Je n’ai plus de difficultés à bien collaborer

1 mars 2025

Par Jessica, Japon

Au cours des dernières années, j’ai abreuvé des nouveaux venus d’un pays étranger dans l’Église. Comme j’avais de l’expérience dans le travail d’abreuvement et que je parlais un peu leur langue, les frères et sœurs me demandaient souvent de l’aide lorsqu’ils avaient des problèmes liés à l’abreuvement des nouveaux venus, et ils acceptaient généralement mes suggestions. Parfois, les frères et sœurs ne savaient pas comment résoudre certains problèmes des nouveaux venus, mais je pouvais les résoudre sans difficulté. Par conséquent, je croyais que mon calibre était bon et que mes capacités de travail étaient supérieures à la moyenne. Bientôt, j’ai été nommée superviseuse et j’étais chargée d’organiser et de prendre les décisions finales concernant les questions mineures et majeures dans le travail d’abreuvement. J’aimais beaucoup ce sentiment.

Plus tard, comme le nombre de nouveaux venus qui avaient besoin d’être abreuvés augmentait, l’Église a demandé à une sœur nommée Émilie de collaborer avec moi et de partager la responsabilité du travail. Lors de notre première réunion, Émilie a discuté de ses idées et opinions sur les problèmes existants dans le travail d’abreuvement. Les frères et sœurs étaient tous d’accord avec elle, mais je me sentais mal à l’aise. Je ne m’attendais pas à ce que, malgré le peu de temps passé à faire ce devoir, Émilie soit si perspicace en ce qui concerne les questions professionnelles. Avant qu’elle ne nous rejoigne, tout le monde m’écoutait pendant les discussions. Mais maintenant, elle était arrivée et m’avait volé la vedette. À l’avenir, une fois qu’elle aurait passé beaucoup de temps avec les frères et sœurs, mettant davantage en avant ses forces et ses avantages, tout le monde la tiendrait certainement en haute estime, ce qui mettrait en péril mon statut au sein du groupe. Plus j’y pensais, plus j’étais inquiète. Un jour, le dirigeant a passé en revue le travail avec nous. Il a remarqué que les nouveaux venus qu’Émilie abreuvait se réunissaient assez normalement, et beaucoup faisaient leurs devoirs, tandis que beaucoup des nouveaux venus que j’abreuvais ne se réunissaient pas normalement, et peu faisaient leurs devoirs. En voyant cette situation, le dirigeant m’a demandé de confier une partie du travail dont j’étais responsable à Émilie. Quand j’ai entendu cela, j’ai ressenti une résistance écrasante dans mon cœur, me disant : « Bien que les résultats du travail dont je suis responsable ne soient pas très bons, si je fais juste plus d’efforts, tous ces problèmes s’amélioreront et seront résolus tôt ou tard. Pourquoi devrais-je confier mon travail à Émilie ? Si les frères et sœurs l’apprennent, que penseront-ils de moi ? Ils penseront sûrement que mes capacités de travail ne sont pas à la hauteur. Comment pourrais-je alors rester dans le groupe ? De plus, si Émilie s’implique dans le travail dont je suis responsable et que tout le monde commence à l’écouter, qui m’écoutera ? Ne passerais-je pas alors de l’état de superviseuse à l’état de pantin ? » Mais le dirigeant avait déjà fait cet arrangement et je ne pouvais pas le rejeter ouvertement, alors j’ai confié à contrecœur quelques tâches moins importantes à Émilie. En général, je ne prenais pas l’initiative de la rencontrer pour discuter du travail, et parfois, quand elle m’envoyait des messages, je n’avais pas envie de répondre après les avoir lus.

