en plus fourbe. Tu apprends également à utiliser des moyens insidieux pour atteindre tes objectifs et pour te protéger. Tu es alors de plus en plus prospère dans le monde de Satan et, par conséquent, tu tombes de plus en plus profondément dans le péché, jusqu’à ce que tu ne puisses plus t’en sortir. Dans la maison de Dieu, les choses sont exactement le contraire. Plus tu mens et joues à des jeux fourbes, plus les élus de Dieu se dégoûteront de toi et t’abandonneront. Si tu refuses de te repentir et que tu t’accroches toujours aux philosophies et à la logique sataniques, que tu recours à des complots et à des stratagèmes élaborés pour te déguiser et te faire passer pour ce que tu n’es pas, alors tu es très susceptible d’être révélé et éliminé. C’est parce que Dieu déteste les gens fourbes. Seuls les gens honnêtes peuvent prospérer dans la maison de Dieu, et les gens fourbes seront finalement abandonnés et éliminés. Tout cela est prédéterminé par Dieu. Seules les personnes honnêtes peuvent avoir leur part dans le royaume des cieux. Si tu ne t’efforces pas d’être une personne honnête, et que tu n’expérimentes pas et ne pratiques pas dans la direction de la poursuite de la vérité, si tu n’exposes pas ta propre laideur et ne te mets pas à nu, alors tu ne pourras jamais recevoir l’œuvre du Saint-Esprit ni gagner l’approbation de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, La pratique la plus fondamentale pour être une personne honnête). À travers les paroles de Dieu, j’ai vu que Dieu aimait les gens honnêtes, que les gens honnêtes avaient le courage d’affronter leurs défauts et leurs insuffisances, qu’ils pouvaient être honnêtes, ne pas duper les gens ni Dieu, et que lorsqu’ils étaient confrontés à des problèmes, ils étaient capables de chercher et pratiquer la vérité. Ce type de personne est amenée dans le royaume par Dieu pour vivre pour l’éternité. Dieu déteste les menteurs, les fourbes, et ceux qui utilisent des pièges. Ce type de personne est fourbe et démoniaque. Comme le dit la Bible : « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge » (Jean 8:44). J’ai vu que les menteurs étaient tous des démons. Les démons sont les ennemis de Dieu et Il les hait. Dieu ne sauvera absolument pas ce type de personne. Cela est déterminé par l’essence juste et fidèle de Dieu. Dans mon devoir, j’avais menti pour protéger ma vanité et mon statut, essayant de dissimuler les insuffisances dans mon travail. Faire cela signifiait que je trahissais la vérité, que j’étais aux côtés de Satan, et que je résistais à Dieu. De plus, en comptant sur la dissimulation et le faux-semblant en faisant mes devoirs dans l’Église, je ne peux dissimuler la vérité que jusqu’à un certain point, et à long terme, de nombreux écarts dans le travail seront exposés. Et une fois que tout le monde saura la vérité, ils me discerneront et me rejetteront, ce qui veut dire que je détruirais tout semblant d’intégrité et de dignité que je pourrais avoir, et mes chances de me repentir seront gâchées. Je pensais à ces antéchrists : ils ont beau faire des tas de mauvaises choses ou nuire au travail de la maison de Dieu, ils ne réfléchissent et ne se repentent jamais. Et si quelqu’un supervise ou examine leur travail, ils utilisent toute une série de pièges pour le duper et dissimuler la vérité, une preuve de leur total manque d’acceptation de la vérité. À terme, à cause de tout le mal qu’ils commettent, ils sont expulsés de l’Église. Ceux qui ont le courage de se livrer et qui peuvent pratiquer la vérité sont honnêtes aux yeux de Dieu et sont ceux qui seront sauvés et qui resteront. À l’inverse, ceux qui essaient de duper Dieu pour leur gain personnel sont extrêmement idiots et fourbes. Et à terme, ils seront éliminés par Dieu.

