L’arrestation de ma fille m’a révélée
Par Lin Zhi, ChineLe 14 octobre 2023 en début de soirée, une sœur m’a informée que la dirigeante de l’Église de Xinguang avait été arrêtée...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
J’étais chargée du travail des sermons de l’Église. En juillet 2023, j’ai quitté la maison pour faire mon devoir, et à ce moment-là, ma fille s’est mariée, a eu un enfant, et elle avait sa propre famille. Mon gendre travaillait ailleurs, et ma fille et mon petit-fils de 4 ans vivaient chez moi. Au moment de partir, je me sentais un peu mal à l’aise, car pendant que j’étais loin de la maison, si l’enfant avait mal à la tête ou de la fièvre, personne ne serait là pour aider ma fille. Mais ensuite, j’ai pensé à l’importance de mon devoir, alors je suis partie le faire.
Je suis rentrée à la maison une fois en novembre, et ma fille m’a dit qu’elle était allée à l’hôpital pour un bilan de santé et qu’on lui avait diagnostiqué une dépression. J’étais choquée et je lui ai demandé : « Comment es-tu devenue dépressive ? Qu’est-ce qui te tracasse ? » Ma fille a répondu d’un ton agacé : « Par où commencer ? » J’ai rapidement demandé : « Quels symptômes ressens-tu ? Est-ce que c’est grave ? » Ma fille a répondu : « Souvent, je n’arrive pas à dormir la nuit, et je ressasse sans cesse pendant la journée. Je me sens totalement misérable, et j’ai juste envie de pleurer. J’ai l’impression que la vie n’a pas de sens, et je pense même parfois que je n’ai plus envie de vivre. Le médecin a dit que je peux encore contrôler mes pensées, mais que si j’arrive au point de ne plus pouvoir les contrôler, je serai en danger. » En entendant ma fille dire qu’elle pensait même ne plus vouloir vivre, j’étais quelque peu effrayée, alors je l’ai réconfortée : « N’écoute pas le médecin. Peut-être ont-ils fait une erreur de diagnostic ? » Ma fille a dit : « Je connais ma maladie. Je voulais juste t’en informer. Le médecin m’a prescrit des médicaments que je dois prendre pendant six mois, mais après les avoir pris, je vomis et je me sens mal à l’aise. Comme il n’y a personne d’autre à la maison, je me suis sentie effrayée, et je voulais que tu restes quelques jours. » Après avoir dit cela, ma fille est retournée dans sa chambre pour se reposer. Je n’ai pas pu me calmer pendant longtemps, et je pensais : « La dépression n’est pas quelque chose qui se développe en peu de temps. Combien de souffrance ma fille a-t-elle dû traverser pour développer cette maladie ? » Je ne pouvais m’empêcher d’avoir pitié de ma fille, et j’ai senti que je n’avais pas assez pris soin d’elle. Chaque fois que je rentrais à la maison, je me concentrais juste sur le fait de faire plus de tâches ménagères pour elle, nous ne parlions presque jamais à cœur ouvert, et je partais toujours précipitamment. Si j’étais restée à la maison pour faire mon devoir, j’aurais eu assez de temps pour discuter avec elle, et elle aurait pu me parler des choses qui la tracassaient. J’aurais pu la conseiller un peu plus, et peut-être que son état ne se serait pas autant aggravé. Depuis que j’avais trouvé Dieu, ma fille m’avait toujours soutenue dans ma foi et mes devoirs, et aidé à s’occuper de la maison, et cela avait soulagé beaucoup de mes inquiétudes, mais maintenant que ma fille avait cette maladie, je me sentais vraiment coupable, comme si je n’étais pas une bonne mère et n’avais pas rempli ma responsabilité en tant que telle. J’ai aussi pensé à ces cas où des personnes dépressives se sont suicidées ou ont sauté d’immeubles, et je me suis sentie vraiment effrayée. Je m’inquiétais de ce qui arriverait si son état s’aggravait et qu’elle faisait quelque chose de dangereux pendant que je n’étais pas à la maison. Qu’arriverait-il à mon petit petit-fils sans mère ? Plus j’y pensais, plus j’étais effrayée et plus j’avais le cœur brisé. Je pensais qu’à ce moment-là, ma fille avait besoin d’attention, et que je devais rester à la maison quelques jours, et qu’une fois qu’elle irait mieux, je retournerais faire mon devoir. Alors je suis restée à la maison pendant deux