Principes d’interaction avec les autres

1 mars 2025

Par Jingxin, Chine

En août 2022, j’ai collaboré avec Liu Xuan et Zhang Qi à la réalisation de vidéos. Comme j’étais novice en ce domaine et que je n’avais pas encore compris certains principes, Liu Xuan, la cheffe d’équipe, m’a souvent aidée. Nous avions à peu près le même âge et des intérêts communs, donc nous avons rapidement appris à nous connaître et avons entretenu une bonne relation.

Un jour, Zhang Qi a rencontré des problèmes complexes lors de la réalisation d’une vidéo et a demandé de l’aide à Liu Xuan. Liu Xuan a analysé les problèmes et en a discuté avec elle, mais la vidéo de Zhang Qi, une fois terminée, présentait encore des problèmes. Liu Xuan a alors dit avec dédain : « Nous en avons déjà discuté hier, et tu as quand même fait une vidéo comme ça ! » En voyant que Zhang Qi se sentait quelque peu contrainte et gardait la tête baissée sans rien dire, j’ai pensé : « L’approche de Liu Xuan pourrait blesser Zhang Qi. Nous devrions communiquer calmement lorsque nous rencontrons des problèmes, ce qui serait plus propice à de futures améliorations. » J’ai pensé à en parler à Liu Xuan, mais j’ai hésité en me disant : « Si Liu Xuan l’accepte, c’est parfait. Mais si elle ne l’accepte pas et qu’elle réplique, me mettant dans une position délicate, ce serait tellement embarrassant pour moi ! Si Liu Xuan pense que je prends le parti de Zhang Qi et commence à me détester ? Comment vais-je m’entendre avec elle à l’avenir ? Laisse tomber. Il vaut peut-être mieux ne rien dire. » Plus tard, Liu Xuan a pris conscience qu’elle avait révélé un tempérament arrogant, mais elle n’avait fait qu’une simple déclaration sans vraiment se comprendre. J’ai pensé à échanger avec elle, mais j’ai hésité à nouveau alors que les mots étaient sur le bout de ma langue. « Elle a déjà admis qu’elle était arrogante. Si je le souligne à nouveau et que j’échange avec elle, pensera-t-elle que mes exigences envers elle sont trop grandes ? Et si elle développait un préjugé à mon égard ? Mieux vaut laisser tomber. » Et l’affaire s’est terminée ainsi. Une autre fois, notre équipe a réalisé une vidéo qui n’était pas aux normes. En tant que cheffe d’équipe, Liu Xuan ne nous a pas aidées à identifier la cause. Quelques jours plus tard, d’autres frères et sœurs ont procédé à une analyse et une à une communication avec nous sur la base des principes. Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai compris où se trouvait le problème. J’ai suggéré que nous accélérions l’apprentissage de cet aspect des compétences techniques. Cependant, Liu Xuan n’a pas pris cela au sérieux, en précisant qu’elle avait déjà étudié cet aspect des compétences techniques et qu’elle le connaissait déjà, elle ne s’est donc pas organisée pour que nous l’apprenions. J’ai remarqué l’attitude désinvolte de Liu Xuan à l’égard de l’étude technique. Elle n’était manifestement pas compétente, mais elle était complaisante et peu disposée à apprendre. Et en tant que cheffe d’équipe, elle n’a pas résumé les écarts. J’ai voulu discuter de ses problèmes avec elle, mais j’ai ensuite pensé : « Liu Xuan se sentira-t-elle gênée si je dis cela ? Et si je blesse sa fierté et qu’elle développe un préjugé à mon égard ? » Donc, je ne lui ai rien dit, mais je suis restée silencieuse une fois de plus. Plus tard, lorsque notre superviseuse m’a demandé comment j’allais, j’ai voulu lui écrire ces choses. Mais je me suis inquiétée : « Si Liu Xuan voit cela, dira-t-elle que je l’ai poignardée dans le dos au lieu de lui faire remarquer ses problèmes en face, et que j’ai profité d’écrire sur mon état pour rapporter ses problèmes ? Si Liu Xuan a des opinions négatives sur moi, comment vais-je m’entendre avec elle à l’avenir ? » Compte tenu de ces préoccupations, je n’ai pas du tout mentionné les problèmes de Liu Xuan. En apparence, Liu Xuan et moi avons discutions et riions ensemble, mais chaque fois que je devais souligner ses problèmes, je remettais constamment en question sa réponse. Même lorsque je voyais clairement ses problèmes, je n’osais pas parler honnêtement. C’était tellement misérable et étouffant ! Pendant cette période, j’ai souvent prié Dieu, demandant Son éclairage et Sa direction pour me comprendre et me libérer des liens de mon tempérament corrompu.

