Comment traiter la bonté parentale

22 mars 2025

Par Su Wei, Chine

Depuis mon enfance, ma famille était relativement pauvre. Mes proches et mes amis nous méprisaient, et même mes grands-parents nous rejetaient. Ma mère me harcelait souvent en disant : « Tu dois étudier dur et faire honneur à la famille ! » J’ai pris ses paroles à cœur, j’ai travaillé dur dans mes études et je me classais constamment parmi les premiers de ma classe. Mais plus tard, j’ai eu un accident de voiture et d’autres mésaventures, et j’ai dû subir trois opérations chirurgicales. À chaque fois, ma famille était très inquiète, et parfois ma mère se plaignait, disant que sans tout cet argent dépensé pour mes opérations, notre famille ne serait pas dans une telle pauvreté. Après les examens d’entrée au lycée, j’ai réussi à être admise dans un lycée prestigieux. J’ai souvent pensé à abandonner mes études pour commencer à travailler tôt afin de gagner de l’argent afin d’alléger le fardeau de ma famille, mais mes parents n’étaient pas d’accord et m’ont encouragée à me concentrer sur mes études. J’ai été profondément touchée et j’ai décidé de leur rendre la pareille quand je serai plus grande. Plus tard, mon parcours universitaire s’est poursuivi sans problème, et après les examens d’entrée à l’université, j’ai été admise sans problème dans une université de premier ordre. Après cela, j’ai poursuivi mes études dans une université prestigieuse pour faire des études supérieures. À cette époque, la situation financière de notre famille était particulièrement désastreuse, mes parents étaient souvent malades et incapables d’effectuer des travaux pénibles, et notre famille était toujours endettée. Chaque année, quand je rentrais à la maison pour le Nouvel An chinois, je demandais à ma mère combien nous devions encore à nos amis et à nos proches. J’entendais aussi parfois ma mère dire que pour subvenir aux besoins de la famille et payer mes études universitaires, mon père occupait deux emplois, tous deux pénibles. Tous les jours, il partait au travail avec des vêtements secs et revenait trempé. Elle me disait de ne pas décevoir la famille et de ne jamais être ingrate. En entendant ma mère dire cela, je pleurais en secret sous les couvertures au milieu de la nuit, en me disant : « Dès que je commencerai à travailler, je donnerai une partie de mon salaire à mes parents chaque mois, pour qu’ils puissent avoir une bonne vie. »

Au cours du deuxième mois qui a suivi mon entrée dans le monde du travail après l’obtention de mon diplôme, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que le souffle de vie en nous vient de Dieu, et qu’en tant qu’êtres vivants, les humains doivent L’adorer. Alors que j’étais abreuvée par les paroles de Dieu, je sentais de plus en plus que je devais consacrer davantage de temps à lire Ses paroles et à rechercher la vérité. J’ai donc volontairement abandonné mon travail et choisi de faire mon devoir dans l’Église. De temps en temps, je rendais visite à mes parents sur leur lieu de travail. Chaque fois que je voyais leurs cheveux grisonnants, mon cœur souffrait pour eux et je me sentais profondément coupable, pensant que je les avais laissés tomber en ne travaillant pas et en ne gagnant pas d’argent pour les soutenir. Chaque fois que je leur rendais visite, je leur achetais des choses ou des suppléments, essayant de compenser le sentiment d’endettement que je ressentais dans mon cœur. En 2021, une répression majeure a eu lieu dans l’Église à laquelle j’appartenais, et j’ai également été traquée par la police. Grâce à la protection de Dieu, je n’ai pas été arrêtée, mais je n’ai plus été en mesure de contacter ma famille. Quand je pensais à l’inquiétude que mes parents allaient sûrement ressentir en ne parvenant pas à me joindre, je me suis sentie particulièrement coupable, pensant : « J’ai eu plusieurs accidents quand j’étais jeune, et mes parents se sont fait un sang d’encre pour moi. Ils ont travaillé si dur pour m’élever jusqu’à cet âge, ce qui n’a pas été facile du tout. Maintenant, non seulement je ne gagne pas beaucoup d’argent pour les soutenir, mais je les fais aussi s’inquiéter et se tracasser à mon sujet. Je suis vraiment une fille ingrate ! » Mon cœur était plein de chagrin, et j’avais envie de pleurer chaque fois que je pensais à mes parents. Je ne pouvais pas accepter les paroles de Dieu, et je ne pouvais pas m’imprégner de l’échange avec mes frères et sœurs. Chaque fois que je voyais des frères et sœurs de l’âge de mes parents, je pensais à mes propres parents : « Ils vieillissent et leur santé n’est pas très bonne. Je me demande comment ils vont maintenant. S’ils tombent malades, auront-ils l’argent nécessaire pour se faire soigner ? » Même si je continuais à faire mon devoir, mon cœur était constamment inquiet pour mes parents. Je me contentais de faire machinalement mon devoir, et chaque fois que quelque chose ne se passait pas comme je le voulais, je pensais à rentrer à la maison. Mais quand je pensais à la façon dont je serais arrêtée si je rentrais chez moi, je n’osais pas rentrer. J’ai donc prié Dieu, lui demandant de me protéger de la contrainte de mon affection.

