Les faux-semblants m’ont ruinée
Ma chère sœur,
J’espère que cette lettre te trouvera en bonne santé !
La dernière fois, tu m’as écrit pour me demander ce que m’avait apporté l’exercice de mes devoirs loin de chez moi au cours de l’année écoulée. J’ai en effet vécu certaines choses et j’ai acquis une certaine compréhension de mon tempérament corrompu. Aujourd’hui, je veux partager une expérience que j’ai vécue l’été dernier.
À cette époque, Sœur Mali et moi-même collaborions sur le devoir d’abreuvement. Bien que Mali vienne juste de commencer ce devoir, elle était appliquée, désireuse d’apprendre, et s’ouvrait simplement pour demander de l’aide lorsqu’elle rencontrait des problèmes qu’elle ne comprenait pas. Au début, les questions de Mali étaient relativement simples, et j’y répondais activement et facilement. Mali m’admirait en disant que je maîtrisais bien les principes, ce qui me faisait plaisir. Plus tard, au fur et à mesure que Mali se familiarisait avec les principes, elle s’est mise à poser des questions que je ne comprenais pas bien, et même quand j’avais des opinions, je n’étais pas sûre qu’elles soient correctes. J’avais peur que, si je répondais mal, Mali me prenne de haut, et pense que je ne pouvais même pas voir ces questions clairement, et que je ne comprenais pas la vérité ou les principes, ce qui me rendait anxieuse chaque fois qu’elle posait des questions. Il y avait des questions que je ne comprenais pas bien, alors je faisais semblant de ne pas avoir entendu parce que j’avais des écouteurs, je me concentrais intensément sur mon ordinateur et je bougeais la souris comme si j’étais profondément absorbée par mon travail. D’autres sœurs, pensant que je n’avais pas entendu ou que j’étais occupée à autre chose, répondaient aux questions de Mali. À l’époque, je pensais que j’étais assez intelligente : de cette façon, mes défauts ne seraient pas remarqués par les autres, et je n’aurais pas à craindre de perdre la face en donnant une mauvaise réponse. Cependant, je me sentais aussi un peu coupable. Lorsque Mali posait des questions, elle cherchait sincèrement à obtenir de l’aide, or je l’ignorais volontairement. N’était-ce pas fourbe ? De plus, même si je ne comprenais pas quelque chose, je devais être honnête, chercher des solutions et échanger avec d’autres personnes, ce qui aurait été bénéfique à la fois pour le travail et pour ma propre entrée. Or, par peur de mal parler et de perdre la face, je choisissais de garder le silence.
Ma sœur, tu sais ? À ce moment-là, j’ai eu l’impression d’être hypocrite, de porter un masque tous les jours sans oser me montrer sous mon vrai jour, craignant d’exposer mes problèmes et d’être rabaissée.
Plus tard, j’ai également rencontré des difficultés dans l’exercice de mon devoir, et lorsque les nouveaux arrivants posaient des questions que je ne savais pas résoudre, je me sentais anxieuse. Je voulais m’ouvrir dans l’échange et demander de l’aide aux frères et sœurs, mais j’avais peur qu’en le faisant, ils pensent que je ne pouvais pas résoudre des problèmes aussi élémentaires et que je ne comprenais pas la vérité. Mali avait déjà fait l’éloge de ma compréhension des principes, elle pouvait donc penser qu’elle m’avait mal jugée. Je savais que si je ne parlais pas, les problèmes des nouveaux arrivants ne seraient pas résolus et que leur vie en souffrirait ! Mais il m’était particulièrement pénible de parler de mes difficultés. J’avais l’impression que le fait de révéler mes lacunes de manière volontariste me ferait paraître faible. En fin de compte, je n’ai pas pu me résoudre à parler. Parce que je n’osais pas révéler mes difficultés, les problèmes des nouveaux arrivants n’ont pas été résolus, certains ont même cessé de participer aux réunions, et je ne me suis pas sentie à la hauteur de mon devoir. Je suis tombée dans un état négatif, ce qui a été très douloureux. Pendant cette période, j’avais tellement envie de parler librement de mes difficultés et de mon état sans aucune crainte. Je me suis également interrogée : « Pourquoi est-il si difficile de parler de la vérité et des faits et d’agir de manière directe ? »
