La souffrance engendrée par le mensonge

18 janvier 2023

Par Ni Qiang, Myanmar

En octobre 2019, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant dans les derniers jours. Dans les réunions, je voyais que les frères et sœurs étaient capables d’échanger sur leurs expériences et leur compréhension. Ils pouvaient s’ouvrir sur toute leur corruption et leurs défauts, sans aucune appréhension, ce qui me rendait vraiment jaloux. Je voulais, moi aussi, être honnête et m’ouvrir aux autres, comme ils le faisaient, mais le moment venu, je n’arrivais tout simplement pas à parler honnêtement. Un jour, mes frères et sœurs m’ont demandé : « Tu es jeune, es-tu encore étudiant ? » En vérité, je n’étais plus étudiant depuis longtemps, je cuisinais et faisais le ménage dans un restaurant, mais je craignais que les autres me méprisent s’ils l’apprenaient, alors j’ai répondu que j’étais encore étudiant. Cela ne m’a pas paru important et je suis passé à autre chose. Un jour, j’ai lu ce passage de la parole de Dieu dans une vidéo de témoignage qui m’a amené à réfléchir sur moi-même : « Vous devez savoir que Dieu aime ceux qui sont honnêtes. En substance, Dieu est fidèle, et ainsi Ses paroles sont toujours fiables ; Ses actions, en plus, sont irréprochables et incontestables, ce qui explique pourquoi Dieu aime ceux qui sont absolument honnêtes avec Lui. L’honnêteté signifie donner son cœur à Dieu, être sincère avec Dieu en toutes choses, être ouvert avec Lui en toutes choses, ne jamais cacher les faits, ne pas essayer de tromper les supérieurs ni les inférieurs à soi et ne pas faire des choses simplement pour s’attirer la faveur de Dieu. Bref, être honnête, c’est être pur dans ses actions et ses paroles et ne tromper ni Dieu ni l’homme » (« Trois admonitions », dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu aime les gens honnêtes, que les gens honnêtes sont capables de s’ouvrir simplement à Dieu, qu’ils agissent et parlent sans équivoque et qu’ils n’essaient pas de tromper Dieu ou les autres. Quant à moi, quand on me demandait : « Es-tu encore étudiant ? », je n’arrivais même pas à dire la vérité, de peur qu’on me méprise, et j’arrivais encore moins à être honnête devant Dieu. Je n’étais pas honnête du tout. J’ai donc eu envie de tout avouer aux autres, mais je craignais qu’ils se moquent de moi, et, en même temps, ne rien dire me mettait profondément mal à l’aise. Alors, j’ai prié Dieu, en Lui demandant de m’aider à pratiquer la franchise et l’honnêteté. Plus tard, lors d’une réunion, je me suis ouvert au sujet de ma corruption et j’ai exposé mes mensonges et mes tromperies. Non seulement les autres ne m’ont pas méprisé, mais ils m’ont même envoyé des messages disant que mon expérience était bonne. Cela m’a donné davantage d’assurance pour être honnête. Mais, même si, à cette occasion, j’avais pratiqué l’honnêteté et dit la vérité, je n’avais encore aucune conscience de mon tempérament satanique, et dès que quelque chose touchait à ma réputation et à mes intérêts, je ne pouvais toujours pas m’empêcher de révéler mon tempérament fourbe qui m’amenait à me déguiser.

