J’ai vu la vérité de ma complaisance

24 février 2021

J’avais l’habitude de consacrer beaucoup d’efforts à entretenir de bonnes relations personnelles dans mes interactions avec mes amis, ma famille et mes voisins. Je tolérais pratiquement tout et je laissais les gens en faire à leur aise, de telle sorte que personne ne soit susceptible de prononcer une parole désobligeante à mon égard. Je ne me disputais jamais avec personne. Même quand je remarquais que quelqu’un avait un problème, je ne disais rien. Avec le temps, tout le monde en est venu à voir en moi quelqu’un de bien. J’ai continué d’appliquer cette philosophie de vie dans les affaires et dans mes interactions avec les autres, même après être devenu croyant. Je me souviens qu’alors que je venais de gagner ma foi, j’ai remarqué que Frère Tian, qui était responsable des réunions de notre groupe, parlait toujours très gentiment et avait un échange éclairant sur les paroles de Dieu. Quand j’avais une difficulté, j’aimais lui demander de m’aider à la résoudre et il était toujours très patient dans ses échanges avec moi. On s’entendait très bien. Nous avons tous les deux été élus dirigeants d’Église quelques années plus tard et j’ai été ravi d’avoir l’occasion de faire mon devoir avec lui. Mais, après quelque temps, j’ai remarqué que Frère Tian ne portait pas vraiment un fardeau dans son devoir. Quand les frères et sœurs devenaient négatifs ou faibles, il leur répondait mécaniquement et avait des échanges simplistes. Il ne se souciait pas vraiment qu’il en sorte quelque chose. J’ai pensé : « N’est-il pas négligent dans son devoir ? Ça retarderait certainement l’entrée dans la vie des frères et sœurs. Je dois échanger avec lui. En même temps, Il fait ce devoir depuis plus longtemps que moi et il a de l’expérience dans ce travail. Je commence juste mon devoir de dirigeant. Que pensera-t-il de moi si je lui dis qu’il ne porte pas de fardeau dans son travail ? » Comme on dit : « Passer outre les défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié. » Du coup, pour préserver notre relation, je me suis contenté de lui parler en minimisant ses problèmes.

Dans une réunion, des frères et sœurs ont exposé des difficultés qu’ils rencontraient en partageant l’Évangile avec l’espoir qu’on les aiderait à les résoudre. J’ai suggéré à Frère Tian qu’on s’entretienne avec eux ensemble, mais il a dit qu’il ne voulait pas y aller parce que le travail d’évangélisation n’était pas son point fort. J’ai échangé avec lui. Je lui ai dit que nos frères et sœurs avaient des difficultés dans leur devoir, que nous devions faire de notre mieux pour les aider et que nous ne pouvions pas faire notre devoir en fonction de nos préférences. J’ai pris son silence pour un accord tacite. À ma grande surprise, il n’est même pas venu le lendemain. Ça m’a un peu déçu. N’était-il pas irresponsable, alors qu’il était dirigeant d’Église, qu’il n’aide pas à résoudre les problèmes des frères et sœurs ? Je savais que je devais lui en parler.

Je suis allé le voir juste après la réunion. Pendant tout le trajet, je me suis demandé comment échanger avec lui. Quand je suis arrivé chez lui, il s’est montré si chaleureux et amical que j’ai commencé à éprouver des réticences. J’ai pensé : « Frère Tian est tout sourire et il m’offre même du thé. Comment puis-je aborder le sujet ? Ne serait-il pas très embarrassant pour lui que je lui dise qu’il est irresponsable dans son devoir et dans un état dangereux ? Comme on dit : “Ne lève pas la main sur un visage souriant.” On s’est toujours bien entendus. Comment pourrons-nous continuer à travailler ensemble si je gâche notre relation ? On se voit en permanence. Ce serait vraiment gênant ! » Alors je lui ai dit très gentiment : « Nous devons développer un sens du fardeau envers nos devoirs. On ne peut pas agir en fonction de nos préférences personnelles. » Quand il a baissé la tête sans dire un mot, je n’ai pas eu envie d’insister. J’ai pensé que je commençais juste à faire le devoir d’un dirigeant d’Église et que je ne connaissais pas encore très bien le travail de l’Église. J’avais besoin qu’il m’aide dans beaucoup de domaines et, comme dit le proverbe : « Ne brûle pas tes ponts. » Comme je pensais que je ne devais pas être trop dur avec lui, je n’ai rien dit de plus.

