Je ne regretterai jamais ce choix

14 février 2025

Par Xiaoyuan, Chine

Dès mon plus jeune âge, j’ai toujours eu de bonnes notes et j’avais souvent les meilleures notes de ma classe aux contrôles. Chaque fois que les notes d’un contrôle étaient annoncées, mon nom et ma photo étaient affichés sur le tableau d’honneur de l’école. En voyant les sourires et les regards pleins de satisfaction et d’éloges que me portaient mes professeurs et en entendant les louanges de mes camarades, mon cœur éclatait de joie et je me sentais si honoré. En rentrant chez moi, les voisins que je rencontrais dans la rue me saluaient toujours en disant : « Cette petite fille est une très bonne élève. Tu fais la fierté de tes parents. Plus tard, tu iras sans doute à Peking University ou à Tsingshua University ! » Je leur adressais un sourire timide, mais au fond de mon être, mon égo avait été vivement flatté. Plus tard, j’ai passé l’examen d’entrée dans une excellente université de ma province et j’ai été classée première dans ma majeure en première année. Je me suis sentie si heureuse… mes camarades ont tous fait l’éloge de mes talents, m’ont admirée et enviée, et mes professeurs ont placé de grands espoirs en moi. J’ai eu l’impression de me démarquer de mes pairs. Cependant, la vie universitaire n’était pas aussi trépidante que celle du lycée, et pouvait être souvent détendue et sans souci. En cours, nous devions souvent étudier des théories de sciences sociales et mémoriser ces théories et terminologies par cœur et je me demandais parfois : « À quoi bon apprendre et mémoriser toutes ces théories ? » La plupart du temps, je me contentais d’étudier juste pour m’en sortir aux examens. En dehors des cours et sur leur temps libre, mes camarades passaient juste leur temps en plaisirs, tandis que j’étais juste assise à faire défiler l’écran de mon téléphone ; je m’ennuyais à mourir. Je me disais souvent : « Avons-nous vraiment été placés sur cette terre juste pour tuer le temps de cette manière ? Ne devrions-nous pas avoir un but ou une direction dans la vie, en tant qu’humains ? » Cependant, je ne savais pas comment répondre à ces questions.

Durant l’été de ma première année, une sœur m’a diffusé l’Évangile des derniers jours. En mangeant et en buvant les paroles de Dieu, j’ai appris que Dieu avait accompli une œuvre en trois étapes pour sauver l’Humanité. J’ai vu comment le Seigneur Jésus avait été crucifié pour expier l’Humanité de ses péchés et, dans les derniers jours, Dieu S’était incarné à nouveau pour pleinement sauver l’Humanité, en exprimant de nombreuses vérités pour juger et purifier l’Humanité, pour lui permettre de se libérer complètement des chaînes du péché et d’entrer dans le royaume de Dieu. J’ai profondément éprouvé la sincérité et la bonté avec laquelle Dieu a sauvé l’Humanité, ainsi qu’un sentiment de l’amour de Dieu envers elle. J’ai été profondément émue et me suis résolue à avoir foi en Dieu et à poursuivre la vérité. Plus tard, mes frères et sœurs ont échangé sur le fait que c’était un moment crucial pour l’expansion du Règne de l’Évangile. Ils ont dit que c’était une chose d’une immense valeur que d’être capable de contribuer à l’expansion de l’Évangile et d’amener davantage de gens devant Dieu pour qu’ils reçoivent Son salut. Une sœur a ensuite demandé si j’étais disposée à faire un devoir. Je me suis sentie un peu hésitante : « Il faut du temps et de l’énergie pour faire un devoir. La concurrence à l’université est assez forte, et que ferai-je si mes notes sont affectées ? Devrais-je choisir de mettre ma foi en Dieu et de faire mon devoir en tant qu’être créé ou allouer mon temps à mes études pour obtenir de bonnes notes et m’assurer un bon avenir, ainsi que l’admiration et le respect des autres ? » Je ne savais pas quel chemin choisir et j’ai donc dit à la sœur que j’y réfléchirais. Pendant les quelques soirs qui ont suivi, je me suis souvent sentie perdue tandis que je marchais le long d’une rue de mon université, et que j’observais les autres étudiants qui travaillaient dur jusque tard dans la nuit pour avoir de bonnes notes, en me demandant : « Devrais-je choisir de poursuivre des études et chercher à obtenir un bon avenir comme la plupart de mes pairs, ou suivre Dieu et faire un devoir ? »

