Ce qui a été gagné grâce au signalement
Par Kristina, États-UnisAu cours de l’été 2019, j’avais appris que Sœur Jocelyn, une dirigeante d’Église, avait nommé Frère Eli superviseur...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
J’ai grandi dans un village de montagne isolé, et à cause de la pauvreté de notre famille, les voisins nous regardaient de haut. Mes parents m’ont souvent dit : « Il faut avoir de l’ambition et vivre avec dignité. Ne laisse pas les autres te regarder de haut. » « Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce. » Influencée par ces mots, j’ai travaillé dur à l’école pour gagner l’admiration des autres. Chaque jour, je restais debout jusqu’à 23 heures ou minuit pour étudier à la lumière d’une lampe à pétrole. Après avoir commencé à travailler, j’ai fait des heures supplémentaires et je me suis surpassée pour gagner l’approbation de mon patron et l’estime de mes collègues. J’ai toujours été choisie comme employée modèle. Grâce à ces honneurs, j’ai senti que ma position et mon statut avaient été rehaussés. Après avoir trouvé Dieu, j’étais également enthousiaste dans ma poursuite, et après un an, j’ai été élue dirigeante d’Église. Plus tard, j’ai été promue prédicatrice et superviseuse du travail textuel. Puisque j’avais toujours servi en tant que dirigeante ou superviseuse après avoir trouvé Dieu, je me considérais comme quelqu’un qui poursuivait la vérité. Mais à la fin du mois d’août 2022, j’ai été renvoyée pour avoir poursuivi la réputation et le statut, sans faire un travail concret et sans obtenir de résultats dans le cadre de mon devoir. Pendant ce temps de réflexion à la maison, je me suis sentie très bouleversée et tourmentée. J’ai donc pris une résolution : « Si on me donne une autre chance, je ferai mon devoir correctement. »
Un mois plus tard, un soir, le dirigeant m’a dit : « Plusieurs frères et sœurs qui font des vidéos doivent déménager pour des raisons de sécurité, et ils n’ont pas trouvé de maison d’accueil adaptée. Nous aimerions que tu les accueilles. » En entendant le dirigeant dire cela, j’ai pensé : « Pourquoi avoir arrangé pour moi un devoir d’hébergement ? Pensent-ils que je n’ai pas réfléchi à me connaître après mon renvoi, aussi veulent-ils que je rende service en faisant un devoir d’hébergement ? Le devoir d’hébergement n’est-il pas insignifiant ? Que penseront de moi les frères et sœurs s’ils l’apprennent ? Vont-ils dire que je fais un devoir d’hébergement parce que je ne poursuis pas la vérité ? Le devoir d’hébergement implique de s’occuper tous les jours de casseroles et de poêles, et de faire un travail dur et fatigant. Même si je le fais bien, les frères et sœurs ne le verront pas. De plus, ceux qui assurent le devoir d’hébergement dans l’Église sont pour la plupart des frères et sœurs de calibre médiocre ou d’un âge avancé. Bien que je ne sois pas si jeune, je n’en suis pas encore au point de ne pouvoir faire qu’un devoir d’hébergement ! De plus, j’ai toujours été une dirigeante et une superviseuse depuis que j’ai trouvé Dieu, pourquoi s’arrangent-ils pour que je fasse un devoir d’hébergement maintenant ? » Je ne pouvais pas me soumettre dans mon cœur, alors j’ai trouvé des excuses pour refuser. Après le départ du dirigeant, je me suis sentie en conflit et en proie à des remords. J’ai pensé au fait que, bien que croyant en Dieu depuis de nombreuses années, je ne me soumettais toujours pas dans mon devoir. En quoi étais-je une croyante ? En quoi avais-je une quelconque conscience ou raison ? Je me suis agenouillée et j’ai prié Dieu : « Dieu ! Aujourd’hui, le dirigeant a essayé d’arranger pour moi un devoir d’hébergement, mais je n’ai pas pu me soumettre et j’ai même cherché des excuses pour refuser. Je ne sais pas quel aspect de mon tempérament corrompu en est la cause. Je Te demande Ton éclairage et Ta direction pour m’aider à me connaître moi-même. » Après avoir prié, j’ai pensé aux paroles de