Dénoncer une fausse dirigeante : un combat intérieur

2 avril 2024

Par Gan Xiao, Chine

En août dernier, une dirigeante m’a transférée dans une autre Église après mon renvoi. Là, j’ai remarqué que Frère Liang Hui s’était présenté avec une heure de retard à ma première réunion. Sœur Tan Min, la dirigeante de l’Église, était là aussi. J’ai pensé : « J’ai entendu des frères et sœurs dire que Liang Hui est négligent, qu’il n’en fait qu’à sa tête dans son devoir et se présente tout le temps en retard aux réunions, sans raison. Il est vraiment en retard pour la réunion d’aujourd’hui, et Tan Min devrait s’entretenir avec lui de ce problème. » Or elle était totalement désinvolte à ce sujet et n’avait rien dit. Au cours de la réunion, un autre frère a expliqué qu’il avait des soucis d’argent, qu’il n’avait pas la tête à son devoir, et il avait l’air assez démoralisé. Quelques-uns d’entre nous ont trouvé des paroles de Dieu pour échanger et l’aider, mais Tan Min, en tant que dirigeante d’Église, n’a pas échangé du tout. J’ai vu qu’elle n’assumait aucune responsabilité lors des réunions et qu’elle ne faisait que suivre le mouvement sans aider personne à résoudre ses problèmes. J’ai eu envie de lui parler de ce problème. Mais ensuite, je me suis dit que puisque c’était ma première réunion là-bas, je ne connaissais peut-être pas toute la situation et donc, je devais juste attendre et voir avant de parler. J’ai été surprise de constater qu’aux réunions ultérieures, elle avait exactement la même attitude. Parfois, elle terminait une réunion assez rapidement après avoir lu certaines paroles de Dieu, sans beaucoup d’échanges, et elle ne se souciait pas de partager les paroles de Dieu. Je me suis dit : « L’essentiel pour une dirigeante, c’est de guider ses frères et sœurs dans la lecture des paroles de Dieu et d’échanger sur la vérité, afin qu’ils puissent comprendre la vérité et entrer dans la réalité des paroles de Dieu. Or, Tan Min ne prend pas l’initiative de partager les paroles de Dieu et elle ne résout pas les problèmes des gens. N’est-ce pas un manquement au devoir ? N’est-ce pas se contenter de faire les choses pour la forme ? Comment cela peut-il donner le moindre résultat ? Si cela continue, l’entrée dans la vie de chacun en sera retardée. J’ai envie de dire quelque chose, mais je crains qu’elle ne l’accepte pas, qu’elle dise que je suis arrogante, et qu’après avoir été renvoyée, je devrais réfléchir sur moi-même au lieu de me mêler des affaires des autres. » À cette pensée, j’ai décidé de renoncer, d’oublier et de m’occuper de moi.

