Comprendre le cœur de Dieu peut éliminer les idées fausses

1 octobre 2019

Par Cheng Gang, Chine

Les paroles de Dieu disent : « Entre la suprématie, la grandeur, la sainteté, la tolérance, l’amour de Dieu et ainsi de suite, chaque détail de chacun des divers aspects de Son tempérament et de Son essence trouve une expression concrète chaque fois qu’Il réalise Son œuvre, est matérialisé par Sa volonté envers l’homme et est aussi accompli et reflété en chacun. Que tu l’aies déjà ressenti ou non, Dieu prend soin de chaque personne de toutes les manières possibles, par Son cœur sincère, Sa sagesse et diverses méthodes pour réchauffer le cœur de chaque personne et éveiller l’esprit de chaque personne. C’est là un fait incontestable » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même I). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai vu que tout ce qu’Il fait déborde de Son amour et de Sa miséricorde, ainsi que de l’attention qu’Il nous porte. Toutes les actions de Dieu nous sont hautement bénéfiques et sont ce dont nous avons le plus besoin ; tant que nous recherchons cet amour qui est le Sien et que nous en faisons l’expérience, nous le ressentirons. Cependant, en raison de mon ignorance du tempérament et de l’essence de Dieu, je vivais souvent dans un état d’incompréhension, de suspicion et dans une attitude de défense à l’égard de Dieu et j’étais incapable de Lui abandonner mon cœur. Chaque fois qu’il y avait un devoir à accomplir, j’essayais toujours de l’éviter ou de refuser de le faire, perdant ainsi de nombreuses occasions d’acquérir la vérité. Il y a quelque temps, confronté à des circonstances réelles, au jugement et au châtiment issus des paroles de Dieu, j’ai acquis une certaine compréhension de ma propre nature satanique, ainsi qu’une certaine connaissance véridique de la bonne et belle essence de Dieu ; ce n’est qu’alors que je me suis débarrassé de quelques-unes de mes idées fausses à Son sujet.

Après que j’eus commencé à croire en Dieu, chaque fois que je voyais quelqu’un ou entendais parler de quelqu’un qui était destitué d’un devoir de dirigeant et remplacé – parfois même renvoyé pour avoir commis trop de méfaits –, j’avais toujours un sentiment difficile à exprimer et ne pouvais m’empêcher de penser en moi-même : « Remplir son devoir dans un rôle de dirigeant est une lourde responsabilité ; on peut se faire destituer et remplacer pour ne pas s’être occupé de quelque chose suffisamment bien, et peut-être même risquer d’être renvoyé et radié. On dirait que plus sa position est élevée, plus elle est précaire. Il y a une certaine vérité dans les dictons “on se sent bien seul au sommet” et “plus on s’élève, plus dure sera la chute”. J’estime que remplir un devoir qui ne s’accompagne pas d’une position plus élevée est un peu plus sûr ; tant que je ne suis pas promu ou rétrogradé, j’irai bien. De cette façon, je peux éviter de faire trop de mauvaises actions et être exposé et éliminé à cause d’elles, et avoir la foi jusqu’au bout, mais me retrouver avec rien. » Ainsi, chaque fois que l’Église voulait me promouvoir ou organiser ma participation à une élection, je trouvais toutes sortes d’excuses pour y échapper et refuser. Peu à peu, un grand gouffre profond s’est formé entre Dieu et moi. Pendant une réunion, en avril de cette année, mon dirigeant m’a demandé : « Mon frère, l’élection annuelle de notre petit district aura lieu bientôt. Qu’en penses-tu ? » En entendant qu’une élection aurait lieu bientôt, je me suis senti troublé et n’étais pas sûr de savoir comment réagir. J’ai pensé à la manière dont certains frères et sœurs, dans le passé, avaient été destitués et remplacés pour ne pas avoir été capables de faire un véritable travail et, à ce jour, n’avaient pas été capables de remplir leurs devoirs. Si jamais j’étais élu, j’avais peur de connaître le même destin quand le moment viendrait si moi aussi j’étais incapable d’accomplir un quelconque travail véritable. Je m’en sortais actuellement plutôt bien ; non seulement j’avais un devoir à remplir, mais je n’avais pas besoin de m’inquiéter de perdre ma position ou de me faire remplacer. Avec ces pensées à l’esprit, je me suis hâté de répondre à mon dirigeant : « J’ai trop de défauts à tous égards. J’ai aussi tendance à être extrêmement tendu pendant les réunions avec nos frères et sœurs. Il serait probablement un peu plus convenable pour moi de continuer à acquérir davantage de pratique avec mon devoir actuel, donc je ne vais pas me présenter à cette élection. » Voyant que je ne considérais pas d’un œil très favorable l’idée d’être élu, mon dirigeant a communiqué avec moi à plusieurs autres reprises à ce sujet dans l’espoir de me voir participer à l’élection prochaine, mais j’ai toujours poliment refusé.

