Abandonner le sentiment d’être redevable envers mon fils
Par Xincheng, ChineQuand j’étais jeune, ma mère était non seulement responsable de ce que nous mangions et de ce que nous portions, elle...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
Mes parents n’avaient pas beaucoup d’éducation et ne pouvaient faire que des travaux pénibles, alors ils accordaient une grande importance à l’éducation de mon frère et à la mienne, et ils ont économisé et mis de l’argent de côté pour nous envoyer à l’école. Ma mère disait souvent que son père ne l’avait pas laissée aller à l’école, alors elle n’avait pas eu d’autre choix que de passer sa vie en tant que femme au foyer, et elle nous disait de ne pas finir comme elle. Elle était prête à tout sacrifier pour qu’on puisse aller à l’université, dans l’espoir qu’on puisse avoir un bon travail plus tard. Après que mon frère ait été admis dans un lycée prestigieux, même si la vie à la maison était un peu difficile, mes parents demandaient malgré tout aux autres de lui acheter toutes sortes de manuels et de supports d’étude. Quant à moi, j’avais raté de quelques points seulement l’entrée au lycée, alors, mes parents ont déboursé plus de 7 000 yuans pour m’y envoyer. Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai appris un métier et j’ai ouvert une petite boutique. En voyant toutes les autres boutiques similaires autour de moi, j’ai ressenti une grosse pression. Je me suis dit que ce n’était vraiment pas facile de s’implanter dans le marché. J’ai quelque peu compris pourquoi mes parents étaient disposés à travailler dur pour nous offrir la meilleure éducation. C’était pour que nous puissions avoir une meilleure position dans la société. Je pensais que si j’avais des enfants, je serais une mère dévouée, je travaillerais dur pour gagner de l’argent et j’encouragerais mes enfants à bien étudier.
Après m’être mariée, j’ai eu une fille, et je me suis dit : « Je ne peux pas laisser ma fille perdre dès la ligne de départ. Puisque je l’ai mise au monde, je dois assumer ma responsabilité de mère, la cultiver correctement, et faire de mon mieux pour lui ouvrir la voie et planifier son avenir. Ainsi, elle pourra obtenir un bon emploi et vivre une vie sans se soucier des besoins fondamentaux. Si je ne prépare pas son avenir maintenant, ce serait irresponsable de ma part en tant que mère. » Quand mon enfant a tout juste commencé à parler, je lui racontais des histoires, je lui lisais des poèmes classiques, je lui apprenais à reconnaître les caractères, et je lui faisais même écouter des programmes d’apprentissage en anglais pour enfants. Ma fille a commencé à parler tôt, et dès son plus jeune âge, elle pouvait déjà lire des livres de contes toute seule. En voyant à quel point elle était intelligente, j’ai eu encore plus confiance en ma capacité de la cultiver correctement, pensant que si elle réussissait, elle me rendrait fière en tant que mère.
Lorsque ma fille est rentrée à l’école maternelle, j’ai pensé que l’éducation précoce était très importante pour le développement de l’intelligence de l’enfant, je lui ai donc soigneusement choisi une école maternelle spécialisée en calcul mental, et pour assurer que mon enfant ait de l’élégance et de la beauté physique, je l’ai inscrite à des cours de danse à l’âge de cinq ans. À l’approche de son entrée en école primaire, j’ai demandé à quelqu’un de lui trouver la meilleure école, et je me suis assurée qu’elle ait un professeur principal qualifié qui donnait des cours de qualité. J’ai travaillé dur pour gagner de l’argent afin d’envoyer ma fille à l’école. Je travaillais du matin au soir et je mangeais souvent à des heures irrégulières. Parfois, je ne mangeais qu’un seul repas par jour. Chaque fois que ma fille rentrait de l’école, je la pressais de finir ses devoirs, puis je les vérifiais, et si je trouvais une seule erreur, je lui faisais faire dix exercices supplémentaires en guise de punition. Parfois, quand je me promenais avec ma fille dans la rue, nous voyions des gens ramasser des ordures, et je lui disais à voix basse : « Si tu ne travailles pas bien à l’école, c’est ce que tu finiras par faire. C’est ce que tu veux ? » Et elle secouait simplement la tête. Plus tard, j’ai découvert que ma fille aimait vraiment la musique, et qu’elle pouvait chanter n’importe quelle chanson après l’avoir entendue seulement deux fois. Je me suis dit : « Elle a encore une voix d’enfant, donc il est peut-être trop tôt pour qu’elle apprenne le chant. Faisons-lui d’abord apprendre un instrument pour qu’elle puisse lire la musique. Ainsi, si elle veut continuer dans la musique plus tard, ce sera plus facile. » Donc, quand elle était en CE1, je l’ai inscrite à des cours de guzheng. Au début, par curiosité, ma fille a accepté d’apprendre le guzheng, mais à mesure qu’elle s’asseyait devant le guzheng chaque jour, pratiquant diverses techniques de doigté et jouant des notes monotones, elle est devenue réticente. Elle faisait souvent la moue et me regardait avec des larmes dans les yeux et disait : « Maman, je ne veux plus pratiquer. Je veux jouer un peu. » Mais je l’amadouais pour qu’elle continue à pratiquer, et ma fille n’avait d’autre choix que de continuer à pratiquer en pleurant. Voir ma fille se sentir si injustement traitée me culpabilisait également. Surtout quand je voyais que tous ses doigts délicats étaient couverts de peaux mortes, j’avais le cœur brisé et j’étais tiraillée. Je voulais aussi laisser ma fille jouer librement, mais la société est si centrée sur la réalité et cruelle, et sans une bonne éducation ou de bonnes compétences, comment pourrait-elle s’en sortir dans la société ? Tous les enfants travaillaient dur, et je ne pouvais pas laisser ma fille se relâcher. Si elle ne voulait pas être au bas de l’échelle plus tard, elle devait travailler dur maintenant, et je devais prendre mes responsabilités et m’assurer qu’elle ne prenne pas de retard. J’espérais juste que ma fille pourrait comprendre mes considérations minutieuses en tant que mère. Plus tard, je lui disais souvent : « Aujourd’hui, la concurrence dans la société est intense, et si ton éducation n’est pas bonne, et si tu ne possèdes aucune compétence particulière, alors, tu seras méprisée comme étant reléguée au bas de l’échelle. Maman veut que tu apprennes le guzheng afin que tu aies plus d’options professionnelles plus tard. Tu ne me comprends peut-être pas maintenant, mais tu comprendras quand tu seras grande. » Avec résignation, ma fille me répondait : « Maman, peux-tu arrêter de me harceler ? Je n’ai aucune liberté de choix. Je dois simplement faire tout ce que tu dis. » En la voyant ainsi, je me demandais parfois : « Est-ce vraiment ce qu’il faut faire ? » À cette époque, j’avais déjà trouvé Dieu, et une sœur avait aussi échangé avec moi, me disant que nous ne devrions pas être trop exigeants avec nos enfants, et juste faire notre part en tant que parents, et quant à savoir si nos enfants réussiront ou auront une bonne carrière, ce n’est pas aux parents de décider, et cela fait partie des ordres de Dieu, et nous devrions tout confier à Dieu. Je sentais qu’avec une concurrence si intense dans la société, si une personne n’a pas une bonne éducation ou des talents particuliers, il est vraiment difficile pour elle de se faire une place. Ma fille était plutôt talentueuse, et si je ne la cultivais pas correctement, ne m’accuserait-elle pas d’avoir été irresponsable en tant que mère quand elle grandirait ? Je n’ai pas pris les conseils de ma sœur au sérieux, et j’ai continué à cultiver ma fille selon mon propre plan.