jours, et j’ai emmené ma fille voir un médecin traditionnel chinois. Ma fille m’a dit qu’elle et son mari avaient eu des problèmes dans leur relation, qu’ils s’étaient disputés au point d’envisager le divorce, et que ses beaux-parents ne s’occupaient pas de l’enfant. Elle se sentait lésée et elle avait le sentiment d’être constamment réprimée. Ma fille a pleuré en exprimant tous les griefs qu’elle avait sur le cœur. Voyant ma fille pleurer si amèrement, je me suis sentie encore plus désespérée et coupable, et que je l’avais laissée tomber. J’ai senti que si je lui avais montré plus d’intérêt et aidé à surveiller l’enfant, elle n’aurait pas développé des sentiments aussi intenses de répression et de grief. Maintenant qu’elle était malade, j’ai senti que je ne pouvais pas simplement l’ignorer, et que je devais bien prendre soin d’elle pour qu’elle puisse se rétablir de cette maladie. Alors j’ai échangé avec ma fille, lui disant que toute cette souffrance était causée par Satan, et que ce n’est qu’en croyant en Dieu qu’on pouvait obtenir Son attention et Sa protection. J’ai aussi cherché quelques paroles de Dieu et des vidéos de témoignages expérientiels pour ma fille, et elle a accepté d’y jeter un œil. Mais je ne pouvais toujours pas me détendre, et je pensais : « Si je faisais mon devoir à la maison, je pourrais voir ma fille tous les jours, et lui parler davantage améliorerait sûrement son humeur. Mais mon devoir est très prenant, et si je reste à la maison, je serai distraite et mon devoir en sera affecté. Mais avec ma fille dans cet état, ne penserait-elle pas que je suis sans cœur si je ne suis pas à la maison ? D’un côté, il y a ma fille, et de l’autre, mon devoir. Les deux sont importants pour moi. » Je me sentais partagée. Après y avoir réfléchi, je sentais toujours que la maladie de ma fille n’était pas une affaire insignifiante. Alors j’ai décidé de prendre soin de ma fille à la maison tout en faisant aussi mon devoir, et qu’une fois que ma fille se sentirait mieux, je sortirais à nouveau pour faire mon devoir.
Ensuite, je suis retournée au foyer d’hébergement et j’ai parlé de ma fille à la dirigeante. Après avoir écouté, la dirigeante m’a dit : « Je comprends ce que tu ressens. Il y a l’intention de Dieu dans le fait que tu sois confrontée à cette situation, et nous devons chercher la vérité. » Ensuite, nous avons lu ensemble un passage des paroles de Dieu : « Que leurs enfants soient adultes ou non, les parents ont une vie qui n’appartient qu’à eux, et non à leurs enfants. Naturellement, les parents ne sont pas des nourrices ou des esclaves qui travaillent gratuitement pour leurs enfants. Quelles que soient les attentes que les parents ont pour leurs enfants, il n’est pas nécessaire qu’ils laissent leurs enfants leur donner des ordres de façon arbitraire, sans aucun dédommagement, ni qu’ils deviennent les serviteurs, les domestiques ou les esclaves de leurs enfants. Quels que soient les sentiments que tu portes à tes enfants, tu restes une personne autonome. Tu n’as pas à prendre la responsabilité de leur vie d’adultes comme s’il était parfaitement légitime de le faire, simplement parce que ce sont tes enfants. Il est inutile de le faire. Ce sont des adultes, tu as déjà assumé la responsabilité de leur éducation. Quant à savoir s’ils vivront bien ou mal à l’avenir, s’ils seront riches ou pauvres, et s’ils auront une vie heureuse ou malheureuse, c’est leur affaire. Ces choses ne te concernent en rien. En tant que parent, tu n’as aucune obligation de changer ces choses. S’ils sont malheureux dans la vie, tu n’es pas obligé de dire : “Tu es malheureux, je vais trouver le moyen de corriger ça, je vendrai tout ce que je possède, je consacrerai toute mon énergie à te rendre heureux.” Il n’est pas nécessaire de le faire. Tu dois simplement assumer tes responsabilités, c’est tout. Si tu veux les aider, tu peux leur demander pourquoi ils sont malheureux, et les aider à comprendre ce problème sur un plan théorique et psychologique. S’ils acceptent ton aide, c’est l’idéal. Dans le cas contraire, tu as