Un mois plus tard, on m’a confié un autre devoir et j’ai été chargée d’assurer deux autres réunions de groupe. Les frères et sœurs de ces réunions ne mettaient pas non plus l’accent sur l’échange sur les paroles de Dieu ni sur le partage de leurs propres expériences et connaissances. Parfois, ils ne faisaient que parler de tout et de rien. J’avais l’impression que la réussite de la vie d’Église dépendait directement de la personne qui la dirige et que l’entrée dans la vie des frères et sœurs serait compromise si cela continuait, alors j’en ai parlé à Tan Min. À ma grande surprise, elle n’a rien accepté du tout et elle m’a même affirmé avec insistance que le manque de succès dans la vie d’Église était le problème des frères et sœurs. Je me suis dit : « Elle ne réfléchit pas sur elle-même et rejette toute la responsabilité sur les frères et sœurs. En tant que dirigeante d’Église, elle n’accepte pas du tout la vérité, elle n’écoute pas les suggestions des frères et sœurs et elle n’assume aucun fardeau pour la vie d’Église. Comment pourrait-elle amener les autres à comprendre la vérité et à entrer dans la réalité de la parole de Dieu ? Cela ne fera que nuire aux frères et sœurs. Il faut que je lui en reparle. » Or, juste au moment où j’étais sur le point de dire quelque chose, j’ai commencé à m’inquiéter et à me dire : « Elle n’a pas accepté ma recommandation tout à l’heure et elle a eu une attitude de rejet. À quoi bon me répéter ? C’est une dirigeante d’Église, donc si j’en reparle, elle risque de dire que j’outrepasse mes limites et de m’en vouloir. Je dois juste me taire. » Cela me mettait mal à l’aise, mais finalement, j’ai décidé de ne rien dire. Quelques jours plus tard, Tan Min m’a annoncé qu’elle avait émondé des frères et sœurs lors d’une réunion, puis elle m’a décrit avec force détails de quelle manière elle les avait émondés. J’ai été étonnée d’entendre cela, et j’ai pensé : « Comment peux-tu avoir aussi peu conscience de tes actes ? La vie d’Église est indisciplinée parce que tu es irresponsable et négligente en tant que dirigeante d’Église. Comment as-tu pu réprimander les autres pour cela ? Réprimander les gens simplement, sans aucun échange sur la vérité, ne résoudra rien. » J’avais vraiment envie de revenir sur ses problèmes, mais voyant à quel point elle estimait avoir raison, je ne pensais pas qu’elle le prendrait très bien. Je me suis dit : « Je viens d’être renvoyée, alors de quel droit puis-je lui parler de ses problèmes ? De plus, nous nous croisons régulièrement, donc si elle était offensée, cela rendrait les choses difficiles pour moi dans l’Église. Après cela, si elle refuse de me confier un devoir, je perdrai ma chance de salut. Très bien, alors, je ne dirai rien, je garderai simplement la tête baissée, je vivrai la vie d’Église et j’accomplirai mon propre devoir. »

J’ai entendu des frères et sœurs dire que Tan Min était responsable du travail d’évangélisation, mais que depuis un certain temps déjà, elle n’avait même plus tenu de réunions avec eux. Ils ont ajouté qu’ils ne pouvaient pas résoudre les problèmes des nouveaux venus et que certains avaient été dérangés par des pasteurs et des anciens religieux et avaient cessé d’assister aux réunions. J’ai pensé : « Le travail sur l’Évangile est très important, mais Tan Min ne fait rien pour résoudre les vrais problèmes. C’est tellement irresponsable ! Tan Min ne fait aucun travail concret et contribue directement à ce que les nouveaux venus abandonnent, parce qu’ils n’ont ni eau ni nourriture ! » Je trouvais que c’était un problème vraiment grave, et je devais absolument lui en parler face à face. Quelques jours plus tard, j’ai vu Tan Min et j’ai soulevé les problèmes que ces frères et sœurs avaient mentionnés, mais elle a encore rejeté entièrement la faute sur les frères et sœurs. Elle ne semblait pas assumer la moindre part de responsabilité. J’ai également souligné qu’en ne