Peu après, j’ai appris qu’un frère nommé Hunter était dans un mauvais état, alors je me suis préparée à le soutenir et à l’aider. Mais contre toute attente, Émilie m’a dit qu’elle avait déjà échangé avec Hunter. J’étais un peu contrariée, me disant : « J’ai toujours été celle qui échangeait avec Hunter, et maintenant tu es allée échanger avec lui sans m’en parler. N’est-il pas clair que tu essaies de rivaliser avec moi ? » Surtout quand Hunter a dit lors d’une réunion que l’échange avec Émilie lui avait été très bénéfique et l’avait aidé à acquérir une certaine compréhension de son tempérament corrompu, je me suis sentie extrêmement mal à l’aise. J’ai pensé : « Hunter a mentionné une fois que mes échanges contenaient beaucoup de doctrines, alors que maintenant, il admire Émilie pour avoir fait remarquer ses problèmes lors de son échange. Si les choses continuent ainsi, savoir laquelle de nous deux est la meilleure n’apparaîtra-t-il pas comme une évidence ? Tout le monde pensera sûrement qu’Émilie comprend la vérité et a de la réalité, et ils la tiendront en plus haute estime à l’avenir. Cela ne mettra-t-il pas en danger mon statut dans le groupe ? » À partir de ce moment-là, j’ai perçu Émilie comme ma plus grande menace. Je suis devenue très protectrice du travail dont j’étais directement responsable, ne lui donnant aucune chance d’y participer. Le dirigeant nous demandait habituellement de discuter du travail ensemble, mais je n’avais pas envie d’aller la voir. J’avais l’impression que ce serait dégradant et que je paraîtrais incompétente. N’avais-je pas bien géré ce travail sans elle jusqu’à présent ? Alors j’ai inventé des excuses et refusé sa participation, disant au dirigeant que j’avais déjà géré les choses, ou que les problèmes n’étaient pas si compliqués et que je pouvais les résoudre seule, que discuter davantage avec Émilie ne ferait que retarder les choses, et ainsi de suite. J’ai trouvé toutes sortes d’excuses pour l’exclure de mon travail. Une fois, je venais de finir de parler à une sœur nommée Joan de sa situation au travail quand Émilie est allée lui poser les mêmes questions. Joan s’est sentie un peu agacée, disant que communiquer de manière répétée sur le travail semblait un peu une perte de temps. Je savais très bien que c’était parce que je n’avais pas bien communiqué avec Émilie au préalable. Mais au lieu de réfléchir à mon problème, j’étais secrètement ravie, me disant : « Exactement ! Impliquer Émilie est redondant, en effet. Si tout le monde la déteste, alors elle ne sera plus une menace pour mon statut. » J’ai donc abondé dans le sens de Joan et dit : « Il est vrai que ça ralentit un peu les choses. » Pendant les discussions de travail, quand certains frères et sœurs suggéraient d’impliquer Émilie, je n’avais pas d’autre choix que d’accepter pour sauver les apparences. Mais intérieurement, j’étais extrêmement réticente. Je me disais : « Émilie, Émilie ! Maintenant c’est la seule qui vous intéresse. Est-il impossible de faire avancer le travail sans elle ? Avant qu’elle ne nous rejoigne, c’était moi qui prenais les décisions, et le travail n’était pas du tout retardé ! » Chaque fois que j’entendais les frères et sœurs mentionner le nom d’Émilie, je devenais particulièrement sensible, me demandant s’ils la tenaient tous en haute estime. Dès qu’elle était dans les parages, j’étais immédiatement sur la défensive, comme un hérisson avec ses épines dressées, prête à défendre mon statut à tout moment. À cause de mes efforts pour lui faire obstacle, Émilie ne pouvait pas du tout s’intégrer dans le travail et n’avait aucune idée de la façon de collaborer avec moi, ce qui la contrariait énormément. J’ai réalisé que j’étais en grande partie responsable de son mauvais état, et j’ai ressenti une pointe de culpabilité. Cependant, j’ai ensuite pensé : « Si tu ne peux pas t’intégrer, alors reste en dehors de mon travail. Ce serait bien si on pouvait chacune faire ses propres affaires sans interférer l’une avec l’autre. » J’ai même souhaité que Dieu arrange les circonstances pour qu’Émilie soit réaffectée ailleurs pour ma tranquillité d’esprit. Durant cette période, je vivais dans un état de résistance et d’exclusion envers Émilie, me sentant souvent inexplicablement irritable et fatiguée. Je devenais de plus en plus négative, et mon cœur s’assombrissait. J’ai prié Dieu, « Ô mon Dieu, depuis que j’ai commencé à collaborer avec Émilie, j’ai toujours voulu rivaliser avec elle et toujours craint qu’elle puisse me dépasser. Je sais que cet état n’est pas bon, mais je n’arrive pas à percevoir l’essence de mon problème. S’il Te plaît, éclaire-moi pour que je puisse me comprendre. »

