Mon chemin difficile vers la coopération harmonieuse

24 octobre 2022

Par Xincheng, Chine

En juillet 2020, j’ai été élue dirigeante d’Église et on m’a chargée de m’occuper du travail de l’Église avec Sœur Chen. Quand j’ai entamé ce devoir, il y avait de nombreux principes que je ne saisissais pas bien, alors, chaque fois que je me posais des questions, j’en parlais à Sœur Chen et j’écoutais volontiers tous les conseils qu’elle me donnait. Au bout d’un moment, j’ai commencé à obtenir de bons résultats dans mon devoir, et j’ai pensé que j’étais suffisamment compétente pour travailler de manière autonome. Ensuite, quand j’ai attribué des tâches, je l’ai fait seule, sans en parler avec Sœur Chen. Même dans les cas où nous aurions dû prendre une décision ensemble, je tranchais seule. Voyant que je n’agissais pas selon le principe, Sœur Chen m’a souvent demandé d’arrêter de prendre des décisions arbitraires. Parfois, elle le disait même devant les diacres. J’avais l’impression qu’elle m’en voulait, elle ne tenait aucun compte de ma dignité, elle m’embarrassait. Donc je lui résistais quelque peu. Quand nous discutions du travail, elle rejetait souvent la plupart de mes idées, alors je me rebellais, me disant : « Nous sommes toutes deux responsables du travail de l’Église, pourquoi devrais-je te laisser avoir le dernier mot ? Tu rejettes sans cesse mes idées, est-ce que ça ne donne pas l’impression que tu es meilleure que moi ? Les frères et sœurs ne vont-ils pas penser que je suis une mauvaise dirigeante ? Comment pourrais-je les regarder en face, dans ce cas ? » J’ai donc commencé à avoir des préjugés contre Sœur Chen. Ensuite, quand nous discutions du travail, dès qu’elle rejetait l’une de mes idées, je me contentais de rester silencieuse. Même si je me disais parfois qu’elle avait raison, l’idée de lui céder me mettait mal à l’aise. Au fil du temps, j’ai eu de plus en plus de préjugés contre Sœur Chen. Je n’avais pas envie de lui parler, et encore moins de discuter du travail avec elle. Je suis devenue une vraie contrainte pour elle, et moi aussi, je me sentais très inhibée et réprimée.

En janvier 2021, à cause de problèmes de santé, de l’absence de coopération entre nous, et parce qu’elle se sentait contrainte par moi, Sœur Chen a sombré dans la négativité, ce dont elle ne s’est jamais remise, et elle a finalement démissionné. En octobre, l’Église a tenu des élections pour pourvoir un poste de dirigeant vacant. Une dirigeante supérieure a évoqué Sœur Chen et demandé ce que celle-ci faisait. Une collaboratrice, Sœur Wang, a répondu : « Son état s’est énormément amélioré récemment, elle porte beaucoup plus un fardeau dans son devoir. » Cela m’a un peu inquiétée : « J’ai l’impression que Sœur Wang estime beaucoup Sœur Chen ! En entendant ça, la dirigeante va certainement penser que Sœur Chen convient pour ce poste. Si elle est élue, est-ce que ça veut dire que nous allons de nouveau devoir travailler ensemble ? » Repenser à l’époque où nous avions travaillé ensemble m’a un peu horrifiée. J’ai pensé : « Avant, quand nous avions des avis différents sur la façon de faire le travail, la plupart des collaborateurs prenaient le parti de Sœur Chen, personne ne m’écoutait. Sœur Chen est très juste, quand elle remarquait que je n’agissais pas selon le principe, elle me réprimandait, et elle m’embarrassait souvent. C’était vraiment horrible de travailler avec elle. Depuis qu’elle a démissionné, les collaborateurs suivent tous mes conseils. Si elle revient, vont-ils n’écouter qu’elle, comme avant ? Si elle me critique sans arrêt, l’image que j’ai cultivée parmi les frères et sœurs va-t-elle s’en trouver anéantie ? » Comprenant ça, je n’ai vraiment pas eu envie de recommencer à travailler avec Sœur Chen. J’ai pensé : « Ce n’est pas possible, je dois parler à tout le monde de sa corruption, autrement, ça va être vraiment dur si elle est élue. » Là-dessus, j’ai décrit tous ses comportements médiocres, comme la façon dont elle se souciait du statut et ne portait aucun fardeau dans son devoir. Craignant de ne pas être suffisamment précise, j’ai donné des exemples pour confirmer mon propos. La dirigeante a vu que je ne traitais pas Sœur Chen équitablement, alors elle a échangé avec moi sur le principe du traitement équitable des autres. Mais je n’ai rien voulu entendre. Peu après, l’élection a commencé officiellement, et Sœur Li m’a demandé où en était Sœur Chen. Je me suis dit : « Sœur Li n’est pas proche