Mes fortes attentes ont nui à mon fils

23 juillet 2024

Par Xiaoxiu, Chine

Quand j’étais jeune, j’avais cinq frères et sœurs chez moi, et j’étais l’aînée. Mon père a travaillé loin de chez nous pendant de nombreuses années, et ma mère s’est retrouvée avec toutes les corvées ménagères sur les bras. Je voyais que ma mère était surmenée et qu’elle endurait des épreuves. Alors en CE2, j’ai arrêté l’école et j’ai aidé ma mère à faire les travaux agricoles à la maison. J’étais souvent tellement fatiguée que tout mon corps me faisait souffrir et j’avais mal au dos. Je me disais que ce style de vie était tout simplement trop dur. Plus tard, mon cousin a été pris à l’université, et toute la famille était particulièrement heureuse. Mes parents faisaient souvent son éloge, du fait qu’il se faisait un nom. À cette époque-là, j’ai eu une idée : de toute ma vie, je n’avais jamais bénéficié d’une bonne éducation, ni eu la chance de faire quelque chose de ma vie. Mais plus tard, quand j’aurais des enfants, je les cultiverais pour qu’ils deviennent très talentueux, c’est certain, pour que nous puissions avoir une chance d’échapper à cette vie amère de sueur et de dur labeur, et gagner l’admiration et l’estime des parents et des voisins, honorant la famille.

Après mon mariage, j’ai eu deux enfants. Alors qu’ils étaient à l’école primaire, ma mère a placé sa foi en Dieu. Parfois, elle se réunissait et priait avec eux, et ils lui ont même appris à lire. Mais à l’époque, je voulais de tout mon cœur que mes enfants étudient. Alors quand j’ai vu ça, j’ai dit à ma mère : « Crois en ce que tu veux, mais ne tiens pas des réunions avec mes enfants et n’interromps pas leurs études. » Plus tard, j’ai également accepté l’œuvre de Dieu dans les derniers jours, mais je mettais particulièrement l’accent sur les études et les notes de mes enfants. Et même lorsque j’assistais à des réunions de temps en temps, je le faisais machinalement. Afin de gagner un peu plus d’argent et de permettre à mes enfants d’avoir une bonne éducation, je voyageais partout avec mon mari pour ramasser des déchets recyclables. Chaque jour, je travaillais du matin au soir, et j’étais tellement fatiguée que j’avais mal partout. Mais je ne m’autorisais pas à prendre du repos. Je n’avais qu’une seule idée en tête : peu importent les difficultés, je devais leur permettre d’avoir une bonne éducation pour que plus tard, ils puissent être pris dans une université prestigieuse et avoir de bonnes perspectives d’avenir. Pour toutes ces raisons, cela en vaudrait la peine, même si j’étais exténuée !

Une fois, je suis rentrée chez moi pour rendre visite à mes enfants. Et quand ma mère m’a dit que les notes de mon fils avaient baissé, je me suis mise très en colère et j’ai blâmé mon fils pendant un bon moment, en disant : « Tu crois que c’est facile pour moi d’aller gagner de l’argent ? Tout le monde nous dédaigne, nous qui rammasons les déchets. J’endure tout ça pour vous deux, non ? Si vous ne travaillez pas dur à l’école, qu’allez-vous faire ? » Mon fils a commencé à hurler et a dit : « Maman, j’ai eu tort. » Plus tard, j’ai eu peur que ma mère ne puisse pas gérer mes deux enfants, que leurs études et leurs notes baissent, alors j’ai loué un local à côté de l’école de mes enfants et j’ai tenu un petit commerce là-bas, profitant de l’occasion pour surveiller l’éducation de mes deux enfants jusqu’à ce qu’ils soient pris au lycée. Durant ces années, je n’ai pensé qu’à mes enfants : pour qu’ils soient pris à l’université, j’ai maintenu un contrôle strict sur leurs études, et ils n’ont pas eu une seconde de temps libre. S’ils passaient un peu trop de temps dans la salle de bain, je leur disais de se dépêcher. Parfois, quand ils voulaient sortir jouer ou regarder la télévision et se reposer, je les réprimandais, en disant : « Regardez votre oncle : il est pris dans une université prestigieuse, et l’emploi qu’il a trouvé est respectable. Sa famille et ses amis l’admirent. Vous devriez prendre exemple sur lui. Si vous ne souffrez pas maintenant et que vous n’acquérissez pas plus de connaissances, comment pouvez-vous avoir une bonne vie après ? Comme le dit l’expression : “Il faut endurer de grandes souffrances pour arriver au sommet.” » Parfois, je leur racontais même des histoires classiques de personnes ayant abordé leurs études avec assiduité, pour les encourager à travailler dur à l’école. Les deux enfants ont dit désespérément : « Maman, arrête de parler. Nous avons déjà mémorisé tout ce que tu as dit. Détends-toi, nous serons pris à l’université, c’est sûr ! » À cette époque-là, je me levais tous les jours à 5 h du matin pour faire le petit-déjeuner. Et pour faire gagner du temps à mes enfants, le soir, je préparais le dîner et je le leur livrais à l’école pour qu’ils mangent. Quand ils finissaient l’autoapprentissage tard le soir à l’école, ils revenaient à la maison et continuaient à étudier. J’avais peur qu’ils puissent devenir paresseux, alors je les accompagnais souvent jusqu’à minuit. Dans leur vie quotidienne, je pensais aussi à tous les moyens de réguler leurs repas : on m’avait dit que la soupe de carassins était bonne pour le cerveau, alors je leur en faisais souvent à manger. Je leur apportais même du lait spécial pour le cerveau des étudiants et stimulant pour le cerveau. Chaque jour, ils devaient manger un œuf élevé en plein air. Tout ce que j’entendais qui était bon pour le corps d’un enfant, je l’achetais. Je le faisais pour que mes enfants soient plus intelligents et qu’ils obtiennent de meilleures notes aux examens. Mes deux enfants ont vraiment travaillé dur, et leurs notes n’ont cessé de s’améliorer. Ma fille a finalement été prise à l’université, et les notes d’examen blanc de mon fils l’ont placé parmi les quelques élèves les plus brillants. J’étais extrêmement contente. Je me suis dit : « Si on continue comme ça, il ne devrait pas y avoir de problème pour que mon fils soit pris dans une université clé. » Plus tard, j’ai surveillé mon fils d’encore plus près.

