J’ai enfin gagné une certaine conscience de moi-même

14 février 2025

Par Jiang Ning, Chine

Par une fin d’après-midi d’hiver, un rayon de lumière chaude a brillé dans l’atelier. Jiang Ning, Yi Chen et Liu Fei discutaient activement de leur prochain projet innovant de peinture. Bien que ce travail soit assez difficile, elles étaient pleines de foi. Surtout Jiang Ning, qui avait un regard confiant, et qui se disait : « J’ai de bonnes bases en peinture et je saisis assez bien également la théorie de la composition et de la couleur. De plus, je suis intelligente, une élève douée, et j’assimile facilement les nouvelles choses. Du moment que j’ai plus de temps pour étudier et pratiquer, je suis sûre de maîtriser ces compétences et de créer des œuvres dans ce style. » Elles ont alors toutes les trois commencé à chercher divers documents à étudier, et ont échangé entre elles ce qu’elles avaient trouvé. Leur superviseur venait souvent étudier avec elles également. Au bout d’un moment, Jiang Ning a eu le sentiment d’être parvenue à maîtriser ce nouveau style de peinture. Yi Chen et Liu Fei ont aussi dit que Jiang Ning était une élève douée, que les œuvres qu’elle réalisait étaient bonnes, et que Jiang Ning devrait ultérieurement partager avec elles ce qu’elle avait appris et gagné dans ses études. Jiang Ning était ravie d’entendre leur louange, et elle s’est dit : « J’ai de plus grandes compétences que mes partenaires, je suis souvent inspirée lorsque je discute d’idées de tableaux avec elles, et je joue un rôle de premier plan dans l’équipe. » Plus elle pensait ainsi, plus elle devenait imbue d’elle-même, et, inconsciemment, elle a commencé à faire son devoir avec un sentiment de supériorité.

Un matin, Jiang Ning, Yi Chen et Liu Fei discutaient de la composition d’une peinture. Après avoir exprimé son opinion, Jiang Ning a écouté attentivement les points de vue de ses sœurs, mais plus elle écoutait, plus elle fronçait les sourcils, et un air de dédain est apparu sur son visage. Elle s’est dit : « Je suis une peintre plus talentueuse que vous deux. Quand j’étudie de nouvelles techniques, je les apprends plus vite que vous. De plus, je saisis mieux les principes. Comment pourrais-je mal interpréter les applications concrètes, aujourd’hui ? Pourquoi ne vous contentez-vous pas toutes les deux d’écouter mes opinions ? » Avant que Liu Fei ait eu le temps de finir, Jiang Ning l’a interrompue, impatiente, et a demandé ostensiblement : « Tu dis qu’il y a quelque chose qui ne va pas avec le tableau. Peux-tu dire quoi exactement ? Que manque-t-il ? Comment devrait-il être corrigé ? Ne sois pas aussi vague, je ne comprends pas où tu veux en venir. » Abasourdie pendant un moment par l’interruption de Jiang Ning, Liu Fei a répondu, mal à l’aise : « J’ai juste une idée, là. Je n’ai pas encore réfléchi aux détails… » Jiang Ning n’a pas attendu que Liu Fei finisse et s’est empressée de réitérer son opinion, attendant avec impatience que Liu Fei accepte son point de vue. Yi Chen et Liu Fei étaient visiblement mal à l’aise, et le silence est tombé dans la pièce. Voyant que l’atmosphère était devenue tendue, Jiang Ning s’est sentie un peu coupable : « Ai-je été trop autoritaire et arrogante ? » Mais ensuite, elle s’est dit : « Il est normal qu’il y ait quelques conflits quand nous parlons des problèmes. » Et elle n’a pas réfléchi sur ses problèmes. Plus tard, Jiang Ning a appris par le superviseur que ses points de vue étaient erronés, et que le travail avait été impacté. Mais elle n’a quand même pas réfléchi sur elle-même. Elle argumentait souvent avec les sœurs sur des questions concernant leurs devoirs, et le superviseur échangeait avec elles sur la collaboration harmonieuse et il donnait quelques conseils et de l’aide à Jiang Ning au sujet de son tempérament arrogant, mais elle ne prenait rien de tout cela à cœur. Elle avait l’impression que même si elle révélait un tempérament quelque peu arrogant, elle était capable de jouer un rôle dans son devoir, et que, vu que ses opinions étaient en général correctes, ce n’était pas très grave si elle était un peu arrogante. Alors chaque fois qu’elle n’était pas d’accord avec ses sœurs, Jiang Ning ne cédait presque jamais. Elle continuait toujours à simplement réitérer ses opinions encore et encore, essayant de convaincre ses deux sœurs de l’écouter. Dans son cœur, elle s’accrochait à une pensée unique : « Vous avez toutes les deux tort, et il n’y a que ce que je dis qui s’aligne sur les principes. » À cause de son attitude, ses deux sœurs ne savaient pas comment elles devaient échanger. Parfois, lorsqu’elles parlaient d’une image toutes les trois ensemble, leurs discussions n’aboutissaient souvent pas, ce qui entraînait des retards dans le travail de plus en plus importants. Face à cela, Jiang Ning a réalisé qu’elle était trop arrogante, qu’elle insistait toujours sur ses propres points de vue, et qu’elle retardait sérieusement l’avancement du travail. Elle s’est dit qu’elle ne devait plus être comme ça. Cependant, quand les sœurs ont à nouveau fait des suggestions, elle a continué à insister sur ses propres points de vue et faisait des modifications en fonction de ses propres idées, ce qui signifiait qu’il fallait, par la suite, consacrer plus de temps à de nouvelles discussions et cela retardait l’avancement du travail. Finalement, il a été confirmé que les suggestions des sœurs étaient correctes et que Jiang Ning se pliait à des règles. De cette façon, elles travaillaient toujours de manière inefficace, et l’avancement de leur travail ne pouvait pas s’améliorer. Puisque Jiang Ning était si arrogante, toujours têtue et incapable d’accepter les conseils, ses dessins avaient toujours beaucoup de problèmes et devaient être refaits. Leur superviseur a spécifiquement signalé à Jiang Ning ses problèmes, l’a guidée pour qu’elle réfléchisse à la raison pour laquelle il y avait tant de problèmes dans le travail, et pour qu’elle se demande si cela avait un rapport quelconque avec son tempérament arrogant. Mais Jiang Ning n’a tout simplement pas pu accepter cela, et s’est dit : « Qui ne fait pas d’erreurs dans ses devoirs ? J’ai une bonne compréhension des principes et des techniques, et ces écarts sont juste des erreurs passagères. La prochaine fois, je redoublerai d’efforts pour améliorer mes techniques et je ferai plus attention. J’éviterai alors de commettre ces erreurs. » Xiao Yi avait entendu que Jiang Ning était une dessinatrice douée et lui écrivait souvent, lui demandant des conseils pour ses dessins. Jiang Ning avait l’impression que c’était vraiment indigne d’elle et se disait : « Bon nombre de tes dessins n’ont pas beaucoup de valeur, mes conseils sont-ils réellement nécessaires ? De plus, il y a un tel retard dans les dessins en ce moment, comment suis-je censée trouver le temps pour te guider ? » Elle a donc mis les questions de Xiao Yi de côté, et lorsqu’elle a reçu les quelques lettres suivantes de sa part, elle a fait semblant de ne pas les voir. Xiao Yi a fini par arrêter de demander.