faisant rien pour résoudre les problèmes pratiques en tant que dirigeante d’Église, elle était irresponsable et négligeait son devoir, et que cela retarderait le travail de l’Église et serait préjudiciable pour les frères et sœurs. Mais elle s’est contentée de faire la tête et a refusé de dire quoi que ce soit. J’ai pensé : « Elle ne fait pas de travail concret, elle n’assume pas son devoir et elle n’a jamais accepté la vérité. Cela signifie que c’est une fausse dirigeante, qu’elle a été exposée et que je dois signaler ses problèmes à une dirigeante supérieure afin qu’elle soit renvoyée le plus vite possible. » Cependant j’hésitais, me disant : « Si je la dénonce et qu’elle le découvre, ne dira-t-elle pas que je lui cherche des poux dans la tête, que je fais exprès d’être en désaccord avec elle ? Ce ne serait pas si mal si elle était renvoyée, mais si elle ne l’est pas, tout ce que j’aurais fait, ce serait de l’offenser, non ? Dans ce cas, il serait vraiment difficile pour moi de rester dans cette Église. Si elle me congédie et que je perds mon devoir, est-ce que je ne vais pas perdre aussi ma chance de salut ? Eh bien dans ce cas, je ne signalerai pas ses problèmes et je m’en tiendrai à mon devoir. » Or, à cette pensée, je me suis sentie vraiment coupable. Je voyais bien que l’Église avait une fausse dirigeante, mais je le gardais pour moi. Était-ce là soutenir le travail de l’Église ? Je me sentais vraiment en conflit avec moi-même, alors je me suis présentée devant Dieu et j’ai prié : « Ô Dieu, j’ai vu les problèmes de Tan Min et j’aimerais la dénoncer, mais j’ai quelques inquiétudes. S’il Te plaît, guide-moi afin que je puisse vaincre ces forces obscures et préserver le travail de l’Église. »

Après cela, j’ai lu un passage de la parole de Dieu : « Quelle attitude les gens doivent-ils avoir en ce qui concerne la manière de traiter un dirigeant ou un ouvrier ? Si ce que font les dirigeants ou les ouvriers est juste et conforme à la vérité, alors tu peux leur obéir. Si ce qu’ils font est mal et ne s’aligne pas sur la vérité, alors tu ne devrais pas leur obéir et tu peux les exposer, t’opposer à eux, et faire entendre une opinion différente. S’ils sont incapables de faire un travail concret ou commettent des actes malveillants qui perturbent le travail de l’Église, et qu’ils sont révélés comme étant de faux dirigeants, de faux ouvriers ou des antéchrists, alors tu peux les discerner, les exposer et les signaler. Cependant, certains élus de Dieu ne comprennent pas la vérité et sont particulièrement lâches ; ils craignent d’être réprimés et tourmentés par les faux dirigeants et les antéchrists, si bien qu’ils n’osent pas respecter les principes. Ils disent : “Si le dirigeant m’éjecte, je suis fini ; s’il fait en sorte que tout le monde m’expose ou me renie, alors je ne pourrai plus croire en Dieu. Si je suis expulsé de l’Église, alors Dieu ne voudra pas de moi et ne me sauvera pas. Et alors, ma foi n’aura-t-elle pas servi à rien ?” Une telle pensée n’est-elle pas ridicule ? De telles personnes ont-elles une vraie foi en Dieu ? Est-ce qu’un faux dirigeant ou un antéchrist représente Dieu s’il t’expulse ? Quand un faux dirigeant ou un antéchrist te tourmente ou t’expulse, c’est l’œuvre de Satan, et ça n’a rien à voir avec Dieu ; quand des gens sont exclus ou expulsés de l’Église, c’est simplement conforme à la volonté de Dieu lorsqu’il y a une décision conjointe entre l’Église et l’ensemble du peuple élu de Dieu, et lorsque l’exclusion ou l’expulsion sont complètement conformes aux arrangements du travail de la maison de Dieu et aux vérités-principes des paroles de Dieu. Comment l’expulsion par un faux dirigeant ou un antéchrist pourrait-elle signifier que tu ne peux pas être sauvé ? C’est la persécution de Satan et de l’antéchrist, et ça ne signifie pas que tu ne seras pas sauvé par Dieu. Que tu puisses ou non être sauvé dépend de Dieu. Aucun être humain