Apprendre à accepter les conseils et la supervision

21 février 2025

Par Lin Yuqian, Chine

En juin 2022, j’ai été élue cheffe de groupe responsable du travail vidéo. Au bout d’un certain temps, je me suis habituée au travail et j’ai pu suivre et saisir les états des membres de l’équipe et l’avancement du travail. Même si je manquais encore de compétences, je sentais que je pouvais gérer le travail.

Un jour, la dirigeante est venue pour comprendre la situation du travail de l’équipe. Il se trouve que j’avais récemment compris les raisons du faible avancement du travail, telles que le manque d’étroite coopération entre les membres de l’équipe, les désaccords qui ont nécessité une communication et pour lesquels aucun consensus n’avait été obtenu, ce qui par la suite a conduit à des retouches et à des retards dans l’avancement, et certains processus laborieux qui ont également retardé l’avancement. Après avoir compris ces situations, j’ai échangé et j’ai corrigé ces problèmes, et j’ai signalé ces situations à la dirigeante. Je pensais que vu que j’avais fait du travail réel, la dirigeante dirait que j’avais fait du bon travail. Mais à ma grande surprise, dès que j’ai eu fini de parler, la dirigeante m’a demandé : « Pourquoi les membres de l’équipe n’arrivent-ils pas à coopérer de façon harmonieuse ? Quels sont leurs principaux problèmes ? » Face à cette question, je ne savais pas comment répondre parce que je n’en connaissais vraiment pas les raisons. Je ne savais pas vraiment où ils étaient bloqués. Je ne pouvais voir que de l’extérieur qu’ils ne pouvaient pas coopérer étroitement. Ensuite, la dirigeante m’a posé d’autres questions, et je ne pouvais toujours pas y répondre. La dirigeante m’a alors dit : « Te contentes-tu d’écouter ce que les frères et sœurs te disent sans découvrir l’origine des problèmes qu’ils signalent ? Peux-tu réellement résoudre des problèmes comme ça ? » En entendant la dirigeante dire ça, je me suis sentie gênée. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser : « Insinues-tu que je ne sais pas résoudre les problèmes ? À t’entendre, on dirait que je ne sais pas gérer le travail. » Puis la dirigeante a fait remarquer que je ne faisais qu’effleurer les problèmes et que je n’arrivais pas à les résoudre à la racine. Elle a incorporé des principes en échangeant avec moi, ce qui m’a aidée à comprendre qu’en faisant le travail, une personne doit apprendre à saisir les principaux problèmes clés. J’étais quelque peu sceptique : j’avais fait de mon mieux pour découvrir les problèmes et communiquer avec les membres de l’équipe, et ce n’était pas comme si je ne savais pas comment gérer le travail. J’ai fixé l’écran de l’ordinateur d’un air maussade, ne voulant pas dialoguer avec la dirigeante. En tapant à l’ordinateur, je faisais exprès d’appuyer fort sur le clavier pour évacuer mon mécontentement, pensant : « La dirigeante a dit cela devant mes deux collaborateurs. Comment les autres vont-ils me percevoir ? Pourquoi a-t-elle uniquement fait remarquer mes problèmes ? Les autres collaborateurs font-ils leur travail à la perfection ? » J’avais l’impression que les paroles de la dirigeante réduisaient tous mes efforts à néant. Plus j’y pensais, plus j’étais en colère. J’avais l’impression que la dirigeante était trop dure avec moi.