Un matin, alors qu’il bruinait dehors, Jiang Ning a dessiné un paysage, les sourcils froncés. Yi Chen et Liu Fei se sont regardées, se sont levées, et se sont assises à côté de Jiang Ning. Yi Chen a dit doucement : « Jiang Ning, pouvons-nous te parler ? » Jiang Ning était perdue dans ses pensées pendant un moment, puis a répondu nonchalamment : « Oui, bien sûr. » D’un air un peu sérieux, Yi Chen a dit : « Dernièrement, dans nos devoirs communs, nous avons l’impression que tu as été vraiment autoritaire, que tu t’es montrée distante, et quand nous parlons des problèmes, si ton opinion diffère, tu as tendance à répondre par des questions et à interroger les autres. Cela a vraiment été contraignant d’être à tes côtés. » En entendant Yi Chen dire cela, le visage de Jiang Ning s’est assombri, et elle a hésité avant de parler. Elle reconnaissait son tempérament arrogant, mais en son for intérieur, elle n’était pas disposée à l’accepter. Elle s’est dit : « Dernièrement, j’ai essayé de changer les choses. Un tempérament arrogant ne peut pas être modifié du jour au lendemain. Donne-moi juste un peu de temps, d’accord ? » Plus elle y pensait, plus elle se sentait lésée. Elle avait l’impression que Yi Chen et Liu Fei voyaient sa corruption comme quelque chose dont elles pouvaient lui tenir rigueur et que leurs remarques la visaient clairement. Mais elle savait aussi qu’il fallait qu’elle fasse preuve d’une certaine raison face à son émondage, alors elle s’est retenue et a répondu en grinçant des dents : « Je prendrai en considération ce que tu as dit. » Et elle n’a rien ajouté. L’inquiétude et l’anxiété étaient visibles dans les yeux de Yi Chen et de Liu Fei. Rien n’indiquait que la légère pluie dehors allait s’arrêter, et le bref échange des sœurs s’est arrêté là.

À partir de ce moment-là, pour éviter d’être traitée d’arrogante par ses sœurs, Jiang Ning a arrêté d’exprimer ses opinions lors des discussions. Lorsque les deux autres sœurs lui demandaient son avis, elle s’obstinait à garder le silence, rendant l’atmosphère vraiment gênante. Certaines décisions concernant des dessins ont été prises à la hâte sans discussion approfondie. Résultat, des dessins ont dû être retravaillés et modifiés par la suite. Yi Chen et Liu Fei se sentaient toutes les deux contraintes par leur sœur. Quelques jours plus tard, leur superviseur est venu les voir et a découvert que pendant si longtemps, Jiang Ning n’avait eu aucune connaissance d’elle-même, qu’elle était déraisonnable, qu’elle s’opposait à ses sœurs, et qu’elle perturbait et entravait le travail. Le superviseur a disséqué son comportement et l’a renvoyée. Peu après, Jiang Ning a appris que les frères et sœurs l’avaient signalée parce qu’elle réprimandait les gens et qu’ils se sentaient contraints par elle. Une sœur a même dit : « Maintenant que Jiang Ning a été renvoyée, nous n’aurons enfin plus à être à ses côtés, et nous pourrons enfin de nouveau respirer ! » En entendant ces choses-là, Jiang Ning ressentit une douleur aiguë, et c’est seulement à ce moment-là qu’elle a réalisé la gravité de ses problèmes. Elle a pris conscience que ces derniers temps, en faisant son devoir, elle avait contraint et blessé les autres. Elle avait l’impression d’être une personne malfaisante et était remplie d’un sentiment de catastrophe imminente. Elle se dit : « Cette fois, je suis fichue. J’ai commis un grand mal dans mon devoir », et elle ne savait pas comment se sortir de cette situation. Ses yeux se sont remplis de larmes, et elle a prié Dieu : « Ô mon Dieu, j’ai contraint et blessé mes frères et sœurs à cause de mon tempérament arrogant, et j’ai entravé le travail. Je n’ai laissé derrière moi que des actes malfaisants ! J’ai de profonds remords, et je regrette de ne pas avoir reconnu ni résolu mon tempérament arrogant plus tôt. Ô mon Dieu, je ne sais pas comment me sortir de ce qui m’attend. S’il Te plaît, guide-moi. »