Plus tard, je suis tombée sur ces passages des paroles de Dieu : « Grâce à la souveraineté et à la prédestination du Créateur, une âme solitaire qui a commencé sans aucun gain propre gagne des parents et une famille, la chance de devenir membre de la race humaine, la chance d’expérimenter la vie humaine et de voir le monde. Cette âme gagne également la chance d’expérimenter la souveraineté du Créateur, de connaître les merveilles de la création du Créateur et, en plus de cela, de connaître l’autorité du Créateur et de s’y abandonner. Pourtant, la plupart des gens ne saisissent pas vraiment cette occasion rare et éphémère. On épuise son énergie toute sa vie pour lutter contre le destin, on passe tout son temps à s’affairer pour nourrir sa famille et à faire des allers-retours entre la richesse et le statut. Les choses que les gens chérissent sont la famille, l’argent, la gloire et le gain, et ils les considèrent comme les choses les plus précieuses de la vie. Tous les hommes se plaignent d’être malheureux, mais continuent à refouler au fond de leur pensée les questions qu’il est plus impérieux d’examiner et de comprendre : pourquoi l’homme est en vie, comment l’homme devrait vivre, ce que sont la valeur et la signification de la vie. Ils passent leur vie entière, quel qu’en soit le nombre d’années, à simplement courir à la recherche de la gloire et du gain, jusqu’à consommer toute leur jeunesse, jusqu’à ce qu’ils grisonnent et soient ridés ; jusqu’à ce qu’ils voient que la gloire et le gain ne peuvent pas les empêcher de sombrer dans la sénilité, que l’argent ne peut pas combler le vide du cœur ; jusqu’à ce qu’ils comprennent que personne ne peut échapper aux lois de la naissance, du vieillissement, de la maladie et de la mort, que personne ne peut échapper à ce que le destin lui réserve. Ce n’est que lorsqu’ils ont à affronter le dernier tournant de la vie qu’ils comprennent vraiment que même si l’on possède une grande fortune et d’importants capitaux, même si l’on est privilégié et de rang élevé, on ne peut quand même pas échapper à la mort et l’on doit retourner à sa position d’origine : une âme solitaire, sans rien qui lui soit propre » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). « Dans la vie de l’homme, tout est vide et indigne d’être commémoré, à part croire en Dieu, poursuivre la vérité et accomplir son devoir en tant qu’être créé. Même si tu as accompli les exploits les plus stupéfiants, même si tu as fait un aller-retour sur la lune, même si tu as réalisé des avancées scientifiques qui ont été quelque peu bénéfiques pour l’humanité ou lui ont été d’une quelconque aide, c’est futile et tout cela disparaîtra. Quelle est l’unique chose qui ne disparaîtra pas ? (La parole de Dieu.) Seule la parole de Dieu, les témoignages rendus à Dieu, tous les témoignages et les travaux qui témoignent du Créateur, et les bonnes actions des gens ne disparaîtront pas. Ces choses-là dureront pour toujours, et elles sont très précieuses » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en accomplissant bien son devoir d’être créé que la vie a de la valeur). Les paroles de Dieu ont eu un profond impact sur moi. Dieu fait en sorte que chaque personne qui vient à ce monde reconnaisse la souveraineté de Dieu, comprenne Sa sagesse et Son autorité, et apprenne à se soumettre et à rendre grâce à Dieu. Si les gens ne prennent pas conscience de l’intention de Dieu, leur temps dans ce monde sera vide ; ils ne sauront pas pourquoi ils sont nés, pourquoi ils doivent mourir ou ce pour quoi ils devraient vivre. Je lisais souvent des articles de presse au sujet de personnes célèbres qui, bien qu’adulés, riches et vivant dans le luxe, tombaient en dépression et finissaient par se suicider. D’autres histoires détaillaient la manière dont les gens riches avec de hauts statuts tombaient subitement malade et mouraient. J’observais aussi comment mes propres grands-parents, qui étaient des intellectuels avec de hauts diplômes, avaient travaillé dur toute leur vie et avaient eu leurs moments de gloire, et passaient à présent leurs années de retraite à bavarder, à tuer le temps, à laisser les jours se succéder, sans substance, sans connaître le sens de la vie, à attendre la mort sans but. J’ai vu que peu importe à quel point quelqu’un étudie, ou quelles grandes réussites il accomplit, tout cela est fugace et éphémère. Au bout du compte, lorsque le vieux monde malfaisant sera détruit, tout sera réduit à néant. Ces réussites scientifiques et ces prouesses personnelles ne peuvent pas guider les gens vers une compréhension de Dieu, les amener devant Dieu et à comprendre le sens de la vie. Elles ne peuvent pas non plus permettre aux gens de chasser leur corruption et de vivre un semblant d’humanité ; même après avoir réussi ces prouesses, ils demeurent aussi corrompus que jamais. De plus, la connaissance est complètement incapable de changer l’état sombre de la société et ne met pas les gens sur le droit chemin et dans la bonne direction. La connaissance et les réussites n’ont juste pas d’importance. Seul le témoignage à Dieu de Son peuple élu et ce qu’ils gagnent de leur expérience de l’œuvre de Dieu est éternel. Si je devais m’investir dans la poursuite de la connaissance, des fruits de ce monde mortel, dans une course folle à la recherche de la gloire et du gain, de la famille, des études et d’une carrière, que je ne poursuivais pas la vérité ni ne connaissais Dieu et qu’au bout du compte, je ne comprenais pas la vérité, que je ne gagnais pas une connaissance de Dieu et que mon tempérament ne se transformait pas, n’aurais-je alors pas laissé passer une occasion rêvée de faire l’expérience de l’œuvre de Dieu ? Dieu m’avait guidée pour trouver ma direction dans la vie : j’ai compris que dans la vie, nous devions poursuivre la vérité et la connaissance de Dieu. Ce n’est qu’en accomplissant mon devoir en tant qu’être créé que je serais digne du salut de Dieu et seule cette vie-là aurait de la valeur et du sens. C’était ma responsabilité et une exaltation par Dieu d’être capable de m’efforcer de diffuser l’Évangile et amener davantage de gens devant Dieu. Je devais cesser de perdre mon temps dans mes études et j’ai décidé de faire de ma foi ma priorité. Après cela, j’ai tourné le dos à la chance d’une admission garantie en hautes études universitaires et j’ai décidé de faire mon devoir.