Après la réunion, en repensant aux critiques de la dirigeante, je me suis sentie vraiment humiliée. J’imaginais que mes collaborateurs finiraient certainement par penser que je n’étais pas douée dans mon travail, alors j’étais quelque peu agacée et je me suis dit : « À partir de maintenant, je ne travaillerai plus aussi dur dans mon devoir, vu que personne ne le voit, de toute façon ! La prochaine fois que la dirigeante posera des questions, je ne serai pas aussi désireuse de répondre. » Je n’avais vraiment pas le moral. J’étais remplie de colère et de griefs, et je voulais pleurer. Dans la soirée, j’ai lu une phrase dans une lettre écrite par un collaborateur : « Si les frères et sœurs veulent réellement bien faire leur devoir, ils devraient être disposés à l’accepter lorsque leurs dirigeants font un suivi pour superviser le travail et qu’ils font rapidement remarquer leurs problèmes et leurs écarts. » En lisant cette phrase, je me suis sentie vraiment honteuse. Face à la supervision et aux conseils de la dirigeante, je n’étais pas triste de ne pas avoir bien fait mon devoir, mais j’étais en colère parce que la dirigeante avait parlé sans prendre ma fierté en considération. En quoi étais-je quelqu’un qui faisait sincèrement son devoir ? Je me suis présentée devant Dieu et j’ai prié : « Ô mon Dieu, aujourd’hui la dirigeante a fait remarquer mes problèmes, et je me suis sentie réfractaire. Je sais que cette attitude n’est pas conforme à Ton intention, mais quelles leçons devrais-je en tirer, et comment pourrais-je réfléchir sur moi-même et me connaître ? Puisses-Tu m’éclairer et me guider. »

Le lendemain matin, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Si tu peux accepter que la maison de Dieu te supervise, t’observe et essaye de te comprendre, c’est une chose merveilleuse. Cela t’aide à mener à bien ton devoir, à être capable de faire ton devoir de manière à être à la hauteur et à satisfaire les intentions de Dieu. Cela t’est profitable et t’aide, sans présenter aucun inconvénient. Une fois que tu as ce principe, devrais-tu ou non ne plus avoir de sentiments de résistance ou de réserve vis-à-vis de la supervision par des dirigeants, des ouvriers et des élus de Dieu ? Même si quelqu’un peut essayer de te comprendre, de t’observer et de superviser ton travail, ce n’est pas quelque chose à prendre personnellement. Pourquoi dis-Je cela ? Parce que les tâches qui sont maintenant les tiennes, le devoir que tu accomplis et tout travail que tu effectues ne sont pas les affaires privées ni le travail personnel d’une seule personne : tout cela concerne le travail de la maison de Dieu et se rapporte à une partie de l’œuvre de Dieu. Par conséquent, lorsque quelqu’un passe un peu de temps à te superviser ou à t’observer, ou se renseigne en détail à ton sujet, essayant d’avoir avec toi une conversation franche et de savoir quel a été ton état pendant ce moment, et parfois même lorsque son attitude est un peu plus sévère et qu’il t’émonde quelque peu, te discipline et te réprimande, tout cela est dû à son attitude consciencieuse et responsable vis-à-vis du travail de la maison de Dieu. Il ne faut pas que cela t’inspire de pensées ou d’émotions négatives. Qu’est-ce que cela signifie si tu peux accepter que d’autres te supervisent, t’observent et se renseignent à ton sujet ? Cela signifie que, dans ton cœur, tu acceptes l’examen de Dieu. Si tu n’acceptes pas que des gens te supervisent, t’observent et se renseignent à ton sujet, si tu t’opposes à tout cela, peux-tu accepter l’examen de Dieu ? L’examen de Dieu est éminemment plus détaillé, approfondi et précis que lorsque des gens se renseignent à ton sujet ; les exigences de Dieu sont plus spécifiques, rigoureuses et approfondies. Si tu ne peux pas accepter d’être supervisé par le peuple élu de Dieu, et que tu affirmes pouvoir accepter l’examen de Dieu, est-ce que ce ne sont pas des paroles creuses ? Pour que tu puisses être capable d’accepter l’examen de Dieu et l’inspection de Dieu, tu dois d’abord accepter d’être supervisé par la maison de Dieu, les dirigeants et ouvriers et les frères et sœurs. […] Un dirigeant qui supervise ton travail est une bonne chose. Pourquoi ? Parce que cela signifie que ce dirigeant assume la responsabilité du travail de l’Église ; il s’agit de son devoir, de