Dieu sur l’accomplissement des devoirs, et je les ai consultées pour les lire. Dieu Tout-Puissant dit : « Les devoirs viennent de Dieu : ils sont les responsabilités et les commissions que Dieu confie à l’homme. Comment, alors, l’homme devrait-il les comprendre ? “Puisque c’est mon devoir et la commission que Dieu m’a confiée, c’est mon obligation et c’est ma responsabilité. Il est juste que je l’accepte comme étant mon devoir impérieux. Je ne peux pas le décliner ou le refuser ; je ne peux pas sélectionner, choisir. Ce qui m’incombe est certainement ce que je dois faire. Ce n’est pas que je n’aie pas le droit de faire un choix, c’est que je ne devrais pas faire de choix. C’est là la raison que doit avoir un être créé.” C’est une attitude de soumission » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). « Quel que soit ton devoir, ne fais pas la différence entre ce qui est élevé et ce qui est indigne. Imagine que tu dises : “Bien que cette tâche soit une commission de la part de Dieu et le travail de la maison de Dieu, si je la fais, on pourrait me mépriser. D’autres ont à faire un travail qui les fait se démarquer. On m’a donné cette tâche qui ne me fait pas me démarquer, mais fait que je m’épuise en coulisse. C’est injuste ! Je ne ferai pas ce devoir. Mon devoir doit en être un qui fait que je me démarque devant les autres et qui me permet de me faire un nom, et même si je ne me fais pas un nom et ne me démarque pas, je dois tout de même en profiter et me sentir à l’aise physiquement.” Est-ce une attitude acceptable ? Être sélectif, ce n’est pas accepter ce qui vient de Dieu ; c’est faire des choix selon tes propres préférences. Ce n’est pas accepter ton devoir ; c’est un refus de ton devoir, une manifestation de ta rébellion contre Dieu. Une telle sélection est altérée par tes préférences et désirs individuels ; dès lors que tu prends en considération ton propre bénéfice, ta réputation, etc., ton attitude envers ton devoir n’est pas docile » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment accomplir son devoir de façon adéquate ?). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que les devoirs sont le mandat que Dieu confie aux gens, qu’ils sont leur responsabilité et que nous ne devrions pas classer les devoirs par rangs. De plus, nous ne devrions pas choisir les devoirs en fonction de nos préférences dans l’intérêt de notre fierté et de notre statut, mais plutôt les accepter et nous soumettre, et les considérer comme une obligation à laquelle nous ne pouvons pas nous soustraire. C’est ce que signifie être une personne douée de conscience et de raison, et c’est l’attitude qu’une personne doit avoir vis-à-vis de ses devoirs. En lisant l’exposition des paroles de Dieu, j’ai compris que mon attitude et ma perspective à l’égard de mes devoirs étaient incorrectes. J’avais classé les devoirs en rangs, croyant que le fait d’être un dirigeant ou un ouvrier signifiait qu’une personne poursuivait la vérité, que cela lui donnait un statut et une position, et que partout où elle allait, ses frères et sœurs l’admiraient. Faire ces devoirs semblait plus glorieux, alors qu’il me semblait que faire un devoir d’hébergement ne nécessitait qu’un travail acharné, et ne me donnait aucune chance de me faire un nom ou de gagner un statut ou une position quelconque, et que ceux qui faisaient ce devoir n’étaient jamais admirés par les autres. À cause de ce point de vue fallacieux, lorsque le dirigeant a arrangé pour moi un devoir d’hébergement, j’ai cherché des excuses pour refuser. J’ai toujours considéré ma fierté plutôt que les besoins du travail de l’Église. En quoi avais-je la moindre humanité ? Je ne devrais pas avoir mes propres choix et exigences en ce qui concerne mes devoirs. Le dirigeant s’est arrangé pour que je fasse mon devoir d’hébergement en fonction des besoins du travail de l’Église, et j’aurais dû commencer par accepter et obéir à cet arrangement.