Pendant que ma fille apprenait le guzheng, je l’ai aussi inscrite à d’autres cours comme l’anglais et l’écriture. Les week-ends et les jours fériés étaient les moments les plus chargés pour ma fille, et chaque jour, elle semblait courir d’un endroit à l’autre ; terminant un cours puis se dépêchant d’aller au suivant. Chaque fois que ma fille voyait des enfants jouer en bas, elle les regardait avec désir et envie, et elle disait : « Maman, je veux aller jouer dehors comme les autres enfants. N’est-on pas censées avoir un jour de repos le dimanche ? Mais là, je suis plus occupée que pendant les jours d’école. Quand est-ce que je pourrai arrêter de me fatiguer et faire ce que je veux ? » J’ai dit avec résignation : « Je sais que tu es fatiguée et que tu veux te détendre et t’amuser, mais pendant que tu jouerais, d’autres enfants travailleraient dur, et tu pourrais bien prendre du retard. Si tu veux un bon avenir, tu dois travailler dur maintenant. Tu es encore jeune et tu ne comprends donc pas à quel point la concurrence est intense dans la société. Tu comprendras quand tu grandiras. » J’ai utilisé toutes sortes de méthodes pour l’encourager à étudier. Ma fille a travaillé dur pour être à la hauteur de mes attentes, et ses écrits ont été publiés dans le journal local. Elle a bien appris le guzheng et a souvent joué et participé à des compétitions, et elle a aussi souvent participé à des spectacles de danse. Je me sentais gratifiée par les succès de ma fille et je croyais que mes efforts étaient justifiés. Je pensais que si ma fille avait un bel avenir, j’aurais accompli mes responsabilités de mère.
Plus tard, ma fille est entrée au collège, et je lui ai trouvé un professeur principal avec un fort taux de réussite. Pour m’assurer que ses études ne soient pas retardées, j’ai examiné de près tous les camarades de classe avec lesquels ma fille interagissait à l’école, craignant que fréquenter des élèves moins studieux n’affecte son apprentissage. Ma fille se plaignait souvent à moi : « Je suis comme un oiseau en cage. Je n’ai aucune liberté. Chaque jour, je vais juste de l’école à la maison, puis aux cours de soutien. Tout ce que je fais, c’est étudier, étudier, étudier. Maman, sais-tu ce que ça fait ? Je veux être libre. Même les poissons de notre aquarium ont plus de liberté que moi. Au moins, ils peuvent nager dans ce grand aquarium qui est le leur. Je n’ai même pas autant d’espace. » Chaque fois que ma fille se plaignait ainsi, je me sentais déchirée. Je savais qu’elle était malheureuse, mais avec une telle concurrence féroce dans la société, que pouvais-je faire d’autre ? Je ne pouvais que tenter de la persuader patiemment : « Ce n’est pas que je ne veuille pas te donner de la liberté ; c’est juste que si tu ne travailles pas dur maintenant, comment vas-tu réussir dans la vie ? Tu n’es pas encore entrée dans la société, alors tu ne comprends pas à quel point la concurrence est rude. Je suis passée par-là, et je fais cela pour ton propre bien. » Chaque fois que ma fille entendait cela, elle restait simplement silencieuse. Petit à petit, j’ai remarqué que ma fille parlait de moins en moins, et quand elle rentrait de l’école, elle s’enfermait juste dans sa chambre. Je pensais qu’elle traversait peut-être une phase de rébellion adolescente, et que cela passerait avec le temps.