Au début de l’année 2020, la pandémie a éclaté alors que je passais le Nouvel An chinois chez moi, et je me suis retrouvée coincée là, incapable de contacter mon Église. Pendant six mois, je n’ai pas pu assister aux réunions ou boire et manger les paroles de Dieu. À ce moment-là, j’étais en troisième année et prête à obtenir ma licence. Certains de mes camarades avaient déjà été acceptés dans des masters, tandis que d’autres avaient déjà trouvé de bons emplois. Quant à moi, je n’avais toujours pas trouvé de travail. Mon père m’encourageait souvent avec sévérité : « L’enfant d’untel ou d’untel vient d’être accepté en master dans une école de renom. Ces jours-ci, la tendance générale est d’obtenir un master, et cela te rendra plus compétitive sur le marché du travail. Tu aurais dû décider d’obtenir un master dans tous les cas, mais tu n’as pas voulu nous écouter. Si tu ne trouves pas rapidement un travail, que comptes-tu faire après avoir eu ton diplôme ? » En entendant les exhortations de mon père et en voyant que tous mes pairs travaillaient dur pour un meilleur avenir, je me suis dit : « Il a raison, je suis sur le point d’obtenir mon diplôme. Est-ce que je veux vraiment me retrouver sans emploi après l’avoir décroché ? Qu’est-ce que les gens vont penser de moi ? Vont-ils se dire que je ne suis bonne à rien ? » Je me sentais très malheureuse. Un jour, alors que nous nous retrouvions avec d’anciens camarades, tout le monde s’est mis à parler de ses projets futurs : certains ont dit avec enthousiasme qu’ils avaient été acceptés dans un master de telle ou telle université de renom, d’autres avaient décroché des postes dans des entreprises d’État, tandis que d’autres encore avaient été embauchés comme fonctionnaires. Ils se couvraient mutuellement de louanges et parlaient de leurs expériences avant et après avoir été acceptés, mais de mon côté, je n’avais rien à dire. En voyant le prestige de mes pairs, la manière dont leurs visages étaient illuminés de sourires et de fierté, je n’ai pu m’empêcher de baisser la tête, dans un désespoir silencieux, et de me dire : « Par le passé, j’avais des notes encore meilleures qu’eux et ils me tenaient tous en haute estime, ils m’admiraient, mais maintenant ils sont en master dans des écoles de prestige et je n’ai qu’une licence. Ils ont tant d’avance sur moi, comment puis-je garder la tête haute devant eux, dorénavant ? Mon image et mon estime ne sont-elles pas maintenant ternies à leurs yeux ? » J’avais l’impression d’avoir été enveloppée par la morosité. Lorsque mes camarades m’ont demandé quels étaient mes plans à partir de là, j’ai juste bafouillé et maladroitement esquivé leurs interrogations, de peur de voir leurs regards désapprobateurs. Tout au long de notre petite réunion, je me suis sentie incroyablement inhibée. Je me suis dit que je n’avais rien accompli et que mes camarades allaient assurément me regarder de haut. Après être rentrée chez moi, j’ai éclaté en sanglots. Dès mon plus jeune âge, j’avais toujours été admirée et couverte d’éloges par les autres, mais je me retrouvais à présent loin derrière les autres et ce gouffre massif entre mes sentiments actuels et passés était un coup dur. Je ne savais pas quel chemin je devais emprunter à partir de là. Étant donné mon diplôme universitaire actuel, il était inenvisageable que je décroche un travail respectable. Devais-je simplement me résigner à rester un cran en dessous de ces étudiants en master ? J’étais incapable de m’y résoudre, alors j’ai décidé de passer le diplôme d’entrée en master.

Plus tard, j’ai contacté mon Église et j’ai dit aux frères et sœurs que je m’apprêtais à rentrer chez moi et à passer le diplôme d’entrée en master, mais que je me rendrais toujours aux réunions chaque fois que ce serait possible. Les frères et sœurs m’ont dit qu’ils avaient besoin de plus de gens pour faire un devoir en particulier et m’ont demandé si je pouvais envisager de le faire. À ce moment-là, je savais que croire en Dieu et poursuivre la vérité étaient de bonnes choses et qu’en ne faisant pas mon travail, je décevrais Dieu, qui m’avait tant aprovisionné, mais j’ai ensuite pensé au fait qu’il ne restait que quelques mois pour me préparer à l’examen d’entrée et que c’était ma dernière chance de sauver la face. Être acceptée dans un programme d’études supérieures était le seul tremplin qui me permettrait de rester au même niveau que ces camarades hautement diplômés, répondre aux attentes de ma famille et de garder la tête haute en présence de mes amis et de mes parents. Si je renonçais à passer l’examen d’entrée en master, ne perdrais-je pas tout espoir de me démarquer d’entre mes pairs ? Je n’étais tout simplement pas prête à cela. Alors, j’ai dit à mes frères et sœurs que je ne pourrais pas faire un devoir à plein temps et que je ne pourrais pas investir davantage de travail dans un devoir que ne me le permettrait la préparation de l’examen. Au cours des mois suivants, j’ai été soumise à beaucoup de pression. Durant la journée, je faisais mon devoir et assistais aux réunions, puis je rentrais chez moi le soir pour retrouver des piles d’ouvrages pour la préparation de l’examen. J’étais si fatiguée, mais je me forçais à garder les yeux ouverts et persévérer dans toutes les tâches de révision que je m’étais données pour ce jour-là. Chaque matin, je me levais dès le lever du jour, peu importe la fatigue que je ressentais, et me replongeais aussitôt dans ce vaste océan de connaissance. Je ne m’accordais pas le moindre moment de repos ; même lorsque je sortais m’acheter à manger, cuisinais ou faisais la vaisselle, je mettais des fichiers audio pour continuer à étudier. Puis, après plusieurs mois difficiles de préparation, j’ai enfin passé l’examen d’entrée en master. J’étais si excitée en voyant ma note à l’examen ; je pouvais enfin retrouver un peu de ce prestige que j’avais autrefois possédé, garder la tête haute parmi mes proches et mes amis, et cesser de m’inquiéter à l’idée qu’ils me regardent de haut. Lorsque mes camarades ont appris que j’avais passé un examen d’entrée pour un master, ils m’ont tous couverte de félicitations. Mon père était si heureux qu’il souriait jusqu’aux oreilles et avait hâte d’annoncer la bonne nouvelle à tous nos voisins et nos proches. Lorsque je suis rentrée chez moi, mes voisins m’ont tous adressé des signes d’approbation et m’ont encensée : « Tu as été admise en master, bravo ! Tu es bonne élève depuis ton plus jeune âge. Ton père doit être si fier de toi ! » Je me suis sentie si satisfaite de moi-même et je pouvais enfin garder la tête haute.