Alors que les examens d’entrée à l’université approchaient, mon fils était vraiment sur les nerfs à cause de la pression, et il avait du mal à dormir la nuit. À la fin, il est tombé malade, avait de la fièvre et toussait. Les médicaments et les injections ne faisaient pas effet, et ses notes étaient en chute libre. Ce que je voyais me blessait au plus profond de moi-même. Je craignais que s’il continuait à étudier, son corps ne le supporte pas, mais le moment crucial était sur le point d’arriver. La maladie de mon fils ne s’améliorait toujours pas, et ses notes dégringolaient : comment pouvait-il avoir de bonnes perspectives d’avenir ? S’il obtenait de mauvais résultats aux examens, mes efforts des dernières années ne seraient-ils pas vains ? Inacceptable. Pour que mon fils obtienne de bons résultats et qu’il ait de bonnes perspectives d’avenir, je devais continuer à le forcer à étudier plus. Après ça, tous les jours, je m’asseyais à la tête du lit et je regardais mon fils étudier. Quand il me voyait le regarder fixement, il disait désespérément : « Si j’ai des enfants dans le futur, je ne les éduquerai certainement pas comme toi. Je devrais leur donner un peu de liberté et les laisser jouer au basket ou au ping-pong. » Quand je l’ai entendu dire ça, ça m’a fait mal au cœur. Mais pour qu’il sorte du lot et qu’il ait une bonne vie dans le futur, je devais faire ça. Quand j’ai vu que la maladie de mon fils ne s’améliorait toujours pas, je suis devenue de plus en plus angoissée, me disant : « Si la maladie de mon fils ne s’améliore pas avant les examens d’entrée à l’université, cela affectera forcément sa performance. Si par hasard il rate ses examens, mes efforts précédents ne seront-ils pas gâchés ? Je serai inévitablement la risée de notre famille et de nos voisins. J’ai déployé tant d’efforts et payé un prix si fort, et à la fin, je me retrouve sans rien. Qu’adviendra-t-il de ma réputation ? » Afin de guérir la maladie de mon fils au plus vite, j’ai imploré les docteurs partout de donner des médicaments, mais son état de santé ne s’est pas amélioré. Chaque jour, mon visage était crispé d’inquiétude, et je laissais échapper de lourds soupirs, ne pensant qu’à l’amélioration de la maladie de mon fils. Juste quand je me trouvais dans une impasse, je me suis souvenue que j’étais chrétienne et que je devrais confier ces difficultés à Dieu et me tourner vers Lui. Puis je me suis présentée devant Dieu par la prière en disant : « Ô mon Dieu ! Mon fils a pris des médicaments et a eu des injections pour sa maladie, mais son état ne s’est toujours pas amélioré. L’examen d’entrée à l’université est tout proche, et je ne sais pas quoi faire. Ô mon Dieu, s’il Te plaît, garantis-moi que la maladie de mon fils s’améliore rapidement. » Une nuit, j’ai rencontré une sœur alors que je marchais dehors. Elle m’a demandé comment avait été mon état ces derniers temps. Je lui ai parlé de mes souffrances et elle a échangé avec moi en disant : « Nous sommes des croyants en Dieu. Tu devrais confier les études et la maladie de ton fils à Dieu. Laisse Dieu s’en charger. » La sœur m’a même lu un passage des paroles de Dieu : « Le destin de l’homme est entre les mains de Dieu. Tu es incapable de te contrôler : quoiqu’il soit toujours en train de courir et de s’occuper pour lui-même, l’homme reste incapable de se contrôler. Si tu pouvais connaître tes propres perspectives, si tu pouvais contrôler ton propre destin, serais-tu toujours un être créé ? […] Et donc, indépendamment de la façon dont Dieu châtie et juge l’homme, tout cela, c’est pour le salut de l’homme. Même s’Il débarrasse l’homme de ses espoirs charnels, c’est dans le but de le purifier, et la purification de l’homme est réalisée afin qu’il puisse survivre. La destination de l’homme est entre les mains du Créateur, alors comment l’homme pourrait-il se contrôler ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Restaurer la vie normale de l’homme et l’emmener vers une merveilleuse destination). Après avoir entendu ces paroles de Dieu, j’ai compris que pour un être créé, Dieu avait ordonné combien de souffrances une personne devrait endurer, et de combien de bénédictions elle devrait profiter dans sa vie. Personne ne peut changer cela. Les gens pensent à tout dans l’intérêt de leur destin et de leurs perspectives d’avenir, ils s’affairent et s’occupent pour la renommée et le gain, mais ils ont beau gagner beaucoup d’argent ou avoir fait de grandes études, ils ne peuvent pas changer leur propre destin ni celui des autres. J’ai pensé à la façon dont, pour sortir du lot et honorer mon nom de famille, pour vivre une vie élevée, je prenais les rêves que je n’avais pas réalisés pour les reporter sur mes enfants, et je déployais de gros efforts pour eux. Afin de leur donner