Qui a causé la destruction de notre famille ?
Par Cai Na, Chine Mon mari et moi avons grandi dans le même village et nous croyions au Seigneur Jésus, tout comme nos parents quand nous...
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Je suis née dans une famille traditionnelle chinoise. Depuis mon plus jeune âge, mes parents m’ont appris à être une enfant bien éduquée, sensée et polie, et à saluer mes aînés avec respect lorsque je les rencontrais sans jamais être impolie, sous peine d’être qualifiée de mal élevée. Au début de ma scolarité, les enseignants nous disaient souvent que la Chine était traditionnellement un pays qui privilégiait les rituels et l’étiquette, et qu’il convenait de faire preuve de bonnes manières dans nos interactions avec les autres. Je voyais souvent des histoires morales dans mes manuels scolaires, comme le conte de Kong Rong qui cède les plus grosses poires, et ces histoires sont restées gravées dans mon esprit. Pour moi, une personne devait adopter une bonne étiquette, respecter les personnes âgées et prendre soin des jeunes pour être qualifiée de bien élevée et de bienveillante. Je vis depuis toujours selon cette culture traditionnelle, en faisant preuve de respect et de politesse à l’égard de mes aînés sans jamais les offenser. Même lorsqu’il leur arrive d’agir mal, jamais je n’oserais leur dire en face. Après avoir commencé à croire en Dieu et à accomplir mon devoir au sein de l’Église, j’ai toujours vécu selon les valeurs traditionnelles consistant à être bien éduquée et sensée, à respecter les personnes âgées et à prendre soin des jeunes. Plus précisément, lorsqu’il s’agissait de la manière dont j’appréhendais les frères et soeurs plus âgés, je ne les appelais jamais par leur nom directement. Je m’adressais toujours à eux respectueusement en les appelant « Mme Untel » ou « M. Untel » afin d’être considérée comme attentionnée et bien élevée. Dans mes interactions avec certains frères et soeurs âgés, je n’osais pas leur parler des difficultés qu’ils rencontraient pour accomplir leurs tâches. Je me disais : « Ces frères et soeurs appartiennent tous à la génération de mes parents, et certains d’entre eux pourraient même avoir l’âge de mon grand-père ou de ma grand-mère. Si je parle directement de leurs problèmes ne vont-ils pas penser que je leur manque de respect et que je suis mal élevée ? » C’est pourquoi je relevais rarement leurs problèmes. Lorsqu’il m’arrivait de leur en parler, je m’assurais au préalable d’utiliser les bons mots avec bienveillance, afin de ne pas blesser leur fierté. Parce que je me suis toujours comportée avec raffinement, culture et politesse face aux frères et sœurs, tout le monde pensait que j’étais une personne mûre, stable et humainement bonne, et je pensais qu’en agissant ainsi, je pratiquais la vérité.
Plus tard, j’ai assumé le devoir basé sur les textes au sein de l’Église. Une fois, la dirigeante a déclaré que le travail textuel manquait de personnel. Elle a dit qu’un frère nommé Wen Tao avait assuré le devoir textuel par le passé et qu’il en avait compris certains principes. Elle a donc voulu organiser son intégration et m’a demandé d’échanger avec lui. Après mes échanges avec Wen Tao, il était disposé à faire ce devoir, en précisant toutefois qu’il n’était pas en très bonne santé et ne supporterait aucun surmenage. Je lui ai dit que nous pourrions adapter sa charge de travail de manière raisonnable en fonction de son état de santé, de façon à préserver sa santé et son énergie. Il a accepté ces conditions. Pourtant, quelques jours plus tard, la dirigeante a dit que Wen Tao lui avait écrit une lettre, indiquant que sa santé n’était pas bonne et qu’il préférait se consacrer à l’évangélisation plutôt qu’au devoir textuel. La dirigeante m’a demandé à nouveau d’échanger avec Wen Tao. Je me suis dit : « Le travail d’évangélisation demande beaucoup d’efforts, cela ne va-t-il pas lui nuire ? Pourquoi est-il prêt à répandre l’Évangile, mais pas à accomplir le devoir textuel ? Rencontre-t-il des difficultés particulières ? Ou pense-t-il qu’en faisant le devoir textuel, il ne sera pas mis en avant ? » J’ai donc voulu échanger avec lui tout en m’inquiétant de savoir ce qu’il allait penser de moi quand j’évoquerais ce sujet. Peut-être allait-il me traiter de jeune et d’arrogante et me dirait : « Tu crois en Dieu depuis peu, et tu te permets déjà de souligner mes problèmes. Tu manques de courtoisie et de respect ! » En raison de son âge, Wen Tao pouvait être considéré comme mon aîné, et lorsque je le rencontrais, je l’appelais généralement « Monsieur Wen ». Si je le confrontais à ses problèmes, cela ne signifierait-il pas que je suis mal élevée et irrespectueuse ? En y réfléchissant, je me disais qu’il valait mieux garder le silence. Le lendemain, en voyant Wen Tao, je lui ai simplement posé quelques questions sur son état et demandé s’il rencontrait des problèmes concernant son devoir, puis j’ai échangé avec lui sur mon expérience. Au final, il a accepté de poursuivre le devoir textuel.
