Par Yaqing, Chine

En novembre 2023, alors que j’effectuais des devoirs sur le texte dans l’Église, j’ai supervisé la formation des compétences, mais parfois, lorsqu’il y avait beaucoup de travail, je la reportais, ce qui faisait que les compétences qui auraient dû être étudiées ne l’étaient pas. Le superviseur a remarqué cet écart et m’a exhortée : « Tu dois persister à organiser des séances d’apprentissage des compétences, c’est ce qui nous manque le plus actuellement, » et il a également échangé sur l’importance d’étudier ces compétences. Puis, le superviseur m’a demandé : « As-tu compilé chacun des écarts et des problèmes que les dirigeants nous ont signalés ? » J’ai été surprise et j’ai pensé : « Je n’en ai organisé que quelques-uns au début, puis j’ai arrêté. Mais si je dis la vérité, que pensera le superviseur de moi ? Dirait-il : Tu es responsable de la formation des compétences, mais tu ne veux même pas apprendre toi-même ! En général, lorsque le superviseur me dit ce qu’il faut faire, j’acquiesce simplement et je me mets immédiatement au travail avec dévouement, donnant à chacun l’impression que je suis fiable et engagée dans mon travail. Mais si je dis que j’ai oublié d’organiser ce matériel, cela ne donnera-t-il pas au superviseur l’impression que je suis irresponsable dans mes devoirs ? » Alors, j’ai menti et j’ai dit : « Je l’ai fait. » Je me suis sentie un peu coupable et je n’ai même pas osé lever les yeux vers le superviseur. J’ai soudain pensé à un passage des paroles de Dieu : « Vous devez savoir que Dieu aime ceux qui sont honnêtes. En substance, Dieu est fidèle, et ainsi Ses paroles sont toujours fiables ; Ses actions, en plus, sont irréprochables et incontestables, ce qui explique pourquoi Dieu aime ceux qui sont absolument honnêtes avec Lui. L’honnêteté signifie donner son cœur à Dieu, être sincère avec Dieu en toutes choses, être ouvert avec Lui en toutes choses, ne jamais cacher les faits, ne pas essayer de tromper les supérieurs ni les inférieurs à soi et ne pas faire des choses simplement pour s’attirer la faveur de Dieu. Bref, être honnête, c’est être pur dans ses actions et ses paroles et ne tromper ni Dieu ni l’homme » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Trois admonitions). J’ai pris conscience que les personnes honnêtes ne mélangent pas la vérité avec le mensonge dans leurs paroles et dans leurs actes. Elles sont franches et sincères et elles peuvent exprimer simplement et ouvertement leurs pensées à Dieu et aux autres. Puis, j’ai réfléchi à ma propre conduite. Lorsque le superviseur m’a demandé si j’avais organisé les écarts et problèmes liés à nos techniques, même si je venais juste de commencer à organiser ces choses et que je n’avais pas du tout organisé le reste, j’ai eu peur que dire la vérité ne nuise à mon image, alors j’ai dit au superviseur que j’avais organisé ce que j’étais censée organiser. J’étais malhonnête et je mentais. Dieu dit clairement qu’Il aime les personnes honnêtes et qu’Il déteste les personnes fourbes. Je me suis dit : « Devrais-je m’ouvrir et être honnête avec le superviseur ? Mais par où commencer ? Si je parle franchement, comment le superviseur me percevra-t-il ? Dira-t-il que je mens même sur des sujets aussi insignifiants que celui-ci ? Non, ce n’est pas possible. Je ne peux pas parler. Si je le fais, je finirais par m’humilier. » Plus tard, le superviseur m’a soudain dit : « N’as-tu pas organisé les problèmes et écarts ? Alors, tenons une séance d’étude en équipe cet après-midi. » Après avoir dit cela, il est parti. Pour éviter de révéler la vérité et de me mettre dans l’embarras, j’ai dû secrètement organiser ces choses pendant ma pause déjeuner, mais cela ne me convenait pas. J’ai pensé à certaines des paroles de Dieu : « Si quelqu’un n’aime pas la vérité, alors il ne peut pas la mettre en pratique même s’il la comprend, car au fond, il ne veut pas le faire et il n’aime pas la vérité. Une telle personne ne peut pas être sauvée » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, La pratique la plus fondamentale pour être une personne honnête). J’étais bien consciente que Dieu aime les personnes honnêtes, mais je continuais à mentir et à être fourbe, et j’ai éprouvé une grande détresse. J’ai prié Dieu : « Dieu, je suis disposée à être une personne honnête et à m’ouvrir et à me mettre à nu devant le superviseur. » J’ai donc dit la vérité au superviseur, et à ma surprise, le superviseur ne m’a pas réprimandée. Plus tard, j’ai réfléchi sur moi-même et j’ai pris conscience que je mélangeais souvent vérité et mensonge dans mon discours quotidien. À de nombreuses reprises, lorsque le superviseur s’était renseigné sur mon travail, je n’avais pas examiné la situation ou je ne m’en étais pas encore occupée, mais je craignais que si je disais la vérité, le superviseur me mépriserait, alors je mentais en disant que je m’en occupais ou que je l’avais déjà fait. Plus j’y pensais, plus je prenais conscience du nombre de mensonges que j’avais dits !

Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui m’a profondément émue. Dieu dit : « Dans leur vie de tous les jours, les gens racontent souvent des bêtises, des mensonges et des choses qui relèvent de l’ignorance, de la stupidité ou de la justification. La plupart de ces choses sont dites par vanité et par orgueil, pour satisfaire le propre ego de ces gens-là. Exprimer de telles faussetés révèle leurs tempéraments corrompus. Si tu résolvais ces éléments corrompus, ton cœur serait purifié et tu deviendrais progressivement plus pur et plus honnête. En réalité, les gens savent tous pourquoi ils mentent. Au nom d’un gain personnel et de l’orgueil, ou bien par vanité et pour le statut, ils essaient de rivaliser avec les autres et de se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas. Au bout du compte, leurs mensonges sont toutefois révélés et exposés par les autres, et ils finissent par perdre la face, ainsi que leur dignité et leur personnalité. Tout cela est dû à une quantité excessive de mensonges. Tes mensonges sont devenus trop nombreux. Chaque parole que tu dis est frelatée et affectée, et pas une seule ne peut être considérée comme vraie ou honnête. Même si tu n’as pas l’impression de perdre la face quand tu mens, au fond, tu éprouves du déshonneur. Tu as mauvaise conscience et une piètre opinion de toi-même, et tu te dis : “Pourquoi est-ce que je mène une vie aussi pitoyable ? Est-ce si difficile de dire la vérité ? Dois-je recourir au mensonge au nom de mon orgueil ? Pourquoi ma vie est-elle aussi épuisante ?” Tu n’es pas obligé de mener une vie épuisante. Si tu peux pratiquer l’honnêteté, tu seras à même de mener une vie sereine, libre et affranchie. Cependant, tu as choisi d’entretenir ton orgueil et ta vanité en racontant des mensonges. Par voie de conséquence, tu mènes une existence ennuyeuse et misérable, que tu t’infliges à toi-même. Une personne peut gagner un sentiment d’orgueil en disant des mensonges, mais quel est donc ce sentiment d’orgueil ? Ce n’est qu’une chose vide, qui n’a aucune valeur. Dire des mensonges signifie brader sa personnalité et sa dignité. C’est se dépouiller de sa dignité et de sa personnalité ; cela déplaît à Dieu, et Il le déteste. Cela en vaut-il la peine ? Non. Est-ce le bon chemin ? Non. Ceux qui mentent fréquemment vivent selon leurs tempéraments sataniques. Ils vivent sous le pouvoir de Satan. Ils ne vivent ni dans la lumière ni dans la présence de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seul quelqu’un d’honnête peut vivre une véritable ressemblance humaine). Dieu expose que lorsqu’une personne ment, elle éprouve de la détresse et son cœur est envahi par le malaise et la culpabilité, mais parce qu’elle ne peut pas mettre de côté sa réputation et ses intérêts, elle vit souvent piégée par Satan, en mentant et en étant fourbe. J’étais trop attachée à ma réputation et à mon statut. Lorsque le superviseur m’a demandé si j’avais résumé et organisé les écarts techniques, même s’il était évident que je ne l’avais pas fait, je craignais que le fait de l’avouer n’affecte la bonne impression que le superviseur avait de moi, alors je mentais et disais que je l’avais fait. J’ai pris conscience que je mentais et que j’étais fourbe, et je savais que je devais pratiquer le fait d’être une personne honnête, à m’ouvrir et à me mettre à nu selon les paroles de Dieu. Mais je ne pouvais toujours pas mettre de côté ma fierté et mon statut, et de peur que la révélation de la vérité ne me fasse encore plus mépriser par mon superviseur, j’ai ignoré le sentiment de culpabilité dans ma conscience et j’ai continué à dissimuler les faits. J’ai raconté des mensonges éhontés pour préserver ma réputation et mon statut, et j’étais bien consciente de la vérité mais je ne la pratiquais pas. Dieu était vraiment dégoûté par mon comportement et le détestait !