Un soir, quelques jours plus tard, j’ai abordé mes dirigeants parce que je devais discuter de quelque chose avec eux. Ils étaient en pleine lecture d’une lettre de la direction du niveau supérieur concernant l’élection. Je me sentais tellement nerveux que j’avais une boule dans la gorge. J’ai pensé en moi-même : « Je dois fuir et me cacher, sinon ils voudront encore communiquer avec moi au sujet de ma candidature à l’élection. » Je me suis donc caché dans les toilettes et j’ai tué le temps, mais[a] alors que je grattais un endroit qui me démangeait, je me suis accidentellement éraflé et me suis mis du sang partout sur la main. Je l’ai rapidement essuyée avec une serviette en papier et j’ai exercé une pression sur la blessure, mais après un moment, le papier était complètement imbibé. Tout à coup, je me suis senti abasourdi : que ferais-je si je ne pouvais pas stopper l’hémorragie ? À pas rapides, une main appuyant toujours sur la plaie, je suis précipitamment retourné dans la salle pour que mes dirigeants m’examinent et voient ce qui pouvait être fait pour arrêter le saignement. Un frère y a jeté un coup d’œil et a dit : « Tu saignes vraiment beaucoup ; cela ne va pas s’arrêter. Plus tu frottes, plus cela saignera ! » En entendant cela, j’ai ressenti encore plus d’incertitude : était-ce vraiment si grave ? Comment une petite plaie pouvait-elle saigner aussi abondamment ? Si je ne stoppais pas l’hémorragie, continuerait-elle le jour suivant jusqu’à ce que je sois vidé de mon sang ? Une vague de terreur, d’anxiété et d’impuissance a soudain déferlé, me traversant de part en part, et je n’avais aucune idée de ce qu’il fallait faire. On aurait dit que l’air lui-même était sur le point de devenir solide. À cet instant précis, j’ai pris conscience de la possibilité que ce brusque événement de la journée ne se soit pas du tout produit par hasard et que je dois me dépêcher de réfléchir à mes actions, de manière à mieux me connaître ! Je me suis ensuite calmé et me suis demandé si j’avais offensé Dieu d’une quelconque façon récemment, mais j’avais beau essayer, rien ne me venait à l’esprit. Puis je me suis souvenu d’un passage des déclarations de Dieu : « Lorsque les gens offensent Dieu, ce n’est pas forcément à cause d’un événement ou d’un propos en particulier, mais plutôt à cause de leur attitude et de leur état. C’est très effrayant » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VII). L’éclairage des paroles de Dieu m’a amené devant Lui pour chercher la vérité : « Dieu ! J’ai été tellement aveugle et insensé. Je ne puis déceler ce que j’ai fait pour T’offenser. Je T’en prie, montre-moi le chemin ; révèle-moi Ta volonté de manière à ce que je puisse reconnaître mon opposition et ma résistance. Je souhaite me repentir devant Toi. » Après avoir fini de prier, je me suis senti un peu plus en paix et j’ai commencé à réfléchir à mes pensées et à mes actions passées, me demandant où j’aurais pu m’écarter de la volonté de Dieu. À cet instant précis, je me suis soudain rappelé mon comportement et l’attitude que j’avais eue concernant l’élection : de manière répétée, mes dirigeants m’avaient abordé pour communiquer leur opinion selon laquelle je devrais y prendre part, pourtant j’avais toujours conservé mes propres notions ; craignant d’être exposé si je faisais du mauvais travail dans l’accomplissement de mon devoir, j’avais trouvé toutes sortes de raisons et d’excuses pour refuser encore et encore de participer. Mon attitude n’avait pas été une attitude d’acceptation et de soumission, pas même le moins du monde. Je savais bien que les élections démocratiques tenues par l’Église étaient requises pour que les arrangement de travail soient respectés ; c’était une part importante du travail de la famille de Dieu et cela comprenait la volonté de Dieu. Cependant, je n’avais pas du tout cherché la vérité ; afin de me protéger, j’avais de manière répétée évité l’élection et refusé de m’y présenter. Cette sorte d’attitude que j’avais au fond de moi – faire de Dieu un ennemi – m’avait rendu détestable et odieux à Ses yeux et, à plus forte raison encore, avait fait en sorte qu’Il Se sente blessé et déçu. Que je me heurte soudain à ce genre de problème avait été la manière de Dieu de me discipliner. En prenant conscience de cela, j’ai perçu que le tempérament juste de Dieu ne tolérait pas d’être offensé par des humains, alors j’ai voulu changer cette condition erronée qui était la mienne et me repentir devant Dieu. J’ai donc fait à mes dirigeants un récit complet de tout ce à quoi j’avais réfléchi en mon for intérieur, du début à la fin. Après m’avoir écouté, le frère a échangé avec moi au sujet de l’attitude et des révélations qu’il avait eues quand il avait pris part aux élections. Dieu merci ! Cet incident m’avait appris une leçon et, une heure plus tard, ma plaie s’est arrêtée de saigner. Cela m’a fait prendre conscience qu’alors que j’avais vécu dans un état de corruption et d’opposition, Dieu m’avait montré Son tempérament juste et impossible à offenser ; et quand je m’étais à nouveau tourné vers Lui avec le désir de chercher la vérité, Il m’avait révélé Son visage souriant et j’avais eu un aperçu du tempérament vivant et très réaliste de Dieu.