Un jour, j’ai lu deux passages de la Parole de Dieu et j’ai pu acquérir une certaine compréhension de mon problème. Dieu Tout-Puissant dit : « À cause du conditionnement de la culture chinoise traditionnelle, dans les notions traditionnelles du peuple chinois, on croit qu’il faut observer une piété filiale à l’égard de ses parents. Quiconque n’observe pas cette piété filiale est un enfant indigne. Ces idées ont été inculquées aux gens depuis leur premier âge et elles sont enseignées dans presque toutes les familles, ainsi que dans chaque école et dans la société en général. Quand une personne s’est fait bourrer le crâne d’idées pareilles, elle se dit : “La piété filiale est plus importante que tout. Si je ne l’observais pas, je ne serais pas quelqu’un de bien, je serais un enfant indigne et je serais dénoncé par la société. Je serais une personne qui manque de conscience.” Cette idée est-elle correcte ? Les gens ont vu tellement de vérités exprimées par Dieu : Dieu a-t-Il exigé que l’on fasse preuve de piété filiale envers ses parents ? Est-ce une des vérités que les croyants doivent comprendre ? Non, ce n’est pas le cas. Dieu a seulement échangé sur certains principes. Par quel principe les paroles de Dieu demandent-elles que les gens traitent les autres ? Aimer ce que Dieu aime et haïr ce que Dieu hait : c’est là le principe auquel il faut adhérer » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en reconnaissant ses opinions erronées que l’on peut vraiment changer). « Quel genre d’éducation reçois-tu à travers les attentes de tes parents ? (La nécessité d’avoir de bons résultats aux examens et de réussir mon avenir.) Tu dois te montrer prometteur, tu dois être à la hauteur de l’amour de ta mère, de son dur labeur et de ses sacrifices, tu dois répondre aux attentes de tes parents et ne pas les décevoir. Ils t’aiment tellement, qu’ils ont tout donné pour toi et ils font tout pour toi en sacrifiant leur vie. Alors, que sont devenus tous leurs sacrifices, leur éducation et même leur amour ? Ils sont devenus pour toi une dette à rembourser, et en même temps, ils sont devenus ton fardeau. C’est ainsi que se forme le fardeau. Que les parents fassent ces choses par instinct, par amour ou du fait d’impératifs sociaux, au bout du compte, recourir à ces méthodes pour t’éduquer et te traiter, et même pour t’inculquer toutes sortes d’idées, n’apporte pas à ton âme la liberté, l’affranchissement, le confort ou la joie. Que t’apportent-elles ? De la tension et de la peur, la condamnation et le mal-être de ta conscience. Quoi d’autre ? (Des chaînes et des contraintes.) Des chaînes et des contraintes. De plus, face à de telles attentes de la part de tes parents, tu ne peux pas t’empêcher de vivre pour leurs espoirs. Pour répondre à leurs attentes, pour ne pas décevoir leurs attentes et pour ne pas les laisser perdre espoir en toi, tu étudies chaque jour toutes les matières avec diligence et application, et tu fais tout ce qu’ils te demandent de faire » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (16)). Dieu a exposé mon état exact. Depuis que j’étais jeune, ma mère m’avait appris que mes parents avaient fait beaucoup de sacrifices pour moi, et que je ne devais pas être ingrate quand je grandirais. Mes proches et voisins disaient aussi souvent que même malgré la pauvreté de notre famille, mes parents continuaient à financer mon éducation, et que je devrais les rembourser convenablement à l’avenir et ne pas oublier mes racines. J’ai également vu les sacrifices que mes parents ont faits pour moi. Quand j’étais jeune, j’ai eu plusieurs accidents, et mes parents se sont fait un sang d’encre en collectant des fonds pour mes opérations chirurgicales. Ils ont également fait tout leur possible pour collecter les fonds nécessaires à mon éducation. J’ai donc accepté de tout cœur l’éducation et l’endoctrinement de ma famille, de mes proches et de mes amis sans hésitation. J’ai fait de mon objectif d’étudier avec assiduité pour améliorer la situation financière de notre famille, et de faire en sorte que mes parents puissent vivre une bonne vie. Pour y parvenir, j’ai