La douleur causée par la réputation et le statut

1 mars 2025

Par Fang Xiang, Chine

En mars 2020, j’ai été promue cheffe d’équipe et j’étais chargée du travail d’abreuvement pour plusieurs groupes. Cela me rendait très heureuse mais j’étais aussi un peu inquiète. Je n’avais jamais jamais été en charge d’un quelconque travail avant – si je ne pouvais pas résoudre les problèmes de mes frères et sœurs et si je ne pouvais pas bien gérer le travail, que penseraient de moi mes frères et sœurs ? Ce serait tellement embarrassant d’être renvoyée si je ne pouvais pas m’occuper du travail. Même si j’étais un peu inquiète, je savais que c’était mon devoir et que je devais l’accepter de Dieu et me soumettre, alors, j’ai accepté le devoir. Voyant que je n’étais pas encore familiarisée avec le travail, la sœur qui était ma partenaire m’a tout d’abord confié la charge de seulement deux groupes. Quand j’ai pensé à la façon dont je devais nous réunir avec les autres frères et sœurs, je suis devenue très nerveuse. Avant, j’étais juste quelqu’un qui abreuvait, donc si mon échange était un peu superficiel ou si je ne menais pas mes devoirs à bien de façon adéquate, c’était considéré comme assez normal. Mais maintenant, j’étais cheffe d’équipe et on attendait que j’échange sur la vérité pour résoudre les états de mes frères et sœurs, autant que je les aide quels que soient les problèmes et les difficultés qu’ils rencontraient dans leurs devoirs. Seulement alors, les gens m’apprécieraient et diraient que je suis une ouvrière capable. Si j’étais incapable de résoudre leurs problèmes, ils me mépriseraient inévitablement et auraient une moindre opinion de moi. Pensant à tout cela, je me suis sentie moins sûre de moi et je me suis dit qu’il serait mieux de continuer à faire mon devoir précédent. Au moins donc mes insuffisances ne seraient pas aussi complètement exposées, et je pourrais en partie sauver la face. Pendant les quelques jours suivants, j’ai continué à être distraite en pensant à tout cela. Pendant les réunions, je ne pouvais pas calmer mon cœur. Je continuais à m’inquiéter de ce que mes frères et et sœurs me méprisent si je n’échangeais pas bien, et plus je m’inquiétais, plus je devenais nerveuse. Je ne pouvais pas voir la racine des problèmes de mes frères et sœurs ou les aider à les résoudre, et j’étais même effrayée d’aller aux réunions. J’étais incroyablement perturbée, alors j’ai prié Dieu de nombreuses fois, lui demandant qu’Il me guide pour mieux comprendre mon état.

Plus tard, j’ai vu un passage des paroles de Dieu : « Tous les humains corrompus souffrent d’un problème commun : quand ils n’ont pas de statut, ils ne prennent pas de grands airs quand ils interagissent ou parlent avec quelqu’un, et ils n’adoptent pas non plus un certain style ou un certain ton dans leur discours ; ils sont tout simplement ordinaires et normaux et n’ont pas besoin de se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas. Ils ne ressentent aucune pression psychologique et peuvent échanger ouvertement et du fond du cœur. Ils sont abordables et il est facile d’interagir avec eux ; les autres les perçoivent comme des gens très bons. Dès qu’ils atteignent un statut, ils deviennent hautains, ignorent les gens ordinaires et personne ne peut les approcher. Ils estiment qu’ils ont une sorte de noblesse et qu’ils ne sont pas faits du même bois que les gens ordinaires. Ils regardent les gens ordinaires de haut, prennent de grands airs quand ils parlent et arrêtent d’échanger