Quelles inquiétudes étaient à l’origine de mon refus d’une promotion ?

22 mars 2025

Par Wang Lei, Chine

J’ai coopéré au travail de purification dans l’Église, et après plusieurs années de pratique, j’ai saisi certains principes liés à mes devoirs, et j’ai obtenu certains résultats dans mes devoirs. Lorsque nous discutions de problèmes, les dirigeants, les diacres et les frères et sœurs avec qui je coopérais étaient généralement d’accord avec mes points de vue. Ils venaient me voir pour échanger et adoptaient mes opinions lorsqu’ils avaient du mal à discerner clairement les choses. J’ai commencé à ressentir un sentiment de supériorité, pensant que j’étais meilleur qu’eux. En décembre 2020, j’ai été promu pour faire mes devoirs dans une autre région. Les deux sœurs avec qui je coopérais exerçaient ce devoir depuis plus longtemps que moi, et elles avaient une meilleure compréhension des principes. À quelques reprises, nous avons analysé ensemble les documents pour exclure des gens, et les deux sœurs les ont analysés très minutieusement en se référant aux principes. J’aurais voulu m’exprimer dans un échange, mais j’aurais eu l’impression qu’elles avaient simplement échangé sur ce que j’avais compris, et que pour certains des problèmes qu’elles soulevaient, je ne les avais même pas remarqués, donc j’ai pensé qu’il valait mieux ne rien dire, et que m’exprimer n’aurait aucune valeur de référence et me ferait simplement passer pour inadéquat. Alors, je suis resté silencieux. Une autre fois, nous avons analysé un document pour expulser une personne mauvaise. Je ne pensais pas que cette personne était vraiment une personne mauvaise, alors j’ai échangé mon point de vue. Puis une des sœurs a dit qu’elle croyait que cette personne avait l’essence d’une personne mauvaise, et elle a donné son analyse en s’appuyant sur les actes malfaisants de cette personne et l’essence de ses actions. L’autre sœur était également d’accord avec elle. Après avoir écouté ce qu’elles avaient dit, j’ai pensé que l’échange des sœurs était correct et basé sur les principes, et j’ai ressenti une soudaine bouffée d’embarras. Je me suis dit : « Je me suis ridiculisé. Que vont penser de moi les sœurs maintenant ? Penseront-elles que je manque de discernement et que je suis de calibre inférieur ? » Plus tard, lorsque nous avons analysé à nouveau les documents ensemble, je n’ai pas osé exprimer mon point de vue, par peur de la façon dont les autres me percevraient si mon échange était incorrect. Avant, les frères et sœurs avec qui j’avais coopéré n’avaient pas fait aussi bien que moi dans leurs devoirs, mais maintenant, les sœurs avec qui je coopérais étaient meilleures que moi à tous égards, donc je me sentais comme le plus incapable de tous, et je manquais de présence et je sombrais souvent dans un état de répression. Pendant cette période, mon état était terrible, et parfois, j’avais même envie de fuir cette situation et de ne plus faire mes devoirs là-bas. Bientôt, en raison d’une réduction de la charge de travail, il y a eu un besoin de rationaliser le personnel, et les dirigeants ont estimé que mon calibre était moyen et m’ont réaffecté.