Par la suite, on m’a choisi comme prédicateur et confié la responsabilité du travail de trois Églises. Au cours d’une réunion de collaborateurs, un dirigeant a voulu savoir en détails comment les nouveaux arrivants étaient abreuvés dans chaque Église et pourquoi certains d’entre eux n’avaient pas été soutenus correctement. Cela m’a un peu troublé, car je savais ce qui se passait dans l’une des Églises, mais pas dans les deux autres. Alors, qu’étais-je censé répondre ? Si je disais la vérité, qu’allait-on penser de moi ? Si je ne savais même pas ça, allait-on se demander si j’étais capable d’être prédicateur ? Ou allait-on dire que je ne faisais aucun travail réel et que j’étais incapable de faire ce devoir ? Si j’étais transféré ou renvoyé, ce serait vraiment embarrassant ! J’ai juste eu envie de m’enfuir, mais si je partais tôt, tout le monde comprendrait que je craignais qu’on découvre que je ne faisais aucun travail réel. Je n’ai donc pas eu d’autre choix que de rester et d’écouter, tandis que d’autres prédicateurs parlaient du travail dont ils avaient la charge. J’étais sur des charbons ardents et je ne savais pas quoi faire. Quand le dirigeant a dit mon nom, j’étais si tendu que j’ai fait semblant de ne pas l’avoir entendu : « Qu’est-ce que tu as dit ? » Le dirigeant m’a dit : « Nous discutions de l’abreuvement des nouveaux arrivants, veux-tu bien nous parler de tes nouveaux venus ? » J’ai cru que mon cœur allait éclater. Je n’ai pas eu d’autre choix que d’évoquer en premier l’Église dont je connaissais la situation, mais je ne voulais pas parler des deux autres Églises. Mais comme je craignais que tout le monde sache que je n’avais assuré aucun suivi, j’ai serré les dents et j’ai menti : « Dans la seconde Église, beaucoup de nouveaux arrivants ne sont pas soutenus correctement, et, du fait de la pandémie, nous ne pouvons pas les contacter. Je ne suis pas très sûr de ce qui se passe dans la troisième Église, parce que j’ai assuré le suivi du travail des deux autres Églises pendant tout ce temps. » Avoir dit ça m’a mis très mal à l’aise. J’étais terrifié à l’idée que personne ne se laisse abuser par mes mensonges, ce qui aurait été encore plus humiliant. Je suis resté tendu pendant toute la réunion et je n’ai pu pousser un soupir de soulagement qu’après qu’elle ait pris fin. À ma grande surprise, le dirigeant m’a ensuite appelé et il m’a demandé : « Au sujet de ces nouveaux arrivants qui ne sont pas soutenus correctement, du fait de la pandémie, as-tu demandé au personnel d’abreuvement de leur téléphoner, pour prendre de leurs nouvelles ? » Je n’ai pas su quoi lui répondre. J’ignorais les détails de la situation. Si je disais la vérité, le dirigeant allait-il comprendre que j’avais menti ? Je ne pouvais pas dire que je ne savais pas. J’ai donc continué de mentir : « J’en ai parlé avec l’équipe, mais certains nouveaux arrivants ne répondent pas quand on les appelle. » Le dirigeant m’a alors demandé : « Quels nouveaux arrivants ? » Je me suis dit : « Est-ce qu’il continue à me poser des questions parce qu’il a compris que je mentais ? » J’ai vite répondu : « Je crois qu’il s’agit d’une partie de ceux qui viennent d’accepter l’œuvre de Dieu. » Voyant que je ne m’expliquais pas clairement, le dirigeant a dit : « Et bien, quand tu le sauras, dis-le moi. » Après avoir raccroché, je me suis senti très coupable. Une fois de plus, j’avais menti et trompé. Qu’il est pénible de mentir pour camoufler d’autres mensonges. J’ai repensé à cette réunion. Un prédicateur avait dit qu’il n’avait pas examiné l’une des trois Églises dont il avait la charge. Il avait été capable de dire la vérité, alors pourquoi