Pourquoi j’ai caché ma confusion

3 mars 2025

Par Miao Miao, Chine

Dieu Tout-Puissant dit : « L’honnêteté signifie donner son cœur à Dieu, être sincère avec Dieu en toutes choses, être ouvert avec Lui en toutes choses, ne jamais cacher les faits, ne pas essayer de tromper les supérieurs ni les inférieurs à soi et ne pas faire des choses simplement pour s’attirer la faveur de Dieu. Bref, être honnête, c’est être pur dans ses actions et ses paroles et ne tromper ni Dieu ni l’homme » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Trois admonitions). « Parmi les non-croyants, si tu parles franchement, que tu dis la vérité et que tu es une personne honnête, alors tu seras calomnié, jugé et abandonné. De ce fait, tu suis les tendances du monde et tu vis selon des philosophies sataniques : tu deviens de plus en plus habile à mentir et de plus en plus fourbe. Tu apprends également à utiliser des moyens insidieux pour atteindre tes objectifs et pour te protéger. Tu es alors de plus en plus prospère dans le monde de Satan et, par conséquent, tu tombes de plus en plus profondément dans le péché, jusqu’à ce que tu ne puisses plus t’en sortir. Dans la maison de Dieu, les choses sont exactement le contraire. Plus tu mens et joues à des jeux fourbes, plus les élus de Dieu se dégoûteront de toi et t’abandonneront. Si tu refuses de te repentir et que tu t’accroches toujours aux philosophies et à la logique sataniques, que tu recours à des complots et à des stratagèmes élaborés pour te déguiser et te faire passer pour ce que tu n’es pas, alors tu es très susceptible d’être révélé et éliminé. C’est parce que Dieu déteste les gens fourbes. Seuls les gens honnêtes peuvent prospérer dans la maison de Dieu, et les gens fourbes seront finalement abandonnés et éliminés. Tout cela est prédéterminé par Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, La pratique la plus fondamentale pour être une personne honnête). Grâce à ces paroles de Dieu, je vois que Dieu aime les gens honnêtes. Les gens honnêtes parlent simplement et ouvertement, et ils se montrent sincères vis-à-vis de Dieu et des autres. Ils disent tout ce qui est dans leur cœur, sans dissimulation ni tromperie. De tels individus sont ceux que Dieu veut sauver. Les gens fourbes ont des pensées très complexes. Il n’y a aucune transparence dans leurs paroles et dans leurs actes. Quand ils ne comprennent pas quelque chose, ils ne posent pas de questions ou ne cherchent pas. Au lieu de cela, ils se dissimulent et se déguisent constamment. De tels individus ont un tempérament fourbe, et il n’est pas facile de les sauver. Quand j’y repense, je me dis que je me suis souvent déguisée pour protéger mon image et mon statut. J’ai vécu en ayant un tempérament fourbe. Quand, dans mes devoirs, je rencontrais des problèmes ou des difficultés que je ne comprenais pas, ou que je ne pouvais pas résoudre, je ne m’ouvrais pas aux autres pour chercher. Non seulement je vivais dans les ténèbres, la négativité et la douleur, mais j’étais également inefficace dans mes devoirs. Plus tard, en lisant les paroles de Dieu, j’ai compris l’importance de l’honnêteté, et j’ai commencé à pratiquer délibérément l’honnêteté.