sa responsabilité. Le fait de pouvoir assumer cette responsabilité prouve qu’il s’agit d’un dirigeant compétent, un bon dirigeant. Si tu avais une liberté totale et que tu bénéficiais des droits de l’homme, si tu pouvais faire ce que tu voulais, suivre tes désirs et jouir d’une liberté et d’une démocratie totales, et que, indépendamment de ce que tu as fait ou de la manière dont tu l’as fait, le dirigeant ne s’était pas préoccupé de toi, ne t’avait pas supervisé, ni interrogé, ou vérifié ton travail, s’il ne s’était pas exprimé lorsque des problèmes étaient constatés et s’il s’était contenté de te cajoler ou de négocier avec toi, serait-il un bon dirigeant ? De toute évidence, non. Un tel dirigeant te fait du tort. Il laisse passer tes méfaits, te permet d’aller à l’encontre des principes et de faire ce que tu veux, il te pousse vers une fournaise ardente. Ce n’est pas un dirigeant responsable qui est à la hauteur. D’autre part, si un dirigeant est capable de te superviser régulièrement, d’identifier les problèmes qui se posent dans ton travail et de te rappeler à l’ordre ou de te réprimander et de t’exposer rapidement, de te corriger et de t’aider face à tes poursuites incorrectes et à tes dérives dans l’exécution de ton devoir dans le temps imparti, et que, sous sa supervision, sa réprimande, sa provision et son aide, tes mauvaises attitudes à l’égard de ton devoir changent, tu es en mesure de te débarrasser de certains points de vue absurdes, de tes propres idées et que les choses résultant de l’impétuosité diminuent progressivement, et que tu sois en mesure d’accepter calmement les déclarations et les points de vue corrects et conformes aux vérités-principes, n’est-ce pas avantageux pour toi ? En effet, les avantages sont immenses ! » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (7)). Ces paroles de Dieu ont apaisé mon cœur. J’ai réalisé que Dieu n’aimait pas me voir garder autant de rancœur. Au lieu de ça, Il espère que je pourrai me calmer, réfléchir d’abord aux écarts et aux problèmes dans mon travail, et accepter la supervision et les conseils de la dirigeante. J’ai lu que Dieu avait dit que les dirigeants et les ouvriers responsables suivraient et comprendraient le travail de chacun, identifieraient les problèmes et les écarts, et donneraient conseils et corrections en temps voulu. Parfois, leur attitude peut être quelque peu stricte, voire même accompagnée de critiques et d’émondage. En fait, c’est qu’ils sont responsables de leur travail, et c’est pour s’assurer que celui-ci est bien fait. C’est ce qu’un dirigeant qualifié devrait faire. Lorsqu’elle est confrontée à la supervision et aux conseils d’un dirigeant, une personne raisonnable devrait activement les accepter. Cependant, ma première réaction avait été de leur résister, et j’avais essayé de me justifier dans mon cœur pour sauver la face. En quoi avais-je une quelconque attitude concrète d’acceptation ? En réfléchissant à mon élection récente en tant que cheffe d’équipe et à mes nombreuses lacunes, j’ai compris que la supervision, les questions et les conseils de la dirigeante signifiaient qu’elle était responsable dans son travail. Tout comme lorsque la dirigeante avait fait remarquer que je n’avais qu’effleuré les problèmes et que je n’avais pas compris les causes premières du manque de coopération harmonieuse entre les membres de l’équipe, entraînant une résolution incomplète des problèmes. Après mûre réflexion, j’ai réalisé que c’était effectivement le cas. J’avais géré le travail de manière superficielle et n’avais pas résolu les problèmes à la racine, ce qui avait naturellement abouti à des résultats médiocres. J’aurais dû raisonnablement accepter les conseils de la dirigeante et ne pas résister ni me justifier. En pensant à cela, je ne me sentais plus aussi réfractaire vis-à-vis de la dirigeante. Plus tard, je me suis souvenue que Dieu disait que nous devrions réfléchir sur nous-mêmes et nous connaître dans chaque situation que nous rencontrons, et que c’est uniquement de cette façon que nous pouvons progresser et changer. J’ai donc consciemment cherché des paroles de Dieu pertinentes pour m’interroger et réfléchir sur moi-même, tout en priant silencieusement Dieu également, Lui demandant de m’éclairer et de me guider pour me connaître moi-même.