une bonne éducation, mon mari et moi luttions pour travailler et gagner de l’argent. Et même lorsque nos corps tombaient d’épuisement, nous continuions à travailler. Tant que nos enfants sortaient du lot, toute la souffrance et l’épuisement en valaient la peine. Pour que mes enfants soient pris dans des universités prestigieuses, je ne leur laissais aucune liberté. Mon fils était sérieusement à bout de nerfs, et il n’osait rien dire même s’il dormait mal. Je le regardais étudier même lorsqu’il toussait et qu’il était malade. Je ne faisais que mettre la pression à mon fils, et je le faisais atrocement souffrir. Je le contrôlais et j’avais l’ambition de changer son destin. Ce n’était pas là se soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu : c’était se rebeller contre Dieu ! En réalisant cela, j’ai prié Dieu, disant que j’étais disposée à Lui confier les perspectives d’avenir de mon fils, que peu importe s’il était pris à l’université ou non, quoi qu’il arrive, je ne ferai plus jamais pression sur mon fils de cette façon. Après ça, mon cœur s’est un peu apaisé également. Au bout de quelques jours seulement, on m’a dit qu’un garçon du troisième étage de notre immeuble avait soudain perdu la raison à cause de la pression de ses études de troisième année. Il hurlait jour et nuit à ses parents : « C’est vous qui m’avez traumatisé ! C’est vous qui m’avez traumatisé ! » À ce moment-là, j’étais vraiment terrorisée, et chaque scène où jadis, je forçais mon fils à étudier défilait devant moi comme un film. Je craignais que si je continuais à forcer mon fils à étudier autant, il finisse exactement comme ce garçon. Je me suis dit : « Je ne peux pas continuer à forcer mon enfant comme ça. » À partir de ce moment-là, j’ai commencé des réunions régulières, et j’ai mangé et bu les paroles de Dieu. Je n’ai jamais plus forcé mon fils à étudier.

Plus tard, contre toute attente, mon fils a été pris dans une université clé. J’étais aux anges. Mais une fois le bonheur passé, j’ai senti mon cœur vaciller. Parce qu’à travers la lecture des paroles de Dieu, j’ai aussi compris que les connaissances contenaient de nombreuses idées et points de vue athéistes. Plus les gens acquièrent de connaissances, plus les poisons de Satan sont injectés en eux. À cause de cela, les gens prennent leurs distances avec Dieu, Le nient, et perdent finalement Son salut. Si mon fils allait à l’université pendant quelques années et qu’on lui inculquait de nombreuses idées fausses de Satan, il serait difficile pour lui de se présenter devant Dieu. Alors je me suis dit que lorsqu’il rentrerait, je me réunirais avec lui et je le ferais manger et boire les paroles de Dieu, pour ne pas le laisser trop prendre ses distances vis-à-vis de Dieu. Je pensais à mes enfants qui, petits, croyaient en Dieu, priaient même, et se réunissaient avec ma mère. Mais durant cette période, je souhaitais de tout mon cœur qu’ils aient une bonne éducation, et je ne voulais pas les présenter devant Dieu. À présent, je voyais le désastre se profiler de plus en plus. Mes enfants ne croyaient pas en Dieu, et ne bénéficiaient pas non plus du soin ni de la protection de Dieu : peut-être qu’un jour, ils allaient rencontrer un désastre et mourir. Je voulais prêcher l’Évangile à mes enfants et les présenter devant Dieu. Alors, lorsqu’ils rentraient pour les vacances, je leur lisais les paroles de Dieu. Quand je leur lisais les paroles de Dieu, ils écoutaient, mais dès que je mentionnais l’organisation d’une réunion, mon fils ne voulait pas. Il n’arrêtait pas de me repousser en disant : « Je suis trop occupé ! Ce n’était pas facile d’en arriver là où je suis aujourd’hui. Si je ne travaille pas dur à l’école, comment pourrai-je avoir une bonne vie ? La compétition est extrêmement féroce, en ce moment. Et ce n’est pas facile de trouver un emploi respectable. Je ne comprends pas : j’ai déjà mon Master et j’étudie pour mon doctorat. N’est-ce pas ce que tu as toujours voulu ? Je suis sur le point de réussir, d’être reconnu, et d’enfin avoir une bonne vie. Tu devrais être heureuse pour moi. Pourquoi ai-je l’impression que tu es devenue une autre personne, me disant de renoncer au dernier moment ? » Quand j’ai entendu ce que mon fils disait, j’ai ressenti une douleur indescriptible. Dans chaque mot qu’il prononçait rententissait ce que je lui répétais chaque jour. Surtout maintenant que mon fils était occupé avec sa thèse, il veillait chaque soir jusqu’à plus d’une heure du matin. À la vingtaine, il perdait déjà ses cheveux. Le fait de voir à quel point mon fils était exténué m’a angoissée et attristée. Je m’en voulais à moi-même de la façon dont j’avais éduqué mes enfants à l’époque. À présent, j’avais cultivé mon enfant pour qu’il devienne talentueux, mais il était éloigné de Dieu.