ouvertement avec les autres. Pourquoi n’échangent-ils plus ouvertement ? Ils estiment que, dorénavant, ils ont un statut et sont des dirigeants. Les dirigeants, pensent-ils, doivent avoir une certaine image, être un peu plus élevés que les gens ordinaires, avoir une stature plus grande et être plus capables d’endosser des responsabilités ; ils s’imaginent que, comparés aux gens ordinaires, les dirigeants doivent avoir plus de patience, être capables de souffrir et de se dépenser davantage et être capables de résister à quelque tentation que ce soit qui vient de Satan. Même si leurs parents ou d’autres membres de leur famille meurent, ils estiment devoir garder leur sang-froid afin de ne pas pleurer, ou que la moindre des choses serait de pleurer en secret, hors de la vue des autres, afin que personne ne puisse voir leurs lacunes, leurs défauts ou leurs faiblesses. Ils ont même le sentiment que les dirigeants ne peuvent laisser personne voir qu’ils sont devenus négatifs ; au contraire, ils doivent dissimuler toutes ces choses-là. Ils croient que c’est ainsi que l’on doit agir quand on a un statut. Lorsqu’ils s’oppriment eux-mêmes à ce point, le statut n’est-il pas devenu leur dieu, leur seigneur ? Et dans ce cas, possèdent-ils encore une humanité normale ? Lorsqu’ils ont ces idées, lorsqu’ils se mettent dans cette case et jouent ce genre de rôle, ne sont-ils pas devenus amoureux du statut ? » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment résoudre les tentations et les chaînes du statut). Les paroles de Dieu m’ont révélé combien j’étais incapable de vivre librement parce que j’étais liée et contrainte par le statut et la réputation. Avant de devenir cheffe d’équipe, je discutais toujours du travail et je parlais des problèmes avec tout le monde. J’ai pensé que comme nous étions tous frères et sœurs, nous avions tous plus ou moins une stature similaire, et je ne m’inquiétais pas de ce que les autres pensaient de moi et j’étais capable d’être ouverte et libre. Mais dès que je suis devenue cheffe d’équipe, j’ai soudainement pensé que puisque j’avais un statut plus élevé que mes frères et sœurs, mon travail pouvait seulement être fait bien si je comprenais plus de vérité qu’eux et que je savais comment résoudre les problèmes et les difficultés qu’ils avaient. Avant même d’avoir assisté à une réunion, je me suis inquiétée du fait que si je ne pouvais pas résoudre les problèmes de mes frères et sœurs, ils me mépriseraient. Pour éviter de me ridiculiser devant eux, je n’ai même pas osé assister aux réunions. J’étais profondément angoissée et perturbée. Je me suis mise sur un piédestal et je ne pouvais pas lâcher mon statut. En réfléchissant à cela, j’ai pris conscience que j’étais trop préoccupée par ma réputation et mon statut. J’essayais toujours de faire bonne impression devant tout le monde et dès que je risquais de voir ma faiblesse exposée et de perdre la face, je m’emballais et me dissimulais. J’ai pris ma promotion comme un signe de statut, non comme un devoir et une responsabilité. Je voulais utiliser le statut pour me construire et gagner l’admiration de mes frères et sœurs. J’étais si modeste et honteuse ! Alors, j’ai prié Dieu dans mon cœur, en Lui disant que je voulais me rebeller contre ces mauvaises intentions et notions. Alors, un passage de la parole de Dieu m’est venu à l’esprit : « Lorsque Dieu requiert que les hommes remplissent bien leur devoir, Il ne leur demande pas de mener à bien un certain nombre de tâches ni d’accomplir de