C’était en juin 2020, et je réalisais des vidéos dans l’Église. Au début, j’ai pensé que, puisque je commençais seulement à pratiquer, j’allais prendre l’initiative de poser des questions aux frères et sœurs, et apprendre d’eux, chaque fois que je ne comprendrais pas quelque chose dans mon travail. Je me disais que j’allais également échanger ouvertement sur n’importe quel état dans lequel je serais, que tout le monde échangerait patiemment avec moi et m’aiderait, et qu’au bout d’un moment, les frères et sœurs diraient tous que je m’améliorais rapidement. En vérifiant mon travail, la superviseuse a dit que, même si j’étais jeune, mon calibre était très bon, que j’apprenais vite dans le travail, et que j’étais apte à être cultivée. Elle a également donné l’instruction aux autres de m’aider et de me guider davantage, pour que, de cette façon, mes progrès soient encore plus rapides. Voir que la superviseuse me tenait en si haute estime m’a fait très plaisir, mais j’ai également ressenti une certaine pression : « La superviseuse a de grands espoirs pour moi, je dois donc travailler dur désormais, m’efforcer de comprendre les choses rapidement et devenir capable de produire des vidéos de façon autonome. Je ne peux pas exposer trop de problèmes, comme avant, sinon les frères et sœurs vont certainement penser que je suis une incapable et la superviseuse ne me considérera plus comme apte à être cultivée. » Par la suite, quand j’ai rencontré des problèmes que je ne comprenais pas en réalisant des vidéos, j’ai hésité à poser des questions. Je me disais : « Si je n’arrête pas de poser des questions, les frères et sœurs vont-ils se demander pourquoi, même après avoir pratiqué pendant quelques mois, j’ai encore autant d’hésitations ? La superviseuse me méprisera-t-elle, si elle le découvre ? Cela ne va-t-il pas nuire à mon image de personne qui a un bon calibre, aux yeux des autres ? Tant pis, je ne poserai plus de questions, je ferai mes propres recherches. Ainsi, j’exposerai moins de défauts. » J’ai donc commencé à chercher toute seule des tutoriels à étudier, et j’ai essayé plusieurs méthodes pour résoudre les problèmes. Par conséquent, mes progrès en matière de production vidéo ont ralenti. Un jour, une sœur a remarqué que mes progrès dans la réalisation d’une vidéo étaient un peu lents, et elle m’a demandé si je rencontrais la moindre difficulté. La vérité était que j’avais très envie de lui dire que je rencontrais des difficultés, simplement pour pouvoir trouver une solution immédiatement, pour gagner beaucoup de temps et éviter de faire les choses lentement. Mais j’ai alors pensé : « J’ai déjà posé des questions sur ce problème. Si je recommence, que va penser cette sœur ? Va-t-elle se dire que je manque de calibre et que je suis incapable de me souvenir de ce qu’on m’a déjà appris ? Va-t-elle penser que je ne suis pas digne d’être cultivée ? Tant pis, la superviseuse a dit que j’avais un bon calibre et que j’apprenais vite, et elle a une bonne image de moi, je ne peux donc pas lui laisser voir à quel point je suis incompétente. » Alors j’ai dit à la sœur : « Il n’y a aucun problème pour l’instant, c’est juste que je n’ai pas beaucoup utilisé ce genre de technologie auparavant. Si je me fais encore un petit peu la main, je vais y arriver. » Après m’avoir écoutée, elle n’a plus posé de questions à ce sujet. De la même façon, il y avait d’autres domaines dans lesquels je ne savais pas quoi faire, mais je préférais les étudier toute seule et chercher des tutoriels, plutôt que de demander à mes frères et sœurs. Par conséquent, ma production vidéo progressait lentement et je n’obtenais pas de très bons résultats.

Plus tard, une sœur m’a demandé sans prendre de gants : « Au début, j’ai pensé que tu étais ouverte et sincère. Tu parlais ouvertement de tous les problèmes que tu rencontrais et tu posais des questions. Qu’est-ce qui a changé ? Nous ne pouvons pas voir ton cœur et nous ne savons pas ce que tu penses. Nous voyons que les progrès de ta production sont lents, mais nous ne savons pas ce qui te bloque ni comment t’aider. As-tu réfléchi sur ces états ? » J’étais très consciente que les paroles de cette sœur étaient permises par Dieu, et qu’elles me rappelaient de réfléchir sur moi-même, mais j’avais peur, si je m’ouvrais aux autres quant à mon véritable état, que tout le monde me perce à jour complètement, alors j’ai continué à faire semblant. Cette situation a duré deux