Plus tard, j’ai réfléchi : j’avais fait tout mon possible pour que mes enfants poursuivent connaissance, renommée et profit, en les élevant avec détermination pour qu’ils deviennent talentueux, mais qu’ai-je donné à mes enfants, au final ? Leur ai-je apporté un bonheur véritable ? Un jour, lors d’une dévotion spirituelle, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « En ce qui concerne les fardeaux familiaux, nous pouvons les aborder sous deux angles. Le premier est celui des attentes des parents. Chaque parent ou aîné a des attentes diverses, grandes ou petites, à l’égard de ses enfants. Ils espèrent que leurs enfants étudieront avec application, qu’ils se comporteront bien, qu’ils excelleront à l’école, qu’ils seront de bons élèves et ne se relâcheront pas. Ils veulent que leurs enfants soient respectés par leurs enseignants et leurs camarades de classe et que leurs notes soient régulièrement supérieures à 16. Si l’enfant ramène à la maison un 12, il sera battu, et s’il ramène une note inférieure à 12, il sera envoyé au piquet pour réfléchir à ses erreurs, ou devra rester immobile en guise de punition. Il n’aura pas le droit de manger, de dormir, de regarder la télévision ou de jouer sur l’ordinateur, et les beaux vêtements et les jouets qui lui avaient été promis ne lui seront pas achetés. Tous les parents ont des attentes variées vis-à-vis de leurs enfants et placent de grands espoirs en eux. Ils espèrent que leurs enfants réussiront dans la vie, qu’ils progresseront rapidement dans leur carrière et apporteront honneur et gloire à leurs ancêtres et à leur famille. […] Qu’est-ce que ces désirs des parents créent sans le vouloir chez leurs enfants ? (De la pression.) Ils créent de la pression, et quoi d’autre encore ? (Des fardeaux.) Ils deviennent des sources de pressions et des entraves. Comme les parents ont des attentes envers leurs enfants, ils les disciplinent, les guident et les éduquent en fonction de ces attentes ; ils vont même jusqu’à investir dans leurs enfants pour qu’ils répondent à leurs attentes, ou se montrent prêts à payer n’importe quel prix pour eux. Par exemple, les parents espèrent que leurs enfants excelleront à l’école, qu’ils seront les premiers de la classe, qu’ils auront plus de 18/20 à chaque contrôle, qu’ils seront toujours les premiers, ou au pire, qu’ils ne descendront jamais en dessous de la cinquième place. Après avoir exprimé ces attentes, les parents ne font-ils pas en même temps certains sacrifices pour aider leurs enfants à atteindre ces objectifs ? (Si.) Pour que leurs enfants atteignent ces objectifs, ces derniers devront se lever tôt le matin pour réviser les leçons et apprendre par cœur des textes, et leurs parents se lèveront également tôt pour les accompagner. Lorsqu’il fait chaud, ils aident leurs enfants à s’éventer, ils leur préparent des boissons fraîches ou leur achètent des glaces. Ils se lèvent à la première heure pour préparer du lait de soja, des beignets et des œufs pour leurs enfants. En période d’examens, notamment, les parents font manger à leurs enfants un beignet et deux œufs, en espérant que cela les aidera à obtenir la note de 20/20. Si tu dis : “Je ne peux pas manger tout ça, un seul œuf suffit”, ils te répondront : “Ne sois pas bête, tu n’auras que 2/20 si tu ne manges qu’un seul œuf. Manges-en un autre pour maman. Force-toi un peu, si tu réussis à manger celui-ci, tu auras 20/20.” L’enfant dit : “Je viens de me lever, je ne peux pas encore manger.” “Non, il faut que tu manges ! Sois gentil, écoute ta mère. Maman fait ça pour ton bien, alors vas-y, mange pour ta mère.” Alors, l’enfant se dit : “Maman se soucie tellement de moi. Tout ce qu’elle fait, c’est pour mon bien, alors je vais le manger.” Ce qui est mangé, c’est un œuf, mais qu’est-ce qui est réellement avalé ? De la pression ; une réticence et un refus. La nourriture est bonne et les attentes de sa mère sont élevées, et du point de vue de l’humanité et de la conscience, on devrait les accepter, mais du point de vue de la raison, on devrait résister à ce genre d’amour et ne pas accepter cette façon de faire. […] Certains parents placent notamment des attentes particulières sur leurs enfants : ils espèrent que ces derniers pourront les surpasser, et plus encore que leurs enfants puissent réaliser un souhait qu’ils n’ont pas été en mesure d’accomplir eux-mêmes. Par exemple, certains parents auraient voulu devenir danseurs, mais pour diverses raisons – telles que l’époque à laquelle ils ont grandi ou la situation de leur famille – ils n’ont finalement pas réussi à réaliser ce souhait. Ils projettent alors ce souhait sur toi. Ainsi, en plus de te demander d’être parmi les meilleurs dans tes études et d’accéder à une université prestigieuse, ils t’inscrivent à des cours de danse. Ils t’obligent à apprendre différents styles de danse après