En un rien de temps, l’année scolaire a commencé et j’ai équilibré mon emploi du temps entre mes études et mon devoir, mais les étudiants en master devaient assister à plusieurs cours par jour et finir de travailler à la maison sur leur temps libre, alors je n’avais pas une minute pour pratiquer des dévotions et lire les paroles de Dieu. Parfois, je me rendais compte que je révélais de la corruption dans mon devoir, mais je n’avais pas le temps de réfléchir sur moi-même et je me sentais inquiète et malheureuse. Parfois, je me disais : « Comment ma vie va-t-elle progresser si je n’ai pas le temps de lire les paroles de Dieu et de chercher la vérité ? » Cependant, mon travail à la maison continuait de s’accumuler et je devais le terminer. De plus, mes camarades travaillaient et recherchaient avec encore plus d’ardeur, investissant tous leurs efforts pour accroître leurs capacités et leur niveau ; si je ne trouvais pas du temps pour étudier, j’allais prendre du retard et je ne me démarquerais jamais d’eux, n’est-ce pas ? » Cela me rendait inquiète et tourmentée ; pourquoi n’étais-je toujours pas heureuse après avoir réussi l’examen d’entrée pour le master rêves ?

Un soir, mon école a annoncé que le campus serait confiné dû à la pandémie, alors à partir des jours suivants, les étudiants qui entraient dans le campus ne pourraient pas en repartir quand ils le souhaitaient. Je me suis rendu compte qu’il était temps de prendre une décision. Si je décidais de poursuivre mes études, je ne serais pas capable de pratiquer la foi et de faire mon devoir. Si je mettais mon devoir de côté et que j’étais dans l’incapacité d’assister aux réunions à un moment si crucial, ma vie en serait assurément endommagée. De plus, si je passais tout mon temps à l’école et que je ne pouvais pas assister aux réunions, j’allais certainement tout miser dans la poursuite d’un avenir dans le monde profane, et il me serait difficile de m’en éloigner. Si je n’atteignais pas la vérité, si mon point de vue sur les choses n’était pas transformé et que je finissais embourbée dans cette situation avec d’autres non-croyants, à poursuivre des tendances malfaisantes, je serais au bout du compte une image vivante de Satan et je serais condamnée à la perte et à la destruction. Les catastrophes avaient déjà commencé et c’était aussi un moment crucial pour l’expansion de l’Évangile ; si je persévérais dans des poursuites mondaines, que je ne faisais pas mon devoir et ne préparais pas de bonnes actions du tout, je ne recevrais certainement pas les soins et la protection de Dieu et je serais balayée par les catastrophes comme tous les autres non-croyants. Pourtant, je ne pouvais pas abandonner mes études pour autant ; il n’avait pas été facile de passer l’examen d’entrée du programme, alors comment pourrais-je abandonner si facilement ? Si j’abandonnais, ne perdrais-je pas de nouveau mon prestige et ma gloire ? Alors, ne serais-je pas un cran en dessous de mes pairs, ne vivrais-je pas une vie réprimée, incapable de garder la tête haute avec fierté ? Lorsque j’ai envisagé d’abandonner, je me suis sentie si malheureuse que je n’ai pas eu le cœur de faire quoi que ce soit. Chaque matin, au réveil, je pensais aux choix qui se présentaient devant moi et je plongeais dans le désarroi.