Lors de sa réflexion spirituelle, Jiang Ning s’est souvenue d’un passage des paroles de Dieu qu’elle avait lu auparavant : « L’arrogance est la source du tempérament corrompu de l’homme. Plus les gens sont arrogants, plus ils sont déraisonnables, et plus ils sont déraisonnables, plus ils sont susceptibles de résister à Dieu. En quoi ce problème est-il grave ? Non seulement les gens dotés d’un tempérament arrogant considèrent tous les autres comme inférieurs à eux, mais, pire que tout, ils sont même condescendants à l’égard de Dieu et n’ont pas un cœur qui craint Dieu. Même si les gens peuvent donner l’impression de croire en Dieu et de Le suivre, ils ne Le traitent pas du tout comme Dieu. Ils ont toujours le sentiment de détenir la vérité et se tiennent en haute estime. Voilà l’essence et la source du tempérament arrogant, et il provient de Satan. Par conséquent, le problème de l’arrogance doit être résolu. Avoir l’impression d’être meilleur que d’autres : voilà un sujet insignifiant. Le problème crucial, c’est que le tempérament arrogant chez quelqu’un empêche de se soumettre à Dieu, à Sa souveraineté et à Ses arrangements ; un tel individu se sent toujours enclin à rivaliser avec Dieu au sujet du pouvoir et du contrôle sur les autres. Ce genre de personne n’a pas un cœur qui craint Dieu le moins du monde, sans parler d’aimer Dieu ou de se soumettre à Lui. Les hommes qui sont arrogants et prétentieux, surtout ceux qui sont arrogants au point d’avoir perdu leur raison, ne peuvent se soumettre à Dieu dans leur croyance en Lui et vont jusqu’à s’exalter et se porter témoignage à eux-mêmes. Ce sont eux qui résistent le plus à Dieu et qui n’ont absolument pas un cœur qui craint Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Après avoir lu ces paroles de Dieu, elle a senti que son tempérament arrogant était très grave. Elle avait beau avoir commis de nombreuses erreurs et de nombreux écarts, elle n’avait jamais eu l’impression d’avoir fait quelque chose de mal. Elle manquait de la moindre attitude d’acceptation ou de recherche de la vérité, et insistait sur le fait que tout le monde devait l’écouter et lui obéir. Lorsqu’elle rencontrait des opinions divergentes, elle critiquait ses sœurs avec arrogance, et disait qu’elles avaient tort à propos de telle ou telle chose, puis elle les forçait à l’écouter. Si elle n’atteignait pas ses objectifs, elle était impétueuse et interrogeait ses sœurs sur un ton agressif. Parfois, elle les coupait avant qu’elles aient fini de parler, utilisant un ton pressant pour les contredire. Résultat, elles se sentaient vraiment contraintes. Mais elle n’avait eu aucune connaissance d’elle-même. Elle avait l’impression de juste s’accrocher à ses points de vue ou d’afficher des pensées indépendantes. Même quand elle argumentait avec les autres, elle pensait qu’elle prenait simplement les principes au sérieux, pas qu’elle était têtue. En réfléchissant à cela, elle savait que si elle voulait vraiment prendre les principes au sérieux, elle ne serait pas aussi attachée à l’idée qu’elle avait toujours raison. Au lieu de ça, elle mettrait ses propres points de vue de côté et regarderait si les suggestions des autres s’alignaient sur les principes et étaient bénéfiques au travail. Ce serait là une attitude de recherche et d’acceptation de la vérité. Cependant, elle n’avait jamais mis ses propres points de vue de côté, et même si en apparence, elle discutait des problèmes avec les sœurs, elle avait déjà décidé qu’elle avait raison. Pendant tout ce temps, elle avait manqué d’humilité pour chercher. Elle avait été tellement têtue. Elle se sentit profondément honteuse. Elle avait été remplie de tempéraments corrompus, n’avait pas compris la vérité, et avait manqué de principes dans ses actions. Même si elle comprenait certaines choses techniques, elle avait encore beaucoup à apprendre, et était limitée dans sa pensée. Elle se fiait uniquement à son propre esprit et à ses propres expériences, ce qui signifiait que non seulement elle faisait son devoir de façon médiocre, mais qu’elle provoquait aussi de nombreux écarts, nuisant ainsi au travail. Il fallait qu’elle travaille en harmonie avec les autres pour qu’ils puissent mutuellement compenser leurs lacunes. Si un principe n’était pas clair pour elle ou qu’elle ne pouvait pas parvenir à un accord, elle devait demander de l’aide au superviseur plutôt que de forcer les autres à accepter ses suggestions. Cependant, elle avait une trop haute opinion d’elle-même et pensait que tout ce qu’elle disait était juste, comme si elle était elle-même la source des vérités-principes. Elle est finalement parvenue à réaliser à quel point elle avait été arrogante, et du fait qu’elle n’avait pas la raison qu’une personne dotée d’une humanité normale devrait avoir. Elle a réalisé qu’en fait, les suggestions des autres avaient souvent été correctes, peut-être éclairées et guidées par le Saint-Esprit, et pouvaient l’aider à prendre conscience de ses lacunes et insuffisances. Néanmoins, elle était restée indifférente aux suggestions de ses sœurs et n’avait pas reconnu son tempérament corrompu. Elle avait même fait du mal autour d’elle et entravé le travail de l’Église. Elle a réalisé que tout cela avait été dû à sa nature arrogante, et que le fait de vivre selon un tel tempérament arrogant l’avait poussée à mépriser non seulement les autres, mais aussi la vérité et Dieu. Si elle ne résolvait pas ce tempérament arrogant, il lui serait difficile d’accepter la vérité, de mener à bien son devoir, de renoncer à elle-même et de coopérer harmonieusement avec les autres. Jiang Ning a finalement senti à quel point il était dangereux de laisser ce tempérament arrogant inchangé !