l’école, à travailler davantage en cours de danse, à t’entraîner davantage à la maison et à être le meilleur du cours. En somme, ils exigent non seulement que tu sois admis dans une université prestigieuse, mais aussi que tu deviennes danseur. Tu as le choix entre devenir danseur ou aller dans une université prestigieuse pour faire des études supérieures et obtenir un doctorat. Tu n’as le choix qu’entre ces deux voies. Dans leurs attentes, d’une part, ils espèrent que tu travailleras dur à l’école, que tu accéderas à une université prestigieuse, que tu te démarqueras des autres étudiants et que tu auras un avenir prospère et glorieux. D’autre part, ils projettent sur toi leurs souhaits inassouvis, en espérant que tu pourras les réaliser pour eux. Ainsi, pour ce qui est de tes études ou de ta future carrière, tu te retrouves à porter deux fardeaux à la fois. D’un côté, tu dois répondre à leurs attentes et les remercier pour tout ce qu’ils ont fait pour toi, en t’efforçant de te démarquer de tes pairs, afin qu’ils puissent jouir d’une vie agréable. Et d’un autre côté, tu dois réaliser les rêves qu’ils n’ont pas su accomplir dans leur jeunesse et les aider à réaliser leurs souhaits. C’est épuisant, n’est-ce pas ? (Oui.) L’un ou l’autre de ces fardeaux aurait déjà été plus que suffisant pour toi ; l’un ou l’autre suffirait à te faire te sentir à l’étroit et à étouffer. En particulier, à l’époque actuelle où la concurrence est extrêmement féroce, les nombreuses exigences que les parents imposent à leurs enfants sont tout simplement insupportables et inhumaines ; elles sont tout à fait déraisonnables. Comment les non-croyants appellent-ils cela ? Du chantage émotionnel. Quel que soit le nom qu’ils lui donnent, les non-croyants ne peuvent pas résoudre ce problème, et ils ne peuvent pas expliquer clairement l’essence de ce problème. Ils appellent cela du chantage émotionnel, mais nous, comment l’appelons-nous ? (Chaînes et fardeau.) Nous appelons cela des fardeaux. Concernant les fardeaux, est-ce là quelque chose que l’individu doit porter ? (Non.) C’est quelque chose qui vient en plus, quelque chose de supplémentaire que tu prends en charge. Cela ne t’appartient pas. Ce n’est pas quelque chose que ton corps, ton cœur et ton âme possèdent ou dont ils ont besoin, mais quelque chose d’ajouté. Cela vient de l’extérieur, pas de l’intérieur » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (16)). Quand j’ai lu ce passage des paroles de Dieu, ça m’a frappée en plein cœur. Voilà comment j’avais éduqué mes enfants. J’avais cru que dès le plus jeune âge, je devais faire des travaux agricoles et souffrir énormément, tout ça parce que je n’avais pas étudié à fond, ni eu une bonne éducation étant jeune. Alors j’ai pris mes désirs inexaucés et je les ai imposés à mes enfants, espérant qu’ils travaillent dur à l’école et qu’ils soient pris dans une université prestigieuse, pour qu’ils puissent avoir de bonnes perspectives d’avenir, sortir du lot et honorer notre famille. Afin d’atteindre cet objectif, je faisais pression sur mes enfants alors qu’ils étaient encore jeunes. Lorsqu’ils étaient petits, ils étaient disposés à prier et à se réunir. Mais j’avais peur que cela affecte leurs études, alors je n’ai pas laissé ma mère se réunir avec eux. Je ne les ai pas laissés jouer quand ils auraient dû. Et quand leurs notes baissaient un peu, je les réprimandais, leur inculquant de mauvaises idées et faisant pression sur eux. Mon fils est tombé malade à cause de toute la pression de ses examens d’entrée à l’université. J’avais peur que cela affecte ses notes. Alors chaque jour, je le surveillais, de crainte qu’il devienne paresseux. J’avais peur que tous nos efforts soient vains s’il obtenait de mauvais résultats à ses examens. La pression que je mettais sur mon fils était vraiment trop grande. En apparence, j’avais l’air de faire tout ça pour mon fils, mais en réalité, je voulais juste qu’il aille dans une université prestigieuse et qu’il sorte du lot, me lançant des fleurs et réalisant mes idéaux et mes désirs. Sans le savoir, je faisais porter un lourd fardeau à mon fils et faisais pression sur lui, comme si je lui avais passé des chaînes invisibles. À présent, mon fils était pris dans l’institution idéale, mes désirs s’étaient réalisés, mon visage rayonnait d’honneur, ma vanité avait été satisfaite, et pourtant, mon fils s’était éloigné de Dieu. À présent, quand j’évoquais des questions de foi avec lui, il les évitait, trouvait sans cesse des excuses et n’était pas d’humeur à lire les paroles de Dieu. Chaque jour, il était tenu en laisse par la renommée et le gain. Il se creusait la cervelle pour la renommée et le gain, et épuisait sa pensée à gérer des relations personnelles. Sa vie était particulièrement misérable et exténuante. Mon fils était devenu ce qu’il était à cause de moi.

