Tirer une leçon du fait de renvoyer quelqu’un

8 août 2023

Par Jiang Xiaobei, Chine

L’an dernier, j’étais prédicatrice, responsable du travail textuel de plusieurs Églises. J’ai découvert que le travail textuel de l’Église Chengnan n’obtenait pas de bons résultats. Les ouvriers étaient laxistes et inefficaces dans leur devoir, et ils avaient laissé le travail s’accumuler. La superviseuse a dit que Zhang Xiao, la cheffe de groupe, était négligente, n’acceptait pas d’être surveillée et n’avait pas changé, même après que quelqu’un a échangé avec elle. Il fallait donc qu’on la surveille. Je me suis dit : « Zhang Xiao était ma partenaire, avant. D’après ce que j’avais pu constater, elle manquait d’entrée dans la vie mais avait une bonne humanité. Si j’échange de manière claire avec elle, elle devrait être capable de l’accepter. Peut-être que sa superviseuse ne la traite pas de manière équitable ? » La superviseuse venait juste d’être choisie et ne connaissait pas la situation aussi bien que moi. Alors je suis allée directement à l’Église pour me renseigner. J’ai posé des questions à Zhang Xiao sur les détails du travail, mais elle ne les connaissait pas ni ne les saisissait. Elle trouvait toujours des excuses pour fuir ses responsabilités et ne réfléchissait pas du tout. J’ai exposé les problèmes de Zhang Xiao et j’ai échangé dessus à ce moment-là. Elle a admis qu’elle n’avait pas fait de travail réel dernièrement, et a dit qu’elle voulait se repentir. Quand j’ai entendu ça, je me suis dit : « Si elle dit qu’elle veut se repentir, ça montre qu’elle est encore capable d’accepter la vérité. » Je lui ai rappelé qu’elle avait déjà été renvoyée en tant que superviseuse que pouvoir accomplir ce devoir était une opportunité pour elle de se repentir, et que si elle continuait à le faire à moitié, elle serait renvoyée. Pleine de remords, Zhang Xiao a dit : « J’étais vraiment impliquée, quand j’ai commencé ce devoir. Mais quand j’ai vu des résultats, je suis devenue suffisante et j’ai arrêté de faire du travail réel. La superviseuse a dit que j’étais négligente et irresponsable, mais je ne l’ai pas accepté. J’ai vraiment manqué de conscience de moi-même. » Tandis qu’elle parlait, elle était en larmes. Entre deux sanglots, elle a dit : « J’ai été tellement laxiste. Je ne mérite pas de rester dans ce devoir. Mais l’Église me donne quand même une chance. Je vais me repentir et réparer mes transgressions. » En l’entendant dire ça, j’ai pensé : « Elle est prête à se repentir, alors il ne faut pas trop lui en demander. Elle n’acquerra pas une meilleure connaissance d’elle-même d’un coup de toute façon. » J’ai échangé avec elle sur les problèmes qu’elle avait dans son travail et je lui ai donné des chemins de pratique. Puis je me suis arrangée pour que Sœur Lin Fan les guide et les assiste, elle et son groupe. Une fois que tout a été réglé, je suis partie, l’esprit tranquille.

Un peu plus tard, la superviseuse a signalé qu’elle avait demandé à Zhang Xiao de passer en revue les écarts au travail, mais que celle-ci l’avait reporté pendant plusieurs jours et n’avait rien écrit. La superviseuse a insisté, mais elle a essayé de la critiquer, disant qu’elle ne travaillait que pour la renommée et le statut. Zhang Xiao n’a-t-elle pas dit qu’elle voulait se repentir ? Pourquoi agissait-elle ainsi ? N’avait-elle toujours pas changé ? Plus tard, j’ai appris par Lin Fan que Zhang Xiao avait fait de l’introspection. Elle avait demandé un mois de plus. Et si elle ne s’était pas repentie d’ici là, elle était d’accord pour être expulsée. Je me suis dit : « Elle est vraiment décidée à se repentir, cette fois. C’est ce qu’elle a dit. Elle changera forcément de comportement après ça. Son entrée dans la vie était superficielle, au début. Elle ne peut donc pas changer en seulement une ou deux sessions d’échange. Il vaut mieux lui laisser une autre chance. » Au cours des jours qui ont suivi, elle a écrit quelques lettres sur la façon d’accomplir correctement un devoir pendant la pandémie et le travail du groupe s’est un peu amélioré. Je pensais qu’elle s’était vraiment repentie, alors j’ai arrêté de surveiller son travail d’aussi près.