travaillé dur afin d’obtenir une éducation supérieure, et j’avais prévu de donner une partie de mon salaire à mes parents chaque mois, peu importe comment la vie allait se dérouler. Mais après avoir trouvé Dieu et choisi d’abandonner mon travail pour faire mon devoir, je me suis sentie coupable d’avoir trahi mes parents. Plus tard, en raison de la persécution et des arrestations menées par le PCC, je ne pouvais plus contacter ma famille, ce qui m’a amenée à me condamner encore plus et me sentir comme une fille ingrate. Quand je pensais à la façon dont mes parents avaient soutenu mon éducation et qu’à présent, après avoir enfin obtenu mon diplôme, je ne gagnais pas d’argent pour les rembourser et que je leur causais des soucis, j’étais remplie de culpabilité et de reproche envers moi-même. Quand je voyais des gens de l’âge de mes parents, je m’inquiétais pour eux et je me détournais de mon devoir. J’ai même pensé à trahir Dieu et à abandonner mon devoir pour rentrer chez moi. Les idées traditionnelles que m’ont inculquées ma famille et la société, telles que « La piété filiale est une vertu à pratiquer avant tout » et « Une personne sans piété filiale est pire qu’une bête », s’étaient profondément enracinées dans mon cœur. Ces choses étaient comme un piège qui m’enserrait étroitement et douloureusement. Je savais clairement que la vie humaine vient de Dieu, et que croire en Dieu, L’adorer et faire son devoir étaient les bons chemins à suivre dans la vie et qu’ils étaient parfaitement naturels et justifiés, mais je ne pouvais toujours pas me sentir à l’aise dans mon devoir. J’avais constamment le sentiment qu’aller à l’encontre des attentes de mes parents signifiait que je manquais de conscience et que j’étais une enfant ingrate et dépourvue de piété filiale.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu, qui m’a aidée à traiter correctement les sacrifices que mes parents avaient faits pour moi depuis le début. Dieu Tout-Puissant dit : « Parlons de la façon dont la déclaration : “Tes parents ne sont pas tes créanciers” devrait être interprétée. Tes parents ne sont pas tes créanciers : n’est-ce pas là un fait ? (Si.) Puisqu’il s’agit d’un fait, il convient d’expliquer les questions que ce fait renferme. Examinons la question de ta mise au monde par tes parents. Qui a décidé que tes parents te donnent naissance, toi ou eux ? Qui a choisi qui ? Si tu examines cela du point de vue de Dieu, la réponse est : ni toi ni eux. Ni toi ni tes parents n’ont choisi qu’ils te donnent naissance. Si tu examines cette question à la racine, cela a été ordonné par Dieu. Nous allons mettre ce sujet de côté, pour l’instant, car il est facile aux gens de comprendre la question. De ton point de vue, tu es né passivement de tes parents, sans avoir aucun choix en la matière. Du point de vue de tes parents, ils t’ont donné naissance de leur propre volonté indépendante, n’est-ce pas ? En d’autres termes, en mettant de côté l’ordination de Dieu, quand il s’agit de la question de ta mise au monde, ce sont tes parents qui avaient tout pouvoir. Ils ont choisi de te donner naissance et ils ont décidé de tout. Tu n’as pas choisi à leur place qu’ils te donnent naissance, tu es né passivement d’eux, et tu n’as eu aucun choix en la matière. Alors, puisque tes parents avaient tout pouvoir, et qu’ils ont choisi de te donner naissance, ils ont l’obligation et la responsabilité de t’élever, de faire de toi un adulte, de te fournir une éducation, de la nourriture, des vêtements et de l’argent : voilà leur responsabilité et leur obligation, et c’est ce qu’ils sont censés faire. Comme tu as toujours été passif durant la période pendant laquelle ils t’ont élevé, tu n’avais pas le droit de choisir, tu étais obligé d’être élevé par eux. Parce que tu étais jeune, tu n’avais pas la possibilité de t’élever toi-même, tu n’avais pas d’autre choix que d’être élevé passivement par tes parents. Tu as été élevé de la manière que tes parents ont choisie. S’ils t’ont donné de bonnes choses à boire et à manger, alors tu as bu et mangé de bonnes choses. Si tes parents t’ont donné un environnement