Plus tard, Jiang Ning a lu les paroles de Dieu : « S’arranger pour que tu sois dirigeant, c’est simplement t’élever et te donner l’occasion de pratiquer. Ce n’est pas parce que tu possèdes davantage de réalité que les autres ou parce que tu es meilleur que les autres. En fait, tu es comme tous les autres. Aucun d’entre vous ne possède la réalité et, à certains égards, tu es peut-être même plus corrompu que les autres. Alors, pourquoi crées-tu des problèmes de façon déraisonnable et pourquoi sermonnes-tu, réprimandes-tu et contrains-tu les autres arbitrairement ? Pourquoi forcer les autres à t’écouter, même quand tu as tort ? Qu’est-ce que cela prouve ? Cela prouve que tu n’es pas à l’endroit qui convient. Tu ne travailles pas depuis le point de vue d’un être humain, tu fais ton travail en adoptant la position de Dieu, en adoptant la position de quelqu’un qui se croit supérieur aux autres. Si ce que tu dis est correct et en accord avec la vérité, les autres peuvent t’écouter. Dans ce cas, c’est acceptable. Mais quand tu as tort, pourquoi forces-tu les autres à t’écouter ? En as-tu l’autorité ? Es-tu suprême ? Es-tu la vérité ? […] Elles font comme ça leur chante et exigent que les autres fassent tout ce qu’elles leur disent. Ne se magnifient-elles pas ? Ne s’exaltent-elles pas ? Ces gens ne sont-ils pas arrogants et prétentieux ? Dans leur devoir, ils suivent le plus possible leurs propres préférences, sans pratiquer la vérité le moins du monde. Donc, quand ils dirigent des gens, ils ne demandent pas à ceux qu’ils dirigent de pratiquer la vérité. Au lieu de ça, ils exigent que les autres écoutent ce qu’ils disent et suivent leurs façons de faire. Cela ne revient-il pas à leur demander qu’ils les traitent comme s’ils étaient Dieu et qu’ils leur obéissent comme s’ils étaient Dieu ? Possèdent-ils la vérité ? Ils sont dépourvus de vérité, pleins du tempérament de Satan et ils sont démoniaques. Alors pourquoi demandent-ils encore aux gens de leur obéir ? Est-ce que de telles personnes ne se magnifient pas ? Ne s’exaltent-elles pas ? De tels individus peuvent-ils amener les gens devant Dieu ? Peuvent-ils amener les gens à adorer Dieu ? Ils sont ceux à qui ils veulent que les gens obéissent. Quand ils agissent de la sorte, amènent-ils vraiment les gens à entrer dans les vérités-réalités ? Font-ils vraiment le travail qui leur a été confié par Dieu ? Non, ils essaient d’établir leur propre royaume. Ils veulent être Dieu, et ils veulent que les gens les traitent comme s’ils étaient Dieu et leur obéissent comme s’ils étaient Dieu. Ne sont-ils pas des antéchrists ? La voie des antéchrists a toujours été ainsi. Quel que soit le retard que ces antéchrists occasionnent dans le travail de la maison de Dieu et quelle que soit la mesure dans laquelle ils font obstacle ou nuisent à l’entrée dans la vie des élus de Dieu, tout le monde doit leur obéir et les écouter. N’est-ce pas la nature des démons ? N’est-ce pas le tempérament de Satan ? De tels gens sont des démons vivants sous une apparence humaine. Ils ont peut-être un visage humain, mais tout en eux est démoniaque. Tout ce qu’ils disent et font est démoniaque. Rien de ce qu’ils font n’est conforme à la vérité, rien de tout cela n’est ce que font les gens raisonnables, il ne fait donc aucun doute que ce sont les actions de démons, de Satan et d’antéchrists. Vous devez pouvoir le discerner clairement. Donc, quand vous agissez, quand vous parlez et interagissez avec les autres, et dans tout ce que vous faites dans la vie, vous devriez garder ce décret dans votre cœur : “L’homme ne doit pas se magnifier ni s’exalter. Il doit adorer et exalter Dieu.” Ainsi, des restrictions sont imposées aux gens, et ils n’iront pas jusqu’à offenser le tempérament de Dieu. Ce décret administratif est crucial, et vous devez tous bien réfléchir à ce qu’il signifie, à la raison pour laquelle Dieu exige cela de l’humanité, et à ce qu’Il veut obtenir. Examinez tout cela avec soin. Ne le laissez pas simplement entrer par une oreille et sortir par l’autre. Cela vous sera vraiment bénéfique » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Sur les décrets administratifs de Dieu à l’ère du Règne). Dieu expose que le fait de toujours forcer les autres à écouter et à obéir, et d’essayer de placer les autres sous contrôle, c’est l’exaltation de soi. Cela signifie emprunter le chemin d’un antéchrist, et cela viole les décrets administratifs et offense le tempérament de Dieu. Jiang Ning a repensé à ce qu’elle avait récemment révélé : elle croyait toujours qu’elle comprenait les choses techniques et qu’elle saisissait bien les principes, que ses points de vue et ses suggestions étaient les plus correctes, et que tous les autres étaient en-dessous d’elle. Lorsque ses sœurs mettaient en avant des points de vue différents, elle n’en tenait pas du tout compte et les rejetait, essayant continuellement de convaincre les autres de l’écouter. Si elle n’arrivait pas à les persuader, elle se fiait juste à son impétuosité pour les interroger, et ne s’arrêtait qu’une fois qu’ils avaient abandonné leurs propres idées. Jiang Ning s’est souvenue de l’exigence de Dieu : « L’homme ne doit pas se magnifier ni s’exalter. Il doit adorer et exalter Dieu. » Quel que soit l’endroit ou le devoir, nous devons honorer la grandeur de Dieu, chercher Ses intentions en toutes choses, chercher les vérités-principes, et en particulier quand des désaccords surviennent, il est encore plus important de nous mettre de côté et d’adopter des points de vue qui s’alignent sur la vérité. Seul ce comportement est celui d’une personne qui a un cœur qui craint Dieu et qui honore la grandeur de Dieu. Cependant, Jiang Ning avait vécu selon les poisons de Satan. Elle avait été extrêmement prétentieuse, s’était prise pour la meilleure et avait considéré ses opinions comme les vérités-principes. Chaque fois qu’elle avait entendu des suggestions divergentes, peu importe qui les avait mises en avant ou si elles s’alignaient sur la vérité, tant qu’elles étaient différentes de ses propres points de vue, elle les avait rejetées et avait juste essayé de pousser les autres à lui obéir. Son arrogance lui avait fait perdre la raison. Jiang Ning a pensé au PCC, et au fait que, quoi qu’ils fassent, ils n’autorisaient jamais personne à s’opposer à eux, et que dès qu’une opinion dissidente émergeait, ils utilisaient tous les moyens pour réagir sévèrement contre elle. Elle a pensé au fait que le tempérament qu’elle avait révélé dans ses actions était le même que celui du PCC, et cela l’a remplie d’effroi.