Plus tard, j’ai lu davantage de paroles de Dieu : « Imaginons que lorsqu’ils étaient jeunes, pendant toute leur éducation, tu n’as cessé de leur répéter : “Travaillez bien à l’école, allez à l’université, faites des études supérieures ou un doctorat, trouvez un bon travail, trouvez un bon parti avec qui vous marier et fonder une famille, et alors la vie sera belle.” Imaginons que grâce à ton éducation, à tes encouragements et aux diverses formes de pression, ils ont vécu et poursuivi la voie que tu leur avais tracée et ont atteint ce que tu attendais, exactement comme tu le souhaitais, et qu’il est maintenant impossible pour eux de revenir en arrière. Or, si après avoir compris certaines vérités et les intentions de Dieu grâce à ta foi, et après avoir acquis des pensées et des points de vue corrects, tu cherches désormais à leur dire de ne plus poursuivre ces choses, ils risquent de rétorquer : “Ne suis-je pas en train de faire exactement ce que tu voulais ? Ne m’as-tu pas appris ces choses quand j’étais jeune ? N’est-ce pas là ce que tu as exigé de moi ? Pourquoi m’en empêcherais-tu maintenant ? Est-ce que ce que je fais est mal ? J’ai réussi à obtenir ces choses et je peux désormais en profiter ; tu devrais être heureux, satisfait et fier de moi, n’est-ce pas ?” Que ressentirais-tu en entendant cela ? Tu serais heureux ou tu pleurerais ? N’aurais-tu pas des regrets ? (Si.) Tu ne peux plus les reconquérir maintenant. Si tu ne les avais pas éduqués de cette façon quand ils étaient jeunes, si tu leur avais donné une enfance heureuse sans aucune pression, sans leur apprendre à se démarquer des autres, à chercher à occuper une haute fonction ou à gagner beaucoup d’argent, à rechercher la célébrité, les avantages et un statut prestigieux, si tu t’étais contenté de les laisser être de bonnes personnes ordinaires, sans exiger d’eux qu’ils gagnent beaucoup d’argent, qu’ils profitent de tant de choses ou qu’ils t’en rendent beaucoup, en leur demandant simplement d’être en bonne santé et heureux, d’être des personnes simples et heureuses, peut-être auraient-ils été réceptifs à certaines des pensées et des points de vue que tu défends depuis que tu crois en Dieu. Alors, ils mèneraient peut-être une vie heureuse aujourd’hui, peut-être souffriraient-ils moins des tensions de l’existence et de la société. Même s’ils n’avaient pas atteint la célébrité et les avantages, ils seraient au moins plus heureux, plus calmes et plus paisibles dans leur cœur. Mais à cause de tes instigations et de tes exhortations, et de la pression que tu as exercée sur eux pendant leurs jeunes années, ils ont poursuivi sans relâche la connaissance, l’argent, la célébrité et les avantages. Finalement, ils ont trouvé la notoriété, la fortune et le prestige social, leur quotidien s’est amélioré, ils ont eu accès aux plaisirs de la vie et ils ont gagné plus d’argent, mais leur existence est épuisante. Chaque fois que tu les vois, ils ont les traits tirés par la fatigue. Ce n’est que lorsqu’ils rentrent à la maison, chez toi, qu’ils osent enlever leur masque et admettre qu’ils sont fatigués et qu’ils ont besoin de repos. Mais dès qu’ils ressortent, ils ne sont plus les mêmes – ils remettent le masque. Tu vois la fatigue et la détresse sur leur visage, et tu as pitié d’eux, mais tu n’as pas le pouvoir de les faire revenir en arrière. Ils ne le peuvent plus. Comment est-ce arrivé ? Cela ne tient-il pas à l’éducation que tu leur as donnée ? (Si.) Rien de tout cela n’était quelque chose qu’ils savaient instinctivement ou qu’ils poursuivaient depuis leur plus jeune âge ; tout cela a un rapport certain avec l’éducation que tu leur as donnée. Lorsque tu vois leur mine, lorsque tu vois dans quel état est leur vie, cela ne te bouleverse-t-il pas ? (Si.) Mais tu es désarmé ; il ne te reste plus que les regrets et le chagrin. Peut-être as-tu l’impression que ton enfant a été totalement fait prisonnier par Satan, qu’il ne reviendra plus, et que tu n’as pas le pouvoir d’aller le secourir. C’est parce que tu n’as pas assumé ta responsabilité de parent. C’est toi qui lui as fait du mal, qui l’as induit en erreur par ton éducation et tes conseils idéologiques erronés. Il ne pourra jamais faire demi-tour, et au bout du compte, il ne te reste que des regrets. Tu regardes, impuissant, ton enfant souffrir, corrompu par cette société malfaisante, accablé par les tensions de l’existence, et tu n’as aucun moyen de l’aider. Tout ce que tu peux dire, c’est : “Reviens plus souvent à la maison, je te préparerai quelque chose de délicieux.” Mais quels problèmes un repas peut-il bien résoudre ? Cela ne peut rien résoudre. Ses pensées ont déjà mûri et pris forme, et il n’est pas prêt à abandonner la célébrité et le statut social qu’il a trouvé. Il ne peut qu’aller de l’avant sans retour en arrière possible. Tel est le résultat pernicieux auquel parviennent les parents qui donnent de mauvais conseils et inculquent des idées erronées à leurs enfants pendant leurs années de formation » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (19)). J’ai lu ce passage des paroles de Dieu plusieurs fois. Et chaque fois, cela me touchait au plus profond de moi-même, et j’étais tellement triste que je versais des larmes de regret. J’ai