ne pouvais-je pas prononcer une seule parole honnête ? Mentir, tromper et donner une fausse impression, comme je le faisais, ne pouvait pas masquer la vérité. Dieu examine tout, alors, tôt ou tard, j’allais être exposé et révélé. J’ai donc prié Dieu : « Dieu, aujourd’hui, dans la réunion, quand le dirigeant s’est renseigné sur le travail, je n’ai pas dit la vérité, j’ai préféré mentir. J’ai craint que tout le monde me méprise en apprenant que je ne faisais aucun travail réel. Dieu, s’il Te plait, aide-moi à me connaître et à me débarrasser de mon tempérament corrompu. »

Plus tard, j’ai lu ce passage de la parole de Dieu : Dieu Tout-Puissant dit : « Dans leur vie de tous les jours, les gens disent beaucoup de choses vaines, fausses, idiotes, stupides et servant à se justifier. À la base, ils disent ces choses pour leur propre orgueil, pour satisfaire leur propre vanité. Ces faussetés qu’ils profèrent révèlent leurs tempéraments corrompus. Résoudre cette corruption purifiera ton cœur et te rendra ainsi toujours plus pur et toujours plus honnête. En fait, les gens savent tous pourquoi ils mentent : c’est pour leurs intérêts, leur image, leur vanité et leur statut. Et en se comparant aux autres, ils présument de leurs forces. En conséquence, leurs mensonges sont exposés et percés à jour, et il en résulte plutôt qu’ils perdent la face et qu’ils perdent leur caractère et leur dignité. C’est le résultat de trop de mensonges. Lorsque tu mens trop, chaque mot que tu prononces est contaminé. Tout est faux, et rien de tout cela ne peut être vrai ou factuel. Même si tu ne perds pas nécessairement la face lorsque tu mens, tu te sens déjà déshonoré intérieurement. Tu te sentiras blâmé par ta conscience, et tu te mépriseras et tu seras tombé bien bas à tes propres yeux. “Pourquoi est-ce que je vis si pitoyablement ? Est-il vraiment si difficile de dire une chose honnête ? Est-ce que j’ai besoin de dire ces mensonges, juste pour mon image ? Pourquoi est-ce si fatiguant de vivre ainsi ?” Tu peux vivre d’une manière qui ne soit pas fatigante. Si tu t’entraînes à être une personne honnête, tu peux vivre facilement et librement, mais lorsque tu choisis de mentir pour protéger ton image et ta vanité, ta vie est très fatigante et pénible, ce qui signifie que c’est une peine auto-infligée. Quelle image gagnes-tu à mentir ? C’est quelque chose de vain, quelque chose de totalement sans valeur. Lorsque tu mens, tu trahis ton propre caractère et ta dignité. Ces mensonges coûtent aux gens leur dignité, ils leur coûtent leur caractère, et Dieu les trouve déplaisants et odieux. En valent-ils la peine ? Pas du tout. Est-ce la bonne voie ? Non. Ceux qui mentent souvent vivent piégés dans leurs tempéraments sataniques et sous la domination de Satan, pas dans la lumière ni devant Dieu. Tu as souvent besoin de réfléchir à la façon de dire un mensonge, et après avoir menti, tu dois réfléchir à la façon de le dissimuler, et si tu ne le dissimules pas assez bien, le mensonge sortira, alors tu devras te creuser la tête pour trouver une couverture. N’est-ce pas une façon fatigante de vivre ? C’est épuisant. Est-ce que cela en vaut la peine ? Pas du tout. Quel est l’intérêt de se creuser la cervelle pour mentir et dissimuler cela, uniquement pour la vanité et le statut ? À la fin, tu y réfléchiras et tu te diras : “Pourquoi m’infliger cela ? C’est trop fatigant de mentir et de dissimuler. Faire les choses de cette façon, ça ne marchera pas. Il est plus facile d’être une personne honnête.” Tu veux être une personne honnête, mais tu ne peux pas renoncer à ton image, à ta vanité et à tes intérêts. Tu ne peux que mentir et utiliser des