Un jour, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui exposait les antéchrists et j’ai acquis une certaine compréhension de moi-même. Dieu Tout-Puissant dit : « L’une des caractéristiques les plus évidentes de l’essence d’un antéchrist est qu’il monopolise le pouvoir et qu’il dirige la dictature. Il n’écoute personne et ne respecte personne, et quelles que soient les qualités des gens, quels que soient les points de vue corrects et les sages opinions que ces gens peuvent exprimer, ou les méthodes appropriées qu’ils pourraient proposer, les antéchrists n’en font aucun cas. C’est comme si personne n’était qualifié pour coopérer avec eux, ou pour prendre part à un quelconque travail qu’ils effectuent. Voilà le genre de tempérament qu’ont les antéchrists. Certains disent que c’est être d’une mauvaise humanité, mais comment pourrait-il s’agir d’une banale mauvaise humanité ? Il s’agit là d’un tempérament entièrement satanique et ce genre de tempérament est extrêmement vicieux. Pourquoi dis-Je que leur tempérament est d’une extrême férocité ? Les antéchrists s’approprient tout ce qui appartient à la maison de Dieu et tout ce qui est la propriété de l’Église, et ils traitent tout cela comme s’il s’agissait de leur propriété personnelle, qui devrait être entièrement gérée par eux, et ils ne permettent à personne d’autre d’intervenir avec cela. Tout ce à quoi ils pensent en faisant le travail de l’Église, c’est leurs propres intérêts, leur propre statut et leur propre fierté. Ils n’autorisent personne à nuire à leurs intérêts, et encore moins autorisent-ils quiconque ayant du calibre ou la capacité de parler de son témoignage d’expérience à menacer leur réputation et leur statut. Et donc, ils essaient de réprimer et d’exclure, en tant que concurrents, ceux qui sont capables de parler d’un témoignage d’expérience, et qui peuvent échanger sur la vérité et pourvoir aux besoins du peuple élu de Dieu, et ils tentent désespérément d’isoler complètement ces gens de tous les autres, de traîner totalement leur nom dans la boue et de les rabaisser. Ce n’est qu’alors que les antéchrists se sentent en paix. […] En fait, ces personnes ont un témoignage d’expérience et possèdent une partie de la vérité-réalité. Elles sont d’une humanité relativement bonne, ont une conscience et une raison, et sont capables d’accepter la vérité. Et même si elles ont des défauts, des déficiences et des révélations occasionnelles d’un tempérament corrompu, elles sont capables de réfléchir sur elles-mêmes et de se repentir. Ces personnes sont celles que Dieu sauvera et qui ont l’espoir d’être rendues parfaites par Dieu. En résumé, ces personnes sont aptes à accomplir un devoir. Elles satisfont aux exigences et aux principes de l’accomplissement d’un devoir. Mais les antéchrists se disent : “En aucun cas je ne vais tolérer ça. Tu veux jouer un rôle dans mon domaine, rivaliser avec moi. C’est impossible. N’y pense même pas. Tu es plus instruit que moi, tu t’exprimes mieux que moi, tu es plus populaire que moi et tu poursuis la vérité avec plus d’application que moi. Si je devais coopérer avec toi et que tu me volais la vedette, que ferais-je alors ?” Considèrent-ils les intérêts de la maison de Dieu ? Non » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). Dieu révèle que les antéchrists accordent une importance particulière au statut et au pouvoir, ne permettant à personne de nuire à leurs intérêts. S’ils voient que quelqu’un de meilleur qu’eux menace leur statut, ils répriment et excluent cette personne. En comparant cela à mon