Plus tard, j’ai lu les échanges de Dieu concernant la construction de l’arche par Noé, et j’ai vu que Noé n’a pas cherché d’excuses lorsqu’il a été confronté au mandat de Dieu, et qu’il a accepté et s’est soumis de manière inconditionnelle. Il a construit l’arche tout en prêchant l’Évangile, en persévérant constamment pendant 120 ans. Même si je ne pouvais pas me comparer à Noé, je devais suivre son exemple et être une personne soumise. Après cela, j’ai dit au dirigeant que j’étais prête à assumer un devoir d’hébergement, mais peu de temps après, en raison de la pandémie de COVID-19, ce devoir d’hébergement a été temporairement reporté. Lors de la première réunion après la levée du confinement, le dirigeant a déclaré : « Maintenant que le confinement a été levé, nous aimerions faire le point sur le devoir d’hébergement que nous avons arrangé pour toi. » Je me suis sentie très gênée à ce moment-là, car, en plus des deux diacres présents, il y avait aussi deux sœurs qui étaient ouvrières d’évangélisation. J’ai commencé à entretenir des plaintes à l’égard du dirigeant, en pensant : « Pourquoi as-tu dit cela devant tant de frères et sœurs ? Maintenant que tout le monde sait que je fais un devoir d’hébergement, comment vais-je pouvoir me montrer à nouveau ? » J’ai senti mon visage s’empourprer et j’ai pensé que mes frères et sœurs semblaient se moquer de moi parce que je ne poursuivais pas la vérité et que j’étais assignée à un devoir d’hébergement à cause de cela. Plus tard dans la réunion, les frères et sœurs ont activement échangé sur la manière de prêcher l’Évangile et de résoudre les notions religieuses, mais rien de tout cela n’a été assimilé, car je n’arrêtais pas de penser que certains d’entre eux étaient des dirigeants et des ouvriers et que d’autres étaient des ouvriers d’évangélisation alors que je ne faisais que mon devoir d’hébergement. Plus j’y pensais, plus je me sentais contrariée. Pendant cette réunion, j’ai eu l’impression que le temps passait très lentement, et les mots « faire son devoir d’hébergement » n’ont cessé de résonner dans mon esprit. Après la réunion, mon esprit était envahi par des pensées sur ce que les frères et sœurs allaient penser de moi, et je croyais que puisque tout le monde savait que je faisais un devoir d’hébergement, j’avais complètement perdu la face et mon statut. Les jours suivants, je me suis sentie démotivée et je marchais la tête baissée partout où j’allais. J’avais vraiment peur de rencontrer mes frères et sœurs, car je craignais qu’ils ne sachent que je faisais un devoir d’hébergement.
Au cours des jours suivants, j’ai réfléchi : « Le fait que le dirigeant ait arrangé pour moi un devoir d’hébergement était clairement en rapport avec les besoins du travail de l’Église, mais pourquoi ai-je peur que les autres le sachent ? Pourquoi ne suis-je pas disposée à me soumettre au fait d’avoir été assignée à un devoir d’hébergement ? Quelle sorte de tempérament corrompu est à l’origine de ça ? » Ensuite, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « L’attachement des antéchrists à leur réputation et à leur statut va au-delà de celui des gens normaux, et cela fait partie de leur tempérament-essence ; ce n’est ni un intérêt temporaire, ni l’effet transitoire de leur environnement : c’est quelque chose dans leur vie, leurs os, et c’est donc leur essence. C’est-à-dire que dans tout ce que font les antéchrists, leur première considération est leur propre réputation et leur propre statut, rien d’autre. Pour les antéchrists, la réputation et le statut sont leur vie et le but de toute leur vie. Dans tout ce qu’ils font, leur première considération est la suivante : “Qu’adviendra-t-il de mon statut ? Et de ma réputation ? Est-ce que faire cela me donnera une bonne réputation ? Cela élèvera-t-il mon statut dans l’esprit des gens ?” C’est la première chose à laquelle ils pensent, ce qui est une preuve suffisante qu’ils ont le tempérament et l’essence des antéchrists ; c’est pour cela qu’ils considèrent les choses de cette façon. On peut dire que pour les antéchrists, la réputation et le statut ne sont pas une exigence supplémentaire quelconque, encore moins des choses qui sont externes à eux et dont ils pourraient se passer. Cela fait partie de la nature des antéchrists, c’est dans leurs os, dans