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Les antéchrists ont une humanité malhonnête, ce qui signifie qu’ils ne sont absolument pas sincères. Tout ce qu’ils disent et font est adultéré et comporte leurs propres intentions et buts, et tout cela dissimule leurs ruses et manigances inavouables et innommables. Donc, les paroles et les actes des antéchrists sont excessivement souillés et remplis de mensonges. Ils ont beau parler, il est impossible de savoir quelles paroles sont vraies ou fausses, lesquelles sont justes, lesquelles sont erronées. C’est parce qu’ils sont malhonnêtes, et que leurs esprits sont extrêmement compliqués, emplis de manigances fourbes et foisonnants de ruses. Rien de ce qu’ils disent n’est simple. Ils ne disent pas un pour dire un, deux pour deux, oui pour oui, et non pour non. Au lieu de cela, ils tournent autour du pot en toutes choses, et réfléchissent longuement, calculant les conséquences, soupesant les avantages et les inconvénients sous tous les angles. Ensuite, ils altèrent ce qu’ils veulent dire, employant le langage de sorte que tout ce qu’ils disent semble plutôt maladroit. Les gens honnêtes ne comprennent jamais ce qu’ils disent et sont facilement trompés et piégés par eux, et quiconque parle et communique avec ce genre de personne trouve l’expérience fatigante et laborieuse. Ils ne disent jamais un pour dire un, et deux pour dire deux, ils ne disent jamais ce qu’ils pensent, et ils ne décrivent jamais les choses telles qu’elles sont. Tout ce qu’ils disent est insondable, et les buts et intentions de leurs actions sont très compliqués. Si la vérité éclate – si d’autres les percent à jour et les attrapent – ils concoctent rapidement un autre mensonge pour s’en sortir. Ce genre de personne ment souvent, et après avoir menti, doit encore mentir pour entretenir le mensonge. Ces personnes-là trompent les autres pour cacher leurs intentions, et inventent toutes sortes de prétextes et d’excuses pour alimenter leurs mensonges, de sorte qu’il est très difficile pour les gens de discerner le vrai du faux, et que personne ne sait quand ils sont sincères, et encore moins quand ils mentent. Quand ils mentent, ils ne rougissent pas et ne se dérobent pas, c’est comme s’ils disaient la vérité. Cela ne signifie-t-il pas qu’ils sont coutumiers du mensonge ? » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Annexe 4 : Résumé du caractère des antéchrists et de leur tempérament-essence (Partie I)). Dieu expose que les antéchrists parlent constamment selon leurs propres intentions et objectifs, et que derrière tout cela se cachent d’indicibles stratagèmes. À propos des grandes comme des petites affaires, afin d’atteindre leurs propres objectifs, ils préparent leurs discours à l’avance dans leur esprit, et disent tout ce qui les avantage. Cela montre que dans leur essence, les antéchrists sont des menteurs invétérés. J’ai souvent menti dans ma vie et dans mon travail. Lorsque mon superviseur m’interrogeait sur mon travail, bien que je ne l’avais clairement pas fait, j’avais peur que le fait de dire la vérité n’affecte ma réputation et mon statut, alors je mentais et disais que je l’avais fait. Parfois, lorsque je n’étais pas au courant de l’avancement du travail, et que le superviseur en assurait un suivi, je rapportais la situation que j’avais examinée auparavant comme si c’était la situation actuelle. Même lorsque les frères avec qui j’étais partenaire ou le superviseur me posaient des questions sur des petites choses, je mentais. Je vivais selon mon tempérament fourbe, retournant les choses dans ma tête encore et encore avant de dire quoi que ce soit, et après avoir menti, je vivais dans la peur que les mensonges