Un jour, Jiang Ning a lu quelques paroles de Dieu. Celles-ci lui ont permis de reconnaître son tempérament arrogant de manière encore plus claire. Dieu Tout-Puissant dit : « L’arrogance et la suffisance constituent le tempérament satanique le plus évident de l’homme, et si les gens n’acceptent pas la vérité, ils n’auront aucun moyen de le purifier. Les gens ont tous un tempérament arrogant et suffisant, et ils sont toujours vaniteux. Peu importe ce qu’ils pensent, ce qu’ils disent ou comment ils voient les choses, ils croient toujours que leurs propres points de vue et leurs propres attitudes sont corrects, et que ce que les autres disent n’est pas aussi bon ou aussi juste que ce qu’ils disent. Ils s’accrochent sans arrêt à leurs propres opinions, et peu importe qui parle, ils ne l’écouteront pas. Même si ce que dit quelqu’un d’autre est correct ou conforme à la vérité, ils ne l’accepteront pas : ils auront seulement l’air d’écouter, mais ils n’adopteront pas vraiment son idée, et quand viendra le moment d’agir, ils continueront à faire les choses à leur manière, en pensant toujours que ce qu’ils disent est juste et raisonnable. Il est possible que ce que tu dis soit effectivement juste et raisonnable, ou que ce que tu as fait soit juste et irréprochable, mais quel genre de tempérament as-tu révélé ? N’est-ce pas un tempérament arrogant et suffisant ? Si tu ne t’en débarrasses pas, n’affectera-t-il pas l’accomplissement de ton devoir ? N’affectera-t-il pas ta pratique de la vérité ? Si tu ne résous pas ton tempérament arrogant et suffisant, ne t’apportera-t-il pas de sérieux revers à l’avenir ? Il est certain que tu connaîtras des revers, c’est inévitable. Dites-Moi, Dieu peut-Il voir un tel comportement de l’homme ? Dieu est plus que capable de le voir ! Dieu ne scrute pas seulement les profondeurs du cœur des hommes, Il observe aussi leurs moindres paroles et leurs moindres actes, en tout temps et en tout lieu. Que dira Dieu quand Il verra ton comportement ? Dieu dira : “Tu es intransigeant ! Il est compréhensible que tu t’accroches à tes idées quand tu ne sais pas que tu te trompes, mais quand tu sais clairement que tu te trompes et que tu t’accroches quand même à tes idées, et que tu mourrais avant de te repentir, tu n’es qu’un insensé qui s’obstine, et tu vas avoir des ennuis. Si, quelle que soit la personne qui te fait une suggestion, tu adoptes systématiquement une attitude négative et résistante à son égard et n’acceptes même pas une petite partie de la vérité, et si ton cœur est complètement résistant, fermé et dédaigneux, alors tu es tout à fait ridicule, tu es quelqu’un d’absurde ! Tu es trop difficile à traiter !” En quoi es-tu difficile à traiter ? Tu es difficile à traiter parce que ce que tu donnes à voir, ce n’est pas une approche erronée ou un comportement erroné, mais une révélation de ton tempérament. Une révélation de quel tempérament ? Un tempérament selon lequel tu as de l’aversion pour la vérité et hais la vérité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en vivant souvent devant Dieu que l’on peut avoir une relation normale avec Lui). « Si ton attitude consiste à insister obstinément, à nier la vérité, à rejeter les suggestions de tous les autres, à ne pas chercher la vérité, à n’avoir foi qu’en toi-même et à ne faire que ce que tu veux, si c’est là ton attitude indépendamment de ce que Dieu fait ou demande, alors quelle est la réaction de Dieu ? Dieu ne te prête aucune attention, Il te met à l’écart. N’es-tu pas obstiné ? N’es-tu pas arrogant ? Ne penses-tu pas toujours avoir raison ? Si tu es dépourvu de soumission, si tu ne cherches jamais, si ton cœur est totalement fermé et résistant à Dieu, alors Dieu ne te prête aucune attention. Pourquoi Dieu ne te prête-t-Il aucune attention ? Parce que si ton cœur est fermé à Dieu, peux-tu accepter Son éclairage ? Quand Dieu te fait des reproches, peux-tu le ressentir ? Quand les gens sont intransigeants, quand leur nature et leur bestialité sataniques éclatent, ils ne ressentent rien de ce que Dieu fait, tout ce que fait Dieu est vain : donc Dieu ne fait pas d’œuvre inutile. Si tu as ce genre d’attitude obstinément antagoniste, tout ce que Dieu fait te restera caché, Dieu ne fera pas de choses superflues » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Après avoir lu ces deux passages des paroles de Dieu, Jiang Ning a réalisé qu’elle avait été vraiment têtue et absolument pas disposée à accepter les suggestions des autres, et qu’elle avait révélé un tempérament satanique qui avait de l’aversion pour la vérité et qui avait entraîné le dégoût et la haine de Dieu. À présent, elle comprenait qu’elle aurait d’abord dû accepter les suggestions divergentes de ses sœurs et ensuite chercher les vérités-principes à leurs côtés. Elle aurait possiblement pu trouver ses propres défauts, réduire les écarts dans son travail, et peut-être qu’à terme, ses points de vue se seraient avérés justes. Cependant, tout au long de ce processus, il était essentiel de garder une attitude d’acceptation de la vérité, ce à quoi Dieu accorde aussi de l’importance. De plus, parvenir à des consensus en cherchant les principes est également bénéfique pour le travail. Jiang Ning est parvenue à comprendre que chaque fois que ses sœurs avaient des points de vue ou des opinions divergents, cela comprenait l’intention de Dieu, ce qui la poussait à chercher les vérités-principes, que lorsque ses sœurs exprimaient des opinions différentes, c’était dans le but de discuter et de chercher ensemble, afin de minimiser autant que possible les écarts, et que cela avait pour but de sauvegarder le travail de l’Église. Elle a compris qu’elle devait accepter et obéir à ces choses-là. Or elle n’avait jamais pris les rappels de ses sœurs à cœur. Et même lorsqu’elles avaient eu des points de vue différents, elle avait simplement pensé qu’elles manquaient de compréhension des principes et des techniques, et les avait forcées à accepter son propre point de vue. Résultat, non seulement ses sœurs s’étaient senties contraintes, mais cela avait aussi grandement nui au travail. Même si en apparence, il semblait que Jiang Ning n’acceptait pas les suggestions des autres et argumentait avec eux, en réalité, elle révélait un tempérament qui avait de l’aversion pour la vérité, ainsi qu’une hostilité et un sentiment de résistance envers les choses positives. Jiang Ning a réalisé que Dieu méprisait cette attitude envers la vérité, qu’elle ne pourrait pas gagner l’œuvre du Saint-Esprit en faisant son devoir de cette façon, et qu’elle ne pourrait même pas comprendre son propre état. Dans une certaine mesure, elle était devenue insensible. Sans son renvoi, elle n’aurait toujours pas ouvert les yeux et serait incapable de chercher la vérité et de résoudre son tempérament arrogant. En réalisant ces choses-là, Jiang Ning était remplie de gratitude envers Dieu pour l’avoir sauvée à temps.