Quelques jours plus tard, Lin Fan m’a écrit que Zhang Xiao et son groupe avaient laissé pas mal de travail s’accumuler et que même s’ils avaient l’air occupés, ils n’étaient pas très efficaces. Les lettres que Zhang Xiao avaient écrites était répétitives, ou ne contenaient rien de pertinent, et elle était tout aussi laxiste qu’avant. Lin Fan avait aidé et échangé avec le groupe, mais ils n’avaient montré aucun signe d’urgence. En tant que cheffe de groupe, Zhang Xiao n’avait montré aucun remords pour avoir retardé le travail. En lisant ce message, je suis restée sans voix. Je ne savais pas que l’efficacité du travail avait été si faible. Je pensais, à tort, qu’après mon échange, ils se repentiraient. Que le travail en soit arrivé là était ma responsabilité. Je me détestais et me serais giflée pour avoir été aussi aveugle et ignorante, et pour avoir tant fait confiance à Zhang Xiao. J’ai compris que j’avais causé des pertes au travail, et plus j’y pensais, plus je me sentais mal. J’ai prié Dieu, Lui demandant de me guider pour que je comprenne mes problèmes.

Puis j’ai lu la parole de Dieu. « Il n’est pas possible pour les faux dirigeants de voir la nature et l’essence de quelqu’un à travers ce qui se manifeste en lui, ni de juger quel genre de chemin une personne suit en fonction de sa nature et de son essence, ni de voir si une personne est apte ou non à être un superviseur ou à faire le travail d’un dirigeant en fonction du chemin parcouru. Ils ne peuvent pas voir les choses ainsi. Les faux dirigeants ne sont capables de faire que deux choses dans leur travail : premièrement, attirer les gens pour converser avec eux et faire les choses pour la forme ; deuxièmement, donner des chances aux gens, plaire aux autres et n’offenser personne. Font-ils du travail concret ? Clairement pas. Mais les faux dirigeants croient qu’attirer les gens pour converser avec eux est un travail pratique. Ces conversations leur semblent très précieuses et importantes, et ils considèrent les paroles creuses et les doctrines qu’ils débitent comme extrêmement chargées de sens. Ils pensent qu’ils ont résolu des problèmes majeurs grâce à ces conversations et qu’ils ont fait un travail concret. Ils ne savent pas pourquoi Dieu juge et châtie, émonde et traite, teste et épure les gens. Ils ne savent pas que seules les paroles de Dieu et la vérité peuvent résoudre les tempéraments corrompus de l’homme, et ils ont une vision très simpliste de l’œuvre de Dieu et du salut de l’humanité par Dieu. Ils croient que dire quelques mots et quelques phrases de doctrine est un substitut à l’œuvre de Dieu, que cela peut résoudre le problème de la corruption de l’homme. N’est-ce pas la stupidité et l’ignorance des faux dirigeants ? Les faux dirigeants n’ont pas la moindre parcelle de la réalité de la vérité, alors pourquoi sont-ils si confiants ? Est-ce que débiter quelques doctrines suffit pour que les gens se connaissent ? Est-ce suffisant pour les aider à se débarrasser de leurs tempéraments corrompus ? Comment ces faux dirigeants peuvent-ils être si ignorants et si puérils ? Remédier aux pratiques erronées et au comportement corrompu d’une personne est-il si simple ? Le problème des tempéraments corrompus de l’homme est-il si facile à résoudre ? Les faux dirigeants sont tellement stupides et superficiels ! Dieu n’utilise pas simplement une méthode pour résoudre le problème de la corruption de l’homme. Il utilise de nombreuses méthodes et orchestre différents environnements afin d’exposer, de purifier et de perfectionner les gens. La manière de travailler des faux dirigeants est trop simple et superficielle : ils attirent les gens pour converser avec eux, effectuent un petit travail idéologique, donnent aux gens un petit conseil et pensent que c’est du vrai travail. C’est superficiel, n’est-ce pas ? Et quel problème se cache derrière cette superficialité ? N’est-ce pas de la naïveté ? Les faux dirigeants sont extrêmement naïfs, extrêmement naïfs dans leur vision des gens