comportement, j’ai réalisé que j’agissais exactement comme un antéchrist. Voyant que non seulement Émilie échangeait mieux que moi sur la vérité et résolvait mieux les problèmes, mais était aussi assez perspicace quand il s’agissait de notre profession, je craignais que le fait de collaborer avec elle m’empêche de me mettre en valeur. Par conséquent, je l’ai exclue et j’ai refusé de la laisser prendre part à mon travail, tout cela pour protéger mon statut et éviter d’avoir à distribuer mon pouvoir. Le dirigeant a pris des dispositions pour qu’Émilie et moi divisions le travail et collaborions l’une avec l’autre, ce qui a été fait en fonction des résultats du travail d’abreuvement. Cependant, je résistais à cela dans mon cœur. Même si j’acceptais à contrecœur de l’impliquer, je ne lui donnais que des tâches moins importantes, craignant de perdre mon statut dans le groupe si tout le monde l’écoutait. Quand l’état de Hunter était mauvais, Émilie échangeait rapidement avec lui pour le résoudre. Mais au lieu d’être contente, je trouvais toutes sortes d’excuses pour la réprimer afin de protéger mon statut et l’empêcher de s’impliquer dans le travail dont j’étais responsable. Quand Joan a critiqué Émilie, je me suis secrètement réjouie, espérant que tout le monde développerait des préjugés à son égard pour qu’elle ne constitue plus une menace pour mon statut. À cause de mon exclusion, Émilie ne pouvait pas s’impliquer dans le travail dont j’étais responsable, ce qui affectait son état. Je n’ai pas réfléchi sur moi-même. Au lieu de ça, j’ai souhaité qu’elle parte immédiatement. J’étais tellement autocratique, avec un tel désir de statut. Pour maintenir mon statut et mon pouvoir, j’excluais et je réprimais Émilie dans tout ce que je faisais sans considérer le travail de l’Église du tout. J’étais vraiment si égoïste et méprisable, et je n’avais aucune humanité. Mon comportement était précisément la manifestation d’un tempérament d’un antéchrist !

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu qui m’a aidée à gagner une certaine compréhension des conséquences de mes actions. Les paroles de Dieu disent : « Lorsque les gens ont des tempéraments sataniques, ils peuvent se rebeller contre Dieu et s’opposer à Lui à tout moment et en tout lieu. Les personnes qui vivent selon des tempéraments sataniques peuvent nier Dieu, s’opposer à Lui ou Le trahir à tout moment. Les antéchrists sont vraiment stupides, ils ne s’en rendent pas compte, ils pensent : “J’ai eu assez de mal à prendre le pouvoir, pourquoi le partagerais-je avec quelqu’un d’autre ? Le donner aux autres signifierait que je n’en aurais pas pour moi, n’est-ce pas ? Comment puis-je démontrer mes talents et mes capacités sans pouvoir ?” Ils ne savent pas que ce que Dieu a confié aux gens n’est pas un pouvoir ou un statut, mais un devoir. Les antéchrists n’acceptent que le pouvoir et le statut, ils mettent leurs devoirs de côté et ils ne font pas de travail réel. Au lieu de cela, ils ne poursuivent que la gloire, le gain et le statut, et ils veulent seulement s’emparer du pouvoir, contrôler les élus de Dieu et s’adonner aux avantages du statut. Faire les choses de cette façon est très dangereux : c’est s’opposer à Dieu ! Quiconque poursuit la gloire, le gain et le statut au lieu de faire correctement son devoir, joue avec le feu et joue avec sa vie. Ceux qui jouent avec le feu et avec leur vie peuvent se perdre à tout moment. Aujourd’hui, en tant que dirigeant ou ouvrier, tu sers Dieu, ce qui n’est pas une chose ordinaire. Tu ne fais pas des choses pour quelqu’un, encore moins travailler pour payer des factures et te nourrir : au lieu de cela, tu accomplis ton devoir dans l’Église. En particulier, sachant que ce devoir est issu d’un mandat de Dieu, qu’implique le fait de l’accomplir ? Que tu dois rendre des comptes à Dieu pour ton devoir, que tu le fasses bien ou non. En fin de compte, il faut rendre compte à Dieu, il faut qu’il y ait un résultat. Ce que tu as accepté, c’est le mandat de Dieu, une responsabilité sacrée, par conséquent, peu importe que cette responsabilité soit importante ou mineure, il s’agit