Je ne m’attendais pas à ce qu’un jour, alors qu’elle était en troisième année de collège, après seulement quelques mots, notre conversation tourne au vinaigre. Je voyais parfois ma fille sur son téléphone, alors je lui disais : « Tes cours sont très intenses en ce moment et les examens approchent. Tu devrais moins utiliser ton téléphone ! » Ma fille a répondu : « Je ne fais que le regarder un peu pendant ma pause. » J’ai continué : « À quoi bon regarder ton téléphone ! Cela ne fait qu’interférer avec tes études ! » Elle est restée silencieuse un moment, puis soudain, elle a crié en pleurant : « Pourquoi dois-je écouter tout ce que tu dis ? As-tu déjà réfléchi à cela ? M’as-tu déjà donné de la liberté, depuis que je suis petite jusqu’à maintenant ? Tu as tout contrôlé et manipulé durant ma vie entière. Tu as choisi mon école, tu as sélectionné mes professeurs principaux en primaire et au collège, tu m’as fait étudier la danse, le guzheng, l’écriture, l’anglais et toutes sortes d’autres cours extrascolaires, et je dois écouter tout ce que tu dis ! As-tu déjà tenu compte de mes sentiments ? Et même, est-ce que tu m’aimes vraiment ? Je ne veux plus te voir. » Ce soir-là, ma fille a fugué de la maison. À cet instant, j’ai failli fondre en larmes. Je ne pouvais simplement pas comprendre ; tout ce que j’avais fait pour elle, n’était-ce pas pour son propre bien ? Pourquoi ma fille ne comprenait-elle pas ce qu’il y avait dans mon cœur ? J’étais folle d’inquiétude à l’idée qu’il puisse lui arriver quelque chose, alors j’ai rapidement appelé ses camarades de classe proches pour savoir où elle était. Elles ont toutes dit qu’elles ne savaient pas. Mon cœur battait à tout rompre. Où avait-elle bien pu aller ? Aurait-elle pu faire quelque chose d’irréfléchi ? Si quelque chose lui arrivait, comment pourrais-je me le pardonner ? Je pleurais désespérément et j’ai prié Dieu : « Dieu, mon enfant est en colère et a fugué, et j’ai peur qu’il lui arrive quelque chose. Dieu, s’il Te plaît, aide-moi à garder mon calme. Je sais que tu permets que cette situation existe, mais je ne comprends pas quelle leçon je dois en tirer. S’il Te plaît, guide-moi pour comprendre Ton intention. »
Trois ou quatre jours plus tard, ma fille a envoyé un message disant qu’elle ne voulait pas rentrer à la maison, et que la dernière personne qu’elle voulait voir, c’était moi. En entendant cela, j’ai eu l’impression qu’on me poignardait en plein cœur, et les larmes ont coulé sur mon visage. J’avais toujours pensé être une mère responsable et dévouée, et depuis la naissance de ma fille, j’avais tout planifié pour elle, voulant qu’elle grandisse sans problèmes et qu’elle ait un bon travail à l’avenir. Mais après tout ce que j’avais fait pour elle, tout ce que je recevais en retour, c’était sa fuite et sa haine envers moi. J’avais l’impression d’avoir totalement échoué en tant que mère. Je pleurais souvent seule en cachette, et dans mes moments les plus désespérés, je déversais ma douleur et ma confusion intérieures à Dieu. À ce moment-là, j’ai lu les dernières paroles de Dieu, dans lesquelles Il échange sur les six moments critiques de la vie humaine, et instantanément, elles ont défait le nœud dans mon cœur. J’ai lu les paroles de Dieu : « En plus de la naissance et de leur mission éducative, la responsabilité des parents dans la vie de leurs enfants est seulement de leur fournir un environnement dans lequel grandir, et c’est tout, car rien en dehors de la prédestination du Créateur n’a une incidence sur le destin d’une personne. Personne ne peut contrôler le genre d’avenir qu’une personne aura ; cela est prédéterminé longtemps à l’avance, et même pas ses parents ne peuvent changer son destin. En ce qui concerne le destin, chacun est indépendant, et chacun a son propre destin. Ainsi, les parents ne peuvent en aucun cas faire obstacle au destin de leurs enfants ni les pousser le moins du monde quant au rôle qu’ils doivent jouer dans la vie. On pourrait dire que la famille dans laquelle on est destiné à naître et l’environnement dans lequel on grandit ne sont rien de plus que les conditions préalables à l’accomplissement de la mission d’une personne dans la vie. Elles ne sauraient en aucune façon déterminer le destin d’une personne dans la vie ou le genre de destinée au sein de laquelle une personne accomplit sa mission. Et donc, aucun parent ne peut aider quelqu’un dans l’accomplissement de sa mission dans la vie, de même qu’aucun membre de la famille ne peut aider quiconque à assumer son rôle dans la vie. La manière d’accomplir sa mission et le genre d’environnement de vie dans lequel on accomplit son rôle sont entièrement déterminés par son destin dans la vie. En d’autres termes, aucune autre condition objective ne peut influencer la mission d’une personne, ce qui est prédestiné par le Créateur. Tous les hommes parviennent à la maturité dans les environnements particuliers où ils grandissent ; ensuite, progressivement, étape par étape, ils empruntent leurs propres voies dans la vie et réalisent les destinées prévues pour eux par le Créateur. Naturellement, involontairement, ils entrent dans la vaste marée humaine et assument leurs propres postes dans la vie, où ils commencent à remplir leurs responsabilités en tant qu’êtres créés pour la prédestination du Créateur, pour Sa souveraineté » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). « Quand on quitte ses parents et qu’on devient indépendant, les conditions sociales auxquelles on fait face et le genre de travail et de carrière qui s’offrent à soi sont tous deux décrétés par le destin et n’ont rien à voir avec les parents qu’on a. Certaines personnes choisissent un bon cursus de