Peu après, Wen Tao a discuté de son état lors d’une réunion et une sœur a souligné ses problèmes en disant : « As-tu rencontré des problèmes qui t’ont empêché d’effectuer le devoir textuel ? Ou y avait-il un autre motif caché ? Est-ce parce que ce travail se fait dans l’ombre ou est-ce pour une autre raison ? » Grâce au rappel de cette sœur, Wen Tao a commencé à réfléchir, et il a pris conscience que sa sélectivité quant à son devoir était influencée par son désir de réputation et de statut. Il pensait que l’évangélisation le mettrait sous les projecteurs, de sorte que les frères et sœurs auraient une haute opinion de lui là où il irait, alors que le devoir textuel ne lui permettrait pas d’être mis en avant. Personne ne saurait combien de travail il avait investi. C’est pourquoi il souhaitait propager l’Évangile, un devoir qui lui permettrait d’être sous les projecteurs. Suite à cela, Wen Tao a mangé et bu les paroles de Dieu en réfléchissant et en cherchant à se connaître lui-même. Il a alors pris conscience que, dans sa poursuite de réputation et de statut, il suivait le chemin de Paul. Il a changé d’avis sur la vision erronée avec laquelle il considérait ses devoirs et il a rédigé un article de témoignage d’expérience. En entendant cela, j’ai réfléchi en pensant : « Je savais également qu’il y avait une raison derrière la réticence de Wen Tao à effectuer le devoir textuel, alors pourquoi ai-je été si lente à réagir et réticente à lui faire remarquer ses problèmes ? Par quoi suis-je contrôlée dans ce cas ? » Puis j’ai lu les paroles de Dieu : « Au sein de l’Église, si quelqu’un est plus âgé ou croit en Dieu depuis de nombreuses années, tu veux toujours le valoriser. Tu le laisses finir de parler, tu ne l’interromps pas, même s’il dit des absurdités, et même s’il fait quelque chose de mal et qu’il a besoin d’être émondé, tu essaies toujours de sauver sa face et tu évites de le critiquer devant les autres, en pensant que peu importe à quel point ses actions sont déraisonnables ou horribles, tout le monde doit malgré tout lui pardonner et faire preuve de tolérance à son égard. Tu enseignes aussi souvent aux autres : “Nous devons donner un certain visage aux personnes âgées et ne pas porter atteinte à leur dignité. Nous sommes leurs cadets.” D’où vient ce terme “cadets” ? (Culture traditionnelle.) Il provient de la pensée culturelle traditionnelle. En outre, une certaine atmosphère s’est installée au sein de l’Église, dans laquelle les gens, lorsqu’ils rencontrent des frères et des sœurs plus âgés, les appellent chaleureusement “grand frère”, “grande sœur ”, “tatie” ou “vieux frère”, comme si tout le monde faisait partie d’une grande famille ; ces personnes plus âgées font l’objet d’un respect supplémentaire, ce qui, inconsciemment, donne une bonne impression des plus jeunes dans l’esprit des autres. Ces éléments de la culture traditionnelle sont profondément enracinés dans les pensées et dans le for intérieur des Chinois, à tel point qu’ils se diffusent en permanence et façonnent l’atmosphère de la vie de l’Église. Parce que les gens sont souvent limités et contrôlés par ces concepts, non seulement ils les soutiennent personnellement, travaillent dur pour agir et pratiquer dans cette direction, mais ils approuvent également les autres qui font la même chose, en leur donnant des instructions à suivre. La culture traditionnelle n’est pas la vérité, c’est certain. Mais suffit-il que les gens sachent que ce n’est pas la vérité ? Le fait qu’elle ne soit pas la vérité est l’un des aspects ; pourquoi devons-nous la disséquer ? Quelle est sa racine ? Quelle est l’essence du problème ? Comment peut-on se libérer de ces choses ? Le but de la dissection de la culture traditionnelle est de t’apporter une toute nouvelle compréhension des théories, des pensées et des points de vue de cet aspect au plus profond de ton cœur. Comment parvenir à cette toute nouvelle compréhension ? Tout d’abord, tu dois savoir que la culture traditionnelle provient de Satan. Et comment Satan instille-t-il ces éléments de la culture traditionnelle chez les humains ? À chaque époque, Satan se sert de célébrités et de grands personnages pour diffuser ces pensées, ces soi-disant dictons et théories. Puis, progressivement, ces