Un matin, lors de mes dévotions, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Lorsque certaines personnes se voient confier un projet par le Supérieur, un certain temps s’écoule sans qu’il n’y ait aucun progrès. Ils ne disent pas au Supérieur s’ils y travaillent, ni comment cela se passe, ni s’il y a eu des difficultés ou des problèmes entre-temps. Ils ne donnent aucun retour d’information. Une partie du travail est urgente et ne peut être retardée, mais ils traînent des pieds, la prolongent longtemps sans terminer le travail. Le Supérieur doit alors s’informer. Lorsque le Supérieur fait cela, ces personnes trouvent les demandes insupportablement embarrassantes, et elles y résistent de tout leur cœur : “Cela ne fait qu’une dizaine de jours que l’on m’a confié ce travail. Je n’ai même pas encore pris mes marques que déjà, le Supérieur s’informe. Ses exigences à l’égard des personnes sont tout simplement exagérées !” Il est là, cherchant des failles avec ses demandes. Quel est le problème ici ? Dites-Moi, n’est-il pas normal que le Supérieur s’informe ? Il s’agit en partie d’un souhait d’en savoir plus sur l’état d’avancement du travail, ainsi que sur les difficultés qui restent à résoudre ; en outre, il s’agit d’un souhait d’en savoir plus sur le calibre des personnes à qui l’on a confié ce travail, et de savoir si elles seront réellement capables de résoudre les problèmes et de bien faire le travail. Le Supérieur veut connaître les faits tels qu’ils sont, et la plupart du temps, il s’informe dans de telles circonstances. N’est-ce pas quelque chose qu’il devrait faire ? Le Supérieur craint que tu ne saches pas comment résoudre les problèmes et que tu ne sois pas en mesure de te charger du travail. C’est pourquoi il s’informe. Certaines personnes y sont très réticentes et sont répugnées par de telles demandes. Elles ne veulent pas permettre aux gens de s’informer, et tant que les gens le font, elles sont réticentes et ont des doutes, ruminant en permanence : “Pourquoi s’informent-ils et cherchent-ils sans cesse à en savoir plus ? Est-ce qu’ils ne me font pas confiance et me méprisent ? S’ils ne me font pas confiance, ils ne devraient pas m’utiliser !” Ils ne comprennent jamais les demandes et la supervision du Supérieur, mais y résistent. Ces personnes ont-elles de la raison ? Pourquoi ne permettent-elles pas au Supérieur de s’informer et de les superviser ? D’ailleurs, pourquoi sont-elles résistantes et défiantes ? Quel est le problème ici ? Elles ne se soucient pas de savoir si l’accomplissement de leur devoir est efficace ou s’il entrave l’avancement du travail. Elles ne cherchent pas les vérités-principes dans l’exécution de leur devoir, mais font ce qu’elles veulent. Elles ne se préoccupent pas des résultats ou de l’efficacité du travail, et elles ne se préoccupent pas du tout des intérêts de la maison de Dieu, et encore moins des intentions et des exigences de Dieu. Leur raisonnement est le suivant : “J’ai mes propres méthodes et routines pour faire mon devoir. N’exigez pas trop de moi et ne me demandez pas trop de détails. C’est déjà bien que je puisse faire mon devoir. Je ne peux pas trop me fatiguer ni trop souffrir.” Elles ne comprennent pas les demandes et les tentatives du Supérieur d’en savoir plus sur leur travail. Que manque-t-il à leur incompréhension ? Ne manque-t-il pas la soumission ? N’est-ce pas manquer de sens des responsabilités ? De loyauté ? Si elles étaient vraiment responsables et loyales dans l’exécution de leur devoir, rejetteraient-elles les demandes du Supérieur concernant leur travail ? (Non.) Elles seraient capables de les comprendre. Si elles ne peuvent vraiment pas les comprendre, il n’y a qu’une seule possibilité : elles considèrent leur devoir comme leur métier et leur gagne-pain, et elles en tirent profit, considérant leur devoir comme une condition et une monnaie d’échange leur permettant d’obtenir une récompense pendant tout ce temps. Elles se contentent de faire un peu de travail de prestige pour s’en sortir avec le Supérieur, sans tenter de prendre le mandat de Dieu comme leur devoir et leur obligation. Ainsi, lorsque le Supérieur s’informe sur leur travail ou le supervise, elles se mettent dans un état d’esprit de répulsion et de résistance. N’en est-il pas ainsi ? (Si.) D’où vient ce problème ? Quelle est son essence ? C’est que leur attitude à l’égard du projet de travail est erronée. Elles ne pensent qu’à l’aisance et au confort charnels, à leur propre statut et à leur fierté, au lieu de penser à l’efficacité du travail et aux intérêts de la maison de Dieu. Elles ne cherchent absolument pas à agir selon les