n’est qualifié pour décider si tu peux être sauvé par Dieu. Tu dois le comprendre clairement. Et traiter ton expulsion par un faux dirigeant ou un antéchrist comme étant une expulsion de la part de Dieu, n’est-ce pas là mal interpréter Dieu ? Ça l’est. Et ce n’est pas seulement mal interpréter Dieu, c’est aussi désobéir à Dieu. C’est également un peu comme blasphémer contre Dieu. Et le fait de mal interpréter Dieu de cette façon n’est-il pas ignorant et insensé ? Quand un faux dirigeant ou un antéchrist t’expulse, pourquoi ne cherches-tu pas la vérité ? Pourquoi ne cherches-tu pas quelqu’un qui comprend la vérité afin de gagner un certain discernement ? Et pourquoi ne rapportes-tu pas cela aux dirigeants supérieurs ? Cela prouve que tu ne crois pas que la vérité règne en maître dans la maison de Dieu, cela montre que tu n’as pas une vraie foi en Dieu, que tu ne crois pas véritablement en Dieu. Si tu crois en la toute-puissance de Dieu, pourquoi crains-tu les représailles d’un faux dirigeant ou d’un antéchrist ? Peuvent-ils déterminer ton destin ? Si tu es capable de discernement, et que tu perçois que leurs actions sont en contradiction avec la vérité, pourquoi ne pas échanger avec le peuple élu de Dieu qui comprend la vérité ? Tu as une bouche, pourquoi n’oses-tu donc pas t’exprimer ? Pourquoi as-tu si peur d’un faux dirigeant ou d’un antéchrist ? Cela prouve que tu es un lâche, un bon à rien, un laquais de Satan » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 3 : Ils excluent et attaquent ceux qui poursuivent la vérité). Cette lecture m’a vraiment éclairée. Lorsque nous trouvons un faux dirigeant dans l’Église, nous ne devons pas nous aplatir devant lui ni être contraints par lui à chaque occasion. Nous devons tenir bon, l’exposer et le dénoncer aux dirigeants supérieurs. Telle est la volonté de Dieu. Je savais que Tan Min ne faisait pas de travail concret et qu’elle était une fausse dirigeante, mais je n’osais pas parler de ses problèmes parce que je voyais cela sous un mauvais angle. Je me disais que la dirigeante avait de l’autorité, que c’était elle qui décidait si oui ou non je pouvais prendre en charge un devoir et que si je l’offensais, je risquais de le perdre et de ne pas être sauvée. Je me suis rendu compte qu’après tant d’années dans la foi, je n’avais toujours aucune compréhension de Dieu. Dans la maison de Dieu, ce sont la vérité et Dieu Lui-même qui règnent. Que j’aie un devoir ou que je puisse être sauvée, cela dépend de Dieu, pas de tel ou tel dirigeant. Même si une fausse dirigeante détenait l’autorité et que j’étais vraiment réprimée, ce serait temporaire. Dieu voit tout et le Saint-Esprit révélera tout, donc les faux dirigeants et les antéchrists seront exposés et bannis tôt ou tard. Je n’avais pas compris le tempérament juste de Dieu et j’avais peur d’offenser les autres, mais pas d’offenser Dieu. Dieu n’avait pas de place dans mon cœur. Quel genre de croyante étais-je donc ? Je pensais, n’étant pas une dirigeante, que je n’étais pas à ma place pour critiquer Tan Min et je craignais que l’on me dise de m’occuper de mes propres affaires. La façon dont je voyais les choses était absolument ridicule. En tant que membre de la maison de Dieu, que je sois renvoyée, quel que soit le devoir que j’accomplis, si je découvre un faux dirigeant dans l’Église, j’ai la responsabilité, l’obligation de le signaler. C’est sauvegarder le travail de l’Église, et c’est positif. C’est aussi assumer la responsabilité de la vie de mes frères et sœurs, cela n’outrepasse jamais les limites imposées et je ne mêle pas de ce qui ne me regarde pas. Et surtout, il n’y a là aucune arrogance ou aucun désir de se hisser sur un piédestal. C’est accomplir le devoir d’un élu de Dieu. Cette prise de conscience m’a fait réfléchir à la raison pour laquelle j’avais tellement craint de dénoncer une fausse dirigeante. Quelle était la véritable racine du problème ?