simplement à assumer tes responsabilités en tant que parent, et voilà tout. Si tes enfants veulent souffrir, c’est leur affaire. Tu n’as pas à t’inquiéter ou à te sentir contrarié à ce sujet, ni à en perdre le sommeil ou l’appétit. Ce serait excessif. Pourquoi serait-ce excessif ? Parce qu’ils sont adultes. Ils doivent apprendre à faire face eux-mêmes à tout ce qu’ils rencontrent dans leur vie. Si tu te fais du souci pour eux, il s’agit simplement d’affection. Si tu ne te fais aucun souci pour eux, cela ne signifie pas que tu es sans cœur ou que tu n’as pas assumé tes responsabilités. Ce sont des adultes, et les adultes doivent faire face à des problèmes d’adultes et gérer tout ce que les adultes sont censés gérer. Ils ne doivent pas compter sur leurs parents en toutes choses. Bien entendu, que tout aille bien ou non dans le travail, la carrière, la famille ou le mariage de leurs enfants, une fois que ces derniers ont atteint l’âge adulte, les parents ne devraient pas en endosser la responsabilité. Tu peux t’en soucier et tu peux te renseigner à ce sujet, mais tu n’as pas à t’en charger complètement, à enchaîner tes enfants à tes côtés, à les emmener avec toi partout où tu vas, à les surveiller partout où tu vas, et à te demander à leur sujet : “Mangent-ils bien, aujourd’hui ? Sont-ils heureux ? Leur travail se passe-t-il bien ? Leur patron les apprécie-t-il ? Leur conjoint les aime-t-il ? Leurs enfants sont-ils obéissants ? Leurs enfants obtiennent-ils de bonnes notes ?” En quoi ces choses te concernent-elles ? Tes enfants peuvent résoudre leurs propres problèmes, tu n’as pas à t’en mêler. Pourquoi est-ce que Je demande en quoi ces choses te concernent ? En disant cela, Je veux dire que ces choses n’ont aucun rapport avec toi. Tu as assumé tes responsabilités vis-à-vis de tes enfants, tu les as élevés et tu en as fait des adultes, maintenant tu devrais les laisser tranquilles. Quand tu le feras, cela ne signifiera pas que tu n’as plus rien à faire. Il reste tant de choses que tu es censé faire. En ce qui concerne les missions que tu dois achever dans cette vie, outre élever tes enfants et en faire des adultes, tu as aussi d’autres missions à accomplir. Outre le fait d’être un parent pour tes enfants, tu es un être créé. Tu dois venir devant Dieu, et accepter le devoir qui vient de Lui. Quel est ton devoir ? L’as-tu accompli ? T’y es-tu consacré ? T’es-tu engagé sur le chemin qui mène au salut ? Voilà à quoi tu devrais penser. Quant à savoir où tes enfants iront après être devenus des adultes, à quoi ressemblera leur vie, dans quelle situation ils se trouveront, s’ils seront heureux et joyeux, cela n’a aucun rapport avec toi. […] Quant aux difficultés qu’ils affrontent dans leur travail ou dans leur vie, fais de ton mieux pour les aider chaque fois que tu le peux. Si les aider affecte l’accomplissement de ton devoir, tu peux refuser, c’est ton droit. Parce que tu ne leur dois plus rien, parce que tu n’as plus aucune responsabilité à assumer vis-à-vis d’eux, et qu’ils sont déjà des adultes autonomes, ils peuvent gérer leur propre vie. Tu n’as pas à les servir sans réserve ou à tout moment. S’ils te demandent de l’aide et que tu n’es pas prêt à les aider, ou si le faire entraverait l’accomplissement de ton devoir, tu peux dire non. C’est ton droit » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (18)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris comment les parents devraient traiter leur relation avec leurs enfants. La vérité est qu’après que les parents ont élevé leurs enfants jusqu’à l’âge adulte, leur responsabilité de les élever a déjà été remplie. Une fois que les enfants deviennent adultes, qu’ils rencontrent des revers et de l’adversité dans la vie, qu’ils vivent heureux ou non, tout est sous la souveraineté et les arrangements de Dieu, et fait partie de ce dont ils doivent faire l’expérience, et ces choses ne concernent plus leurs parents. Quand j’ai appris la maladie de ma fille, parce que je ne connaissais pas la souveraineté de Dieu, j’ai pensé que je n’avais pas assez pris soin d’elle