et des choses. Rien n’est plus difficile à corriger que les tempéraments corrompus des gens. Un léopard ne peut pas changer ses taches. Les faux dirigeants n’ont aucune perception de ce problème. De ce fait, quand il s’agit du genre de superviseurs dans l’Église qui sont constamment des perturbateurs, qui brident toujours les gens, qui aiment donner aux gens du fil à retordre, les faux dirigeants ne font que parler : quelques mots de traitement et d’émondage, et c’est tout. Ils ne sont pas prompts à réaffecter ni à remplacer les personnes. La façon de faire des faux dirigeants cause un tort énorme au travail de l’Église et empêche souvent le travail de l’Église de progresser normalement, sans heurts et efficacement parce qu’il est freiné, retardé et abîmé par suite de l’interférence de quelques personnes méchantes : ce qui est une conséquence grave du fait que les faux dirigeants agissant par émotion, violant les principes de la vérité et employant les mauvaises personnes » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). À travers la révélation de la parole de Dieu, j’ai vu mes plus gros défauts : je ne savais pas bien juger les autres et j’étais arrogante. Dieu dit que pour juger si une personne mérite d’être gardée ou cultivée, nous devons regarder sa nature, son essence, et le chemin qu’elle emprunte. Mais je n’avais fait que juger les gens sur leurs apparences. Quels que soient leurs problèmes, tant qu’ils disaient qu’ils étaient disposés à se repentir après avoir échangé, je les gardais, pensant qu’ils changeraient. Exactement comme lorsque j’avais traité Zhang Xiao. Je m’étais fiée à l’idée que j’avais d’elle et j’avais décidé qu’elle pouvait accepter la vérité. J’avais été tellement sûre de moi ! Lors de ce voyage à l’Église, j’avais clairement constaté qu’elle était laxiste et qu’elle ne faisait pas de travail réel. Et vu qu’elle ne changeait toujours pas, même après l’échange et l’aide de la superviseuse, elle aurait dû être sévèrement traitée et exposée puis renvoyée si elle ne se repentait toujours pas. Mais après mon échange avec elle, je l’avais vue pleurer et dire qu’elle voulait se repentir. Et je l’avais crue. Après ça, j’avais arrêté de la superviser et je n’avais pas vérifié si elle s’était vraiment repentie. Sûre de moi, quand la superviseuse avait évoqué sa situation, je ne l’avais pas prise au sérieux. Pour moi, vu que j’avais échangé avec elle et qu’elle avait dit être disposée à changer, il fallait lui laisser le temps de le faire. Mais en fait, Zhang Xiao n’avait ni changé, ni ouvert les yeux sur son manque de travail réel ou sur les pertes qu’elle avait causées au travail. Elle avait une attitude des plus laxistes, ce qui avait énormément fait baisser l’efficacité du travail. J’ai compris que j’étais une fausse dirigeante, précisément le genre que Dieu a révélé. J’étais arrogante, ignorante et aveugle. Je n’avais clairement pas la réalité de la vérité ni la capacité de percevoir l’essence des gens. Mais je pensais que j’étais perspicace et que les mots que j’employais lors de mes échanges étaient plus précieux que de l’or. Quand Zhang Xiao avait fait des déclarations et versé quelques larmes, je l’avais totalement crue. Je n’avais pas vraiment enquêté ni assuré de suivi par la suite. Résultat, le travail avait subi des pertes. J’étais malfaisante. Je me suis souvenue d’un autre passage de la parole de Dieu : « Même si, aujourd’hui, beaucoup de gens accomplissent un devoir, quelques-uns seulement recherchent la vérité. Il est rare que les gens recherchent la vérité et entrent dans la réalité de la vérité alors qu’ils accomplissent leur devoir. Pour la plupart, il n’y a toujours pas de principes dans leur façon de faire les choses, ce ne sont toujours pas des gens qui obéissent vraiment à Dieu : leur bouche dit simplement qu’ils aiment la vérité, qu’ils sont prêts à poursuivre la vérité et qu’ils sont prêts à lutter pour la vérité, mais on ne sait jamais combien de temps durera leur résolution. Les