Un jour, lors d’une discussion sur nos états, Liu Xuan a mentionné qu’il y avait un manque de véritable communion entre nous. Elle a souligné que j’avais tendance à être complaisante, disant que j’évoquais rarement ses problèmes, même si je les voyais. Elle a dit qu’elle avait aussi besoin que les autres la corrigent et l’aident, et tandis qu’elle parlait, elle pleurait tristement. En écoutant les paroles de Liu Xuan, je m’en suis profondément voulu et me suis sentie profondément peinée. Il s’est avéré qu’à ses yeux, j’étais si complaisante, et qu’elle n’était pas aussi réfractaire à la vérité que je l’avais pensé. Pourquoi n’ai-je pas pu me résoudre à dire un mot pour souligner ou exposer ses problèmes ? J’ai mangé et bu les paroles de Dieu au sujet de ce problème. J’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Quand tu interagis avec les frères et sœurs, tu dois mettre ton cœur à nu devant eux et te confier à eux pour que cela te soit bénéfique. Quand tu accomplis ton devoir, il est encore plus important que tu mettes ton cœur à nu et que tu te confies aux autres : ce n’est qu’alors que vous travaillerez bien ensemble. […] Parfois, lorsque deux personnes interagissent, leurs personnalités s’affrontent ou bien, leurs environnements familiaux, leurs antécédents ou leurs conditions économiques ne correspondent pas. Pourtant, si ces deux personnes peuvent mettre leur cœur à nu l’une devant l’autre, être entièrement ouvertes concernant leurs problèmes et communiquer sans mensonge ni tromperie, et qu’elles sont capables de se livrer l’une à l’autre, alors, de cette manière, elles pourront devenir de véritables amis, c’est-à-dire devenir des amis intimes. Peut-être que lorsque l’autre personne rencontrera une difficulté, c’est toi qu’elle viendra voir, et personne d’autre, et c’est seulement à toi qu’elle fera confiance pour pouvoir lui venir en aide. Même si tu la réprimandes, elle ne te tient pas tête, car elle sait que tu es une personne honnête avec un cœur sincère. Elle te fait confiance, donc quoi que tu lui dises ou quelle que soit la manière dont tu la traites, elle sera en mesure de comprendre. Pouvez-vous être de telles personnes ? Êtes-vous de telles personnes ? Sinon, alors tu n’es pas quelqu’un d’honnête. Lorsque tu interagis avec les autres, il faut d’abord qu’ils perçoivent ton vrai cœur et ta sincérité. Si, en parlant, en travaillant et en prenant contact avec les autres, les propos de quelqu’un sont superficiels, grandiloquents, obséquieux, flatteurs, irresponsables et imaginaires, ou s’il parle simplement pour rechercher la faveur de l’autre, alors ses propos manquent de toute crédibilité et il n’est pas sincère du tout. C’est son mode d’interaction avec les autres, peu importe qui sont ces autres. Une telle personne n’a pas un cœur honnête. Ce n’est pas une personne honnête » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seul quelqu’un d’honnête peut vivre une véritable ressemblance humaine). D’après les paroles de Dieu, j’ai compris que, bien que j’aie vu Liu Xuan contraindre les autres par son tempérament arrogant et traiter l’étude technique avec désinvolture, je n’ai rien dit pour la corriger ou l’aider. C’était à cause de ma nature fourbe et de ma méfiance excessive à l’égard des autres. Je craignais que si Liu Xuan n’acceptait pas mes suggestions et développait un préjugé contre moi, cela ruinerait notre relation. En y repensant, généralement, lorsque Liu Xuan voyait mes problèmes, elle les soulignait directement, ce qui m’aidait beaucoup. Mais j’étais tellement sur mes gardes vis-à-vis d’elle. Même si j’identifiais ses problèmes, je n’ai jamais échangé à ce propos ni ne les ai soulignés, ne faisant que montrer une fausse façade sans aucune sincérité. J’étais vraiment fourbe ! Je pensais que le fait de souligner les problèmes des autres était offensant et les heurterait, mais ce point de vue était faux. En réalité, lorsque nous voyons d’autres personnes révéler leurs corruptions, nous devrions simplement être honnêtes et leur ouvrir notre cœur, et souligner rapidement leurs problèmes. Cela les aidera à réfléchir sur elles-mêmes et à corriger les écarts, et évitera également les pertes pour le travail de l’Église. C’est une manière d’aider les autres. J’ai pris conscience que mon point de vue sur les choses était complètement déformé et n’était absolument pas conforme à la vérité. Plus tard, j’ai partagé avec Liu Xuan les problèmes que j’avais remarqués chez elle. La superviseuse a également écrit à la communauté pour échanger afin d’aider Liu Xuan.

