Des réticences à signaler un problème

6 décembre 2022

En septembre 2021, je partageais l’Évangile dans l’Église. Au bout d’un moment, je me suis rendu compte que la superviseuse du travail d’évangélisation n’assumait aucun fardeau dans son devoir et qu’elle ne nous avait pas demandé depuis longtemps des nouvelles de nos devoirs. Chaque fois qu’elle venait, elle n’agissait que symboliquement et ne résolvait jamais les vrais problèmes. Elle ne nous était d’aucune aide et d’aucune utilité dans nos devoirs. Au début, je mettais ça sur le compte de son manque d’expérience à ce poste de responsabilité, qu’il était normal qu’elle soit perdue pendant un moment mais qu’après avoir pratiqué un certain temps, elle le maîtriserait. Mais le temps ne m’a pas donné raison, et j’ai dû par la suite déchanter.

Un jour, rencontrant un problème dans notre travail d’évangélisation, nous avons envoyé une lettre à la superviseuse pour avoir une solution. Mais sa réponse ne contenait pas de points de vue ni de suggestions clairs. Elle s’était bornée à nous faire lire un extrait de la parole de Dieu, qui n’avait rien à voir avec notre problème J’ai trouvé cela absolument incroyable. Comment cette superviseuse pouvait-elle être aussi négligente dans son devoir ? D’habitude, elle était incapable de trouver des problèmes lors du suivi du travail, et quand nous prenions l’initiative de nous adresser à elle, elle n’avait pas de point de vue ni de suggestions clairs. C’était vraiment irresponsable de sa part. Au départ, je voulais lui en parler lors d’une réunion, mais j’avais quelques appréhensions. N’allait-elle pas dire que j’étais arrogant ? Que j’en demandais trop ? Que mon intention était de profiter de sa faiblesse ? Si elle ne pouvait pas accepter ce que je disais et enquêtait plutôt sur mes responsabilités, n’était-ce pas chercher les ennuis ? À cette pensée, j’ai perdu le courage de lui en parler. La fois suivante où j’ai eu affaire à elle, j’ai minimisé le problème, je lui ai simplement rappelé : « Si tu peux trouver le temps, suis notre travail pour voir s’il n’y a pas des problèmes. » Mais à ma grande surprise, elle m’a répondu : « Vous faites tous du travail d’évangélisation depuis très longtemps et vous comprenez tous les principes mieux que moi. Et puis, vous obtenez d’excellents résultats. Je suis là pour apprendre de vous. » Après cela, chaque fois que je lui rappelais qu’elle devait faire plus attention à notre travail, elle répondait quelque chose dans ce goût-là. Je me disais : « Elle ne fait aucun travail réel et elle se trouve toujours des excuses. Ce n’est pas accepter la vérité. » La principale tâche d’une superviseuse est d’identifier et de résoudre les problèmes et les difficultés réels que les frères et sœurs rencontrent dans leurs devoirs et de superviser et suivre le travail. Mais elle n’arrivait pas à identifier ou à résoudre le moindre problème, donc elle n’était capable de faire aucun travail concret. Si les choses continuaient ainsi, cela aurait certainement une incidence sur le travail d’évangélisation. Plus tard, j’ai voulu de nouveau lui en parler, pour lui faire prendre conscience de son problème et qu’elle y remédie rapidement. Mais là encore, je me suis dit : « J’ai moi-même été superviseur dans le passé, et j’ai été renvoyé parce que j’étais incapable de faire un travail concret. Si je n’arrête pas d’aller la voir pour lui donner mon avis, ne va-t-elle pas se dire que j’accorde trop d’importance au statut ? Que je trouve cela injuste parce qu’on ne me nomme pas superviseur, et qu’en conséquence, je pinaille exprès ? N’aurait-elle pas une piètre opinion de moi et ne me destituerait-elle pas de mon devoir ? Mieux vaut laisser tomber. Peut-être n’a-t-elle pas encore été confrontée au travail assez longtemps. Si j’attends qu’elle s’y familiarise, peut-être que ça lui réussira. » Je n’ai donc plus abordé le sujet avec elle.