personnes qui ne recherchent pas la vérité sont susceptibles de manifester à tout moment et en tout lieu un tempérament corrompu. Les gens qui ne recherchent pas la vérité sont dépourvus de tout sens de responsabilité vis-à-vis de leur devoir, ils sont souvent insouciants et superficiels, ils agissent à leur guise et sont même incapables d’accepter d’être émondés et traités. Dès qu’ils deviennent négatifs et faibles, les gens qui ne poursuivent pas la vérité sont susceptibles de jeter l’éponge : cela arrive souvent, rien n’est plus commun, c’est ainsi que se comportent tous ceux qui ne recherchent pas la vérité. Et donc, quand ils n’ont pas encore obtenu la vérité, les gens ne sont pas fiables et ne sont pas dignes de confiance. Qu’ils ne soient pas dignes de confiance, qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que lorsqu’ils rencontrent des difficultés ou des revers, ils sont susceptibles de tomber et de devenir négatifs et faibles. Quelqu’un qui est souvent négatif et faible est-il digne de confiance ? Certainement pas. Mais les gens qui comprennent la vérité sont différents. Les gens qui comprennent vraiment la vérité ont nécessairement un cœur qui craint Dieu et un cœur qui obéit à Dieu, et seules les personnes ayant un cœur qui craint Dieu sont des personnes dignes de confiance. Les gens qui n’ont pas un cœur qui craint Dieu ne sont pas dignes de confiance. Comment approcher les gens qui n’ont pas un cœur qui craint Dieu ? Il convient, bien sûr, de les aider et de les soutenir avec amour. Il faut les surveiller davantage dans l’accomplissement de leurs devoirs, et leur prodiguer plus d’aide et de conseils : alors seulement, ils pourront être assurés d’accomplir leur devoir efficacement. Et quel est l’objectif ? L’objectif principal est de soutenir le travail de la maison de Dieu. En second lieu, il s’agit d’identifier rapidement les problèmes, de les approvisionner rapidement, de les soutenir, de les traiter et de les émonder, de corriger leurs écarts et de compenser leurs lacunes et leurs carences. C’est bénéfique pour les gens : il n’y a là rien de malveillant. Superviser les gens, garder un œil sur eux, apprendre à les connaître, tout cela a pour but de les aider à emprunter le bon chemin de la foi en Dieu, de leur permettre d’accomplir leur devoir comme Dieu le demande et selon le principe, afin qu’ils ne causent aucun trouble et aucune perturbation, afin qu’ils ne perdent pas de temps. L’objectif, ce faisant, procède entièrement de la responsabilité vis-à-vis d’eux et vis-à-vis du travail de la maison de Dieu : il n’y a pas de malice à cela » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). Cette parole de Dieu m’a clairement rappelé qu’avant d’atteindre la vérité et d’être parfaits, les gens vivent selon des tempéraments corrompus et sont peu fiables. Même si quelqu’un semble poursuivre la vérité et porter un fardeau dans son devoir, il peut quand même trébucher et échouer, ou agir parfois contre les principes. Les dirigeants doivent le surveiller de près pour détecter les problèmes et lui donner quelques indications au plus vite. Si c’est grave, il faut qu’il soit traité, exposé et analysé. C’est ça, être responsable du travail de l’Église et de l’entrée dans la vie des gens. J’avais des tas de défauts et de faiblesses dans mon devoir, et j’agissais souvent avec un tempérament corrompu. Je n’étais pas quelqu’un de fiable, mais je faisais facilement confiance. Je n’avais pas supervisé Zhang Xiao ni fait de suivi avec elle alors que c’était quelqu’un de vraiment négligent qui avait du mal à accepter la vérité. En me basant uniquement sur l’avis que je m’étais fait d’elle au préalable, j’en avais conclu que son entrée dans la vie était superficielle et qu’elle ne ferait rien pour perturber ou déranger le travail de l’Église. Résultat, je n’avais pas géré ses problèmes dans les délais ce qui lui avait permis de rester et de perturber le travail du groupe. J’avais été tellement irresponsable et suffisante !