leur sang, et c’est inné. Les antéchrists ne sont pas indifférents à la question de savoir s’ils possèdent réputation et statut : telle n’est pas leur attitude. Alors, quelle est leur attitude ? La réputation et le statut sont intimement liés à leur vie quotidienne, à leur état quotidien, à ce qu’ils poursuivent au quotidien. Et donc, pour les antéchrists, le statut et la réputation sont leur vie. Peu importe comment ils vivent, peu importe l’environnement dans lequel ils vivent, leur travail, ce qu’ils poursuivent, leurs objectifs, la direction de leur vie, tout tourne autour d’une bonne réputation et d’un statut élevé. Et ce but ne change pas : ils ne peuvent jamais mettre de côté de telles choses. C’est là le vrai visage des antéchrists et leur essence. Vous pourriez les mettre dans une forêt vierge au fond des montagnes, et ils ne mettraient toujours pas de côté leur poursuite de la réputation et du statut. Vous pouvez les mettre dans n’importe quel groupe de gens, et tout ce à quoi ils pourront penser, ce seront toujours la réputation et le statut. Bien que les antéchrists croient aussi en Dieu, ils voient la poursuite de la réputation et du statut comme équivalente à la foi en Dieu et lui accordent le même poids. C’est-à-dire qu’en marchant sur le chemin de la foi en Dieu, ils poursuivent aussi leur propre réputation et leur propre statut. On peut dire qu’au fond d’eux-mêmes, les antéchrists croient que la poursuite de la vérité dans leur foi en Dieu est la poursuite de la réputation et du statut ; la poursuite de la réputation et du statut est aussi la poursuite de la vérité, et obtenir réputation et statut, c’est gagner la vérité et la vie. S’ils sentent qu’ils n’ont ni réputation, ni gains, ni statut, que personne ne les admire, ne les estime ni ne les suit, alors ils sont très déçus, ils croient qu’il n’y a aucun intérêt à croire en Dieu, aucune valeur à cela, et ils se disent : “Une telle foi en dieu est-elle un échec ? Est-ce sans espoir ?” Ils réfléchissent souvent à de telles choses dans leur cœur, ils réfléchissent à la façon dont ils peuvent se tailler une place dans la maison de Dieu et avoir une haute réputation dans l’Église, afin que les gens les écoutent quand ils parlent, les soutiennent quand ils agissent et les suivent partout où ils vont, afin qu’ils aient le dernier mot dans l’Église, ainsi que de la gloire, du gain et du statut ; ils se concentrent vraiment sur de telles choses dans leur cœur. C’est là ce que ces gens poursuivent. Pourquoi pensent-ils toujours à de telles choses ? Après avoir lu les paroles de Dieu, après avoir entendu des sermons, ne comprennent-ils vraiment pas tout cela, ne sont-ils vraiment pas capables de discerner tout cela ? Les paroles de Dieu et la vérité ne sont-elles vraiment pas capables de changer leurs notions, idées et opinions ? Ce n’est pas du tout le cas. Le problème réside en eux, c’est entièrement parce qu’ils n’aiment pas la vérité, parce que, dans leur cœur, ils ont une aversion pour la vérité, et par conséquent, ils n’acceptent aucunement la vérité – ce qui est déterminé par leur nature-essence » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). En réfléchissant aux paroles de Dieu, j’ai compris que les antéchrists chérissaient vraiment la réputation et le statut. Quoi qu’ils fassent dans n’importe quel groupe de personnes, tout est fait pour gagner l’admiration et l’adoration des gens. La réputation et le statut sont les objectifs qu’ils poursuivent tout au long de leur vie. En réfléchissant à ma propre poursuite, j’ai pris conscience que mes points de vue étaient les mêmes que ceux d’un antéchrist. J’ai également placé la réputation et le statut au-dessus de tout. Depuis l’enfance, mes parents m’ont appris qu’une personne doit avoir de l’ambition et de la dignité, ne pas se laisser mépriser par les autres, et que « Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce », et « Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole ». Ces poisons sataniques s’étaient profondément enracinés dans mon cœur et je croyais que le fait de pouvoir être admiré par les autres, dans n’importe quel groupe, était source de gloire. Lorsque j’étais à l’école, je cherchais à obtenir la première place aux examens afin de gagner l’admiration et les louanges de mes