pensé à mon fils qui, petit, était innocent, croyait en Dieu et était disposé à assister aux réunions avec sa grand-mère. Mais influencée par des points de vue sataniques tels que : « La connaissance peut changer ton destin », « Les autres poursuites sont petites, les livres les surpassent toutes », « Ceux qui triment avec leur esprit gouvernent les autres et ceux qui triment avec leur corps sont gouvernés par les autres », et « Chacun contrôle sa destinée », je poursuivais le fait de sortir du lot et d’honorer ma famille, j’inculquais ces pensées à mon fils et je le poussais dans un bourbier de connaissances, pour qu’il poursuive sans hésitation renommée, profit et statut jusqu’à ce qu’il ne puisse plus s’en extirper. Je l’ai surtout remarqué là où les paroles de Dieu disent : « Peut-être as-tu l’impression que ton enfant a été totalement fait prisonnier par Satan, qu’il ne reviendra plus, et que tu n’as pas le pouvoir d’aller le secourir. C’est parce que tu n’as pas assumé ta responsabilité de parent. C’est toi qui lui as fait du mal, qui l’as induit en erreur par ton éducation et tes conseils idéologiques erronés. Il ne pourra jamais faire demi-tour, et au bout du compte, il ne te reste que des regrets. » Dieu échangeait sur l’état d’esprit dans lequel je me trouvais à ce moment précis. Chaque fois que mon fils rentrait à la maison, je lui lisais les paroles de Dieu, mais il les réfutait toujours et trouvait tous les moyens de les refuser. Il disait même que j’étais un frein pour lui, ce qui me fendait le cœur. Je voyais mon fils s’affairer et travailler dur chaque jour pour la renommée et le gain. Il commençait à perdre ses cheveux malgré son jeune âge. Et chaque jour, il forçait son corps épuisé à étudier jusque tard le soir. Il se creusait même la cervelle pour réfléchir aux idées et aux passe-temps de ses conseillers, et adaptait son approche pour abonder dans leur sens. Il marchait sur des œufs sous les yeux de ses dirigeants, craignant de dire ou de faire quelque chose de mal et qu’ils puissent lui mener la vie dure, affectant ses perspectives de carrière. Je regardais mon fils vivre chaque jour en portant un masque, terriblement exténué. Mon fils était devenu ce qu’il était à cause de moi. C’était moi qui avais encouragé mon fils à poursuivre la connaissance, et j’avais nui à mon enfant. À présent, je comprenais que ce n’était pas là aimer mon fils : c’était lui nuire, faisant de lui un sacrifice pour ma propre poursuite de la renommée et du gain. Je voyais certains frères et sœurs du même âge que mon fils à l’Église. Ils croyaient en Dieu, poursuivaient la vérité, faisaient leur devoir dans l’Église. Ils n’étaient pas liés aux poisons de Satan, et ils menaient une vie tranquille et heureuse, avec liberté et libération. J’ai eu encore plus de regrets en voyant cela. Si je n’avais pas inculqué ces pensées et ces points de vue à mon fils, peut-être ne serait-il pas devenu comme ça, menant une vie aussi difficile et impuissante pour poursuivre renommée et gain, grimper les échelons et gagner de l’argent. Quand je pensais à ces choses-là, j’étais particulièrement pleine de remords et je me détestais. J’ai réfléchi : « Pourquoi étais-je aussi déterminée à vouloir que mes enfants soient pris à l’université, et aussi obstinée ? Quelle était l’origine du problème ? »

Un jour, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Satan contrôle les pensées des hommes par la gloire et le gain, jusqu’à ce qu’ils ne pensent plus qu’à cela. Ils luttent pour la gloire et le gain, endurent des difficultés pour la gloire et le gain, supportent l’humiliation pour la gloire et le gain, sacrifient tout ce qu’ils ont pour la gloire et le gain, porteront des jugements et prendront des décisions pour la gloire et le gain. De cette façon, Satan attache les hommes avec des chaînes invisibles, dont ils n’ont ni la force ni le courage de se libérer. Alors, sans le savoir, ils portent ces chaînes et avancent avec beaucoup de difficulté. À cause de la gloire et du gain, l’humanité s’éloigne de Dieu, Le trahit et devient de plus en plus malveillante. Ainsi, les générations sont détruites les unes après les autres par la gloire et le gain avec lesquels Satan les a tentées. Si l’on regarde maintenant les actions de Satan, ses sombres motivations ne sont-elles pas abominables ? Peut-être qu’aujourd’hui vous ne pouvez toujours pas les percer à jour parce que vous pensez qu’il n’y a pas de vie sans gloire ni gain. Vous pensez que si les gens y renoncent, alors ils ne verront plus la voie à suivre, perdront de vue leurs objectifs et leur avenir deviendra sombre, obscur et lugubre » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). À travers ces paroles de Dieu, j’ai compris que Satan utilisait connaissance et gain pour corrompre, fourvoyer les gens et leur nuire, les incitant à poursuivre uniquement renommée et gain. Je me suis souvenue que parce que je n’avais pas eu une bonne éducation quand j’étais jeune, j’ai pas mal souffert quand je sortais gagner de l’argent, et j’ai souvent enduré les préjugés des autres. Quand je voyais que les gens possédant beaucoup de connaissances et de prestige suscitaient l’admiration des autres où qu’ils aillent, je les enviais et je