vérités-principes. Si elles avaient vraiment un peu de conscience et de raison, elles pourraient comprendre les demandes et la supervision du Supérieur. Elles pourraient dire, du fond du cœur : “C’est une bonne chose que le Supérieur s’informe. Sinon, j’agirais toujours en fonction de ma propre volonté, ce qui nuirait à l’efficacité du travail, ou voire je le bâclerais. Le Supérieur échange et vérifie, et cela a résolu des problèmes concrets – ce qui est une excellente chose !” Cela leur montrerait que c’est une personne responsable. Elles craignent que si elles prennent en charge le travail par elles-mêmes, s’il venait à y avoir une erreur ou un incident, et que cela cause une perte pour le travail de la maison de Dieu qu’il n’y aurait aucun moyen de réparer, ce serait une responsabilité qu’elles ne pourraient pas supporter. N’est-ce pas là un sens des responsabilités ? (Si.) C’est un sens des responsabilités et c’est un signe qu’elles font preuve de loyauté » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie II)). À travers ces paroles de Dieu, j’ai vu que ceux qui étaient vraiment responsables et loyaux dans leur devoir étaient disposés à accepter la supervision et les conseils des autres afin de compenser leurs lacunes et de donner le meilleur d’eux-mêmes pour bien faire leur devoir. Cependant, ceux qui ne sont pas loyaux envers leur devoir prennent leur propre personne et leur propre statut en considération dans chaque situation. Lorsque les autres supervisent ou se renseignent sur leur travail, ils ont l’impression que les autres ne les tiennent pas en haute estime et ne font pas preuve de respect envers eux, ils deviennent réfractaires et antagonistes et ne montrent pas la moindre attitude d’acceptation de la vérité. En réfléchissant à la façon dont j’avais réagi à la supervision de la dirigeante, n’était-ce pas un signe de mon manque de loyauté ? Lorsque j’avais signalé la situation de mon travail à la dirigeante, je pensais avoir fait un travail réel, et que la dirigeante penserait du bien de moi. Mais contre toute attente, la dirigeante avait trouvé de nombreux problèmes dans le travail que j’avais suivi et avait fait remarquer que j’avais uniquement vu les problèmes superficiels et n’en avais pas saisi la racine pour échanger et les résoudre. J’avais eu l’impression que la dirigeante réduisait mon travail à néant, et j’étais devenue réfractaire et insatisfaite. Surtout, quand j’ai pensé à la façon dont la dirigeante avait posé des questions précises sur mon travail devant mes collaborateurs, avait fait remarquer mes problèmes et que je m’étais sentie humiliée, j’étais vraiment folle de rage. Je n’avais cessé de me justifier et de me défendre dans mon cœur, essayant de sauver la face, et j’avais même boudé amèrement. En fait, la supervision et les conseils de la dirigeante étaient censés m’aider à bien faire mon devoir, ce qui était bénéfique pour le travail de l’Église. Mais, je n’avais pas la moindre attitude d’acceptation et j’avais même l’impression que la dirigeante me rabaissait et me regardait de haut intentionnellement. Je ne m’étais préoccupée que de ma fierté et de mon statut, sans prendre du tout en considération le travail de la maison de Dieu. Je n’avais pas été quelqu’un de loyal dans l’exécution de mon devoir. De plus, j’avais été particulièrement arrogante et présomptueuse, pensant toujours que le travail que j’avais en charge était assez bon, et pas si mauvais que ce que disait la dirigeante. J’avais donc été très réfractaire et m’étais opposée aux conseils et à l’aide bien-intentionnés de la dirigeante sans aucune attitude de recherche ni d’acceptation. J’avais vraiment été présompteuse et intransigeante, révélant un tempérament satanique qui avait de l’aversion pour la vérité. Comment pouvais-je accepter la vérité et la gagner si je ne pouvais même pas accepter les conseils normaux des autres dans l’exécution de mon devoir ? Après avoir pris conscience de ces choses, j’ai analysé les problèmes signalés par la dirigeante, et en discutant du travail avec les membres de mon équipe, j’ai consciemment réfléchi à la nature et à la racine des problèmes qui étaient apparus. Ensuite, j’ai indiqué des solutions à ces problèmes réels. Ils ont dit que ce type d’échange était efficace et pouvait résoudre certains problèmes. Voir ce résultat m’a rendue heureuse. Il y avait parfois encore certains domaines dans mon travail que je n’avais pas totalement pris en considération, et la dirigeante me les faisait remarquer. J’ai consciemment accepté, me suis rachetée, ai eu une certaine entrée, et petit à petit, j’ai commencé à sentir que je gagnais quelque chose.

