Après la maladie de mon jeune fils

23 mars 2025

Par Yang Le, Chine

Dieu Tout-Puissant dit : « La raison fait gravement défaut aux gens : ils ont trop d’exigences envers Dieu et Lui en demandent beaucoup trop, ils n’ont pas la moindre once de raison. Les gens exigent constamment de Dieu qu’Il fasse ceci ou cela et sont dans l’incapacité la plus complète de se soumettre à Lui ou de L’adorer. Au lieu de cela, ils font des demandes déraisonnables à Dieu, basées sur leurs propres préférences […]. Que la raison humaine est médiocre, n’est-ce pas ? Non seulement les gens ne sont pas capables de se soumettre complètement aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, ou d’accepter tout ce qui vient de Dieu, mais au contraire, ils imposent à Dieu des exigences supplémentaires. Comment des gens qui ont de telles exigences peuvent-ils être loyaux envers Dieu ? Comment peuvent-ils se soumettre aux arrangements de Dieu ? Comment peuvent-ils aimer Dieu ? Les gens ont tous des exigences quant à la façon qu’a Dieu de les aimer, de les tolérer, de veiller sur eux, de les protéger, de prendre soin d’eux, et pourtant, aucun d’eux n’a d’exigence quant à sa façon à lui d’aimer Dieu, de penser à Dieu, d’être attentif à Dieu, de satisfaire Dieu, d’avoir Dieu dans son cœur et d’adorer Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Auparavant, lorsque je lisais ce passage des paroles de Dieu, je ne le comparais pas à moi-même. Je pensais que Dieu parlait de ces croyants qui cherchent simplement à se rassasier de pain, qu’il n’y avait que des gens comme eux pour exiger de Dieu Ses grâces et Ses bénédictions. Quant à moi, j’avais mangé et bu tant de paroles de Dieu ; je savais que j’étais un être créé et que je devais occuper cette place, et je savais que, que Dieu me bénisse ou non et qu’Il définisse des circonstances favorables ou défavorables, je devais me soumettre à Ses orchestrations et à Ses arrangements. Avec ce genre de compréhension et d’aspiration, je pensais parvenir à me soumettre à Dieu et ne rien exiger de Lui. Cette fois-ci, c’est la maladie de mon fils qui m’a finalement fait voir clairement ma vraie stature et le fait de ma corruption.

En septembre 2015, mon fils est revenu de chez sa grand-mère, qui a dit qu’il avait pris du poids. J’ai remarqué que les paupières de mon fils étaient un peu gonflées ; quelque chose ne semblait vraiment pas normal. J’ai demandé à mon fils d’enlever sa chemise et son pantalon pour pouvoir l’examiner, et j’ai vu que ses jambes étaient assez gonflées et qu’elles avaient l’air brillantes. Lorsque j’ai appuyé sur sa jambe, j’ai vu un creux, et il ne s’est pas rétabli tout de suite comme chez une personne normale. Tout à coup, j’ai pensé à quelque chose que les personnes âgées disaient souvent : « Les garçons ont peur des jambes enflées, tandis que les filles ont peur d’une tête enflée. » Cela signifie que si les jambes d’un garçon sont enflées, c’est qu’il doit avoir une maladie grave. J’ai eu un mauvais pressentiment : mon fils était certainement atteint d’une maladie grave. Le lendemain, nous avons emmené notre fils à l’hôpital provincial de néphrologie. Le médecin a dit qu’il souffrait peut-être du syndrome néphrotique. Avec ce type de maladie, le taux d’albumine dans le corps est très bas, tandis que le taux de créatinine est beaucoup trop élevé. Le patient devient de plus en plus faible, et si la situation s’aggrave, elle évolue vers l’urémie. Je me suis souvenu qu’en médecine chinoise, on dit que le rein est la fondation congénitale d’une personne. Un problème rénal a une influence directe sur la santé de l’enfant. Si cette maladie ne pouvait pas être soignée, mon fils ne pourrait pas aller à l’école comme les enfants normaux et il lui serait difficile de se marier. En pensant à tout cela, j’étais très inquiet et je me disais : « Mon fils n’a que 14 ans, il a encore un long chemin à parcourir. Est-ce qu’il va vraiment devoir toujours souffrir de la maladie ? Comment un enfant de son âge peut-il supporter cela ? Je ne peux pas laisser mon fils tomber malade comme ça ; même si nous devons vendre notre maison et notre terrain, je dois faire en sorte qu’il guérisse. » J’ai attendu avec anxiété à l’hôpital, les résultats du diagnostic de mon fils. Dans mon cœur, je priais Dieu sans arrêt. Tout en priant, je me suis souvenu que la veille, j’étais censé organiser une réunion chez moi. N’étais-je pas en train de retarder mon devoir ? J’ai ressenti un grand reproche à l’égard de moi-même, et je me suis dit que je ne pouvais pas laisser le traitement de la maladie de mon fils m’empêcher d’accueillir des réunions chez moi. Ma femme était à l’hôpital pour s’occuper de mon fils, je suis donc rentré à la maison en premier et j’ai organisé des réunions chez moi tout en travaillant.