Après cela, je n’ai pas pu m’empêcher de me dire que chaque fois que l’Église avait organisé une élection, j’avais toujours cherché à l’éviter et trouvé des excuses pour y échapper. Je n’avais pas voulu me présenter, terrifié par le fait que, si j’étais élu à un poste de dirigeant et faisais quelque chose contre Dieu, je puisse être destitué et radié. Pourquoi ces pensées me trottaient-elles toujours par la tête ? Pendant mes dévotions spirituelles, je recherchais consciemment des paroles de Dieu sur ce sujet pour que je puisse en manger et en boire. Un jour, j’ai lu cette déclaration de Dieu : « Certains disent : “Croire en Dieu en Sa présence, c’est comme marcher sur des œufs ! C’est comme vivre sur le fil de rasoir !” D’autres disent : “Croire en Dieu, c’est comme ce dicton des non-croyants : ‘Être en compagnie du roi, c’est comme être près d’un tigre.’ C’est tellement horrible ! Si tu dis ou fais quelque chose de mal, alors tu seras éliminé ; tu seras jeté en enfer et détruit !” De tels dictons sont-ils vrais ? Où dit-on habituellement qu’“être avec le roi, c’est comme être près d’un tigre” ? Et à quoi se réfère “marcher sur des œufs” ? Que signifie “vivre sur le fil du rasoir” ? Vous devriez tous savoir ce que ces expressions signifient littéralement ; elles indiquent toutes un grand danger. C’est comme une personne qui apprivoise un lion ou un tigre : chaque jour, elle a l’impression de marcher sur des œufs ou de vivre sur le fil du rasoir. C’est le genre de situation à laquelle ces dictons se réfèrent. Cette nature féroce des tigres et des lions peut se réveiller à tout moment. Ils sont des animaux à sang froid qui n’ont aucune affection pour les humains, peu importe le nombre d’années qu’ils ont pu passer avec eux. S’ils veulent te dévorer, ils te dévoreront ; s’ils veulent te faire du mal, ils te feront du mal. Alors, est-il correct d’utiliser de telles expressions pour décrire ce que l’on ressent dans sa croyance en Dieu ? Ne vous arrive-t-il pas parfois de penser de la manière suivante ? “Croire en Dieu, c’est vraiment comme marcher sur des œufs ; Sa colère peut éclater en un instant. Il pourrait devenir furieux à tout moment, et il pourrait retirer quelqu’un de son poste à tout moment. Quiconque n’est pas aimé de Dieu sera exposé et éliminé.” Est-ce le cas ? (Non.) Il semble que vous ayez fait cette expérience et que vous la compreniez ; vous ne devriez donc pas être dupés. C’est une erreur, des propos absolument absurdes » (« Offre à Dieu un cœur vrai, et tu pourras obtenir la vérité », dans Récits des entretiens de Christ). « Certains disent : “Ne sois pas un dirigeant et n’aie pas de statut. Les gens sont en danger dès qu’ils acquièrent un statut et Dieu les exposera ! Une fois exposés, ils ne seront même pas qualifiés pour être des croyants ordinaires et n’auront plus aucune chance d’être sauvés. Dieu n’est pas juste !” Quel est ce genre de discours ? Au mieux, c’est une mécompréhension de Dieu ; au pire, c’est un blasphème contre Lui » (« Il faut avoir un chemin de pratique spécifique pour corriger ses tempéraments corrompus », dans Récits des entretiens de Christ). Ligne après ligne, les paroles de Dieu m’ont profondément ému, car elles décrivaient précisément ma situation. En fait, je n’avais pas franchement exprimé que croire en Dieu était « comme être près d’un tigre » ou « vivre sur le fil de rasoir, » mais en considérant mon attitude vis-à-vis des élections de l’Église, j’avais été complètement sur la défensive et rempli de malentendus. Cela montrait que c’était exactement la sorte de situation dans laquelle j’avais vécu. En voyant la douloureuse existence tourmentée de certaines sœurs et de certains frères qui avaient été destitués de postes de dirigeants, parmi lesquels certains avaient même été renvoyés pour avoir commis de multiples méfaits, j’avais toujours reculé à l’idée de remplir mon devoir en tant que dirigeant, désirant plutôt garder une distance respectueuse parce que, d’après mon point de vue, avec la direction venait la position, et avec elle venait le risque d’être exposé et radié. J’allais même jusqu’à être extrêmement prudent, timide et hésitant quand je remplissais mes propres devoirs et je n’avais jamais été motivé par les élections, craignant profondément que si j’étais élu pour servir en tant que dirigeant et que je faisais une erreur, je puisse être destitué et radié suite à cela. Dans mon imagination, j’avais vu Dieu de la même manière que je voyais les fonctionnaires du Parti communiste chinois qui détenaient le pouvoir ; je n’osais pas m’approcher de trop près ou Le provoquer. J’avais présumé que quiconque L’offensait endurerait nécessairement une grande calamité, et j’avais même pensé que ces frères et sœurs qui avaient été destitués et radiés l’avaient bien cherché en servant à des postes de dirigeants. J’avais pratiquement considéré « dirigeants », un poste établi dans la structure administrative de la famille de Dieu, comme un moyen d’exposer et de radier les gens. Ce n’était que maintenant, à travers les révélations de