de vie où tu as survécu en mangeant de la paille et des plantes sauvages, alors tu as survécu en mangeant de la paille et des plantes sauvages. Quoi qu’il en soit, pendant que tes parents t’élevaient, tu as été passif et tes parents ont assumé leurs responsabilités. C’est comme si tes parents prenaient soin d’une fleur. Puisqu’ils veulent prendre soin d’une fleur, ils doivent la fertiliser, l’arroser et s’assurer qu’elle reçoit la lumière du soleil. Donc, pour ce qui est des gens, peu importe si tes parents se sont occupés de toi méticuleusement ou s’ils ont pris grand soin de toi, quoi qu’il en soit, ils ne faisaient qu’assumer leurs responsabilités et leurs obligations. […] Puisqu’il s’agit d’une responsabilité et d’une obligation, tout cela devrait être gratuit, et tes parents ne devraient pas demander à être dédommagés. En t’élevant, tes parents ne font qu’assumer leurs responsabilités et leurs obligations, ce qui ne devrait pas être rémunéré et ne devrait pas donner lieu à une transaction. Tu n’as donc pas à aborder tes parents ou à gérer ta relation avec eux en te disant que tu dois les dédommager. Si tu traites effectivement tes parents en fonction de cette idée, si tu leur rends la pareille, et si tu gères ta relation avec eux en fonction de cette idée, tout cela est inhumain. En même temps, c’est susceptible de te rendre contraint et lié par tes sentiments charnels, et il te sera difficile de te sortir de cet imbroglio, au point que tu pourrais même perdre ton chemin. Tes parents ne sont pas tes créanciers, tu n’as donc aucune obligation de répondre à toutes leurs attentes. Tu n’as aucune obligation de payer la note du fait de leurs attentes. C’est-à-dire qu’ils peuvent avoir leurs propres attentes. Tu peux faire tes propres choix et tu as le chemin de vie et la destinée que Dieu a prévus pour toi, qui n’ont rien à voir avec tes parents » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (17)). En méditant sur les paroles de Dieu, j’ai compris que les parents ne sont pas des créanciers envers leurs enfants et qu’ils les élèvent de leur plein gré, et puisqu’ils choisissent de le faire, ils ont la responsabilité et l’obligation de les élever. Peu importe les sacrifices que les parents font dans ce processus, c’est leur responsabilité en tant que parents et une sorte de loi que Dieu a ordonnée pour les êtres créés. Tout comme de nombreuses créatures dans la nature se reproduisent et nourrissent leur progéniture, elles ne font que suivre les lois et les principes établis par le Créateur. Il en va de même pour les humains. Les parents qui choisissent d’avoir des enfants doivent les élever et leur donner la liberté, en leur permettant de choisir leur propre chemin de vie. Si les parents exigent un remboursement et une compensation simplement parce qu’ils ont élevé leurs enfants, voire même sacrifient la liberté de leurs enfants de choisir leur chemin de vie pour satisfaire leurs propres désirs d’une vie meilleure, c’est, en fait, inhumain. De tels parents sont trop égoïstes. En réfléchissant à la raison pour laquelle je me sentais coupable de ne pas gagner d’argent pour remplir mes devoirs filiaux envers mes parents, j’ai pris conscience que c’était parce que j’avais considéré leurs sacrifices et leurs soins comme une bonté, les considérant comme mes créanciers. Je croyais qu’une fois que j’aurais la capacité de gagner de l’argent dans le futur, je devrais les rembourser correctement ; sinon, je serais ingrate, dépourvue de piété filiale et dénuée d’humanité. Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que ma vision des choses était fausse. Le fait que mes parents m’aient élevée et pris soin de moi n’était que l’accomplissement de leur responsabilité et de leur obligation en tant que parents. Je ne leur devais rien, ni n’étais obligée de répondre à leurs attentes. J’ai le droit de choisir le type de chemin que je dois prendre dans la vie, et je ne devrais pas être contrainte par cette soi-disant bonté, car cela me ferait perdre ma liberté dans cette vie et même renoncer à ma chance de poursuivre la vérité et d’être sauvée. En réfléchissant à chaque étape de ma vie, j’ai eu plusieurs accidents dangereux quand j’étais enfant, mais j’ai été miraculeusement protégée et j’ai survécu grâce à la protection de Dieu. Une fois, j’ai été heurtée par une voiture roulant à vive allure et jetée de l’autre côté de la route, et j’ai perdu connaissance, mais quand je me suis réveillée, je n’avais que des fractures mineures et quelques blessures superficielles. Une autre fois, j’ai été violemment battue par une personne atteinte de schizophrénie. C’était un incident particulièrement sanglant et violent, mais mon cerveau n’a pas été blessé, et mon visage n’a pas été défiguré, et je n’ai eu besoin que de quelques points de suture à la tête et je n’ai eu qu’un seul os cassé, sans aucune autre blessure importante. Ceux qui connaissaient ces expériences de ma jeunesse disaient tous que j’avais vraiment beaucoup de chance. En réalité, ce n’était pas une question de chance. Tout cela relevait de la protection de Dieu. En y repensant, j’ai pris conscience que j’avais survécu jusqu’à ce jour grâce aux soins et à la protection de Dieu. J’avais un chemin de vie que Dieu avait tracé pour moi et une mission à accomplir. Je ne devais pas vivre uniquement pour mes parents.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Tu n’as aucun fardeau à accepter par rapport aux attentes de tes parents. Si tu fais ce que tes parents te demandent, ton destin reste le même ; si tu ne réponds pas aux attentes de tes parents et que tu les déçois, ton destin reste le même. Quel que soit le chemin qui t’attend, il en sera ainsi ; cela a déjà été ordonné par Dieu. De même, si tu réponds aux attentes de tes parents, si tu satisfais tes parents et si tu ne les déçois pas, cela signifie-t-il qu’ils auront une vie meilleure ? Cela peut-il changer leur destin de souffrance et de maltraitance ? (Non.) Certaines personnes pensent que leurs parents ont fait preuve de trop de bonté en les élevant et qu’ils ont beaucoup souffert pendant cette période. Elles veulent donc trouver un bon emploi, endurer les épreuves, trimer, être assidues et travailler dur pour gagner beaucoup d’argent et faire fortune. Leur objectif est d’offrir à leurs parents une vie future privilégiée, où ils pourraient vivre dans une villa, conduire une belle voiture, mais aussi bien manger et bien boire. Mais après des années à se démener, bien que leurs conditions de vie et leur situation se soient améliorées, leurs parents décèdent sans avoir profité un seul jour de cette prospérité. Qui doit en être tenu responsable ? Si tu laisses les choses suivre leur cours, si tu laisses Dieu les orchestrer et si tu refuses ce fardeau, tu ne te sentiras pas coupable lorsque tes parents décéderont. Cependant, si tu travailles d’arrache-pied pour gagner de l’argent afin de remercier tes parents et les aider à vivre une vie meilleure, mais qu’ils meurent, comment te sentiras-tu ? Si tu prends du retard dans l’accomplissement de ton devoir et que tu tardes à obtenir la vérité, pourras-tu encore vivre confortablement jusqu’à la fin de tes jours ? (Non.) Ta vie en sera affectée et tu porteras à jamais sur les épaules le fardeau “d’avoir fait défaut à tes parents” jusqu’à la fin de tes jours. […] Les parents doivent s’acquitter de leurs responsabilités envers leurs enfants selon leurs propres conditions et selon les conditions et l’environnement préparés par Dieu. Ce que les enfants doivent faire pour leurs parents repose également sur les conditions qu’ils peuvent atteindre et sur l’environnement dans lequel ils se trouvent ; c’est tout. Tout ce que les parents ou les enfants font ne doit pas avoir pour but de changer le destin de l’autre partie par son propre pouvoir ou selon ses désirs égoïstes, afin que l’autre partie puisse vivre une vie meilleure, plus heureuse et plus idéale grâce à ses propres efforts. Qu’il s’agisse des parents ou des enfants, chacun devrait laisser les choses suivre leur cours naturel dans les environnements arrangés par Dieu, plutôt que d’essayer de changer les choses par ses propres efforts ou selon ses déterminations personnelles. Le destin de tes parents