Plus tard, on a diagnostiqué chez mon fils un syndrome néphrotique. Lorsque j’ai appris la nouvelle, j’ai eu l’impression de tomber des nues. C’était ce que je craignais le plus, et c’était désormais avéré. À l’avenir, mon fils ne pourrait plus aller à l’école normalement et ne pourrait rester qu’à l’hôpital. Comment un jeune enfant comme lui pouvait-il supporter cela ? En y réfléchissant, je n’ai pas pu retenir mes larmes. À cette époque, j’avais le cœur lourd et je ne pouvais m’empêcher de penser à moi-même : « Depuis que j’ai accepté l’œuvre de Dieu, je n’ai pas fait appel à Dieu pour des questions charnelles. Ce serait formidable si, cette fois-ci, Dieu pouvait me faire la faveur de permettre à mon fils de se rétablir complètement. » J’avais très envie de prier Dieu et de Lui demander de faire disparaître la maladie de mon fils, mais je savais que l’œuvre de Dieu des derniers jours était l’œuvre du jugement et du châtiment, de l’épreuve et de l’épurement ; qu’elle avait pour but de purifier les tempéraments corrompus de l’humanité. Faire une telle demande à Dieu n’était pas conforme à Son intention. Mais dès que je pensais à la maladie de mon fils, je gardais l’espoir que Dieu lui accorderait Ses faveurs en raison de ma « soumission ». Si c’était le cas, mon fils n’aurait pas à endurer ce type de douleur. J’ai continué à espérer pendant un certain temps, mais l’état de mon fils ne s’est pas amélioré. Bien que je n’aie pas retardé mon devoir en apparence, j’avais le cœur très lourd. Pour surmonter ma douleur, tout ce que je pouvais faire, c’était prier Dieu, Le chercher, manger et boire Ses paroles.

Dieu Tout-Puissant dit : « Ce que tu cherches, c’est de pouvoir gagner la paix après avoir cru en Dieu : que tes enfants ne tombent pas malades, que ton mari ait un bon emploi, que ton fils trouve une bonne épouse, que ta fille trouve un mari décent, que tes bœufs et tes chevaux labourent bien la terre, que tu aies une année de beau temps pour tes récoltes. C’est ce que tu recherches. Ta poursuite n’est que de vivre dans le confort, qu’aucun accident n’arrive à ta famille, que les vents t’épargnent, qu’ils ne soufflent pas le sable dans ton visage, que les récoltes de ta famille ne soient pas inondées, que tu ne sois pas touché par le moindre désastre, que tu puisses vivre dans l’étreinte de Dieu, que tu vives dans un nid douillet. Un lâche comme toi qui poursuit toujours la chair – as-tu un cœur, as-tu un esprit ? N’es-tu pas une bête ? Je te donne le vrai chemin sans rien demander en retour, mais tu ne le poursuis pas. Es-tu de ceux qui croient en Dieu ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). La lecture des paroles de Dieu m’a profondément transpercé le cœur. Dieu avait mis le doigt sur l’essentiel, en exposant mon point de vue qui consistait à poursuivre des bénédictions dans ma foi en Dieu. Après la confirmation du syndrome néphrotique de mon fils, en apparence, j’ai fait de mon mieux pour m’abstenir d’exiger quelque chose de Dieu en priant, mais intérieurement, j’espérais que Dieu aurait pitié de moi en raison de ma « soumission » et débarrasserait mon fils de sa maladie. Lorsque Dieu n’a pas satisfait mes demandes, j’ai ressenti de la douleur dans mon cœur, et je n’ai pas cherché à tirer les leçons de ce qui m’était arrivé. En quoi étais-je différent de ces personnes dans la religion ? Ce que je poursuivais dans ma croyance, c’était encore du pain pour satisfaire ma faim, ce qui n’était pas du tout conforme à l’intention de Dieu. En y réfléchissant, je me suis senti profondément honteux et je me suis détesté de ne pas avoir poursuivi la vérité et d’avoir imposé ces exigences à Dieu. Je n’avais aucune raison de le faire. J’ai prié Dieu dans mon cœur : « Oh Dieu ! Je suis prêt à Te confier la maladie de mon fils et à me soumettre à Tes orchestrations et à Tes arrangements. S’il Te plaît, donne-moi le sens du fardeau et donne-moi la foi afin que je puisse bien faire mon devoir et Te satisfaire. » Après avoir prié, mon cœur s’est senti un peu plus paisible et à l’aise.