professeurs et camarades de classe. Je restais souvent debout tard pour faire mes devoirs et après chaque examen, j’étais fière de recevoir mes certificats de réussite. Après avoir commencé à travailler, pour gagner la reconnaissance de mes supérieurs et les éloges de mes collègues, Je faisais des heures supplémentaires, j’utilisais même mes jours de congé pour travailler. J’avais vraiment envie de travailler dur. Après avoir trouvé Dieu, j’ai continué à vivre selon ces poisons, et quel que soit le devoir que je faisais, ma première préoccupation était de savoir si je pouvais gagner une réputation et un statut, et si je pouvais gagner l’estime des autres. Je pensais qu’en étant une dirigeante dans l’Église, les autres m’admireraient, me donneraient une position et un statut, et que partout où j’irais, je serais admirée. J’ai donc accepté ce devoir avec joie, et j’étais prête à souffrir et à payer un prix pour coopérer activement. Lorsque j’ai été affectée au devoir d’hébergement, je savais parfaitement que le PCC procédait à des arrestations massives de chrétiens, que la situation était désastreuse et que les frères et sœurs avaient un besoin urgent d’un endroit sûr pour faire leurs devoirs. Mais je n’ai considéré que ma fierté et mon statut, et j’ai pensé que faire un devoir d’hébergement passait inaperçu et que les autres me mépriseraient, alors j’ai cherché des excuses pour le refuser. J’étais étroitement liée par la réputation et le statut, et dans tout ce que je faisais, je pensais toujours à ce que les frères et sœurs penseraient de moi, et je plaçais la réputation et le statut au-dessus de tout le reste. J’étais vraiment égoïste et méprisable, et indigne d’être appelée « humaine » ! J’ai repensé à ma période de renvoi et de réflexion. À l’époque, j’espérais chaque jour faire mon devoir. Mais maintenant que Dieu m’avait donné l’occasion de faire un devoir, je me montrais pointilleuse et je vivais toujours pour ma fierté, ne considérant absolument pas mon devoir comme un mandat de Dieu. Puisque le dirigeant avait arrangé pour moi un devoir d’hébergement, je devais l’accepter de Dieu et bien faire ce devoir et avec sérieux afin que les frères et sœurs puissent bénéficier d’un environnement sûr pour faire leurs devoirs. J’ai prié Dieu en me repentant : « Dieu, ce devoir m’a été confié par Tes orchestrations et Tes arrangements, mais je suis contrainte par ma fierté, et je me retrouve à être pointilleuse et à ne pas vouloir me soumettre. Je manque vraiment de conscience ! Dieu, je suis prête à me soumettre et à bien faire ce devoir pour Te satisfaire. »
En y réfléchissant, je me suis rendu compte que ma réticence à effectuer un devoir d’hébergement provenait d’un autre point de vue fallacieux, à savoir que je pensais que le devoir d’hébergement passait inaperçu, et qu’il était exercé par des frères et sœurs plus âgés et de médiocre calibre, et que ceux qui effectuaient des devoirs de direction étaient admirés partout où ils allaient et étaient des personnes qui poursuivaient la vérité, et que ces devoirs montraient qu’une personne avait une position et un statut. J’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Tout le monde est égal devant la vérité. Ceux qui sont promus et cultivés ne valent pas vraiment mieux que les autres. Tout le monde a fait l’expérience de l’œuvre de Dieu pendant à peu près la même durée. Ceux qui n’ont pas été promus ni cultivés devraient aussi poursuivre la vérité en faisant leurs devoirs. Personne ne doit priver les autres du droit de poursuivre la vérité. Certains poursuivent la vérité avec plus d’ardeur et ont du calibre, ils sont donc promus et cultivés. Cela est requis par les besoins du travail de la maison de Dieu. Alors pourquoi la maison de Dieu a-t-elle de tels principes pour promouvoir et utiliser les gens ? Parce qu’il existe des différences dans le calibre et le caractère des gens, et que chaque personne choisit un chemin différent, cela produit des résultats différents dans la foi en Dieu des gens. Ceux qui poursuivent la vérité sont sauvés et deviennent le peuple du Règne, tandis que ceux qui n’acceptent absolument pas la vérité, qui ne sont pas fidèles en faisant leur devoir, sont éliminés. La maison de Dieu cultive et utilise les gens en fonction de leur poursuite de la