Un jour, Mali et moi avons discuté de la possibilité de cultiver une sœur pour abreuver les nouveaux arrivants, et j’ai partagé mon point de vue. Par la suite, j’ai réfléchi aux principes et j’ai pris conscience que mon point de vue était quelque peu inexact et qu’il risquait d’induire Mali en erreur. Je me suis sentie un peu paniquée et j’ai pensé : « Que dois-je faire maintenant ? Dois-je corriger cela ? Si je ne dis rien, Mali ne saura pas que j’ai mal compris les principes, et je ne perdrai pas la face devant elle. Mais si je fais cela, et que nous finissons par cultiver une personne inadaptée, ne serait-ce pas irresponsable vis-à-vis du travail, et préjudiciable aux frères et sœurs ? » À ce moment-là, je me suis sentie prise dans un dilemme impossible à résoudre. Puis j’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Te ridiculiser toi-même est une bonne chose. Cela t’aide à voir tes propres lacunes et ton amour de la vanité. Cela te montre où se situent tes problèmes et cela t’aide à comprendre clairement que tu n’es pas une personne parfaite. Il n’y a pas de personnes parfaites, et se ridiculiser est tout à fait normal. Toutes les personnes vivent des moments où elles se ridiculisent ou sont embarrassées. Tout le monde échoue, connaît des revers et a des faiblesses. Se ridiculiser n’est pas une mauvaise chose. […] Tu peux te ridiculiser, d’autres peuvent se ridiculiser, tout le monde peut se ridiculiser : tu découvriras finalement que tout le monde est pareil, que les gens sont tous des gens ordinaires, que tous sont mortels, que personne n’est plus grand que qui que ce soit d’autre et personne n’est meilleur. Il arrive à tout le monde de se ridiculiser parfois, donc personne ne devrait se moquer d’autrui. Une fois que tu as fait l’expérience de nombreux échecs, tu mûris progressivement dans ton humanité. Ainsi, chaque fois que tu rencontreras à nouveau ces choses, tu ne seras plus contraint et elles n’auront pas d’incidence sur l’accomplissement normal de ton devoir. Ton humanité sera normale, et lorsque ton humanité sera normale, ta raison sera normale aussi » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (2)). Les paroles de Dieu m’ont fait comprendre qu’aucun d’entre nous n’est parfait et que nous avons tous des défauts. Il y aura toujours des moments où nous dévierons ou paraîtrons insensés dans ce que nous faisons et dans notre façon de voir les problèmes. C’est tout à fait normal. Cependant, je ne me considérais pas comme une personne ordinaire et je n’arrivais pas à faire face à mes propres déficiences et lacunes. Même si je n’ai pas saisi toutes les vérités-principes et les conseils que j’ai donnés à Mali contenaient des déviations et l’ont induite en erreur, j’étais réticente à admettre honnêtement mes lacunes, craignant qu’elle pense que je ne comprenais pas la vérité et qu’elle me prenne de haut. Pour sauver la face, j’ai essayé de dissimuler mes problèmes, ce qui était irresponsable vis-à-vis du travail de l’Église et de l’entrée des frères et sœurs dans la vie. J’étais vraiment fourbe ! En prenant conscience de cela, je me suis ouverte à Mali du tempérament corrompu que j’avais révélé dans cette situation, j’ai corrigé les points de vue erronés que j’avais partagés auparavant, et j’ai proposé que nous sélectionnions à nouveau les personnes selon les principes. Ma sœur, bien que j’aie perdu la face cette fois-ci, en agissant selon les paroles de Dieu, je n’ai pas aggravé la situation et j’ai eu la conscience tranquille.