mensonges pour défendre ces choses. […] Tu penses peut-être que le recours à des mensonges peut protéger la réputation, le statut et la vanité que tu désires avoir, mais c’est une grave erreur. Non seulement les mensonges ne protègent pas ta vanité ni ta dignité personnelle, mais de façon plus grave, ils te font également manquer des occasions de pratiquer la vérité et d’être une personne honnête. Même si tu défends ta réputation et ta vanité à ce moment-là, ce que tu perds, c’est la vérité, et tu trahis Dieu, ce qui signifie que tu perds totalement l’opportunité d’obtenir le salut de Dieu et d’être perfectionné. C’est la plus grande perte, et c’est un regret éternel. Les gens trompeurs ne voient jamais cela clairement » (« Seule l’honnêteté permet de vivre comme un véritable être humain », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). Cette parole de Dieu révélait mon état. Le dirigeant voulait savoir où en était l’abreuvement dans chaque Église. C’était clairement une question simple et il aurait suffi de dire la vérité, mais pour moi, rien n’aurait pu être plus difficile. J’étais plein d’appréhension, je craignais que, si le dirigeant et les autres prédicateurs découvraient la vérité, ils me méprisent, ils disent que je ne faisais aucun travail réel et que je n’étais même pas capable de régler ce problème mineur. Et si j’étais renvoyé, ce serait humiliant. Pour protéger ma réputation, mon statut et la bonne image que les autres avaient de moi, j’avais menti, en disant avoir examiné la situation de deux Églises, alors que je ne comprenais clairement ce qui se passait que dans une seule. J’avais même donné des détails sur la deuxième Église, en disant que les nouveaux arrivants n’y étaient pas soutenus du fait de la pandémie. N’était-ce pas là un mensonge éhonté ? Quand le dirigeant m’avait demandé si j’avais dit au personnel d’abreuvement d’appeler les nouveaux arrivants, j’avais craint qu’il s’aperçoive du mensonge que je venais de dire, alors j’avais concocté un second mensonge pour camoufler le premier et j’avais inventé une excuse pour abuser le dirigeant. Pour protéger ma renommée et mon statut, j’avais dit un mensonge pour en dissimuler un autre. J’avais été vraiment malhonnête ! J’ai alors songé à un dialogue entre Dieu et Satan qui se trouve dans la Bible. Dieu demandait à Satan d’où il venait, ce à quoi Satan répondait : « De parcourir la terre et de m’y promener » (Job 1:7). Satan est vraiment fourbe. Il n’avait pas répondu directement à la question de Dieu, il avait parlé de façon tortueuse et décousue. Il est impossible de savoir d’où venait Satan. Sa bouche n’est remplie que de mensonges. Il ne parle jamais honnêtement, et s’exprime toujours de façon équivoque et ambiguë. En mentant et en trompant, n’étais-je pas comme le démon Satan ? Même si j’avais répondu, quant au travail sur lequel le dirigeant voulait s’informer, mes réponses n’avaient été que mensonges et tromperies. Après avoir écouté ma réponse, le dirigeant ne connaissait toujours pas clairement l’état exact du travail d’abreuvement dont j’étais responsable et il ne pouvait donc pas juger si j’en assurais correctement le suivi. En fait, mentir et tromper de cette façon ne faisait que protéger temporairement mon statut et ma réputation, mais ce que je perdais réellement, c’était ma moralité, ma dignité et la confiance des autres. Si je continuais ainsi, tôt ou tard, tout le monde allait voir que je n’étais ni honnête ni digne de confiance. Personne ne croirait en moi et, surtout, Dieu ne me ferait pas confiance. Ne serais-je pas alors privé de toute moralité et dignité ? Ne serait-ce pas stupide de ma part ?