la parole de Dieu, que je prenais conscience que ces pensées que j’avais nourries avaient mis en évidence un manque total de connaissance de la sainte essence de Dieu. Ces conjectures que j’avais eues au sujet de Dieu avaient été blasphématoires à l’extrême ! En m’apercevant de cela, j’ai ressenti une peur persistante et n’ai pu m’empêcher de me mettre à genoux en prière devant Dieu : « Dieu ! Bien que je T’aie suivi de nombreuses années, je ne Te connais pas. Ces communications venant de mes frères et sœurs pour me faire prendre part aux élections étaient des occasions que Tu m’avais accordées pour me former et pour me purifier et me transformer, mais non seulement je n’ai pas compris Ta volonté, je les ai en fait refusées et j’ai essayé de leur échapper en étant à la fois sur la défensive et en Te comprenant mal. Je ne Te traitais pas du tout comme Dieu. Cette opinion qui était la mienne était tout simplement celle d’un non-croyant, d’une sorte véritablement satanique ! Dieu ! Si Tu ne m’avais pas exposé de cette façon, je n’aurais jamais réfléchi à mes propres problèmes et vivrais encore dans un état d’antagonisme et de malentendu. Si cela avait continué, je n’aurais pu qu’être haï, détesté et rejeté par Toi. Dieu ! Je suis prêt maintenant à me repentir. Je T’en prie, guide-moi vers une compréhension de la vérité et de Ta volonté […]. »

Après cela, j’ai lu davantage de paroles de Dieu : « Dès l’instant où les gens acquièrent un statut, peu importe qui ils sont, deviennent-ils ensuite des antéchrists ? (S’ils ne cherchent pas la vérité, ils deviendront des antéchrists, mais s’ils cherchent la vérité, ce ne sera pas le cas.) Ainsi, ce n’est pas absolu. Alors, ceux qui empruntent le chemin des antéchrists sont-ils finalement piégés par le statut ? Cela arrive lorsque les gens ne prennent pas le bon chemin. Ils ont un bon chemin à suivre, mais ils ne le suivent pas ; à la place, ils suivent un mauvais chemin. C’est semblable à la façon dont les gens mangent : certains ne consomment pas des aliments qui leur permettent de rester en bonne santé ou de vivre normalement, et prennent de la drogue à la place. La consommation de drogues finit par les rendre dépendants et les tuer. N’est-ce pas un choix que les gens font eux-mêmes ? » (« Il faut avoir un chemin de pratique spécifique pour corriger ses tempéraments corrompus », dans Récits des entretiens de Christ). Puis j’ai lu un autre échange qui disait : « Pourquoi tant de personnes sont-elles exposées en faisant le mal sous toutes ses formes, en profitant de leur poste et de leur pouvoir ? Ce n’est pas parce que leur poste leur nuit. Le problème fondamental est l’essence de la nature humaine. Un poste élevé peut certes exposer les gens, mais si une personne de bon cœur occupe un poste élevé, elle ne commettra pas toutes sortes d’actes mauvais » (L’échange du supérieur). Les paroles de Dieu et cet échange m’ont permis de prendre conscience de certaines choses. Il se trouve que ces collaborateurs et dirigeants qui avaient été destitués et radiés n’avaient pas été renvoyés en raison de leurs postes de dirigeants, mais parce qu’en remplissant leurs devoirs, ils avaient constamment échoué à poursuivre la vérité ou à emprunter le bon chemin ; on les avait donc dénoncés et on s’était débarrassé d’eux. Je ne pouvais m’empêcher de penser à ces dirigeants et collaborateurs, autour de moi, qui avaient été dénoncés. Un frère avait été particulièrement pédant et n’avait pas rempli son devoir selon les principes. Il avait librement promu des gens qui avaient des dons et des qualités, mais ne possédaient pas la réalité de la vérité, pour qu’ils remplissent des devoirs de dirigeants. Il n’avait pas accepté les rappels répétés et l’aide de la part de frères et sœurs et, par conséquent, avait provoqué des perturbations dans la vie de l’Église, empêchant les frères et sœurs d’atteindre l’entrée dans la vie. Ce frère s’était particulièrement lourdement appuyé sur ses propres opinions, au point même d’ignorer les conseils de collaborateurs. Il avait insisté pour entreposer l’argent et les objets de valeur de l’Église dans une maison dont la sécurité présentait des risques, ce qui avait conduit à ce que tout soit saisi par le Parti communiste chinois. Il y avait aussi une sœur qui avait été excessivement préoccupée par le statut et, tout en remplissant son devoir de collaboratrice, elle n’avait pas été capable d’accepter les critiques constructives de chacun. Elle s’en était même pris à ces frères et sœurs qui lui avaient donné des conseils, s’était vengée d’eux et avait refusé à de nombreuses reprises d’accepter l’échange et l’aide de ses supérieurs. Pour finir, elle avait reçu un avertissement, pourtant elle ne réfléchissait toujours pas à ses actions pour arriver à se connaître, sans parler d’accepter la vérité ; elle ne s’était jamais repentie, n’avait jamais changé et, au lieu de cela, prenait le chemin de l’antéchrist […]. Ces exemples d’échec m’ont fait voir que l’Église n’avait destitué ni radié personne sans bonnes raisons. Ce n’est