Plus tard, en résumant le travail, j’ai trouvé le courage d’échanger sur mon état et sur les difficultés que j’avais rencontrées dans mon travail. Les sœurs m’ont lu des paroles de Dieu pour m’aider à résoudre mon état. Dieu Tout-Puissant dit : « De quel genre de tempérament s’agit-il quand les gens font toujours semblant, qu’ils tentent sans cesse de se dissimuler, qu’ils prennent sans cesse des airs pour que les autres pensent du bien d’eux et qu’ils ne voient pas leurs défauts ou leurs points faibles, quand ils essaient en permanence de présenter leur meilleure facette ? Il s’agit d’arrogance, d’imposture, d’hypocrisie, il s’agit du tempérament de Satan, il s’agit de quelque chose de malveillant » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). « Les antéchrists croient que s’ils parlent trop, exprimant constamment leurs points de vue et échangeant avec les autres, tous les gens les perceront à jour ; ces derniers penseront que l’antéchrist manque de profondeur et n’est qu’une personne ordinaire, et ne le respecteront pas. Que signifie perdre le respect, pour l’antéchrist ? Cela signifie la perte, dans le cœur des autres, de son statut estimé, et paraître médiocre, ignorant et ordinaire. C’est ce à quoi les antéchrists espèrent ne pas être confrontés. Par conséquent, quand il voit, dans l’Église, les autres qui, sans cesse, s’ouvrent et admettent leur négativité, leur rébellion contre Dieu, les erreurs qu’ils ont commises hier ou la douleur insupportable qu’ils ressentent du fait de leur manque d’honnêteté aujourd’hui, l’antéchrist considère ces gens comme stupides et naïfs, car il n’admet jamais de telles choses lui-même, gardant ses pensées dissimulées. Certaines personnes parlent rarement, car elles ont un calibre médiocre ou sont simples d’esprit, ou encore n’ont pas de pensées complexes, mais lorsque les antéchrists parlent rarement, ce n’est pas pour la même raison ; c’est un problème de tempérament. Ils parlent rarement lorsqu’ils rencontrent d’autres personnes et n’expriment pas facilement leurs points de vue sur des sujets. Pourquoi n’expriment-ils pas leurs points de vue ? Tout d’abord, ils sont sans aucun doute dépourvus de la vérité et incapables de percer à jour les choses. S’ils parlent, ils pourraient faire des erreurs et être eux-mêmes percés à jour ; ils craignent d’être méprisés, alors ils font semblant d’être silencieux et feignent la profondeur, ce qui rend difficile pour les autres de les évaluer, car ils semblent sages et distingués. Avec cette façade, les gens n’osent pas sous-estimer l’antéchrist, et voyant son extérieur apparemment calme et composé, ils le tiennent encore plus en considération et n’osent pas lui manquer de respect. C’est l’aspect sournois et malveillant des antéchrists. Ils n’expriment pas facilement leurs points de vue parce que la plupart de leurs points de vue ne sont pas conformes à la vérité, mais consistent simplement en des notions et des produits de l’imagination humains, qui ne méritent pas d’être révélées au grand jour. Ils restent donc silencieux. À l’intérieur, ils espèrent obtenir une certaine lumière qu’ils pourront dispenser pour gagner de l’admiration, mais étant donné qu’ils n’en ont pas, ils restent silencieux et cachés pendant l’échange sur la vérité, se tapissant dans l’ombre comme un fantôme attendant une occasion. Quand ils trouvent d’autres personnes qui expriment la lumière, ils imaginent des moyens de se l’approprier, l’exprimant d’une autre manière pour s’exhiber. Voilà à quel point les antéchrists sont rusés. Quoi qu’ils fassent, ils s’efforcent de se démarquer et d’être supérieurs, car ce n’est qu’à ce moment-là qu’ils se sentent satisfaits. S’ils n’en ont pas l’occasion, ils font d’abord profil bas et gardent leurs opinions pour eux. Telle est la ruse des antéchrists » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 6). J’ai vu la révélation de Dieu sur les antéchrists : ils ne comprennent pas la vérité et ne se mettent jamais à nu dans les interactions avec les autres, craignant d’exposer leurs lacunes et leurs déficiences et de perdre leur statut ou leur image dans le cœur des autres, ils font donc semblant d’être profonds et nobles, se donnent beaucoup de mal pour se dissimuler et se déguiser, ce qui empêche les gens de voir clair en eux. Ils agissent de manière sournoise et ont un tempérament malveillant : c’est la nature-essence d’un antéchrist. Mon état et mon comportement étaient les mêmes que ceux d’un antéchrist, et je me déguisais souvent pour sauver la face et protéger mon