Plus tard, nos dirigeants nous ont convoqués à une réunion. Frère Tian et moi avons décidé de prévenir chacun certains frères et sœurs. Quand on s’est vus le lendemain, je lui ai demandé s’il avait fait passer le mot. Il m’a répondu d’un air indifférent qu’il avait eu d’autres choses à faire et qu’il avait oublié. En le voyant aussi impassible, je n’ai pas pu m’empêcher de le réprimander. J’ai dit : « Faire ton devoir de cette manière est irresponsable et risque de retarder le travail de l’Église. » À ma grande surprise, il a pris un air renfrogné, ramassé ses clés et il est parti. Face à son hostilité, je n’ai pas osé en dire plus, de peur de gâcher complètement notre relation.

J’avais vu que Frère Tian ne portait aucun fardeau dans son devoir, qu’il était négligent, qu’il provoquait souvent des retards et qu’il n’avait aucune connaissance de lui-même face à ses problèmes. Quand les autres les lui faisaient remarquer ou échangeaient avec lui, il ne l’acceptait pas. Cela ne faisait-il pas de lui un faux dirigeant, incapable d’accepter la vérité et de travailler concrètement ? S’il restait dirigeant, cela retarderait le travail de l’Église. Je savais que je devais informer les dirigeants de ses problèmes. Mais alors j’ai pensé que les dirigeants l’émonderaient et le traiteraient sûrement, quand ils découvriraient tout ça, et le démettraient de ses fonctions. Si Frère Tian apprenait que je l’avais dénoncé, il dirait que je n’avais pas de cœur et que j’avais trahi un vieil ami. Comment lui faire face après ça ? Cette pensée m’a fait douter. Après y avoir beaucoup réfléchi, j’ai décidé de ne pas le dénoncer tout de suite. Je venais d’exposer ses problèmes. Il était possible qu’il réfléchisse, les comprenne et se repente. Il avait la foi depuis des années et il était plutôt responsable dans son devoir, auparavant. J’ai décidé de le garder à l’œil pendant quelques jours et de ne le dénoncer que s’il ne changeait pas.

Après ça, nous avons eu un converti potentiel. Il avait une bonne humanité et il voulait étudier l’œuvre des derniers jours de Dieu, mais il devait quitter la ville quelques jours plus tard à cause de son travail. Il fallait que quelqu’un partage l’Évangile avec lui le plus vite possible. On a discuté et décidé que Frère Tian s’en chargerait. Mais, de manière inopinée, il s’est trompé dans les dates et n’est pas allé le voir le bon jour. J’étais furieux quand je l’ai appris. Je l’avais averti de nombreuses fois, mais il n’avait pas changé et il venait de rater quelque chose d’important. J’ai pris conscience que je savais bien que Frère Tian faisait son devoir de manière désinvolte depuis un moment, qu’il n’avait aucun sens des responsabilités, mais je n’avais pas parlé de ses problèmes aux dirigeants parce que je me souciais de notre relation et que j’avais peur de l’offenser. Ça avait retardé le travail de l’Église d’innombrables fois. Ne faisais-je pas le mal ? Cette pensée m’a troublé et rempli de culpabilité.