d’une affaire sérieuse. À quel point est-ce sérieux ? À petite échelle, il s’agit de déterminer si tu peux gagner la vérité au cours de cette vie, et cela implique la façon dont Dieu te considère. À plus grande échelle, cela concerne directement tes perspectives et ta destinée, ta fin : si tu commets le mal et que tu t’opposes à Dieu, tu seras condamné et puni. Tout ce que tu fais lorsque tu accomplis ton devoir est enregistré par Dieu, et Dieu a Ses propres principes et normes pour noter et évaluer cela : Dieu détermine ton résultat en fonction de tout ce que tu manifestes lorsque tu accomplis ton devoir » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). Ces paroles de Dieu expliquent clairement les conséquences des antéchrists poursuivant le statut. Les antéchrists ne poursuivent pas la vérité, ils ne poursuivent que réputation et statut. Ils placent le pouvoir et le statut au-dessus de tout, s’accrochant au pouvoir et refusant de le lâcher, voulant être la seule autorité et ne permettant à personne d’autre de prendre part à leur travail. À terme, ils sont révélés et éliminés pour avoir résisté à Dieu. Je pensais à moi qui, après avoir été élue superviseuse du travail d’abreuvement, prenais toutes les décisions sur les questions liées au travail, mineures ou majeures. Tout le monde venait me voir pour me poser ses questions, m’écoutait, et j’appréciais particulièrement ce sentiment d’être décisionnaire. Après qu’Émilie nous a rejoints, j’ai constaté qu’elle était plus remarquable que moi dans de nombreux domaines. J’avais peur que tout le monde commence à aller la voir avec ses problèmes, ce qui m’aurait fait perdre ma voix et mon pouvoir de décision parmi les frères et sœurs. Je l’ai donc exclue de toutes les manières possibles. Que ce soit le dirigeant me demandant de diviser le travail et de collaborer avec elle ou les frères et sœurs voulant qu’elle se joigne aux discussions de travail, j’y résistais dans mon cœur. J’ai même trouvé des excuses pour la repousser, ne la laissant pas participer au travail et voulant dominer le groupe pour que les frères et sœurs n’écoutent que moi quand ils avaient des problèmes. L’Église m’avait confié un devoir si important, pourtant je ne pensais jamais à la façon de bien faire le travail. À la place, je passais tout mon temps à me demander comment ne pas être éclipsée par Émilie et comment maintenir mon statut. Mon désir de réputation et de statut était trop fort. Dieu dit : « Quiconque poursuit la gloire, le gain et le statut au lieu de faire correctement son devoir, joue avec le feu et joue avec sa vie. Ceux qui jouent avec le feu et avec leur vie peuvent se perdre à tout moment » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). En lisant ces paroles de Dieu, je suis devenue particulièrement craintive. J’ai réalisé que le tempérament de Dieu était juste et ne tolérait pas d’être offensé. Si je continuais à poursuivre renommée, gain et statut sans me repentir et continuais à exclure et attaquer Émilie, je ne pouvais que finir par offenser le tempérament de Dieu et être révélée et éliminée. J’ai aussi pensé à ces antéchrists qui avaient été expulsés de l’Église. Quand quelqu’un était meilleur qu’eux et représentait une menace pour leur statut, ils considéraient cette personne comme un ennemi et utilisaient divers moyens méprisables pour la réprimer, l'exclure et la tourmenter et atteindre leur objectif de pouvoir absolu. À terme, ils ont été expulsés de l’Église pour leurs nombreux méfaits. De même, afin de consolider son régime, le Parti communiste chinois veut désespérément que tout le monde s’incline devant lui. Il est impitoyable envers ceux qui pourraient représenter une menace pour sa position et veut les éliminer totalement, tentant d’avoir la mainmise sur le statut et le pouvoir pour toujours. Si on prend mon exemple, mes actions pour consolider mon statut en excluant Émilie étaient-elles de nature différente de celles des antéchrists et du grand dragon rouge ? Cette prise de conscience m’a effrayée, et j’ai prié Dieu en repentance, Lui demandant de me guider pour résoudre mes problèmes.