Après un certain temps, Liu Xuan a commencé à avoir une certaine compréhension de son tempérament arrogant, et a pris l’initiative de nous guider dans l’apprentissage des compétences techniques. L’efficacité de nos devoirs a également augmenté. En voyant ces résultats, j’ai ressenti une profonde honte et me suis fait des reproches. Si j’avais pris la parole plus tôt, Liu Xuan aurait pu reconnaître ses problèmes plus rapidement, ce qui aurait bénéficié tant à notre collaboration harmonieuse qu’à la communication des compétences techniques. Avec regret, j’ai réfléchi et me suis demandé : Pourquoi est-ce qu’à chaque fois que je repérais les problèmes des autres, je n’arrivais pas à parler, même si les mots étaient sur le bout de ma langue ? Quel tempérament corrompu me contrôle en coulisses ? Un jour, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu : « Quand les gens ne sont pas responsables dans leurs devoirs, qu’ils les font de manière négligente, qu’ils agissent comme des personnes complaisantes, et ne défendent pas les intérêts de la maison de Dieu, de quel tempérament s’agit-il ? C’est de la sournoiserie, c’est le tempérament de Satan. L’aspect le plus important des philosophies des relations mondaines, c’est la sournoiserie. Les gens pensent que s’ils ne sont pas rusés, ils risquent d’offenser les autres et seront incapables de se protéger : ils croient qu’ils doivent être assez rusés pour ne blesser ou n’offenser personne et qu’ainsi ils se protègent, protègent leurs moyens de subsistance et prennent pied solidement au milieu des autres. Tous les non-croyants vivent selon la philosophie de Satan. Ce sont tous des personnes complaisantes et ils n’offensent personne. Tu es venu à la maison de Dieu, tu as lu la parole de Dieu et écouté les sermons de la maison de Dieu. Alors pourquoi es-tu incapable de pratiquer la vérité, de parler avec ton cœur et d’être quelqu’un d’honnête ? Pourquoi es-tu toujours complaisant ? Les personnes complaisantes ne protègent que leurs propres intérêts, et pas les intérêts de l’Église. Quand ils voient que quelqu’un fait le mal et nuit aux intérêts de l’Église, ils l’ignorent. Ils aiment être complaisants, et n’offensent personne. C’est irresponsable, et ce genre de personne est trop rusée et indigne de confiance » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). « Selon toute apparence, les mots prononcés par les antéchrists semblent particulièrement gentils, cultivés et distingués. Peu importe qui viole le principe ou interrompt et perturbe le travail de l’Église, les antéchrists n’exposent pas les gens ni ne les critiquent ; ils ferment les yeux, et font ainsi croire aux gens qu’ils sont magnanimes en toutes choses. Indépendamment des corruptions que les gens révèlent et quels actes malfaisants ils font, les antéchrists sont compréhensifs et tolérants. Ils ne se mettent pas en colère et ne deviennent pas furieux, ils ne se fâchent pas et ne blâment pas les gens quand ceux-ci font quelque chose de mal et nuisent aux intérêts de la maison de Dieu. Peu importe qui commet le mal et perturbe le travail de l’Église, ils n’y prêtent pas attention, comme si cela n’avait rien à voir avec eux, et ils n’offensent jamais les gens à cause de ça. Qu’est-ce qui préoccupe le plus les antéchrists ? Combien de personnes les tiennent en haute estime, et combien de personnes les voient souffrir, et les louent pour cela. Les antéchrists pensent que la souffrance doit toujours servir à quelque chose : quels que soient les souffrances qu’ils endurent, le prix qu’ils paient, les bonnes actions qu’ils font, l’attention, la considération et l’amour qu’ils portent aux autres, tout cela doit être fait devant les autres, afin que plus de gens puissent le voir. Et pourquoi agissent-ils comme cela ? Pour acheter les faveurs des gens, pour susciter chez davantage de gens l’approbation vis-à-vis de leurs actions, leur conduite, et leur caractère dans leur cœur, leur donnant un pouce levé. Il y a même des antéchrists qui essaient de se faire passer pour de “bonnes personnes” grâce à ces comportements en apparence positifs, afin que davantage de personnes viennent demander leur aide » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie X)). Les paroles de Dieu exposent la vérité si clairement ! Pour les personnes au tempérament fourbe et rusé, lorsqu’elles voient d’autres révéler des corruptions ou interrompre le travail de l’Église, jamais elles ne les signalent ni ne les exposent. Extérieurement, elles semblent tolérantes et patientes, mais leur véritable objectif est d’utiliser la gentillesse extérieure pour faire croire aux autres qu’elles sont aimantes et attentionnées, gagnant ainsi leur approbation et s’attirant leurs faveurs. Leur nature est extrêmement malveillante. Tout comme moi, lorsque j’ai vu Liu Xuan mépriser et contraindre Zhang Qi, et constaté que Liu Xuan, en tant que cheffe d’’équipe, n’avait pas organisé d’étude technique et retardait le travail, j’ai voulu signaler ses problèmes. Mais j’ai ravalé mes mots alors qu’ils étaient sur le bout de ma langue, craignant que Liu Xuan ne les accepte pas et développe un préjugé contre moi, rendant nos futures interactions difficiles. Alors, j’ai toujours gardé le silence. Même en écrivant sur mon état, je craignais que, si Liu Xuan voyait cela, elle penserait que je rapportais ses problèmes dans son dos, donc, j’évitais de la mentionner. En apparence, je n’ai offensé personne et j’avais l’air plutôt amicale, mais ma véritable intention était de maintenir de bonnes relations avec Liu Xuan. Pour préserver une image positive dans son esprit, je n’arrivais pas à dire quoi que ce soit de vraiment honnête ou bénéfique. Je ne me suis pas demandée si l’entrée dans la vie des frères et sœurs en souffrirait ou si le travail de l’Église serait retardé. J’étais tellement égoïste, méprisable, rusée et fourbe ! J’étais vraiment une personne totalement complaisante ! Comment Dieu pourrait-il ne pas être dégoûté par moi et me détester ?

Plus tard, j’ai lu davantage de paroles de Dieu : « Dans les philosophies des relations mondaines, un précepte dit : “Ne pas parler des défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié.” Cela signifie que, pour préserver une relation amicale, il faut garder le silence sur les problèmes de son ami, même si on les voit clairement : on doit respecter le principe selon lequel il ne faut pas frapper les gens au visage ni critiquer leurs défauts. Les gens doivent se tromper les uns les autres, se cacher les uns des autres, se livrer à des intrigues les uns avec les autres ; et bien qu’ils sachent tout à fait clairement quel genre de personne est l’autre, ils ne le disent pas ouvertement, mais emploient des méthodes pleines de ruse pour préserver leur relation amicale. Pourquoi voudrait-on préserver de telles relations ? Il s’agit de ne pas vouloir se faire d’ennemis dans cette société, au sein de son groupe, et donc de ne pas se soumettre souvent à des situations dangereuses. Sachant que quelqu’un deviendra ton ennemi et te fera du mal après que tu as critiqué ses défauts ou que tu l’as blessé, et que tu ne souhaites pas te mettre dans une telle situation, tu emploies le précepte des philosophies des relations mondaines qui se résume ainsi : “Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts.” À la lumière de cela, si deux personnes entretiennent une telle relation, peut-on les considérer comme de vrais amis ? (Non.) Ce ne sont pas de vrais amis, et encore moins des confidents. Alors, de quel genre de relation s’agit-il, exactement ? N’est-ce pas une relation sociale élémentaire ? (Si, en effet.) Dans le cadre de pareilles relations sociales, les gens ne peuvent pas montrer leurs sentiments, ni avoir des échanges profonds, ni parler de tout ce dont ils souhaitent parler. Ils ne peuvent pas dire à haute voix ce qu’ils ont sur le cœur, parler des problèmes qu’ils voient chez l’autre ou dire des choses qui profiteraient à l’autre. Au lieu de cela, ils choisissent des choses gentilles à dire, pour conserver les faveurs de l’autre. Ils n’osent pas dire la vérité ni défendre les principes, de peur que cela ne suscite de l’animosité envers eux de la part des autres. Quand un individu n’est menacé par personne, cet individu ne vit-il pas dans une aisance et une paix relatives ? N’est-ce pas le but des gens en promouvant ce dicton : “Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts” ? (Si, en