Après un certain temps, en raison d’une augmentation de la charge de travail, les dirigeants m’ont écrit pour me demander de continuer à faire du travail de purification dans une autre région. Quand j’ai vu leur lettre, j’ai ressenti une certaine résistance, pensant : « Les frères et sœurs avec qui je coopérerais là-bas ont tous un meilleur calibre que moi, et ils sont aussi meilleurs que moi pour échanger sur la vérité et voir les choses. Je ne me démarquerai pas dans mes fonctions là-bas et finirai par me ridiculiser. Je ne veux pas y aller. » J’ai donc refusé, en invoquant des excuses, en disant que je n’avais pas le calibre et que je ne pouvais pas assumer ce devoir. Comme la charge de travail augmentait, les dirigeants et les ouvriers m’ont écrit plusieurs fois dans le cadre d’un échange, mais quand j’ai pensé au bon calibre et aux bonnes capacités de travail des frères et sœurs de l’autre région, j’ai eu l’impression que je n’y aurais aucune présence, et j’ai donc continué à rejeter leurs demandes. La vérité, c’était que je me sentais très mal à l’aise de me soustraire à mes devoirs, et je me sentais coupable, mais ensuite je me suis dit : « C’est la même chose partout où je fais mes devoirs, et le travail ici a aussi besoin de la coopération des gens, donc je peux simplement travailler plus dur et bien faire mes devoirs ici. »

Quelque temps plus tard, une sœur m’a écrit une lettre, dans laquelle elle s’appuyait sur ses propres expériences de réaffectation dans ses devoirs pour échanger avec moi, et elle a souligné que ma réticence à faire mes devoirs dans l’autre région pouvait être due au fait que j’étais contraint par la réputation et le statut. Elle m’a aussi rappelé de faire face à mes problèmes et de chercher la vérité pour les résoudre. Voir la sœur m’ouvrir son cœur dans un échange avec moi m’a profondément touché. J’ai pris conscience que j’avais rejeté à plusieurs reprises mes devoirs et qu’en cela, je me rebellais vraiment contre Dieu ! Je savais que c’était une autre opportunité offerte par Dieu pour que je me repente, et que je devais la saisir. J’ai vu que dans la lettre, la sœur avait trouvé un passage des paroles de Dieu que je devais lire : « Quel genre d’état trouve-t-on chez les gens quand ils ont un tempérament intransigeant ? Principalement, ils sont entêtés et suffisants. Ils s’accrochent sans cesse à leurs propres idées, ils pensent toujours que ce qu’ils disent est juste, ils sont extrêmement rigides et ils ont des avis très arrêtés. Telle est l’attitude produite par l’intransigeance. Ces gens sont comme des disques rayés, ils n’écoutent personne, restent immuablement braqués sur une ligne de conduite, insistent pour s’y tenir jusqu’au bout, qu’ils aient tort ou raison. Il y a une certaine absence de repentir dans tout cela. Comme dit l’adage : “Les cochons morts ne craignent pas l’eau bouillante.” Les gens savent très bien ce qu’il faut faire et pourtant, ils ne le font pas, ils refusent fermement d’accepter la vérité. Voilà une sorte de tempérament : l’intransigeance. Dans quel genre de situations révélez-vous un tempérament intransigeant ? Êtes-vous souvent intransigeants ? (Oui.) Très souvent ! Et comme l’intransigeance est ton tempérament, cela t’accompagne à chaque seconde de chaque journée de ton existence. L’intransigeance empêche les gens d’être capables de venir devant Dieu, elle les empêche d’être capables d’accepter la vérité et elle les empêche d’être capables d’entrer dans la vérité-réalité. Et si tu n’es pas capable d’entrer dans la vérité-réalité, un changement peut-il se produire dans cet aspect de ton tempérament ? Seulement avec beaucoup de difficultés. Y a-t-il eu maintenant le moindre changement dans cet aspect de votre tempérament qui est intransigeant ? Et quelle a été l’importance de ce changement ? Disons, par exemple, que vous étiez extrêmement entêtés, mais qu’il y a eu, désormais, un peu de changement en vous : quand vous rencontrez un problème, vous avez un certain sens de la conscience dans le cœur, et vous vous dites : “Je dois pratiquer une certaine vérité dans ce