spécialisation dans une institution d’études supérieures et finissent par trouver un emploi satisfaisant après l’obtention du diplôme, faisant ainsi un premier grand pas triomphant dans le voyage de leur vie. Certaines personnes apprennent et maîtrisent de nombreuses compétences et pourtant ne trouvent jamais un emploi qui leur convienne ou ne trouvent jamais leur poste, encore moins ne font carrière ; dès le début de leur voyage de vie, elles se trouvent contrariées à chaque tournant, en proie à des ennuis, avec des perspectives lugubres et une vie incertaine. Certaines personnes s’appliquent avec zèle à leurs études, mais manquent de justesse toutes les chances de recevoir un enseignement supérieur ; elles semblent vouées à ne jamais connaître le succès, leur première aspiration dans le voyage de leur vie fondant comme neige au soleil. Ne sachant pas si oui ou non la route est lisse ou rocailleuse, elles sentent pour la première fois comment la destinée humaine est pleine de variables et considèrent donc la vie avec espoir et effroi. Certaines personnes, malgré leur bas niveau d’études, écrivent des livres et arrivent à avoir une certaine renommée ; certaines, bien que presque totalement analphabètes, gagnent de l’argent dans les affaires et sont ainsi en mesure de subvenir à leurs besoins. […] Indépendamment des différences de capacité, d’intelligence et de volonté, les gens sont tous égaux face au destin qui ne fait aucune distinction entre les grands et les petits, ce qui est élevé et ce qui est bas, ce qui est exalté et ce qui est moyen. Le métier que l’on poursuit, ce que l’on fait pour vivre et la quantité de richesse que l’on amasse dans la vie, cela ne procède pas de la décision des parents, de ses talents, de ses efforts ou de ses ambitions, mais c’est prédéterminé par le Créateur » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que les responsabilités des parents incluent de donner naissance et d’élever leurs enfants. Mais en ce qui concerne le destin de leurs enfants, leur carrière ou s’ils seront pauvres ou riches, ce sont des choses que les parents ne peuvent pas changer. Le destin que Dieu a ordonné pour une personne est ce qu’il est, et personne ne peut changer cela. Je n’avais pas compris la souveraineté de Dieu, et je pensais que puisque la concurrence dans la société est si intense, pour avoir une place dans la société, une personne doit avoir une éducation ou une compétence, sinon elle s’enlisera dans une vie difficile, et que si je ne cultivais pas correctement ma fille, je n’aurais pas assumé ma responsabilité de mère. Du fait que je m’accrochais à ce point de vue erroné, j’avais commencé à planifier son avenir alors qu’elle était très jeune. J’avais choisi la meilleure maternelle pour elle et je l’avais inscrite à des cours pour différentes compétences, et tandis que les autres enfants jouaient dehors, ma fille courait d’un cours à l’autre. À un jeune âge, elle était déjà enchaînée, et elle passait ses journées comme un robot. Elle s’était frayé un chemin étape par étape selon le plan que j’avais établi pour elle, et cela lui avait fait perdre le bonheur de l’enfance qu’elle était censée avoir. Parce que je travaillais du matin au soir pour gagner de l’argent, pendant longtemps, je mangeais de manière irrégulière, ce qui m’a causé des problèmes d’estomac. Non seulement je n’avais pas souffert en silence, mais j’avais même poussé ma fille à fuir la maison. Tout cela a été causé par mon échec à comprendre la souveraineté de Dieu. Bien que je croyais en Dieu, je croyais en Sa souveraineté seulement en paroles, et en réalité, je ne croyais pas vraiment aux paroles de Dieu, et je ne voyais pas les gens ou les choses ou n’agissais pas et ne me conduisais pas selon les exigences de Dieu, faisant que ma fille et moi-même étions toutes deux épuisées et souffrions physiquement et mentalement. Je n’avais jamais réfléchi sur le fait de savoir si ma manière d’éduquer ma fille était vraiment correcte. Pouvait-elle vraiment changer l’avenir de mon enfant ? Quand j’y repensais, mes notes à l’école n’étaient pas mauvaises, et je pensais pouvoir aller dans une université de formation des enseignants et décrocher un emploi stable à l’avenir, mais contre toute attente, j’ai échoué à mon examen d’entrée à l’université et n’ai été acceptée nulle part. Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai appris un métier, et j’avais initialement prévu d’ouvrir une usine de vêtements, mais l’industrie du vêtement ne se portait pas bien, donc j’ai dû changer de carrière et j’ai ouvert un salon de coiffure. Je pensais me développer, mais pour différentes raisons, j’ai laissé tomber. Étape par étape, j’étais arrivée là où j’étais, et rien de tout cela ne s’était passé selon mes plans. Je ne pouvais même pas changer mon propre destin, alors comment pouvais-je changer celui de ma fille ? Le destin de ma fille avait déjà été ordonné par Dieu lorsqu’elle est née, et quel genre de travail elle aurait à l’avenir et si elle vivrait une bonne vie, tout cela avait été ordonné par Dieu. Peu importe à quel point je planifiais bien ou à quel point je la cultivais et je l’éduquais de manière exhaustive, je ne pouvais pas changer son destin. Je ne reconnaissais pas la souveraineté ou les ordonnances de Dieu, et je pensais que je pouvais changer son destin par mes propres efforts pour la cultiver et l’éduquer. J’étais vraiment pitoyable et ignorante. Tout ce que j’avais fait pour ma fille semblait correct en apparence, et je faisais des plans pour son avenir, mais en réalité, ce que je faisais dépassait les responsabilités d’un parent. J’agissais en opposition à la souveraineté et aux arrangements de Dieu !