Un peu plus tard, nous avons rencontré des problèmes dans notre travail d’évangélisation et lui avons demandé de l’aide. Mais elle n’a fait aucun cas du problème et nous a laissés le régler par nous-mêmes. À une autre occasion, je l’ai incidemment entendue expliquer que parce qu’elle ne connaissait pas bien l’évolution précise du nombre de nos nouveaux membres, lorsque le dirigeant l’interrogeait, elle choisissait juste un nombre à signaler, à partir de rien, ce qui entraînait un grand écart par rapport au chiffre réel. J’ai été furieux d’entendre ça. Nous l’informions chaque mois de la situation particulière de notre travail d’évangélisation et nous lui rappelions qu’elle devait davantage le suivre et le guider, mais elle ne savait même pas combien de nouveaux venus entraient dans l’Église en un mois. En quoi faisait-elle un travail concret ? Avec ce genre d’attitude vis-à-vis de son devoir, comment pouvait-elle agir en tant que superviseuse ? Pas étonnant qu’elle ne voie aucun problème. En examinant ces comportements de façon globale, j’ai trouvé que cette superviseuse était incapable de faire un travail concret, qu’elle était une fausse ouvrière et qu’elle n’était pas apte à superviser le travail d’évangélisation. À ce moment-là, j’ai vraiment eu envie de rédiger un rapport sur ses problèmes, mais j’ai alors pensé : « Si la superviseuse apprend que c’est moi qui l’ai dénoncée, ne va-t-elle pas se dire que je fais exprès de lui trouver des manquements et de lui rendre la vie difficile ? Si, ensuite, elle dit du mal de moi au dirigeant, le dirigeant ne va-t-il pas me muter ou me renvoyer ? » À cette pensée, j’ai reculé une fois de plus. Deux jours plus tard, j’ai entendu Sœur Liu Xiangyi, d’un autre groupe, expliquer que cette superviseuse n’avait jamais résolu aucun de leurs problèmes pratiques. Lorsqu’ils l’avaient informée qu’un membre du groupe avait un tempérament arrogant, était obsédé par le statut, profitait souvent des faiblesses des autres, les attaquait et les contraignait, et avait déjà dérangé des gens dans l’accomplissement de leur devoir, la superviseuse avait fermé les yeux et n’avait pas traité ça comme quelque chose d’important. À la fin, le seul moyen de résoudre le problème avait été de le signaler au dirigeant. En entendant Xiangyi dire cela, je me suis senti bien coupable. Je m’étais aperçu depuis longtemps que cette superviseuse avait des problèmes, mais afin de me protéger, je n’avais rien dit. Pourquoi ne puis-je pas pratiquer la vérité et protéger le travail de l’Église ?

Au cours de mes dévotions, j’ai lu deux passages de la parole de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Il y a aussi des faux dirigeants qui ont un peu de calibre et peuvent faire un peu de travail, qui connaissent un peu les principes de la gestion de chaque type de personne mais qui ont peur d’offenser, si bien qu’ils n’osent pas contraindre les méchants et les antéchrists. Ils vivent selon des philosophies sataniques, à l’écart des sujets qui ne les concernent pas personnellement. Ils ne se soucient pas de savoir si le travail de l’Église est efficace, ni de l’ampleur du préjudice causé aux élus de Dieu dans le cadre de leur entrée dans la vie : ils pensent que de telles choses n’ont rien à voir avec eux. Ainsi, durant le mandat d’un tel faux dirigeant, l’ordre normal de la vie de l’Église n’est pas maintenu, et les devoirs et l’entrée dans la vie des élus de Dieu ne sont pas assurés. Quelle est la nature de ce problème ? Ce n’est pas que ces faux dirigeants ne puissent pas travailler parce que leur calibre est médiocre, alors en quoi sont-ils faux ? Ils sont faux en ce sens qu’il y a un problème concernant leur humanité. Durant leur mandat en tant que dirigeants, il ne peut y avoir aucune solution au problème des personnes mauvaises et des antéchrists qui perturbent et dérangent le travail de l’Église. Certains frères et sœurs en sont grandement blessés, et c’est un énorme revers pour le travail de l’Église. Ces faux dirigeants, lorsqu’ils remarquent un problème et voient quelqu’un provoquer une perturbation ou un dérangement, savent quelle est leur responsabilité, ce qu’ils doivent faire et comment ils doivent le faire, mais ils ne font rien du tout. Ils font semblant d’être sourds et muets, n’entendant rien et ne se posant de questions sur rien, et ils ne rapportent pas l’affaire à leurs supérieurs. Ils font semblant de ne rien savoir