statut. Lorsque Mali est arrivée, elle posait des questions relativement simples, et y répondre n’exposait pas mes défauts. Je pouvais donc répondre facilement et elle m’en félicitait. Au fur et à mesure que Mali maîtrisait certains principes, elle a commencé à poser des questions que je n’arrivais pas à comprendre complètement. Je craignais que, si mes réponses étaient inexactes, les frères et sœurs ne voient clair en moi et que je perde l’image qu’ils avaient de moi. Pour ne pas perdre la face, j’ai éludé la question, en prétendant être occupée ou ne pas avoir entendu la question pour couvrir mes lacunes. J’essayais même de dissimuler les déviations de mes réponses. Même lorsque je rencontrais des difficultés dans mon devoir et que je n’arrivais pas à les résoudre, ce qui entraînait des retards dans le travail, et que je devenais passive et faible, j’évitais toujours de m’ouvrir et de demander de l’aide. Je craignais que si les frères et sœurs étaient au courant de mes lacunes, ils penseraient que je ne comprends pas la vérité et me mépriseraient. Mon manque de transparence dans mon travail, la protection constante de ma réputation et de mon image, et mes prétentions à la profondeur et à la grandeur, ainsi que mon déguisement pour induire les autres en erreur… c’étaient des manifestations d’un tempérament d’antéchrist ! Ma sœur, après avoir lu les paroles de Dieu, je me suis rendu compte à quel point ma nature était hypocrite et fourbe, et à quel point mon tempérament d’antéchrist était grave. J’ai ressenti de la peur et du dégoût à l’égard de mon tempérament corrompu, et j’ai prié Dieu : « Dieu, je me suis constamment déguisée pour maintenir mon image et mon statut dans le cœur des autres, et je n’ai pas eu de ressemblance humaine, ce qui fait que Tu me détestes. Ô Dieu, ma corruption est si profonde. Je Te prie de me sauver et de m’aider à me reconnaître et à me débarrasser de mon tempérament corrompu. »
Un jour, j’ai lu un passage des paroles de Dieu, qui m’a permis de comprendre un peu la racine de mon tempérament corrompu. Dieu Tout-Puissant dit : « Lorsque les aînés de ta famille te disent souvent : “Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce”, c’est pour t’inciter à accorder de l’importance au fait d’avoir une bonne réputation, de vivre une vie fière et de ne pas faire de choses qui te couvriraient de honte. Alors, ce dicton guide-t-il les gens de manière positive ou négative ? Peut-il te guider vers la vérité ? Peut-il t’amener à comprendre la vérité ? (Non.) Tu peux dire en toute certitude : “Non !” Penses-y, Dieu dit que les gens doivent se comporter comme des personnes honnêtes. Lorsque tu as transgressé ou fait quelque chose de mal, ou quelque chose qui se rebellait contre Dieu et s’opposait à la vérité, tu dois admettre ton erreur, gagner une compréhension de toi-même et continuer à te disséquer afin de parvenir à une véritable repentance, et par la suite, agir conformément aux paroles de Dieu. Donc, si les gens doivent se comporter comme des personnes honnêtes, est-ce en contradiction avec le dicton : “Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce” ? (Oui.) En quoi y a-t-il contradiction ? Le dicton : “Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce” vise à inciter les gens à accorder de l’importance au fait de vivre leur côté brillant et haut en couleur et de faire davantage de choses qui donnent une bonne image d’eux, au lieu de faire des choses qui sont mauvaises ou déshonorantes ou d’exposer leur côté laid, et à leur éviter de vivre sans fierté ni dignité. Au nom de sa réputation, de sa fierté et de son honneur, on ne peut pas tout dénigrer à son propre sujet, et encore moins parler aux autres de son côté sombre et de ses aspects honteux, car il faut vivre avec fierté et dignité. Pour avoir de la dignité, il faut avoir une bonne réputation, et pour avoir une bonne réputation, il faut faire semblant et se déguiser. Cela n’est-il pas incompatible avec le fait de se comporter en personne honnête ? (Si.) Lorsque tu te comportes comme une personne honnête, ce que tu fais est complètement en contradiction avec le dicton “un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce”. […] Mais lorsque tu ne comprends pas cette vérité et que tu ne comprends pas les intentions de Dieu, les choses qui sont conditionnées en toi par ta famille ont tendance à dominer. Donc, quand tu fais quelque chose de mal, tu le dissimules et tu fais semblant, pensant : “Je ne peux rien dire à ce sujet et je ne permettrai à personne d’autre qui est au courant