Revenu du gouffre

18 novembre 2019

Par Zhao Guangming, Chine

Au début des années quatre-vingt, j’avais la trentaine et je travaillais dans une entreprise de construction. Je me considérais comme jeune et en bonne condition physique, je traitais les gens avec loyauté et respect et j’accomplissais mon travail de manière responsable. J’avais aussi d’excellentes compétences dans le domaine du bâtiment, et j’étais sûr que j’allais monter dans la hiérarchie de l’entreprise et qu’une fois que ma carrière aurait vraiment décollé, je vivrais comme un prince. C’était mon objectif, si bien que pendant des années, je suis resté dans cette entreprise et j’ai travaillé dur. Or, malgré mon caractère irréprochable et mes compétences professionnelles, il me semblait que l’entreprise ne reconnaissait jamais mes efforts, une chose que je n’arrivais pas à comprendre. Dans notre entreprise, l’échelon salarial le plus élevé était le grade 6, mais mon salaire ne dépassait jamais le grade 3. Je voyais un certain nombre de collègues qui n’avaient ni mes compétences ni mon ancienneté obtenir des augmentations de salaire auxquelles je n’avais jamais droit. J’étais perplexe et amer, et je me demandais pourquoi ils obtenaient ces augmentations, et pas moi. Finalement, un des collègues avec qui je m’entendais bien m’a donné un conseil : « Dans cette entreprise, la chose la plus importante, c’est de passer la brosse à reluire au patron, lui souhaiter au moins une heureuse nouvelle année chinoise et faire de même pour les autres fêtes. » En entendant cela, j’ai enfin compris la véritable raison pour laquelle l’entreprise m’avait oublié, et cette injustice m’a rendu furieux. Cependant, même si je haïssais ces flagorneurs au sein de l’entreprise et si je me fichais encore davantage de ceux qui ne travaillaient pas beaucoup, mais obtenaient tout de même des augmentations et des promotions par ces méthodes sournoises, j’avais besoin de consolider ma position dans l’entreprise, et je devais donc m’adapter à ces règles tacites. Aussi, au Nouvel An chinois qui a suivi, j’ai « exprimé mes meilleurs vœux » au patron et j’ai tout de suite été promu chef d’équipe.

En tant que chef d’équipe, je suis devenu encore plus consciencieux et plus responsable dans mon travail. Je me rendais sur les chantiers pour superviser et diriger de près le travail, afin de m’assurer qu’il serait exécuté selon les normes et que les objectifs du projet seraient atteints. Je ne manquais pas non plus de rester constamment attentif à la sécurité des travailleurs, et mon attitude de travail et le professionnalisme dont je faisais preuve dans ma façon d’encadrer étaient unanimement salués par les ouvriers de mon équipe. Cependant, rien de tout cela ne comptait beaucoup lorsqu’il s’agissait de garder ou de congédier les chefs d’équipe : ce qui importait le plus, c’était la valeur des cadeaux que chaque chef d’équipe offrait au patron. Afin de conserver mon poste dans l’entreprise, je n’ai pas eu d’autre choix que de me faire à cette loi de la survie, ce qui m’a permis de faire l’expérience en profondeur de la cruauté et de l’impuissance que traduit la fameuse expression « la survie des plus adaptés ».