croyais que je ne pouvais pas gagner l’estime des autres, juste parce que je n’avais pas de connaissances. Alors j’ai placé mes espoirs dans mes enfants, souhaitant qu’ils réalisent les rêves que je n’avais pas été capable d’accomplir moi-même. Pour cela, j’y ai passé tout mon temps et j’ai payé le prix fort, menant une vie amère et épuisante, et j’ai causé à mon fils douleur et souffrance. Plus tard, bien que mon fils ait gagné renommée et profit, il s’est éloigné de Dieu et a perdu Son salut dans les derniers jours. À présent, je comprenais que ma poursuite de renommée et de gain était une sorte de chaînes invisibles que Satan avait placées sur mon fils et sur moi. Satan utilisait renommée et gain pour nous attirer et nous fourvoyer, nous incitant à viser résolument renommée et gain, sans aucune réflexion pour poursuivre la vérité. Nous étions tenus en laisse par Satan, pas à pas. Nous étions disposés à souffrir pour cela, nous éloignant donc de Dieu, jusqu’au point de Le nier et d’être consumés par Satan. C’étaient là l’intention et le plan malfaisants de Satan. J’ai pensé aux gens autour de moi : le fils de mon oncle était pris à l’université, mais ses parents le dédaignaient pour avoir choisi une spécialité inférieure. Ils ont donc fait jouer leurs contacts et ont trouvé quelqu’un pour l’aider à changer de spécialité. Résultat, l’enfant subissait trop de pression et ne pouvait pas suivre les cours. Et plus tard, il a fait une dépression nerveuse. Désormais, il ne pouvait même pas contrôler sa propre vie. Beaucoup d’autres enfants ont également bu des pesticides ou sauté d’un immeuble parce que leurs résultats scolaires étaient médiocres. Toutes ces leçons tragiques m’ont servi de rappel et d’avertissement. En réalité, que les gens soient riches ou pauvres dans la vie, tout cela est entre les mains de Dieu. La renommée et le gain ne peuvent pas nous permettre d’échapper à la douleur. Cela ne fait que nous entraîner dans l’abysse de la souffrance. C’est tellement odieux de voir à quel point Satan nuit aux gens. En même temps, Dieu soit loué, car à travers Son éclairage, Sa direction et Son guidage, j’ai trouvé l’origine de ma souffrance et j’ai vu les conséquences dangereuses de la poursuite de la renommée et du gain. Autrement, je serais toujours prise au piège, incapable de m’extirper. Cela m’a aussi permis de comprendre l’intention sérieuse de Dieu de sauver les gens. Satan ne pouvait pas continuer à me tromper et à me nuire. Je voulais me libérer des chaînes de la renommée et du gain, suivre le chemin de la poursuite de la vérité et atteindre le salut.

Plus tard, j’ai trouvé le bon chemin concernant l’éducation des enfants dans les paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Si tu ne les avais pas éduqués de cette façon quand ils étaient jeunes, si tu leur avais donné une enfance heureuse sans aucune pression, sans leur apprendre à se démarquer des autres, à chercher à occuper une haute fonction ou à gagner beaucoup d’argent, à rechercher la célébrité, les avantages et un statut prestigieux, si tu t’étais contenté de les laisser être de bonnes personnes ordinaires, sans exiger d’eux qu’ils gagnent beaucoup d’argent, qu’ils profitent de tant de choses ou qu’ils t’en rendent beaucoup, en leur demandant simplement d’être en bonne santé et heureux, d’être des personnes simples et heureuses, peut-être auraient-ils été réceptifs à certaines des pensées et des points de vue que tu défends depuis que tu crois en Dieu. Alors, ils mèneraient peut-être une vie heureuse aujourd’hui, peut-être souffriraient-ils moins des tensions de l’existence et de la société. Même s’ils n’avaient pas atteint la célébrité et les avantages, ils seraient au moins plus heureux, plus calmes et plus paisibles dans leur cœur » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (19)). Ces paroles de Dieu indiquent le bon chemin concernant l’éducation des enfants. En éduquant leurs enfants, les gens ne doivent pas demander à poursuivre connaissance, statut, renommée, profit, à gravir les échelons ou à gagner de l’argent. Ils devraient espérer que leurs enfants mènent une vie heureuse et saine, sans pression, libre et libérée. À travers les paroles de Dieu, j’ai également compris Son intention. Mes enfants et moi sommes tous des êtres créés, et notre destin est entre les mains de Dieu. Le destin de nos vies et le chemin que nous devrions emprunter sont soumis à la souveraineté et à l’arrangement de Dieu. Ce n’est pas quelque chose que nous pouvons contrôler. Je ne peux pas non plus changer le destin de mes enfants. Tout ce que je peux faire, c’est prier pour eux. Et quand ils reviennent, je peux leur lire les paroles de Dieu. Quant à savoir si au final, ils peuvent se présenter devant Dieu, c’est à Lui de voir. Je dois juste accomplir mon propre devoir, assumer mes responsabilités, et faire correctement ce que je devrais faire. Mon point de vue sur les choses a quelque peu changé : c’est le résultat obtenu grâce aux paroles de Dieu. Maintenant, je veux uniquement poursuivre la vérité et vivre des paroles de Dieu, en accomplissant mon propre devoir. C’est la seule vie qui ait du sens et de la valeur. Dieu soit loué !

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