idées sont systématisées et concrétisées, se rapprochant de plus en plus de la vie des gens, et finissent par se généraliser parmi eux ; peu à peu, ces dictons, ces pensées et ces théories sataniques sont instillés dans les esprits des gens. Après avoir été endoctrinés, les gens considèrent ces pensées et ces théories venant de Satan comme les choses les plus positives qu’ils doivent pratiquer et auxquelles ils doivent adhérer. Satan recourt alors à ces choses pour emprisonner et contrôler l’esprit des gens. Génération après génération, jusqu’à aujourd’hui, les individus ont été éduqués, conditionnés et contrôlés dans de telles circonstances. Toutes ces générations ont cru que la culture traditionnelle était juste et bonne. Personne ne dissèque les origines ou la source de ces choses soi-disant bonnes et justes – c’est ce qui fait que le problème est grave. Même certains croyants qui ont lu les paroles de Dieu pendant de nombreuses années pensent encore que ces choses sont correctes et positives, au point de croire qu’elles peuvent remplacer la vérité et les paroles de Dieu. Plus encore, certains pensent : “Peu importe combien de paroles de Dieu nous lisons, en vivant parmi les gens, les soi-disant idées et éléments traditionnels de la culture – comme les Trois obéissances et quatre vertus, ainsi que des concepts tels que la bienveillance, la droiture, la bienséance, la sagesse et la fiabilité – ne peuvent pas être rejetés. C’est parce qu’ils sont transmis par nos ancêtres qui étaient des sages. Nous ne pouvons pas aller à l’encontre des enseignements de nos ancêtres simplement parce que nous croyons en Dieu, et nous ne pouvons pas altérer ou abandonner les enseignements de nos ancêtres et de ces anciens sages.” De telles pensées et une telle prise de conscience existent dans le cœur de tous les gens. Inconsciemment, ceux-ci sont encore contrôlés et contraints par ces éléments de la culture traditionnelle. Par exemple, lorsqu’un enfant voit que tu as une vingtaine d’années et qu’il t’appelle “oncle”, tu es content et satisfait. S’il t’appelle directement par ton nom, tu te sens mal à l’aise, pensant que l’enfant est impoli et qu’il doit être réprimandé, et tu changes d’attitude. En réalité, le fait qu’il t’appelle “oncle” ou par ton nom n’a aucune incidence sur ton intégrité. Alors pourquoi es-tu mécontent lorsqu’on ne t’appelle pas “oncle” ? C’est parce que tu es dominé et influencé par la culture traditionnelle ; elle s’est enracinée de manière préventive dans ton esprit et est devenue ta norme la plus fondamentale pour traiter les gens, les évènements et les choses, et pour évaluer et juger toutes choses. Lorsque cette norme est erronée, la nature de tes actes peut-elle être correcte ? Certainement pas » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 6). Les paroles de Dieu ont exposé avec précision mon état. J’avais été profondément influencée par la culture traditionnelle et par des idées telles que le respect des personnes âgées, l’attention portée aux jeunes, le raffinement et la culture. Depuis mon plus jeune âge, mon éducation à la maison et à l’école m’avait fait croire que je ne pouvais être considérée comme une bonne personne que si j’étais bien élevée, bien éduquée et sensée, et que ceux qui s’adressaient aux personnes âgées de manière inappropriée et qui leur manquaient de respect étaient mal élevés et indignes du respect des autres. Qu’il s’agisse d’interagir avec des non-croyants ou d’accomplir mon devoir dans la maison de Dieu, je vivais toujours selon ces idées traditionnelles, les considérant comme des règles de conduite et croyant qu’agir de cette manière signifiait que je pratiquais la vérité. Lors des interactions avec des frères et sœurs plus âgés que moi, pour leur donner une image positive de moi en tant que personne bien élevée, je ne les appelais jamais directement par leur nom, au lieu de cela, je les appelais respectueusement « Monsieur » ou « Madame ». Aux moments où je remarquais certaines de leurs révélations corrompues, j’aurais dû être une personne honnête et en discuter avec eux afin de les aider à chercher la vérité pour les résoudre. Mais, pour éviter de briser l’image positive que les frères et sœurs avaient de moi