Dans les années qui ont suivi, des réformes économiques et un assouplissement des restrictions de la part du gouvernement ont favorisé le lancement de projets de développement et de construction à grande échelle dans toute la Chine. Mon entreprise a donc commencé à allouer des projets aux individus, ce qui voulait dire que les chefs d’équipe devaient concourir pour décrocher les contrats. Cela s’est traduit par davantage encore de bons repas et de cadeaux offerts, chaque chef d’équipe s’efforçant de surpasser les autres. Nous autres chefs d’équipe, chaque fois que nous apprenions qu’une unité de travail mettait un projet en adjudication, nous nous dépêchions d’aller le plus vite possible graisser la patte à qui de droit dans l’unité en question. Afin d’éviter de contrarier les goûts de ces chefs d’unités, nous nous creusions la tête pour trouver les meilleurs cadeaux et la meilleure manière de les leur offrir : certains fourraient de l’or dans l’estomac d’un poisson ou d’un poulet, d’autres optaient pour de l’argent liquide, d’autres encore offraient des bijoux en or ou des bagues en diamant. Je me retrouvais pris, moi aussi, dans cette culture de corruption, et je passais des heures et des heures à chercher quels cadeaux offrir pour bien flatter ces personnes. Finalement, non sans de grosses difficultés, j’ai décroché un contrat, mais nous n’avions pas plus tôt commencé à y travailler que des fonctionnaires du Bureau de la construction, de l’Institut de recherche en construction et des Bureaux de la qualité et de la supervision technique – ainsi que des responsables locaux – sont tous venus « superviser et diriger les travaux ». Ils disaient qu’il y avait tel ou tel problème sur le chantier, que telle ou telle chose n’était pas aux normes, et au bout d’une matinée entière d’inspections nous ne pouvions toujours pas commencer les travaux. Je les ai immédiatement tous invités à un déjeuner bien arrosé dans un restaurant chic, un repas qui m’a coûté plusieurs milliers de yuans. À la fin du repas, j’ai dû encore distribuer des pots-de-vin à chacun d’eux, des sommes comprises entre 2 000 et 10 000 yuans. C’était le seul moyen d’obtenir leur ratification et leur approbation afin que les travaux puissent commencer. Or, même après le début des travaux, ces organismes de contrôle ont envoyé régulièrement des inspecteurs pour inspecter le projet. Ils qualifiaient ces inspections de « routine », mais en réalité, ce n’était qu’un nouveau prétexte pour nous extorquer encore de l’argent. Chaque fois qu’ils nous honoraient de leur présence sur le chantier, je me démenais à organiser des repas et des pots afin de les divertir, et ces directeurs d’organismes de contrôle trouvaient même des raisons pour que je les accompagne dans des galeries commerciales où ils achetaient des vêtements de marque, et j’étais censé régler la note. Parfois même, ils avaient le culot de me déclarer qu’ils étaient fauchés et de me demander ouvertement de l’argent liquide à dépenser. Afin de sauvegarder la continuité du projet, je ne pouvais que serrer les dents, ravaler ma colère, leur être agréable et encaisser le coup. Pire encore, pendant longtemps j’ai dû accompagner ces directeurs d’agences dans les quartiers chauds. À force de consommer trop d’alcool et d’avoir un sommeil irrégulier, j’ai fini par avoir des problèmes gastriques et par faire de l’hypertension, et par être totalement épuisé. En conséquence, lorsque le projet a enfin été terminé et que j’ai été payé, je me suis rendu compte que je n’avais presque rien gagné du tout. J’en aurais pleuré. Confronté à cette dure réalité, j’ai pensé : « Pourquoi est-il si difficile pour moi de gagner de l’argent grâce à mes compétences et en travaillant dur ? Comment se fait-il que les responsables de tous les services sans exception, au sein de l’appareil d’État, soient aussi corrompus ? » Je me sentais tout à fait impuissant, mais je n’avais pas d’autre choix que de miser tous mes espoirs de gagner de l’argent sur ces agents publics. J’avais tout d’abord pensé qu’entretenir de bonnes relations avec eux me permettrait aussi d’édifier les bases pour l’évolution de ma carrière, et jamais il ne m’est venu à l’idée que je ne faisais que m’enfoncer toujours plus profondément dans l’abîme boueux du péché et m’enferrer dans une situation inextricable.

En 1992, à l’issue d’un processus complexe et difficile, j’ai décroché un contrat pour un projet de construction dans la ville, et j’ai estimé que ce projet me ferait gagner de l’argent. Alors que je me consacrais avec enthousiasme aux préparatifs pour pouvoir démarrer les travaux, mon patron m’a annoncé que je devais tout d’abord construire une villa privée pour chacun des quatre fonctionnaires municipaux. Il m’a dit que c’était pour moi une bonne opportunité de développement de carrière, et qu’en faisant une faveur aux responsables municipaux, j’aurais l’assurance de ne jamais avoir à m’inquiéter de ma situation financière à l’avenir et d’avoir bientôt la belle vie. Le cœur débordant d’espoir, j’ai contracté un emprunt bancaire et j’ai également emprunté de l’argent à des amis et à des membres de ma famille, afin de réunir de l’argent par tous les moyens possibles et de lever suffisamment de capitaux pour construire les quatre villas. Or, au moment où les travaux étaient presque terminés, des hauts fonctionnaires de la Commission de contrôle disciplinaire se sont manifestés, et j’ai été obligé de dépenser encore de l’argent pour arranger les choses et couvrir les quatre fonctionnaires municipaux. Cependant, en fin de compte, tous mes efforts n’ont pas suffi à leur permettre d’échapper à la justice : soupçonnés d’avoir accepté des pots-de-vin et d’être impliqués dans une affaire de corruption, ils ont eu affaire aux autorités de contrôle. Tous mes beaux plans soigneusement élaborés sont partis en fumée, et les quatre villas non terminées ont été confisquées par les autorités. J’étais endetté à hauteur de plusieurs centaines de milliers de yuans que je n’avais aucun moyen de rembourser, et une amertume indicible me pesait sur l’estomac comme une lourde pierre.