vérité et de leur loyauté en faisant leur devoir. Y a-t-il une différence dans la hiérarchie des diverses personnes au sein de la maison de Dieu ? À l’heure actuelle, il n’y a pas de hiérarchie entre les gens du point de vue de la position de la valeur, du statut, ou du titre. Tout au moins, pendant la période durant laquelle Dieu œuvre pour sauver et guider les gens, il n’y a pas de différence de rang, de position, de valeur ou de statut. Les seules différences résident dans la répartition du travail et les rôles assumés dans le devoir. Bien sûr, pendant cette période, certaines personnes sont exceptionnellement promues et cultivées pour faire certaines tâches particulières, tandis que d’autres ne bénéficient pas de telles opportunités, en raison, notamment, de problèmes liés à leur calibre ou à leur environnement familial. Mais Dieu ne sauve-t-Il pas ceux qui n’ont pas bénéficié de telles opportunités ? Si. Leur valeur et leur position sont-ils inférieurs à ceux des autres ? Non. Tous les hommes sont égaux devant la vérité, tous ont l’opportunité de poursuivre et de gagner la vérité, et Dieu traite chacun équitablement et rationnellement. À quel moment peut-on percevoir des différences notables dans la position, la valeur et le statut des gens ? Lorsqu’ils arrivent à la fin de leur chemin, que l’œuvre de Dieu est terminée et qu’une conclusion est finalement tirée sur les attitudes et les points de vue que chacun a montrés dans le processus de poursuite du salut et en faisant son devoir, ainsi que sur leurs diverses manifestations et attitudes envers Dieu – c’est-à-dire lorsque le carnet de notes de Dieu est complet – alors, puisque les résultats et le sort des gens seront différents, il y aura également des différences dans leur valeur, leur position et leur statut. Ce n’est qu’à cette condition que l’on peut entrevoir toutes ces choses et les vérifier de manière approximative, alors qu’aujourd’hui, tout le monde est pareil » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). Les paroles de Dieu nous disent que devant la vérité et Ses paroles, tout le monde est égal, et qu’il n’y a fondamentalement aucune distinction dans les positions considérées comme hautes ou basses. Dans la maison de Dieu, les gens sont affectés à différents devoirs en fonction de leur calibre, de leurs forces ou des besoins de l’Église, et la seule différence entre les individus est le devoir qu’ils exercent. Cependant, quel que soit le devoir accompli, la position et le statut de chacun sont les mêmes. Le fait d’être dirigeant ou ouvrier ne signifie pas qu’une personne a une position plus élevée que les autres, et une personne qui exerce un devoir d’hébergement n’a pas une position ou un statut plus bas que ceux qui font d’autres devoirs. Mais je pensais que le fait d’être un dirigeant ou un ouvrier était la marque de ceux qui poursuivaient la vérité, et que partout où ils allaient, ils étaient admirés, alors que le devoir d’hébergement n’était qu’un travail acharné, et donc une position et un statut inférieurs. Mes points de vue était vraiment fallacieux ! Je me suis souvenue d’une sœur âgée de l’Église qui avait fait son devoir d’hébergement depuis qu’elle avait trouvé Dieu, mais ses intentions étaient correctes, elle était loyale dans son devoir et elle avait la direction de Dieu. Pendant ce temps, certains avaient été des dirigeants et des ouvriers pendant de nombreuses années, mais parce qu’ils ne poursuivaient pas la vérité, ils ne cherchaient que la réputation et le statut, et s’engageaient dans des agendas personnels, allant même jusqu’à interrompre et perturber le travail de l’Église et à attaquer et exclure d’autres personnes pour leur gain personnel. En fin de compte, ils ont été qualifiés de personnes malfaisantes ou d’antéchrists et expulsés de l’Église, et par conséquent, ils ont perdu leur chance de salut. À partir de ces faits, j’ai vu que tout le monde est égal devant la vérité. Le fait qu’une personne puisse être sauvée n’a aucun rapport avec les devoirs qu’elle exerce, son âge ou son statut. L’essentiel est de savoir si une personne poursuit la vérité et si elle est loyale dans ses devoirs. Dieu est juste et Il regarde si les gens ont la vérité et si leur tempérament a changé. C’est la norme selon laquelle Dieu jauge les hommes.