Plus tard, j’ai demandé à la superviseuse quelle était la situation du groupe et j’ai étudié leur faible efficacité. La superviseuse a dit : « Zhang Xiao a un tempérament arrogant et rejette souvent les suggestions sous prétexte qu’elle est cheffe de groupe. Elle est réfractaire chaque fois que je fais un suivi de son travail et essaie de trouver quelque chose à redire sur moi, disant que je travaille pour la renommée et le statut. Elle est inefficace. Et quand nous échangeons sur des chemins de pratique, elle dit qu’elle ne peut pas les pratiquer et empêche les autres de le faire. Quand une sœur lui a fait une suggestion, elle n’a pas été capable de l’accepter et l’a même traitée, minant sa motivation envers son devoir. À cause d’elle, plusieurs sœurs se sentent contraintes et négatives dans leurs devoirs. L’une d’entre elle a même tout bonnement démissionné. » Quand j’ai entendu ça, j’ai été envahie de honte et de culpabilité. Le manque d’efficacité du groupe était clairement dû aux problèmes de Zhang Xiao. Non seulement elle était laxiste, négligente et manquait de bonne humanité, mais elle ne stimulait pas le travail du groupe en tant que cheffe de groupe. Au lieu de coopérer avec la superviseuse et la laisser suivre son travail, elle créait des perturbations. Elle empruntait le chemin d’un antéchrist. Je me détestais d’être aussi arrogante. Si j’avais étudié tout ça plus tôt, ça n’aurait pas eu un impact aussi grave sur le travail. Le lendemain, la superviseuse et moi avons échangé avec Zhang Xiao sur ses problèmes. Mais elle n’a pas arrêté de trouver des excuses et n’a montré aucun signe d’introspection. Elle a donc été renvoyée.

Après ça, je me suis demandé : « Quand j’ai exposé Zhang Xiao et que je l’ai vue pleurer et parler de connaissance de soi, je pensais qu’elle se repentirait vraiment, alors je lui ai donné plusieurs chances. Qu’est-ce que j’avais mal fait, exactement ? » Plus tard, j’ai lu la parole de Dieu. « La manière spécifique dont les gens pratiquent la repentance consiste à se connaître et à résoudre leurs problèmes. Lorsqu’une personne révèle un tempérament corrompu ou commet une transgression et se rend compte qu’elle résiste à Dieu et invoque Sa haine, elle doit alors réfléchir sur elle-même et se connaître dans les paroles pertinentes de Dieu. C’est ainsi qu’elle acquerra une certaine connaissance de son tempérament corrompu et reconnaîtra qu’il provient des poisons et de la corruption de Satan. Après cela, lorsqu’elle aura trouvé les principes pour pratiquer la vérité et aura été capable de mettre la vérité en pratique, ce sera la vraie repentance. Quelle que soit la corruption qu’une personne révèle, si elle est capable de connaître d’abord son tempérament corrompu, de rechercher la vérité pour le résoudre et de pratiquer la vérité, c’est la vraie repentance. Certaines personnes se connaissent un peu, mais ne manifestent aucun signe de repentance, ni aucun témoignage de leur pratique de la vérité. Si elles restent inchangées après avoir acquis la connaissance d’elles-mêmes, c’est loin d’être une vraie repentance. Pour atteindre la vraie repentance, il faut résoudre ses tempéraments corrompus. Alors, comment, spécifiquement, doit-on pratiquer et entrer afin de résoudre ses tempéraments corrompus ? […] Supposons que tu aies un tempérament arrogant et que quoi qu’il t’arrive, tu sois très volontaire : que tu veuilles toujours prendre les décisions et faire en sorte que les autres t’obéissent et fassent ce que tu veux les voir faire. Un jour vient alors où tu te rends compte que c’est la conséquence d’un tempérament arrogant. Quand tu reconnais qu’il s’agit d’un tempérament arrogant, c’est le premier pas vers la connaissance de toi-même. À partir de là, tu dois rechercher quelques passages des paroles de Dieu qui exposent un tempérament arrogant auquel te comparer et tu dois réfléchir et te connaître toi-même. Si tu trouves que la comparaison est tout à fait juste et que tu admets que le tempérament arrogant que Dieu expose existe en toi, et qu’alors tu discernes et découvres d’où vient ton tempérament arrogant, pourquoi il surgit et quels poisons, quelles hérésies