qu’après avoir attentivement analysé la façon dont ces personnes destituées et radiées s’étaient toujours comportées que j’ai vu que la plupart d’entre elles avaient eu une opposition assez grave dans leur tempérament et n’avaient jamais dirigé le travail de l’Église conformément aux principes de la vérité. Toutes n’en avaient fait qu’à leur tête et avaient fini par causer des interruptions et des perturbations dans le travail de l’Église, empêchant gravement d’autres frères et sœurs d’atteindre l’entrée dans la vie. Finalement, elles avaient dû être destituées et remplacées. Bien sûr, avant que quiconque ne soit destitué, Dieu leur avait donné beaucoup d’occasions de se repentir et des frères et sœurs les avaient aidées et soutenues à de nombreuses reprises ; c’était simplement que ces dirigeants n’avaient jamais manifesté la moindre intention de faire demi-tour et avaient gravement interrompu, perturbé et freiné le travail de l’Église avant d’être finalement destitués et remplacés. Ils ne pouvaient s’en prendre qu’à eux-mêmes pour leur échec, n’est-ce pas ? Cela n’avait-il pas été le fruit amer de leurs propres actions au jour le jour ? Cependant, à partir de leurs échecs et de leurs chutes, je n’avais pas discerné le chemin erroné sur lequel étaient ces gens-là ou vu clairement la source de leur résistance contre Dieu, et je n’avais pas ensuite réfléchi à mes propres actions, ni utilisé leur exemple comme un avertissement pour moi-même. Je n’avais pas su non plus que le tempérament de Dieu était impossible à offenser, donc je n’avais pas acquis une vénération de crainte de Dieu qui m’aurait empêché de suivre leurs pas ; au lieu de cela, j’avais engendré le malentendu et une attitude défensive à l’égard de Dieu. J’avais pris toutes les injustices et les avais attribuées à Dieu. Je pouvais voir que j’étais véritablement ignorant et aveugle, abject et lamentable, et que j’avais vraiment blessé Dieu jusqu’à la moelle. Je me suis souvenu aussi qu’il y avait à présent un groupe de personnes dans l’Église, qui, bien qu’elles n’aient jamais occupé de postes élevés, avaient continuellement échoué à poursuivre la vérité et avaient causé des interruptions et des perturbations dans l’Église et n’avaient pas bien assumé leurs fonctions ; de la même manière, elles aussi avaient été exposées et éliminées par Dieu. Cette prise de conscience m’a donné une compréhension encore plus claire : tandis que nous suivons Dieu, que nous soyons ou non exposés et éliminés n’a rien à voir avec le devoir que nous remplissons ou le poste que nous occupons. Si nous ne poursuivons pas la vérité ou n’empruntons pas le chemin de la transformation de notre tempérament, alors, indépendamment du poste éventuel que nous occupons ou n’occupons pas, nous sommes tous susceptibles d’être contrôlés par le tempérament de Satan et pourrions, à tout moment, faire des choses qui offensent Dieu ou Lui résistent et, ainsi, être exposés et éliminés. C’est une confirmation précise des paroles de Dieu : « Avoir un tempérament inchangé, c’est être en inimitié envers Dieu ». Je suis reconnaissant de ce que Dieu m’a éclairé et guidé, ce qui m’a permis d’acquérir une certaine compréhension et un certain discernement au sujet des opinions erronées que j’avais, ainsi que d’apprécier l’importance qu’il y a à poursuivre la vérité tout en croyant en Dieu et à chercher à atteindre un changement de tempérament. En même temps, j’ai pris conscience de l’ampleur exacte du ridicule et de l’absurdité dans lesquels j’avais versé pour vivre à l’intérieur de mes idées fausses et de mes imaginations.

Plus tard, j’ai lu un autre passage dans un échange qui disait ceci : « J’ai demandé à un frère : “As-tu fait un quelconque progrès au cours des quelques années écoulées ?” Il a dit : “Le plus gros progrès que j’ai fait a résulté de ce renvoi dont j’ai fait l’expérience.” Pourquoi son plus gros progrès découlait-il de son renvoi ? Il avait assurément prié devant Dieu avec insistance et avait certainement passé pas mal de temps à réfléchir sur ses actions et à apprendre à se connaître. De plus, il était prêt à se repentir et ne voulait pas être rejeté par Dieu. Prier Dieu sérieusement a apporté beaucoup d’éclairage et d’illumination, ainsi que la connaissance de soi ; il en est venu à reconnaître comment il avait agi et s’était comporté au fil des années et quel chemin il avait pris. Au moyen de ces expériences d’apprentissage négatives, il a compris exactement comment il aurait dû croire en Dieu et comment il aurait dû poursuivre la vérité. Après cela, il s’est sincèrement repenti devant Dieu et était désormais prêt à travailler dur dans sa poursuite de la vérité, à se soumettre au jugement et au châtiment de Dieu et à s’en remettre à Son orchestration. De cette façon, son voyage de croyance en Dieu a été renouvelé et il a officiellement mis les pieds sur le chemin de foi. Alors, vous pourriez demander si un tel renvoi présente ou non un quelconque avantage et si, oui ou non, il constitue effectivement un moyen d’amener les gens au salut. » (L’échange