Plus tard, j’ai lu davantage de paroles de Dieu : « Quand les gens font leur devoir ou tout autre travail devant Dieu, leur cœur doit être pur : il doit être comme un bol d’eau fraîche – clair comme de l’eau de roche, sans impureté. Donc quel genre d’attitude est correct ? Quoi que tu fasses, tu es capable d’échanger avec les autres de tout ce qu’il y a dans ton cœur, peu importent les idées que tu peux avoir. Si quelqu’un dit que ta manière de faire les choses ne fonctionnera pas et qu’il propose une autre idée, et si tu as l’impression que c’est une idée plutôt bonne, alors tu renonces à ta propre façon de faire et tu fais les choses conformément à ce qu’il pense. Ce faisant, tout le monde voit que tu es capable d’accepter les suggestions des autres, de choisir le bon chemin, d’agir selon les principes, et avec transparence et clarté. Il n’y a pas de zone sombre dans ton cœur et tu agis et parles avec sincérité, en t’en tenant à une attitude d’honnêteté. Tu appelles un chat un chat. Si c’est ça, c’est ça, et si ce n’est pas ça, ce n’est pas ça. Pas de stratagème, pas de secret, juste une personne très transparente » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Dieu espère que nous abordions nos devoirs avec un cœur sincère, que nous parlions conformément aux faits, et que nous acceptions Son examen dans toutes choses. Lorsque le dirigeant a de nouveau examiné mon travail, je me suis résolue à dire la vérité si je n’avais pas fait de travail concret, à avoir le courage d’affonter mes problèmes, à arrêter de mentir pour protéger ma réputation et mon statut, et à pratiquer en étant quelqu’un d’honnête. Plus tard, j’ai pris l’initiative de me confier au dirigeant à propos de mes mensonges pour ma réputation et mon statut. Après m’être livrée à lui, le dirigeant a alors échangé sur sa propre expérience pour m’aider. En pratiquant ainsi, je me suis sentie bien plus libérée. À partir de ce moment-là, j’ai suivi le conseil du dirigeant pour corriger rapidement les écarts dans mon travail. Par exemple, en renvoyant sans tarder les personnes chargées de l’abreuvement qui ne convenaient pas, en échangeant en détail avec les personnes chargées de l’abreuvement sur leurs devoirs, et ensuite en suivant et en supervisant leur avancement dans leur travail. Quand je m’impliquais dans les détails du travail de cette façon, le travail montrait une nette amélioration.

Une semaine plus tard, le dirigeant m’a envoyé une lettre concernant mon nourrisage des personnes chargées de l’abreuvement. À réception de cette lettre, j’ai réalisé que j’avais été tellement occupée à suivre d’autres travaux que j’en étais arrivée à négliger le nourrisage du personnel, et que je ne savais pas combien de personnes pouvaient être nourries. Comment devais-je répondre ? Que penserait le dirigeant de moi s’il apprenait que j’avais négligé un travail aussi important ? Dirait-il que je ne faisais pas de travail concret ? Je me suis dit : « Pourquoi ne pas lui répondre que je suis en train de suivre ce travail ? De cette façon, il ne découvrira pas la vérité. » En pensant ainsi, j’ai soudain réalisé : « Est-ce je ne veux pas de nouveau mentir pour protéger ma réputation et mon statut ? » Alors j’ai prié Dieu dans mon for intérieur : « Ô mon Dieu ! Je ne veux plus mentir ni duper. Si je n’ai pas fait cette tâche, c’est parce que j’étais irresponsable. Je suis disposée à signaler cela honnêtement au dirigeant. » J’ai éprouvé un profond sentiment de paix après avoir prié. J’ai pensé à Dieu, qui aime les gens honnêtes qui peuvent appeler un chat un chat. Je me suis dit que je devais aborder les choses calmement, ne pas dissimuler la vérité, et que quoi que le dirigeant pense de moi, je devais pratiquer le fait d’être quelqu’un d’honnête. J’ai donc dit la vérité au dirigeant : « Je n’ai pas assez prêté attention aux personnes compétentes dans le nourrissage, mais je suis disposée à changer cela à l’avenir. » Puis j’ai commencé à réellement accomplir cette tâche; et quelques jours plus tard, j’ai trouvé deux personnes qui pouvaient être nourries. Après cela, lorsque le dirigeant m’a de nouveau écrit pour examiner et suivre d’autres travaux, même quand certains travaux n’obtenaient pas de bons résultats, j’étais disposée à aborder cela calmement et à signaler honnêtement ces éléments. Même si je ne suis toujours pas capable de répondre aux normes d’une personne honnête, je suis disposée à poursuivre la vérité, pratiquer conformément à la parole de Dieu, et à me débarrasser petit à petit de mon tempérament fourbe.

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