et quels sophismes de Satan le gouvernent, alors, ayant examiné de toutes ces questions en profondeur, tu auras creusé jusqu’à la racine de ton arrogance. C’est là la vraie connaissance de soi. Lorsque tu auras une définition plus précise de la façon dont tu révèles ce tempérament corrompu, cela te permettra d’avoir une connaissance plus profonde et plus pratique de toi-même. Que dois-tu faire ensuite ? Tu dois rechercher les principes de la vérité dans les paroles de Dieu et comprendre quels comportements et quels discours humains sont des manifestations de l’humanité normale. Après avoir trouvé le chemin de pratique, tu dois pratiquer selon les paroles de Dieu et lorsque ton cœur se sera retourné, tu te seras vraiment repenti » (« En quoi consiste la poursuite de la vérité (1) », dans La Parole, vol. 6, « Sur la poursuite de la vérité »). J’ai compris que la vraie repentance ne se limitait pas à des actes ou des paroles superficiels, mais était fondée sur une véritable compréhension de soi. Nous devons d’abord reconnaître nos actes malfaisants et les tempéraments corrompus dont nous avons fait preuve. En faisant ça, nous en venons à nous détester. Ensuite, nous arrêterons d’agir selon notre corruption et nous serons capables de suivre les principes. Mais ceux qui font semblant de comprendre et de se repentir crient sur les toits qu’ils ont été malfaisants, qu’ils sont arrogants et sont prêts à se repentir, mais ils ne réfléchissent pas et ne comprennent pas leur comportement, leur essence, ni les conséquences du tempérament corrompu dont ils font preuve. Ils n’ont aucune haine envers leurs actes malfaisants, et font ce qu’ils veulent après les faits. Peu importe à quel point ce genre de discours et de connaissance de soi semblent bon ou combien de larmes ils versent, tout cela est inutile et ne fait que tromper les gens. Tout comme les pharisiens : ils proclamaient qu’ils aimaient et servaient Dieu, récitaient de longues prières dans des synagogues et à des carrefours, et jeûnaient même. Mais quand le Seigneur Jésus est venu, ils L’ont publiquement jugé et condamné pour protéger leur statut et leur gagne-pain, puis L’ont cloué sur la croix. Les connaissances et la repentance des pharisiens n’étaient autre que de l’hypocrisie pour tromper les gens. Mais les habitants de Ninive, tout aussi pécheurs, étaient vraiment repentants. Non seulement ils jeûnaient, mais ils se repentaient devant Dieu et s’enveloppaient d’un sac et de cendre. Ce qui est essentiel, c’est qu’ils reconnaissaient sincèrement leurs péchés et se débarrassaient de leur malfaisance. C’était une vraie repentance. Zhang Xiao tenait toujours un discours qui sonnait bien. Elle disait être arrogante, agir de manière malfaisante, perturber le travail de l’Église et être disposée à se repentir. Mais elle n’entrait jamais dans le détail concernant, par exemple, les actes malfaisants qu’elle avait commis, la façon dont elle perturbait le travail de l’Église, la connaissance qu’elle avait de son tempérament arrogant, de son humanité, de son essence, et la façon dont elle s’était détestée puis avait pratiqué. Ayant révélé ces banalités, elle n’a pas fait ce qu’elle aurait dû et n’a absolument pas changé. J’ai compris que les larmes qu’elle avait versées et la connaissance d’elle-même qu’elle avait revendiqué n’étaient que supercherie, et qu’elle n’était en rien différente des pharisiens hypocrites. Mais j’étais totalement aveugle, ignorante, et je manquais de discernement. J’ai considéré ces banalités vides de sens comme une véritable repentance et lui ai sans cesse donné une chance. À cause de ça, elle a retardé le travail textuel pendant plus de deux mois. En pensant à ça, je me suis sentie pleine de remords et de culpabilité. Je me suis résolue à faire une chose : j’allais renoncer à ma propre volonté dans mon devoir et pratiquer selon la parole de Dieu. À partir de ce moment-là, j’écrivais souvent des lettres pour comprendre et suivre le travail, et je mettais en avant mes propres opinions et suggestions. Peu à peu, les résultats de travail ont commencé à s’améliorer, et les frères et sœurs se sont de plus en plus investis.