grands projets, ni de se lancer dans une grande entreprise. Ce que Dieu veut, c’est que les hommes soient capables de faire tout ce qu’ils peuvent de manière pragmatique et vivent conformément à Ses paroles. Dieu n’a pas besoin que tu sois éminent ou noble, ni que tu fasses le moindre miracle, et Il ne veut pas non plus voir en toi des surprises agréables. Il n’a pas besoin de choses pareilles. Tout ce dont Dieu a besoin, c’est que tu pratiques résolument selon Ses paroles. Quand tu écoutes les paroles de Dieu, fais ce que tu as compris, mets en pratique ce que tu as compris, souviens-toi bien de ce que tu as entendu, puis, quand arrive le moment de pratiquer, fais-le selon les paroles de Dieu. Laisse ces paroles devenir ta vie, tes réalités et ce que tu vis. Ainsi, Dieu sera satisfait. […] Il n’est pas vraiment difficile d’accomplir ton devoir, et il n’est pas difficile de le faire loyalement et à un niveau acceptable. Tu n’as pas besoin de sacrifier ta vie ni de faire quoi que ce soit de spécial ou de difficile, tu dois simplement suivre honnêtement et fermement les paroles et les instructions de Dieu, sans ajouter tes propres idées ni exécuter ta propre opération, mais en suivant le chemin de la poursuite de la vérité. Si les gens peuvent faire cela, ils auront fondamentalement une apparence humaine. Dès lors qu’ils feront preuve d’une véritable soumission à Dieu et seront devenus des personnes honnêtes, ils posséderont l’image de véritables êtres humains » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Le bon accomplissement de son devoir requiert une coopération harmonieuse). À travers les paroles de Dieu, j’ai vu que Dieu ne demandait pas tant de nous – Il n’exigeait pas une certaine quantité de travail ou d’accomplissements, ou que nous devenions un genre de superhumain omnipotent. Il veut juste que nous soyons de vrais être créés, faisant concrètement nos devoirs selon Ses exigences. Quand l’Église a arrangé pour moi d’être dirigeante d’équipe, ce n’était pas pour me laisser courir après la réputation et le statut, mais pour me laisser assumer une responsabilité. Je devais concrètement poursuivre la vérité en faisant mon devoir. Si je rencontrais une difficulté, je devais prendre sur moi pour prier Dieu et m’appuyer sur Lui pour trouver un chemin de résolution. Dans les réunions avec des frères et sœurs, je devais seulement échanger autant que je comprenais et, si je n’étais pas claire sur quelque chose, je devais seulement être simple et ouverte avec eux et chercher une solution avec eux. Alors seulement je pouvais gagner la direction de Dieu. Une fois que j’ai compris l’intention de Dieu, j’ai eu la confiance nécessaire pour assumer mon devoir. Pendant les réunions avec mes frères et sœurs, j’ai consciemment prié Dieu, je ne me souciais pas de réputation ou de statut, et j’étais capable d’être ouverte sur ma corruption avec mes frères et sœurs. Pendant les discussions de travail, je pouvais sentir l’éclairage et la direction du Saint-Esprit et j’ai été capable de découvrir plusieurs problèmes. J’ai aussi été capable d’appliquer ce conseil à des situations concrètes et de faire des suggestions. J’avais encore beaucoup de défauts et d’insuffisances, mais j’ai trouvé des voies à suivre à travers la discussion avec tout le monde. J’ai vu que si j’avais une intention juste, que je me tenais dans ma juste position et que je faisais mon devoir de façon honnête et simple selon les exigences de Dieu, ce serait plus facile de gagner Sa direction.