J’ai alors lu les paroles de Dieu : « Où une personne ira tous les jours, ce qu’elle fera, qui elle rencontrera ou ce qu’elle rencontrera, ce qu’elle dira, et ce qui lui arrivera chaque jour : les gens peuvent-ils prédire aucune de ces choses ? Non seulement on peut dire que les gens ne peuvent pas prévoir tous ces évènements, mais on peut encore plus dire qu’ils ne peuvent pas contrôler la façon dont ces choses évoluent. Dans la vie quotidienne des gens, ces évènements imprévisibles se produisent tout le temps, ce sont des incidents courants. La survenue de ces “affaires banales de la vie quotidienne”, et les moyens et schémas de leur développement, sont des rappels constants à l’humanité que rien ne se passe au hasard, et que le processus de développement de chaque événement et le caractère inévitable de chaque évenement ne peuvent pas être changés par la volonté humaine. La survenue de chaque évènement transmet un avertissement du Créateur à l’humanité, et il porte aussi le message selon lequel les êtres humains ne peuvent pas contrôler leur propre destin. En même temps, c’est aussi une réfutation de l’ambition et du désir de l’humanité d’espérer en vain prendre son destin entre ses propres mains. Cette réfutation ressemble à des gifles puissantes assénées à l’humanité, encore et encore, ce qui oblige les gens à se demander qui exactement détient la souveraineté sur leur destin et qui le contrôle. Et comme leurs ambitions et leurs désirs sont constamment anéantis et brisés, les gens ne peuvent pas non plus s’empêcher de se conformer inconsciemment aux arrangements du destin et d’accepter la réalité, la volonté du ciel et la souveraineté du Créateur » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). « La tragédie de l’homme n’est pas qu’il cherche une vie heureuse, n’est pas qu’il poursuive la gloire et la fortune ou qu’il lutte contre son propre destin dans le brouillard, mais qu’après avoir vu l’existence du Créateur, après avoir appris le fait que le Créateur a la souveraineté sur le destin humain, il ne peut toujours pas se détourner du mauvais chemin, ne peut pas s’extraire de la boue, mais durcit son cœur et persiste dans ses erreurs. Il préférerait continuer à lutter dans la boue, à rivaliser obstinément avec la souveraineté du Créateur, à y résister jusqu’au bout, le tout sans la moindre once de contrition. Ce n’est que lorsqu’il est brisé et en sang qu’il se décide enfin à abandonner et à faire demi-tour. Voilà la vraie tragédie de l’homme. C’est pourquoi Je dis : ceux qui choisissent de se soumettre sont sages et ceux qui choisissent de lutter et de fuir sont vraiment insensés » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai commencé à réfléchir sur moi-même. En repensant à la manière dont j’avais cultivé ma fille, j’ai toujours cru que tant que je planifiais l’avenir de ma fille et mettais ce plan à exécution, elle réussirait sûrement dans sa carrière. Après avoir trouvé Dieu, des frères et sœurs ont échangé avec moi sur le fait que l’avenir d’un enfant est ordonné par Dieu, que les parents ne peuvent pas contrôler cela, et que nous devons nous soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu. Mais je m’accrochais toujours à mes propres points de vue, croyant que le succès de ma fille dans sa carrière dépendait de son travail acharné. Les gens du monde ne croient pas en la souveraineté de Dieu, et ils pensent que le destin de quelqu’un est entre ses propres mains. Ils croient que ce n’est qu’en surmontant les difficultés que l’on peut s’élever au-dessus des autres, et ils résistent aveuglément aux ordonnances et à la souveraineté du Créateur. Même si je croyais en Dieu, je ne croyais pas en Sa souveraineté sur le destin humain, et j’avais la même perspective que les non-croyants, voulant changer le destin de ma fille par l’effort humain. En quoi étais-je une croyante ? Mes points de vue étaient exactement comme ceux des incrédules. Je n’étais vraiment pas digne de vivre devant Dieu ! J’étais bien consciente que Dieu est le Seigneur de toute création et qu’Il est souverain sur tout et contrôle tout, mais pour satisfaire mes propres désirs égoïstes, j’ai voulu obstinément me libérer de la souveraineté de Dieu et changer l’avenir de ma fille. Cela a causé beaucoup de douleur et de mal à ma fille et à moi-même, et pire encore, cela revenait à résister aux ordonnances de Dieu. En prenant conscience de cela, je ne voulais plus résister à la souveraineté de Dieu, et j’étais disposée à placer ma fille entre les mains de Dieu ; qu’elle réussisse ou non dans ses études, je serais disposée à me soumettre. Après avoir prié, je me suis sentie plus en paix dans mon cœur.
Peu de temps après, ma fille est revenue. Elle a dit qu’elle travaillait dans un restaurant. En voyant que ma fille avait perdu du poids, j’ai demandé tristement : « Vas-tu repartir ? » Ma fille a hoché la tête, retenant ses larmes. Je me suis contrôlée pour retenir mes larmes, et j’ai dit : « C’est si dur là-bas. Pourquoi ne reviens-tu pas à la maison ? » Ma fille a pleuré et a dit : « Je n’ai aucune liberté ici. » La réponse de ma fille était comme un couteau qui transperçait ma chair, et j’ai senti mon cœur se briser. Tout ceci n’était-il pas dû au fait que je l’avais poussée ? J’avais privé mon enfant de sa liberté et de son bonheur, au point qu’elle préférait partir et souffrir plutôt que de revenir à la maison. En quoi étais-je une mère dévouée ? Je n’ai pas pu retenir mes larmes plus longtemps et j’ai serré ma fille dans mes bras, pleurant sans pouvoir m’arrêter. Ma fille a pleuré amèrement aussi, et j’ai dit : « J’ai eu tort. Je n’ai pas été une bonne mère ; je n’aurais pas dû te mettre autant de pression. Je t’ai privée de toute ta liberté à la maison, et je t’ai causé tant de douleur. S’il te plaît, reviens à la maison. Je ne te mettrai plus la pression pour étudier toutes les choses que tu as étudiées. » Après le retour de ma fille, je ne lui ai plus mis la pression pour étudier comme avant. Je l’ai laissée se développer naturellement, et je me suis concentrée davantage sur le fait de prendre soin de ses besoins quotidiens et de sa vie de tous les jours, et je lui ai parlé de la foi. Petit à petit, ma fille a parlé davantage et est devenue beaucoup plus joyeuse, et la maison s’est remplie de rires. Un jour, ma fille a dit : « Maman, tu as changé ; tu ne me mets plus la pression pour étudier comme avant. » J’ai dit : « Ce petit changement en moi est dû à la direction des paroles de Dieu. Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que ma responsabilité est de t’élever en bonne santé et de te fournir une éducation appropriée dans la pensée. Que tu réussisses ou non dans tes études ou que tu trouves ta place dans la société à l’avenir, tout cela est arrangé et ordonné par Dieu. J’avais tort de te mettre la pression auparavant. Cela nous a causé tant de douleur à toutes les deux, mais ne t’inquiète pas, je ne te mettrai plus la pression. » Ma fille et moi avons pleuré toutes les deux. Plus tard, ma fille s’est inscrite dans une école professionnelle et était toujours parmi les meilleurs élèves dans ses examens. Elle m’appelait presque tous les soirs, me racontant tout ce qui s’était passé à l’école ce jour-là, et notre relation est devenue comme celle de deux amies. J’ai vraiment ressenti dans mon cœur à quel point il est bon de pratiquer conformément aux paroles de Dieu.