Plus tard, j’ai lu ce passage de la parole de Dieu : « Que Dieu demande aux gens d’être honnêtes prouve qu’Il déteste véritablement les trompeurs et qu’Il n’aime pas les gens trompeurs. L’aversion de Dieu pour les gens trompeurs est une aversion pour leur façon de faire les choses, leurs tempéraments, leurs motifs et leurs méthodes de tromperie : toutes ces choses déplaisent à Dieu. Quand les personnes trompeuses sont capables d’accepter la vérité et de reconnaître leurs tempéraments malhonnêtes, et sont disposées à accepter le salut de Dieu, alors elles aussi ont l’espoir d’être sauvées, car Dieu traite tous les hommes de la même manière, et la vérité traite tous les hommes de la même manière. Et donc, si nous voulons devenir ceux qui sont aimés de Dieu, la première chose que nous devons faire est de changer les principes de notre façon d’être : nous ne pouvons plus vivre selon les philosophies de Satan, nous ne pouvons plus nous reposer sur les mensonges et la tromperie, nous devons laisser derrière nous tous les mensonges et devenir honnêtes, et de cette façon la vision que Dieu a de nous changera. Auparavant, les gens comptaient toujours sur les mensonges, les faux-semblants et la ruse pour vivre en société et utilisaient des philosophies sataniques qui étaient la base existentielle, la vie et le fondement sur lesquels ils se conduisaient. C’était quelque chose que Dieu méprisait. Parmi les incroyants, si tu parles franchement, que tu dis la vérité et que tu es une personne honnête, tu seras calomnié, jugé et rejeté. De ce fait, tu suis les tendances du monde, tu vis selon des philosophies sataniques et tu deviens de plus en plus habile à mentir et de plus en plus malhonnête. Tu apprends également à utiliser des moyens insidieux pour atteindre tes objectifs et pour te protéger. Tu es alors de plus en plus prospère dans le monde de Satan et, par conséquent, tu t’enfonces de plus en plus profondément dans le péché, jusqu’à ce que tu ne puisses plus t’en sortir. C’est exactement le contraire dans la maison de Dieu. Plus tu mens et ruses, plus les élus de Dieu se lassent de toi et te rejettent. Si tu refuses de te repentir et que tu t’accroches toujours aux philosophies et à la logique sataniques, et que tu recours à des complots et à des stratagèmes élaborés pour te déguiser et afficher un masque, alors tu es très susceptible d’être révélé et chassé. C’est parce que Dieu déteste les gens trompeurs. Seuls les gens honnêtes peuvent prospérer dans la maison de Dieu, et les gens trompeurs seront finalement rejetés et chassés. Tout cela est préétabli par Dieu. Seules les personnes honnêtes peuvent avoir leur part dans le royaume des cieux, donc si tu ne t’efforces pas d’être une personne honnête, et que tu n’expérimentes pas et ne pratiques pas dans le sens de la poursuite de la vérité, si tu n’exposes pas ta propre laideur et ne montres pas ton vrai visage, alors tu ne pourras jamais recevoir l’œuvre du Saint-Esprit ni gagner l’approbation de Dieu » (« La pratique la plus fondamentale pour être une personne honnête », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). En réfléchissant à ces paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu n’aime pas les menteurs et qu’Il ne les sauve pas, parce qu’ils appartiennent à Satan. Les menteurs emploient la traîtrise et la ruse dans tout ce qu’ils font et parlent sans franchise, et tout ça pour protéger leur réputation, leur statut et leurs intérêts. Les intentions qu’ils nourrissent et les méthodes qu’ils utilisent sont odieuses et dégoûtantes aux yeux de Dieu. J’avais beau croire en Dieu, je n’avais pas gagné la moindre vérité et je vivais encore selon des philosophies sataniques telles que : « Chacun pour soi, Dieu pour tous » et « Un arbre vit grâce à son écorce, tout comme un homme vit sur sa fierté ». Ces philosophies sataniques s’étaient déjà enracinées dans mon cœur, m’égarant et me corrompant, et me faisant prendre le chemin de la poursuite de la réputation et du statut. J’avais