ne sera pas changé parce que tu as ce genre de pensées à leur égard – leur destin a été ordonné par Dieu depuis longtemps. Dieu a ordonné que tu entres dans leur vie, que tu naisses d’eux, que tu sois élevé par eux et que tu aies cette relation avec eux. Par conséquent, ta responsabilité envers eux se limite à les accompagner selon tes propres conditions et à remplir certaines obligations. Quant à vouloir changer la situation actuelle de tes parents, ou à vouloir qu’ils aient une vie meilleure, c’est tout à fait superflu. Ou encore, gagner l’admiration de tes voisins et de tes proches, faire honneur à tes parents, t’assurer qu’ils aient du prestige au sein de la famille, tout cela est encore plus superflu. Il y a aussi des mères et des pères célibataires qui ont été quittés par leur conjoint et qui t’ont élevé seuls jusqu’à l’âge adulte. Tu prends d’autant plus la mesure de leur difficulté, et tu souhaites consacrer toute ta vie à les remercier et à leur rendre ce qu’ils t’ont donné, jusqu’à faire tout ce qu’ils disent. Ce qu’ils te demandent, ce qu’ils attendent de toi, en plus de ce que tu es prêt à faire toi-même, tout cela devient un fardeau dans ta vie, et il ne devrait pas en être ainsi. En présence du Créateur, tu es un être créé. Dans cette vie, tu ne dois pas seulement assumer tes responsabilités envers tes parents, mais aussi les responsabilités et les devoirs qui t’incombent en tant qu’être créé. Tu ne peux t’acquitter de tes responsabilités envers tes parents qu’en te conformant aux paroles de Dieu et aux vérités-principes, et non en agissant pour eux selon tes besoins affectifs ou de ta conscience » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (16)). J’ai médité à plusieurs reprises sur les paroles de Dieu et j’ai fini par comprendre que le destin d’une personne est entre les mains du Créateur. La quantité de souffrances que mes parents allaient endurer dans cette vie et leur capacité à vivre une bonne vie avaient été ordonnées depuis longtemps par Dieu et n’avaient pas grand-chose à voir avec moi. Ce n’était pas parce que j’avais fait des études supérieures et que je pouvais gagner de l’argent que je pouvais changer leur destin et leur offrir une vie meilleure. Mon destin, y compris le fait de pouvoir entrer à l’université ou d’obtenir un certain diplôme, était également ordonné par Dieu et ne relevait pas de mes parents. La raison de ma culpabilité, en pensant à mes études supérieures sans travailler pour subvenir à mes devoirs filiaux envers mes parents, résidait dans le fait que je n’avais pas compris que le destin humain est entre les mains de Dieu. Je vivais toujours selon le poison satanique selon lequel « La connaissance peut changer ton destin », en croyant que le fait d’avoir une éducation supérieure et un bon travail pourrait changer le destin de mes parents et leur offrir une vie meilleure. En fait, pouvais-je vraiment changer le destin de mes parents ? J’ai pensé à mon oncle, qui avait travaillé dur pendant la majeure partie de sa vie pour aider son fils à entrer à l’université. En fin de compte, son fils a été admis à l’université et a acheté une maison en ville, et juste au moment où il semblait que la famille pourrait enfin vivre une bonne vie, mon oncle est décédé de manière inattendue. Ensuite, il y a eu ma tante, qui avait travaillé dur pour aider mon cousin à faire ses études universitaires, en espérant qu’il trouverait un bon emploi. Mais mon cousin ne se consacrait pas à son travail comme il le fallait, et non seulement il n’accomplissait pas son travail de manière adéquate, mais il a également été victime d’une arnaque. Il avait pris plus de cent mille yuans à la famille pour investir, pour finalement perdre la totalité du capital. Il y avait eu de nombreux exemples de ce genre autour de moi, prouvant que ni les parents ni les enfants ne pouvaient changer le destin les uns des autres. Le fait qu’une personne ait une bonne vie ou non est ordonné par Dieu, et aucun effort personnel ne peut changer cela. Si je ne croyais pas en Dieu, je suivrais de la même manière les tendances du monde, je me marierais, j’achèterais