soient exposés, donc je pensais rapidement à des moyens de les arranger et de les dissimuler. En réfléchissant à tous mes différents comportements honteux après chaque mensonge, j’ai vu que je n’étais qu’une personne fourbe qui ne pouvait pas vivre dans la lumière. Dieu exige de nous que nous soyons des personnes honnêtes, et que nous parlions et agissions selon les faits. Nos paroles doivent être en accord avec les faits, et nous devons exprimer ce qui est dans nos cœurs. Mais en mentant et étant fourbe constamment, n’essayais-je pas de tromper Dieu ? Je me suis souvenue que le Seigneur Jésus a dit : « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge » (Jean 8:44). Ce que je révélais était un tempérament diabolique. Dieu scrute tout. Mes mensonges ne pouvaient que tromper temporairement les gens, et tôt ou tard, ils seraient exposés. Si je ne me repentais pas, alors au moment où mon intégrité et ma dignité auraient été gaspillées, je serais devenue une menteuse complète et absolue. Je me suis alors rappelé que le Seigneur Jésus a dit : « Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux » (Matthieu 18:3). Dieu Tout-Puissant dit également : « Tu dois savoir quel genre de personnes Je désire ; ceux qui sont impurs ne sont pas autorisés à entrer dans le royaume, ceux qui sont impurs ne sont pas autorisés à souiller la terre sainte. Bien que tu aies peut-être beaucoup travaillé, et ce pendant de nombreuses années, à la fin, si tu es toujours déplorablement dégoûtant, alors il sera intolérable pour la loi du ciel que tu veuilles entrer dans Mon royaume ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte). Le tempérament de Dieu est juste et saint, et seuls ceux qui sont honnêtes dans leur cœur peuvent entrer dans le royaume de Dieu. Si à la fin de l’œuvre de Dieu, je suis encore une personne qui dit des mensonges, je serais certainement détruite avec les démons et les Satans. Dieu me donnait encore la chance de me repentir, et je devais pratiquer pour devenir une personne honnête.

Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui m’a aidée à comprendre comment traiter correctement les écarts et les problèmes qui surgissaient dans mon travail. Dieu dit : « Si, ayant commis une erreur, tu peux t’en occuper correctement, permettre à tous les autres d’en parler, leur permettre de commenter cette erreur et de la discerner, si tu peux t’ouvrir à ce sujet et la disséquer, qu’est-ce que les autres penseront de toi ? Ils diront que tu es une personne honnête car ton cœur est ouvert à Dieu. Ils seront capables de voir ton cœur à travers tes actes et ton comportement. Mais si tu essaies de te dissimuler et de tromper tout le monde, les gens auront une piètre opinion de toi, et ils diront que tu es stupide et que tu manques de sagesse. Si tu n’essaies pas de faire semblant ou de te justifier, si tu parviens à admettre tes erreurs, tout le monde dira que tu es honnête et sage. Et qu’est-ce qui te rend sage ? Tout le monde commet des erreurs. Tout le monde a des défauts et des failles. Et en réalité, tout le monde a le même tempérament corrompu. Ne te crois pas plus noble, parfait et gentil que les autres ; c’est là être profondément déraisonnable. Quand tu seras lucide quant aux tempéraments corrompus des gens, ainsi qu’à l’essence et au vrai visage de leur corruption, tu n’essaieras plus de dissimuler tes propres erreurs, et tu ne tiendras pas non plus rigueur aux autres de leurs erreurs : tu seras capable de faire face à ces deux aspects des choses correctement. Ce n’est qu’alors que tu deviendras perspicace et que tu n’agiras pas stupidement, et que tu deviendras sage » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). Les