ou trois mois, et tandis que mon état continuait d’empirer, mes devoirs sont également devenus inefficaces, et au bout du compte, j’ai été renvoyée. Dès que j’ai appris cette nouvelle, je me suis sentie très peinée et bouleversée. Je me suis dit que je m’étais montrée vraiment stupide. Jusque là, je m’étais déguisée, ne voulant jamais que les autres voient mes insuffisances, mais qu’avais-je gagné ? Je m’étais éloignée de mes frères et sœurs, et ils ne pouvaient pas me percer à jour. Je n’avais fait aucun progrès dans mes devoirs et j’avais même été renvoyée, en fin de compte. Plus j’y réfléchissais, plus je regrettais ce que j’avais fait, et je n’ai pu m’empêcher de verser des larmes. Je me suis demandé : « Il est clair qu’il y avait beaucoup de choses que je ne comprenais pas ou que je ne savais pas faire, alors pourquoi n’ai-je pas cherché avec les autres et appris d’eux, de manière proactive ? Clairement, mon état n’était pas bon, alors pourquoi n’étais-je pas prête à m’ouvrir aux autres ? » En cherchant, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « Les gens eux-mêmes sont des êtres créés. Les êtres créés peuvent-ils parvenir à l’omnipotence ? Peuvent-ils devenir parfaits et sans défauts ? Peuvent-ils tout maîtriser, tout comprendre, voir tout clairement, et être capables de tout ? Non, c’est impossible. Cependant, il y a chez les humains des tempéraments corrompus, et une faiblesse fatale : dès qu’ils acquièrent une compétence ou apprennent un métier, ils ont l’impression d’être capables, d’avoir un statut et de la valeur, et d’être des professionnels. Même s’ils sont quelconques, ils veulent tous se mettre en valeur en se donnant l’apparence d’individus connus ou exceptionnels, se transformer en petites célébrités et faire croire aux gens qu’ils sont parfaits, sans défauts ; aux yeux des autres, ils souhaitent devenir célèbres, puissants, ou passer pour de grands personnages, et ils veulent devenir forts, capables de tout, capables de tout surmonter. Ils ont l’impression que s’ils cherchaient à se faire aider, ils auraient l’air incapables, faibles et inférieurs et qu’on les regarderait de haut. C’est pourquoi ils veulent toujours sauver les apparences. Certains, quand on leur demande de faire quelque chose, disent qu’ils savent le faire alors qu’en réalité ils ne savent pas. Ensuite, en secret, ils cherchent et essaient d’apprendre à le faire, mais après avoir étudié la chose pendant plusieurs jours, ils ne comprennent toujours pas comment procéder. Quand on leur demande comment ils s’en sortent, ils répondent : “Je vais bientôt y arriver !” Mais dans leur cœur, ils pensent : “Je n’y suis pas encore, je ne comprends rien, je ne sais pas ce qu’il faut faire ! Je ne dois pas vendre la mèche, je dois continuer à faire bonne figure, je ne peux pas laisser les gens voir mes défauts et mon ignorance, je ne peux pas les laisser me mépriser !” Quel est le problème qui se pose, ici ? C’est là un enfer sur terre, qui consiste à essayer de sauver la face à tout prix. De quel genre de tempérament s’agit-il ? L’arrogance des gens comme ça ne connaît aucune limite, ces gens ont perdu toute raison. Ils ne veulent pas être comme tout le monde, ils ne veulent pas être des gens ordinaires, des gens normaux, mais des surhommes, des individus exceptionnels ou des experts. C’est un problème vraiment gigantesque ! En ce qui concerne les faiblesses, les défauts, l’ignorance, la stupidité et le manque de compréhension, dans le cadre d’une humanité normale, ils embellissent tout ça, et ne laissent pas voir ces aspects aux autres, puis ils continuent de se déguiser. Certains ne peuvent rien voir clairement et pourtant, ils soutiennent qu’ils comprennent dans leur cœur. Quand on leur demande de s’expliquer, ils n’y parviennent pas. Après que quelqu’un d’autre l’a expliqué, alors ils prétendent qu’ils étaient sur le point de dire la même chose, mais étaient incapables de formuler cette chose à temps. Ils font tout leur possible pour se dissimuler et essayer d’avoir l’air bien. Qu’en dis-tu, de telles personnes ne vivent-elles pas toujours la tête dans les nuages ? Ne rêvent-elles pas ? Elles ne savent pas qui elles sont elles-mêmes et ne savent pas non plus comment vivre une humanité normale. Elles n’ont jamais agi comme des êtres humains concrets, pas une fois. Si tu passes tes journées la tête dans les nuages, à faire dans l’à-peu-près, à ne rien faire les pieds sur terre, à