Plus tard, je suis tombée sur un passage des paroles de Dieu : « Dieu ne Se contente pas de payer un prix pour chaque personne pendant les décennies qui vont de la naissance de cette personne à aujourd’hui. Tel que Dieu le voit, tu es venu dans ce monde un nombre incalculable de fois et tu t’es réincarné un nombre incalculable de fois. Qui en est responsable ? C’est Dieu qui en est responsable. Tu n’as aucun moyen de savoir ces choses. Chaque fois que tu viens au monde, Dieu prend personnellement des dispositions pour toi : Il arrange le nombre d’années que tu vas vivre, le type de famille dans laquelle tu vas naître, le moment où tu construiras ta maison et où tu bâtiras une carrière, ainsi que ce que tu feras dans ce monde et comment tu gagneras ta vie. Dieu arrange pour toi une façon de gagner ta vie, afin que tu puisses accomplir ta mission dans cette vie sans entraves. Quant à ce que tu devras faire dans ta prochaine incarnation, Dieu arrange et te donne cette vie selon ce que tu devrais avoir et ce qui devrait t’être donné… Dieu a pris de telles dispositions pour toi à de nombreuses reprises et tu es finalement né à l’ère des derniers jours, dans ta famille actuelle. Dieu a arrangé pour toi un environnement dans lequel tu peux croire en Lui. Il t’a permis d’entendre Sa voix et de revenir devant Lui, pour que tu puisses Le suivre et accomplir un devoir dans Sa maison. C’est seulement grâce à une telle direction de Dieu que tu as vécu jusqu’à aujourd’hui. Tu ne sais pas combien de fois tu es né parmi les hommes, ni combien de fois ton apparence a changé, ni combien de familles tu as eues, ni combien d’ères et de dynasties tu as connues, mais pendant tout ce temps, la main de Dieu t’a soutenu et Il a toujours veillé sur toi. Combien Dieu peine pour l’amour d’une personne ! Certains disent : “J’ai soixante ans. Depuis soixante ans, Dieu veille sur moi, me protège et me guide. Si, quand je serai vieux, je ne peux plus accomplir un devoir et je ne peux plus rien faire, Dieu Se souciera-t-Il encore de moi ?” N’est-ce pas dire une bêtise ? Dieu n’exerce pas Sa souveraineté sur le destin d’une personne, Il ne veille pas sur cette personne et ne la protège pas en S’en tenant à une seule durée de vie. S’il ne s’agissait que d’une seule durée de vie, d’une seule vie, cela ne démontrerait pas que Dieu est tout-puissant et a souveraineté sur tout. Le dur labeur que Dieu accomplit et le prix qu’Il paie pour une personne ne sont pas simplement destinés à arranger ce que cette personne fait dans cette vie, mais à arranger pour elle un nombre incalculable de vies. Dieu assume l’entière responsabilité de chaque âme qui s’est réincarnée. Il œuvre attentivement, Sa vie étant le prix qu’Il paie, guidant chaque personne et arrangeant chacune des vies de cette personne. Dieu trime et paie un prix de cette façon pour l’amour de l’homme, et Il accorde à l’homme toutes ces vérités et cette vie. Si les gens n’accomplissent pas le devoir des êtres créés au cours de ces derniers jours et qu’ils ne reviennent pas devant le Créateur, si à la fin, quel que soit le nombre de vies et de générations qu’ils ont traversées, ils ne font pas bien leurs devoirs et ne répondent pas aux exigences de Dieu, leur dette envers Dieu ne sera-t-elle pas alors trop grande ? Ne seront-ils pas indignes de tous les prix que Dieu a payés ? Ils manqueront tellement de conscience qu’ils ne mériteront pas d’être appelés des gens, car leur dette envers Dieu sera trop grande. Par conséquent, dans cette vie – Je ne parle pas de vos vies antérieures, mais de cette vie –, si tu n’es pas capable de renoncer aux choses que tu aimes ou aux choses extérieures pour le bien de ta mission, tels que les plaisirs matériels et l’amour et la joie de la vie familiale, si tu ne renonces pas aux plaisirs de la chair au nom des prix que Dieu paie pour toi, ou pour rendre à Dieu Son amour, alors tu es vraiment malfaisant ! En fait, peu importe le prix que tu paies pour Dieu, il en vaut la peine. Comparé au prix que Dieu paie en ton nom, que représente la minuscule somme que tu offres ou dépenses ? Que représente le peu que tu souffres ? Sais-tu à quel point Dieu a souffert ? Le peu que tu souffres ne vaut même pas la peine d’être mentionné comparé à ce que Dieu a souffert. En outre, en faisant ton devoir maintenant, tu obtiens la vérité et la vie, et à la fin, tu survivras et entreras dans le royaume de Dieu. Quelle immense bénédiction ! Lorsque tu suis Dieu, que tu souffres et paies un prix ou non, en réalité, tu travailles avec Dieu. Quoi que Dieu nous demande de faire, nous écoutons les paroles de Dieu et pratiquons selon ces paroles. Ne te rebelle pas contre Dieu et ne fais rien qui Lui cause du chagrin. Pour travailler avec Dieu, tu dois souffrir un peu et tu dois abandonner et laisser de côté certaines choses. Tu dois renoncer à la gloire, au gain, au statut, à l’argent et aux plaisirs mondains. Tu dois même renoncer à des choses telles que le mariage, le travail et tes perspectives dans le monde. Dieu sait-Il si tu as renoncé à ces choses ? Dieu peut-Il voir tout cela ? (Oui.) Que fera Dieu quand Il verra que tu as renoncé à ces choses-là ? (Dieu Se sentira réconforté et Il sera content.) Dieu ne sera pas seulement content quand Il dira : “Les prix que J’ai payés ont porté leurs fruits. Les hommes sont disposés à travailler avec Moi, ils ont cette résolution et Je les ai gagnés.” Que Dieu soit content ou heureux, satisfait ou réconforté, Il n’a pas seulement cette attitude. Il agit également et désire voir les résultats de Son travail, sinon, ce qu’Il exige des hommes n’aurait pas de sens. La grâce, l’amour et la miséricorde dont Dieu fait preuve vis-à-vis de l’homme ne sont pas simplement une sorte d’attitude, ils sont aussi un fait. De quel fait s’agit-il ? C’est que Dieu met Ses paroles en toi, t’éclairant pour que tu puisses voir ce qu’il y a de beau en Lui et ce qu’est ce monde, afin que ton cœur soit rempli de lumière, que cela te permette de comprendre Ses paroles et la vérité. De cette façon, sans que tu le saches, tu gagnes la vérité. Dieu accomplit sur toi une telle œuvre, d’une manière très réelle, te permettant d’obtenir la vérité. Lorsque tu gagnes la vérité, lorsque tu accèdes à la chose la plus précieuse, qui est la vie éternelle, les intentions de Dieu sont satisfaites. Quand Dieu voit que l’homme poursuit la vérité et est désireux de coopérer avec Lui, Il est heureux et satisfait. Il adopte alors une certaine attitude, et pendant qu’Il a cette attitude, Il Se met au travail, Il approuve et bénit l’homme. Il dit : “Je te récompenserai avec les bénédictions que tu mérites.” Et alors, tu auras gagné la vérité et la vie. Lorsque tu connaîtras le Créateur et que tu auras gagné Son approbation, ressentiras-tu encore un vide dans ton cœur ? Non. Tu te sentiras comblé et tu éprouveras un sentiment de plaisir. N’est-ce pas là ce que veut dire mener une vie qui a de la valeur ? Voilà la vie la plus précieuse et la plus chargée de sens » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Payer le prix pour gagner la vérité est d’une grande signification). À travers les paroles de Dieu, je me suis rendu compte que c’est Lui qui m’avait guidée et protégée tout au long du chemin jusqu’à ce moment-là. Si Dieu m’avait permis de naître dans les derniers jours et d’avoir assez de chance pour accepter Son œuvre des derniers jours, ce n’était pas pour que je puisse poursuivre des perspectives et une carrière. Non, Il voulait que je reçoive l’approvisionnement de Ses paroles, que j’en vienne à comprendre la vérité et que j’accomplisse mon devoir en tant qu’être créé. La famille et le travail que Dieu arrange pour les gens ne sont que temporaires. Si je reniais le salut de Dieu et que je refusais de faire mon devoir en tant qu’être créé juste pour être à la hauteur des attentes de ma famille ou atteindre un niveau de plaisirs matériels, de gloire et de gain, ne serais-je pas indigne de l’approvisionnement de Dieu, et ne perdrais-je pas la chance merveilleuse d’être sauvée ? Si je décidais de faire mon devoir, je renoncerais certes à quelques intérêts personnels, mais je pourrais atteindre la vérité la plus précieuse, et j’atteindrais au bout du compte le salut de Dieu et je survivrais ; c’était là les bénéfices les plus tangibles d’entre tous ! Après avoir pris conscience de cela, j’ai été très émue et motivée, et j’ai senti que Dieu en personne me poussait et me guidait. J’ai ensuite regardé une vidéo de témoignage d’expérience qui s’appelait « Un choix sans regret » dans lequel une sœur abandonne résolument une opportunité d’étudier à Tsinghua University afin de pratiquer la foi et de diffuser l’Évangile. Dans la vidéo, quand la sœur diffuse l’Évangile à son professeur, il est incroyablement enthousiaste et éclate en sanglots, de joie, car il attendait depuis si longtemps l’arrivée du Seigneur et avait enfin trouvé l’Évangile de Dieu qu’il avait attendu pendant une éternité. Cette vidéo a eu un impact particulièrement profond sur moi. J’ai pensé à tous mes amis et camarades qui ne comprenaient pas le vrai sens de la vie et qui vivaient toujours dans le malheur sous le pouvoir de Satan. J’ai eu la chance d’avoir accepté l’Évangile de Dieu des derniers jours, alors je devais en assumer la responsabilité, poursuivre la vérité de mon mieux, m’équiper de la vérité, et diffuser l’Évangile et amener encore davantage de gens devant Dieu pour recevoir Son jugement, être purifiés, atteindre le salut et vivre avec les bénédictions et la direction de Dieu. Comme ce serait merveilleux ! En prenant conscience de cela, j’ai décidé d’abandonner mes études et de me concentrer sur ma croyance en Dieu. Cependant, lorsqu’il a été véritablement temps de prendre ma décision, cela a été encore un peu difficile pour moi. Je me suis dit : « Si je ne poursuis pas mes études, je n’aurai jamais une chance de me distinguer à l’avenir. » Les louanges de ma famille, de mes proches, de mes amis et de mes voisins étaient un genre de prestige auquel j’avais du mal à renoncer.