Dans ma recherche, j’ai lu ces paroles de Dieu : « La conscience et la raison doivent l’une et l’autre être des composantes de l’humanité d’une personne. Elles sont à la fois les plus fondamentales et les plus importantes. Quel genre de personne manque de conscience et n’a pas la raison d’une humanité normale ? D’une manière générale, c’est une personne qui manque d’humanité, dont l’humanité est extrêmement mauvaise. En allant plus en détail, quelles manifestations d’humanité perdue cette personne présente-t-elle ? Essayez d’analyser les caractéristiques que l’on retrouve chez de telles personnes et les manifestations spécifiques qu’elles présentent. (Elles sont égoïstes et méprisables.) Les personnes égoïstes et méprisables sont superficielles dans leurs actions et se tiennent à l’écart de tout ce qui ne les concerne pas personnellement. Elles ne tiennent pas compte des intérêts de la maison de Dieu ni de la volonté de Dieu. Elles n’assument aucun fardeau pour ce qui est d’accomplir leurs devoirs ou de témoigner de Dieu, et n’ont aucun sens des responsabilités. […] Il y a des gens qui n’assument aucune responsabilité, quel que soit le devoir qu’ils accomplissent. Ils ne signalent pas non plus rapidement les problèmes qu’ils découvrent à leurs supérieurs. Quand ils voient des gens qui provoquent des interruptions et des perturbations, ils ferment les yeux. Quand ils voient des gens méchants commettre le mal, ils n’essaient pas de les arrêter. Ils ne protègent pas les intérêts de la maison de Dieu et ne tiennent pas compte de ce que sont leur devoir et leur responsabilité. Lorsqu’ils accomplissent leur devoir, les gens comme ça ne font pas de vrai travail. Ce sont des béni-oui-oui avides de confort. Ils ne parlent et n’agissent que pour leur vanité, leur image, leur statut et leurs intérêts, et ils ne sont prêts à consacrer leur temps et leurs efforts qu’à ce qui leur est bénéfique. Les actions et les intentions de ce genre de personne sont claires pour tout le monde : elles sautent aux yeux dès que se présente une occasion de se montrer ou de jouir de quelque bénédiction. Mais, quand il n’y a pas d’occasion de se montrer, ou aussitôt que survient un moment douloureux, elles disparaissent comme une tortue qui rentre la tête. Ce genre de personne a-t-elle une conscience et une raison ? (Non.) Une personne sans conscience et sans raison qui se conduit de cette manière ressent-elle de la culpabilité ? Elle n’éprouve aucun sentiment de culpabilité ; la conscience de ce genre de personne ne sert à rien. Ces gens-là n’ont jamais ressenti de reproche dans leur conscience, alors, peuvent-ils ressentir le reproche ou la discipline du Saint-Esprit ? Non, ils ne le peuvent pas » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, En offrant son cœur à Dieu, on peut obtenir la vérité). Ces paroles de Dieu m’ont aidée à comprendre que ma crainte d’exposer et de dénoncer une fausse dirigeante venait du fait que je m’appuyais sur des philosophies sataniques telles que « Laissez les choses passer si elles ne vous affectent pas personnellement », « Les gens sensés savent se protéger, ils cherchent seulement à éviter de commettre des erreurs » et « Chacun pour soi, Dieu pour tous ». J’avais fini par faire de ces philosophies sataniques mes devises et elles s’étaient emparées de ma pensée. De sorte que j’essayais constamment de protéger mes propres intérêts sans égard pour le travail de l’Église. J’étais devenue de plus en plus méprisable, égoïste et malhonnête. Je voyais bien que Tan Min n’accomplissait pas de travail concret et n’acceptait pas la vérité, qu’elle était une fausse dirigeante. Son comportement avait déjà eu une incidence sur le travail de l’Église et avait retardé l’entrée dans la vie des frères et sœurs, donc je devais faire la lumière sur cette affaire et la signaler. Or, craignant d’être condamnée