et de ne rien voir. N’est-ce pas un problème d’humanité chez eux ? Quel principe guide leur façon de diriger ? “Je ne provoque ni perturbations ni dérangements, mais je ne ferai rien qui offense ou qui porte atteinte à la dignité des autres. Caractérisez-moi comme un faux dirigeant, mais je ne ferai tout de même rien qui offense. Je dois me ménager une échappatoire.” Quelle sorte de logique est-ce là ? C’est la logique de Satan. Et quelle sorte de tempérament est-ce ? N’est-ce pas un tempérament très évasif et trompeur ? Une telle personne n’est pas du tout sincère dans sa façon de traiter la commission de Dieu. Elle est toujours rusée et fuyante dans l’accomplissement de son devoir, avec beaucoup de calculs sournois, pensant à elle-même en toutes choses. Elle ne prête pas la moindre attention au travail de l’Église et n’a ni conscience ni raison. Elle est tout à fait inapte au travail de direction. […] Dans Mon cœur, une telle personne a beau paraître fidèle, suivre des règles ou être taciturne, ou travailleuse et compétente, le fait qu’elle agisse sans principes et n’assume aucune responsabilité pour le travail de l’Église M’oblige à “la voir sous un nouveau jour”, pour ainsi dire. Pour conclure, Je vais définir ce genre de personne. Elle ne commet peut-être pas de grosses erreurs, mais elle est très évasive et malhonnête : elle n’assume aucune responsabilité et ne soutient pas du tout le travail de l’Église. Elle n’a aucune humanité. J’ai l’impression qu’elle est comme une sorte d’animal : avec sa ruse, elle ressemble un peu au renard » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). « Une fois que la vérité sera devenue vie en toi, lorsque tu observeras quelqu’un qui blasphème contre Dieu, qui ne craint pas Dieu, qui est négligent et superficiel dans l’accomplissement de son devoir ou qui interrompt et perturbe le travail de l’Église, tu réagiras selon les principes de la vérité et tu seras capable d’identifier et d’exposer cette personne, si nécessaire. Si la vérité n’est pas devenue ta vie et que tu vis encore dans ton tempérament satanique, alors quand tu découvriras des gens méchants et des démons qui provoquent des interruptions et des perturbations dans le travail de l’Église, tu fermeras les yeux et tu feras la sourde oreille ; tu les ignoreras sans que ta conscience te le reproche. Tu iras jusqu’à penser que quiconque provoque des perturbations dans le travail de l’Église n’a rien à voir avec toi. Peu importe à quel point le travail de l’Église et les intérêts de la maison de Dieu en souffrent, tu t’en moques, tu n’interviens pas et tu ne te sens pas coupable, ce qui fait de toi quelqu’un qui n’a ni conscience ni bon sens, un non-croyant, un exécutant. Tu manges ce qui appartient à Dieu, tu bois ce qui appartient à Dieu et tu jouis de tout ce qui vient de Dieu, mais tout préjudice aux intérêts de la maison de Dieu te semble être sans lien avec toi, ce qui fait de toi un traître qui mord la main qui te nourrit. Si tu ne protèges pas les intérêts de la maison de Dieu, es-tu seulement humain ? C’est un démon qui s’est insinué dans l’Église. Tu feins de croire en Dieu, tu fais semblant d’être un élu et tu veux profiter de la maison de Dieu. Tu ne vis pas la vie d’un être humain et tu fais clairement partie des non-croyants » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). Ces paroles de Dieu étaient profondément alarmantes. Surtout quand j’ai lu ces paroles : « Elle n’a aucune humanité », « avec sa ruse, elle ressemble un peu au renard » et « un démon qui s’est insinué dans l’Église », « des non-croyants », j’ai eu le sentiment que le tempérament de Dieu ne souffrait aucune offense. Dieu hait particulièrement les gens trompeurs et en est dégoûté. Dieu qualifie ces gens de démons et de non-croyants. J’ai ressenti un fort sentiment de peur et de culpabilité, et j’ai senti que Dieu m’exposait et me dénonçait en face. En repensant à mon comportement, j’avais clairement vu que la superviseuse bâclait son devoir et ne faisait pas de travail concret, et j’avais plusieurs fois eu envie d’aborder ce sujet avec elle, mais j’avais toujours été trop précautionneux, et de peur qu’elle me trouve arrogant et déraisonnable, je n’osais pas lui en parler. Même quand je lui en parlais, je minimisais toujours la chose et n’osais pas mentionner l’ensemble du problème, allant jusqu’à être encourageant, malgré mes convictions, simplement pour pouvoir