effet.) Il s’agit clairement d’une manière de vivre reposant sur la ruse et la tromperie, avec une attitude défensive, dont le but est l’auto-préservation. Les gens qui vivent ainsi n’ont pas de confidents, pas d’amis proches à qui ils peuvent dire tout ce qui leur plaît. Ils sont sur la défensive les uns vis-à-vis des autres, calculateurs et stratégiques, chacun tirant de la relation ce dont il a besoin. N’est-ce pas ? À la base, le dicton “si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts” vise à éviter d’offenser les autres et de se faire des ennemis, à se protéger en ne faisant de mal à personne. Il s’agit d’une technique et d’une méthode qu’on adopte pour éviter d’être blessé. Quand on examine les multiples facettes de l’essence de cette exigence vis-à-vis de la conduite morale des gens “si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts”, celle-ci est-elle une noble exigence ? Est-elle positive ? (Non.) Alors qu’est-ce que cela enseigne aux gens ? Que tu ne dois pas contrarier ni blesser qui que ce soit, sinon c’est toi qui finiras par être blessé ; et aussi, que tu ne dois faire confiance à personne. Si tu blesses l’un de tes bons amis, cette amitié commencera doucement à changer : ton bon ami, ton ami proche deviendra un étranger ou un ennemi. Quels problèmes peuvent être résolus quand on enseigne aux gens à agir de cette manière ? Même si, en agissant ainsi, tu ne te fais pas d’ennemis, et même si tu en perds quelques-uns, est-ce que cela amènera les gens à t’admirer, à t’approuver et à te garder toujours comme ami ? Est-ce que cela respecte pleinement la norme de conduite morale ? Ce n’est rien qu’une philosophie des relations mondaines, tout au plus » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (8)). D’après les paroles de Dieu, j’ai compris que les dictons tels que : « Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts », « Ne pas parler des défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié », « Prononcez de bonnes paroles en harmonie avec les sentiments et la raison des autres, car la franchise agace autrui » et « Quand on sait que quelque chose ne va pas, il vaut mieux se taire », sont des philosophies sataniques des relations mondaines. Satan instille ces idées dans l’esprit des humains, leur faisant croire que pour rester fermes dans la société, ils doivent entretenir des relations avec les autres, toujours sauver la face auprès des autres et être habiles et complaisants. Sinon, ils seront exclus. Lorsque les gens s’appuient sur ces philosophies des relations mondaines pour interagir avec les autres, ils deviennent suspicieux et sur la défensive les uns envers les autres. Ils analysent constamment le ton et les expressions des autres lorsqu’ils parlent ou font des choses, agissant d’une certaine manière en apparence tout en cachant leurs véritables pensées. Ils ne prononcent jamais de paroles honnêtes ou sincères, devenant de plus en plus hypocrites et malveillants, vivant sans dignité ni intégrité. J’avais toujours eu peur de souligner les problèmes de Liu Xuan simplement parce que j’étais influencée par ces philosophies sataniques des relations mondaines. Je croyais que pour maintenir de bonnes relations avec les gens et assurer ma place parmi eux, je devais être prudente dans mes paroles et mes actes, ne jamais dire quoi que ce soit que les autres n’appréciaient pas ni souligner leurs défauts et lacunes. Je pensais que je devais sauver la face pour les autres. Sinon, je les offenserais et me ferais des ennemis. Avant de croire en Dieu, j’interagissais avec les gens de cette façon : en étant toujours prudente, en analysant le ton et les expressions des autres, et en étant suspicieuse et sur la défensive envers les autres. Même avec ma famille la plus proche ou mes meilleurs amis, je n’osais pas souligner leurs problèmes de crainte d’être détestée et isolée. Même si les gens disaient que j’étais gentille, je menais en réalité une vie très épuisante. Après avoir cru en Dieu, je continuais à interagir avec les frères et sœurs de la même manière, sans cœur sincère. Je voyais clairement les problèmes de Liu Xuan, mais pour maintenir ma relation avec elle, je ne les lui