Ce soir-là, J’ai prié Dieu pour Lui demander de me guider et de m’aider à comprendre mes propres problèmes. Dieu Tout-Puissant dit : « La plupart des gens désirent poursuivre et pratiquer la vérité, mais le plus souvent, ils ont seulement la résolution et le désir de le faire : ils ne possèdent pas en eux la vie de la vérité. Résultat, quand ils se retrouvent confrontés aux forces du mal ou rencontrent des personnes méchantes et malfaisantes qui commettent des méfaits, ou de faux dirigeants et des antéchrists qui agissent en enfreignant les principes, occasionnant ainsi un préjudice dans le travail de la maison de Dieu et nuisant aux élus de Dieu : ils ont perdu le courage de se lever et de s’exprimer. Que signifie ne pas avoir de courage ? Qu’on est timide ou inintelligible ? Ou bien, qu’on ne comprend pas parfaitement et qu’on manque donc de confiance pour prendre la parole ? Ni l’un ni l’autre : cela signifie qu’on est sous l’emprise de plusieurs sortes de tempéraments corrompus. Un de ces tempéraments est la fourberie. On pense d’abord à soi, on se dit : “ Si je m’exprime, qu’est-ce que cela va m’apporter ? Si je m’exprime et que je déplais à quelqu’un, comment allons-nous nous entendre dans l’avenir ? ” C’est là une mentalité fourbe, n’est-ce pas ? N’est-ce pas la conséquence d’un tempérament fourbe ? Un autre de ces tempéraments est l’égoïsme et la mesquinerie. On se dit : “ Qu’est-ce qu’une perte dans les intérêts de la maison de Dieu a à voir avec moi ? Pourquoi devrais-je m’en soucier ? Ça n’a rien à voir avec moi. Même si je m’en rends compte et que je vois que cela se produit, je n’ai pas besoin de faire quoi que ce soit. Ce n’est pas ma responsabilité : je ne suis pas un dirigeant. ” De telles choses sont en toi, comme si elles avaient surgi de ton inconscient et comme si elles occupaient une place en permanence dans ton cœur : ce sont les tempéraments corrompus et sataniques de l’homme. Ces tempéraments corrompus contrôlent tes pensées et te lient les mains et les pieds, et ils contrôlent ta bouche. Quand tu veux dire quelque chose dans ton cœur, les mots atteignent tes lèvres, mais tu ne les dis pas, ou si tu parles, tes mots sont détournés, tu n’as pas de marge de manœuvre : tu ne parles pas clairement du tout. En t’entendant, les autres ne ressentent rien, et ce que tu as dit n’a pas résolu le problème. Tu te dis : “Eh bien, je me suis exprimé. J’ai la conscience tranquille. J’ai assumé ma responsabilité.” En vérité, tu sais au fond de toi que tu n’as pas dit tout ce que tu devrais dire, que ce que tu as dit n’a eu aucun effet et que le préjudice causé au travail de la maison de Dieu demeure. Tu n’as pas assumé ta responsabilité. Or tu déclares ouvertement que tu as assumé ta responsabilité ou que ce qui s’est passé n’était pas clair pour toi. N’es-tu donc pas complètement sous le contrôle de tes tempéraments corrompus et sataniques ? » (« Seuls ceux qui pratiquent la vérité craignent Dieu », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Chacune des paroles de Dieu m’a frappé comme la foudre, comme si j’étais face à Lui et qu’Il me jugeait et m’exposait. Je me suis senti terriblement coupable. J’avais parfaitement vu que Frère Tian ne portait aucun fardeau dans son devoir et que ça retardait le travail de l’Église, mais j’avais été complaisant pour protéger ma relation avec lui. J’avais fermé les yeux sur ses problèmes. Même si j’avais rassemblé un peu de courage pour les lui faire remarquer, je m’étais imposé des limites. Je n’avais pas osé lui parler de l’essence et des conséquences néfastes de ses actions. Et j’avais réussi à me convaincre que je mettais la vérité en pratique. J’avais vu le mal qu’un faux dirigeant pouvait faire au travail de la maison de Dieu mais, pour me protéger moi-même, je ne l’avais pas exposé ni dénoncé. J’étais plus disposé à offenser Dieu qu’une personne. Ce comportement faisait de moi un suppôt de Satan, qui avait pris le parti d’un faux dirigeant, se vautrait dans la boue avec lui et retardait le travail de l’Église. Dieu trouvait ça dégoûtant et odieux. Dieu m’avait élevé et permis d’assumer le devoir d’un dirigeant d’Église dans l’espoir que j’échange sur la vérité, que je résolve les problèmes des frères et sœurs et que je défende le travail de l’Église. Au lieu de ça, j’ai protégé mes relations personnelles et dorloté un faux dirigeant qui perturbait le travail de l’Église. Je me suis rendu compte que je n’avais aucune dévotion dans mon devoir. Non seulement je n’avais pas pratiqué la vérité, mais j’avais commis une transgression. Je n’avais vraiment pas été à la hauteur des efforts minutieux de Dieu. J’ai enfin compris que les gens qui n’aiment pas déplaire ne sont pas de bonnes personnes. Ils sont égoïstes et sournois. Cette prise de conscience m’a bouleversé et j’ai eu terriblement honte de moi. Je savais que je ne pouvais plus être une personne de ce genre. Je devais mettre la vérité en pratique et exposer Frère Tian parce qu’il ne faisait pas de travail concret. Je devais dire la vérité sur ses problèmes aux dirigeants et arrêter de le couvrir.