préserver ma réputation et mes relations avec elle. Par la suite, j’ai déterminé qu’elle était une fausse ouvrière incapable de faire un travail réel, qu’elle devait être mutée ou renvoyée et qu’afin de protéger le travail de l’Église, il fallait l’exposer et la dénoncer. Mais je craignais que la superviseuse dise que je rivalisais pour un statut et que je lui rendais la vie difficile délibérément, et qu’elle me réprime. Alors, pour ma propre protection, j’ai fermé les yeux et j’ai constaté la paralysie du travail d’évangélisation sans rien signaler. J’étais vraiment fourbe, égoïste et méprisable ! Je n’étais pas sincère du tout vis-à-vis de Dieu. En repensant à toutes ces années depuis lesquelles je croyais en Dieu, jouissant de la provision de tant de paroles de Dieu, comment pouvais-je assister passivement aux pertes dans le travail de l’Église ? et vouloir seulement me protéger, moi, et pas du tout le travail de l’Église ? Si j’avais informé plus tôt la superviseuse du problème, elle n’aurait pas retardé ni entravé le travail de l’Église

Dans les affres de la culpabilité, j’ai vu que la parole de Dieu disait : « Pendant de nombreuses années, les pensées sur lesquelles les gens ont compté pour leur survie ont rongé leur cœur au point qu’ils sont devenus traîtres, lâches et méprisables. Non seulement ils manquent de volonté et de détermination, mais ils sont aussi devenus cupides, arrogants et obstinés. Ils manquent absolument de toute détermination qui transcende leur être et, plus encore, ils n’ont pas du tout de courage pour ébranler les restrictions de ces influences sombres. Les pensées et la vie des gens sont tellement pourries que leurs perspectives sur la foi en Dieu sont encore insupportablement ignobles, et même lorsque les gens parlent de leurs perspectives sur la croyance en Dieu, c’est tout simplement insupportable à entendre. Les gens sont tous lâches, incompétents, méprisables et fragiles. Ils ne ressentent pas de dégoût pour les forces des ténèbres, et ils ne ressentent pas d’amour pour la lumière et la vérité, qu’ils font au contraire tout leur possible pour rejeter » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pourquoi ne voulez-vous pas être un faire-valoir ?). En méditant ces paroles de Dieu, je me suis rendu compte que j’avais été profondément corrompu par Satan et que les poisons de Satan étaient déjà bien enracinés dans mon cœur. Des philosophies de Satan comme « Protégez-vous, ne cherchez qu’à échapper aux reproches », « Moins il y a de problèmes, mieux cela vaut », « Le clou qui dépasse sera enfoncé à coups de marteau » et « Mieux vaut prévenir que guérir » étaient devenus ma nature et les lois selon lesquelles je vivais et exerçaient sur moi un contrôle ferme, si bien que je ne me souciais que de mes intérêts quand je parlais ou agissais. J’avais même vu une superviseuse qui ne faisait pas de travail concret retarder et compromettre le travail de l’Église. J’avais fait comme si je ne voyais rien, j’avais tenu ma langue et je n’avais pas du tout préservé le travail de l’Église. Je me rangeais involontairement du côté de Satan et lui servais de complice. J’étais vraiment dégoûtant aux yeux de Dieu ! J’ai vu que ces philosophies mondaines étaient des idées fausses et des mensonges utilisés par Satan pour tromper et corrompre les gens. En vivant selon ces choses, je ne pouvais que devenir de plus en plus trompeur, mauvais, égoïste et méprisable. Pour protéger mes intérêts, Je me gardais de Dieu et des gens, et quelles que soient les perturbations ou les dérangements qui frappaient l’Église, je restais indifférent, apathique et distant. Les vérités que j’aurais dû pratiquer n’étaient pas pratiquées, les devoirs que j’aurais dû remplir n’étaient pas remplis, et je n’avais pas une once de conscience, de raison, d’humanité ni de dignité. Sans me repentir, j’aurais fini par être détesté et chassé par Dieu. Plus j’y pensais, plus j’étais pris de remords. Je sentais que j’avais été si profondément corrompu par Satan que je n’avais aucune sorte d’humanité. Je me suis énormément haï. Mais en même temps, j’ai décidé de pratiquer la vérité. Je ne pouvais pas rester plus longtemps déraisonnable. Je devais tenir compte de la volonté de Dieu, pratiquer la vérité et dès que possible, signaler au dirigeant le problème avec le superviseuse. Par la suite, j’ai informé le dirigeant que la superviseuse ne faisait pas de travail concret.