cru que les gens devaient vivre pour eux-mêmes, se distinguer des autres et gagner renommée et avantages, et que seulement alors ils ne se voyaient pas méprisés. J’avais pensé que si une personne disait toujours la vérité et ne mentait jamais, alors elle était stupide et bonne à rien. Pour cette raison, j’avais toujours trompé les autres et répandu un tissu de mensonges pour protéger mes intérêts, devenant ainsi de plus en plus malhonnête, faux et dépourvu de toute ressemblance humaine normale. J’avais considéré la réputation et le statut comme plus importants que la vérité, et été prêt à mentir et à m’opposer à la vérité pour protéger ma réputation et mon statut. Satan est un menteur, et quand je mens et trompe de la sorte, ne suis-je pas comme lui ? Dans ce monde malfaisant, être honnête et franc ne marche pas. Mais dans la maison de Dieu, c’est exactement le contraire. Dans la maison de Dieu, la justice et la vérité règnent en maîtres, et plus quelqu’un trompe les autres, plus il est susceptible de chuter, et finalement, tous les menteurs sont exposés et bannis par Dieu. Dieu dit : « Si les gens souhaitent être sauvés, alors ils doivent commencer par être honnêtes » (« Six indicateurs de croissance de vie », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). « Seules les personnes honnêtes peuvent avoir leur part dans le royaume des cieux […]. » Dieu est saint et les gens immondes ne sont pas autorisés à entrer dans le royaume des cieux. Quand j’ai compris ça, j’ai senti que le tempérament saint et juste de Dieu ne tolérait aucune offense et j’ai sincèrement regretté d’avoir menti à mes frères et sœurs. Je me suis vraiment détesté et j’ai voulu ne plus jamais mentir et tromper. J’ai voulu pratiquer la vérité, être honnête et parler honnêtement avec tout le monde. J’ai voulu extirper les mensonges de ma bouche et la tromperie de mon cœur, et être ainsi digne de l’approbation de Dieu et de l’entrée au royaume des cieux.

Au cours de l’une de mes dévotions, j’ai lu ce passage de la parole de Dieu : « Pratiquer l’honnêteté recouvre de nombreux aspects. En d’autres termes, respecter la norme, afin d’être honnête, ne concerne pas simplement un seul aspect ; vous devez être au niveau à de nombreux égards avant de pouvoir être honnêtes. Certains croient qu’il leur suffit de parvenir à ne pas mentir pour être honnêtes. Ce point de vue est-il correct ? Être honnête implique-t-il seulement de ne pas mentir ? Non, c’est également lié à plusieurs autres aspects. Premièrement, quelle que soit la situation que tu affrontes, qu’il s’agisse de quelque chose que tu as vu de tes propres yeux ou de quelque chose qu’on t’a rapporté, qu’il s’agisse d’interagir avec les autres ou de résoudre un problème, qu’il s’agisse du devoir que tu es censé accomplir ou de quelque chose que Dieu t’a confié, tu dois toujours l’aborder avec un cœur honnête. Comment doit-on s’entraîner à aborder les choses avec un cœur honnête ? Dis ce que tu penses et parle honnêtement ; ne prononce pas des paroles creuses, ne parle pas un jargon officiel, ne dis pas des choses agréables à entendre, flatteuses ou hypocrites, mais prononce les mots qui sont dans ton cœur. C’est là être quelqu’un d’honnête. Exprimer les vraies pensées et opinions qui sont dans ton cœur : voilà ce que sont censés faire les gens honnêtes. Si tu ne dis jamais ce que tu penses, et que les mots s’enveniment dans ton cœur, que ce que tu dis est constamment en désaccord avec ce que tu penses, ce n’est pas ce qu’une personne honnête fait » (« Seule l’honnêteté permet de vivre comme un véritable être humain », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). Cette parole de Dieu m’a donné un chemin de pratique. Qu’il s’agisse d’interagir avec les autres ou de faire mon devoir, je devais aborder les choses avec un cœur honnête. Comme je n’avais assuré aucun suivi, je devais être honnête à ce sujet. Je ne devais pas me demander si ma réputation allait en pâtir. Pratiquer l’honnêteté est essentiel.