Après ça, j’ai réfléchi aux problèmes que j’avais rencontrés en gérant le cas de Zhang Xiao, et j’ai lu la parole de Dieu. « Certaines personnes ne cherchent jamais la vérité en accomplissant leur devoir. Elles n’en font qu’à leur tête, agissant obstinément selon leur propre imagination, elles sont toujours arbitraires et irréfléchies et elles ne suivent tout simplement pas la voie de la pratique de la vérité. Que signifie être “arbitraire et irréfléchi” ? Cela signifie, lorsque tu rencontres un problème, agir comme bon te semble, sans réflexion et sans aucune recherche. Rien de ce que dit quelqu’un d’autre ne peut toucher ton cœur ni te faire changer d’avis. Tu ne peux même pas accepter qu’on t’échange sur la vérité, tu t’accroches à tes opinions, sans écouter quand d’autres personnes disent quelque chose de juste, convaincu d’avoir toi-même raison et t’accrochant à tes propres idées. Même si ce que tu penses est correct, tu devrais aussi prendre en compte les opinions des autres. Et si tu ne le fais pas du tout, n’est-ce pas être extrêmement suffisant ? Pour les gens qui sont extrêmement suffisants et rétifs, il n’est pas facile d’accepter la vérité. Si tu fais quelque chose d’incorrect et qu’on te critique en disant : “Tu ne le fais pas conformément à la vérité !” tu réponds : “Même si c’est le cas, c’est quand même comme ça que je vais le faire.” Et alors, tu trouves une raison de faire penser que c’est juste. Si on te fait ce reproche : “En agissant ainsi, tu interfères et tu portes atteinte au travail de l’Église”, non seulement tu n’écoutes pas, mais tu n’arrêtes pas de trouver des excuses : “Je pense que c’est la bonne méthode, donc je vais le faire comme ça.” Quel tempérament est-ce là ? (L’arrogance.) C’est de l’arrogance. Une nature arrogante te rend obstiné. Si tu as une nature arrogante, tu te comporteras de façon arbitraire et irréfléchie, sans te soucier de ce qu’on peut te dire. […] Si ton attitude consiste à insister obstinément, à nier la vérité, à rejeter les suggestions de quelqu’un d’autre, à ne pas rechercher la vérité, à n’avoir confiance qu’en toi-même et à ne faire que ce que tu veux, si c’est là ton attitude indépendamment de ce que Dieu fait ou demande, alors quelle est la réaction de Dieu ? Dieu ne te prête aucune attention, Il te met à l’écart. N’es-tu pas capricieux ? N’es-tu pas arrogant ? Ne penses-tu pas toujours avoir raison ? Si tu es dépourvu d’obéissance, si tu ne cherches jamais, si ton cœur est totalement fermé et résistant à Dieu, alors Dieu ne te prête aucune attention. Pourquoi Dieu ne te prête-t-Il aucune attention ? Parce que si ton cœur est fermé à Dieu, peux-tu accepter Son éclairage ? Quand Dieu te fait des reproches, peux-tu le ressentir ? Quand les gens sont intransigeants, quand leur nature satanique et barbare est en jeu, ils ne ressentent rien de ce que Dieu fait, tout cela est vain : donc Dieu ne fait pas d’œuvre inutile. Si tu as ce genre d’attitude obstinément antagoniste, tout ce que Dieu fait doit te rester caché, Dieu ne fera pas de choses superflues » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Après avoir lu cette parole de Dieu, j’ai reconnu que j’avais été quelque peu arrogante depuis que j’avais su pour Zhang Xiao. Je me disais que vu qu’on avait été partenaires auparavant, je la connaissais plutôt bien, et que même si elle manquait d’entrée dans la vie, ça ne signifiait pas qu’elle n’acceptait pas du tout la vérité. Alors en gérant ce problème, je n’avais eu aucune révérence pour Dieu et je n’avais pas cherché les principes de la vérité. J’avais tellement foi en mon propre point de vue. La superviseuse a dit que Zhang Xiao était arrogante et qu’il fallait la surveiller. Mais j’ai fait la sourde oreille, j’ai fait comme je l’entendais et j’ai refusé de changer mon point de vue, pensant que je comprenais mieux Zhang Xiao qu’elle. J’ai continué à croire en Zhang Xiao et à lui donner des chances de se repentir, sans penser du tout à chercher la vérité. Dieu a échangé avec nous encore et encore sur la façon de discerner les différents types de