Trois mois après, on m’a chargée de plusieurs groupes supplémentaires. La simple pensée d’échanger pour tant de frères et sœurs pour résoudre des problèmes aux réunions me rendait très nerveuse à nouveau. Chaque groupe avait une situation différente, et je n’avais jamais rencontré aucun frère et sœur dans ces groupes et je n’étais pas familiarisée avec leur situation. Si j’y allais et que j’étais incapable de résoudre leurs problèmes ou leurs difficultés, me mépriseraient-ils et diraient-ils que je ne pouvais pas résoudre de problèmes concrets et que je n’étais pas faite pour être une dirigeante d’équipe ? Pour gagner l’approbation de tout le monde, j’ai passé plus de temps à lire les paroles de Dieu pour m’équiper de la vérité, mais quand le temps de la réunion est venu, j’étais encore à bout de nerfs. Plus tôt, quand je suis venue vers un groupe pour assister à une réunion, j’étais extrêmement anxieuse et tous les muscles de mon visage se sont contractés. Je ne voulais pas que mes frères et sœurs le remarquent, alors j’ai prétendu que j’étais calmement en train de chercher les paroles de Dieu sur l’ordinateur, mais dans mon cœur je priais Dieu frénétiquement, L’implorant de m’aider à me calmer. J’ai demandé à quelques frères et sœurs quels étaient leur état et leurs difficultés et après avoir échangé, j’ai réalisé que chacun avait un problème différent et que je devrais échanger avec différents passages des paroles de Dieu. Cela m’a vraiment déconcerté ; si je ne pouvais pas trouver les paroles appropriées de Dieu pour résoudre les problèmes de chacun, ce serait vraiment une réunion très ennuyeuse. Que ce serait gênant ! Plus je devenais nerveuse, moins je pouvais penser clairement. Beaucoup de temps a passé et je ne trouvais toujours pas de passage approprié des paroles de Dieu. En fait, je voulais m’ouvrir dans l’échange avec mes frères et sœurs et chercher avec eux, mais je m’inquiétais aussi du fait que je me rendrais ridicule si la nouvelle sortait que moi, une dirigeante d’équipe, je ne pouvais pas résoudre les problèmes et les difficultés de chacun. En pensant à cela, je ne suis pas parvenue à m’ouvrir simplement et finalement je n’ai pu que choisir au hasard quelques passages des paroles de Dieu et je me suis forcée à partager quelques compréhensions littérales qui n’étaient pas réellement pertinentes pour l’état de mes frères et sœurs. L’atmosphère à ce moment-là était terriblement gênante. La réunion a été un échec et s’est terminée comme ça. Je suis rentrée de la réunion pour entendre ma sœur partenaire échanger avec enthousiasme à propos de ce qu’elle avait retenu d’une autre réunion de groupe, mais je ne faisais que froncer les sourcils et je me sentais si bouleversée que je pouvais à peine respirer. Plus j’y pensais, plus je sentais que je n’étais pas faite pour être dirigeante d’équipe et je voulais juste abandonner mon devoir. Dans une détresse absolue, j’ai prié encore et encore Dieu : « Cher Dieu ! Je me sens si malheureuse. Je suis toujours tellement préoccupée de mon statut et de ma réputation, je ne sais pas comment je devrais faire ce devoir, ni si j’ai la volonté de faire encore plus d’efforts. Je prie pour que Tu me guides pour que je me comprenne moi-même et m’extraie de cet état négatif. »