Dans ma souffrance, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « Pendant le processus d’acquisition de la connaissance par l’homme, Satan utilise toutes les méthodes possibles : lui raconter des histoires, simplement lui donner un savoir ou lui permettre de satisfaire ses désirs et ses ambitions. Sur quel chemin Satan veut-il te conduire ? Les hommes pensent qu’il n’y a rien de mal à acquérir des connaissances, que c’est le cours naturel des choses. Pour le dire avec douceur, nourrir de grands idéaux ou avoir des ambitions, c’est avoir de la détermination, ce qui devrait être le bon chemin dans la vie. Si les hommes peuvent réaliser leurs idéaux ou réussir leur carrière, n’est-il pas plus glorieux de vivre de cette façon ? C’est non seulement une façon d’honorer ses ancêtres, mais aussi de marquer potentiellement l’histoire. N’est-ce pas là une bonne chose ? C’est une bonne chose aux yeux des gens de ce monde, pour qui ce devrait être quelque chose de juste et de positif. Est-ce que Satan, cependant, avec ses sombres motivations, emmène tout simplement les hommes sur ce genre de chemin et estime alors qu’il a réussi ? Certainement pas. En fait, peu importe la grandeur des idéaux de l’homme, quel que soit le réalisme de ses désirs ou s’ils sont convenables, tout ce qu’il veut atteindre, tout ce qu’il cherche est inextricablement lié à deux mots. Ces deux mots sont d’une importance vitale pour la vie de chaque personne, et ce sont des choses que Satan a l’intention d’inculquer à l’homme. Quels sont-ils ? La “gloire” et le “gain”. Satan s’y prend d’une façon très subtile, en accord avec les notions des hommes ; ce n’est pas un chemin drastique. De façon tout à fait inconsciente, les gens en viennent à accepter le mode et les règles de vie de Satan, à établir des objectifs de vie et leur direction dans la vie et, sans le savoir, ils en arrivent également à avoir des ambitions dans la vie. Quelle que soit la noblesse de ces ambitions, elles restent étroitement liées à la “gloire” et au “gain”. Dans la vie, ce que suit une personne connue ou célèbre, ou tous les hommes en fait, n’est lié qu’à ces deux mots : “gloire” et “gain”. Les gens pensent qu’une fois qu’ils ont la gloire et le gain, ils peuvent ensuite en tirer parti afin de jouir d’un statut élevé, d’une grande richesse et de la vie. Ils pensent que la gloire et le gain sont une sorte de capital dont ils peuvent ensuite tirer parti pour mener une vie régie par le plaisir et jouir sans scrupules de la chair. Les gens remettent volontairement, quoiqu’inconsciemment, leur corps, leur esprit, tout ce qu’ils ont, leur avenir et leur destinée à Satan pour obtenir la gloire et le gain qu’ils désirent. Ils le font en fait avec authenticité et sans hésiter un seul instant, toujours ignorants de la nécessité de tout récupérer. Les hommes sont-ils encore maîtres d’eux-mêmes une fois qu’ils se sont réfugiés chez Satan et lui sont devenus fidèles de cette façon ? Certainement pas. Ils sont complètement contrôlés par Satan. Ils sont aussi complètement tombés dans le bourbier et incapables de s’en libérer. Une fois que quelqu’un est plongé dans la gloire et le gain, il ne cherche plus ce qui est lumineux, ce qui est juste ou ce qui est beau et bon. C’est parce que la gloire et le gain ont un trop grand pouvoir de séduction sur les hommes et deviennent des choses que les gens poursuivent sans fin toute leur vie et même pour l’éternité. N’est-ce pas vrai ? » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). À travers les paroles de Dieu, je me suis peu à peu rendu compte que ces points de vue, ces idées et ces principes de survie, tels que « Se distinguer des autres et faire honneur à ses ancêtres », et « Les autres poursuites sont petites, les livres les surpassent toutes », sur lesquels je m’étais toujours appuyée, venaient de Satan. Je pensais qu’étudier dur pour obtenir un diplôme supérieur et avoir une longueur d’avance sur les autres était un bon but à poursuivre. Pour atteindre mon objectif, je travaillais extrêmement dur dans mes études et j’étais prête à persévérer en dépit de toutes souffrances. Lorsque j’ai vu que certains de mes camarades obtenaient des diplômes plus élevés ou d’excellents postes, j’ai eu l’impression d’être un cran en dessous d’eux et j’ai été inquiète à l’idée qu’ils me regardent de haut. Pour sauver la face et être capable de garder la tête haute devant mes pairs, j’ai laissé passer une opportunité de faire mon devoir à temps plein, et choisi de mettre tout mon temps et mon énergie dans la préparation de l’examen d’entrée au master. Je n’ai absolument pas pris en considération le travail de l’Église ou l’intention urgente de Dieu de sauver l’Humanité et j’ai eu peur que faire mon devoir retarderait ma préparation pour l’examen. Pendant que je préparais l’examen, j’ai passé toutes mes journées et mes nuits à étudier sans prendre une minute pour me reposer et je suis devenue anxieuse et malheureuse malgré moi. C’était absolument épuisant ! En ligne, j’ai vu des gens parler du fait qu’après avoir échoué à intégrer un master ou dans leur recherche de travail, ils se sont mis à souffrir d’anxiété et de dépression. Un ami m’a aussi parlé d’un étudiant qui avait décroché son diplôme dans notre école et qui avait échoué à l’examen d’entrée dans un programme, et qui avait fini dans un hôpital psychiatrique à cause de la souffrance psychologique causée par cette expérience. Chaque jour, à l’hôpital psychiatrique, on l’entendait crier : « Je veux aller en master, je veux aller en master ! » Il y avait aussi beaucoup de gens qui échouaient à l’examen pour aller à l’université ou entrer en master et finissaient par se suicider parce qu’ils pensaient qu’ils n’avaient aucune perspective d’avenir, aucune chance d’atteindre la renommée et le gain, et que leur vie n’avait aucun sens. Ces exemples frappants n’étaient-ils pas le résultat du tourment de Satan ? C’était la même chose pour moi : j’avais tout misé dans la poursuite de perspectives d’avenir, de renommée et de gain, plongeant dans le profond abîme de la renommée et du gain sans ressentir la moindre motivation de pratiquer la foi, de poursuivre la vérité et de poursuivre la transformation de mon tempérament. Alors seulement j’ai vraiment vu les motivations sinistres de Satan. Il utilisait la renommée et le gain pour m’appâter ; non seulement il me causait une souffrance mentale et émotionnelle, mais il essayait aussi de m’empêcher d’aller devant Dieu pour poursuivre la vérité et atteindre le salut. J’ai repensé à ce passage des paroles de Dieu : « Si le statut social de quelqu’un est très bas, sa famille très pauvre et qu’il a un niveau d’instruction bas, mais qu’il croit en Dieu de façon terre-à-terre et qu’il aime la vérité et les choses positives, alors, aux yeux de Dieu, sa valeur est élevée ou faible, noble ou vile ? Il est précieux. En adoptant ce point de vue, de quoi dépend la valeur d’une personne – qu’elle soit élevée ou faible, noble ou inférieure ? Cela dépend de la façon dont Dieu te voit. Si Dieu te voit comme quelqu’un qui poursuit la vérité, alors tu as de la valeur et tu es précieux – tu es un vase précieux. Si Dieu voit que tu ne poursuis pas la vérité et que tu ne te dépenses pas sincèrement pour Lui, alors tu es sans valeur et tu n’es pas précieux – tu es un vase sans valeur. Peu importe ton niveau d’instruction ou combien ton statut est élevé dans la société, si tu ne poursuis ou ne comprends pas la vérité alors ta valeur ne peut jamais être élevée ; même si de nombreuses personnes te soutiennent, t’apprécient et t’adorent, tu restes un malheureux méprisable. Alors pourquoi Dieu voit-Il les gens de cette façon ? Pourquoi une personne si “noble”, avec un statut social si élevé, avec tant de personnes qui l’apprécient et l’admirent, même avec un prestige si élevé, est-elle vue par Dieu comme basse ? Pourquoi la façon dont Dieu voit les personnes est-elle totalement contradictoire avec l’opinion que les personnes ont des autres ? Dieu Se place-t-Il Lui-même intentionnellement en opposition aux personnes ? Pas du tout. C’est parce que Dieu est vérité, Dieu est droiture, alors que l’homme est corrompu et n’a ni vérité ni droiture, et Dieu mesure l’homme selon Ses propres normes et Sa norme pour mesurer l’homme est la vérité. Cela peut paraître un peu abstrait de le dire, alors, pour le dire d’une autre manière, la norme d’évaluation de Dieu est basée sur l’attitude d’une personne envers Dieu, son attitude envers la vérité et son attitude envers les choses positives – ce n’est plus abstrait » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 7 : Ils sont malfaisants, insidieux et malhonnêtes (Partie I)). À travers les paroles de Dieu, j’ai appris que Dieu ne mesure pas les gens sur la base de leur niveau académique ou de leur statut social, mais plutôt sur l’attitude qu’ils ont dans leur approche de la vérité et de Dieu. Dieu estime ceux qui croient vraiment en Lui, qui pratiquent la vérité et qui aiment les choses positives. En revanche, même si quelqu’un a un statut social élevé et qu’il est vénéré par les autres, s’il n’accepte pas la vérité, manque de respect envers Dieu et poursuit des choses malfaisantes et corrompues, Dieu verra qu’il est vil. Après en être venue à comprendre l’intention de Dieu et les standards selon lesquels Il mesure les gens, je me suis sentie libérée et j’ai vu à quel point, de ma part, il était ridicule et en contradiction avec la vérité de mesurer les gens sur la base de leur niveau académique. J’ai aussi ressenti de la motivation et j’ai cessé de vouloir poursuivre résolument un diplôme élevé et de bonnes notes. Je voulais devenir une personne qui poursuit la vérité, sûre d’elle et ancrée dans ses devoirs.