domaine. Puisque Dieu a exposé ce tempérament intransigeant, puisque je l’ai entendu, et que, désormais, je le sais, je dois donc changer. Quand, plusieurs fois par le passé, j’ai rencontré ce genre de choses, j’ai suivi ma chair et j’ai échoué, et je n’en suis pas satisfait. Cette fois, je dois pratiquer la vérité.” Avec une telle aspiration, il est possible de pratiquer la vérité, ce qui constitue un changement. Quand vous faites des expériences de cette façon pendant un certain temps, que vous êtes capables de mettre davantage de vérités en pratique, que cela entraîne des changements plus importants, et que vos tempéraments rebelles et intransigeants se révèlent de moins en moins, y a-t-il eu un changement dans votre tempérament de vie ? Si votre tempérament rebelle a visiblement diminué de plus en plus, et que votre soumission à Dieu est devenue encore plus grande, alors il y a eu un vrai changement. Donc, dans quelle mesure doit-on changer pour parvenir à la véritable soumission ? Vous aurez réussi quand il n’y aura plus la moindre intransigeance, mais seulement de la soumission. Ce processus est lent. Les changements de tempérament ne surviennent pas du jour au lendemain, il faut des périodes d’expérience prolongées, parfois même toute une vie. Il est parfois nécessaire d’endurer de nombreuses épreuves majeures, des épreuves comparables à la mort et au retour à la vie, des épreuves plus douloureuses et difficiles que si on vous raclait les os pour en extraire un poison » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seule la connaissance des six catégories de tempéraments corrompus est la véritable connaissance de soi). Ce que Dieu révélait, c’était exactement mon état. Je vivais dans un tempérament intransigeant. Cela m’avait empêché de me présenter devant Dieu pour chercher la vérité, et m’avait rendu incapable de me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu. J’ai repensé à l’arrangement des dirigeants pour que je fasse mes devoirs dans une autre région. Je savais que je devais donner la priorité au travail de l’Église, mais j’avais peur que les sœurs avec lesquelles je coopérerais aient un meilleur calibre et un meilleur discernement que moi, et je craignais que coopérer avec elles dans mes devoirs ne me rapporte non seulement aucune reconnaissance, mais me fasse aussi paraître inadéquat et me fasse me sentir invisible. Pour protéger ma réputation et mon statut, j’ai obstinément refusé mes devoirs à maintes reprises, et peu importe la façon dont les autres échangeaient avec moi, je ne voulais tout simplement pas écouter. Mon cœur était complètement fermé à Dieu. J’étais vraiment intransigeant et obstiné ! Je savais que la charge de travail dans cette région était lourde et qu’ils avaient besoin de plus de gens pour aider, mais à ce moment critique, je ne me souciais que de ma fierté et de mon statut, et je ne pensais pas du tout au travail de l’Église. J’étais si égoïste, méprisable et dénué de toute humanité ! J’avais vraiment des regrets, alors j’ai prié Dieu : « Dieu, mon tempérament est si obstiné et intransigeant. Je connais la vérité mais je ne la pratique pas. Je suis prêt à changer cet état de rébellion qui est le mien et à chercher la vérité pour résoudre mes problèmes. S’il Te plaît, guide-moi et conduis-moi. » Après cela, j’ai écrit aux dirigeants pour leur exprimer ma volonté de faire mes devoirs dans une autre région.

Plus tard, j’ai réfléchi aux raisons pour lesquelles je n’avais pas voulu faire mes devoirs dans une autre région, et j’ai réalisé que c’était parce que cela empiétait sur ma réputation et mon statut. J’ai donc consciemment cherché la vérité sur cet aspect. J’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Les antéchrists font leur devoir à contrecœur afin d’obtenir des bénédictions. Ils se demandent aussi s’ils seront capables de se montrer et d’être admirés en faisant ce devoir, et si le Supérieur ou Dieu saura qu’ils font ce devoir. Voilà toutes les choses qu’ils considèrent quand ils font un devoir. La première chose qu’ils veulent déterminer, c’est quels avantages