Dans ma recherche, j’ai trouvé un passage des paroles de Dieu qui expose la nature-essence des antéchrists et j’ai été profondément touchée. Les paroles de Dieu disent : « Pour les antéchrists, le statut et la réputation sont leur vie. Peu importe comment ils vivent, peu importe l’environnement dans lequel ils vivent, leur travail, ce qu’ils poursuivent, leurs objectifs, la direction de leur vie, tout tourne autour d’une bonne réputation et d’un statut élevé. Et ce but ne change pas : ils ne peuvent jamais mettre de côté de telles choses. C’est là le vrai visage des antéchrists et leur essence. Vous pourriez les mettre dans une forêt vierge au fond des montagnes, et ils ne mettraient toujours pas de côté leur poursuite de la réputation et du statut. Vous pouvez les mettre dans n’importe quel groupe de gens, et tout ce à quoi ils pourront penser, ce seront toujours la réputation et le statut. Bien que les antéchrists croient aussi en Dieu, ils voient la poursuite de la réputation et du statut comme équivalente à la foi en Dieu et lui accordent le même poids. C’est-à-dire qu’en marchant sur le chemin de la foi en Dieu, ils poursuivent aussi leur propre réputation et leur propre statut. On peut dire qu’au fond d’eux-mêmes, les antéchrists croient que la poursuite de la vérité dans leur foi en Dieu est la poursuite de la réputation et du statut ; la poursuite de la réputation et du statut est aussi la poursuite de la vérité, et obtenir réputation et statut, c’est gagner la vérité et la vie. S’ils sentent qu’ils n’ont ni réputation, ni gains, ni statut, que personne ne les admire, ne les estime ni ne les suit, alors ils sont très déçus, ils croient qu’il n’y a aucun intérêt à croire en Dieu, aucune valeur à cela, et ils se disent : “Une telle foi en dieu est-elle un échec ? Est-ce sans espoir ?” Ils réfléchissent souvent à de telles choses dans leur cœur, ils réfléchissent à la façon dont ils peuvent se tailler une place dans la maison de Dieu et avoir une haute réputation dans l’Église, afin que les gens les écoutent quand ils parlent, les soutiennent quand ils agissent et les suivent partout où ils vont, afin qu’ils aient le dernier mot dans l’Église, ainsi que de la gloire, du gain et du statut ; ils se concentrent vraiment sur de telles choses dans leur cœur. C’est là ce que ces gens poursuivent » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). J’ai comparé ceci à mon propre état et à mon propre comportement et j’ai vu combien j’étais obsédée par la réputation et le statut. Je voulais toujours me faire un nom et me sentir reconnue. En faisant mon devoir, j’étais seulement soucieuse de gagner l’admiration et de construire ma propre image. Ce que j’avais montré était un tempérament d’antéchrist. Depuis l’instant où j’ai été promue cheffe d’équipe, j’ai commencé à me voir comme quelqu’un avec un statut ; je me suis mise sur un piédestal et je m’inquiétais à chaque fois que j’étais appelée à aller à une réunion et j’avais tellement peur de ne pas pouvoir résoudre leurs problèmes concrets, de perdre le respect de mes frères et sœurs autant que mon statut de cheffe d’équipe. En me chargeant des problèmes de mes frères et sœurs, je ne savais pas quels passages des paroles de Dieu utiliser pour les résoudre et je ne voulais pas m’en ouvrir et être honnête, pour chercher et échanger ensemble. De façon à préserver mon propre statut, je me suis dissimulée, en faisant des discours forcés de mots et doctrines pour rendre les choses moins gênantes sans me poser la question de savoir si j’avais vraiment résolu les difficultés de mes frères et sœurs. Et ainsi les réunions étaient toutes sans effet. Je n’ai pas réfléchi sur moi-même quand ces problèmes sont apparus, mais je suis même devenue négative et je voulais arrêter quand j’ai perdu la face. Je manquais tellement d’humanité ! Ayant pris conscience de cela, j’ai tant regretté et alors j’ai prié Dieu dans mon cœur et je voulais me repentir et me transformer.