une maison et une voiture, j’aurais des enfants, je ferais face aux paiements de mon prêt immobilier et de ma voiture. Alors, combien d’énergie et d’argent de côté aurais-je pour exécuter mes devoirs filiaux envers mes parents ? Si j’étais soumise à des pressions imùportantes dans ma vie quotidienne importantes, je devrais peut-être même dépendre de mes parents pour me soutenir. Je pensais qu’en exécutant mes devoirs sans travailler pour gagner de l’argent afin de manifester ma piété filiale envers mes parents, ils n’avaient pas une bonne vie. C’est absurde. Les conditions de vie de mes parents, les environnements qu’ils connaîtraient tout au long de leur vie, et les souffrances qu’ils endureraient sont tous prédéterminés par Dieu. Ils n’ont rien à voir avec ma foi en Dieu ou avec l’exécution de mes devoirs. Je ne devrais plus vivre selon les vues erronées que m’ont inculquées la société et ma famille. Il est stupide et dénué de sens de m’inquiéter excessivement pour mes parents. En tant qu’être créé, c’est Dieu qui m’a donné la vie et m’a doté de dons et de talents, et qui a arrangé diverses circonstances pour élargir mon expérience et mes connaissances. En fin de compte, Il m’a permis d’entendre la voix du Créateur et de profiter de l’abreuvement et du don de Ses paroles. Je devrais donc consacrer mon temps et mon énergie à poursuivre des choses positives et à aider davantage de personnes à entendre la voix de Dieu et à recevoir Son salut. Cela seul a du sens et constitue la responsabilité et le devoir que je dois exécuter en tant qu’être créé.

J’ai lu deux autres passages des paroles de Dieu : « Tout d’abord, la plupart des gens choisissent de quitter la maison pour remplir leurs devoirs en partie à cause de circonstances globales objectives qui les obligent à quitter leurs parents ; ils ne peuvent pas rester aux côtés de leurs parents pour s’occuper d’eux et les accompagner. Ce n’est pas qu’ils choisissent volontairement de quitter leurs parents ; la raison de ce choix est objective. Par ailleurs, d’un point de vue subjectif, tu quittes la maison pour accomplir tes devoirs et non parce que tu voulais quitter tes parents et échapper à tes responsabilités, mais en raison de l’appel de Dieu. Pour contribuer à l’œuvre de Dieu, accepter Son appel et accomplir les devoirs d’un être créé, tu n’avais pas d’autre choix que de quitter tes parents ; tu ne pouvais pas rester à leurs côtés pour les accompagner et prendre soin d’eux. Tu ne les as donc pas quittés pour fuir tes responsabilités, n’est-ce pas ? Les quitter pour fuir tes responsabilités et devoir les quitter pour répondre à l’appel de Dieu et accomplir tes devoirs, n’est-ce pas là deux choses de nature différente ? (Si.) Tu as dans le cœur des liens d’affection et des pensées pour tes parents ; tu n’es pas dénué de sentiments. Si les circonstances objectives le permettaient, et si tu étais en mesure de rester à leurs côtés tout en accomplissant tes devoirs, alors tu serais prêt à rester à leurs côtés, à prendre régulièrement soin d’eux et à assumer tes responsabilités. Mais en raison de circonstances objectives, tu as dû les quitter ; tu ne pouvais pas rester à leurs côtés. Ce n’est pas que tu ne voulais pas assumer tes responsabilités d’enfant, mais que tu ne pouvais pas le faire. N’est-ce pas là une chose d’une autre nature ? (Si.) Si tu avais quitté la maison pour éviter d’être digne et d’avoir à assumer tes responsabilités, cela aurait démontré de l’indignité et un manque d’humanité. Tes parents t’ont élevé, mais tu étais impatient de déployer tes ailes et de voler par toi-même. Tu ne veux pas voir tes parents, et tu ne prêtes pas attention aux difficultés qu’ils rencontrent. Même si tu as les moyens de les aider, tu ne le fais pas ; tu fais semblant de ne rien entendre et tu laisses les autres dire ce qu’ils veulent de toi – tu ne veux tout simplement pas assumer tes responsabilités. C’est cela être indigne. Mais est-ce le cas aujourd’hui ? (Non.) De nombreuses personnes ont quitté leur région, leur ville, leur province ou même leur pays pour remplir leurs devoirs, et elles sont