Quelques mois plus tard, le dirigeant m’a demandé d’héberger les frères et sœurs qui effectuaient des devoirs textuels. Au fond de moi, j’ai commencé à me dire : « Avant, j’étais la superviseuse du travail textuel, et ces gens étaient membres de mon équipe, mais maintenant je ne fais que les héberger. Que vont-ils penser de moi ? » En pensant ainsi, je me suis rendu compte que je pensais à nouveau à ma fierté et à mon statut. J’ai donc prié Dieu en silence et je me suis souvenue d’un passage de Ses paroles : « Ne fais pas toujours les choses pour toi-même, ne considère pas constamment tes propres intérêts ; ne prête aucune considération aux intérêts de l’homme et ne pense pas à ta propre fierté, à ta propre réputation et à ton propre statut. Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu et en faire ta priorité. Tu dois être attentif aux intentions de Dieu et commencer par te demander si, oui ou non, il y a eu des impuretés dans l’accomplissement de ton devoir, si tu as été loyal, si tu as assumé tes responsabilités et fait tout ton possible et si, oui ou non, tu as réfléchi de tout ton cœur à ton devoir et au travail de l’Église. Tu dois prendre en considération ces choses-là. Si tu y penses fréquemment et que tu les comprends, il te sera plus facile de bien accomplir ton devoir. Si tu es de faible calibre, que ton expérience est limitée, ou que tu n’es pas compétent dans ton travail professionnel, alors il se peut qu’il y ait des erreurs ou des insuffisances dans ton travail, et il se peut que tu n’obtiennes pas de bons résultats, mais tu auras fait de ton mieux. Tu ne satisfais pas tes propres désirs égoïstes ou tes préférences. Au contraire, tu accordes constamment de la considération au travail de l’Église et aux intérêts de la maison de Dieu. Même si tu n’obtiens pas de bons résultats dans ton devoir, ton cœur aura été remis sur le droit chemin. Si, en plus, tu peux chercher la vérité pour résoudre les problèmes dans ton devoir, tu seras à la hauteur dans l’accomplissement de ton devoir et, en même temps, tu pourras entrer dans la vérité-réalité. Voilà ce que signifie posséder un témoignage » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Les paroles de Dieu m’ont permis de comprendre Ses intentions et aussi d’apprendre un chemin de pratique. Dans le passé, j’ai toujours vécu pour la fierté et le statut, mais aujourd’hui, je dois accepter et me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, tenir compte des intérêts de l’Église et bien faire mon devoir. J’ai donc accepté sans hésiter. Quelques jours plus tard, les frères et sœurs exerçant des devoirs textuels sont venus chez moi pour une réunion. Lorsque je les ai vus, je n’ai pas senti que ma fierté était blessée, mais j’ai plutôt ressenti que le fait d’exercer n’importe quel devoir est une exaltation de Dieu. Pour aller de l’avant, j’ai coopéré avec diligence et j’ai réfléchi à la manière de maintenir un bon environnement pour que les frères et sœurs puissent se réunir et faire leurs devoirs dans un espace sûr et paisible. En pratiquant de la sorte, je me suis sentie en paix et à l’aise dans mon cœur, et j’ai pris conscience qu’un devoir d’hébergement offrait également des leçons à apprendre et des vérités à chercher.
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
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