Dans cette situation de désespoir, je ne pouvais que miser mes espoirs sur un nouveau projet de construction. Afin de rembourser mes dettes, je me suis mis à faire une chose que je n’avais jamais faite dans toute ma carrière, la chose que j’étais le moins disposé à faire : rogner sur les dépenses en optant pour des matériaux de qualité inférieure. Au lieu d’utiliser un acier conforme à la norme nationale, je me suis mis à utiliser du métal de seconde qualité, et au lieu de faisceaux de six barres d’armature pour le béton, j’ai utilisé des faisceaux de quatre barres, réduisant ainsi d’un tiers mes dépenses d’acier. J’ai aussi mélangé du béton de qualité inférieure afin de réduire encore mes coûts. Pour être honnête, chaque fois que je faisais cela, mon cœur battait la chamade, car j’étais terrifié à l’idée que la qualité de l’ouvrage terminé en soit gravement affectée. Et quand j’entendais parler de bâtiments mal construits dans toute la Chine qui s’étaient effondrés et qui avaient tué, blessé et ruiné tant de citoyens ordinaires, je devenais particulièrement anxieux et souvent, je faisais des cauchemars. Le bruit du tonnerre finissait même par me sembler être l’annonce de ma ruine imminente, comme si j’allais être frappé par la foudre, par exemple. La peur me talonnait chaque jour. Cette situation m’a finalement rendu malade, et j’ai été pris de fréquents vertiges, de maux de tête et d’insomnies, tout cela parce que j’étais hypertendu. Physiquement et spirituellement, je n’étais qu’une épave, et ma vie était devenue un enfer. C’est ainsi que je me suis perdu dans les tendances de ce monde et que j’ai sombré de plus en plus profondément dans le gouffre boueux du péché. À ma grande surprise, alors que le projet était à moitié terminé, l’unité pour laquelle je le réalisais a refusé de me payer conformément à ce qu’il en avait été convenu dans le contrat. Le prêt que j’avais obtenu de la banque ne suffisant pas à couvrir les salaires des ouvriers, je n’avais pas d’autre choix que de conclure un emprunt à taux élevé avec un usurier. Après bien d’autres revers, j’ai fini par découvrir que l’unité contractante était endettée depuis longtemps et n’avait aucun moyen de financer le projet de construction. À nouveau, un de mes projets était un échec, et je me creusais la tête pour trouver un moyen d’en tirer quelque chose de positif. J’étais totalement épuisé, et ma situation était désespérée. Et puis, j’ai appris que dans une autre entreprise, un chef d’équipe qui avait obtenu un projet de construction, ayant contracté un emprunt important et étant dans l’impossibilité de le rembourser, avait fini par se pendre. J’avais le sentiment de me trouver moi aussi aux portes de l’enfer et d’être en train de sombrer dans le désespoir. Peu après, les créanciers ont commencé à venir chez moi pour récupérer leur argent : certains s’allongeaient sur mon lit et refusaient de repartir, tandis que d’autres faisaient du tapage et me menaçaient. Avec eux, je restais aussi poli et humble que je pouvais l’être, et je me sentais totalement humilié. Même mes amis les plus proches et les membres de ma famille, se disant que je ne pouvais pas les rembourser, se fâchaient contre moi. C’est au cours de cette période que je me suis vraiment rendu compte à quel point les relations humaines pouvaient être inconstantes. Je repensais à toutes ces années d’agitation qui m’avaient laissé sans le sou, mais aussi épuisé physiquement et mentalement, et qui plus est, avec des dettes de plusieurs centaines de milliers de yuans. J’ai levé les yeux au ciel, j’ai poussé un long soupir et je me suis exclamé : « Ciel, c’est vraiment trop dur ! Je ne veux vraiment plus vivre ! »