Plus tard, j’ai aussi lu ce passage des paroles de Dieu : « En résumé, quelle que soit la direction ou la cible de ta poursuite, si tu ne réfléchis pas à la poursuite du statut et de la réputation, et si tu as beaucoup de mal à mettre de côté ces choses, alors elles affecteront ton entrée dans la vie. Tant que le statut aura une place dans ton cœur, cela contrôlera et influencera complètement l’orientation de ta vie et les objectifs que tu cherches à atteindre, auquel cas, il te sera très difficile d’entrer dans la vérité-réalité, sans parler d’opérer des changements dans ton tempérament ; que tu puisses, en fin de compte, gagner l’approbation de Dieu, bien entendu, cela va sans dire. De plus, si tu n’es jamais capable de mettre de côté ta poursuite du statut, cela affectera ta capacité d’être à la hauteur dans ton devoir, et il te sera donc très difficile de devenir un être créé à la hauteur. Pourquoi dis-Je cela ? Dieu haïe plus que tout que des gens poursuivent le statut, parce que la poursuite du statut est un tempérament satanique, c’est un mauvais chemin, issu de la corruption de Satan, c’est quelque chose qui est condamné par Dieu, et c’est précisément ce que Dieu juge et purifie. Dieu haïe plus que tout les gens qui poursuivent le statut, et pourtant, tu rivalises encore avec entêtement pour le statut, tu chéris et protèges immanquablement le statut, en essayant sans cesse de te l’accaparer. Et par nature, tout cela n’est-il pas hostile à Dieu ? Le statut n’est pas ordonné pour les gens par Dieu ; Dieu fournit aux gens la vérité, le chemin et la vie, afin qu’ils deviennent finalement des êtres créés à la hauteur, un être créé petit et insignifiant, pas quelqu’un qui a un statut et du prestige et qui est vénéré par des milliers de personnes. Et donc, quelle que soit la perspective à partir de laquelle elle est considérée, la poursuite du statut est une impasse » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). La sévérité des paroles de Dieu m’a terrifiée. J’ai pris conscience que rien ne dégoûte plus Dieu que les gens poursuivant un statut. Si on ne se repentais pas, cela conduirait finalement à la blessure et à la ruine personnelles. J’ai cru en Dieu pendant de nombreuses années et j’ai tant profité de la grâce de Dieu, de l’abreuvement et de l’approvisionnement de Ses paroles. Aujourd’hui, Dieu a eu la bonté de me confier ce fardeau et m’a permise de chercher plus de vérité-principes à travers l’exécution de mon devoir de façon que je puisse comprendre la vérité et gagner l’entrée dans la vie. Mais je n’ai jamais considéré la façon dont je devais poursuivre la vérité pour rendre l’amour de Dieu. Je n’ai jamais considéré que ma propre réputation, mon propre gain et mon propre statut. Je manquais complètement de conscience et de raison ! Afin de sauver une humanité profondément corrompue, Dieu s’est incarné et est venu dans ce monde, en subissant une grande humiliation. Dieu est suprême et grand, mais Il n’est jamais imbu de Sa personne. Il se contentente tranquillement d’exprimer la vérité, de juger et de purifier nos tempéraments corrompus, de façon à ce que nous puissions nous débarrasser de nos souillures et gagner Son salut. J’ai vu combien Dieu était humble et aimable. Je suis juste un minuscule être créé, plein de souillures et de corruption et pourtant j’ai toujours essayé de construire mon image pour avoir le respect des gens. J’étais tellement insupportablement arrogante, vaniteuse et éhontée. J’ai aussi pensé à Paul qui aimait prêcher et travailler pour gagner l’admiration et le respect des autres. En de nombreuses années de croyance, il n’a jamais cherché à transformer son tempérament, ne recherchant que le statut, les récompenses et la couronne. Il a même déclaré que pour lui, vivre était Christ, et a vainement tenté de prendre la place de Dieu dans le cœur des gens. Paul marchait sur le chemin de la résistance à Dieu d’un antéchrist et il a finalement offensé le tempérament de Dieu et a été précipité par Lui en enfer pour souffrir une punition éternelle. Si je ne faisais pas demi-tour, je souffrirais le même destin que Paul. Une fois que j’ai été consciente de cela, j’ai prié Dieu en repentance, lui demandant qu’Il me guide pour trouver le juste chemin de pratique.