ils peuvent obtenir en faisant un devoir et s’ils peuvent être bénis. C’est la chose la plus importante pour eux. Ils ne se soucient jamais d’être attentifs aux intentions de Dieu ni de rendre à Dieu Son amour, ni de la manière de prêcher l’Évangile et de témoigner de Dieu afin que les gens gagnent le salut de Dieu et obtiennent le bonheur, et encore moins cherchent-ils à comprendre la vérité, ou à résoudre leurs tempéraments corrompus et à vivre une ressemblance humaine. Ils ne considèrent jamais ces choses. Ils ne se soucient que de savoir s’ils peuvent être bénis et obtenir des avantages, comment prendre pied, comment obtenir un statut, comment faire en sorte que les gens les admirent et comment se démarquer et devenir les meilleurs dans l’Église et dans la foule. Ils ne veulent absolument pas être des disciples ordinaires. Ils veulent toujours être les premiers dans l’Église, avoir le dernier mot, devenir des dirigeants et faire en sorte que tout le monde les écoute. Alors seulement, ils pourront être satisfaits. Vous pouvez voir que les cœurs des antéchrists sont pleins de ces choses. Se dépensent-ils vraiment pour Dieu ? Font-ils véritablement leur devoir en tant qu’êtres créés ? (Non.) Alors que veulent-ils faire ? (Détenir le pouvoir.) C’est vrai. Ils disent : “Quant à moi, dans le monde profane, je veux surpasser tout le monde. Je dois être le premier dans n’importe quel groupe. Je refuse d’arriver deuxième, et je ne serai jamais un second couteau. Je veux être dirigeant et avoir le dernier mot dans n’importe quel groupe de personnes dans lequel je me trouve. Si je n’ai pas le dernier mot, alors je tenterai par tous les moyens possibles de vous convaincre tous et de faire que vous m’admiriez tous et que vous me choisissiez comme dirigeant. Une fois que j’aurai un statut, j’aurai le dernier mot, tout le monde devra m’écouter. Vous devrez faire les choses à ma façon et vous devrez être sous mon contrôle.” Quel que soit le devoir qu’ils font, les antéchrists essaieront de se placer dans une position élevée, dans une position de prééminence. Ils ne pourraient jamais se contenter de leur place de disciples ordinaires. Et qu’est-ce qui les passionne le plus ? C’est de se présenter devant des gens pour leur donner des ordres et les réprimander, en les obligeant à faire ce qu’ils disent. Ils ne réfléchissent jamais à la manière de faire correctement leur devoir, et dans l’exécution de leur devoir, ils recherchent encore moins les vérités-principes afin de pratiquer la vérité et de satisfaire Dieu. Au lieu de cela, ils se creusent la cervelle pour trouver des moyens de se distinguer, de faire en sorte que les dirigeants aient une haute opinion d’eux et les promeuvent, afin qu’ils puissent eux-mêmes devenir des dirigeants ou des ouvriers et diriger d’autres personnes. C’est ce à quoi ils passent toute la journée à penser et à désirer. Les antéchrists ne sont pas disposés à être dirigés par d’autres ni à être des disciples ordinaires, encore moins à faire tranquillement leur devoir sans tambour ni trompette. Quel que soit leur devoir, s’ils ne peuvent pas être au premier plan, s’ils ne peuvent pas être au-dessus des autres et diriger les autres, ils trouvent ennuyeux de faire leur devoir, deviennent négatifs et commencent à se relâcher. Sans les louanges et l’adoration des autres, c’est encore moins intéressant pour eux et ils ont encore moins envie de faire leur devoir. Mais s’ils peuvent être au premier plan tout en faisant leur devoir et avoir le dernier mot, ils se sentent fortifiés et ils souffriront toutes les difficultés. Ils ont toujours des intentions personnelles dans l’accomplissement de leur devoir et ils veulent toujours se distinguer en tant que moyen de satisfaire leur besoin de battre les autres et satisfaire leurs désirs et leurs ambitions. Tout en faisant leur devoir, en plus d’être très compétitifs – rivalisant à tous égards, pour se démarquer, pour être au sommet, pour dépasser les autres – ils réfléchissent également à la façon de conserver leur statut, leur réputation et leur prestige actuels » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie VII)). Dieu expose que peu importe où les antéchrists font leurs devoirs, ils le font pour satisfaire leur désir de statut. S’ils sont des personnalités ou des dirigeants éminents parmi les gens, et qu’ils sont capables de se démarquer et de gagner l’admiration, alors ils sont très motivés dans tout ce qu’ils font. Mais s’ils ne peuvent pas se démarquer et ne parviennent jamais à se distinguer, alors ils ne veulent même pas faire leurs devoirs. En comparant mes points de vue sur la poursuite avec cette compréhension, j’ai pris conscience qu’ils étaient identiques à ceux d’un antéchrist. Lorsque j’ai été assigné à faire mon devoir dans une autre région et que j’ai vu que les sœurs avec lesquelles je coopérais avaient un meilleur calibre et des capacités de travail meilleures que les miennes, je me suis senti inadéquat et inutile parmi elles et j’ai senti que je n’avais aucune présence. Cela m’a souvent amené à vivre dans un état de tristesse et de répression, et à ne pas réfléchir à la manière de bien faire mes devoirs, et j’ai souvent souhaité échapper à cette situation. Après avoir été réaffecté dans mes devoirs, je n’ai pas réfléchi au mauvais chemin que j’avais emprunté, et lorsque les dirigeants ont pris des dispositions pour que je fasse à nouveau mes devoirs dans une autre région, j’ai trouvé des excuses pour refuser parce que j’avais l’impression que je ne pourrais pas me démarquer. Même si des frères et sœurs ont échangé avec moi à de nombreuses reprises, et que je savais que la charge de travail dans cette région était lourde et qu’il fallait de toute urgence plus de personnes pour aider, j’ai quand même négligé le travail de l’Église. Mon souci de réputation et de statut était écrasant. J’ai toujours prétendu que je faisais mon devoir pour satisfaire Dieu et lui rendre Son amour, mais maintenant je voyais que mes sacrifices, mes dépenses et mes souffrances étaient tous pour la réputation et le statut. Je ne faisais pas du tout mon devoir, mais j’essayais plutôt d’utiliser et de tromper Dieu. Plus tard, je me suis demandé : « Pourquoi est-ce que j’accorde une telle importance à la réputation et au statut ? » C’est parce que des poisons sataniques tels que « Mieux vaut être un gros poisson dans un petit étang » et « Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce » avaient pris racine dans mon cœur et étaient devenus mes objectifs à poursuivre et mes règles de survie. Je croyais que vivre signifiait se démarquer et gagner l’admiration des gens, et que vivre une telle vie avait du sens et de la valeur. Si je ne pouvais jamais me démarquer ou si j’étais toujours méprisé partout où j’allais, alors j’avais l’impression de vivre une vie pathétique. Même si je semblais faire mon devoir, intérieurement je me concentrais juste sur la façon de m’établir et d’acquérir une réputation et un statut, et lorsque le travail de l’Église avait besoin de ma coopération, je cherchais des excuses pour refuser parce que mes désirs de réputation et de statut n’étaient pas satisfaits. En vivant selon ces poisons sataniques, je suis devenu vraiment arrogant et égoïste, sans aucune ressemblance humaine, et j’en suis venu à me rebeller involontairement contre Dieu et à Lui résister. Pendant cette période, j’ai refusé à plusieurs reprises mes devoirs et je me suis souvent senti craintif et mal à l’aise, comme si j’étais au bord du danger. Cette attitude envers mes devoirs était susceptible d’offenser le tempérament de Dieu, et si je ne me repentais pas auprès de Dieu, je serais sûrement mis de côté et éliminé par Lui. En prenant conscience de cela, j’ai eu vraiment peur, et j’ai reconnu que refuser mes devoirs était un problème grave. J’étais rempli de regrets et de culpabilité, et je me détestais d’avoir pu me rebeller contre Dieu de cette façon, laissant derrière moi des transgressions et des taches. Je devais vraiment beaucoup à Dieu ! La poursuite de la réputation et du statut est une voie sans retour qui mène à la destruction, j’ai donc voulu changer mon point de vue sur cette poursuite.