Alors que j’étais en train de vaciller aux portes de l’enfer, l’Évangile du Règne de Dieu Tout-Puissant est parvenu à mes oreilles. Je suis tombé sur ces paroles de Dieu Tout-Puissant : « Aujourd’hui, étant donné que Je vous ai conduits jusqu’à ce point, J’ai pris des dispositions appropriées et J’ai Mes propres objectifs. Si Je devais vous les communiquer aujourd’hui, seriez-vous véritablement capables de les connaître ? Je connais bien les pensées de l’homme et les aspirations du cœur de l’homme : qui n’a jamais cherché une solution pour lui-même ? Qui n’a jamais pensé à ses propres perspectives d’avenir ? Pourtant, même si l’homme est doué d’une riche et impressionnante intelligence, qui pouvait être capable de prédire que, suivant les ères, le présent allait devenir ce qu’il est ? Est-ce réellement le fruit de tes efforts personnels ? Est-ce le prix de ton infatigable entreprise ? Est-ce le beau tableau dépeint par ton esprit ? Si Je ne guidais pas l’humanité tout entière, qui serait capable de s’écarter de Mes arrangements et trouver une autre solution ? Est-ce que ce sont les espoirs et l’imagination de l’homme qui l’ont mené aujourd’hui jusqu’à ce jour ? Un grand nombre de gens passent toute leur vie sans voir leurs espoirs se réaliser. Est-ce vraiment à cause d’une faiblesse dans leur façon de penser ? La vie de beaucoup de gens est faite de bonheur et de satisfaction inattendus. Est-ce vraiment parce qu’ils espèrent trop peu ? Qui de l’humanité tout entière ne bénéficie pas d’une attention de la part du Tout-Puissant ? Qui ne vit pas sous la prédestination du Tout-Puissant ? La vie et la mort de l’homme adviennent-elles par son propre choix ? L’homme a-t-il le contrôle de son propre destin ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 11). En lisant ces paroles, j’ai été totalement convaincu. J’ai vraiment eu le sentiment que notre sort n’était pas entre nos mains. J’ai repensé à ces dernières années : j’avais tout prévu et calculé concernant mon propre avenir, mais rien n’avait marché pour moi. Je m’étais entièrement consacré à gagner beaucoup d’argent pour avoir un meilleur train de vie, or, non seulement je n’avais pas gagné d’argent du tout, mais j’en avais aussi gaspillé de grandes quantités. Je n’aurais jamais imaginé, moi moi qui avais au départ une bonne réputation, que je pourrais finir dans un état de pauvreté si pitoyable. Comment pouvais-je avoir travaillé si dur pour mon avenir et n’avoir connu que des échecs répétés ? C’était parce que le sort de chacun n’est pas dans ses propres mains, mais dans les mains de Dieu. Tout est dirigé et prédestiné par Dieu : la chance et la malchance, tout cela est administré par Lui. Du plus profond de mon cœur, je sentais que c’étaient les paroles de Dieu, et je n’ai pas pu me retenir d’invoquer Dieu Tout-Puissant : « Ô Dieu ! Dans le passé, je ne Te connaissais pas. J’ai essayé de me fier à moi-même et au pouvoir de l’homme, mais je me suis retrouvé dans une situation désespérée. Aujourd’hui, j’ai enfin compris que le destin, la vie et la mort de chaque personne sont entre Tes mains. Si je ne m’étais pas retrouvé dans cette situation, je ne me serais pas présenté devant Toi. Ô Dieu ! Je Te remercie de me sauver du seuil de la mort et de me donner le courage de faire face à la vie de nouveau. Dorénavant, je me soumettrai à Tes arrangements concernant le chemin que je dois suivre dans la vie. »