Après cela, je suis allée à l’école pour abandonner mes études. Mon professeur n’a eu de cesse de me tancer, allant jusqu’à se moquer de moi pour ne pas continuer mes études en master. Il a dit que je devais être stupide de ne pas juste passer deux ans pour obtenir mon diplôme de master. Face aux moqueries du professeur, je me suis sentie un peu faible. J’ai aussi pensé au fait qu’au début de l’année scolaire, les étudiants débordaient d’enthousiasme et d’ambition, prêts à commencer leur nouvelle vie en tant qu’étudiants en master, tandis que moi, j’abandonnais mes études et j’allais dans la direction opposée. Si les gens trouvaient que j’étais étrange et ne me comprenaient pas, serais-je malgré tout capable d’être ferme dans ma décision lorsque les autres m’interrogeraient ? J’ai prié Dieu : « Ô Dieu, on ne s’est jamais moqué de moi de la sorte et je me sens assez faible. Ô Dieu, s’il Te plaît, donne-moi la foi et aide-moi à être confiante et courageuse dans tout cela, afin que je sois ferme dans mes croyances. » Plus tard, j’ai cherché des paroles de Dieu pertinentes à mon état actuel et je suis tombée sur un hymne de Dieu qui s’appelait « Ce que la jeunesse doit rechercher ». Cet hymne a eu un profond impact sur moi.