En mars 2016, j’ai pris des fonctions de dirigeant d’Église. Quelques mois plus tard, mon fils a fait une nouvelle rechute. Il avait des urines qu’il n’arrivait pas à évacuer, ce qui a provoqué un œdème sur tout son corps. J’étais absolument dévasté de voir cela. Un bon garçon comme lui s’était retrouvé dans cet état. Avec toutes ces rechutes, quand pourrait-il guérir ? Je me suis dit : « C’est peut-être parce que je ne fais pas assez mon devoir. Si je fais un peu plus d’efforts, est-il possible que son état s’améliore un peu ? » J’ai donc redoublé d’efforts pour accomplir mon devoir. À ma grande surprise, mon fils a commencé à aller mieux petit à petit. J’étais extrêmement reconnaissant envers Dieu et j’ai fait mon devoir avec encore plus de diligence, et obtenu des résultats dans diverses tâches. Le temps a passé et, à l’automne 2016, l’état de mon fils s’est aggravé de façon inattendue. Il évacuait de moins en moins d’urine chaque jour et presque tout le liquide s’accumulait à l’intérieur de son corps. Son corps était gravement enflé au point que son visage avait changé de forme et que ses yeux étaient devenus des fentes étroites ; il était méconnaissable. Ses jambes ressemblaient à des pattes d’éléphant, sa peau était brillante, et il pouvait à peine sortir du lit. Lorsque nous étions absents pour faire notre devoir, il ne pouvait que passer le temps en jouant sur son téléphone. Lorsque nous étions sur le point de l’emmener à l’hôpital, il disait avec maturité : « Ma maladie ne va pas s’améliorer, ce n’est pas la peine d’y aller. Allez faire ce que vous avez à faire. » J’aurais aimé pouvoir souffrir à sa place, mais je ne pouvais rien faire. Avant même de m’en rendre compte, je me plaignais à Dieu en pensant : « Oh mon Dieu ! Je ne suis ni Job, ni Pierre ; ma stature n’est pas si grande. De plus, pendant tout ce temps, je n’ai jamais cessé de faire mon devoir. Pourquoi mon fils ne va-t-il pas mieux ? Même si sa maladie ne peut pas s’améliorer tout de suite, je me contenterais qu’elle ne s’aggrave pas de plus en plus. » En y réfléchissant, je me suis rendu compte que je me plaignais que Dieu était injuste. Je me suis senti très mal à l’aise et j’ai rapidement prié Dieu : « Oh, mon Dieu ! Je sais que je ne devrais pas me plaindre à Toi de cette manière, mais je n’arrive vraiment pas à surmonter cette épreuve, et je ne sais pas quelles leçons je dois en tirer. S’il Te plaît, guide-moi dans cette situation. »