paroles de Dieu m’ont fait comprendre que je devais traiter mes problèmes correctement lorsque mon travail n’était pas bien fait ou lorsque je commettais des erreurs, et que je devais m’ouvrir et me mettre à nu devant tout le monde, et accepter leurs conseils et leur aide. C’est ce que fait une personne sage. En réfléchissant, j’ai pris conscience que lorsque je ne faisais pas bien mon travail et que d’autres m’interrogeaient à son sujet, je craignais toujours que, si je disais la vérité, ils me mépriseraient. Mais en réalité, ce n’était pas le cas. Prenons ce mois-ci par exemple, je n’ai pas incité tout le monde à apprendre les compétences, mais lorsque le superviseur l’a découvert, il ne m’a ni blâmée ni méprisée. Au contraire, il a échangé avec moi sur l’importance d’apprendre des compétences et m’a aidée avec patience. Mais moi, je m’inquiétais que si je révélais mes lacunes, les autres me mépriseraient. Avec les faits sous les yeux, j’ai vu que j’avais trop réfléchi et que j’étais vraiment fourbe. Chacun a des lacunes et des insuffisances dans ses devoirs, mais si je continuais à dissimuler, à mentir et à me livrer à la fourberie, et à ne pas laisser les autres voir mes lacunes, alors avec le temps, mes frères et sœurs finiraient par discerner mes mensonges et ma fourberie et ils m’exposeraient et me rejetteraient. En outre, il était probable que certaines personnes connaissaient mes problèmes, alors en réalité, je me trompais moi-même et je faisais l’autruche. Ce que je devais faire, c’était faire face correctement à mes lacunes, et affronter calmement les problèmes dans mon travail. Si un tel problème était une négligence momentanée, je devais rapidement y remédier, et s’il s’agissait d’avoir été superficielle dans mes devoirs, je devais m’ouvrir, me mettre à nu devant tout le monde et réfléchir à moi-même pour me connaître. C’est ce que fait une personne sage.

J’ai lu un passage des paroles de Dieu, et j’ai finalement compris comment résoudre le problème du mensonge et de la fourberie. Dieu dit : « Il y a souvent des intentions derrière les mensonges des gens, mais certains mensonges n’ont aucune intention derrière eux et ne sont pas délibérément planifiés. Au lieu de cela, ils sortent naturellement. De tels mensonges sont faciles à résoudre : ce sont les mensonges avec des intentions derrière eux qui sont difficiles à résoudre. C’est parce que ces intentions viennent de la nature de la personne et représentent la ruse de Satan, et ce sont des intentions que les gens choisissent intentionnellement. Si quelqu’un n’aime pas la vérité, il ne pourra pas se rebeller contre la chair : il doit donc prier Dieu et se fier à Lui, et chercher la vérité pour résoudre le problème. Mais mentir ne peut pas être complètement résolu d’un coup. Il y aura des rechutes occasionnelles, voire des rechutes multiples. C’est une situation normale, et tant que tu résous tous les mensonges que tu racontes et que tu continues à le faire, un jour viendra où tu les auras tous résolus. La résolution du mensonge est une guerre prolongée : quand un mensonge est exprimé réfléchis sur toi-même, puis prie Dieu. Quand tu en dis un autre, réfléchis sur toi-même et prie Dieu à nouveau. Plus tu prieras Dieu, plus tu haïras ton tempérament corrompu et plus tu auras envie de pratiquer la vérité et de la vivre. Ainsi, tu auras la force d’abandonner les mensonges. Au bout d’un certain temps d’expérience et de pratique, tu pourras voir que tes mensonges sont devenus bien plus rares, que tu vis avec beaucoup plus de facilité et que tu n’as plus besoin de mentir ni de dissimuler tes mensonges. Bien que tu ne parles peut-être pas beaucoup au quotidien, chaque phrase viendra du