de Sœur Chen, elle ne la connaît pas bien, je dois lui dire que Sœur Chen n’est pas apte à devenir dirigeante, comme ça, elle ne votera pas pour elle. » Alors je lui ai parlé de tous les mauvais comportements de Sœur Chen, comme le fait de ne porter aucun fardeau dans son devoir. Mais, à cet instant, une sœur m’a contredite, en disant : « Sœur Chen ne portait aucun fardeau à ce moment-là parce qu’elle était dans un mauvais état. Récemment, elle s’est reprise en main. Maintenant, elle porte un fardeau dans son devoir. De plus, elle échange patiemment avec nous et nous aide à résoudre les problèmes que nous ne comprenons pas dans nos devoirs. » Entendre ça m’a rendue nerveuse : « Pourquoi complimentes-tu Sœur Chen sans arrêt ? As-tu déjà voté pour elle ? Sœur Li va-t-elle aussi voter pour elle après t’avoir écoutée ? Si Sœur Chen est vraiment élue, allons-nous de nouveau travailler ensemble ? Si c’est le cas, non seulement je ne pourrais pas me distinguer, mais elle va aussi me corriger sans arrêt. Il vaudrait mieux choisir une autre dirigeante. Comme ça, vu que je suis dirigeante depuis un moment, et que je comprends de nombreux principes, tout le monde sera d’accord avec moi la plupart du temps, et même si je commets des erreurs, personne ne s’en rendra compte et ne me critiquera directement, donc mon statut restera incontesté. » Plus j’y ai réfléchi, plus j’ai pensé que je ne pouvais pas laisser Sœur Chen être élue. Alors j’ai immédiatement ajouté que Sœur Chen n’avait guère d’expérience de vie et qu’elle ne partageait qu’une connaissance doctrinale. Quand j’ai dit ça, j’ai vu Sœur Li acquiescer, ce qui m’a un peu soulagée, et fait penser que Sœur Li n’allait donc sans doute pas voter pour Sœur Chen. Sœur Chen et une autre sœur sont arrivées ex æquo, et j’ai encore plus redouté que Sœur Chen soit finalement élue et qu’elle recommence à travailler avec moi.

Peu après, la dirigeante m’a demandé : « Vu le calibre de Sœur Chen, elle a les qualités nécessaires pour être dirigeante. Si elle est effectivement élue, quelle sera ta réaction ? » Cette question m’a fait craindre que Sœur Chen soit réellement élue, alors j’ai dit à la hâte : « Sœur Chen a peu d’expérience de vie et son tempérament est gravement corrompu… » La dirigeante a alors vu à quel point je résistais à Sœur Chen, et elle m’a de nouveau exposée, en disant : « Tu ne remarques que les défauts des gens, jamais leurs qualités, tu es incapable de collaborer avec quiconque, tu es follement arrogante… » L’entendre dire « Tu es incapable de collaborer avec quiconque » m’a fait un choc. J’ai eu l’impression que la dirigeante avait mis au jour toutes mes intentions, et qu’elle n’allait certainement pas penser du bien de moi. Les frères et sœurs, comme les dirigeants, aimaient tous Sœur Chen, comment allais-je pouvoir continuer à faire mon devoir ? Je me suis sentie coupable et je n’ai plus voulu être dirigeante. J’ai pensé : « Si Sœur Chen est si compétente, vous n’avez qu’à l’élire. » Alors, j’ai dit à la dirigeante : « Je n’ai pas une bonne humanité, je suis incapable de collaborer avec les autres. Je crois que je ne peux plus faire ce devoir, vous devriez choisir une autre dirigeante pour me remplacer. » La dirigeante a alors échangé avec moi, en disant : « Je ne dis pas que tu es follement arrogante pour te délimiter, mais pour t’inciter à chercher la vérité et à résoudre ton tempérament corrompu… » En entendant ça, j’ai compris que je passais ma colère sur mon devoir et que j’agissais en opposition à Dieu. Je me suis sentie honteuse et mal à l’aise. Mais dès que j’envisageais de travailler avec Sœur Chen, ça m’inquiétait. Je n’avais pas envie d’affronter cette situation, alors je prétextais que j’avais d’autres tâches à faire et je partais. Je me sentais vraiment triste… J’ai compris que je me rebellais contre Dieu, et qu’Il m’avait caché Son visage. Je fuyais la situation que Dieu avait arrangée pour moi. Si je ne me ressaisissais pas, Dieu allait certainement me mépriser et j’allais perdre l’œuvre du Saint-Esprit. J’ai eu un peu peur, alors je suis venue devant Dieu en prière : « Dieu, il y a des leçons à tirer de la situation que Tu as arrangée pour moi aujourd’hui. J’ai tort de fuir cette situation et de lui résister, mais je ne sais pas comment réfléchir sur moi-même et me comprendre. S’il Te plaît, aide-moi à comprendre Tes intentions et à en tirer des leçons. » Après avoir prié, je me suis sentie un peu plus en paix.