Après avoir prié, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « La justice n’est en aucun cas l’équité ou le fait d’être raisonnable. Il ne s’agit pas d’égalitarisme, ni de t’accorder ce que tu mérites selon le volume de travail que tu as accompli, ni de te payer pour le type de travail que tu as réalisé, ni de te donner ton dû d’après les efforts que tu as déployés. Cela n’est pas la justice, c’est simplement être équitable et raisonnable. Très peu de gens sont capables de connaître le tempérament juste de Dieu. Supposez que Dieu ait éliminé Job après que Job Lui a rendu témoignage : cela aurait-il été juste ? En fait, cela l’aurait été. Pourquoi appelle-t-on cela la justice ? Comment les gens envisagent-ils la justice ? Si quelque chose est conforme aux notions des gens, il leur est très facile de dire que Dieu est juste. En revanche, s’ils ne considèrent pas que cela soit conforme à leurs notions, si c’est quelque chose qu’ils sont incapables de concevoir, alors il leur serait difficile de dire que Dieu est juste. Si Dieu avait détruit Job à l’époque, les gens n’auraient pas dit qu’Il était juste. En réalité, que les hommes aient été corrompus ou non, et qu’ils l’aient été profondément ou non, Dieu doit-Il Se justifier quand Il les détruit ? Devrait-Il expliquer aux gens sur quelle base Il agit ainsi ? Dieu doit-Il dire aux gens quelles lois Il a ordonnées ? Il n’y a pas lieu. Aux yeux de Dieu, une personne qui est corrompue et qui est susceptible de s’opposer à Lui est dénuée de toute valeur. La manière dont Dieu la traite sera toujours appropriée, et il s’agit toujours des arrangements de Dieu. Si tu étais déplaisant à Ses yeux et s’Il disait qu’Il n’avait que faire de toi après ton témoignage et que par conséquent, Il te détruisait, serait-ce là aussi Sa justice ? Absolument. Tu ne peux peut-être pas le reconnaître tout de suite en t’en tenant aux faits, mais tu dois le comprendre dans la doctrine. Que diriez-vous, la destruction de Satan par Dieu est-elle l’expression de Sa justice ? (Oui.) Et s’Il laissait Satan subsister ? Vous n’osez pas le dire ? L’essence de Dieu est justice. Bien qu’il ne soit pas facile de comprendre ce qu’Il fait, tout ce qu’Il fait est juste ; c’est simplement que les gens ne le comprennent pas. Quand Dieu a donné Pierre à Satan, comment Pierre a-t-il répondu ? “L’humanité est incapable de comprendre ce que Tu fais, mais tout ce que Tu fais contient Ta bonne volonté ; la justice l’habite entièrement. Comment pourrais-je ne pas Te louer pour Ta sagesse et pour Tes actes ?” Tu dois voir maintenant que la raison pour laquelle Dieu ne détruit pas Satan au temps de Son salut pour l’homme est qu’il faut que les humains voient clairement comment Satan les a corrompus et dans quelle mesure il les a corrompus, et comment Dieu les purifie et les sauve. En fin de compte, quand les hommes auront compris la vérité, vu clairement le visage odieux de Satan et contemplé le péché monstrueux de leur corruption par