Le soir même, j’ai écrit aux dirigeants pour les informer de la performance de Frère Tian. Après ça, je me suis senti soulagé et apaisé. J’avais l’impression que je commençais enfin à avoir un sens de la justice, que je n’étais plus aussi ignoble et méprisable qu’avant. Comme Dieu dit : « Si tu peux remplir tes responsabilités, accomplir tes obligations et devoirs, laisser de côté tes désirs égoïstes, renoncer à tes propres intentions et motifs, tenir compte de la volonté de Dieu, et mettre en premier les intérêts de Dieu et de Sa maison, alors, après en avoir fait l’expérience quelque temps, tu sentiras que c’est une bonne manière de vivre : c’est une vie franche et honnête, sans qu’on y soit quelqu’un d’abject ni bon à rien et on y vit correctement et honorablement plutôt qu’en y étant étroit d’esprit ou méchant. Tu sentiras que c’est ainsi qu’une personne devrait vivre et agir. Peu à peu, le désir de ton cœur de satisfaire tes propres intérêts s’atténuera » (« Offre à Dieu un cœur vrai, et tu pourras obtenir la vérité », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Quand j’ai vu Frère Tian, le lendemain, j’ai échangé avec lui, disséqué les problèmes dans son devoir et parlé de la nature et des conséquences de la négligence et de la superficialité. Après m’avoir écouté, il a reconnu qu’il avait un problème. Plus tard, nos dirigeants ont conclu de sa performance générale qu’il ne faisait aucun travail concret et qu’il était un faux dirigeant. Il a été démis de ses fonctions. Même s’il avait perdu sa position, j’avais une responsabilité indéniable dans le tort qu’il avait causé au travail de l’Église. Je me suis juré de ne plus me montrer complaisant et de ne plus gêner le travail de l’Église.

Peu après, j’ai commencé à travailler avec Frère Li, qui était devenu dirigeant d’Église. On échangeait et on discutait de tous les problèmes qu’on rencontrait dans notre travail. Quand j’étais dans un mauvais état, il m’aidait par l’échange. On s’entendait très bien. Mais, après quelque temps, il est devenu évident que Frère Li ne faisait pas de travail concret dans son devoir. Il agissait mécaniquement dans les réunions et ne résolvait pas les problèmes réels des frères et sœurs. J’ai compris que Frère Li n’était pas très responsable et que je devais échanger avec lui. Un peu plus tard, j’ai soulevé le problème et exposé la nature et les conséquences de sa manière de faire son devoir.

Après un certain temps, je me suis aperçu que Frère Li n’avait pas changé d’attitude envers son devoir. En plus, il cherchait toujours la gloire et le statut. Quand il n’obtenait pas de résultat dans son travail et ne gagnait pas l’estime des autres, il devenait négatif et se désintéressait du travail de l’Église. J’ai échangé avec lui une nouvelle fois et je lui ai demandé de réfléchir et d’essayer de comprendre ses mobiles dans son devoir. Sur le coup, il a reconnu que son point de vue sur la recherche était erroné, mais son état n’a pas changé du tout après ça. Comprenant que le fait qu’il conserve ce devoir nuirait au travail de l’Église, j’ai décidé d’en informer les dirigeants. Mais quand j’ai pris mon stylo pour écrire la lettre, j’ai pensé : « Si les dirigeants découvrent comment Frère Li se comporte, ils agiront sûrement en accord avec les principes et le démettront de ses fonctions. Frère Li accorde beaucoup d’importance à sa réputation. Ne m’en voudra-t-il pas s’il perd son poste ? Quand j’ai commencé dans mon devoir, il était toujours prêt à échanger avec moi et à m’aider. Si je dénonce ses problèmes maintenant, ne me trouvera-t-il pas ingrat ? Comment lui faire face après ça ? » Alors j’ai pris conscience que j’étais encore sur le point de me montrer complaisant et que je ne défendais pas le travail de la maison de Dieu. Je me suis senti coupable et je me suis empressé de prier : « Mon Dieu, J’ai vu les problèmes de Frère Li et je veux les dénoncer, mais j’ai peur de le contrarier. J’ai bien conscience de la vérité, mais je ne suis pas capable de la mettre en pratique. Ce n’est pas défendre le travail de Ta maison. Ô Dieu, s’il Te plaît, guide-moi pour que je me connaisse et puisse me repentir et changer. »