Après cela, j’ai commencé à vivre une vie d’Église. Au sein de l’Église de Dieu Tout-Puissant, l’environnement était totalement différent de celui du monde extérieur : les frères et sœurs entretenaient des relations simples et franches entre eux et se traitaient honnêtement les uns les autres, sans aucun signe de faux-semblant, de conflit interne, ni de manigance. Ils lisaient tous les paroles de Dieu et chantaient ensemble des hymnes de louange à Dieu. Lors des réunions, les frères et sœurs étaient honnêtes et ouverts les uns avec les autres, ils échangeaient sur leurs propres expériences, leurs manques et leurs difficultés, ainsi que sur leur compréhension et leur connaissance des paroles de Dieu. Je trouvais que toutes les réunions auxquelles j’assistais étaient vivifiantes, nouvelles et pleines de vitalité. Il n’y avait pas de division ni de suspicion entre les frères et sœurs : tous se comprenaient et se connaissaient bien. J’y ressentais une impression de soulagement et de liberté inédite, et j’étais plus détendu et plus heureux que jamais. En même temps, Dieu me guidait pour que je comprenne la raison pour laquelle j’avais tant souffert durant les décennies écoulées. J’ai lu ces paroles de Dieu Tout-Puissant : « Il existe un énorme secret dans ton cœur. Tu n’en as jamais été conscient, car tu vis dans un monde sans lumière. Ton cœur et ton esprit ont été arrachés par le malin. Tes yeux sont voilés par les ténèbres, t’empêchant de voir aussi bien le soleil dans les cieux que l’étoile scintillante dans la nuit. Tes oreilles sont obstruées par des paroles trompeuses, et tu n’entends ni la voix assourdissante de l’Éternel, ni le bruit des eaux coulant du trône. Tu as perdu tout ce qui aurait dû t’appartenir de façon légitime, tout ce que le Tout-Puissant t’a octroyé. Tu as pénétré dans une mer infinie de souffrance, sans force pour te sauver, sans espoir de survie, et tu ne fais que lutter et es constamment en mouvement… Tu étais condamné, à partir de ce moment-là, à être ravagé par le malin, à être tenu bien à l’écart des bénédictions du Tout-Puissant, à ne pas pouvoir accéder aux provisions du Tout-Puissant et à emprunter un chemin de non-retour. Un million d’appels sauraient à peine éveiller ton cœur et ton esprit. Tu es profondément endormi entre les mains du malin, qui t’a entraîné vers un domaine infini, sans direction ni panneau de signalisation. Par conséquent, tu as perdu ton innocence et ta pureté d’origine, et tu as commencé à te cacher de l’attention du Tout-Puissant. Dans ton cœur, c’est le malin qui te dirige à tous les égards et devient ta vie. Tu ne le crains plus, ne l’évites plus et ne doutes plus de lui, mais tu le traites plutôt comme le Dieu dans ton cœur. Tu commences à le consacrer et à le vénérer, et tous deux, vous devenez aussi inséparables qu’un corps et son ombre, engagés à vivre et mourir ensemble. Tu n’as pas la moindre idée d’où tu viens, des raisons de ta naissance ni de celles de ta mort » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les soupirs du Tout-Puissant). « Satan corrompt les hommes par l’éducation et par l’influence de gouvernements nationaux, de célébrités et de grands personnages. Leurs paroles diaboliques sont devenues la vie et la nature de l’homme. “Chacun pour soi, Dieu pour tous” est un dicton satanique bien connu qui a été instillé en tous et qui est devenu la vie de l’homme. Il y a d’autres paroles de philosophies de vie qui sont aussi comme ça. Satan utilise la belle culture traditionnelle de chaque nation pour éduquer, tromper et corrompre les gens, provoquant la chute et l’engloutissement de l’humanité dans un abîme de destruction sans limites, et à la fin, les hommes sont détruits par Dieu parce qu’ils servent Satan et résistent à Dieu » (« Comment connaître la nature de l’homme », dans Sermons de Christ des derniers jours). Si je m’étais épuisé et rendu si malheureux, à m’agiter à droite et à gauche dans ce monde pendant ces dernières décennies, c’était donc parce que je suivais des règles de vie de Satan comme celles-ci : « Chacun contrôle sa destinée, » « Homme sans argent est un loup sans dent, » « Chacun pour soi, Dieu pour tous, » « On n’accomplit rien sans cajolerie, » etc. En vivant selon ces philosophies sataniques, je n’avais eu aucune idée de l’existence de Dieu et je n’avais pas su que c’est Dieu qui gouverne et arrange le destin de chacun. J’avais dérivé avec le courant de ce monde de ténèbres, sans direction ni principes de conduite dans ma vie. À coup sûr, je n’avais pas pu voir que ce monde de ténèbres est gouverné par Satan et que la société humaine regorge de ses tentations, de ses pièges et de ses illusions. Afin de gagner de l’argent dans ce monde d’ombre et de mal, j’avais appris à courtiser et à flatter les responsables, et j’avais même secrètement utilisé des matériaux de mauvaise qualité dans mes projets de construction. Ma conscience avait disparu peu à peu, et finalement il ne m’était plus resté un iota d’intégrité ni de dignité. Plus j’avais sombré dans le péché, moins j’avais ressemblé à un être humain. À la fin, je n’avais pas gagné du tout d’argent, je m’étais retrouvé accablé de dettes, et en proie à un tel désespoir que j’avais été au bord du suicide. J’ai pensé à ce collaborateur qui s’était donné la mort à cause de ses énormes dettes : n’avait-il pas servi d’offrande sacrificielle à Satan ? Et qui sait combien de tragédies similaires se jouent chaque jour et chaque année ? C’est à ce moment-là que je me suis rendu compte que si les gens se retrouvent dans une telle situation, c’est à cause du mal provoqué par les poisons de Satan et des tendances de ce monde dirigées par la règle de Satan. À la pensée de tout cela, j’ai ressenti un élan de gratitude envers Dieu et je Lui ai été très reconnaissant pour Sa miséricorde et Son salut. Dieu m’a sauvé de ce monde de ténèbres et m’a ramené dans Sa maison où j’ai pu bénéficier de Son attention et de Sa protection.