Satan, Dieu détruira Satan, leur montrant Sa justice. Le moment où Dieu détruira Satan est empli du tempérament et de la sagesse de Dieu. Tout ce que Dieu fait est juste. Même si les humains ne sont pas capables de percevoir la justice de Dieu, ils ne doivent pas porter de jugements à volonté. S’Il fait quelque chose qui leur semble déraisonnable, ou s’ils ont une opinion à ce sujet et que cela les amène à dire qu’Il n’est pas juste, alors ils ne se montrent pas du tout raisonnables » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que le tempérament juste de Dieu n’était pas comme je le pensais : juste, raisonnable et égalitaire. Je pensais que tant que les gens pouvaient accomplir certains devoirs, Dieu devait leur accorder Ses faveurs, et que plus les gens pouvaient payer un prix dans leurs devoirs, plus Dieu devait les bénir. Il s’agit là d’une vision transactionnelle du monde, qui n’est fondamentalement pas conforme à la vérité. L’essence de Dieu est juste. Tout ce qu’Il fait est une révélation naturelle de Son tempérament juste. J’ai pensé à Job, qui craignait Dieu et évitait le mal, et qui était une personne parfaite aux yeux de Dieu. Selon les notions humaines, il n’aurait pas dû être confronté aux tentations de Satan, mais Dieu a permis qu’une telle chose lui arrive. Bien que cela ne corresponde pas aux notions de l’homme, la foi de Job s’en est trouvée perfectionnée. J’ai vu que, peu importe que Dieu bénisse ou prive les gens, qu’Il les soumette à des épreuves et les révèle ou les perfectionne, il s’agit toujours de révélations de l’essence juste de Dieu, et tout le monde devrait s’y soumettre et les accepter. Les gens ne devraient pas se servir de leurs efforts comme d’un capital pour dire à Dieu ce qu’Il doit faire. Mais je ne comprenais pas la justice de Dieu. Lorsque je me suis un peu dépensé dans mon devoir et que j’ai vu que l’état de mon fils s’améliorait, j’ai cru que Dieu était juste et j’ai été dynamique dans mon devoir. Lorsque mon fils a rechuté et que son état s’est aggravé, je me suis plaint de Dieu et j’ai pensé que les épreuves qu’Il me faisait subir étaient trop difficiles. J’ai commencé à raisonner avec Dieu et à m’opposer à Lui. Cela montrait que ma définition de la justice de Dieu était basée sur le fait que mon travail acharné et mes efforts pouvaient ou non me valoir la grâce et les bénédictions ; elle était pleine de transactions et d’échanges. N’étais-je pas en train de soumettre des exigences à Dieu selon mes propres notions ? Je ne faisais pas du tout mon devoir d’être créé, et je ne possédais absolument pas la conscience et la raison qu’un être créé devrait avoir. J’ai prié Dieu : « Oh, mon Dieu ! Je veux être quelqu’un qui a une conscience et une raison et qui fait bien son devoir pour Te satisfaire. Pourquoi est-ce que je Te comprends mal et me plains de Toi chaque fois que je suis confronté à des choses qui ne me plaisent pas ? Dieu, guide-moi pour que je me comprenne moi-même dans cette situation. »