cœur et sera vraie, avec très peu de mensonges. Comment te sentiras-tu en vivant ainsi ? Est-ce que ce ne sera pas libérateur ? Ton tempérament corrompu ne te contraindra pas, tu ne seras pas lié par lui et tu commenceras au moins à voir les résultats de ton honnêteté. […] Bien sûr, il se peut que certains d’entre vous, quand vous commencerez à pratiquer, soient mortifiés en prononçant des paroles honnêtes et en se mettant à nu. Votre visage deviendra rouge, vous aurez honte et vous aurez peur du rire des autres. Que devez-vous faire, alors ? Là encore, vous devez prier Dieu et Lui demander de vous donner de la force. Tu dis : “Ô Dieu, je veux être une personne honnête, mais j’ai peur que les gens se moquent de moi si je dis la vérité. Je Te demande de me sauver de la servitude de mon tempérament satanique : laisse-moi vivre selon Tes paroles et être libéré.” Quand tu prieras comme cela, il y aura toujours plus de clarté dans ton cœur et tu te diras : “C’est bon de mettre cela en pratique. Aujourd’hui, j’ai pratiqué la vérité. Finalement, pour une fois j’ai été une personne honnête.” Pendant que tu prieras ainsi, Dieu t’éclairera. Il œuvrera dans ton cœur et Il te touchera, te permettant d’apprécier ce que cela fait d’être une personne honnête. C’est ainsi que la vérité doit être mise en pratique. Au tout début, tu n’auras pas de chemin, mais en cherchant la vérité, tu trouveras un chemin » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, La pratique la plus fondamentale pour être une personne honnête). À partir des paroles de Dieu, j’ai trouvé un chemin de pratique. Lorsque je parle et que je veux être fourbe pour protéger ma fierté et ma réputation, je devrais prier Dieu immédiatement et accepter Son examen. Je devrais consciemment me rebeller contre moi-même et demander à Dieu Son reproche et Sa discipline. Lorsque je me rends compte que j’ai menti ou falsifié des faits, je devrais prier Dieu, mettre de côté ma fierté pour pratiquer le fait d’être une personne honnête, et m’ouvrir, me mettre à nu devant mes frères et sœurs afin que nous puissions disséquer mes intentions. Plus tard, j’ai consciemment commencé à pratiquer selon les paroles de Dieu. Une fois, le superviseur m’a demandé de mettre en œuvre une tâche et m’a donné des rappels à plusieurs reprises. Plus tard, le superviseur m’a demandé des informations sur la mise en œuvre et j’ai pris conscience que j’avais oublié cette tâche. J’ai pensé : « Si je dis la vérité, que pensera le superviseur de moi ? Ne me traitera-t-il pas de peu fiable et indigne de confiance ? Ou peut-être que je devrais simplement dire que je l’ai mise en œuvre ? » Au moment où j’ai ouvert la bouche pour mentir, je me suis rendue compte que j’étais sur le point d’être fourbe à nouveau, alors j’ai prié Dieu dans mon cœur, « Dieu, le superviseur pose des questions sur mon travail, et je veux encore mentir. Dieu, je ne veux plus vivre selon mon tempérament fourbe et mentir à mes frères et sœurs. Je suis disposée à m’efforcer d’être une personne honnête, et je Te demande de me donner la résolution pour pratiquer la vérité et me rebeller contre mon intention incorrecte. » Après avoir prié, je me suis sentie plus calme et j’ai dit au superviseur que j’avais oublié de mettre en œuvre la tâche. Le superviseur m’a alors proposé un échange et m’a donné des conseils sur ce problème, et j’ai pris conscience qu’il s’agissait d’un écart dans mon travail et que j’étais disposée à le corriger.

À travers cette expérience, j’ai gagné en compréhension du tempérament fourbe derrière mes mensonges et ma fourberie, et j’ai trouvé quelques moyens de résoudre mes mensonges et de devenir une personne honnête. Dieu soit loué !