Plus tard, j’ai lu davantage les paroles de Dieu, et j’ai gagné un certain discernement sur le fait de savoir si mes attentes envers ma fille avaient été raisonnables. Dieu Tout-Puissant dit : « Tous les parents ont certaines attentes vis-à-vis de leurs enfants. Que ces attentes soient conséquentes ou modestes, proches ou lointaines, elles constituent une attitude que les parents ont envers le comportement, les actes, la vie de leurs enfants, ou envers la façon dont leurs enfants les abordent en tant que parents. Ces attentes constituent également un type d’exigences spécifiques. Ces exigences spécifiques sont, du point de vue de leurs enfants, des choses qu’ils doivent faire parce que, selon les notions traditionnelles, les enfants ne peuvent pas s’opposer aux ordres de leurs parents, et s’ils le font, c’est qu’ils sont dépourvus d’amour filial. Par conséquent, beaucoup de gens portent de grands et lourds fardeaux à ce sujet. Alors, les gens ne devraient-ils pas comprendre si les attentes spécifiques que les parents ont vis-à-vis de leurs enfants sont raisonnables ou non, et si leurs parents devraient avoir ces attentes ou non, ainsi que lesquelles de ces attentes sont raisonnables, lesquelles sont déraisonnables, lesquelles sont légitimes et lesquelles sont forcées et illégitimes ? En outre, il y a des vérités-principes que les gens sont censés comprendre et respecter concernant la façon dont ils devraient aborder les attentes parentales, la façon dont ils devraient accepter ou rejeter ces attentes parentales, et l’attitude et le point de vue qu’ils devraient adopter pour considérer et aborder ces attentes. Quand ces choses n’ont pas été résolues, les parents endossent souvent ce genre de fardeaux, pensant qu’ils ont la responsabilité et l’obligation de nourrir des attentes vis-à-vis de leurs enfants et de leur descendance, et naturellement, que ces attentes sont encore plus des choses qu’ils devraient avoir. Les parents pensent que s’ils n’avaient pas d’attentes vis-à-vis de leurs enfants, cela reviendrait à ne pas assumer leurs responsabilités ou leurs obligations vis-à-vis de leurs enfants, et que cela équivaudrait à ne pas faire ce que les parents devraient faire. Ils pensent que cela ferait d’eux de mauvais parents, des parents qui n’assument pas leurs responsabilités. Par conséquent, en ce qui concerne les attentes qu’ils ont vis-à-vis de leurs enfants, les gens produisent involontairement diverses exigences pour leurs enfants. Ils ont des exigences différentes selon les enfants, selon les moments, et selon les circonstances. Comme ils ont ce genre d’opinion et portent ce genre de fardeau quand il s’agit de leurs enfants, les parents vont faire les choses qu’ils sont censés faire selon ces règles implicites, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Les parents ont des exigences vis-à-vis de leurs enfants, tout en traitant ces approches comme une sorte d’obligation et de responsabilité, et en même temps, ils imposent ces exigences à leurs enfants et obligent leurs enfants à y répondre » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (18)). « Aussi grandes soient les attentes des parents à l’égard de leurs enfants et quelles que soient la justesse et l’adéquation de ces dernières, tant que ces attentes vont à l’encontre de la vérité selon laquelle Dieu est souverain sur la destinée humaine, les gens devraient les abandonner. On peut également dire qu’il s’agit là de quelque chose de négatif ; ce n’est ni correct ni positif. Cela va à l’encontre des responsabilités parentales et sort du cadre de ces responsabilités. Ce sont là des attentes et des exigences irréalistes qui vont à l’encontre de l’humanité. […] certains agissements et certaines conduites anormales, ainsi que sur certains comportements extrêmes dont font preuve les parents envers leurs enfants lorsque ces derniers ne sont pas encore adultes, entraîne toutes sortes d’influences et de pressions négatives sur leurs enfants, et nuit gravement au bien-être physique, mental et spirituel des jeunes enfants. Ces choses indiquent que ce que font les parents est inapproprié et inadapté. Ce sont là des pensées et des actes que les personnes qui poursuivent la vérité devraient abandonner, car du point de vue de l’humanité, il s’agit d’une façon cruelle et inhumaine de détruire le bien-être physique et mental d’un enfant » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (19)). Dieu expose que lorsque les parents traitent leurs attentes et exigences déraisonnables envers leurs enfants comme des responsabilités et des obligations qu’ils doivent accomplir pour leurs enfants, et qu’ensuite ils forcent les enfants à les satisfaire, cela nuit aux enfants et les détruit. J’ai réfléchi sur moi-même. Depuis l’enfance, j’avais vu à quel point mes parents s’étaient sacrifiés pour s’assurer que nous aurions de bons emplois à l’avenir, et j’admirais vraiment mes parents, et je pensais qu’ils étaient dévoués. Je pensais que lorsque j’aurais des enfants, je ferais de même que mes parents, et que je serais une mère responsable et bonne. Après la naissance de ma fille, je pensais que puisque ma fille était si jeune, elle ne connaissait pas la dure réalité et la brutalité de la concurrence sociale, et que puisque j’étais passée par-là, je devais planifier son avenir et lui ouvrir la voie, et même si cela impliquait quelques souffrances ou de l’épuisement, j’avais dû économiser et mettre de l’argent de côté et faire tout mon possible pour l’éduquer et la cultiver afin qu’elle soit polyvalente et ait un avenir brillant. Je pensais que c’était ma responsabilité et mon obligation en tant que mère. J’ai suivi mon plan pour éduquer et cultiver ma fille, l’inscrivant à différents cours extrascolaires, et même en examinant de près ses interactions avec ses camarades pour ne pas retarder ses études. Je lui ai souvent donné des conseils basés sur ma propre expérience, et même lorsque ma fille se plaignait d’être fatiguée et de ne pas avoir de liberté, j’essayais de l’amadouer et de la persuader de surmonter cette difficulté temporaire. Je n’ai jamais pensé qu’il y avait quelque chose de mal à cela. Je croyais que je faisais cela pour son propre bien et que j’étais responsable d’elle. Même lorsque mes frères et sœurs échangeaient avec moi, je ne changeais pas d’avis, et je ne pensais pas du tout aux sentiments de ma fille. Je n’ai pas pensé au fait qu’elle était une enfant ou à ce dont elle avait besoin à son âge, et je lui ai simplement imposé mes propres attentes, exerçant une énorme pression, des contraintes et de la douleur sur son cœur et son esprit jeunes. Je n’assumais pas mes responsabilités ou mes obligations en tant que mère en agissant ainsi, et mes actions étaient entièrement basées sur des attentes humaines déraisonnables. J’avais traité toutes mes attentes comme une responsabilité de mère, et j’avais forcé ma fille au point de fuguer de la maison. Ma soi-disant « responsabilité » a causé de la douleur tant à ma fille qu’à moi.