Plus tard, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu : « Dès qu’il a commencé à croire en Dieu, l’homme L’a considéré comme une corne d’abondance, un couteau suisse, et il s’est vu comme Son plus grand créancier, comme si c’était son droit et son obligation inhérents d’essayer d’obtenir de Lui des bénédictions et des promesses, tandis que Sa responsabilité était de le protéger, d’en prendre soin et de subvenir à ses besoins. Telle est la compréhension de base de la “croyance en Dieu” qu’ont ceux qui croient en Lui et voilà leur compréhension la plus approfondie de ce concept. De la nature-essence de l’homme à sa quête subjective, rien ne concerne la crainte de Dieu. Pour l’homme, le but de la croyance en Lui ne pourrait absolument pas avoir le moindre rapport avec l’adoration de Dieu. C’est-à-dire que l’homme n’a jamais considéré ni compris que croire en Lui exige de Le craindre et de L’adorer » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II). « Quel problème posent les gens qui ont constamment des exigences à l’égard de Dieu ? Et quel problème posent les gens qui ont constamment des notions au sujet de Dieu ? Que contient la nature de l’homme ? J’ai découvert que, quoi qu’il arrive aux gens, ou quel que soit ce dont ils s’occupent, ils protègent toujours leurs propres intérêts et s’inquiètent toujours de leur propre chair, et ils cherchent sans cesse des raisons ou des excuses qui leur sont utiles. Ils ne cherchent pas ni n’acceptent la vérité le moins du monde, et tout ce qu’ils font vise à défendre leur propre chair et à manigancer dans l’intérêt de leurs propres perspectives. Ils sollicitent tous la grâce de Dieu, voulant gagner tous les avantages possibles. Pourquoi les gens ont-ils tant d’exigences à l’égard de Dieu ? Cela prouve que les gens sont avides par nature et que, devant Dieu, ils ne possèdent absolument aucune raison. Dans tout ce que les gens font – qu’ils prient, échangent ou prêchent – leurs poursuites, leurs pensées et leurs aspirations sont toutes des exigences à l’égard de Dieu et des tentatives visant à solliciter des choses de Lui, tout cela est fait par les gens dans l’espoir de gagner quelque chose de Dieu. Certains disent que “c’est la nature humaine”, ce qui est exact ! De plus, que les gens aient trop d’exigences à l’égard de Dieu et trop de désirs extravagants prouve qu’ils manquent vraiment de conscience et de raison. Tous exigent et sollicitent des choses dans leur propre intérêt, ou essaient d’argumenter et de se trouver des excuses –, ils font tout cela pour eux-mêmes. Dans bien des domaines, on voit que ce que font les gens est complètement dépourvu de raison, ce qui prouve pleinement que la logique satanique qui dit : “Chacun pour soi, Dieu pour tous” est déjà devenue la nature de l’homme. Quel problème illustre le fait que les gens ont trop d’exigences à l’égard de Dieu ? Il illustre que les gens ont été corrompus par Satan jusqu’à un certain point, et que, dans leur croyance en Dieu, ils ne traitent pas du tout Dieu comme Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les gens ont trop d’exigences à l’égard de Dieu). En lisant ces paroles, mon cœur a été profondément transpercé. J’étais exactement le type de personne que Dieu avait exposé ; je m’étais considéré comme le créancier de Dieu et ne L’avais pas considéré comme le Créateur. J’ai repensé à l’époque où je croyais au Seigneur ; après avoir bénéficié de la grâce et des bénédictions de Dieu, je croyais que tant que les gens prient et font appel à Dieu lorsqu’ils sont confrontés à des difficultés, Il exauce leurs souhaits, car rien n’est plus grand que l’amour de Dieu pour l’homme. Après avoir accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours, j’ai compris, d’après les paroles de Dieu, que Dieu est le Créateur et que les gens ne devraient pas faire des demandes déraisonnables pour qu’Il leur accorde Sa grâce et Ses bénédictions. Cependant, je n’ai pas changé mon point de vue sur l’obtention de bénédictions. Prenons l’exemple de la maladie de mon fils : j’avais pu la confier à Dieu au début, et après avoir constaté que l’état de mon fils s’était quelque peu amélioré, j’ai pensé que Dieu Se souciait vraiment de nous. J’ai pensé que si je m’en tenais à mon devoir et que Dieu me voyait me dépenser, alors peut-être que mon fils irait mieux. Poussé par ces intentions, j’étais particulièrement dynamique dans l’exécution de mon devoir. Mais lorsque mes efforts n’ont pas produit les résultats escomptés et que la maladie de mon fils s’est aggravée, je n’ai pas pu m’empêcher de me plaindre à Dieu. J’ai pensé que je devais avoir du mérite pour avoir accompli certains devoirs et avoir payé un peu le prix, que cela me donnait le droit de négocier avec Dieu. J’ai vu que j’avais cru en Dieu et que j’avais fait mon devoir seulement pour obtenir des bénédictions et des avantages au lieu de simplement satisfaire Dieu. Ma nature était vraiment si égoïste ! En tant qu’être créé, croire en Dieu et L’adorer est encore plus parfaitement naturel et justifié. Mais j’avais toujours nourri mes propres intentions et exigences, en trompant Dieu dans tout ce que je faisais. Une telle croyance ne peut jamais recevoir la louange de Dieu. J’étais profondément humilié et honteux. Tout ce que je voulais, c’était retourner vers Dieu, prendre la position d’un être créé et recadrer mon esprit, ne plus exiger ni me plaindre de Dieu et Lui confier mon fils.