de dire quoi que ce soit non plus. Si l’un d’entre vous dit quelque chose, je ne le laisserai pas s’en tirer facilement. Ma réputation passe avant tout. Vivre ne sert à rien si ce n’est pour le bien de sa réputation, car c’est plus important que toute autre chose. Si une personne perd sa réputation, elle perd toute sa dignité. Tu ne peux donc pas dire les choses telles qu’elles sont, tu dois faire semblant, tu dois dissimuler les choses, sinon tu perdras ta réputation et ta dignité et ta vie ne vaudra rien. Si personne ne te respecte, alors tu ne seras qu’un déchet bon marché qui ne vaut rien du tout.” Est-il possible de se comporter comme une personne honnête en pratiquant de cette façon ? Est-il possible d’être complètement ouvert et de se disséquer ? (Non.) De toute évidence, en faisant cela, tu te conformes au dicton “un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce” que ta famille a conditionné en toi. Cependant, si tu abandonnes ce dicton pour poursuivre la vérité et mettre en pratique la vérité, il cessera de t’affecter et d’être ta devise ou ton principe pour faire des choses, et au lieu de cela, ce que tu feras sera exactement le contraire de ce dicton : “Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce”. Tu ne vivras pas pour ta réputation, ni pour ta dignité, mais tu vivras plutôt pour poursuivre la vérité, pour te comporter comme une personne honnête, pour chercher à satisfaire Dieu et vivre comme un véritable être créé. Si tu adhères à ce principe, tu auras abandonné les effets conditionnants que ta famille avait sur toi » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (12)). Grâce à l’exposition des paroles de Dieu, je me suis aperçue que j’avais vécu selon le proverbe : « Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce », que j’avais adopté comme devise de vie. Dès l’enfance, mes parents m’avaient appris : « Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce », que « la face vaut mille pièces d’or » et qu’« il ne faut pas perdre la face quoi qu’il arrive ». Influencée par les enseignements à long terme et les idées erronées de mes parents, j’en étais venue à considérer la réputation comme la chose la plus importante, croyant que vivre dans la dignité et le respect signifiait gagner la face et mériter l’admiration et les compliments des gens. Je me souviens qu’à l’école, pendant un cours de musique, on m’avait demandé de chanter sur scène. Un camarade de classe avait dit que je chantais comme si je lisais un texte. Je m’étais sentie humiliée publiquement, comme si j’avais reçu une gifle, et j’avais souhaité disparaître six pieds sous terre. Dès lors, je n’avais plus jamais chanté, pour que les autres ne découvrent pas que je chantais faux. Lorsque j’ai commencé à croire en Dieu, je savais que Dieu accordait de l’importance à l’honnêteté, mais j’ai continué à vivre selon la philosophie satanique suivante : « Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce ». J’ai pesé chaque action et chaque mot en fonction de son impact sur ma réputation et mon statut. Si cela révélait mes défauts et me mettait dans l’embarras, je me donnais beaucoup de mal pour me dissimuler et me déguiser, préférant même retarder le travail de l’Église et nuire aux frères et sœurs, plutôt que de perdre la face. Je suis devenue rusée, fourbe et égoïste, et j’ai vécu sans véritable ressemblance humaine. L’occasion que Dieu m’a donnée d’accomplir mes devoirs devait m’aider à chercher la vérité et à résoudre des problèmes concrets. Malgré mes nombreux défauts, si je pouvais renoncer à mon orgueil, m’ouvrir et chercher les échanges, j’obtiendrais une certaine compréhension et l’entrée dans la vérité, et je maîtriserais de mieux en mieux les principes me permettant de bien accomplir mon devoir. Cependant, je me préoccupais trop de ma réputation et de mon statut. Face aux difficultés, je ne m’ouvrais pas, je ne cherchais pas, ou n’échangeais pas ouvertement sur mes points de vue erronés, ce qui entraînait des problèmes non résolus, une absence de progrès dans la vérité ou les principes, et de nombreuses occasions manquées de gagner la vérité. J’accordais plus d’importance à ma réputation qu’à toute autre chose, et, au nom de mon image, je n’étais même pas capable d’avoir une parole honnête. J’ai vécu sans aucune dignité, ce qui a non seulement retardé mon entrée dans la vie, mais aussi nui au travail de l’Église. Je ne voulais plus vivre en étant limitée par mes tempéraments corrompus et j’étais prête à pratiquer la vérité et à être une personne honnête.