Après ma prière, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Satan corrompt les hommes par l’éducation et par l’influence de gouvernements nationaux, de célébrités et de grands personnages. Leurs paroles diaboliques sont devenues la vie naturelle de l’homme. “Chacun pour soi, Dieu pour tous” est un dicton satanique bien connu qui a été instillé en tous et qui est devenu la vie de l’homme. Il y a d’autres paroles de philosophies de vie qui sont aussi comme ça. Satan utilise la belle culture traditionnelle de chaque nation pour éduquer les gens, provoquant la chute et l’engloutissement de l’humanité dans un abîme de destruction sans limites, et à la fin, les hommes sont détruits par Dieu parce qu’ils servent Satan et résistent à Dieu. […] Il y a encore beaucoup de poisons sataniques dans la vie des hommes, dans leur conduite et leur comportement ; ils ne possèdent presque aucune vérité. Par exemple, leurs philosophies de vie, leurs façons d’agir et leurs maximes sont toutes remplies des poisons du grand dragon rouge et elles viennent toutes de Satan. Ainsi, toutes les choses que les hommes ont dans leurs os et leur sang sont des choses de Satan. […] L’humanité a été profondément corrompue par Satan. Le venin de Satan coule dans le sang de chaque personne et l’on peut voir que la nature de l’homme est corrompue, mauvaise, réactionnaire, remplie et imprégnée des philosophies de Satan – elle est, dans son intégralité, une nature qui trahit Dieu. C’est pour cela que les gens résistent à Dieu et se tiennent en opposition à Dieu » (« Comment connaître la nature de l’homme », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours).

Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que ma complaisance avec pour racine le fait que j’étais égoïste, méprisable, malhonnête et rusé. Je faisais toujours passer mes intérêts avant tout de reste. J’obéissais à des lois de survie et des points de vue sataniques comme « Chacun pour soi, Dieu pour tous », « Passer outre les défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié », « Réfléchis avant de parler, et puis parle avec réserve » et « Ne giflez jamais autrui sur le visage ni ne les réprimandez-les sur leurs défauts ». Je ne parlais pas des problèmes des autres, quelle que soit la personne à qui j’avais affaire, parce que je pensais que ça les inciterait à m’apprécier. Je protégeais mes relations personnelles à chaque occasion. Je protégeais l’image que les autres avaient de moi. De l’intérêt personnel, de la fausseté et les stratagèmes sournois de Satan étaient mêlés à tout ce que je faisais. Auparavant, j’avais su que que Frère Tian ne se sentait pas responsable de son devoir, qu’il avait retardé et perturbé le travail de l’Église à maintes reprises, mais je n’avais pas parlé de ses problèmes en détail et je n’en avais pas informé nos dirigeants par peur de l’offenser et dans l’espoir de préserver l’image qu’il avait de moi. Ça avait nui au travail de l’Église. Plus récemment, j’avais vu que Frère Li ne s’intéressait qu’à la gloire et au statut dans son devoir et n’assumait aucune responsabilité vis-à-vis du travail de l’Église. Je savais aussi qu’il ne se comprenait pas vraiment lui-même, qu’il ne convenait pas à la position qu’il occupait et que je devais en parler aux dirigeants immédiatement pour protéger le travail de la maison de Dieu. Mais, comme j’avais peur qu’il m’en veuille et que mes propres intérêts et ma réputation soient compromis, j’étais tenté de me montrer complaisant une fois de plus. Je me suis rendu compte que j’obéissais toujours aux philosophies de vie sataniques, que je plaçais mes intérêts et ma réputation avant tout le reste sans prendre le travail de l’Église en considération. J’étais vraiment égoïste et méprisable. J’ai compris que tout ça s’était produit parce que je ne voulais pas déplaire aux gens à cause de philosophies de vie sataniques.

Autrefois, je pensais que m’entendre harmonieusement avec tout le monde et ne blesser personne faisait de moi quelqu’un de bien. Mais la réalité m’a montré que, même s’ils ont l’air de ne pas faire de mal, les gens de cette sorte ne se soucient que de protéger leurs intérêts et leurs relations personnels quand ils voient que quelqu’un est gouverné par son tempérament corrompu, blessé par Satan, et qu’il nuit aux intérêts de l’Église. Ils sont incapables de prendre le parti de la vérité pour aider et soutenir les frères et sœurs et pour défendre le travail de l’Église. Les gens complaisants ont l’air d’être bons, juste et compréhensifs, mais ce n’est qu’une façade. Au fond de leur cœur, ils ne pensent qu’à leur propre intérêt. Ils regardent même sans ciller le travail de l’Église se faire compromettre et le progrès dans la vie des frères et sœurs se faire retarder. Ils poursuivent leur intérêt personnel au détriment des autres. Où est l’humanité là-dedans ? Il est évident que ce sont des hypocrites fuyants, malhonnêtes, trompeurs et méprisables. J’ai eu honte de moi quand je l’ai compris. Je jouissais de tout ce qui venait de Dieu mais, quand j’avais un problème, je prenais le parti de Satan en me montrant complaisant. En quoi était-ce faire mon devoir ? Je soutenais l’ennemi et je mordais la main qui me nourrissait. J’étais un laquais de Satan, qui perturbait le travail de l’Église, faisait le mal et résistait à Dieu !