Au bout d’un certain temps, j’ai dû une fois de plus faire face à mes créanciers, et j’étais très perturbé. En songeant à toutes ces dettes que je devais encore rembourser, j’ai voulu une fois encore me lancer dans des projets de construction. Cependant, je savais que mes capacités n’étaient pas à la hauteur de mes ambitions. Mon problème d’hypertension se rappelait à moi, et je ne savais plus du tout quoi faire. Au cours d’une des réunions, un des frères m’a lu quelques paroles de Dieu : « Voici ce que signifie la véritable foi en Dieu : sur la base d’une croyance que Dieu est souverain sur toutes choses, chacun fait l’expérience de Ses paroles et de Son œuvre, se libère de son tempérament corrompu, satisfait la volonté de Dieu et connaît Dieu. Seul un tel parcours peut être appelé “foi en Dieu” » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Préface). Ce frère a ensuite expliqué : « Puisque nous croyons en Dieu, nous devons avoir une vraie foi en Lui. Du fond du cœur, nous devons croire à Son autorité et à Son pouvoir d’exercer Sa souveraineté sur toutes les choses, et nous devons nous en remettre à Lui pour tout dans notre vie. Plus important, nous devons apprendre à nous fier à Dieu, nous tourner vers Lui, connaître Son œuvre, rechercher Sa direction, et ne plus courir à droite et à gauche en pensant que nous pouvons tout faire par nous-mêmes. Rembourser des dettes est une chose que font tous les gens raisonnables et consciencieux, donc nous devons être courageux et faire face à nos dettes. Nous devons croire que tout est entre les mains de Dieu et qu’il n’y a pas une montagne que nous ne puissions pas grimper. Concernant tes dettes, tu dois prier Dieu davantage et chercher Son dessein. »