Le lendemain, le résultat des élections a été annoncé : Sœur Chen avait été élue dirigeante, mais cette nouvelle ne m’a guère affectée. J’ai réfléchi sur moi-même : je critiquais sans arrêt la corruption et les défauts de Sœur Chen, mais je ne parlais jamais de ses qualités et de ses talents. N’était-ce pas l’exclure ? Alors j’ai cherché des passages des paroles de Dieu concernant les antéchrists qui répriment et excluent leurs contradicteurs. J’ai trouvé ce passage, en particulier, qui faisait vraiment mouche. Dieu Tout-Puissant dit : « Comment les antéchrists excluent-ils et attaquent-ils ceux qui recherchent la vérité ? Ils utilisent souvent des méthodes considérées par les autres comme étant raisonnables et adéquates, se servant même de débats au sujet de la vérité pour gagner de l’influence, afin d’attaquer, de condamner et de tromper les autres. Par exemple, si un antéchrist pense que ses partenaires recherchent la vérité et peuvent menacer son statut, il parlera de doctrines nobles et de théories spirituelles, afin de tromper les gens et faire en sorte qu’ils le tiennent en haute estime. Ainsi, il peut rabaisser et éliminer ses partenaires et collaborateurs, et faire en sorte que les gens pensent : “Même si les partenaires de notre dirigeant sont des gens qui recherchent la vérité, ils ne l’égalent pas en termes de calibre et de compétences. Les sermons de notre dirigeant sont nobles, et personne ne lui arrive à la cheville.” Pour un antéchrist, entendre ce genre de commentaire est extrêmement satisfaisant. Il regarde son partenaire et pense : “N’es-tu pas quelqu’un qui recherche la vérité ? N’as-tu pas quelques réalités de la vérité ? Pourquoi ne peux-tu pas l’expliquer clairement ? Si tu en es capable, viens sur scène et parle. Tu es profondément humilié à présent. Tu n’en es pas capable, pourtant tu oses m’affronter ?” Voilà ce que pense l’antéchrist. Quel est l’objectif de l’antéchrist ? Il cherche un moyen de réprimer, rabaisser et se placer au-dessus des autres. Voilà comment un antéchrist traite tous ceux qui recherchent la vérité ou travaillent avec eux. […] Outre ces mauvaises actions, les antéchrists font quelque chose d’encore plus méprisable, à savoir qu’ils essaient toujours de trouver un moyen d’exercer un effet de levier sur ceux qui recherchent la vérité. Par exemple, si certaines personnes ont forniqué ou commis d’autres transgressions, les antéchrists utilisent cela comme levier pour les attaquer, chercher des occasions de les insulter, de les exposer et de les calomnier, et les stigmatiser afin de décourager leur enthousiasme dans l’accomplissement de leurs devoirs afin qu’ils se sentent négatif. Les antéchrists amènent également les élus de Dieu à les discriminer, à les éviter et à les rejeter, de sorte que ceux qui recherchent la vérité sont isolés. En fin de compte, lorsque tous ceux qui poursuivent la vérité se sentent négatifs et faibles, ne remplissent plus activement leurs devoirs et ne veulent pas assister aux réunions, le but des antéchrists est atteint. Une fois que ceux qui recherchent la vérité ne constituent plus une menace pour leur statut et leur pouvoir et que personne n’ose plus les dénoncer ni les exposer, les antéchrists peuvent se sentir à l’aise. […] En résumé, en se basant sur ces manifestations des antéchrists, on peut déterminer qu’ils n’accomplissent pas le devoir de dirigeant, parce qu’ils n’entraînent pas les gens à manger et boire les paroles de Dieu et à échanger sur la vérité, et parce qu’ils ne leur apportent pas la vie, qui leur permettrait d’obtenir la vérité. Au contraire, ils entravent et perturbent la vie d’Église, démantèlent et détruisent le travail de l’Église, et freinent les gens sur le chemin de la recherche de la vérité et de l’obtention du salut. Ils veulent égarer les élus de Dieu et faire en sorte qu’ils manquent l’opportunité d’obtenir le salut. C’est le but pécheur ultime que les antéchrists