Un jour, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui disent : « Abandonner la réputation et le statut n’est pas facile : tout dépend si la personne poursuit la vérité. Ce n’est qu’en comprenant la vérité que l’on peut arriver à se connaître soi-même, voir clairement la vacuité de la recherche de la gloire, du gain et du statut et voir clairement la vérité de la corruption de l’humanité. Ce n’est que lorsqu’une personne apprend à réellement se connaître, qu’elle peut renoncer à son statut et à sa réputation. Il n’est pas facile de se débarrasser d’un tempérament corrompu. Si tu as reconnu que tu manquais de vérité, que tu étais plein d’insuffisances et que tu révélais trop de corruption, mais tu ne fais aucun effort pour poursuivre la vérité et tu te déguises et fais preuve d’hypocrisie, amenant les gens à croire que tu peux tout faire, alors cela te mettra en danger : tôt ou tard, il viendra un moment où tu rencontreras un obstacle et tu chuteras. Il faut que tu admettes que tu n’as pas la vérité et que tu sois assez courageux pour affronter la réalité. Tu as des faiblesses, tu révèles ta corruption et tu présentes toutes sortes d’insuffisances. C’est normal parce que tu es une personne ordinaire, tu n’es pas surhumain ni omnipotent, et il faut que tu le reconnaisses. Lorsque d’autres personnes te méprisent ou te caricaturent, ne réagis pas immédiatement avec antipathie parce que ce qu’elles disent est désagréable, ou ne résiste pas parce que tu te crois compétent et parfait. Ce n’est pas l’attitude que tu devrais adopter face à de telles paroles. Quelle devrait être ton attitude ? Tu devrais te dire : “J’ai mes défauts, tout en moi est corrompu et imparfait, et je ne suis qu’une personne ordinaire. Malgré leur mépris et leurs caricatures à mon sujet, y a-t-il du vrai dans ce qu’elles disent ? Si une partie de ce qu’elles disent est vraie, alors je dois l’accepter comme venant de Dieu.” Si tu as cette attitude, c’est la preuve que tu es capable de gérer correctement le statut, la réputation et ce que les autres disent de toi. […] Quand tu désires en permanence rivaliser pour le statut et que tu y penses constamment, tu dois comprendre vers quelles mauvaises choses ce type d’état va te conduire si tu ne le corriges pas. Tu dois donc vite chercher la vérité, surmonter ton désir de rivaliser pour le statut pendant qu’il est à un stade naissant, et remplace-le par la pratique de la vérité. Quand tu pratiqueras la vérité, ton désir et ton ambition de rivaliser pour le statut diminuera, et tu ne perturberas pas le travail de l’Église. De cette façon, Dieu Se souviendra de tes actes et les approuvera » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). A la lecture des paroles de Dieu, j’ai réalisé que j’étais seulement une personne qui avait été corrompue par Satan, alors il est normal que j’ai des défauts et des insuffisances. Dieu n’a jamais exigé que je sois la meilleure ouvrière, que j’ai un statut et une stature excellents, ou que je devienne une personne parfaite et imposante. Il souhaite seulement pour moi d’avoir un cœur pur et honnête, pour poursuivre sincèrement la vérité et marcher sur le chemin de la crainte de Dieu et de la fuite du mal. J’ai aussi compris que dans la maison de Dieu, il n’y a pas de distinction entre statuts modestes et élevés et que les dirigeants d’Église, les ouvriers et les chefs d’équipe étaient seulementen place parce qu’ils étaient nécessaires au travail, mais que peu importe le travail que nous faisons, nous sommes tous des êtres créés faisant leurs devoirs. Être simplement cheffe d’équipe ne signifiait pas nécessairement que j’avais la vérité-réalité, mais j’ai toujours exigé de moi-même d’aller au fond de chaque problème et de résoudre chaque difficulté. C’était vraiment irréalisable et cela provenait de mon arrogance et du fait de ne pas me comprendre moi-même. Les frères et sœurs et moi devions apprendre les uns des autres et nous devions chercher la vérité ensemble pour résoudre chaque problème et difficulté que nous rencontrons en faisant nos devoirs. Si je ne comprenais pas quelque chose, je de devais pas faire semblant ou me couvrir ; je devais courageusement m’ouvrir sur mes insuffisances et chercher avec mes frères et sœurs. Seulement alors je pourrais faire mes devoirs encore mieux.