À la réunion de collaborateurs suivante, j’ai voulu prendre l’initiative et révéler ma corruption, mais je me suis inquiété de ce que tout le monde allait penser de moi. J’ai compris que je voulais de nouveau protéger ma réputation et mon statut, alors j’ai adressé une prière silencieuse à Dieu, en Lui demandant de me guider et de me donner la force et le courage de révéler ma corruption. Je me suis souvenu de ce passage de la parole de Dieu que j’avais déjà lu : « Si tu ne pratiques pas selon les paroles de Dieu, que tu n’examines jamais tes secrets et tes défis et que tu ne t’ouvres jamais avec les autres, ni par l’échange ni par l’analyse ni en mettant en lumière ta corruption et tes défauts fatals avec eux, alors tu ne peux pas être sauvé » (« La pratique la plus fondamentale pour être une personne honnête », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). J’ai compris que si je n’étais pas honnête, si je continuais à dissimuler ma corruption et mes défauts, si je ne m’ouvrais pas, si je ne me révélais pas et si je ne me disséquais pas, alors je ne me débarrasserais jamais de mon tempérament corrompu et je ne serais jamais sauvé. J’ai adressé une autre prière à Dieu : « Dieu ! S’il Te plait, donne-moi de la force pour que je puisse simplement m’ouvrir et être honnête. » Après cette prière, j’ai pris l’initiative de tout avouer aux autres : « J’ai menti lors de la dernière réunion, quand le dirigeant a posé des questions sur l’abreuvement des nouveaux arrivants. La vérité est que je ne connaissais la situation que d’une Église, mais pas celle des deux autres. J’ai eu peur, en disant la vérité, que vous me méprisiez, alors j’ai menti et dit que je connaissais la situation de deux des Églises. Je vous ai tous trompé. » Quand j’ai dit ça, les autres ne m’ont ni condamné ni méprisé. Au contraire, ils ont dit qu’il était bon que je sois capable de m’ouvrir simplement et d’être honnête. Ayant pratiqué ainsi, je me suis senti bien plus satisfait et à l’aise. Si j’avais continué à me dissimuler, je n’aurais pas obtenu cette compréhension et ces gains.

Peu après, un dirigeant supérieur m’a demandé : « As-tu, actuellement, une compréhension de l’état des dirigeants d’Église ? » J’ai un peu hésité, face à cette question, car j’étais au courant de l’état d’un seul dirigeant, mais pas de celui des deux autres. J’ai pensé : « Si je dis la vérité, le dirigeant supérieur va-t-il penser que je n’ai pas fait de travail réel ? » et donc j’ai eu envie de répondre que j’avais bien cette compréhension. Puis j’ai compris que je voulais de nouveau mentir, alors j’ai adressé une prière à Dieu et dit la vérité : « Je ne connais l’état que d’un seul dirigeant, mais pas celui des deux autres. » Sur ce, le dirigeant supérieur ne m’a pas critiqué et, à la place, il m’a fait des suggestions, disant que je devais m’informer plus souvent de l’état des dirigeants d’Église, et les aider rapidement à résoudre leurs difficultés. Il m’a également donné des chemins à suivre. J’ai appris que plus je disais la vérité, étais honnête et osais révéler ma corruption et mes défauts, plus je pouvais être aidé par mes frères et sœurs et obtenir des gains. Auparavant, je mentais et trompais pour protéger ma réputation et mon statut, mais chaque fois que je disais un mensonge, mon cœur s’alourdissait et ma conscience se sentait mise en accusation, et surtout, je perdais ma moralité et ma dignité. Grâce à cette expérience, j’en suis venu à comprendre que les gens honnêtes sont aimés à la fois par Dieu et par les hommes, et que plus vous êtes honnête, plus vos relations avec les autres seront harmonieuses, et plus vous serez calme et en paix. Non seulement les autres ne vous mépriseront pas, mais vous serez en fait aidés par vos frères et sœurs. Être honnête est vraiment formidable.

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