du supérieur). À partir de cet échange, j’ai pu voir la miséricorde et le salut extrêmes que Dieu a apporté aux hommes. Certains avaient été renvoyés par l’Église en raison d’actes mauvais qu’ils avaient commis, mais tant qu’ils se repentaient sincèrement et étaient prêts à accepter la discipline et le châtiment de Dieu et à s’y soumettre, à opérer une introspection pour mieux se connaître et à commencer à poursuivre la vérité, alors il y avait encore de l’espoir pour leur salut. En même temps, j’en suis venu à comprendre que le strict jugement de Dieu, Ses manières de traiter les hommes, de châtier et de discipliner étaient aussi des formes de salut pour les hommes qui se repentaient sincèrement ; leur but était d’habiliter les hommes à opérer une meilleure introspection et à comprendre leur nature satanique qui les avait conduits à résister à Dieu et à Le voir comme un ennemi. Cela servait à les habiliter à détester véritablement leur propre personne et à renoncer à leur chair, de sorte qu’ils puissent faire apparaître une vénération pleine de crainte envers Dieu et mettre les pieds sur le chemin de la poursuite de la vérité. Pour les hommes qui ont sincèrement foi en Dieu et poursuivent la vérité, peu importe ce dont ils ont fait l’expérience – qu’ils aient été destitués et remplacés, ou renvoyés, ou autre –, rien de cela n’était une exposition ou une élimination, mais cela s’est plutôt transformé en tournants sur leur chemin de croyance en Dieu ! Par inadvertance, je me suis rappelé un passage des paroles de Dieu : « Échouer et tomber de nombreuses fois n’est pas une mauvaise chose, être exposé non plus. Que tu aies été traité, émondé ou exposé, tu dois te souvenir de ceci à tout moment : être exposé ne signifie pas que tu es condamné. Être exposé est une bonne chose ; c’est ta meilleure chance de te connaître toi-même. Ton expérience de vie peut en acquérir un changement de vitesse. Autrement, tu n’auras ni l’occasion, ni la condition, ni le contexte pour comprendre la vérité de ta corruption. Si tu parviens à connaître tout ce qu’il y a en toi, tous les aspects de ce qui est difficile à reconnaître et à dénicher au plus profond de toi, c’est une bonne chose. Devenir capable de vraiment te connaître toi-même est ta meilleure chance de corriger ton attitude et de devenir une nouvelle personne ; c’est la meilleure occasion pour toi d’obtenir une nouvelle vie. Une fois que tu te connaîtras vraiment, tu pourras voir que c’est une chose précieuse que la vérité devienne ta vie, et tu auras soif de la vérité et entreras dans la réalité. C’est si extraordinaire ! Si tu peux saisir cette occasion, réfléchir sérieusement sur toi-même et acquérir une véritable connaissance de toi-même chaque fois que tu échoues ou tombes, alors, au milieu de la négativité et de la faiblesse, tu pourras te relever. Une fois ce seuil franchi, tu pourras faire un grand pas en avant et entrer dans la réalité-vérité » (« Pour obtenir la vérité, tu dois apprendre des gens, des situations et des choses autour de toi », dans Récits des entretiens de Christ). Quand j’ai pensé à cela, j’ai acquis une compréhension encore plus profonde de la volonté de Dieu : qu’Il nous frappe, nous discipline ou nous destitue et nous renvoie, tout ce qu’Il nous fait est décidé en fonction de notre propre comportement et de notre propre essence corrompue. Tout ce que fait Dieu sert à purifier et à transformer les hommes ; pour nous, ces choses sont autant de saluts et sont des plus bénéfiques. Tout ce temps, j’avais regardé avec crainte le devoir de dirigeant parce que ces gens avaient été dénoncés, destitués et radiés, et je m’étais mis en garde de ne jamais accepter de remplir un devoir qui s’accompagnait d’une position élevée parce que, de cette façon, je ne tomberais pas ou n’échouerais pas et je ne vivrais pas non plus dans la douleur de l’épurement. Le juste tempérament de Dieu englobe notre jugement, notre châtiment, notre punition et notre discipline, mais il inclut aussi la tolérance, la patience et le plus grand amour pour nous. Je n’avais jamais vu ces choses-là avant, vivant au contraire, à l’égard de Dieu, dans un état de malentendu et de conjecture qui se fondait sur mes propres notions et imaginations. J’avais refusé de prendre part à des élections, j’avais encore moins eu une quelconque aspiration à remplir le devoir de dirigeant et, par conséquent, j’avais manqué de nombreuses occasions d’obtenir la vérité et de connaître Dieu. Ce n’était que maintenant que je voyais clairement que mes anciennes notions selon lesquelles « on se sent bien seul au sommet » et « plus on s’élève, plus dure sera la chute » étaient d’absurdes opinions de Satan qui avaient extrêmement fait obstacle à ma poursuite de la vérité et à ma quête pour connaître Dieu. J’ai remercié Dieu de m’avoir éclairé et guidé, ce qui m’avait permis de me débarrasser de certaines idées fausses que j’avais eues à Son égard. En même temps, je percevais combien au juste j’avais été véritablement affreux, répugnant, hostile et ignorant en réalité !