ai jamais fait remarquer et j’ai gardé mes véritables pensées pour moi. En apparence, je m’entendais bien avec elle et il n’y avait rien dont nous ne pouvions pas discuter. Vivant selon ces philosophies sataniques, j’ai pris la voie du milieu, en essayant de n’offenser personne, en analysant toujours le ton et les expressions des autres lors de mes interactions. Non seulement cela nuisait à Liu Xuan et retardait le travail, mais me donnait également le sentiment d’étouffer et d’être malheureuse. En fin de compte, je serais seulement détestée, abandonnée et éliminée par Dieu. Dieu aime les personnes honnêtes. Il espère que nous puissions interagir avec les autres de manière ouverte et sincère, en partageant nos cœurs les uns avec les autres. Ceux qui poursuivent la vérité préfèrent aussi s’associer à des personnes honnêtes. Vivre selon des philosophies sataniques peut temporairement aider à maintenir des relations avec les gens, mais ce n’est pas du tout durable. En fin de compte, ces personnes seront discernées et rejetées par ceux qui poursuivent et aiment la vérité. En m’appuyant sur ces philosophies des relations mondaines, non seulement je n’ai pas réussi à maintenir ma relation avec Liu Xuan, mais j’ai aussi perdu sa confiance. Elle a fini par me qualifier de personne complaisante, disant que mon cœur manquait de sincérité dans mes interactions avec les autres. En y réfléchissant, j’ai pris conscience à quel point j’avais été stupide d’adopter ces philosophies sataniques comme ma manière de traiter le monde. J’ai vu à quel point j’avais été profondément corrompue par Satan et je me suis rendue compte que j’avais vraiment besoin du salut de Dieu. J’ai décidé d’arrêter de vivre une vie aussi égoïste et fourbe.

Plus tard, j’ai commencé à me demander : comment devrais-je m’entendre avec les autres ? Comment devrais-je parler et agir pour être conforme à l’intention de Dieu ? J’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Quelle devrait être la base du discours et des actions des gens ? Les paroles de Dieu. Alors, quelles sont les exigences et les normes de Dieu pour le discours et les actions des gens ? (Qu’ils soient constructifs pour les gens.) C’est vrai. Plus fondamentalement, tu dois dire la vérité, parler honnêtement et apporter aux autres. À tout le moins, ton discours doit édifier les gens, et non les tromper, les induire en erreur, les railler, les satiriser, les tourner en dérision, se moquer d’eux, les contraindre, exposer leurs faiblesses, ou les blesser. Telle est l’expression d’une humanité normale. C’est la vertu de l’humanité. […] comment s’exprime le discours constructif ? Il s’agit principalement d’encourager, d’orienter, de guider, d’exhorter, de comprendre et de réconforter. De plus, dans certains cas particuliers, il devient nécessaire d’exposer directement les erreurs des autres et de les émonder, afin qu’ils acquièrent la connaissance de la vérité et le désir de se repentir. Ce n’est qu’alors que l’effet attendu est atteint. Cette façon de pratiquer leur est très profitable. C’est une aide réelle et c’est constructif pour eux, n’est-ce pas ? Supposons, par exemple, que tu sois particulièrement obstiné et arrogant. Tu n’en as jamais été conscient, mais quelqu’un qui te connaît bien vient tout de suite t’expliquer le problème. Tu te dis : “Suis-je obstiné ? Suis-je arrogant ? Personne d’autre n’a osé me le dire, mais il me comprend. Qu’il puisse dire une telle chose suggère que c’est vraiment la vérité. Il faut que je consacre un peu de temps à y réfléchir.” Après cela, tu dis à cette personne : “Les autres ne me disent que des choses gentilles, ils chantent mes louanges, personne ne me parle jamais franchement, personne ne m’a jamais signalé ces lacunes et ces problèmes. Toi seul as pu me le dire, me parler franchement. C’était tellement formidable, cela m’a été d’une grande aide.” C’est se parler à cœur ouvert, n’est-ce pas ? Peu à peu, l’autre personne te communique ce qu’elle a en tête, ses pensées à ton sujet et son expérience, la façon dont elle avait des notions, de l’imagination, de la négativité et de la faiblesse à cet égard, et dont elle a pu s’en échapper en cherchant la vérité. C’est là avoir une