vivre toujours selon ta propre imagination, alors c’est problématique. Le chemin que tu choisis dans la vie n’est pas correct. Si tu fais cela, alors peu importe ta foi en Dieu, tu ne comprendras pas la vérité ni ne pourras obtenir la vérité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les cinq conditions à respecter pour s’engager sur le bon chemin de la croyance en Dieu). En réfléchissant à ces paroles de Dieu, je me suis dit que j’étais exactement dans l’état de ce que Dieu exposait. Je voulais sans cesse être supérieure aux autres, comme si j’étais surhumaine, alors je me déguisais constamment quand je révélais ma corruption ou que je rencontrais des problèmes que je ne comprenais pas. Il est difficile à de telles personnes de gagner la vérité. J’ai réfléchi au moment où j’avais commencé à réaliser des vidéos. Je ne comprenais rien et ne ressentais aucune pression, alors j’étais prête à chercher et à apprendre des autres quand je faisais face à des problèmes et à des difficultés. En pratiquant ainsi, j’avais l’impression de beaucoup gagner et de progresser rapidement. Mais plus tard, quand j’avais entendu la superviseuse dire que j’avais un bon calibre et que j’étais potentiellement une personne talentueuse qui devait être cultivée, je m’étais située inconsciemment parmi les individus essentiels qui devaient être cultivés au sein de l’Église. J’avais l’impression que la superviseuse avait une bonne opinion de moi et qu’elle m’estimait, alors j’avais éprouvé le besoin de protéger mon image et de ne pas exposer de trop nombreux défauts, sinon, les gens m’auraient percée à jour et méprisée. Je protégeais toujours soigneusement mon statut et l’image que j’avais aux yeux des autres, et même quand je rencontrais des problèmes et des difficultés en matière de production vidéo et que je ne savais pas comment les résoudre, je n’avais pas le courage de poser des questions, et je craignais qu’exposer mes défauts conduise les autres à ne plus m’admirer ou à ne plus m’estimer. Mon désir de gloire, de gain et de statut était si fort ! Je vivais dans un état qui consistait à me déguiser, et en conséquence, je n’avais fait aucun progrès dans la production vidéo pendant plusieurs mois, et on m’avait finalement retiré la possibilité de produire des vidéos. J’étais tellement stupide ! J’ai repensé au moment où j’avais commencé à faire des vidéos. Il était normal d’avoir des insuffisances et des défauts, de plus, il m’était impossible de gérer les tâches seule, je devais donc poser davantage de questions, coopérer davantage et apprendre davantage de mes frères et sœurs. Ce n’était qu’ainsi que je pouvais progresser continuellement. Si j’avais pu mettre ma fierté de côté, et activement chercher et apprendre de mes frères et sœurs, je n’aurais pas été renvoyée parce que j’étais constamment inefficace dans mes devoirs. En m’apercevant de tout cela, je me suis dit que ce renvoi était entièrement dû à la justice de Dieu.

Ensuite, je me suis demandé : « Pourquoi est-ce que je me déguise sans cesse ? » Plus tard, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu, qui m’a aidée à voir mon état plus clairement. Dieu dit : « Quand quelqu’un est élu par les frères et sœurs pour être dirigeant ou promu par la maison de Dieu pour faire un certain travail ou accomplir un certain devoir, cela ne signifie pas qu’il a un statut spécial ou une position spéciale, ni que les vérités qu’il comprend sont plus profondes et plus nombreuses que celles que comprennent les autres, et cela signifie encore moins que cette personne est capable de se soumettre à Dieu et ne Le trahira pas. Évidemment, cela ne signifie pas non plus que cette personne connaît Dieu ni qu’elle est quelqu’un qui craint Dieu. En fait, elle n’a accédé à rien de cela. La promotion et la formation ne sont que la promotion et la formation au sens simple et ne sont pas équivalentes au fait d’avoir été prédestinée et approuvée par Dieu. Sa promotion et sa formation signifient simplement qu’elle a été promue et qu’elle attend d’être cultivée. Et le résultat final de cette formation dépend du fait que cette personne poursuive ou non la vérité et qu’elle soit capable ou non de choisir le chemin de la poursuite de la vérité. Ainsi donc, quand quelqu’un, dans l’Église, est promu et formé pour être un dirigeant, il est seulement promu et formé au sens le plus simple ; cela ne signifie pas qu’il est déjà à la hauteur et compétent