Plus tard, au cours de mes dévotions spirituelles, j’ai lu des paroles de Dieu et j’ai trouvé un chemin de pratique. Dieu Tout-Puissant dit : « Vous devez chercher la vérité pour résoudre tout problème qui se pose, quel qu’il soit, et ne devez en aucun cas vous déguiser ni présenter aux autres un faux visage. Vos insuffisances, vos déficiences, vos défauts, vos tempéraments corrompus : soyez complètement ouverts sur tous ces sujets, et échangez sur tous ces sujets. Ne les gardez pas pour vous. Apprendre à vous ouvrir est le premier pas vers l’entrée dans la vie, et c’est le premier obstacle et le plus difficile à surmonter. Une fois que tu l’as surmonté, il est facile d’entrer dans la vérité. Que signifie franchir ce pas ? Cela signifie que tu ouvres ton cœur et que tu montres tout ce que tu as, le bon et le mauvais, le positif et le négatif ; que tu te mets à nu devant les autres et devant Dieu ; que tu ne caches rien à Dieu, ne dissimulant rien, ne déguisant rien, exempt de tromperie et de ruse, et également ouvert et honnête avec les autres. De cette façon, tu vis dans la lumière, et non seulement Dieu te scrutera, mais les autres pourront également voir que tu agis selon les principes et avec une certaine transparence. Tu n’as pas besoin d’avoir recours à une quelconque méthode pour protéger ta réputation, ton image et ton statut, et tu n’as pas besoin non plus de dissimuler ni de déguiser tes erreurs. Tu n’as pas besoin de te consacrer à ces efforts inutiles. Si tu peux abandonner ces choses, tu seras très détendu, tu vivras sans contraintes ni douleurs et tu vivras entièrement dans la lumière » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). « Si tu veux te comporter comme une personne honnête, n’accorde pas d’importance à la fierté : la fierté d’une personne ne vaut pas un centime. Face à la vérité, il faut s’exposer, ne pas faire semblant ni donner une fausse image de soi. Il faut révéler à Dieu ses vraies pensées, les erreurs que l’on a commises, les aspects qui violent les vérités-principes, et ainsi de suite, et aussi dévoiler ces choses à ses frères et sœurs. Il ne s’agit pas de vivre pour sa réputation, mais plutôt de vivre pour se comporter comme une personne honnête, de vivre pour poursuivre la vérité, de vivre pour être un véritable être créé et de vivre pour satisfaire Dieu et être sauvé. […] Tu ne vivras pas pour ta réputation, ni pour ta dignité, mais tu vivras plutôt pour poursuivre la vérité, pour te comporter comme une personne honnête, pour chercher à satisfaire Dieu et vivre comme un véritable être créé. Si tu adhères à ce principe, tu auras abandonné les effets conditionnants que ta famille avait sur toi » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (12)). Les paroles de Dieu m’ont fait comprendre les principes de la pratique et la manière de se comporter en tant que personne. Dieu aime les gens honnêtes. Que ce soit dans nos relations avec les autres ou dans l’exécution de nos devoirs, nous ne devrions pas déguiser ou dissimuler nos défauts et nos insuffisances pour préserver notre réputation et notre statut. Même si nous commettons des erreurs, si nous ne comprenons pas la vérité et si nous ne voyons pas les choses clairement, nous ne devons pas les cacher ou les dissimuler. Au contraire, nous devons être ouverts et honnêtes, admettre ce que nous ne voyons pas clairement et parler selon notre compréhension. Si les suggestions ou les points de vue que nous proposons présentent des divergences, nous devons y faire face calmement et accepter les conseils de nos frères et sœurs, plutôt que de vivre pour notre propre image. S’ouvrir sur nos difficultés et nos lacunes n’est pas une chose honteuse, ni un signe de faiblesse. C’est une manifestation de la recherche de la vérité. Le fait d’affronter correctement nos défauts et de renoncer à notre orgueil pour pratiquer la vérité nous permet d’être plus droits et d’entrer plus rapidement dans la vérité-réalité. Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai senti que j’avais un chemin de pratique. J’ai prié Dieu : « Dieu, je ne suis pas une personne honnête. J’ai fait beaucoup de choses hypocrites et fourbes pour sauver la face, ce qui Te rend malade et Te dégoûte. Je souhaite me repentir, rechercher la vérité et devenir une personne honnête. »