veulent atteindre lorsqu’ils entravent et perturbent le travail de la maison de Dieu » (« Section 3 : Ils excluent et attaquent ceux qui poursuivent la vérité », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Ce passage m’a vraiment fait un choc. Dieu y exposait comment les antéchrists réprimaient et excluaient les autres, en trouvant des défauts à ceux qui cherchent la vérité et en les dénigrant, pour renforcer leur propre statut. N’avais-je pas traité Sœur Chen exactement de cette façon ? Pendant les élections, quand j’avais vu que tout le monde pensait du bien de Sœur Chen, j’avais repensé à l’époque où nous avions travaillé ensemble, et à la façon dont tout le monde suivait ses conseils et s’intéressait à elle. Elle avait souvent souligné mes défauts et m’avait fait perdre la face. J’avais craint, si elle était élue, que les frères et sœurs n’écoutent et n’admirent qu’elle, et que personne ne suive mes conseils. Alors j’avais paniqué, j’avais activement nié ses capacités et fait toute une affaire des manifestations de sa corruption. J’avais dit qu’elle n’avait guère d’expérience de vie, qu’elle ne cherchait pas la vérité, j’avais essayé de tromper les gens pour qu’ils aient des préjugés contre elle et qu’ils ne votent pas en sa faveur. Quand la dirigeante avait remarqué mon problème et qu’elle m’avait critiquée parce que je traitais les gens injustement, j’avais vu que je ne parvenais pas à mes fins, et j’étais devenue déraisonnable, j’avais voulu abandonner mon devoir. Tout ce que j’avais dit était plein de fourberie et de motivations cachées. Tout cela avait eu pour but de protéger ma réputation et mon statut. En quoi étais-je différente des antéchrists qui, pour consolider leur statut, attaquent ceux qui cherchent la vérité ? Nous avions un besoin urgent de talents pour faire le travail de l’Église, et même si Sœur Chen avait fait preuve de corruption, même si elle avait des insuffisances, elle possédait un sens de la justice et portait un fardeau dans son devoir. Elle cherchait la vérité face aux problèmes, elle poursuivait la vérité, elle avait donc les qualités requises pour être dirigeante. Mais, redoutant que mon statut se trouve menacé à cause d’elle, j’avais essayé de la dénigrer et de l’exclure, sans tenir le moindre compte du travail de l’Église. Je n’avais eu aucune prévenance pour les intentions de Dieu et je n’avais pas accompli mon devoir. J’avais interrompu et perturbé le travail de l’Église, j’avais fait le mal ! Ayant compris ça, je me suis subitement aperçue que j’avais agi de façon vraiment épouvantable. Auparavant, j’avais toujours cru qu’exclure et punir les gens était le fait des antéchrists, mais désormais, je comprenais que, moi aussi, j’avais un tempérament d’antéchrist, et que je suivais le chemin d’un antéchrist. Si je ne me repentais pas, j’allais être exposée et bannie par Dieu. Cette prise de conscience m’a quelque peu horrifiée, mais j’ai aussi compris que Dieu espérait qu’en étant traitée et exposée, je réfléchirais sur moi-même et me repentirais, et que je chercherais la vérité pour résoudre mon tempérament corrompu. Je devais vraiment coopérer avec Sœur Chen pour bien faire le travail de l’Église. Ensuite, je me suis ouverte à mes frères et sœurs au sujet de ma corruption, pour qu’ils puissent avoir du discernement quant à mes précédentes déclarations, et traiter Sœur Chen correctement. J’ai aussi cessé d’exclure Sœur Chen et de lui résister quand je la croisais, et j’ai activement fait le point, discuté du travail et collaboré avec elle. Peu à peu, nous avons commencé à bien mieux nous entendre, et je me suis sentie beaucoup plus à l’aise. Lors d’une réunion, en particulier, j’ai entendu Sœur Chen parler de façon très concrète de son expérience récente, et j’ai pensé que je n’avais pas cessé de l’empêcher de devenir dirigeante, que j’avais presque fait le mal, alors je me suis sentie encore plus repentante et coupable.