dans leur cœur, je n’ai jamais osé parler de ces choses directement. Je pensais qu’agir ainsi indiquerait que j’avais été mal élevée et que je manquais de savoir-vivre, et même si je disais quelque chose, je tournais autour du pot et abordais le sujet avec tact, ce qui s’avérait complètement inefficace. Tout comme la fois précédente, lorsque j’avais échangé avec Wen Tao à propos de cette question concernant ses devoirs, il était clair qu’il avait comme problème de rejeter son devoir. J’aurais dû le lui faire remarquer et l’aider à se remettre en question et à en tirer les enseignements, mais pour éviter qu’il ne pense que j’étais irrespectueuse et mal élevée, je m’étais abstenue de lui en parler directement, me contentant d’effleurer le sujet en évoquant quelques formules et doctrines et en pensant que cela suffirait à résoudre le problème. En réalité, cela ne l’a aucunement aidé. En agissant ainsi, je lui faisais du tort ! J’ai finalement clairement compris que le fait de respecter les personnes âgées et de prendre soin des jeunes n’est pas la vérité et n’est pas un principe de conduite personnelle, ni un critère pour juger l’humanité d’une personne.
Ensuite, j’ai lu d’autres paroles de Dieu. « Sur quoi Dieu fait-Il en sorte que l’homme se base pour évaluer les autres ? Selon quoi veut-Il que l’homme voie les gens et les choses ? (Selon Ses paroles.) Il demande à l’homme de voir les gens selon Ses paroles. Plus précisément, cela signifie mesurer si une personne a de l’humanité selon Ses paroles. C’est en partie cela. D’autre part, cela dépend du fait que cette personne aime ou non la vérité, qu’elle ait ou non un cœur qui craint Dieu et qu’elle puisse ou non se soumettre à la vérité. Est-ce que ce n’en sont pas les spécificités ? (Si.) Alors, sur quoi les hommes fondent-ils leur évaluation de la bonté d’autrui ? Sur le fait de savoir s’il est cultivé et bien policé, s’il fait claquer ses lèvres ou a tendance à grappiller des morceaux çà et là quand il mange, s’il attend que ses aînés s’assoient avant que lui-même ne s’assoie pour les repas. Ils utilisent ces choses pour évaluer les autres. Utiliser ces choses, n’est-ce pas utiliser la norme de comportement consistant à être instruit et sensé ? (Si.) Ces évaluations sont-elles exactes ? Sont-elles alignées sur la vérité ? (Non.) Il est tout à fait clair qu’elles ne s’alignent pas sur la vérité. Alors, que devient finalement une telle évaluation ? L’évaluateur croit que quiconque est instruit et sensé est une bonne personne, et si tu le fais échanger sur la vérité, il inculquera toujours aux gens ces règles et enseignements domestiques et les bons comportements. Et lorsqu’il inculque ces choses aux gens, ce qui en résulte finalement, c’est qu’il guide les gens vers de bons comportements, mais leur tempérament corrompu ne change pas du tout. Cette façon de faire est très éloignée de la vérité et des paroles de Dieu. Ces gens possèdent simplement quelques bons comportements. Alors, les tempéraments corrompus qu’ils ont en eux peuvent-ils être changés grâce à un bon comportement ? Peuvent-ils parvenir à la soumission et à la loyauté envers Dieu ? Loin de là. Que sont devenues ces personnes ? Des pharisiens, qui n’ont qu’une bonne conduite extérieure mais qui, fondamentalement, ne comprennent pas la vérité et ne peuvent pas se soumettre à Dieu. N’est-ce pas le cas ? (En effet.) Regardez les pharisiens : en apparence, n’étaient-ils pas impeccables ? Ils observaient le sabbat : le jour du sabbat, ils ne faisaient rien. Ils étaient courtois dans leurs paroles, assez bien policés et respectueux des règles, assez cultivés, assez civilisés et savants. Parce qu’ils étaient doués pour se déguiser et ne craignaient absolument pas Dieu, mais qu’ils portaient un jugement sur Lui et Le condamnaient, ils furent maudits par Lui à la fin. Dieu les a définis comme des pharisiens hypocrites, qui étaient tous des malfaiteurs. De même, les gens qui utilisent le bon comportement consistant à être instruit et sensé comme critère de leur comportement et de leurs actes ne sont évidemment pas des personnes qui poursuivent la vérité. Lorsqu’ils utilisent cette règle pour évaluer les autres et pour se comporter et agir, ils ne poursuivent évidemment pas