et réprimée par elle si elle était offensée, je n’osais pas la dénoncer. Je voulais protéger ma réputation, mon statut et ma destination future, alors, avec une passivité totale, je me contentais d’observer comment le travail de l’Église et l’entrée dans la vie des frères et sœurs en souffraient, fermant les yeux sur une fausse dirigeante. Je me tenais du côté de Satan, cédant à une fausse dirigeante qui perturbait le travail de l’Église. Je vivais des poisons de Satan et j’étais devenue son esclave, ne veillant que sur moi-même, manquant totalement de dévotion à Dieu, et dépourvue de conscience et de raison. Je ne vivais pas du tout une ressemblance humaine. J’ai compris que j’étais sous le pouvoir de Satan et que j’appartenais à Satan. Il fallait que je poursuive la vérité, que je renonce à Satan et que je sois quelqu’un qui obéit à Dieu. Quand tout est devenu clair pour moi, j’ai eu le sentiment que j’étais vraiment redevable à Dieu et j’ai détesté la manière dont j’avais été égoïste et déraisonnable. Sans plus attendre, je devais dénoncer la fausse dirigeante et arrêter de blesser le cœur de Dieu. J’ai donc fait remonter tous les problèmes de Tan Min à la dirigeante supérieure, le fait qu’elle n’effectuait pas de vrai travail et n’acceptait pas la vérité. Mais plusieurs jours se sont écoulés et je n’ai eu aucune nouvelle de la dirigeante supérieure concernant le traitement qu’avait reçu le cas de Tan Min. J’étais un peu anxieuse. Si cette fausse dirigeante n’était pas renvoyée rapidement, elle pourrait continuer à retarder le travail de l’Église. J’ai donc pensé à envoyer un nouveau courrier pour voir ce qui se passerait. Mais ensuite, je me suis dit : « Si je reviens à la charge, la dirigeante supérieure risque de penser que je me mêle trop des affaires des autres. Quoi qu’il en soit, puisque j’ai déjà exprimé mon opinion, j’ai pris ma part de responsabilité et je ne devrais pas m’inquiéter du reste. » Mais cette pensée m’a mise mal à l’aise, et je n’ai pas pu dormir cette nuit-là.

Un matin, j’ai lu ces paroles de Dieu : « S’il n’y a personne dans une Église qui soit prêt à pratiquer la vérité, si personne ne peut tenir ferme dans son témoignage pour Dieu, alors cette Église devrait être totalement isolée et ses liens avec d’autres Églises doivent être coupés. On appelle cela “enterrer la mort” ; c’est ce que signifie rejeter Satan. S’il y a plusieurs brutes locales dans une Église, qu’elles sont suivies par des “petites mouches” qui n’ont absolument aucun discernement, et que les gens d’Église sont toujours incapables de rejeter les liens et la manipulation de ces brutes après avoir vu la vérité, alors ces imbéciles seront bannis à la fin. Ces petites mouches n’auront peut-être rien fait de terrible, mais elles sont encore plus rusées, encore plus astucieuses et évasives, et tous ceux qui sont comme cela seront bannis. Aucun ne restera ! Ceux qui appartiennent à Satan seront rendus à Satan, tandis que ceux qui appartiennent à Dieu iront sûrement chercher la vérité : voilà qui est déterminé par leur nature. Que tous ceux qui suivent Satan périssent ! On n’aura aucune pitié pour de telles personnes. Que ceux qui cherchent la vérité la découvrent, et qu’ils prennent plaisir à la parole de Dieu autant que le cœur leur en dit. Dieu est juste ; Il ne fait montre de favoritisme envers personne. Si tu es un diable, alors tu seras incapable de pratiquer la vérité. Si tu es quelqu’un qui cherche la vérité, alors il est certain que tu ne seras pas fait prisonnier par Satan. Cela ne fait aucun doute » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avertissement à ceux qui ne pratiquent pas la vérité). D’après les paroles de Dieu, j’ai pu voir que Son tempérament est saint et juste, et qu’il ne tolère aucune offense. Dieu déteste que de faux dirigeants et des antéchrists perturbent le travail de