Plus tard, Jiang Ning a réfléchi sur les raisons de son arrogance incessante. Un jour, elle a lu un passage des paroles de Dieu : « Quels que soient ton niveau d’instruction, les récompenses que l’on t’a décernées ou ce que tu as accompli, et quels que puissent être ton statut et ton rang, tu dois descendre de tes grands chevaux : tout cela ne compte pour rien. Dans la maison de Dieu, quelles que soient ces gloires, elles ne peuvent être supérieures à la vérité, car ces choses superficielles ne sont pas la vérité et ne peuvent pas la remplacer. Il faut que tu sois clair sur ce sujet. Si tu dis : “Je suis très talentueux, j’ai l’esprit très acéré, j’ai des réflexes rapides, j’apprends vite et j’ai une excellente mémoire, je suis donc qualifié pour prendre la décision finale”, si tu utilises toujours ces choses comme un capital et que tu les considères comme précieuses et positives, alors c’est un problème. Si ton cœur est occupé par ces choses, si elles ont pris racine dans ton cœur, il te sera difficile d’accepter la vérité, et les conséquences sont inimaginables. Par conséquent, tu dois d’abord mettre de côté et renier ces choses que tu adores, qui te semblent belles, qui te sont précieuses. Ces choses ne sont pas la vérité ; à l’inverse, elles peuvent t’empêcher d’entrer dans la vérité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment accomplir son devoir de façon adéquate ?). Jiang Ning a vu que Dieu disait qu’une personne a beau avoir de nombreux dons, elle n’est pas la vérité et ne peut pas la remplacer. Une personne ne peut pas faire correctement son devoir si elle se contente de se fier à ses dons et ne cherche pas la vérité. Si les gens accordent trop d’importance à leurs dons, cela peut en fait entraver leur recherche et leur acceptation de la vérité. Jiang Ning avait trouvé que la source de ses problèmes était l’importance excessive qu’elle accordait à l’intelligence, aux dons et aux compétences techniques. Chaque fois qu’elle rencontrait un nouveau devoir, elle parvenait rapidement à saisir les aspects professionnels et techniques et elle se pensait intelligente et meilleure que les autres, et c’était de là qu’elle tirait son sentiment de supériorité dans son devoir. Comme lorsqu’elle avait essayé un nouveau style de peinture avec ses sœurs : au début, elles l’avaient toutes trouvé difficile, mais Jiang Ning l’avait rapidement maîtrisé et avait par la suite créé plusieurs œuvres, ce qui avait éveillé en elle un sentiment de supériorité sur ses sœurs, et l’avait amenée à les mépriser tout au long de leur collaboration et à penser que leurs points de vue et suggestions n’avaient aucune valeur. Cela l’a rendue totalement réticente à collaborer avec elles. À travers cet échec, Jiang Ning a réalisé que sa vive intelligence pouvait uniquement l’aider à apprendre mieux et plus rapidement une compétence professionnelle ou technique, mais que dans la maison de Dieu, chaque devoir impliquait la vérité et le témoignage de Dieu. Être capable de bien faire son devoir ne dépend pas du fait de savoir si l’on a une intelligence vive ou des dons, et cela ne dépend pas non plus des compétences professionnelles ou techniques. L’essentiel est de savoir si une personne peut chercher les vérités-principes, et agir conformément aux intentions et aux exigences de Dieu. Ce sont les choses les plus importantes. Jiang Ning a repensé au moment où elle a appris de nouvelles compétences pour la première fois. Elle savait qu’elle ne comprenait pas grand-chose, alors, dans son devoir, elle avait un cœur humble et elle cherchait. Elle avait été capable d’accepter les points de vue des autres et de chercher, et au passage, elle avait réussi à gagner l’œuvre du Saint-Esprit, et son devoir avait obtenu certains résultats. Mais plus tard, pensant avoir tout appris, elle était devenue de plus en plus arrogante et avait dédaigné tout le monde. Son attitude avait dégoûté Dieu et elle n’avait pas pu gagner l’œuvre du Saint-Esprit. Elle avait également eu de nombreux écarts dans son devoir. Elle avait fini par réaliser que le fait qu’une personne puisse bien faire un devoir n’avait guère de rapport avec son intelligence et ses dons, et que les dons étaient juste un outil pour que les gens fassent leurs devoirs. Même si une personne ne possède aucun don, si elle peut se concentrer sur la recherche de la vérité et le fait de travailler en harmonie avec les autres, son devoir produira certains résultats. Jiang Ning avait toujours dédaigné les deux sœurs avec qui elle avait travaillé. Mais à présent, elle voyait que même si elles n’avaient pas de grands dons, elles étaient toutes les deux capables de chercher les vérités-principes en se basant sur les suggestions des autres. Cette attitude d’acceptation et de recherche de la vérité était bien meilleure que sa propre attitude. Finalement, elle a clairement vu que pour mener à bien un devoir correctement, l’essentiel était de chercher et d’accepter la vérité, d’avoir un cœur qui craint Dieu et d’être dépourvu d’obstination.