en tant que dirigeant, ni qu’il est déjà capable d’entreprendre un travail de direction et qu’il peut effectuer un travail concret : ce n’est pas le cas. La plupart des gens ne peuvent pas percer à jour ces choses clairement, et sur la base des produits de leur imagination, ils admirent ceux qui ont été promus. C’est une erreur. Quel que soit le nombre d’années depuis lequel ils croient en Dieu, ceux qui sont promus possèdent-ils vraiment la vérité-réalité ? Pas nécessairement. Sont-ils capables de mettre en œuvre les arrangements de travail de la maison de Dieu ? Pas nécessairement. Ont-ils le sens des responsabilités ? Sont-ils loyaux ? Sont-ils capables de se soumettre ? Quand ils rencontrent un problème, sont-ils capables de chercher la vérité ? On n’en sait rien. Ces gens-là ont-ils un cœur qui craint Dieu ? Et dans quelle mesure exactement ont-ils un cœur qui craint Dieu ? Sont-ils capables d’éviter de faire les choses selon leur bon vouloir ? Sont-ils capables de chercher Dieu ? Pendant qu’ils accomplissent un travail de direction, sont-ils capables de se présenter régulièrement devant Dieu pour chercher les intentions de Dieu ? Sont-ils capables de conduire les gens dans la vérité-réalité ? Ils sont certainement incapables de faire de telles choses. Ils n’ont pas reçu de formation et n’ont pas suffisamment d’expériences, ils sont donc incapables de faire ces choses-là. C’est pourquoi promouvoir et former quelqu’un ne signifie pas qu’il comprend déjà la vérité, et cela ne dit pas non plus qu’il est déjà capable de faire son devoir en étant à la hauteur. Quels sont donc le but et la signification de la promotion et de la formation d’une personne ? C’est que cette personne est promue, en tant qu’individu, afin pour elle de pratiquer, et afin pour elle d’être spécialement abreuvée et formée, lui permettant ainsi de comprendre les vérités-principes, et les principes, les moyens et les méthodes pour faire différentes choses et résoudre divers problèmes ainsi que, la manière de gérer et de traiter différents types d’environnements et de personnes qu’elles rencontrent conformément aux intentions de Dieu et d’une façon qui protège les intérêts de la maison de Dieu » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). Auparavant, j’avais toujours pensé que, puisque j’étais quelqu’un qui était promu et cultivé dans l’Église, il était certain que j’étais meilleure et plus compétente que les autres, et que je devais faire tout bien, que je ne pouvais pas commettre trop d’erreurs, pour pouvoir montrer que j’étais différente de tous les autres. En particulier quand je voyais que les frères et sœurs autour de moi maîtrisaient bien leurs compétences et leurs tâches, que les vidéos qu’ils réalisaient étaient de haute qualité, et qu’elles étaient produites efficacement, je ressentais une forte pression, et je m’efforçais constamment d’atteindre leur niveau ou de les surpasser, pour pouvoir montrer que j’avais un bon calibre et que j’étais digne d’être cultivée. Donc, quand je rencontrais des problèmes que je ne comprenais pas, je n’arrêtais pas de me dissimuler et de me déguiser, craignant que mes défauts soient perçus par les frères et sœurs, et que je ne puisse pas préserver mon image de personne ayant un « bon calibre ». En vérité, la superviseuse avait arrangé pour moi que je réalise des vidéos simplement parce que j’avais certaines qualités en matière de production vidéo. Cela ne voulait pas dire que j’étais meilleure que les autres, ni que j’avais maîtrisé les compétences nécessaires pour faire ce travail. Or je ne pouvais pas faire face à mes défauts et je me mettais sur un piédestal. Il s’agissait là de mon incompréhension vis-à-vis du fait d’être promue et cultivée, et c’était aussi le signe de mon manque de conscience de moi-même. Désormais, je comprenais qu’être promue n’était pas un capital, et que cela ne prouvait pas non plus que j’étais apte à assumer un devoir, et j’ai su que je ne pouvais pas continuer à me déguiser en me basant sur cette perspective fallacieuse. Si j’étais capable de faire quelque chose, alors je devais le dire. Si j’en étais incapable, je devais le dire également. Je devais m’ouvrir aux frères et sœurs, et pratiquer l’honnêteté. Voilà qui est conforme aux intentions de Dieu. Par la suite, je me suis ouverte aux frères et sœurs quant à mon état au cours des derniers mois, et après avoir parlé, je me suis sentie vraiment soulagée et libre.