et qu’elle n’avait personne à qui confier ses problèmes, et que c’était ce qui l’avait amenée à se sentir vraiment réprimée, sinon, elle ne serait pas devenue dépressive. J’ai pris sur moi toute la faute de sa maladie. J’ai réalisé que ce point de vue ne correspondait pas aux faits. J’avais élevé ma fille jusqu’à l’âge adulte, et mes responsabilités avaient été remplies. Maintenant, ma fille était mariée et avait un enfant, et qu’elle vive heureuse ou qu’elle souffre et s’inquiète était quelque chose dont elle devait faire l’expérience. Je pouvais l’aider et la conseiller quand j’avais le temps, et l’emmener voir un médecin, mais à ce moment-là, j’avais un devoir à faire, et je devais investir mon temps et mon énergie dans ce devoir. C’était ma responsabilité et j’en avais l’obligation. Mais dans l’espoir que la maladie de ma fille s’améliore le plus vite possible, même si je savais qu’en restant à la maison, je ne pourrais pas m’investir pleinement dans mon devoir, et que cela affecterait la progression de la vérification des sermons, je m’en fichais. Dans mon cœur, j’ai priorisé ma fille par rapport à mon devoir, et mon cœur était complètement rempli de pensées pour elle. Je ne pensais pas du tout à comment accomplir mon devoir et satisfaire Dieu. J’étais si égoïste ! Il y avait encore des sermons que je devais vérifier le plus vite possible pour prêcher l’Évangile, donc je devais me concentrer sur l’accomplissement de mon devoir avec diligence. Après cela, je suis partie faire mon devoir.
Mais quand mon devoir n’était pas prenant, et que je pensais à ma fille si jeune et ayant une telle maladie, je me sentais toujours très inquiète. Je ne savais pas si elle se rétablirait après le traitement, et je me demandais ce qui arriverait si ça empirait. En pensant à ces choses, mon cœur était soudainement saisi par la détresse, et je me dépêchais de rentrer à la maison pour prendre de ses nouvelles, et quand je voyais qu’elle allait bien, je me sentais plus rassurée. Si je ne rentrais pas à la maison pendant quelques jours, je ne pouvais pas apaiser mon cœur dans mon devoir. Parce que mon cœur ne pouvait pas se concentrer sur mon devoir, les résultats de mon travail à cette époque étaient médiocres. Je savais que je ne pouvais pas chasser ma fille de mon esprit, alors j’ai médité sur la façon de résoudre mon état. Dans ma recherche, j’ai pensé à un passage des paroles de Dieu et je l’ai trouvé pour le lire. Dieu Tout-Puissant dit : « Une autre raison majeure est que, quoi que tu fasses pour tes enfants, quelle que soit l’ampleur de tes efforts pour eux, tu ne peux pas changer leur destin ou alléger leurs souffrances. Toute personne qui tente de s’en sortir dans la société, qu’elle poursuive la gloire et les avantages ou qu’elle prenne le bon chemin dans la vie, doit, en tant qu’adulte, prendre la responsabilité de ses propres désirs et aspirations, et donc payer le prix de la voie qu’elle a choisie. Personne ne doit assumer quoi que ce soit à sa place ; même ses parents, les personnes qui lui ont donné le jour et l’ont élevé, les personnes qui lui sont les plus proches, ne sont pas obligées de se sacrifier à sa place ou de partager ses souffrances. Les parents ne sont pas différents à cet égard, car ils ne peuvent rien changer. Par conséquent, tout ce que tu fais pour tes enfants est vain. Et c’est parce que c’est en vain que tu dois renoncer à cette ligne de conduite. […] Le destin de chaque personne est déterminé par Dieu ; par conséquent, peu importe combien de bénédictions ou de souffrances elle connait dans la vie, le type de famille, de mariage et d’enfants qu’elle a, les expériences qu’elle fait dans la société et les évènements qu’elle affronte dans la vie, elle ne peut prévoir ou changer ces choses par elle-même, et ses parents ont encore moins la capacité de le faire. Par conséquent, si les enfants rencontrent des difficultés, les parents doivent les aider de manière positive et proactive s’ils en ont la capacité. Dans le cas contraire, il est préférable que les parents se détendent et considèrent ces