Plus tard, j’ai trouvé un chemin de pratique et d’entrée dans les paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Puisque tu souhaites rester paisiblement dans la maison de Dieu en tant que membre de la maison de Dieu, tu dois d’abord apprendre à être un bon être créé et à mener à bien tes devoirs conformément à ta place. Dans la maison de Dieu, tu deviendras alors un être créé qui sera à la hauteur de son nom. Ton identité apparente et ton titre sont ceux d’un être créé, et cela doit être accompagné de manifestations et d’une substance spécifiques. Il ne s’agit pas simplement de porter ce titre. Comme tu es un être créé, tu dois accomplir les devoirs d’un être créé. Puisque tu es un être créé, tu dois en assumer les responsabilités. Alors, quels sont les devoirs et les responsabilités d’un être créé ? La parole de Dieu indique clairement les devoirs, les obligations et les responsabilités des êtres créés, n’est-ce pas ? À partir d’aujourd’hui, tu es un membre à part entière de la maison de Dieu, autrement dit, tu te reconnais toi-même comme l’un des êtres créés de Dieu. Par conséquent, à partir d’aujourd’hui, tu dois réexaminer tes projets de vie. Tu ne dois plus poursuivre les idéaux, les désirs et les objectifs que tu t’étais précédemment fixés dans la vie, mais les abandonner. À la place, tu dois changer ton identité et ton point de vue, afin de planifier les objectifs et la direction qu’un être créé devrait avoir dans la vie. En premier lieu, tes objectifs et ta direction ne devraient pas être de devenir dirigeant, d’être le meilleur ou d’exceller dans un secteur industriel, quel qu’il soit, ou de devenir un personnage renommé qui mène à bien une certaine tâche ou maîtrise une compétence particulière. Ton objectif devrait être d’accepter ton devoir de Dieu, autrement dit, de savoir quel travail tu devrais être en train de faire maintenant, à cet instant, et de comprendre quel devoir tu dois accomplir. Tu dois demander ce que Dieu exige de toi et quel devoir a été arrangé pour toi dans Sa maison. Tu dois comprendre les principes qui doivent être compris, saisis et suivis, en ce qui concerne ce devoir, et gagner en clarté quant à ces principes. Si tu n’arrives pas à t’en souvenir, tu peux les noter par écrit ou les enregistrer sur ton ordinateur. Prends le temps de les relire et d’y réfléchir. Comme tu fais partie des êtres créés, ton objectif principal dans la vie doit être de mener à bien ton devoir en tant qu’être créé et d’être un être créé ayant les qualifications requises. Voilà l’objectif le plus fondamental que tu devrais avoir dans la vie. En deuxième lieu, de façon plus spécifique, tu dois savoir comment mener à bien ton devoir en tant qu’être créé et être un être créé ayant les qualifications requises. Bien entendu, tous les objectifs ou toutes les directions liées à ta réputation, à ton statut, à ta vanité, à ton avenir, et ainsi de suite, devraient être abandonnés » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (7)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que je suis un être créé, et que je dois m’efforcer d’accomplir mes devoirs en tant qu’être créé. C’est ma responsabilité. Je ne dois pas toujours me concentrer sur la façon dont les autres me perçoivent ou rivaliser avec les autres pour savoir qui a de meilleures compétences. Ce que je dois faire, c’est me soumettre, faire mes devoirs selon les exigences et les principes de la maison de Dieu d’une manière pragmatique, prier davantage Dieu sur les choses que je ne comprends pas, rechercher l’échange avec les autres, et faire des efforts pour les principes de vérité. C’est la bonne façon de pratiquer.

Maintenant que je faisais mon devoir dans une autre région, je me trompais encore parfois ou je calculais mal les choses en analysant les documents pour exclure des gens. Quand les décisions que j’avais écrites sur l’exclusion posaient problème, et que tout le monde proposait des suggestions et des corrections, je me sentais toujours un peu mal à l’aise et inquiet de la façon dont les autres me voyaient. Quand ces sentiments ont fait surface, j’ai réalisé que j’étais à nouveau lié et contraint par mon désir de réputation et de statut, alors j’ai prié Dieu, prêt à faire face correctement à mes lacunes, à accepter les suggestions correctes et à faire mon devoir selon les principes. Après quelques expériences, j’ai compris que même si j’ai encore beaucoup de lacunes dans mes devoirs, j’ai fait des progrès dans le discernement des gens et dans la façon de voir les gens et les choses grâce à la direction, à l’échange, et à l’aide de mes frères et sœurs partenaires. Mon choix de mots est également devenu beaucoup plus précis qu’avant. Ces choses m’ont vraiment aidé à compenser beaucoup de mes lacunes. Bien que je m’inquiète encore parfois de ma réputation et de mon statut, je suis capable de prier Dieu de me rebeller contre moi-même et de ne pas être aussi contraint par mon désir de réputation et de statut. Merci à Dieu de m’avoir sauvé !

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