Ensuite, j’ai continué à chercher la vérité et à réfléchir à la source de ce problème. Je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « L’attachement des antéchrists à leur statut et à leur prestige va au-delà de celui des gens normaux, et fait partie de leur tempérament et de leur essence ; ce n’est pas un intérêt temporaire, ni l’effet transitoire de leur environnement : c’est quelque chose dans leur vie, leurs os, et c’est donc leur essence. C’est-à-dire que dans tout ce que fait un antéchrist, sa première considération est son propre statut et son propre prestige, rien d’autre. Pour un antéchrist, le statut et le prestige sont sa vie et son but dans la vie. Dans tout ce qu’il fait, sa première considération est la suivante : “Qu’adviendra-t-il de mon statut ? Et de mon prestige ? Est-ce que faire cela me donnera du prestige ? Cela élèvera-t-il mon statut dans l’esprit des gens ?” C’est la première chose à laquelle il pense, ce qui est une preuve suffisante qu’il a le tempérament et l’essence des antéchrists ; autrement, il ne réfléchirait pas à ces problèmes. […] Bien que les antéchrists croient aussi en Dieu, ils voient la poursuite du statut et du prestige comme équivalente à la foi en Dieu et lui accorde le même poids. C’est-à-dire qu’en marchant sur le chemin de la foi en Dieu, ils poursuivent aussi leur propre statut et leur propre prestige. On peut dire qu’au fond d’eux-mêmes, les antéchrists croient que la foi en Dieu et la poursuite de la vérité sont la poursuite du statut et du prestige ; la poursuite du statut et du prestige est aussi la poursuite de la vérité, et obtenir un statut et du prestige, c’est gagner la vérité et la vie. S’ils sentent qu’ils n’ont aucun prestige et aucun statut, que personne ne les admire, ne les vénère ni ne les suit, alors ils sont très frustrés, ils croient qu’il n’y a aucun intérêt à croire en Dieu, aucune valeur à cela, et ils se disent : “Une telle foi en Dieu est-elle un échec ? Est-ce sans espoir ?” Ils réfléchissent souvent à de telles choses dans leur cœur, ils réfléchissent à la façon dont ils peuvent se tailler une place dans la maison de Dieu et avoir une haute réputation dans l’Église, afin que les gens écoutent quand ils parlent, les soutiennent quand ils agissent et les suivent partout où ils vont : afin qu’ils aient une voix dans l’Église, une réputation, afin qu’ils jouissent d’avantages et aient un statut : ils réfléchissent souvent à de telles choses. C’est là ce que ces gens poursuivent » (« Section 9 : Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie III) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Dieu y exposait à quel point les antéchrists convoitent la réputation et le statut, et comment tout ce qu’ils font sert leur poursuite du pouvoir. Ils veulent que tout le monde leur obéisse, et avoir une place dans le cœur de tous. En fait, ils font tout cela pour établir leur propre royaume indépendant, ils rivalisent avec Dieu pour obtenir des croyants et veulent que les gens les vénèrent. J’ai vu que mes manifestations étaient exactement comme celles que Dieu exposait : j’essayais sans cesse de cultiver mon image aux yeux des autres, je poursuivais le statut, je voulais avoir le dernier mot et être le centre de toutes les attentions. Quand des gens plus talentueux que moi se présentaient, je considérais qu’ils menaçaient mon statut, alors je les attaquais et je les excluais. C’est comme ça que j’avais traité Sœur Chen. Craignant de ne pas pouvoir