Jiang Ning a cherché à en savoir plus sur la manière exacte dont elle devait coopérer harmonieusement avec les autres dans son devoir exactement. Elle a lu un passage des paroles de Dieu : « Quand il t’arrive quelque chose, tu ne dois pas être prétentieux. Tu dois faire silence devant Dieu et en tirer une leçon. Tu dois être capable de renoncer à toi-même pour apprendre davantage. Si tu te dis : “Je suis plus expert que vous en la matière, alors c’est moi qui devrais commander, et vous devriez tous m’écouter !”, quel genre de tempérament est-ce là ? C’est de l’arrogance et de la suffisance. C’est un tempérament satanique corrompu, et ce n’est pas quelque chose qui appartient au domaine de l’humanité normale. […] Quelle est donc la bonne manière de se comporter et d’agir ? Comment peux-tu te comporter et agir conformément aux vérités-principes ? Tu dois mettre tes idées sur la table et laisser tout le monde voir si elles posent problème. Si quelqu’un fait une suggestion, tu dois d’abord l’accepter, puis laisser chacun confirmer le bon chemin de pratique. Si personne n’y voit d’inconvénient, tu peux alors décider de la manière la plus appropriée de faire les choses et agir en conséquence. Si un problème est découvert, tu dois alors solliciter l’opinion de chacun, et vous devez tous chercher la vérité et échanger ensemble sur ce sujet et, de cette façon, vous gagnerez l’éclairage du Saint-Esprit. Quand votre cœur sera illuminé et que vous aurez un meilleur chemin, les résultats que tu obtiendras seront meilleurs qu’auparavant. N’est-ce pas là Dieu qui vous guide ? C’est une chose merveilleuse ! Si tu peux éviter d’être prétentieux, si tu peux te défaire de ton imagination et de tes idées et si tu peux écouter les opinions correctes des autres, tu seras en mesure d’obtenir l’éclairage du Saint-Esprit. Ton cœur sera illuminé et tu seras capable de trouver le bon chemin. Tu auras une voie sur laquelle avancer et, quand tu la mettras en pratique, elle sera à coup sûr conforme à la vérité. Grâce à cette pratique et à cette expérience, tu apprendras à pratiquer la vérité et, en même temps, tu apprendras quelque chose de nouveau sur ce domaine professionnel. N’est-ce pas une bonne chose ? Grâce à cela, tu te rendras compte que, quand il t’arrive des choses, tu ne dois pas être suffisant et tu dois chercher la vérité, et que si tu es prétentieux et n’acceptes pas la vérité, tout le monde te détestera et Dieu te haïra, c’est certain. N’est-ce pas là une leçon à retenir ? Si tu poursuis toujours dans cette voie et pratiques la vérité, tu ne cesseras de perfectionner les compétences professionnelles que tu utilises dans ton devoir, tu obtiendras des résultats de plus en plus satisfaisants dans ton devoir et Dieu t’éclairera et te bénira et te permettra de gagner encore plus de choses. En outre, tu auras un chemin pour pratiquer la vérité et, quand tu sauras comment pratiquer la vérité, tu en saisiras progressivement les principes. Quand tu sauras quelles actions conduisent à ce que Dieu t’éclaire et te guide, lesquelles conduisent à ce qu’Il te haïsse et te rejette et lesquelles conduisent à ce qu’Il t’approuve et te bénisse, tu auras une voie sur laquelle avancer » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en vivant souvent devant Dieu que l’on peut avoir une relation normale avec Lui). Grâce à ces paroles de Dieu, elle est parvenue à comprendre les principes d’une coopération harmonieuse. Dans son devoir, si les autres mettent en avant des suggestions divergentes, peu importe s’ils comprennent les questions professionnelles ou pas, on doit avoir une attitude d’acceptation et de recherche de la vérité, et commencer par accepter leurs suggestions sans les suivre aveuglément. On doit ensuite regarder ce que disent les principes et utiliser les vérités-principes pour décider de la suite. Plus tard, Jiang Ning a eu la chance de retourner à son devoir de conception. Elle était vraiment reconnaissante envers Dieu et cette fois, elle voulait travailler en harmonie avec les autres.