déjà loin de leur ville natale. En outre, diverses raisons les empêchent de rester en contact avec leur famille. À l’occasion, elles demandent des nouvelles récentes de leurs parents auprès de personnes originaires de la même ville et sont soulagées d’apprendre que leurs parents sont toujours en bonne santé et qu’ils s’en sortent bien. En fait, tu n’es pas indigne ; tu n’as pas atteint le point où tu manquerais d’humanité, où tu ne voudrais même pas te soucier de tes parents ou assumer tes responsabilités à leur égard. C’est pour diverses raisons objectives que tu as dû faire ce choix, si bien que tu n’es pas indigne » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (16)). « Si tu respectes une vérité-principe, une idée ou une opinion qui sont correctes et viennent de Dieu, ta vie deviendra tout à fait sereine. Ni l’opinion publique, ni ce que ta conscience prend en compte, ni le fardeau de tes sentiments n’entraveront plus ta façon de faire face à la relation que tu as avec tes parents. En revanche, ces choses te permettront de faire face à cette relation d’une manière correcte et rationnelle. Si tu agis conformément aux vérités-principes que Dieu a données à l’homme, même si les gens te critiquent à ton insu, cela n’aura aucun effet sur toi et tu éprouveras malgré tout paix et calme dans les profondeurs de ton cœur. Du moins, tu ne te reprocheras plus d’être un ingrat insensible et tu ne sentiras plus les accusations de ta conscience dans les profondeurs de ton cœur. C’est parce que tu sauras que tous tes actes sont accomplis conformément aux méthodes que Dieu t’a enseignées, que tu sauras que tu écoutes les paroles de Dieu, que tu t’y soumets et que tu suis Son chemin. Écouter les paroles de Dieu et suivre Son chemin est le sens de la conscience que les gens devraient posséder par-dessus tout. Tu ne seras une véritable personne que lorsque tu pourras faire ces choses. Si tu n’as pas accompli ces choses, alors tu es un ingrat insensible » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (17)). En lisant ces deux passages de la Parole de Dieu, j’ai été profondément touchée. Les larmes coulaient de mes yeux de manière incontrôlable. Dieu nous comprend si bien. Il sait que nous sommes profondément trompés et blessés par diverses idées malveillantes et erronées issues de la famille et de la société, laissant nos esprits enchaînés. Il exprime donc la vérité afin de nous aider à voir progressivement l’essence de ces questions et à les considérer avec des perspectives correctes et rationnelles. J’avais entendu la voix du Créateur et j’avais choisi de prêcher l’évangile et de faire mes devoirs afin de permettre à davantage de personnes de recevoir le salut de Dieu. C’est la chose la plus juste et la plus significative à faire, et c’est ma responsabilité et ma mission. Je ne devrais pas me condamner pour ne pas avoir été capable d’être filiale envers mes parents, d’autant plus que je ne négligeais pas délibérément mes responsabilités en tant qu’enfant, ni n’étais ingrate dans des circonstances où j’aurais pu les assumer. Après avoir compris cela, je n’éprouvais plus de culpabilité ni de reproches envers moi-même. J’ai vu que c’est seulement en considérant les gens et les choses selon les paroles de Dieu que l’on peut éviter les préjugés et les erreurs. J’ai fini par comprendre à la fois mes responsabilités et mes obligations envers mes parents et mes responsabilités et ma mission en tant qu’être créé, ainsi que la vraie valeur et le sens de la vie humaine.

Après avoir vécu cette expérience, je sens que les paroles de Dieu sont vraiment merveilleuses. Ce sont les paroles de Dieu qui m’ont fait sortir de la culture traditionnelle, permettant ainsi à mon cœur de ressentir un sentiment de soulagement et de liberté. Maintenant, je me sens beaucoup plus à l’aise. Lorsque j’ai du temps libre, je peux méditer davantage sur les paroles de Dieu et connaître mes déficiences, et mes pensées sont davantage concentrées sur les questions liées à mes devoirs.

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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