Après avoir envoyé le rapport, je me suis senti allégé d’un énorme poids. Cependant, au bout de deux ou trois jours, le dirigeant n’avait toujours pas répondu et mes appréhensions n’ont pu que revenir. En lisant ce rapport, le dirigeant ne penserait-il pas que je rivalisais pour un statut ou que je cherchais délibérément la petite bête ? N’allait-il pas me considérer comme un malfaiteur et m’expulser ? Mon cœur se serrait à cette pensée. Je m’en suis ouvert à Sœur Liu. Elle m’a dit : « N’es-tu pas en train de nier la justice de Dieu et le fait que dans la maison de Dieu, la vérité règne ?… » Ayant dit cela, elle a choisi un passage de la parole de Dieu et me l’a lu. Dieu Tout-Puissant dit : « Des gens comme les antéchrists traitent toujours la justice et le tempérament de Dieu avec des notions, des défis et de la résistance. Ils pensent : “Que Dieu soit juste, ce n’est qu’une théorie. Existe-t-il vraiment quelque chose comme la justice dans ce monde ? Au cours de toutes les années de ma vie, je ne l’ai pas trouvée ni vue une seule fois. Le monde est très sombre et mauvais, et les gens mauvais et les démons se portent plutôt bien, ils vivent dans le contentement. Je ne les ai pas vus obtenir ce qu’ils méritent. Je ne vois pas où est la justice de Dieu là-dedans. Je me demande si la justice de Dieu existe vraiment. Qui l’a vue ? Personne ne l’a vue et personne ne peut en témoigner.” Voilà ce qu’ils se disent. Au lieu d’accepter toute l’œuvre de Dieu, toutes Ses paroles et toutes Ses orchestrations sur la base de la croyance qu’Il est juste, ils doutent toujours et portent un jugement, toujours pleins de notions, qu’ils ne cherchent jamais à résoudre par la vérité. C’est toujours de cette façon que les antéchrists croient en Dieu. Ont-ils une vraie foi en Dieu ? Non. Les antéchrists maintiennent toujours une position de doute quand il s’agit de la justice de Dieu. […] Par exemple, lorsqu’un problème surgit dans le travail de l’Église, quelles que soient la gravité du blâme et ses conséquences, la première réaction d’un antéchrist est de se disculper et de rejeter le blâme ailleurs. Afin de ne pas être tenus responsables, ils détourneront même les regards d’eux-mêmes, diront des choses correctes et agréables et accompliront une tâche superficielle, histoire de dissimuler la vérité. En temps ordinaire, les gens ne peuvent pas le voir, mais quand il leur arrive quelque chose, la laideur de l’antéchrist se révèle. Comme un porc-épic, avec toutes ses épines dressées, il se protège de toutes ses forces, désirant n’assumer aucune responsabilité. Quelle sorte d’attitude est-ce là ? N’est-ce pas celle qui consiste à ne pas croire que Dieu est juste ? Les antéchrists ne croient pas que Dieu scrute tout ou qu’Il soit juste. Ils désirent utiliser leurs propres méthodes pour se protéger. Ils croient ceci : “Si je ne me protège pas, personne ne le fera. Dieu ne peut pas me protéger non plus. Ils disent qu’Il est juste, mais quand les gens ont des ennuis, les traite-t-Il vraiment de manière équitable ? En aucune façon : Dieu ne fait pas ça.” Lorsqu’ils sont confrontés à des problèmes ou à des