l’Église et retardent l’entrée dans la vie des frères et sœurs. Dieu déteste ceux qui ne pratiquent pas la vérité ou ne protègent pas les intérêts de l’Église lorsque de faux dirigeants et des antéchrists apparaissent. De telles personnes comprennent la vérité mais ne la pratiquent toujours pas et pensent plutôt à leurs propres intérêts. Elles sont vraiment malhonnêtes et sournoises, et elles seront bannies si elles refusent de se repentir. Je savais que Tan Min était une fausse dirigeante, et maintenant que sa supérieure ne répondait pas assez rapidement, je devais continuer à dire la vérité et aller jusqu’au bout. Cependant, je voulais juste me protéger et ignorer tout ce qui ne concernait pas personnellement. Au lieu de dénoncer une fausse dirigeante, je lui permettais de sévir et de perturber le travail de l’Église. Je ne tenais pas compte de la volonté de Dieu et je me tenais non pas du côté de la vérité mais du côté de Satan. C’était participer à la méchanceté d’une fausse dirigeante. Même si je n’avais pas l’air d’avoir fait quelque chose de terrible, si je ne pratiquais pas la vérité ou ne protégeais pas le travail de l’Église face aux problèmes, je ne pouvais finalement qu’être bannie. Je savais que cette fois, je ne pouvais pas privilégier mes seuls intérêts, et que je ne pouvais plus permettre à cette fausse dirigeante de continuer à nuire au travail de l’Église. La dirigeante supérieure retardait la prise en charge du cas de Tan Min, et même si je n’en connaissais pas la raison, c’était un test pour moi de la part de Dieu pour voir si je pouvais faire abstraction de mes intérêts personnels et défendre les vérités-principes. Je devais continuer à dénoncer cette fausse dirigeante pour protéger les intérêts de l’Église. J’ai donc à nouveau signalé la situation à la dirigeante supérieure et souligné les dangers et les conséquences du fait de ne pas renvoyer une fausse dirigeante. Elle m’a répondu, et elle m’a dit qu’au cours des derniers jours, elle avait eu des affaires urgentes à régler et qu’elle allait renvoyer Tan Min sur-le-champ, conformément aux principes. Lire cette réponse a été un très grand soulagement pour moi, et j’ai appris que la seule façon de connaître la paix est de mettre la vérité en pratique.

Tan Min a été démise de ses fonctions peu de temps après, et une autre dirigeante a été élue pour prendre en charge le travail de l’Église. Au bout d’un certain temps, la vie d’Église a produit beaucoup d’excellents résultats et tout notre travail a commencé à prendre de l’ampleur. J’étais vraiment contente de voir les choses tourner ainsi. Mais en même temps, je ressentais de la culpabilité et du regret. J’avais repéré une fausse dirigeante mais je ne l’avais pas dénoncée assez vite. J’avais juste pensé à mes intérêts personnels et montré mon tempérament satanique, entraînant des pertes pour le travail de l’Église. Je voyais que vivre selon des tempéraments sataniques et ne pas pratiquer la vérité, c’est, en fait, faire le mal, et que tout cela est condamné et méprisé par Dieu. J’ai aussi vu à quel point l’œuvre de Dieu est sage, et voir cette fausse dirigeante dans l’Église m’a aidée à développer mon discernement. J’ai aussi fait l’expérience de tout le mal qu’une fausse dirigeante dans l’Église peut faire au peuple élu de Dieu. Je me suis aussi instruite sur le tempérament juste de Dieu et j’ai vu que dans la maison de Dieu, Christ et la vérité règnent, et personne ne se retrouve aux commandes. Quelle que soit la hauteur de la position de quelqu’un, s’il ne pratique pas la vérité et ne fait pas ce que Dieu demande, il n’aura jamais une assise solide dans la maison de Dieu. Il finira par être banni. Seul le fait de mettre les paroles de Dieu en pratique et de faire les choses selon les principes est conforme à Sa volonté.

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