Une fois, il y avait quelques frères et sœurs qui vivaient dans la négativité et j’ai eu besoin de nous rassembler et d’échanger avec eux. Au début, j’étais un peu nerveuse. Je m’inquiétais de ce qu’ils penseraient de moi si je n’échangeais pas bien et ainsi j’ai voulu m’équiper à l’avance à la maison en trouvant des passages pertinents des paroles de Dieu, en pensant que, de cette façon, je pourrais gérer leurs problèmes plus facilement pendant la réunion et gagner le respect de chacun. Alors, j’ai pris conscience que j’avais une mauvaise intention en faisant mon devoir. Je voulais seulement résoudre tous les problèmes de mes frères et sœurs pour pouvoir gagner leur admiration et leur respect ; j’étais encore en train de travailler pour la réputation et le statut. Alors j’ai prié Dieu dans mon cœur, Lui demandant de m’aider à me rebeller contre mes intentions incorrectes. J’ai lu un passage des paroles de Dieu qui dit : « Pour que le Saint-Esprit œuvre au sein d’une personne et transforme ses divers états négatifs, cette personne doit coopérer et chercher activement, parfois en souffrant, en payant un prix, en abandonnant des choses et en se rebellant contre la chair, en faisant demi-tour petit à petit. Il faut beaucoup de temps pour que cela donne des résultats, et pour que cette personne s’engage sur le bon chemin, mais il ne faut que quelques secondes à Dieu pour révéler quelqu’un. Si tu n’accomplis pas correctement ton devoir, mais que tu essaies sans cesse de te distinguer, que tu essaies sans cesse de rivaliser pour le statut, pour sortir du lot et briller, en te battant pour ta réputation et tes intérêts, alors, en vivant dans cet état, n’es-tu pas simplement un exécutant ? Tu peux rendre service si tu veux, mais il est possible que tu sois révélé avant que ton service ne soit terminé. Quand les gens sont révélés, le jour où ils sont condamnés et éliminés finit par arriver. Est-il possible d’inverser cette issue ? Ce n’est pas facile. Il se peut que Dieu ait déjà déterminé l’issue de ces gens, auquel cas, ils sont en difficulté » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Tandis que je réfléchissais aux paroles de Dieu, j’ai pris conscience que si mon intention était d’utiliser les réunions et l’échange pour m’afficher et récolter l’admiration et non pour résoudre les problèmes et les difficultés de mes frères et sœurs, alors j’étais encore en train de marcher sur le chemin de la résistance à Dieu. Même si j’assistais à une réunion, je n’aurais pas l’éclairage ou la direction de Dieu et la réunion serait sans effet. En prenant conscience de cela, j’ai prié Dieu dans mon cœur et j’ai corrigé mon intention. Quand le moment est venu de partager pendant la réunion, j’ai échangé avec les frères et sœurs sur la base de pertinentes paroles de Dieu. Je ne me suis plus dissimulée et j’ai seulement échangé sur ce que je comprenais et mes frères et sœurs ont aussi discuté de leurs compréhensions. Ensemble, nous avons trouvé un chemin de pratique à travers notre échange et notre état s’est amélioré. Je me suis sentie très détendue. J’ai vu combien en abandonnant mon souci du statut et de la réputation et en faisant mes devoirs en accord avec ms frères et sœurs, je pouvais gagner la direction de Dieu.

Par l’expérience du jugement et de la révélation des paroles de Dieu durant cette période, j’ai finalement commencé à me connaître et mon intention et mon attitude en faisant mon devoir ont subi des changements. Je vois clairement maintenant que courir après la réputation, le statut et le respect et l’admiration des autres n’a pas de sens ou de valeur ; cela ne fait que nuire. Uniquement se concentrer sur la pratique de la vérité, sur la recherche d’un changement de tempérament et faire son devoir de façon à respecter les normes pour satisfaire Dieu sont des poursuites appropriées.

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