la vérité ; et quand ils portent un jugement sur quelqu’un ou quelque chose, la norme et la base de ce jugement ne s’alignent pas sur la vérité, mais vont à son encontre. La seule chose sur laquelle ils se concentrent est le comportement d’une personne, ses bonnes manières, et non pas son tempérament ni son essence. Leur base, ce ne sont ni les paroles de Dieu ni la vérité ; au lieu de cela, leurs évaluations sont basées sur cette norme de comportement de la culture traditionnelle consistant à être instruit et sensé. La conséquence d’une telle évaluation est qu’une personne est bonne et conforme aux intentions de Dieu à son encontre tant que cette personne a de bons comportements externes comme le fait d’être instruite et sensée. Lorsque les gens adoptent de telles classifications, ils ont manifestement pris une position opposée à la vérité et aux paroles de Dieu. Et plus ils utilisent ce critère comportemental pour voir les gens et les choses, pour se comporter et agir, plus ce qui en résulte les éloigne de la parole de Dieu et de la vérité. Même alors, ils aiment ce qu’ils font et croient qu’ils poursuivent la vérité. En observant quelques-unes des bonnes déclarations de la culture traditionnelle, ils croient qu’ils soutiennent la vérité et le vrai chemin. Pourtant, ils auront beau adhérer à ces choses, insister sur elles, ils n’auront finalement aucune expérience ni appréciation des paroles de Dieu, de la vérité, et ils ne se soumettront pas le moins du monde à Dieu. Encore moins cela peut-il susciter une véritable crainte de Dieu. C’est ce qui arrive quand les gens soutiennent tous ces bons comportements comme le fait d’être instruit et sensé. Plus l’homme se concentre sur le bon comportement, sur le fait de le vivre, de le poursuivre, plus il s’éloigne des paroles de Dieu ; et plus l’homme est éloigné des paroles de Dieu, moins il est capable de comprendre la vérité. C’est à prévoir » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (3)). À première vue, il semble que la culture traditionnelle nous aide à devenir des personnes bien éduquées, raisonnables et nobles, mais en réalité, elle nous apprend à nous déguiser et à paraître, et à utiliser des apparences superficielles et fausses pour tromper les gens. Vivre selon cette culture traditionnelle ne nous permet que d’afficher une fausse apparence temporaire de bon comportement et ne peut en aucun cas résoudre nos tempéraments corrompus. En vivant selon la culture traditionnelle, nous ne pouvons jamais vivre une véritable ressemblance humaine. En tant que croyant en Dieu, Son exigence pour nous est la suivante : « Voir les gens et les choses, et se comporter et agir, entièrement selon les paroles de Dieu, avec la vérité comme critère » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (2)). En d’autres termes, les gens doivent parler et agir avec un cœur qui craint Dieu, protéger l’œuvre de la maison de Dieu dans leurs devoirs, s’ouvrir pleinement et faire preuve d’honnêteté lorsqu’ils interagissent avec les frères et soeurs, et s’entraider pour l’entrée dans la vie. Voilà l’humanité et la raison que les gens devraient posséder. Pourtant, je ne m’étais pas comportée selon les exigences de Dieu, au lieu de considérer la culture traditionnelle que Satan nous a inculquée, comme le fait d’être bien éduqué, sensé, raffiné et cultivé, comme des vérités auxquelles me raccrocher, j’avais adopté un comportement superficiel pour paraître. Surtout lorsque je travaillais aux côtés de frères et sœurs âgés, et que je les détestais clairement intérieurement, en apparence, je faisais malgré tout semblant d’être patiente et aimante envers eux, pour induire les gens en erreur et les amener à me voir sous un jour favorable. Lorsque je relevais des problèmes dans les devoirs des frères et sœurs, je ne les leur signalais pas ni ne les aidais. Au lieu de cela, je prenais toujours en compte leurs sentiments et je craignais de les blesser en m’exprimant. Je pensais qu’en agissant ainsi, je respectais mes frères et sœurs et j’affichais un épurement personnel. Mais en réalité, mon comportement ne servait qu’à établir mon image de personne raffinée et cultivée. Comment quelqu’un comme moi pourrait-il avoir de l’humanité ? J’étais égoïste