Cette prise de conscience m’a terrifié. Je me suis aussitôt présenté devant Dieu pour prier : « Mon Dieu, j’ai fait beaucoup de mal. Tu m’as donné la chance d’accomplir mon devoir alors que je mérite Ta punition depuis longtemps. Je Te remercie pour Ta miséricorde. Ô Dieu, je veux me repentir. S’il Te plaît, guide-moi pour que je trouve le chemin de pratique. »

J’ai ensuite lu ceci dans les paroles de Dieu : « Quand la vérité exerce une influence dans ton cœur et qu’elle est devenue ta vie, alors, quand tu vois émerger quelque chose de passif, de négatif ou de malfaisant, la réaction, dans ton cœur, est complètement différente. D’abord, tu te fais des reproches et éprouves un sentiment de malaise, immédiatement suivi par cette impression : “Je ne peux pas rester là et fermer les yeux. Je dois me lever et prendre la parole, je dois me lever et prendre mes responsabilités.” Tu peux alors te lever et mettre un terme à ces actes malfaisants en les dénonçant, en t’efforçant de sauvegarder les intérêts de la maison de Dieu et d’empêcher que Son œuvre soit perturbée. Non seulement tu auras ce courage et cette détermination et seras capable de comprendre complètement la question, mais tu assumeras aussi la responsabilité que tu dois endosser pour l’œuvre de Dieu et pour les intérêts de Sa maison, et ton devoir sera ainsi rempli. Comment sera-t-il rempli ? Il le sera grâce à la vérité produisant son effet sur toi et devenant ta vie » (« Seuls ceux qui pratiquent la vérité craignent Dieu », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « Dans l’Église, vous resterez fermes dans votre témoignage pour Moi, soutiendrez la vérité ; le bien est bien, et le mal est mal. Ne confondez pas le noir et le blanc. Vous serez en guerre avec Satan et devrez le vaincre complètement pour qu’il ne se lève jamais plus. Vous devez donner tout ce que vous avez pour protéger Mon témoignage. Ce sera le but de vos actions, ne l’oubliez pas » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 41). Lire les paroles de Dieu m’a aidé à comprendre que, dans mon devoir, je devais toujours me soucier de la volonté de Dieu et donner la priorité aux intérêts de l’Église. Si je découvrais quelque chose qui violait les principes de la vérité, je ne pouvais pas protéger mes relations par sentimentalisme et préserver mes intérêts personnels. Au lieu de ça, je devais avoir le courage de mettre en lumière des choses négatives, d’agir en accord avec les principes et de défendre le travail de la maison de Dieu. C’était la seule manière de faire mon devoir et d’assumer mes responsabilités. Frère Li était dirigeant d’Église, alors, si je voyais des problèmes dans son devoir et ne les rapportais pas, non seulement je nuirais au travail de la maison de Dieu, mais je ferais aussi du mal à Frère Li. Je savais que, quelles que soient son opinion de moi et la manière dont il me traiterait après ça, je devais défendre la vérité et dénoncer ses problèmes. Alors que je m’apprêtais à écrire cette lettre, les dirigeants nous ont convoqués à une réunion. Pendant cette réunion, j’ai exprimé tout ce que je pensais de la performance de Frère Li. Les dirigeants ont tout vérifié le lendemain, en ont conclu que Frère Li n’était pas capable de travail concret et lui ont retiré son devoir. Oser parler m’a vraiment apaisé.

Je ne me connaissais pas, auparavant. J’étais une personne complaisante qui obéissait aux philosophies sataniques en toutes choses. Je protégeais mes intérêts, j’avais peur de commettre une bévue et de gâcher mes relations avec les autres. Je me taisais, même quand je savais que les autres avaient mal agi. J’étais incapable de défendre les principes de la vérité et je ne protégeais pas les intérêts de la maison de Dieu. Je vivais sans dignité ni intégrité. Depuis que j’ai renoncé à mes désirs égoïstes, que j’ai un cœur plein de vénération pour Dieu dans mon devoir, que je m’en tiens aux principes et que je protège le travail de la maison de Dieu, je suis complètement apaisé. Je sens que c’est la seule manière de vivre avec une ressemblance humaine. Je suis si reconnaissant envers Dieu pour Son salut !

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