conversation à cœur ouvert, c’est une communion des âmes. Et quel est, en somme, le principe selon lequel on parle ainsi ? C’est celui-ci : dis ce que tu as sur le cœur et parle de tes véritables expériences et de ce que tu penses vraiment. Ces paroles sont les plus bénéfiques pour les gens, elles subviennent à leurs besoins, elles les aident, elles sont positives » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (3)). D’après les paroles de Dieu, j’ai compris que pour établir une relation normale avec les gens, je dois traiter les autres selon les principes des paroles de Dieu. Lorsque je vois quelqu’un révéler de la corruption, entraver le travail ou agir à l’encontre des principes, je dois le signaler sans tarder. Cela bénéficiera à la fois au travail et à l’entrée de cette personne dans la vie. Ce n’est qu’en me comportant de cette manière que je peux préserver les principes et vivre avec ouverture et franchise, tout en ayant de l’humanité et un sens de la justice. Parfois, même si les gens ne peuvent pas l’accepter immédiatement, s’ils poursuivent la vérité, ils chercheront la vérité et réfléchiront sur eux-mêmes par la suite. Ils ne se sentiront pas dégoûtés ni ne me rejetteront, mais me seront reconnaissants de leur aide. S’ils ne poursuivent pas la vérité ou n’acceptent pas la vérité, cela les révèlera également et m’aidera à avoir un certain discernement. Je ne devrais pas me concentrer uniquement sur le fait de sauver la face. Ce qui devrait m’importer, c’est l’attitude de Dieu à mon égard, si mes actions satisfont Dieu, et si j’adhère aux principes et traite les autres selon la vérité dans les paroles de Dieu. En réfléchissant au passé, j’ai toujours eu des relations avec les gens basées sur des philosophies des relations mondaines. Mes paroles et mes actes étaient constamment contraints, et j’ai vécu dans un état de répression sans aucun soulagement. De cette façon, je ne pourrais jamais atteindre la vérité, restant à jamais liée et asservie par Satan. À ce stade, j’ai compris que je devais traiter les autres selon les paroles de Dieu, interagir avec eux de manière franche et honnête, parler avec mon cœur et dire des choses qui sont bénéfiques pour les autres. Qu’il s’agisse d’émonder les autres, de les réprimander, ou d’échanger calmement avec eux sur la vérité, je devais toujours les aborder avec mon vrai cœur. De cette façon, mes relations avec les autres peuvent être normales et durables, et je peux me débarrasser de mon oppression et gagner en libération et en liberté.

Plus tard, lorsque nous avons discuté de certains problèmes dans nos vidéos, Liu Xuan ne partageait que ses opinions chaque fois qu’elle soulignait les problèmes des autres. Elle échangeait rarement sur les principes. Lors des réunions, elle s’ouvrait rarement sur les corruptions qu’elle avait révélées, et s’ouvrait rarement ouvertement avec nous sur les problèmes qu’elle rencontrait dans son travail. Cela faisait penser aux autres qu’elle avait une stature et une capacité de travail avant même qu’ils ne le sachent, et les conduisait à l’admirer. J’ai senti que cela était nuisible à tout le monde et j’ai voulu lui faire remarquer. Mais, au moment où j’allais en parler, j’ai hésité, en me demandant : « Si je dis cela, Liu Xuan va-t-elle se fâcher ? Si cela a un impact sur notre relation, cela rendra-t-il nos interactions futures difficiles ? » J’ai pris conscience que j’allais à nouveau être complaisante pour maintenir la relation avec les autres. J’ai donc immédiatement prié Dieu, demandant la force de pratiquer la vérité et de me rebeller contre moi-même. Après avoir prié, je me suis rappelée d’un passage des paroles de Dieu : « Si les gens parlent tous de connaissance doctrinale ou théorique, mais ne disent rien de la connaissance qu’ils ont obtenue à partir d’expériences réelles et qu’en échangeant sur la vérité, ils évitent de parler de leur vie personnelle, de leurs problèmes dans la vie réelle et de leur propre monde intérieur, alors comment une véritable communication peut-elle avoir lieu ? Comment peut-il y avoir de réelle confiance ? […] Si les gens n’ont pas de communication verbale ou spirituelle, alors il n’y a pas de possibilité d’intimité