Un jour, une sœur avec qui j’étais partenaire m’a demandé : « Tu as toujours pensé que cultiver ta fille était assumer la responsabilité d’une mère, mais tu ne l’as jamais laissée faire ce qu’elle aimait, et au lieu de cela, tu as exigé qu’elle réponde à tes attentes. N’y a-t-il pas une sorte de tempérament corrompu derrière cela ? » J’ai apporté cette question devant Dieu dans la prière, et j’ai lu Ses paroles : « Sur quoi ces attentes parentales sont-elles basées ? D’où viennent-elles ? Elles viennent de la société et du monde. Le but de toutes ces attentes parentales est de permettre aux enfants de s’adapter à ce monde et à cette société, d’éviter d’être éliminés par le monde ou la société, et de s’établir dans la société, d’obtenir un emploi pérenne, d’avoir une famille et un avenir stables, de sorte que les parents ont diverses attentes subjectives pour leur descendance. Par exemple, à l’heure actuelle, il est assez à la mode d’être ingénieur en informatique. Certaines personnes disent : “Plus tard, mon enfant sera ingénieur en informatique. Il pourra gagner beaucoup d’argent dans ce secteur, en emportant partout un ordinateur et en s’adonnant à l’ingénierie informatique. Cela donnera aussi une bonne image de moi !” Dans ces circonstances, les enfants n’ayant absolument aucune idée de quoi que ce soit, leurs parents dictent leur avenir. N’est-ce pas mal ? (Si, en effet.) Les parents fondent leurs espoirs sur leurs enfants en se basant entièrement sur la façon dont un adulte examine les choses, ainsi que sur les opinions, les points de vue et les préférences d’un adulte quant aux questions touchant au monde. N’est-ce pas subjectif ? (Si.) Si on devait le dire poliment, on pourrait dire que c’est subjectif, mais qu’en est-il réellement ? Cette subjectivité peut-elle être interprétée autrement ? Ne s’agit-il pas d’égoïsme ? N’est-il pas question de contrainte ? (Si, en effet.) Tu aimes tel ou tel travail, et telle ou telle carrière, tu aimes être reconnu, mener une vie pleine de prestige, avoir une fonction officielle, ou être aisé au sein de la société, alors tu incites tes enfants à faire la même chose, tu les amènes à être ce genre de personne également, et à suivre ce genre de chemin. Mais tes enfants aimeront-ils vivre dans cet environnement et effectuer ce travail par la suite ? Sont-ils faits pour ça ? Quelle est leur destinée ? Quels sont les arrangements et les décisions de Dieu en ce qui les concerne ? Le sais-tu ? Certaines personnes disent : “Je me moque de ça, ce qui compte, ce sont les choses que moi, en tant que leur parent, j’aime. Je vais fonder mes espoirs sur mes enfants en me basant sur mes propres préférences.” N’est-ce pas vraiment égoïste ? (Si.) C’est vraiment égoïste ! Pour le dire gentiment, c’est très subjectif, c’est décider de tout soi-même, mais qu’en est-il, en réalité ? C’est très égoïste ! Ces parents ne tiennent pas compte du calibre ou des talents de leurs enfants, ils se moquent des arrangements que Dieu a pris quant à la destinée et à la vie de chaque personne. Ils n’en tiennent pas compte, ils imposent simplement leurs propres préférences, intentions et projets à leurs enfants, en prenant leurs désirs pour des réalités. Certaines personnes disent : “Je dois imposer ces choses à mon enfant. Il est trop jeune pour les comprendre, et quand il les comprendra, ce sera trop tard.” Est-ce le cas ? (Non.) S’il est vraiment trop tard, c’est que c’était son destin, cela ne relève pas de la responsabilité de ses parents. Si tu imposes les choses que tu comprends à tes enfants, les comprendront-ils plus vite simplement parce que toi tu les comprends ? (Non.) Il n’y a aucun lien entre la façon dont les parents éduquent leurs enfants et le moment où ces enfants en viennent à comprendre des questions telles que le genre de chemin de vie qu’ils doivent choisir, le genre de carrière qu’ils doivent choisir, et le genre de vie qu’ils auront. Ces enfants ont leur propre chemin, leur propre rythme et leurs propres lois. […] Tu forces tes enfants à assumer cette pression tôt, pour qu’ils souffrent moins à l’avenir, et ils doivent supporter cette pression en commençant à un âge où ils ne comprennent encore rien. En faisant cela, ne nuis-tu pas à tes enfants ? Le fais-tu vraiment pour leur bien ? Il vaut mieux qu’ils ne comprennent pas ces choses, ainsi, ils peuvent vivre quelques années de manière confortable, heureuse, pure et simple. S’ils devaient comprendre ces choses tôt, serait-ce une bénédiction ou un malheur ? (Ce serait un malheur.) Oui, ce serait un malheur » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (18)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai vu que les attentes déraisonnables que les parents ont pour leurs enfants sont influencées par des tendances malfaisantes et la société, et que toutes ces choses viennent de Satan. Tout comme dans mon cas, j’avais peu d’éducation et aucune compétence particulière, et je pouvais à peine joindre les deux bouts par mes propres efforts dans la société, tandis que ceux qui ont un haut niveau d’éducation ou des compétences particulières souffrent moins, et peuvent vivre sans se soucier des besoins essentiels en utilisant leur intelligence et leur parole. J’étais influencée par les philosophies sataniques trompeuses et mensongères telles que « Les autres poursuites sont petites, les livres les surpassent toutes », « La connaissance peut changer ton destin », et « Ceux qui triment avec leur esprit gouvernent les autres et ceux qui triment avec leur corps sont gouvernés par les autres ». Je pensais que seules la connaissance et les compétences particulières pouvaient