me distinguer si elle était élue dirigeante, j’avais fait toute une histoire de sa corruption passée, pour tromper les autres et les amener à ne pas voter pour elle. J’avais même espéré qu’une autre partenaire serait élue. Alors, étant donné que j’étais dirigeante depuis longtemps, quoi que je dise ou fasse, même si ce n’était pas en accord avec le principe, ma nouvelle partenaire ne le remarquerait pas et elle ne m’exposerait pas et ne me réprimanderait pas. Je pourrais faire la loi dans l’Église, tout ce que je dirais serait accepté et je pourrais faire tout ce que je voulais. Mes ambitions et mes désirs étaient devenus complètement incontrôlables. J’établissais mon propre royaume indépendant ! Pour protéger mon statut, j’allais jusqu’à réprimer et exclure les autres. En quoi était-ce différent de ce que fait le PCC quand il attaque et exclut ses contradicteurs ? Pour préserver son gouvernement autocratique, pour que tout le monde le vénère et le suive, le PCC use de son autorité pour réprimer et éradiquer tous ceux qui menacent son statut et ses intérêts. J’avais traité Sœur Chen exactement comme le PCC traite ses victimes. J’ai eu du mal à croire que j’avais pu devenir aussi horrible au nom du statut. En tant que dirigeante d’Église, je devais travailler avec ceux qui poursuivent la vérité pour achever le travail de l’Église, et amener les frères et sœurs devant Dieu. Mais je ne pensais qu’à la réputation et au statut, il n’y avait aucune place dans mon cœur pour mon devoir, et je ne craignais pas Dieu. Je croyais en Dieu depuis des années, pourtant, je réprimais encore les gens parce que j’étais biaisée en faveur de mon statut, je L’avais vraiment déçu et provoqué Son dégoût !

Plus tard, j’ai compris que j’avais réprimé et exclu Sœur Chen pour une autre raison : elle n’arrêtait pas de m’exposer et de me faire perdre la face. J’ai alors trouvé le passage suivant des paroles de Dieu concernant cet état : « Que dois-tu faire si tu veux éviter le chemin des antéchrists ? Tu dois te rapprocher activement des gens honnêtes qui aiment la vérité. Tu dois te rapprocher des gens qui peuvent te conseiller, et qui peuvent dire la vérité et te critiquer quand ils découvrent un problème, et particulièrement des gens qui peuvent t’émonder et te traiter quand ils découvrent un problème. Ces personnes peuvent t’être très profitables, et tu dois les chérir. Si tu rejettes ce genre de bonne personne et t’éloignes d’elle, tu perdras la protection de Dieu et le malheur se fera progressivement plus proche. Si tu te rapproches de personnes bonnes et de celles qui comprennent la vérité, tu vivras en paix et heureux, et tu resteras à l’écart du malheur. Si tu te rapproches de gens qui sont inférieurs, de ceux qui sont éhontés et flatteurs, alors tu es en danger. Non seulement tu risques d’être dupé et trompé, mais tu peux être frappé par le malheur à tout moment. Tu dois savoir qui peut t’être très profitable. Quelqu’un qui relève quand tu fais quelque chose qui n’est pas bien, quand tu t’exaltes et témoignes sur toi-même, et essaies de tromper les autres, est le genre de personne qui t’est le plus profitable, et se rapprocher d’elle est le bon chemin. Pouvez-vous faire cela ? Si quelqu’un te dit quelque chose qui t’humilie, tu lui en garderas rancune toute ta vie et tu lui diras : “Pourquoi m’as-tu exposé ? Je ne t’ai pas malmené ; pourquoi me mènes-tu toujours la vie dure ?” Tu conserves de la rancune dans ton cœur, ce qui engendre la