persécutions, ils se sentent seuls et se disent : “Eh bien, où est Dieu ? Les gens ne peuvent pas Le voir ni Le toucher. Personne ne peut m’aider. Personne ne peut me rendre justice ni voir la justice rendue.” Ils pensent que la seule façon de se protéger est d’utiliser leurs propres méthodes, sinon ils seraient perdus, malmenés et persécutés, et que la maison de Dieu ne fait pas exception à cela. […] Ils ne se soucient que de leur propre recherche de prestige et de statut et ne font rien du tout pour soutenir le travail de l’Église. Quiconque fait quelque chose de mal et nuit aux intérêts de la maison de Dieu, ils ne l’exposent ni ne le dénoncent, mais agissent comme s’ils ne l’avaient pas vu. Quand on se penche sur les principes selon lesquels ils gèrent les choses et la manière dont ils traitent ce qui se produit autour d’eux, ont-ils une quelconque connaissance du tempérament juste de Dieu ? Ont-ils une foi ? Ils n’en ont aucune. “Aucune”, ici, ne signifie pas qu’ils n’en ont pas conscience, mais qu’ils défient le tempérament juste de Dieu dans leur cœur. Ils n’acceptent ni ne reconnaissent ce fait que Dieu est juste » (« Section 10 : Ils méprisent la vérité, bafouent publiquement les principes et ignorent les arrangements de la maison de Dieu (Partie I) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Dieu révèle que la nature des antéchrists est particulièrement fuyante et trompeuse. Ils observent toutes les choses et tout le monde en exploitant leurs connaissances et abordent les problèmes avec un air de suspicion. Ils ne croient pas à la souveraineté de Dieu et ne croient pas que Dieu examine toutes les choses, et encore moins que le tempérament de Dieu est juste. Alors, chaque fois qu’ils voient que quelque chose nuit au travail de l’Église, ils se protègent et protègent leurs intérêts, et ne pratiquent pas du tout la vérité. Tout se passe comme s’ils allaient être réprimés et punis s’ils n’étaient pas prudents et ne se protégeaient pas. Je me suis dit que j’étais semblable à un antéchrist. Je ne croyais pas à la justice de Dieu et ne croyais pas que la vérité et la justice règnent dans la maison de Dieu. Je voyais que la superviseuse ne faisait pas de travail concret, mais j’étais toujours trop inquiet et n’osais pas le signaler. Même quand j’ai enfin rassemblé mon courage pour écrire un rapport, n’ayant pas une vraie compréhension de la justice de Dieu, quand j’ai vu que le dirigeant n’avait pas répondu au bout de plusieurs jours, j’ai été méfiant et réservé. J’ai craint que le dirigeant ne s’occupe pas de la fausse ouvrière, et que je sois expulsé comme malfaiteur ayant abusé des faiblesses des gens. J’étais vraiment trompeur ! Je n’avais aucune foi en Dieu. N’étais-je pas en train de nier la justice de Dieu et Sa souveraineté sur toutes choses ? Je regardais l’orchestration de toutes choses par Dieu du point de vue d’un non-croyant, j’étais méfiant et j’étais en garde contre les dirigeants de l’Église. Je trouvais que l’Église était aussi inéquitable et injuste que le monde extérieur. En quoi croyais-je en Dieu ? N’était-ce pas de la calomnie et un blasphème contre Dieu ?