Plus tard, je n’ai pas pu m’empêcher de me demander de manière introspective pourquoi j’avais toujours été autant sur la défensive vis-à-vis de Dieu et quelle nature me contrôlait pour que j’agisse ainsi. J’ai lu un passage des paroles de Dieu qui disait : « Et si tu es enclin à douter de Dieu et à t’interroger à Son sujet quand bon te semble, alors, sans l’ombre d’un doute, tu es le plus malhonnête de tous les gens. Tu te demandes si Dieu peut être comme l’homme : pécheur impardonnable, de caractère mesquin, dénué d’équité et de raison, privé du sens de la justice, livré à des tactiques vicieuses, sournois et trompeur, ainsi que réjoui par le mal et les ténèbres, etc. Si les gens ont de telles pensées, n’est-ce pas parce qu’ils manquent de la moindre connaissance de Dieu ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Comment connaître le Dieu sur terre). J’ai aussi lu un échange qui disait : « Tous ceux qui sont sur la défensive à l’égard de Dieu quand ils se heurtent à des épreuves sont traitres, égoïstes et méchants, ils ne pensent qu’à eux et ne portent pas Dieu dans leur cœur. Ces gens-là sont ceux qui luttent contre Dieu. Dès qu’ils rencontrent un problème, ils se mettent sur la défensive à l’égard de Dieu et L’étudie en se demandant : “Qu’est-ce que Dieu a voulu dire par là ? Pourquoi a-t-Il permis que cela m’arrive ?” Puis ils s’efforcent de raisonner avec Dieu. De telles personnes ne sont-elles pas injustes dans leurs intentions ? Est-il facile de poursuivre la vérité pour de telles personnes ? Non. Ce ne sont pas des gens normaux ; ils ont une nature démoniaque et sont complètement incapables de s’entendre avec qui que ce soit » (« Sermons et échange sur l’entrée dans la vie »). Les paroles de Dieu et cet échange ont exposé la cause profonde de mon problème consistant à être sur la défensive à l’égard de Dieu et à spéculer au sujet de Dieu. Parce que, par nature, j’étais excessivement sournois, chaque fois que l’Église avait souhaité me cultiver et me promouvoir, j’avais non seulement échoué à saisir l’amour que Dieu avait pour moi ou à comprendre Son intention minutieuse, mais, au contraire, j’avais présumé que remplir un devoir de dirigeant serait trop dangereux et qu’une fois que j’aurais un poste et ferais le mal, je risquerais constamment d’être destitué et radié. J’ai pensé à la manière dont j’avais profité du ciel et de la terre et de toutes les choses que Dieu avait créées – jusqu’aux rayons mêmes du soleil et à la pluie – ainsi qu’à tous les arrosages et à toutes les provisions issues des si nombreuses déclarations de Dieu, pourtant je n’avais pas essayé le moins du monde d’acquérir de la reconnaissance pour l’amour et le salut qu’Il avait pour les hommes. J’avais toujours été sur la défensive à Son égard et Lui avais fait du mal, soupçonnant Dieu d’être aussi mesquin que les humains et dépourvu de miséricorde ou d’amour pour nous. J’avais vraiment été très malhonnête et méprisable et, de ma vie, je n’avais même pas manifesté la moindre parcelle de ressemblance humaine. À cet instant précis, je me suis senti très coupable et je me suis à nouveau souvenu des paroles de Dieu : « Dieu fait tout pour l’homme discrètement, Il accomplit tout en silence par Sa sincérité, Sa fidélité et Son amour. Mais jamais Il n’a d’appréhension ou de regret vis-à-vis de ce qu’Il fait, ni besoin qu’on Lui rende de quelque façon que ce soit, ni l’intention d’obtenir quoi que ce soit de l’humanité. Tout ce qu’Il a jamais fait a uniquement pour but de recevoir la vraie foi et l’amour de l’humanité » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même I). « Dieu a créé l’humanité. Qu’elle ait été corrompue ou non, qu’elle Le suive ou non, Il traite les hommes comme Ses êtres les plus chers ou, selon des termes humains, comme les gens qui Lui sont les plus chers, et non comme Ses jouets » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même I). « Depuis le commencement, seul l’homme a été capable de converser avec Dieu. C’est-à-dire que, parmi tous les êtres vivants et toutes les créatures de Dieu, personne d’autre que l’homme n’a été capable de converser avec Lui. L’homme a des oreilles pour entendre et des yeux pour voir. Il possède le langage, ses propres idées et le libre arbitre. Il détient tout ce qui est nécessaire pour entendre Dieu parler, comprendre Sa volonté et accepter Sa mission. Ainsi, Dieu lui accorde tous Ses vœux, voulant faire de lui un compagnon qui soit en unité d’esprit avec Lui et qui puisse marcher avec Lui. Depuis qu’Il a commencé Sa gestion, Dieu attend que l’homme Lui donne son cœur, qu’il Le laisse purifier et équiper son cœur, qu’il Le laisse rendre l’homme satisfaisant pour Lui, aimé de Lui, capable de Le vénérer et de s’éloigner du mal. Dieu a toujours espéré et attendu ce résultat » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II). Parmi les lignes et les paroles des déclarations de Dieu étaient révélés un amour et une préoccupation pour l’humanité, ainsi que de l’espoir et une attente. Dieu traite les humains comme une mère compatissante traite ses enfants, aimant sincèrement chacun d’entre nous et prenant grand soin de chacun d’entre nous. Afin d’obtenir un groupe d’humains qui soient en accord avec Sa volonté, Dieu S’est incarné deux fois, endurant une énorme humiliation et payant le prix fort pour apporter la rédemption et le salut à l’humanité. En dépit de l’opposition, de la résistance, des malentendus et des lamentations dont nous avons fait preuve envers Dieu, Il a