division, et tu te dis en permanence : “En tant que dirigeant, j’ai le poste et le statut pour t’empêcher de dire ça.” Qu’est-ce que cela traduit ? Cela traduit la non-acceptation de la vérité, la compétition avec les autres, et c’est un peu déraisonnable. N’est-ce pas se préoccuper de la mise en scène de son statut ? Cela montre un tempérament extrêmement corrompu. Les gens qui sont toujours excessivement préoccupés par le statut sont des personnes chez qui on trouve un important tempérament d’antéchrist, et qui, si elles le peuvent, font aussi le mal. Ces personnes-là seront révélées immédiatement. Les gens qui rejettent la vérité et ne peuvent pas accepter la vérité sont en grand danger. Lutter pour le statut et convoiter les bénéfices du statut en permanence sont des signes de danger imminent. Si, dans son cœur, une personne est toujours gouvernée par le statut, peut-elle pratiquer la vérité et agir selon les principes ? Si elle ne peut pas pratiquer la vérité, fait toujours les choses en vue d’obtenir renommée et statut, et agit toujours en exploitant son pouvoir, n’est-ce pas là, à l’évidence, un antéchrist qui montre son vrai visage ? » (« Section 4 : Ils font leur propre éloge et témoignent à leur propre sujet », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Après avoir lu ce passage, j’ai compris que les frères et sœurs ne m’exposaient pas, qu’ils ne me corrigeaient pas pour se moquer de moi, me dénigrer ou m’embarrasser, mais pour m’aider à me connaître moi-même. Cela profitait à ma vie et m’empêchait de suivre le mauvais chemin. J’ai songé à l’année précédente, quand j’avais travaillé avec Sœur Chen. Elle m’avait tout de suite exposée quand elle avait remarqué que j’étais follement arrogante et que j’agissais arbitrairement. En fait, elle m’avait soutenue avec amour. Avoir quelqu’un comme elle à mes côtés pour me superviser était bénéfique à mon entrée dans la vie. Mais à l’époque, je n’avais pas pris ça comme venant de Dieu, et j’avais mal interprété les bonnes intentions de Sœur Chen. J’avais cru qu’elle me faisait simplement perdre la face en m’exposant et en me corrigeant sans détours, alors j’avais eu des préjugés contre elle et je l’avais exclue. Tout cela constituait des manifestations de mon tempérament d’antéchrist. Les paroles de Dieu m’avaient donné un chemin de pratique. Je devais passer plus de temps avec des gens honnêtes et francs qui poursuivaient la vérité, et quand je commettais des erreurs et que j’allais à l’encontre du principe, je devais renoncer au statut et à la réputation et écouter leurs idées. Ainsi, je serais sûre de ne pas faire le mal. J’ai pensé que, même si j’étais dirigeante d’Église, de nombreux problèmes m’échappaient encore. Comme nous sommes contrôlés par notre tempérament corrompu, nous provoquons inévitablement des interruptions et des perturbations dans nos devoirs. Ce n’est qu’en travaillant en harmonie avec les autres, en nous aidant et en nous soutenant les uns les autres, que nous pouvons bien faire nos devoirs et accomplir le travail de l’Église. Quand j’ai compris la volonté de Dieu, je me suis ouverte à Sœur Chen, je lui ai présenté mes excuses, et je lui ai raconté en détail comment je l’avais attaquée et réprimée. Contrairement à ce que j’avais imaginé, Sœur Chen n’a pas eu une mauvaise opinion de moi, elle ne m’a pas détestée, elle a juste échangé sur sa propre expérience pour m’aider. En nous ouvrant et en échangeant, nous avons pu mettre de côté nos préjugés.