Fin 2018, j’ai dû quitter mon domicile pour des raisons de sécurité. C’est à cette époque que, à cause de la prise prolongée de médicaments hormonaux, mon fils s’est vu diagnostiquer une ostéonécrose de la tête fémorale. Il ne pouvait pas redresser sa taille lorsqu’il marchait et ne pouvait marcher qu’avec les deux mains sur les genoux. Même si je savais que ma femme était là pour s’occuper de lui et que je ne pouvais rien faire à la maison, la situation de mon fils me causait encore beaucoup de peine, et je me disais : « L’ancienne maladie de mon fils n’a même pas été guérie, et maintenant il en a une nouvelle ; que dois-je faire ? » Plus j’y pensais, plus je me sentais malheureux, et j’espérais que Dieu créerait un miracle qui permettrait de contrôler l’état de mon fils le plus rapidement possible. J’ai senti que j’exigeais une fois de plus quelque chose de Dieu, et j’ai prié Dieu silencieusement dans mon coeur, Lui demandant de me protéger afin que je puisse rester ferme dans ma position d’être créé et me soumettre à ces circonstances. Après avoir prié, j’ai pris quelques vêtements et j’ai quitté la maison.

Pendant mon absence, je pensais parfois à mon fils, ce qui perturbait mon devoir. J’ai donc prié Dieu et j’ai mangé et bu Ses paroles. J’ai lu les paroles de Dieu qui disaient : « En plus de la naissance et de leur mission éducative, la responsabilité des parents dans la vie de leurs enfants est tout simplement de leur fournir un environnement formel pour grandir, car rien en dehors de la prédestination du Créateur n’a une incidence sur le destin d’une personne. Personne ne peut contrôler le genre d’avenir qu’une personne aura ; cela est prédéterminé longtemps à l’avance, et même pas ses parents ne peuvent changer son destin. En ce qui concerne le destin, chacun est indépendant, et chacun a son propre destin. Ainsi, aucun parent ne peut empêcher le destin de quelqu’un dans la vie ou exercer la moindre influence sur le rôle que quelqu’un joue dans la vie. On pourrait dire que la famille dans laquelle on est destiné à naître et l’environnement dans lequel on grandit ne sont rien de plus que les conditions préalables à l’accomplissement de la mission d’une personne dans la vie. Elles ne sauraient en aucune façon déterminer le destin d’une personne dans la vie ou le genre de destinée au sein de laquelle une personne accomplit sa mission. Et donc, aucun parent ne peut aider quelqu’un dans l’accomplissement de sa mission dans la vie, de même qu’aucun membre de la famille ne peut aider quiconque à assumer son rôle dans la vie. La manière d’accomplir sa mission et le genre d’environnement de vie dans lequel on accomplit son rôle sont entièrement déterminés par son destin dans la vie » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu détient la souveraineté et organise le destin de chacun. Dans la vie de chacun, il y a des souffrances qu’il doit endurer, et personne d’autre ne peut les endurer à sa place. En ce qui concerne mon fils, tout ce que je pouvais faire était de l’élever jusqu’à ce qu’il devienne adulte et d’assumer mes responsabilités. En ce qui concerne les épreuves qu’il devrait endurer au cours de sa vie et la façon dont sa vie se déroulerait, tout cela était entre les mains de Dieu. Je ne pouvais pas en décider ou en changer. Autrefois, lorsque j’étais à la maison, je m’occupais un peu de mon fils et lui rappelais de prendre ses médicaments à temps, mais on lui a quand même diagnostiqué une ostéonécrose. Mes soins et ma compagnie ne pouvaient rien changer aux souffrances que mon fils devait endurer. Même si je restais aux côtés de mon fils, tout ce que je pourrais faire, c’est lui tenir compagnie et lui apporter un peu de réconfort ; je ne pouvais absolument pas décider si sa maladie s’aggraverait ou s’améliorerait. Je devais confier mon fils à Dieu ; la seule chose appropriée à faire était de laisser à Dieu la souveraineté et l’arrangement de cette situation. En pensant à cela, j’ai pu me sentir un peu plus libéré et avoir l’esprit tranquille dans l’accomplissement de mon devoir.

Plus tard, ma femme m’a dit que mon fils était de retour à l’hôpital. Lorsque j’ai appris que mon fils avait de nouveau fait une rechute, j’ai été bouleversé, et j’ai prié Dieu. Je Lui ai dit que j’étais prêt à Lui confier mon fils et à Lui laisser la souveraineté sur tout ce qui se passait pour tout arranger. Ce que je devrais faire, c’est me soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu et faire mon devoir correctement. Lorsque j’ai prié Dieu de cette manière, sans plus rien exiger de Lui, je me suis senti extrêmement paisible et à l’aise, et j’ai pu déverser mon cœur dans mon devoir.

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