Plus tard, le dirigeant a arrangé pour moi que je m’occupe du graphisme. Au début, je n’ai pas saisi les principes de ce travail, et les images que je produisais ont posé de nombreux problèmes. J’ai voulu évoquer les problèmes et les difficultés que je rencontrais, pour chercher des solutions avec tout le monde. À ce moment-là, une sœur a dit à la cantonade que j’avais précédemment réalisé des vidéos dans l’Église, que j’avais un bon calibre mental et que j’apprenais vite, et une fois qu’elle a dit cela, les autres frères et sœurs m’ont tous regardée. Ses paroles impliquaient qu’il était impressionnant que quelqu’un d’aussi jeune que moi soit capable de réaliser des vidéos. Je me suis mise à rougir, car j’étais la seule à savoir que j’avais été renvoyée auparavant pour la simple raison que je n’avais pas fait beaucoup de progrès en matière de production vidéo. Mais maintenant, tout le monde pensait que j’étais capable de réaliser des vidéos et que j’avais un potentiel, et ils avaient tous une bonne opinion de moi. Sans que je m’en rende compte, mon tempérament a commencé à se révéler de nouveau, et j’ai pensé : « Les questions que je voulais poser leur semblent sans doute simples, vont-ils me mépriser si je les soulève ? Je devrais peut-être simplement y répondre moi-même. » Ayant cela à l’esprit, je n’ai posé aucune question. Plus tard, j’ai eu beaucoup de remords, et je me suis demandé : « Pourquoi me suis-je encore dissimulée et déguisée ? Quelle était la véritable raison derrière cela ? » En cherchant, j’ai lu ces paroles de Dieu : « De quel genre de tempérament s’agit-il quand les gens font toujours semblant, qu’ils tentent sans cesse de se dissimuler, qu’ils prennent sans cesse des airs pour que les autres pensent du bien d’eux et qu’ils ne voient pas leurs défauts ou leurs points faibles, quand ils essaient en permanence de présenter leur meilleure facette ? Il s’agit d’arrogance, d’imposture, d’hypocrisie, il s’agit du tempérament de Satan, il s’agit de quelque chose de malveillant. Prenez les membres du régime satanique : ils ont beau se battre, se quereller ou s’entretuer dans le noir, personne n’est autorisé à le rapporter ou à les exposer. Ils ont peur que les gens voient leur visage démoniaque et ils font tout ce qu’ils peuvent pour le dissimuler. En public, ils font tout leur possible pour se dissimuler, disant combien ils aiment les gens, combien ils sont grands, glorieux et infaillibles. C’est la nature de Satan. Les caractéristiques les plus remarquables de la nature de Satan sont la ruse et la tromperie. Et quel est le but de cette ruse et de cette tromperie ? Berner les gens, les empêcher de voir son essence et ses vraies couleurs, et ainsi, atteindre l’objectif de prolonger son règne. Les gens ordinaires peuvent manquer d’un tel pouvoir et d’un tel statut, mais eux aussi souhaitent que les autres aient une opinion favorable et une haute estime d’eux et les haussent à un statut élevé dans leur cœur. C’est un tempérament corrompu et si les gens ne comprennent pas la vérité, ils sont incapables de le reconnaître. […] Faire des erreurs ou se dissimuler : lequel des deux se rapporte au tempérament ? La dissimulation est une question de tempérament, elle implique un tempérament arrogant, la malveillance et la malhonnêteté ; elle est particulièrement détestée par Dieu. En fait, quand tu te dissimules, tout le monde comprend ce qui se passe, mais tu penses que les autres ne le voient pas, et tu fais tout ton possible pour argumenter et te justifier, afin de sauver la face et de faire croire à tout le monde que tu n’as rien fait de mal. N’est-ce pas stupide ? Qu’en pensent les autres ? Comment se sentent-ils ? Malades et dégoûtés. Si, ayant commis une erreur, tu peux t’en occuper correctement, permettre à tous les autres d’en parler, leur permettre de commenter cette erreur et de la discerner, si tu peux t’ouvrir à ce sujet et la disséquer, qu’est-ce que les autres penseront de toi ? Ils diront que tu es une personne honnête car ton cœur est ouvert à Dieu. Ils seront capables de voir ton cœur à travers tes actes et ton comportement. Mais si tu essaies de te dissimuler et de tromper tout le monde, les gens auront une piètre opinion de toi, et ils diront que tu es stupide et que tu manques de sagesse. Si tu n’essaies pas de faire semblant ou de te justifier, si tu parviens à admettre tes erreurs, tout le monde dira que tu es honnête et sage. Et qu’est-ce qui te rend sage ? Tout le monde commet des erreurs. Tout le monde a des défauts et des failles. Et en réalité, tout le monde a le même tempérament corrompu. Ne te crois pas plus noble, parfait et gentil que les autres ; c’est là être profondément déraisonnable. Quand tu seras lucide quant aux tempéraments corrompus des gens, ainsi qu’à l’essence et au vrai visage de leur corruption, tu n’essaieras plus de dissimuler tes propres erreurs, et tu ne tiendras pas non plus rigueur aux autres de leurs erreurs : tu seras capable de faire face à ces deux aspects des choses correctement. Ce n’est qu’alors que tu deviendras perspicace et que tu n’agiras pas stupidement, et que tu deviendras sage. Ceux qui ne sont pas sages sont stupides et ils ruminent en permanence leurs fautes bénignes, tout en se montrant sournois dans les coulisses. C’est écœurant à observer. En réalité, tes agissements sont d’emblée évidents pour les autres, pourtant tu continues ouvertement de jouer la comédie. Pour les autres, cela s’apparente à un spectacle burlesque. N’est-ce pas stupide ? Si, vraiment. Les gens stupides n’ont aucune sagesse. Ils ont beau écouter nombre de sermons, ils ne comprennent toujours pas la vérité et ne perçoivent pas correctement les choses. Ils ne descendent jamais de leurs grands chevaux, pensant être différents de tous les autres, et plus respectables. Il s’agit là d’arrogance et de suffisance, de stupidité. Les imbéciles n’ont aucune compréhension spirituelle, n’est-ce pas ? Les questions dans le cadre desquelles tu te montres stupide et peu sage sont les questions vis-à-vis desquelles tu n’as aucune compréhension spirituelle et dans le cadre desquelles tu ne peux pas facilement comprendre la vérité. Telle est la réalité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris qu’involontairement, je n’arrêtais pas de me dissimuler et de me déguiser principalement parce que mon désir de gloire, de gain et de statut était vraiment fort, et que mon tempérament était vraiment arrogant. Où que j’aille, où que je fasse mon devoir, je voulais toujours m’imposer et amener les autres à penser du bien de moi et à avoir une bonne opinion de moi, de sorte que j’utilisais diverses ruses pour masquer mes insuffisances et conserver une bonne image dans le cœur des gens. J’ai repensé au moment où je réalisais des vidéos. C’était parce que je me déguisais et que je rechignais à chercher que je ne faisais pas bien mon devoir et que j’avais finalement été renvoyée. Cette fois-ci, quand j’avais entendu quelqu’un dire que j’avais un bon calibre et du potentiel, et qu’il pensait du bien de moi, je n’avais pas pu m’empêcher de me mettre à nouveau sur un piédestal et j’avais une fois de plus voulu me déguiser. Si je continuais ainsi, je ne pourrais toujours pas bien faire mon devoir ni faire le moindre progrès. J’y ai réfléchi. Je ne comprenais vraiment pas grand-chose et j’avais beaucoup de lacunes dans de nombreux domaines, mais je faisais quand même semblant, pour que les autres pensent du bien de moi et pour protéger mon statut et mon image dans le cœur de mes frères et sœurs. J’étais vraiment si hypocrite et malhonnête ! Je ne suis qu’un être créé, je dois donc rester à ma place et m’en tenir à ma véritable position, et peu importe mon degré de compétence ou ce qui me manque, je dois être ouverte à ce sujet, demander l’aide des frères et sœurs pour compenser mes défauts, et travailler en coopération harmonieuse avec eux. Voilà la raison dont je dois faire preuve, et c’est aussi de cette façon que je dois bien faire mon devoir activement et protéger le travail de l’Église. Or, quand il était clair que je ne savais pas quelque chose et que j’étais incapable de le faire, j’agissais malgré tout comme je le faisais. J’étais si arrogante, indigne et hypocrite, et je n’avais aucune conscience de moi-même ! J’ai pensé aux pharisiens, dans le judaïsme. Ils semblaient pieux, et priaient même aux carrefours, mais ils le faisaient pour que les autres les voient, pour induire les gens en erreur et prendre leur cœur au piège. Ils croyaient en Dieu, mais ils Lui résistaient, et ils ont été condamnés et maudits par Dieu. J’étais comme eux, et je suivais le même chemin que les pharisiens. Si je ne me repentais pas et que je ne changeais pas, je serais en grand danger et, tôt ou tard, je serais également révélée et éliminée par Dieu. Comprenant cela, j’ai eu un peu peur, et j’ai voulu corriger mon état rapidement et ne pas continuer ainsi.