Plus tard, on m’a confié la responsabilité du travail de plusieurs autres équipes. Un jour, quelques mois plus tard, la dirigeante m’a posé des questions sur la situation du travail. Il y avait certains détails que je ne pouvais pas clairement expliquer. La dirigeante m’a alors dit d’un ton sévère : « Tu es responsable de ces équipes depuis un moment, mais tu ne connais même pas ces détails. N’est-ce pas être irresponsable et ne pas faire de travail réel ? » En entendant les paroles de la dirigeante, j’ai senti mon visage rougir de honte. Même si je savais que la dirigeante disait la vérité, je trouvais quand même cela difficile à accepter. Je craignais que la dirigeante me voie d’un mauvais œil et je me demandais ce que mes collaborateurs allaient penser de moi. Mais ensuite, j’ai pensé aux paroles de Dieu que j’avais lues quelque temps auparavant : « Si elles avaient vraiment un peu de conscience et de raison, elles pourraient comprendre les demandes et la supervision du Supérieur. Elles pourraient dire, du fond du cœur : “C’est une bonne chose que le Supérieur s’informe. Sinon, j’agirais toujours en fonction de ma propre volonté, ce qui nuirait à l’efficacité du travail, ou voire je le bâclerais. Le Supérieur échange et vérifie, et cela a résolu des problèmes concrets – ce qui est une excellente chose !” Cela leur montrerait que c’est une personne responsable » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie II)). En réfléchissant à ces paroles de Dieu, mon cœur s’est peu à peu apaisé. La dirigeante s’était renseignée sur mon travail parce qu’elle en était responsable. C’est moi qui n’avais pas fait de travail réel. Quel motif avais-je pour résister aux critiques et à l’émondage des autres ? Je n’avais cessé de m’inquiéter pour ma propre fierté : n’essayais-je pas là encore de me défendre ? Ne faisais-je pas là encore passer ma propre fierté avant tout, avant l’œuvre de la maison de Dieu ? En pensant à cela, vu que j’étais responsable du travail de ces équipes, j’aurais dû prendre la responsabilité de l’assumer. Mais maintenant que la dirigeante demandait des détails sur le travail, il était évident que je n’avais pas saisi les spécificités de ces tâches et que je n’avais fait aucun travail réel. Pourtant, je voulais quand même sauver la face et ne voulais pas que les autres m’exposent ou me critiquent. N’était-ce pas là encore une non-acceptation de la vérité ? En réalisant cela, je m’en suis quelque peu voulu et j’étais disposée à accepter les conseils de la dirigeante et à corriger mes problèmes. Par la suite, j’ai commencé à prendre l’initiative de m’impliquer dans le travail de l’équipe et à réellement comprendre les circonstances précises de chacun des aspects de ce travail. Je communiquais les problèmes et je les identifiais avec les membres de l’équipe, et ils exprimaient également une volonté de résoudre ces problèmes rapidement. En participant réellement au travail, j’ai beaucoup gagné. Je réfléchissais attentivement aux problèmes qui existaient dans le travail et par la suite, je trouvais des idées. En pratiquant ainsi, je me suis sentie plus à l’aise.

Grâce à cette expérience, j’ai réalisé que le fait d’accepter la supervision et les conseils dans l’exécution de son devoir était une attitude responsable vis-à-vis du travail de l’Église. Il y a toujours de nombreux écarts et défauts dans mon devoir qui requièrent la supervision et les conseils de la dirigeante. En comptant uniquement sur moi-même, je ne peux pas faire de nombreuses tâches correctement et il se peut même que je retarde le travail de l’Église. La supervision et les conseils de la dirigeante vis-à-vis de mon travail ne sont pas censés me compliquer la vie. Au contraire, ils sont bénéfiques pour moi, pour que je fasse bien mon devoir, que je réfléchisse à mes défauts et à mes insuffisances, et que je les connaisse. Désormais, je peux correctement gérer la supervision et les conseils des frères et sœurs et je suis disposée à les accepter, à réfléchir sur moi-même, et à rectifier mes écarts.

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