continué, avec une tolérance et une patience extrêmes, à faire silencieusement l’œuvre du salut pour l’humanité. Dieu est venu parmi nous pour exprimer la vérité, nous arrosant, pourvoyant à nos besoins et nous conduisant, dans l’espoir qu’un jour nous puissions comprendre Ses bonnes intentions de sauver les hommes et offrions notre cœur à Dieu, nous soumettant à Son jugement et à Son châtiment, nous débarrassant de notre tempérament corrompu et nous transformant en personnes que Dieu a sauvées, qui Le vénèrent et fuient le mal. Je pouvais voir que l’essence de Dieu est si belle et si bonne, et Son amour pour l’humanité est si réel ! Moi, à l’inverse, j’avais été aveugle et insensé, manquant même de la moindre parcelle de connaissance de Dieu ; j’avais encore moins compris Ses bonnes intentions. J’avais été sur la défensive à l’égard de Dieu et je L’avais mal compris, refusant cruellement Son salut encore et encore, évitant Dieu et prenant mes distances vis-à-vis de Lui comme s’Il était un ennemi, et ne Lui donnant rien d’autre que de la peine et de la souffrance. Cependant, Dieu ne S’était pas concentré sur mon opposition, ma bêtise et mon ignorance, mais avait plutôt mis en place un environnement qui me châtierait et me disciplinerait. Il m’avait aussi éclairé et guidé au moyen de Ses paroles, me débarrassant ainsi de mon attitude défensive et de mes malentendus à Son égard et m’habilitant à Lui offrir mon cœur. L’amour de Dieu m’a fait éprouver de la honte et je n’ai pas pu m’empêcher de me jeter par terre pour me prosterner devant Lui et de dire : « Dieu ! J’ai prétendu avoir foi en Toi, pourtant je ne T’ai pas connu le moins du monde. À tous égards, j’ai été sur la défensive envers Toi et je T’ai mal compris. Je suis vraiment bien trop traitre ; je T’ai blessé de de part en part et ne suis pas digne de venir devant Toi. Dieu ! Aujourd’hui, Ton jugement et Ton châtiment m’ont fait prendre conscience de Ton intention d’apporter aux hommes le salut et m’ont petit à petit débarrassé de mon malentendu à Ton égard. Dieu ! Je ne souhaite manquer aucune autre occasion d’obtenir la vérité et d’être rendu parfait. Je souhaite seulement poursuivre la vérité et remplir mon devoir pour Te rendre Ton amour ! » Après avoir fini de prier, dans mon cœur, je me sentais très proche de Dieu et avais à présent l’inspiration de chercher un moyen de Le satisfaire.

Quelques jours plus tard, mes dirigeants ont à nouveau échangé avec moi à propos de l’élection prochaine dans l’espoir que je puisse y participer. Je savais que c’était une occasion de repentir offerte par Dieu et je voulais vraiment faire de mon mieux pour la chérir, donc je leur ai joyeusement dit « oui ». Quelques jours après m’être détourné de mes idées fausses, avoir rejeté l’attitude défensive que j’avais eue à l’encontre de Dieu et m’être présenté à l’élection, mes frères et sœurs m’ont choisi pour remplir un devoir de dirigeant. À cet instant, je me suis senti profondément ému et mes yeux ont débordé de larmes de reconnaissance. Je savais au fond de moi que c’était l’amour de Dieu qui m’était accordé et tout ce que je voulais faire, c’était travailler dur à la poursuite de la vérité et à l’accomplissement de mon devoir et avoir recours à de véritables actions pour rendre à Dieu Son amour.

En prenant du recul par rapport à cette expérience, je sais que c’est le fait d’avoir été éclairé et guidé par les paroles de Dieu qui, petit à petit, m’a débarrassé de mes idées fausses au sujet de Dieu et m’a donné de la reconnaissance pour la splendeur et la noblesse de Son tempérament. Tandis que Dieu accomplit l’œuvre du salut, peu importe la quantité d’opposition, de corruption ou même de résistance qui est révélée en nous, tant que nous avons un désir infime d’opérer un demi-tour, Dieu ne nous abandonnera pas. Au contraire, Il apportera un salut maximum à chacun d’entre nous. Même si les paroles de Dieu contiennent des jugements et une condamnation, Il nous accorde toujours l’amour et le salut les plus sincères ; c’est le seul moyen par lequel nous pouvons atteindre une haine encore plus profonde à l’égard de notre corruption et de notre méchanceté et travailler dur pour poursuivre la vérité et réaliser une transformation de tempérament. Les paroles de Dieu disent : « Il ne s’agit pas pour l’homme seulement de croire en l’essence de Dieu, mais aussi de l’aimer. Mais un grand nombre de croyants en Dieu sont incapables de découvrir ce « secret ». Les gens n’osent pas aimer Dieu ni n’essaient de L’aimer. Ils n’ont jamais découvert qu’il y a tant de choses aimables en Dieu, ils n’ont jamais découvert que Dieu est le Dieu qui aime l’homme et qu’Il est le Dieu qui doit être aimé par l’homme » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui aiment Dieu vivront éternellement dans Sa lumière). L’essence de Dieu est belle et bonne et il y a tant de choses à aimer à Son sujet. Nous devons en fait apprécier cela à sa juste valeur et en prendre conscience à travers l’expérience. À partir de maintenant, dans l’environnement que Dieu a arrangé pour moi, je souhaite passer plus de temps à chercher la vérité, à essayer de sonder la volonté de Dieu, découvrir encore plus d’attributs aimables de Dieu et m’efforcer de connaître Dieu, de sorte que je puisse perdre mon tempérament corrompu aussi vite que possible et devenir compatible avec Dieu.

Note de bas de page :

a. Le texte original contient l’expression « par conséquent » qui est omise ici.

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