Un jour, alors que je faisais mon devoir avec plusieurs frères et sœurs, Mali a posé une question en cherchant à échanger. Après l’avoir écoutée, j’ai senti que la question était un peu difficile et je n’étais pas sûre que mon point de vue soit approprié. J’ai recommencé à me sentir nerveuse, en pensant : « Dois-je répondre ou non ? Si je ne réponds pas bien, ne vais-je pas perdre la face ? Peut-être devrais-je attendre que d’autres sœurs répondent. » Puis j’ai pensé : « Si je continue à me taire, à me dérober et à me déguiser pour sauver la face, je vivrai toujours selon un tempérament corrompu. » Je me suis souvenue de ce passage des paroles de Dieu : « Comment vivez-vous actuellement le fait d’être des personnes honnêtes ? Avez-vous obtenu quelques résultats ? (Parfois, je pratique le fait d’être honnête, mais parfois j’oublie de le faire.) Pouvez-vous oublier de pratiquer la vérité ? Si vous pouvez l’oublier, quel genre de problème cela illustre-t-il ? Aimez-vous la vérité, ou non ? Si vous n’aimez pas la vérité, il vous sera difficile d’entrer dans la vérité-réalité. Vous devez prendre au sérieux la pratique de la vérité, et celle de l’honnêteté. Vous devez fréquemment vous demander comment être une personne honnête et quelle raison vous devriez posséder. Dieu exige que les gens soient honnêtes, et ils devraient poursuivre l’honnêteté comme une question de la plus haute importance. Il leur faut voir clairement et comprendre quelles vérités ils doivent posséder et dans quelles réalités ils doivent entrer afin d’être des individus honnêtes et de vivre la ressemblance de Pierre, et ils doivent trouver un chemin de pratique. C’est seulement alors qu’ils auront le moindre espoir de devenir des personnes honnêtes et aimées de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Le chemin de la résolution d’un tempérament corrompu). J’ai prié Dieu en silence dans mon cœur. Je Lui ai dit que cette fois-ci, je ne pouvais plus être contrainte par ma fierté. Je devais être ouverte et honnête. Ensuite, j’ai pris la parole et j’ai partagé mes points de vue et mes opinions. Lorsque j’ai eu terminé, d’autres sœurs ont ajouté leurs pensées en se basant sur ce que j’avais échangé. Grâce à l’échange de tous, le problème de Mali a été résolu et un sourire est apparu sur son visage. À ce moment-là, lorsque j’ai pris la parole et échangé, j’ai ressenti un immense soulagement. J’avais l’impression de m’être enfin libérée des contraintes de la vanité et de l’orgueil et d’avoir fait un pas vers l’honnêteté. Plus tard, lorsque Mali a posé d’autres questions, je craignais encore parfois de me tromper et de perdre la face. Chaque fois que je m’en rendais compte, je priais Dieu de m’aider à me rebeller contre moi-même, à mettre mon orgueil de côté, et à répondre activement aux questions de la sœur. Parfois, mes points de vue étaient erronés, ou il y avait des problèmes que je ne voyais pas clairement et mes réponses étaient inexactes, et les sœurs offraient un échange supplémentaire. Même si cela me mettait parfois un peu mal à l’aise, l’écoute attentive de leurs échanges clarifiait et améliorait ma compréhension. Lorsque je rencontrais des difficultés ou des problèmes dans mon devoir, je cherchais également à échanger avec les frères et sœurs. Ils ne me regardaient pas de haut et ne me rabaissaient pas, mais ils échangeaient patiemment sur la vérité pour m’aider. Je ressentais la délivrance et le soulagement que m’apportait la pratique de l’honnêteté, et je trouvais qu’il était beaucoup plus facile de me conduire de cette manière. Dieu soit loué !
Ma sœur, c’est à peu près tout ce que j’ai vécu. J’espère que tu m’écriras aussi pour me faire part de tes expériences et de tes progrès au cours de l’année écoulée.
Cordialement, Xinjing
Le 10 juin 2023
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