Quelques jours plus tard, une alerte soudaine de typhon a été émise dans la région d’Émilie. Lors de notre réunion avant que le typhon ne frappe, elle s’est sentie profondément émue, disant : « Quand le désastre frappe, je sens que l’occasion de faire mon devoir est si précieuse. Mais je n’ai pas saisi cette opportunité ni donné le meilleur de moi-même pour satisfaire Dieu… » En entendant cela, je m’en suis énormément voulu. Durant tout ce temps, j’avais rivalisé avec Émilie pour la renommée et le gain, l’excluant de toutes les manières pour maintenir mon statut et ne collaborant pas correctement avec elle ou ne faisant pas bien mon devoir. Je me suis soudainement sentie redevable envers Émilie et pour Dieu. J’ai prié Dieu en silence dans mon cœur, « Ô mon Dieu, si je n’ai pas une autre opportunité de collaborer avec Émilie à l’avenir, il ne me restera que des regrets. Si je pouvais recommencer, je saisirais l’opportunité de collaborer correctement avec elle. » Cet après-midi-là, j’ai appris que le typhon était passé, et que la région d’Émilie n’avait pas été affectée. J’ai constamment remercié Dieu pour Sa protection.

Après cela, j’ai prié Dieu, cherchant un chemin pour pratiquer et entrer. J’ai lu les paroles de Dieu qui disent : « Quelle que soit la direction ou la cible de ta poursuite, si tu ne réfléchis pas à la poursuite du statut et de la réputation, et si tu as beaucoup de mal à mettre de côté ces choses, alors elles affecteront ton entrée dans la vie. Tant que le statut aura une place dans ton cœur, cela contrôlera et influencera complètement l’orientation de ta vie et les objectifs que tu cherches à atteindre, auquel cas, il te sera très difficile d’entrer dans la vérité-réalité, sans parler d’opérer des changements dans ton tempérament ; que tu puisses, en fin de compte, gagner l’approbation de Dieu, bien entendu, cela va sans dire. De plus, si tu n’es jamais capable de mettre de côté ta poursuite du statut, cela affectera ta capacité d’être à la hauteur dans ton devoir, et il te sera donc très difficile de devenir un être créé à la hauteur. Pourquoi dis-Je cela ? Dieu haïe plus que tout que des gens poursuivent le statut, parce que la poursuite du statut est un tempérament satanique, c’est un mauvais chemin, issu de la corruption de Satan, c’est quelque chose qui est condamné par Dieu, et c’est précisément ce que Dieu juge et purifie. Dieu haïe plus que tout les gens qui poursuivent le statut, et pourtant, tu rivalises encore avec entêtement pour le statut, tu chéris et protèges immanquablement le statut, en essayant sans cesse de te l’accaparer. Et par nature, tout cela n’est-il pas hostile à Dieu ? Le statut n’est pas ordonné pour les gens par Dieu ; Dieu fournit aux gens la vérité, le chemin et la vie, afin qu’ils deviennent finalement des êtres créés à la hauteur, un être créé petit et insignifiant, pas quelqu’un qui a un statut et du prestige et qui est vénéré par des milliers de personnes » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai compris que poursuivre réputation et statut était complètement contraire aux intentions de Dieu. Plus on poursuit le statut, plus Dieu nous déteste, et plus on s’éloigne de Ses exigences. On finit par résister de plus en plus à Dieu. Résultat : Il nous punit et nous élimine. Un véritable être créé devrait se soumettre consciencieusement à la souveraineté de Dieu et faire son devoir de manière pragmatique pour satisfaire Dieu. C’est la poursuite que les gens devraient avoir. Si Dieu m’a favorisée et m’a donné l’opportunité de pratiquer en tant que superviseuse, c’était pour m’aider à faire correctement mon devoir et à exploiter mes forces pour bien faire le travail. Ce n’était pas pour me donner du pouvoir, encore moins pour me permettre de poursuivre réputation et statut. Je devais renoncer à mes ambitions et à mes désirs, collaborer correctement avec Émilie, et bien faire mon devoir.