questions du point de vue d’êtres créés, en traitant leurs enfants également comme des êtres créés. La souffrance que tu éprouves, ils doivent aussi l’éprouver ; la vie que tu mènes, ils doivent aussi la mener ; le processus que tu as suivi pour élever de jeunes enfants, ils le vivront aussi ; les rebondissements, les trahisons et les tromperies que t’infligent la société et les gens, les imbroglios affectifs et les conflits interpersonnels, et chaque chose similaire que tu as vécue, ils les vivront aussi. Comme toi, ce sont tous des êtres humains corrompus, entraînés par la force des courants malfaisants, corrompus par Satan ; tu ne peux pas y échapper et eux non plus. C’est pourquoi vouloir les aider à éviter toute souffrance et à profiter de toutes les bénédictions du monde est une illusion stupide et une idée insensée. Aussi grandes que soient les ailes de l’aigle, elles ne peuvent protéger le jeune aiglon tout au long de sa vie. Inéluctablement, le jeune aiglon finira par grandir et voler par lui-même. Et lorsque le jeune aiglon décide de voler de ses propres ailes, personne ne sait où se trouve son coin de ciel ni où il choisira de voler. Par conséquent, l’attitude la plus rationnelle pour les parents quand leurs enfants sont adultes est de les laisser partir, de les laisser expérimenter la vie par eux-mêmes, de les laisser vivre de manière indépendante et faire face, gérer et surmonter les différents défis de la vie en toute indépendance. S’ils te demandent de l’aide et que tu as la capacité et les moyens de leur apporter, tu peux bien sûr leur prêter main-forte et répondre à leur appel. Cependant, il te faut comprendre un fait : quelle que soit l’aide que tu apportes, qu’elle soit financière ou psychologique, elle ne peut être que temporaire et ne pourra changer le moindre problème substantiel. Ils doivent suivre leur propre chemin dans la vie, et tu n’as aucune obligation à prendre en charge leurs affaires et leurs conséquences. Telle est l’attitude que les parents doivent adopter à l’égard de leurs enfants devenus adultes » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (19)). Alors que je méditais les paroles de Dieu, mon cœur est soudainement devenu plus lumineux. Le genre de mariage, de famille, et la quantité de bénédictions et de souffrances qu’une personne expérimente dans la vie, ont déjà été prédéterminés par Dieu, et personne ne peut changer ces choses. Peu importe ce que les parents font pour leurs enfants, ils ne peuvent pas changer le destin de leurs enfants, ni ne peuvent soulager la souffrance de leurs enfants. J’ai réfléchi sur moi-même. Après avoir entendu que ma fille avait une dépression, je m’inquiétais toujours que sa maladie s’aggrave et qu’elle puisse perdre la volonté de vivre, et donc je voulais rentrer à la maison et y faire mon devoir, et lui parler souvent et la conseiller, afin que de cette manière, la maladie de ma fille s’améliore plus vite et ne s’aggrave pas. J’ai réalisé que ce point de vue était erroné. En réalité, tout ce qui concerne ma fille est sous le contrôle de Dieu, et sa maladie n’avait rien à voir avec le fait que je sois à la maison ou non, et si sa maladie progressait ou quand elle se rétablirait était hors de mon contrôle. Ces choses faisaient toutes partie de la souveraineté de Dieu, et mes inquiétudes et préoccupations étaient inutiles. Du fait que mon gendre et ma fille avaient des problèmes conjugaux et voulaient divorcer, ma fille vivait dans la souffrance et était tourmentée par Satan. Elle sentait que sa vie n’avait pas de sens, et elle pensait même à s’ôter la vie. Mais sans la permission de Dieu, Satan ne peut ôter la vie d’une personne. Conseiller ma fille à la maison ne pouvait être que temporaire, et le chemin de vie de ma fille était quelque chose qu’elle devait expérimenter elle-même, et que cela contienne bénédictions ou souffrances, c’était hors de mon contrôle. Après avoir compris cela, mon cœur est devenu plus lumineux, et avec beaucoup moins d’inquiétudes et de préoccupations, je pouvais me concentrer davantage sur mon devoir.