1  Des yeux qui sont pleins de fourberie et de discrimination envers les autres ne sont pas ce que les jeunes devraient avoir, et les jeunes gens ne devraient pas commettre des actes destructeurs et abominables. Ils ne devraient pas être sans aspirations, sans dynamisme ou sans le désir enthousiaste de s’améliorer ; ils ne devraient pas être découragés au sujet de leurs perspectives ni ne devraient perdre espoir en la vie ou confiance en l’avenir ; ils devraient avoir la persévérance de continuer sur le chemin de la vérité qu’ils ont maintenant choisi, afin de réaliser leur désir de dépenser leur vie entière pour Moi.

2  Ils devraient posséder la vérité, ne devraient pas nourrir l’hypocrisie et l’injustice. Ils devraient avoir la bonne attitude. Ils ne devraient pas simplement vaquer sans but. Ils devraient oser se sacrifier, se battre pour la justice et la vérité. Les jeunes ne devraient pas succomber à l’oppression des forces obscures. Ils doivent avoir le courage de changer le sens de leur vie. Les jeunes ne devraient pas se résigner face à l’adversité, ils devraient être ouverts et francs, pardonner leurs amis croyants.

3  Les jeunes ne devraient pas manquer de détermination pour pratiquer leur discernement dans les problèmes et pour chercher la justice et la vérité. Vous devriez poursuivre toutes les choses belles et bonnes, et vous devriez obtenir la réalité de toutes les choses positives, ainsi qu’être responsables de votre vie ; vous ne devez pas la prendre à la légère.

– La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Paroles pour les jeunes et les vieux

En écoutant les paroles de Dieu, j’ai eu l’impression que Dieu en personne me motivait : Ne sois pas entraîné par les vents dominants. Tu as vu que suivre Dieu est le bon chemin de la lumière, alors tu dois résolument emprunter ce chemin. J’ai aussi compris que c’était par l’incroyable grâce de Dieu que j’étais capable d’accepter l’œuvre de Dieu et de lire les vérités qu’Il exprime ! Tout ce qui vient de Dieu est positif, tandis que tout ce que les gens poursuivent dans le monde profane est négatif. Si je me souciais du fait que les autres ne comprennent pas ni ne me soutiennent, et que je suivais les tendances mondaines pour me protéger, ne serais-je pas embourbée avec ceux du monde profane ? Avec la direction des paroles de Dieu, j’avais la foi et le courage d’être ferme dans mes convictions et d’abandonner mes études.

En réfléchissant à mon parcours, j’ai vu que c’était la direction des paroles de Dieu qui m’avait permis de voir les motivations traîtresses de Satan, qui utilise la renommée et le gain pour nuire aux gens. De plus, Ses paroles m’ont aidée à me libérer de l’abîme ténébreux de la poursuite de la renommée et du gain. J’ai ressenti la joie et la paix que les paroles de Dieu m’ont prodigué et j’ai compris les bonnes intentions avec lesquelles Dieu sauve l’humanité. Je devais chérir cette opportunité rare, faire mon possible pour m’équiper avec la vérité, diffuser l’Évangile, et porter témoignage à Dieu pour Lui rendre Son amour ! Après cela, j’ai commencé un travail d’abreuvement de nouveaux venus. Sans les entraves des études académiques et les contraintes des soucis au sujet des perspectives d’avenir, j’ai été capable de me dévouer entièrement à mon devoir, et j’ai eu plus de temps pour lire les paroles de Dieu et m’équiper avec la vérité, et j’ai appris et gagné bien davantage grâce à mon devoir. Dieu soit loué pour Sa direction et Son salut !

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

Contenu connexe

Je vis enfin comme un être humain

Par Xiangwang, Chine Je me sens profondément châtié dans mon cœur toutes les fois que j’entends ces paroles de Dieu : « Humanité cruelle !...

Contactez-nous par WhatsApp
Réduire la taille de police
Augmenter la taille de police
Passer en mode plein écran
Sortir du mode plein écran