et malhonnête, aucunement différente de ces pharisiens hypocrites qui induisaient les gens en erreur. Je vivais selon cette culture traditionnelle et devenais de plus en plus hypocrite et fourbe, sans conscience ni raison. J’ai également compris que pratiquer la vérité que Dieu exige ne consiste pas à prétendre afficher un bon comportement en apparence, mais plutôt à être capable de tout faire selon les principes de vérité et à ne plus vivre selon son tempérament corrompu. Entre-temps, je considérais à tort cette culture traditionnelle, telle que respecter les personnes âgées et prendre soin des jeunes, comme étant la vérité, pensant que je pratiquais la vérité tant que je m’accrochais à ces bons comportements superficiels et en repoussant les paroles et les exigences de Dieu au fond de mon esprit. Est-ce que je croyais vraiment en Dieu ? Peu importe à quel point je m’accrochais à ces bons comportements, cela ne signifiait pas que je pratiquais la vérité, et il serait impossible pour moi de recevoir l’approbation de Dieu.
Plus tard, j’ai cherché un chemin de pratique à partir des paroles de Dieu. J’ai lu les paroles de Dieu : « Quelle devrait être la base du discours et des actions des gens ? Les paroles de Dieu. Alors, quelles sont les exigences et les normes de Dieu pour le discours et les actions des gens ? (Qu’ils soient constructifs pour les gens.) C’est vrai. Plus fondamentalement, tu dois dire la vérité, parler honnêtement et apporter aux autres. À tout le moins, ton discours doit édifier les gens, et non les tromper, les induire en erreur, les railler, les satiriser, les tourner en dérision, se moquer d’eux, les contraindre, exposer leurs faiblesses, ou les blesser. Telle est l’expression d’une humanité normale. C’est la vertu de l’humanité. Dieu t’a-t-Il dit si tu devais parler fort ? A-t-Il exigé que tu utilises un langage standard ? A-t-Il exigé que tu utilises une rhétorique fleurie ou un style linguistique noble et raffiné ? (Non.) Il n’y a aucune de ces choses superficielles, hypocrites, fausses et sans bénéfice tangible. Toutes les exigences de Dieu sont des choses que l’humanité normale devrait posséder, des normes et des principes pour le langage et le comportement de l’homme. Peu importe où une personne est née ou quelle langue elle parle. Dans tous les cas, les paroles que tu prononces (leur verbiage et leur contenu) doivent être édifiantes pour les autres. Qu’est-ce que cela signifie, qu’elles doivent être édifiantes ? Cela signifie que les gens, les ayant entendues, ont le sentiment qu’elles sont vraies, en tirent enrichissement et aide, qu’ils peuvent comprendre la vérité et ne sont plus confus, ni susceptibles d’être induits en erreur par les autres. Donc, Dieu exige que les gens disent la vérité, qu’ils disent ce qu’ils pensent au lieu de tromper, d’induire en erreur, de railler, de satiriser, de tourner en dérision les autres, de se moquer d’eux ou de les contraindre, d’exposer leurs faiblesses, ou de les blesser. Ne sont-ce pas là les principes de la parole ? Quand on dit qu’il ne faut pas exposer les faiblesses des gens, qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie qu’il ne faut pas salir les autres. Ne t’accroche pas à leurs erreurs ou à leurs lacunes passées pour les juger ou les condamner. C’est le moins que tu devrais faire. Du côté proactif, comment s’exprime le discours constructif ? Il s’agit principalement d’encourager, d’orienter, de guider, d’exhorter, de comprendre et de réconforter. De plus, dans certains cas particuliers, il devient nécessaire d’exposer directement les erreurs des autres et de les émonder, afin qu’ils acquièrent la connaissance de la vérité et le désir de se repentir. Ce n’est qu’alors que l’effet attendu est atteint. Cette façon de pratiquer leur est très profitable. C’est une aide réelle et c’est constructif pour eux, n’est-ce pas ? […] Et quel est, en somme, le principe selon lequel on parle ainsi ? C’est celui-ci : dis ce que tu as sur le cœur et parle de tes véritables expériences et de ce que tu penses vraiment. Ces paroles sont les plus bénéfiques pour les gens, elles subviennent à leurs besoins, elles les aident, elles sont positives. Refuse de dire ces fausses paroles, ces paroles qui ne profitent