Quand j’avais du temps libre, je méditais sur mon état, et je me demandais : « Je voulais rentrer à la maison pour prendre soin de ma fille, et je ne pouvais pas me concentrer pleinement sur mon devoir, mais quelle en était la cause profonde ? » Plus tard, j’ai lu les paroles de Dieu : « Les gens qui vivent dans cette société réelle ont été profondément corrompus par Satan. Qu’ils aient fait ou non des études, une grande partie de la culture traditionnelle est ancrée dans les pensées et les opinions des gens. Les femmes, en particulier, sont tenues de s’occuper de leur mari et d’élever leurs enfants, d’être de bonnes épouses et des mères aimantes, de consacrer toute leur vie à leur mari et à leurs enfants et de vivre pour eux, de veiller à ce que la famille ait trois bons repas par jour et de bien faire la lessive, le ménage et toutes les autres tâches ménagères. C’est la norme communément admise pour définir une bonne épouse et une mère aimante. Chaque femme pense également qu’il doit en être ainsi et que s’il en est autrement, c’est qu’elle a échoué à être une femme exemplaire et a dérogé à sa conscience et aux normes morales. La violation de ces normes morales pèsera lourdement sur la conscience de certaines personnes : elles auront le sentiment d’avoir déçu leur mari et leurs enfants et de ne pas être des femmes exemplaires. Or, une fois que tu crois en Dieu, que tu as lu beaucoup de Ses paroles, compris certaines vérités et percé à jour certaines questions, tu te diras : “Je suis un être créé. Je dois accomplir mon devoir en tant que tel et me dépenser pour Dieu.” À ce moment-là, y a-t-il un conflit entre le fait d’être une bonne épouse et une mère aimante et le fait de faire ton devoir en tant qu’être créé ? Si tu veux être une bonne épouse et une mère aimante, tu ne peux pas faire ton devoir à plein temps. À l’inverse, si tu veux faire ton devoir à plein temps, tu ne peux pas être une bonne épouse et une mère aimante. Que faire alors ? Si tu choisis de bien faire ton devoir et d’être responsable du travail de l’Église, loyale envers Dieu, alors tu dois renoncer à être une bonne épouse et une mère aimante. Que penserais-tu alors ? Quelle sorte de discorde naîtrait dans ton esprit ? Aurais-tu l’impression d’avoir déçu tes enfants, ton mari ? D’où vient ce sentiment de culpabilité et de malaise ? Quand tu ne mènes pas à bien ton devoir d’être créé, as-tu l’impression d’avoir déçu Dieu ? Tu n’éprouves aucun sentiment de culpabilité ou de faute parce que, dans ton cœur et dans ton esprit, il n’y a pas la moindre trace de vérité. Alors, que comprends-tu ? La culture traditionnelle et le fait d’être une bonne épouse et une mère aimante. Ainsi, la notion suivante naîtra dans ton esprit : “Si je ne suis pas une bonne épouse et une mère aimante, alors je ne suis pas une femme exemplaire ou décente.” Dès lors, tu seras liée et entravée par cette notion, et ce genre de notions te maintiendra ainsi même si tu crois en Dieu et si tu fais ton devoir. S’il y a un conflit entre faire ton devoir et être une bonne épouse et une mère aimante, tu auras beau choisir à contrecœur de faire ton devoir, en ayant peut-être un peu de loyauté envers Dieu, il y aura toujours un sentiment de malaise et de faute dans ton cœur. Par conséquent, lorsque, en faisant ton devoir, tu trouveras du temps libre, tu seras à l’affût de la moindre occasion de t’occuper de tes enfants et de ton mari, cherchant d’autant plus à te faire pardonner auprès d’eux, et tu te diras que, même si tu dois souffrir davantage, ce n’est pas grave, du moment que tu as l’esprit tranquille. Cela ne découle-t-il pas de l’influence des idées et des théories de la culture traditionnelle sur la façon d’être une bonne épouse et une mère aimante ? Te voilà à ménager la chèvre et le chou, désireuse de bien remplir ton devoir, mais aussi d’être une bonne épouse et une mère aimante. Or devant Dieu, nous n’avons qu’une seule responsabilité et une seule obligation, qu’une seule mission : accomplir correctement le devoir d’un être créé. […] Que veut dire Dieu quand Il déclare que “Dieu est la source de la vie de l’homme” ? Cela vise à ce que chacun prenne conscience de ceci : notre vie et notre âme viennent toutes de Dieu et ont été créées par Lui. Elles ne viennent pas de nos parents, et certainement pas de la nature, mais elles nous ont été données par Dieu. Seule