personnes et sur la façon d’accomplir nos devoirs selon les principes. Tout cela dans le but de nous permettre de juger et de discerner les gens selon les principes de la vérité pendant que nous faisons nos devoirs, pour que nous puissions rapidement renvoyer les perturbateurs et soutenir ceux qui poursuivent réellement la vérité. De cette façon, le travail de l’Église peut se poursuivre normalement. Mais j’avais un tempérament vraiment arrogant, et il n’y avait pas de place pour Dieu dans mon cœur. Face à un sujet aussi important que le transfert et le renvoi d’une cheffe de groupe, je n’avais pas du tout cherché les principes de la vérité. J’avais été clairement incapable de discerner et de percevoir les choses. Mais j’avais été têtue, suffisante, et je n’avais pas tenu compte des suggestions des autres. J’avais considéré mes points de vue et mes idées comme étant la vérité et j’avais géré les choses de manière entêtée. Non seulement je n’avais pas été capable de discerner et renvoyer rapidement quelqu’un qui ne convenait pas, mais je lui avais donné plusieurs chances de rester, perturbant le travail textuel. Je n’avais pas du tout accompli un devoir : j’avais agi de manière malfaisante. Si je ne me repentais pas, je finirais par être rejetée et bannie par Dieu.

J’ai trouvé un chemin de pratique dans la parole de Dieu. Les paroles de Dieu disent : « Quand quelqu’un fait quelque chose, qu’il accomplisse son devoir ou qu’il s’occupe de ses affaires personnelles, faites attention à ce qu’il pense. S’il se concentre sur des philosophies de vie, cela indique qu’il n’aime pas et ne recherche pas la vérité. Si une personne s’efforce d’aller vers la vérité quoi qu’il lui arrive, si elle tend toujours vers la vérité dans sa contemplation, en pensant : “Est-ce que cela serait conforme à la volonté de Dieu ? Quelles sont les exigences de Dieu ? Faire cela est-il un péché contre Dieu ? Cela offenserait-il Son tempérament ? Cela blesserait-il Dieu ? Dieu le détesterait-Il ? Y a-t-il un sens à faire cela ? Est-ce que cela perturberait ou dérangerait le travail de l’Église ? Cela nuirait-il aux intérêts de la maison de Dieu ? Cela ferait-il honte au nom de Dieu ? Est-ce pratiquer la vérité ? Est-ce faire le mal ? Qu’est-ce que Dieu en penserait ?”, si elle réfléchit toujours à ces questions, de quoi est-ce le signe ? (C’est le signe qu’elle recherche et poursuit la vérité.) C’est vrai. C’est le signe qu’elle recherche la vérité et que Dieu est dans son cœur » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Grâce à cette parole de Dieu, j’ai appris que quoi qu’ils fassent, les gens qui vénèrent Dieu cherchent à prendre la volonté de Dieu en considération et cherchent les principes de la vérité. Ils sont capables d’agir conformément à la volonté et aux exigences de Dieu. C’est la seule façon conforme d’accomplir un devoir. Avant, je faisais des tas d’erreurs dans mon devoir, principalement parce que j’avais trop de confiance en moi, que je n’avais aucune révérence pour Dieu, que je cherchais rarement la volonté ou les exigences de Dieu, et que j’agissais de manière arrogante. Après ça, j’ai été disposée à pratiquer selon la parole de Dieu. Plus tard, l’Église a eu besoin de transférer quelques ouvriers textuels. Je ne savais pas grand-chose d’eux et je ne pouvais pas juste observer leur comportement à court-terme. Alors, j’ai demandé à la superviseuse et aux dirigeants d’Église des détails sur leur comportement constant dans leurs devoirs et j’ai utilisé les principes pour juger s’ils devaient être transférés ou rester. S’il y avait des choses sur lesquelles j’avais des doutes, j’en discutais simplement avec les autres. Si je manquais vraiment de perspicacité sur quelque chose, j’allais en parler aux dirigeants supérieurs. Grâce à cette pratique, des gens qui ne convenaient pas ont été transférés, et des gens qui convenaient ont été choisis pour pratiquer. Les résultats de travail se sont également nettement améliorés. J’étais tellement reconnaissante envers Dieu !

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