entre eux, et ils ne peuvent pas subvenir mutuellement à leurs besoins ni s’entraider. Vous en avez déjà fait l’expérience, n’est-ce pas ? Si ton ami te confie tout, exprimant tout ce qu’il pense et toute peine ou joie qu’il connaît, ne te sentiras-tu pas alors particulièrement proche de lui ? La raison pour laquelle il est prêt à te dire ces choses, c’est que tu lui as également confié tes pensées les plus intimes. Vous êtes particulièrement proches, et c’est grâce à cela que vous pouvez vous entendre si bien et vous apporter une aide mutuelle. Sans ce genre de communication et d’échange entre les frères et sœurs dans l’Église, ils seraient incapables de s’entendre harmonieusement et trouveraient impossible de bien travailler ensemble à l’accomplissement de leurs devoirs. C’est pourquoi échanger sur la vérité nécessite une communication spirituelle et la capacité de parler avec le cœur. C’est l’un des principes que l’on doit avoir pour être une personne honnête » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, La pratique la plus fondamentale pour être une personne honnête). Les paroles de Dieu m’ont réveillée. J’ai réfléchi à la manière dont, en interagissant avec Liu Xuan selon les philosophies des relations mondaines, je ne lui avais jamais véritablement ouvert mon cœur ni ne l’avais aidée, je n’avais jamais échangé avec elle ni souligné ses problèmes, et ce que je lui apportais était de la fourberie et du mal, poussant les gens à ne pas m’aimer et Dieu à me détester. J’ai pris conscience que je ne pouvais plus continuer à être une personne égoïste, fourbe et complaisante, et que je devais devenir une personne honnête selon les paroles de Dieu et parler des problèmes que je voyais. Le lendemain, lorsque nous avons communiqué nos états, j’ai fait remarquer à Liu Xuan qu’elle ne s’était jamais ouverte sur ses corruptions, qu’elle ne se concentrait pas sur le fait de guider chacun vers les principes dans nos devoirs, et que cela pouvait facilement amener les autres à la considérer comme un modèle. Entre-temps, je l’ai prévenue que ce n’était pas la bonne voie à suivre. Liu Xuan a pris conscience de la gravité de son problème après m’avoir écouté, et elle était prête à chercher la vérité et à réfléchir sur elle-même. Plus tard, Liu Xuan a tiré une leçon de cette expérience. Elle a commencé à se concentrer davantage sur la communication des principes avec nous, et elle s’est souvent ouverte sur ses corruptions. Notre relation ne s’est pas brisée à cause de cela. Au contraire, nous sommes devenues plus proches l’une de l’autre. Parfois, quand je ne parvenais pas voir à travers mon propre état, communiquer avec Liu Xuan m’aidait à gagner en compréhension de moi-même. J’ai véritablement senti que m’entendre avec les gens et ouvrir mon cœur aux autres selon les paroles de Dieu non seulement aidait les autres mais me bénéficiait également. Pendant cette période, nous avons fait des progrès tant dans notre entrée dans la vie que dans nos compétences techniques. L’efficacité de nos devoirs s’est également améliorée, et nous avons véritablement ressenti la direction de Dieu. En réfléchissant au passé, m’entendre avec Liu Xuan sur la base des philosophies des relations mondaines a rendu ma vie trop douloureuse et épuisante. Je n’ai pas non plus assumé mes responsabilités pour maintenir le travail de l’Église. Si je compare cette situation à celle d’aujourd’hui, en étant une personne honnête selon la parole de Dieu et en parlant avec mon cœur, je ressens la direction de Dieu et expérimente un sentiment de légèreté et de libération dans mon cœur. Il y a une douceur et une joie difficiles à décrire. Je comprends aussi que les relations normales entre frères et sœurs ne doivent impliquer ni méfiance ni barrières. Nous devons nous traiter avec sincérité, nous aider et nous soutenir mutuellement dans l’entrée dans la vie et dans les devoirs. Cela bénéficie aux autres, à nous-mêmes et au travail de l’Église. C’est la parole de Dieu qui m’a appris à m’entendre avec les autres, et je suis vraiment reconnaissante envers Dieu du fond de mon cœur.

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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