Un jour, par la suite, j’ai négligé les affaires générales parce que j’étais accaparée par d’autres projets, et il a fallu deux mois pour que je me souvienne d’organiser une réunion avec ceux qui s’en occupaient. Sœur Yang, qui dirigeait les affaires générales, n’a pas mâché ses mots en me critiquant : « Ça fait deux mois que nous n’avons pas de réunions avec toi, tu n’as pas résolu les problèmes que nous avons rencontrés dans nos devoirs, et notre vie s’en est toute trouvée affectée négativement. Les paroles de Dieu disent que les dirigeants et les ouvriers qui attribuent des tâches et qui, ensuite, ne les gèrent pas, sont des faux dirigeants. » En entendant ma sœur dire ça, j’ai éprouvé des sentiments contradictoires : « Ces deux derniers mois, je t’ai posé des questions sur ton état, simplement, je ne l’ai pas fait très souvent. La raison en est que j’ai été accaparée par d’autres tâches. Tu ne peux pas me traiter de fausse dirigeante comme ça ! Comment peux-tu t’attendre à ce que je prenne des nouvelles de ton travail si tu dis des choses pareilles ? Si tu me surprends en train de commettre une erreur de nouveau, et que tu me signales aux dirigeants supérieurs en tant que fausse dirigeante, ne vais-je pas perdre mon statut ? Ce n’est pas acceptable, je ne peux plus te laisser superviser ce travail, à l’avenir. » Mais alors, j’ai pensé à la façon dont j’avais attaqué et exclu Sœur Chen, le mois précédent. Voilà qu’à nouveau, je ne voulais pas laisser Sœur Yang superviser ce travail parce qu’elle avait donné son opinion. N’étais-je pas encore en train d’attaquer et d’exclure ceux qui avaient des points de vue différents ? À cet instant, je me suis souvenue d’un passage des paroles de Dieu. « Tu dois te rapprocher des gens qui peuvent te dire la vérité. Il y a de nombreux avantages à avoir ce genre de personne à tes côtés, particulièrement ces personnes qui, après avoir trouvé que tu as un problème, osent te critiquer et t’exposer. Avoir ce type de bonne personne à tes côtés peut t’empêcher de t’égarer. Si elle découvre que tu as fait quelque chose qui viole les principes de la vérité, elle te critiquera si besoin, et t’exposera si besoin, quel que soit ton statut. C’est une personne honnête dotée du sens de la justice. Peu importe comment elle t’expose et te critique, cela peut t’aider ; tout cela, c’est de la supervision et de l’exhortation à ton égard. Tu dois te rapprocher de ce genre de personne. Avec ce genre de personne à tes côtés pour t’aider, tu es davantage en sécurité. C’est la protection de Dieu » (« Section 4 : Ils font leur propre éloge et témoignent à leur propre sujet », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). En me souvenant de ces paroles de Dieu, je me suis progressivement calmée. Sœur Yang s’était montrée un peu dure, mais elle avait dit la vérité. Durant cette période, je n’avais effectivement pas compris son état ni résolu ses problèmes. Et sa vie avait vraiment été affectée défavorablement. En tant que dirigeante d’Église, il en allait de ma responsabilité de me tenir informée des états des gens et de résoudre leurs problèmes, je ne pouvais pas fuir cette responsabilité même si j’étais très occupée. Mais je ne m’étais pas du tout souciée de Sœur Yang et quand elle m’avait fait des suggestions, j’avais voulu l’attaquer pour me venger d’elle, parce que j’avais cru avoir perdu la face. J’étais vraiment toxique ! Quand Sœur Yang m’avait traitée, elle avait en fait supervisé mon travail et pratiqué la vérité. Si je l’attaquais et si j’essayais de me venger d’elle, ce serait aller à l’encontre de la vérité et faire le mal ! Comprenant ça, je suis venue devant Dieu en prière : « Mon Dieu, j’ai compris que j’avais une nature malfaisante. Pour sauver la face et protéger ma réputation, j’ai voulu attaquer Sœur Yang et me venger d’elle. C’est là punir les gens. Oh Dieu, je ne veux plus agir selon mon tempérament corrompu. Je suis prête à pratiquer la vérité et à accepter les suggestions de Sœur Yang. » Après cette prière, je me suis sentie coupable, à cause de la façon dont j’avais traité Sœur yang, et j’ai voulu lui présenter mes excuses, mais, à ma grande surprise, Sœur Yang m’a fait ses excuses en premier, en disant qu’elle avait dépassé les bornes et parlé avec un tempérament corrompu. Je lui ai également présenté mes excuses. J’ai dit : « Tu as raison. Je n’ai vraiment pas fait de travail pratique, et je dois y réfléchir. » J’ai senti que les frères et sœurs m’exposaient et m’aidaient de telle sorte que je puisse me comprendre que je n’avais pas fait de travail concret. Cela venait de Dieu et c’était la protection de Dieu pour moi. Rendons-Lui grâce !

Grâce à cette expérience, j’ai compris que j’avais été profondément corrompue par Satan et que je convoitais trop la réputation et le statut. Pour sauver la face et conserver mon poste, j’avais même réprimé et exclu des gens. C’était incroyablement méprisable et malfaisant. J’ai également compris que, quelle que soit la situation que nous affrontons, nous devons nous attacher à réfléchir sur nous-mêmes, à nous connaître, et à chercher la vérité pour résoudre nos tempéraments corrompus. Ce n’est qu’alors que nous pouvons éviter de faire le mal et de résister à Dieu. Rendons grâce à Dieu !

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