pas aux gens ni ne les édifient : cela t’évitera de leur faire du mal et de les faire trébucher, de les plonger dans la négativité et d’avoir un effet négatif. Il faut que tu dises des choses positives. Tu dois t’efforcer d’aider les gens autant que tu le peux, de leur faire du bien, de les sustenter, de produire en eux une vraie foi en Dieu ; et tu dois faire en sorte que les gens soient aidés et qu’ils y gagnent beaucoup, grâce à ton expérience des paroles de Dieu et de la façon dont tu résous les problèmes, et qu’ils soient en mesure de comprendre la voie de l’expérience de l’œuvre de Dieu et d’entrer dans la vérité-réalité, ce qui leur permettra d’avoir une entrée dans la vie et de faire grandir leur vie : ce qui est tout l’effet de tes paroles chargées de principes et édifiantes pour les gens » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (3)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que les principes d’interaction avec les autres ne consistent pas à respecter les personnes âgées et à prendre soin des jeunes ou à être bien élevé, comme la culture traditionnelle nous l’enseignait, ni à savoir si nous parlons de manière douce, raffinée et cultivée. Au contraire, il s’agit de vérifier si ce que nous disons est en accord avec la vérité et si cela édifie les frères et sœurs. Dans la maison de Dieu, les frères et sœurs ne sont pas séparés en fonction de leur statut, et les gens ne sont pas classés selon l’ancienneté en fonction de l’âge ou de celui qui croit en Dieu depuis le plus longtemps. Que les frères et sœurs soient âgés ou jeunes, tous ceux qui croient en Dieu et accomplissent leurs devoirs ont un statut égal. Lorsque les gens remarquent les problèmes des autres, ils peuvent échanger sur la vérité et s’entraider, en signalant directement les problèmes lorsque cela est nécessaire, en échangeant, en donnant des conseils et en émondant selon les paroles de Dieu. Tant que l’on a de bonnes intentions et que l’on peut bénéficier à l’entrée dans la vie des frères et sœurs, au lieu de chercher intentionnellement à tirer parti des autres et de les attaquer, il est même acceptable de parler d’un ton plus ferme. Les personnes qui poursuivent la vérité ne développeront pas de préjugés à mon égard simplement à cause de ma façon de parler et du ton que j’utilise, ni ne me mépriseront simplement parce que je suis jeune. Au contraire, elles accepteront les choses venant de Dieu, chercheront la vérité et essaieront de comprendre leurs problèmes. Je n’ai aucune raison d’avoir des inquiétudes ou des doutes. La sœur qui a souligné les problèmes de Wen Tao était également assez jeune, et lorsqu’elle identifiait un problème, elle pouvait librement en parler, aidant Wen Tao à se comprendre lui-même. Wen Tao ne s’est pas senti offensé simplement parce que cette sœur était jeune, mais il a plutôt accepté ce qu’elle disait avec un esprit ouvert. Il a également cherché la vérité, réfléchi et essayé de se connaître lui-même, ce qui lui a grandement bénéficié. Quant à moi, j’avais toujours vécu selon la culture traditionnelle, en respectant les personnes âgées et en prenant soin des jeunes. Lorsque j’avais remarqué les problèmes de Wen Tao, j’avais tardé à réagir et je n’avais pas osé les souligner, me contentant de quelques mots superficiels et peu sincères pour me déguiser et faire en sorte qu’il ait une bonne impression de moi. Mon comportement n’avait pas été édifiant pour Wen Tao, et n’avait apporté aucun bénéfice au travail de l’Église. J’ai également compris que pratiquer selon les paroles de Dieu est en accord avec Ses intentions et bénéfique pour le travail de l’Église ainsi que pour la vie des frères et sœurs. Par la suite, lorsque je remarquais que des frères et sœurs révélaient des corruptions ou faisaient des choses qui violaient les principes dans leurs devoirs, je les leur signalais et j’échangeais sur les paroles de Dieu pour les aider, sans me soucier de savoir s’ils étaient plus âgés que moi. Bien que certains frères et sœurs n’aient pas pu reconnaître leurs problèmes ni accepter mon aide au début, avec le temps, en mangeant et buvant les paroles de Dieu, en cherchant et en réfléchissant, ils ont pu accepter mes suggestions et en tirer aussi des enseignements.