Au cours de mes dévotions, j’ai lu cet autre passage des paroles de Dieu : « Vous devez chercher la vérité pour résoudre tout problème qui se pose, quel qu’il soit, et ne devez en aucun cas vous déguiser ni présenter aux autres un faux visage. Vos insuffisances, vos déficiences, vos défauts, vos tempéraments corrompus : soyez complètement ouverts sur tous ces sujets, et échangez sur tous ces sujets. Ne les gardez pas pour vous. Apprendre à vous ouvrir est le premier pas vers l’entrée dans la vie, et c’est le premier obstacle et le plus difficile à surmonter. Une fois que tu l’as surmonté, il est facile d’entrer dans la vérité. Que signifie franchir ce pas ? Cela signifie que tu ouvres ton cœur et que tu montres tout ce que tu as, le bon et le mauvais, le positif et le négatif ; que tu te mets à nu devant les autres et devant Dieu ; que tu ne caches rien à Dieu, ne dissimulant rien, ne déguisant rien, exempt de tromperie et de ruse, et également ouvert et honnête avec les autres. De cette façon, tu vis dans la lumière, et non seulement Dieu te scrutera, mais les autres pourront également voir que tu agis selon les principes et avec une certaine transparence. Tu n’as pas besoin d’avoir recours à une quelconque méthode pour protéger ta réputation, ton image et ton statut, et tu n’as pas besoin non plus de dissimuler ni de déguiser tes erreurs. Tu n’as pas besoin de te consacrer à ces efforts inutiles. Si tu peux abandonner ces choses, tu seras très détendu, tu vivras sans contraintes ni douleurs et tu vivras entièrement dans la lumière » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Ces paroles de Dieu m’ont donné un chemin de pratique, qui est que lorsque je rencontre des choses que je ne comprends pas ou que je ne peux pas faire, je dois m’exprimer rapidement, et ne rien cacher à Dieu ou aux autres, mais être ouverte et honnête. Ainsi, je ne serai pas épuisée et il me sera plus facile de gagner l’œuvre du Saint-Esprit. Dieu aime les gens honnêtes, et avoir des problèmes ou des insuffisances n’est pas quelque chose dont il faut avoir peur. L’essentiel est de faire face correctement à nos défauts et à nos faiblesses, d’être simples, ouverts, et de chercher activement. C’est là avoir une attitude honnête et cela plaît à Dieu. Avec cela en tête, j’ai prié Dieu, en Lui demandant de me guider pour que je sorte de mon état incorrect et que je sois une personne honnête qui se montre simple et ouverte. Plus tard, j’ai évoqué les problèmes et les difficultés que j’avais rencontrés en réalisant des images, et j’ai cherché auprès des frères et sœurs. Grâce à la communication de tout le monde, j’ai gagné un chemin et su ce que je devais faire, et mon cœur s’est senti bien plus libre et à l’aise.

Grâce à cette expérience, j’ai compris que me déguiser par souci de ma réputation et de mon statut n’apportait que la douleur. Non seulement cela fait que je ne parviens à rien dans mes devoirs et que je ne fais aucun progrès dans la vie, mais cela m’éloigne également de mes frères et sœurs. Cela ne m’est d’absolument aucun profit. Ce n’est qu’en me tenant à ma place d’être créé et en étant ouverte et honnête avec les autres, en disant ce que je pense et en ne me déguisant pas, ou en n’étant pas malhonnête, que je peux vivre à l’aise et libre.

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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