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu sur la façon de coopérer avec les autres : « Qu’en pensez-vous : est-il difficile de coopérer avec les autres ? En réalité, ça ne l’est pas. On pourrait même dire que c’est facile. Mais pourquoi les gens ont-ils toujours l’impression que c’est difficile ? Parce qu’ils ont des tempéraments corrompus. Pour ceux qui possèdent humanité, conscience et raison, coopérer avec les autres est relativement facile, et ils peuvent ressentir que c’est quelque chose de joyeux. C’est parce que ce n’est facile pour personne d’accomplir des choses par soi-même, et peu importe le secteur dans lequel on travaille, ou ce que l’on fait, il est toujours bon d’avoir quelqu’un qui signale les choses et propose son aide ; c’est beaucoup plus facile que de faire les choses par soi-même. De même, il y a des limites aux capacités du calibre des gens ou à ce qu’ils peuvent eux-mêmes expérimenter. Personne ne peut maîtriser tous les domaines : il est impossible pour une personne de tout savoir, d’être capable de tout faire, de tout accomplir ; c’est impossible, et tout le monde devrait posséder une telle raison. Et donc, quoi que tu fasses, que ce soit important ou non, tu auras toujours besoin de quelqu’un pour t’aider, pour te donner des indications, et des conseils, ou pour faire les choses en coopération avec toi. C’est le seul moyen d’être sûr que tu feras les choses plus correctement, que tu feras moins d’erreurs et que tu seras moins susceptible de t’égarer : c’est une bonne chose » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). Dieu parle très clairement de la signification et de l’importance de la collaboration. Une personne a beau être compétente, personne n’est tout-puissant ; tout le monde a besoin de l’aide des autres. La collaboration nous permet de compenser les lacunes des uns et des autres et d’éviter de nous égarer, ce qui profite également au travail de l’Église. Coopérer avec les autres et écouter leurs opinions est quelque chose qu’une personne avec une humanité et une raison normales devrait faire. En réfléchissant sur moi-même, bien que j’aie été la superviseuse du travail d’abreuvement, que je pensais avoir quelque peu d’expérience et de calibre, que je connaissais un peu la langue du pays, et que je semblais capable de faire un certain travail, je faisais souvent mon devoir en utilisant mon esprit et mon expérience, cherchant rarement les vérités-principes. En m’appuyant sur le peu que j’avais pour faire les choses toute seule, ma perspective sur les problèmes n’était pas toujours exacte ou totale, avec de fréquentes déviations, et mes résultats au travail étaient toujours plutôt médiocres. Comparée à moi, Émilie était de meilleur calibre et comprenait mieux la vérité. Elle cherchait les vérités-principes quand elle rencontrait des problèmes, et réfléchissait et se comprenait elle-même quand elle révélait des corruptions. Ses points forts étaient précisément ce qui me manquait. Dieu a placé quelqu’un de meilleur que moi à mes côtés pour nous aider à nous compléter mutuellement et à bien faire nos devoirs. C’était non seulement bénéfique pour le travail de l’Église, mais aussi pour ma propre vie. C’était là Dieu qui me montrait Son amour. Après avoir compris l’intention de Dieu, je L’ai prié, « Ô mon Dieu, j’ai toujours été