À certains moments, j’ai vu que la dirigeante semblait être très occupée au quotidien, mais qu’en réalité, elle ne faisait que suivre les procédures et transmettre des instructions dans l’exécution du travail. Elle ne pensait même pas à résoudre les problèmes évidents dans le travail de l’Église, ni à s’enquérir réellement de l’état des frères et sœurs. Si les choses continuaient ainsi, il serait difficile pour l’Église que son travail donne de bons résultats. Je me suis dit : « J’ai déjà évoqué indirectement ce problème avec elle, mais elle n’a peut-être pas pris conscience de la gravité de la situation. Je devrais peut-être lui en reparler. » Mais ensuite, j’ai pensé que cette dirigeante avait le même âge que ma mère et qu’elle était mon aînée, et que je m’adressais à elle avec respect depuis mon plus jeune âge. Si je l’accusais de ne pas faire un travail réel et de se comporter comme une fausse dirigeante, ne penserait-elle pas que je lui manquais de respect ? Il serait peut-être préférable de le signaler aux dirigeants supérieurs afin qu’ils échangent avec elle. Après avoir eu cette idée, j’ai pensé aux paroles de Dieu : « Tu dois dire la vérité, parler honnêtement et apporter aux autres. À tout le moins, ton discours doit édifier les gens » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (3)). J’ai soudain pris conscience que ma vision à ce sujet était erronée. J’avais clairement remarqué que cette dirigeante rencontrait des problèmes dans son devoir, et je devais les lui signaler pour l’aider à reconnaître ses problèmes et à corriger rapidement le cours des choses. Cela serait bénéfique pour elle et le travail de l’Église. Pourtant, j’hésitais et je n’osais pas le dire, étant encore sous l’emprise d’idées traditionnelles telles que respecter les personnes âgées et prendre soin des jeunes et vivant selon les lois de survie de Satan. Actuellement, cette sœur n’était pas consciente des problèmes qu’elle rencontrait, et il fallait que les frères et sœurs de son entourage lui en parlent et l’aident avec amour. Sachant que j’avais remarqué ses problèmes, je devais les lui mentionner. Il s’agissait d’assumer ma responsabilité. Après cela, la fois suivante où j’ai rencontré la dirigeante, j’ai trouvé un passage des paroles de Dieu à méditer avec elle et je lui ai fait remarquer qu’en se contentant de tenir des réunions sans résoudre véritablement les problèmes, elle empruntait le chemin d’une fausse dirigeante. Après avoir lu les paroles de Dieu, elle a admis manifester des traits de fausse dirigeante et a réfléchi à la façon dont elle considérait la chair et ne voulait pas se soucier ni payer un prix et elle était prête à changer de comportement à l’avenir. Après cela, elle a un peu changé, travaillant avec plus de précision et échangeant et aidant les frères et sœurs à résoudre certains problèmes. Je rendais grâce à Dieu du fond du cœur !
En vivant cette expérience, j’ai compris que vivre selon la culture traditionnelle de Satan pouvait nous faire paraître respectueux et courtois en apparence et nous aider à gagner le respect des autres, mais cela ne change en rien nos tempéraments corrompus. Vivre selon ces principes, c’est porter un masque et devenir de plus en plus hypocrite, agissant de manière insincère envers les autres. Ce n’est qu’en regardant les gens et les choses, en se comportant et en agissant selon les paroles de Dieu et les vérités-principes que tout ce que l’on fait peut être bénéfique pour le travail de l’Église et pour la vie des frères et sœurs, et ce n’est qu’alors que l’on peut vivre une véritable ressemblance humaine.
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