J’ai alors repensé à ces paroles de Dieu : « La vérité a-t-elle des favoris ? La vérité peut-elle délibérément s’opposer aux gens ? Si tu cherches la vérité, peut-elle t’accabler ? Si tu tiens bon pour la justice, est-ce qu’elle va t’abattre ? Si ton aspiration est vraiment de poursuivre la vie, la vie peut-elle t’échapper ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). « Comment quelqu’un qui cherche vraiment Dieu pourrait-il être maudit par Dieu ? Comment quelqu’un qui est sain de raison et qui a une conscience sensible pourrait-il être maudit par Dieu ? Comment quelqu’un qui adore et sert vraiment Dieu pourrait-il être consumé par le feu de Sa colère ? Comment quelqu’un qui est heureux d’obéir à Dieu pourrait-il être banni de Sa maison ? Comment quelqu’un qui trouve qu’il n’aime pas assez Dieu pourrait-il vivre dans Sa punition ? Comment quelqu’un qui est heureux de tout abandonner pour Dieu pourrait-il se retrouver sans rien ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avoir un tempérament inchangé, c’est être en inimitié envers Dieu). Oui, L’essence de Dieu est juste et fidèle. Les vérités que Dieu exprime, l’homme doit les pratiquer et les vivre. Rechercher et pratiquer la vérité et protéger le travail de l’Église est bien sûr une chose positive qui rencontre l’approbation de Dieu. En particulier, la dénonciation et l’exposition des antéchrists, des malfaiteurs et des faux dirigeants et ouvriers rencontrent l’approbation de Dieu et constituent une action bonne et juste. Quand on y pense, est-ce qu’une personne qui pratique la vérité et qui a le sens de la justice a déjà été exclue de l’Église ? Est-il arrivé qu’une personne qui recherche et aime la vérité soit abandonnée ou chassée par Dieu ? Au contraire, non seulement ceux qui pratiquent la vérité n’ont pas été réprimés ni ostracisés, mais ils ont eu droit à une protection et à l’approbation et au respect de leurs frères et sœurs. Même si quelques-uns sont réprimés et punis par des antéchrists ou des malfaiteurs parce qu’ils pratiquent la vérité, ce n’est que temporaire, et ces antéchrists et ces malfaiteurs seront tous exposés et expulsés ou chassés de l’Église. En outre, ceux qui auront été réprimés par les antéchrists et les malfaiteurs auront réalisé de réels gains en priant Dieu et en recherchant la vérité. Non seulement ils auront gagné en discernement vis-à-vis des malfaiteurs et des antéchrists, mais ils auront également acquis une certaine compréhension et une certaine expérience de la souveraineté toute-puissante de Dieu. Ces choses révèlent entièrement le tempérament juste de Dieu, et le fait que la vérité et la justice règnent dans la maison de Dieu. Dans la maison de Dieu, seuls les antéchrists et ceux qui ont l’intention de faire le mal seront chassés ou expulsés par l’Église. Quand j’ai signalé le problème de la superviseuse, c’était sans aucune intention malveillante, et ce n’était pas pour m’attaquer délibérément à ses faiblesses. C’était par considération pour le travail de l’Église. Ce que j’ai signalé, ce n’étaient que des faits objectifs, et ce n’était pas en vue de lui causer du tort. J’ai agi non pas pour le mal, mais pour le bien à la fois de la superviseuse et du travail de l’Église. Si elle était quelqu’un qui pouvait rechercher et accepter la vérité, après avoir été dénoncée, elle serait capable de réfléchir sur elle-même, et d’en tirer des leçons. Cette situation lui serait bénéfique pour mieux comprendre ses défauts et sa corruption et favoriserait son entrée dans la vie. Si elle me haïssait à cause de cela, ou même, si elle me réprimait ou me renvoyait sur un coup de tête, cela révélerait pleinement qu’elle n’aimait pas et n’acceptait pas la vérité, et qu’elle était inapte à être cultivée et à occuper un poste important. Quand j’en ai pris conscience, mon cœur s’est considérablement illuminé et je ne me suis plus senti contraint. Dénoncer les faux dirigeants et ouvriers qui ne font pas un travail réel est ma responsabilité et ce que je dois faire. Quelles qu’en soient les conséquences, je ne le regretterais jamais.

Ce soir-là, une lettre du dirigeant est arrivée, disant que la superviseuse avait été renvoyée. C’était vraiment émouvant de lire la lettre du dirigeant. La vérité et la justice règnent vraiment dans la maison de Dieu. J’ai loué et remercié Dieu du fond du cœur ! Grâce à cette expérience, non seulement j’ai gagné en discernement vis-à-vis des faux dirigeants et ouvriers, mais j’ai aussi compris combien ma nature était trompeuse et j’ai acquis une certaine conscience du tempérament juste de Dieu. Tout cela, c’était par la grâce de Dieu ! À l’avenir, quoi qu’il m’arrive, je suis prêt à tenir compte de la volonté de Dieu, à pratiquer la vérité, à sauvegarder le travail de l’Église et à m’acquitter des responsabilités et des devoirs qui m’incomberont. Dieu soit loué !

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