notre chair est née de nos parents, de même que nos enfants naissent de nous, seulement, leur destin est entièrement entre les mains de Dieu. Que nous puissions croire en Dieu est une occasion qui nous est donnée par Lui. C’est ordonné par Lui et c’est une grâce de Sa part. Il ne t’est donc pas nécessaire de remplir ton obligation ou ta responsabilité envers quiconque ; tu dois simplement accomplir ton devoir envers Dieu en tant qu’être créé. C’est ce que les gens doivent faire avant tout le reste, la chose principale à accomplir, l’affaire primordiale à mener dans sa vie. Si tu n’accomplis pas bien ton devoir, tu n’es pas un être créé qui remplit les conditions requises. Aux yeux des autres, tu as beau être une bonne épouse et une mère aimante, une excellente maîtresse de maison, une enfant digne de ses parents et un membre modèle de la société, devant Dieu, tu es quelqu’un qui se rebelle contre Lui, quelqu’un qui n’a pas du tout rempli ses obligations ou son devoir, quelqu’un qui a accepté, mais n’a pas accompli le mandat de Dieu, quelqu’un qui a baissé les bras à mi-parcours. Pareil individu peut-il obtenir l’approbation de Dieu ? Ces gens-là ne valent rien » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en reconnaissant ses opinions erronées que l’on peut vraiment changer). J’ai réfléchi à la façon dont j’avais été profondément influencée par les idées culturelles traditionnelles consistant à « être une bonne épouse et une mère aimante » et « Une femme doit être vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité. » Je considérais cela comme des règles de survie, et je croyais qu’une mère devait aimer ses enfants, bien prendre soin de leurs besoins essentiels, et toujours s’inquiéter et penser à ses enfants. Je sentais que c’était ce que signifiait être une bonne mère. À cause de mon devoir, je ne pouvais pas rester à la maison pour prendre soin de ma fille ou l’aider à s’occuper de son enfant, alors je sentais souvent que je laissais tomber ma fille. Après que ma fille a été diagnostiquée dépressive, afin de me rattraper auprès d’elle, bien que je savais que faire mon devoir depuis la maison signifierait que je ne pourrais pas me concentrer sur mes devoirs et que cela retarderait mon devoir, je m’en fichais complètement. Je pensais seulement à être une bonne mère pour compenser la façon dont j’avais laissé tomber ma fille. Quand les intérêts de la maison de Dieu entraient en conflit avec le fait d’être une bonne mère, je voulais choisir d’être une bonne épouse et une mère aimante. De quelle manière étais-je loyale envers Dieu en faisant cela ? Si j’étais rentrée à la maison pour prendre soin de ma fille et être une bonne mère, mais que je n’accomplissais pas mon devoir, alors toutes mes actions seraient une rébellion contre Dieu et sans valeur à Ses yeux, et je perdrais aussi ma chance de salut. Ce n’est qu’alors que j’ai réalisé que la culture traditionnelle a déformé les responsabilités et la relation entre parents et enfants, amenant les gens à vouloir seulement être une bonne épouse et une mère aimante, et non à faire le devoir d’un être créé pour satisfaire Dieu, et inconsciemment, cela les amène à s’éloigner de Dieu et à Le trahir. J’ai pensé au nombre de saints à travers l’histoire qui ont abandonné leurs familles et leurs emplois et enduré des épreuves, voyageant au loin pour prêcher l’Évangile. Pour les non-croyants, il semblait qu’ils négligeaient leurs familles, mais en réalité, ils assumaient les responsabilités des êtres créés. Ils étaient vraiment de bonnes personnes avec conscience et raison. Sans l’échange opportun de la dirigeante, j’étais sur le point d’abandonner mon devoir. J’ai prié Dieu : « Ô Dieu, j’ai failli trahir mon devoir afin d’être une bonne épouse et une mère aimante. Merci pour Ton attention et Ta protection. Je ne veux plus vivre selon la culture traditionnelle. Je souhaite seulement pratiquer selon Tes paroles pour accomplir mon devoir. »
Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu qui m’a aidée à gérer correctement ma relation avec ma fille. Dieu Tout-Puissant dit : « Quand tes enfants ont besoin de se confier à toi, tu dois leur prêter une oreille attentive, et après les avoir écoutés, tu dois leur demander ce qu’ils en pensent et ce qu’ils ont l’intention de faire. Tu peux aussi faire des suggestions. […] S’ils veulent que tu t’en mêles, tu peux le faire. Et à supposer que, lorsque tu t’en mêles effectivement, tu te dises : “Oh, c’est beaucoup trop pénible ! Cela va affecter l’accomplissement de mon devoir. Je ne peux vraiment pas m’en mêler. En tant que croyant en Dieu, je ne peux pas faire ça.” Alors, tu dois te dépêcher de te désengager de cette question. Disons que tes enfants veuillent, malgré tout, que tu interviennes, et que tu te dises : “Je ne vais pas intervenir. Tu devrais gérer cette situation toi-même. Il était déjà bien bon de ma part de t’écouter évacuer ces griefs et toutes ces bêtises. J’ai déjà assumé mes responsabilités parentales. Je ne peux absolument pas intervenir dans ce problème. C’est un lit de charbons ardents, je ne vais pas marcher dessus. Si tu le veux, vas-y toi-même.” N’est-ce pas approprié ? C’est ce que l’on appelle prendre position. Tu ne dois jamais abandonner les principes ni ta position. Voilà ce que les parents devraient faire. […] Quels sont les avantages, quand on agit ainsi ? (Cela rend la vie très facile.) À tout le moins, tu auras fait face au problème de l’amour charnel et familial de façon appropriée et correcte. Ton monde mental et spirituel sera serein, tu ne feras aucun sacrifice inutile et tu ne paieras pas de prix supplémentaire. Tu te soumettras au milieu des orchestrations et des arrangements de Dieu, et tu Le laisseras gérer toutes ces choses. Tu assumeras chacune des responsabilités que les gens doivent assumer et tu ne feras aucune des choses que les gens ne doivent pas faire. Tu ne tendras pas la main pour te mêler de choses que les gens ne doivent pas faire et tu vivras comme Dieu te dis de le faire. Dieu dit aux gens de vivre d’une manière qui constitue le meilleur chemin, et qui peut leur permettre de mener une vie vraiment détendue, heureuse, joyeuse et paisible. Mais surtout, non seulement vivre ainsi te laissera davantage de temps libre et d’énergie pour bien faire ton devoir et pour faire preuve de dévotion vis-à-vis de ton devoir, mais tu auras aussi plus d’énergie et de temps pour faire des efforts en ce qui concerne la vérité. En revanche, si ton énergie et ton temps sont empêtrés dans tes sentiments, ta chair, tes enfants et ton amour pour ta famille, et monopolisés par eux, alors tu n’auras aucune énergie supplémentaire pour poursuivre la vérité » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (18)). Les paroles de Dieu nous ont clarifié qu’une fois que les enfants atteignent l’âge adulte, les responsabilités des parents peuvent être considérées comme achevées. Les enfants ont leurs propres vies et chemins à suivre, et quoi qu’il arrive, leurs expériences sont pour eux seuls à traverser. Les parents n’ont plus besoin de s’inquiéter de la vie de leurs enfants ou de payer un prix pour eux davantage. Quand ils ne sont pas occupés par les devoirs, les parents peuvent rendre visite à leurs enfants et les aider avec des choses au mieux de leurs capacités, mais quand le devoir d’un parent et le soin de ses enfants entrent en conflit, les intérêts de la maison de Dieu devraient passer en premier, et ils devraient s’en tenir à leur devoir et le faire avec loyauté. Ayant compris les principes sur la manière de traiter les enfants, j’ai su comment gérer ma relation avec ma fille, et je suis devenue disposée à confier ma fille aux mains de Dieu, et que la maladie de ma fille s’améliore ou non, je me soumettrais aux orchestrations et arrangements de Dieu. Après cela, j’ai pu mettre mon cœur dans mes devoirs, et j’ai vu des progrès en eux.
Maintenant, l’état mental de ma fille s’est beaucoup amélioré grâce au traitement. Quand j’en ai eu l’opportunité, j’ai aussi échangé avec ma fille en me basant sur les paroles de Dieu, et elle a acquis une compréhension de l’essence du mariage, elle ne vit plus dans la souffrance, et elle affronte maintenant la vie avec une attitude positive. À travers la maladie de ma fille, j’ai acquis du discernement sur l’idée traditionnelle consistant à « être une bonne épouse et une mère aimante ». J’ai vu clairement que ce n’est pas une chose positive, et je ne m’y tiens plus. Je ne me morfond plus dans la culpabilité envers ma fille ou dans le sentiment de l’avoir laissée tomber, et mon cœur a trouvé la liberté et la libération. Grâce à Dieu !
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
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