Un jour, Xiao Yu a vérifié son dessin et lui a signalé plusieurs problèmes dans sa composition. En entendant cela, Jiang Ning a eu l’impression que sa sœur n’avait pas compris ses intentions. Elle avait également consulté certains bons ouvrages, sa composition devait donc être convenable. Plus elle y pensait, plus elle avait l’impression que Xiao Yu chipotait trop et se souciait trop des règles, alors elle a une fois de plus réitéré son idée. Mais après avoir dit cela, Xiao Yu a déclaré : « Je comprends ton idée, mais je pense vraiment qu’il y a certains problèmes avec cette composition. Tu peux réfléchir et voir s’il y a une solution plus adaptée. » En entendant Xiao Yu dire cela, Jiang Ning a soudain réalisé qu’elle insistait encore et encore sur son point de vue, juste pour prouver à sa sœur qu’elle avait raison. Elle n’a pas sérieusement envisagé la suggestion de sa sœur et a tout simplement pensé qu’elle avait raison. N’était-elle pas encore simplement têtue et ne refusait-elle pas totalement d’accepter les suggestions des autres ? Jiang Ning s’en est un peu voulu et a réalisé qu’elle révélait de nouveau un tempérament corrompu. Elle a pensé au principe de pratique qui stipule que face à des opinions divergentes, elle doit d’abord se mettre de côté, examiner attentivement si les points de vue des autres sont corrects et s’ils s’alignent aux principes. Lorsqu’elle s’est posée pour examiner les choses, elle a découvert qu’il y avait bien certains problèmes dans sa composition. Après ça, Jiang Ning a demandé conseil à son superviseur à propos des parties dont elle n’était pas sûre, son superviseur a échangé sur les principes pertinents avec elle, et elle a gagné un chemin plus clair pour accomplir ses révisions. Après ça, elle était très contente. Heureusement qu’elle ne s’était pas entêtée cette fois, car cela aurait entraîné des écarts. Cela lui a fait réaliser combien il était important d’avoir une attitude d’acceptation de la vérité dans l’accomplissement de notre devoir, et qu’on avait beau avoir l’impression d’avoir raison et d’être sûrs, quand les autres ont des opinions différentes, on doit d’abord mettre ses points de vue de côté, examiner les choses, et chercher. Il en est ainsi parce qu’il est très probable que Dieu utilise d’autres personnes comme guides pour révéler les problèmes des gens. Jiang Ning a appris qu’une attitude d’acceptation de la vérité pouvait nous aider à éviter beaucoup d’écarts. À partir de ce moment-là, dans son devoir, Jiang Ning a sciemment accepté les suggestions des autres, a senti qu’elle avait énormément gagné et qu’elle était capable de coopérer harmonieusement avec ses frères et sœurs. Son cœur était rempli de gratitude envers Dieu !

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

Contenu connexe

Enchaînée

Par Li Mo, ChineEn 2004, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours et peu de temps après, j’ai été dénoncée pour avoir...

Face à un faux signalement

Par Liu Na, ChineUn jour, j’ai reçu une lettre de signalement dans laquelle des frères et sœurs affirmaient qu’une dirigeante d’Église,...

Contactez-nous par WhatsApp
Réduire la taille de police
Augmenter la taille de police
Passer en mode plein écran
Sortir du mode plein écran