changer le destin de quelqu’un et mener à une vie meilleure, ainsi, avec mon expérience, je me suis chargée de faire des plans pour ma jeune fille, la forçant à acquérir des connaissances et des compétences, sans tenir compte le moins du monde de savoir si ces choses plaisaient à ma fille. J’étais uniquement concentrée sur le fait de cultiver ma fille afin qu’elle devienne une personne talentueuse et exceptionnelle. Satan utilise ces philosophies pour induire les gens en erreur, me faisant croire à tort que seule la connaissance pouvait changer le destin de quelqu’un, et tout ce à quoi je pouvais penser, c’était comment cultiver ma fille pour changer son destin. En y repensant, j’ai pris conscience que ce que j’avais fait n’avait aucun sens réel, que Dieu a déjà ordonné ce que ma fille deviendra, et que personne ne peut changer cela. Je n’avais aucun discernement des méthodes corrompues ou des intentions malfaisantes de Satan, et j’ai forcé obstinément ma fille à agir selon mes souhaits. En conséquence, ma fille, à un si jeune âge, a supporté tant de pression et de douleur, et son enfance autrefois innocente et insouciante a été ruinée par mon égoïsme. N’étais-je pas en train de faire du mal à mon enfant ? En apparence, il semblait que je tenais compte de l’avenir de ma fille, mais en réalité, je lui imposais mes propres préférences et désirs, tout cela pour mes propres désirs égoïstes et pour m’apporter la gloire. J’étais vraiment égoïste ! Je peux à peine supporter d’y penser ; si les paroles de Dieu ne m’avaient pas guidée, que serait-il arrivé à ma fille si j’avais continué à la contraindre et à la réprimer ? En prenant conscience de cela, j’ai remercié Dieu sincèrement de m’avoir éclairée et guidée, me permettant de comprendre un peu mieux ma nature corrompue.
J’ai lu davantage de paroles de Dieu : « En disséquant l’essence des attentes que les parents ont pour leurs enfants, nous pouvons voir que ces attentes sont égoïstes, qu’elles vont à l’encontre de ce qui est humain et qu’en outre, elles n’ont rien à voir avec les responsabilités des parents. Quand les parents ont diverses attentes et exigences qu’ils imposent à leurs enfants, ils n’assument pas leurs responsabilités. Alors, quelles sont leurs “responsabilités” ? Les responsabilités les plus fondamentales que les parents devraient assumer sont celles-ci : apprendre à leurs enfants à parler, leur apprendre à avoir bon cœur et à ne pas être des gens méchants, et les guider dans une direction positive. Voilà leurs responsabilités les plus fondamentales. De plus, les parents devraient aider leurs enfants à acquérir, entre autres, toutes les connaissances, tous les talents, qui leur conviennent, en fonction de leur âge, de ce qu’ils peuvent gérer, de leur calibre et de leurs centres d’intérêt. Des parents un peu meilleurs aideront leurs enfants à comprendre que les gens sont créés par Dieu et que Dieu existe dans cet univers, ils amèneront leurs enfants à prier et à lire les paroles de Dieu, ils leur raconteront certaines histoires de la Bible, et espéreront que leurs enfants suivront Dieu et accompliront leur devoir d’êtres créés une fois devenus grands, au lieu de courir après les tendances du monde, de se faire piéger par diverses relations interpersonnelles compliquées, et d’être anéantis par les diverses tendances de ce monde et de cette société. Les responsabilités que les parents devraient assumer n’ont rien à voir avec leurs attentes. Les responsabilités qu’ils devraient assumer en jouant leur rôle de parents consistent à fournir à leurs enfants des conseils positifs et une aide appropriée avant qu’ils atteignent l’âge adulte, ainsi qu’à prendre rapidement soin d’eux dans leur vie charnelle en ce qui concerne la nourriture, les vêtements, le logement, ou lorsqu’ils tombent malades » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (18)). Les paroles de Dieu m’ont indiqué un chemin de pratique, et je savais maintenant comment traiter correctement mes enfants. Les parents devraient fournir une éducation et une instruction appropriées en fonction des besoins de l’enfant à différents âges. Lorsque les enfants sont jeunes, ils ont besoin que leurs parents leur apprennent comment se comporter, comment avoir des pensées humaines normales, comment être une personne gentille, et que leurs parents prennent bien soin de leur santé, afin qu’ils puissent grandir en bonne santé jusqu’à l’âge adulte. Les parents ne devraient pas leur imposer de pensées erronées, de pressions et de fardeaux, et lorsque cela est possible, ils peuvent leur raconter comment Dieu a créé le ciel, la terre et toutes choses, comment Il œuvre pour guider et sauver les gens, et ils peuvent les guider à croire en Dieu, et leur fournir une direction et une aide positives. Cela fait également partie de la responsabilité et de l’obligation d’un parent. Aujourd’hui, ma fille ne travaille pas dans un domaine lié à sa spécialité, et ma sœur aînée m’a demandé de persuader ma fille de trouver un emploi basé sur sa spécialité, mais je sais que quel que soit le travail que ma fille exercera, Dieu l’a déjà ordonné. Je peux donner des conseils à ma fille, mais elle est libre de choisir comme elle le souhaite. J’ai ensuite partagé mes pensées avec elle. Ma fille a dit : « J’aime mon travail actuel. » J’ai répondu : « Puisque tu le dis, je respecte ton choix. » C’était une conversation facile à avoir avec elle, et il n’y avait aucune coercition ou pression. J’ai pu faire l’expérience que pratiquer selon les paroles de Dieu est vraiment libérateur. Dieu soit loué pour Sa direction !
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