jalouse d’Émilie et j’ai rivalisé avec elle, allant même jusqu’à la réprimer et la ridiculiser. Maintenant, je vois finalement que Tu as pris des dispositions pour qu’Émilie travaille avec moi pour compenser mes lacunes. Je Te remercie du fond du cœur. À partir de maintenant, je suis disposée à coopérer correctement avec Émilie et à bien faire mon devoir, et je ne poursuivrai plus réputation et statut. » Après cela, j’ai pris l’initiative de m’ouvrir à Émilie sur mes révélations corrompues. Après avoir échangé, je me suis sentie beaucoup plus à l’aise, et nous nous sommes un peu rapprochées l’une de l’autre. Après cela, lorsque je faisais mon devoir, je ne la voyais plus comme une concurrente, mais comme une aide. Quand il y avait des problèmes dans le groupe, je communiquais et en discutais de manière proactive avec elle. Nous cherchions ensemble quand nous ne pouvions pas comprendre quelque chose, et nous échangions sur nos idées. De cette façon, nous pouvions ressentir l’illumination et la direction de Dieu, et étions capables de résoudre certains problèmes réels.

Peu de temps après, un frère a affecté le travail en étant constamment superficiel dans son devoir, et nous devions échanger avec lui et le renvoyer. J’avais peur de ne pas pouvoir échanger clairement avec lui et de faire remarquer ses problèmes. Je pensais que l’échange d’Émilie sur la vérité était plus éclairant que le mien et j’ai envisagé de lui demander de se joindre à moi pour échanger. Cependant, j’appréhendais, me disant : « Si je prends l’initiative de l’impliquer dans mon travail, n’aurai-je pas l’air incompétente ? » Quand cette pensée est apparue, j’ai réalisé que mon état n’était pas bon – j’essayais à nouveau de protéger ma réputation et mon statut. Alors, j’ai prié Dieu. J’ai lu les paroles de Dieu qui disent : « Les gens obtiennent des résultats dans les domaines sur lesquels ils se concentrent, là où ils font des efforts. Si tu te concentres toujours sur la doctrine, alors tu n’obtiendras que la doctrine. Si tu te concentres sur l’obtention d’un statut et d’un pouvoir, alors ton statut et ton pouvoir seront peut-être stables, mais tu n’auras pas obtenu la vérité et tu seras éliminé. Quel que soit le devoir que tu fais, l’entrée dans la vie est la chose la plus importante. Tu ne peux pas te détendre à cet égard ni être négligent » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Six indicateurs de croissance de vie). « Ce n’est qu’en coopérant harmonieusement que l’on peut être béni devant Dieu, et plus on en fait l’expérience, plus on possède de réalité, le chemin devient toujours plus lumineux à mesure qu’on le suit, et l’on se sent toujours plus à l’aise » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, À propos de la coopération harmonieuse). Ces paroles de Dieu m’ont donné un chemin de pratique clair ; poursuivre réputation et statut est un chemin de résistance à Dieu et ne peut finalement que conduire à l’élimination. Je ne pouvais pas continuer à m’inquiéter de savoir si mon statut était sûr et si les frères et sœurs me tenaient en haute estime. Je devais prendre le travail de l’Église en considération et faire ce qui lui était bénéfique. En réalisant cela, je me suis sentie soulagée, et j’ai invité Émilie à se joindre à moi pour échanger avec ce frère. Après avoir échangé, il a acquis une certaine compréhension de la nature de ses problèmes. J’ai enfin fait l’expérience de la joie de la bonne collaboration, ainsi que de la paix et du bonheur issus de la pratique conforme à la vérité. Dieu Tout-Puissant soit loué !

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