Grâce à l’aide de ce frère, j’avais maintenant un chemin de pratique. J’ai trouvé un emploi sur un chantier de construction à proximité, qui ne m’empêchait pas d’assister à des réunions ni d’accomplir mes devoirs, et j’ai commencé à gagner de l’argent pour rembourser mes dettes. J’ai cessé de ne compter que sur moi-même pour réussir. Lorsque mes créanciers venaient à moi pour de l’argent, j’étais honnête avec eux et je leur donnais ce que j’avais. J’ai pu aussi rembourser avec de l’argent que je gagnais en vendant les cultures que je récoltais sur mes terres agricoles. J’ai fait à tous mes créanciers la promesse solennelle de rembourser toutes mes dettes et, après cela, ils ont cessé de me rendre la vie difficile. Quand la banque envoyait quelqu’un pour me pousser à rembourser l’emprunt, je priais Dieu et m’en remettais entièrement à Lui. « Si je dois faire de la prison parce que je ne peux pas rembourser cet emprunt important, ai-je pensé, j’obéirai à toutes les orchestrations et à tous les arrangements de Dieu. » En me soumettant à Dieu tout en faisant l’expérience de Son œuvre, j’ai constaté combien Ses accomplissements pouvaient être miraculeux, car j’ai vu comment Il m’a ouvert la voie. Le gouvernement a annoncé que tous les emprunts bancaires souscrits avant 1993 n’auraient plus besoin d’être remboursés, parce qu’aucun n’avait été enregistré dans les systèmes informatiques bancaires et qu’en raison d’informations incomplètes, certains prêts ne pourraient jamais être remboursés. Grâces soient rendues à Dieu ! Tous mes emprunts ayant été souscrits avant 1993, ma dette de plusieurs centaines de milliers de yuans était annulée. Ravi, j’ai adressé à Dieu mes remerciements et ma louange. J’ai pensé : « Si j’avais dû gagner une telle somme, je serais probablement mort d’épuisement avant d’y arriver. » Cela m’a permis de constater personnellement que le sort de chacun est réellement entre les mains de Dieu, comme l’indiquent ces paroles de Dieu : « Le destin de l’homme est entre les mains de Dieu. Tu es incapable de te contrôler : quoiqu’il soit toujours en train de courir et de s’occuper pour lui-même, l’homme reste incapable de se contrôler. Si tu pouvais connaître tes propres perspectives, si tu pouvais contrôler ton propre destin, serais-tu toujours un être créé ? Bref, quelle que soit la façon dont Dieu œuvre, toute Son œuvre vise le bien de l’homme. Prends par exemple les cieux et la terre et toutes les choses que Dieu a créées pour servir l’homme : la lune, le soleil et les étoiles qu’Il a créés pour l’homme, les animaux et les plantes, le printemps, l’été, l’automne et l’hiver, etc. : tout est fait pour rendre l’existence de l’homme agréable. Et donc, indépendamment de la façon dont Dieu châtie et juge l’homme, tout cela, c’est pour le salut de l’homme. Même s’Il débarrasse l’homme de ses espoirs charnels, c’est dans le but de le purifier, et la purification de l’homme est réalisée afin qu’il puisse survivre. La destination de l’homme est entre les mains du Créateur, alors comment l’homme pourrait-il se contrôler ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Restaurer la vie normale de l’homme et l’emmener vers une merveilleuse destination).

Au cours de mes expériences, j’ai été encore plus convaincu concernant l’œuvre de Dieu Tout-Puissant, et ma foi s’est renforcée. Dans les années qui ont suivi, j’ai continué à me rendre aux réunions et à accomplir mes devoirs, tout en travaillant également pour des équipes locales dans le bâtiment afin de gagner de l’argent pour rembourser les dettes qu’il me restait. Chaque fois que je rencontrais quelqu’un de bonne moralité qui était un bon candidat pour entendre l’Évangile, je le lui prêchais, et j’ai amené devant Dieu certaines des personnes avec qui j’entretenais de bonnes relations. Même si j’étais toujours occupé tous les jours, ma vie était différente, car je ne vivais plus selon les philosophies et les règles de Satan, je ne suivais plus les mauvaises tendances de ce monde, et je ne cherchais plus à devenir riche et à avoir un train de vie plus élevé. Je vivais dans la soumission à la règle de Dieu et selon Ses exigences, en réglant ma conduite sur la vérité, en étant honnête et humain, en craignant Dieu et en évitant le mal. Cette conduite me semblait ouverte et franche, et j’ai commencé à me sentir à l’aise et rempli de lumière. Peu à peu, j’ai retrouvé ma conscience et ma raison, et les divers maux dont j’avais souffert se sont estompés. J’ai eu 75 ans cette année, mais je suis en bonne santé, j’ai toutes mes facultés intellectuelles, et j’ai remboursé toutes mes dettes. Les gens qui me connaissent bien disent qu’ils m’admirent et que j’ai de la chance. Cependant, j’ai la certitude que tout cela est le résultat du salut et de la bonté de Dieu Tout-Puissant. C’est Dieu Tout-Puissant qui m’a sauvé du seuil de la mort, qui m’a redonné ma vie quand j’avais besoin d’aide, et qui m’a montré la bonne direction à suivre dans ma vie. Durant toutes ces expériences, j’ai véritablement compris que sans être dirigés par Dieu, nous autres êtres humains serons inévitablement lésés et engloutis par Satan. Seul Dieu Tout-Puissant peut sauver les gens : seules les paroles exprimées par Dieu Tout-Puissant peuvent les faire sortir de la servitude du péché et leur montrer comment vivre comme de véritables êtres humains. Ce n’est qu’en acceptant les vérités que Dieu Tout-Puissant a exprimées, en se soumettant à Lui et en Le vénérant que l’humanité peut vivre dans le vrai bonheur et avoir une bonne destination future et finale !

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