Enlever mes déguisements est réellement relaxant

3 mars 2025

Par Wilson, France

Comme je m’y connais un peu en réparation d’appareils électroniques, les frères et sœurs viennent souvent me voir quand leurs appareils ont des problèmes, et je peux généralement les réparer. Une fois, un frère a eu un problème avec son appareil, et je l’ai aidé à l’examiner et à le réparer. Il m’a dit : « Tu sais comment faire ça ? J’aimerais pouvoir apprendre à faire ces choses un jour. » Ça m’a fait très plaisir et je lui ai répondu : « Ce n’est pas si compliqué. Une fois que tu as compris les principes, tu peux apprendre rapidement. » Le frère a hoché la tête avec admiration, et j’ai ressenti un profond sentiment de fierté et de supériorité.

Un jour, les frères et sœurs ont eu besoin d’assistance pour monter deux ordinateurs et m’ont demandé de les aider. Je me suis dit : « Avant, les frères Liam et Michael étaient responsables du montage des ordinateurs. Maintenant qu’ils sont partis, je suis le seul à m’y connaître un peu en électronique, mais je n’ai jamais réellement monté d’ordinateur jusqu’à présent. Si les frères et sœurs finissent par apporter le matériel ici et que je ne le monte pas bien, ce sera très gênant ! Les frères et sœurs se diront : “Je pensais que tu t’y connaissais en électronique, mais tu n’es même pas capable d’assembler un ordinateur.” » J’ai donc consulté des tutoriels vidéo sur le montage d’ordinateurs afin d’étudier la question à l’avance, et j’ai trouvé un ordinateur à démonter et à remonter. Après quelques séances d’entraînement, j’avais à peu près maîtrisé le montage et la configuration du système des ordinateurs et j’ai poussé un soupir de soulagement. Peu après, un frère m’a apporté un ordinateur, qui était déjà assemblé et dont il ne restait plus qu’à configurer le système. Je me disais que ça devrait être facile. Mais quand j’ai commencé à l’installer, je me suis rendu compte que le système sur cet ordinateur était un peu différent de ceux que j’avais configurés auparavant, et je ne parvenais pas à accéder à l’interface de configuration. Je craignais que les autres voient que je n’y arrivais pas et qu’ils me regardent de haut, alors j’ai fait profil bas et j’ai bricolé pendant que j’essayais de résoudre la situation. Au bout d’un moment, je ne parvenais toujours pas à faire fonctionner l’appareil. Les frères à côté de moi me donnaient leurs opinions, certains suggéraient qu’il fallait faire comme ceci, d’autres disaient qu’il fallait faire comme cela. Certains ont suggéré de regarder des tutoriels vidéo, et d’autres ont suggéré d’appeler Michael. Ces suggestions m’ont rendu anxieux. Je me suis dit : « Il faut que je parvienne à configurer ça rapidement. Si je laisse les autres me dire comment l’installer, est-ce que je ne vais pas passer pour un incompétent ? Après, c’est sûr, les frères me regarderont de haut. » Je les ai donc ignorés et j’ai continué à essayer par moi-même. Au bout d’un moment, l’un des frères a téléphoné à Michael. Je n’y prêtais pas la moindre attention, mais il se trouve que j’ai entendu Michael dire : « Maintenez cette touche enfoncée sans la relâcher et vous devriez pouvoir accéder à l’interface de configuration. » Je l’ai fait et j’ai réinitialisé la machine, et peu après, la configuration était terminée. Par la suite, j’ai réfléchi à ce que j’avais révélé dans cette situation et j’ai eu le sentiment d’avoir été plutôt déraisonnable. Je ne savais manifestement pas comment faire, mais je n’avais pas osé l’admettre, de peur que les autres me regardent de haut. Quand les autres avaient sollicité de l’aide, j’avais eu le sentiment qu’ils niaient mes capacités, et je m’étais senti en résistance. En réfléchissant à ce que j’avais révélé, je me suis senti un peu dégoûté de moi-même. Je me suis dit : « La prochaine fois, je ne peux pas me camoufler et me déguiser comme ça. »

Le lendemain, je suis allé faire quelques courses et un frère m’a appelé pour que je revienne vite, en disant qu’il y avait un ordinateur qui devait être monté, et qu’ils ne savaient pas comment le faire. Je me suis tout de suite senti important. Je me suis dit : « On dirait que sans moi, tout s’écroule ! Même si je n’ai jamais monté d’ordinateur auparavant, j’ai un bagage en réparation, et je devrais être en mesure de me familiariser rapidement avec les principes de base. Plus tard, je leur expliquerai les principes et je leur montrerai que j’en sais encore plus. » Quand je suis rentré à la maison, j’ai vu que cet ordinateur était différent de ceux auxquels j’avais eu affaire auparavant et j’ai un peu paniqué en me disant : « Si j’admets que je n’ai jamais monté ce type d’ordinateur auparavant, est-ce qu’ils vont se dire “Alors, il y a des choses qu’il ne sait pas ?” et me prendre de haut ? » Alors j’ai expliqué les principes de montage en me basant sur mon expérience passée, ainsi que comment le faire fonctionner, mais en le montant, je n’étais pas sûr de le faire correctement. J’étais si anxieux que je me suis mis à transpirer. Je voulais appeler Liam pour lui demander conseil, mais je ne pouvais tout simplement pas me résoudre à demander de l’aide. Je me disais : « Les frères et sœurs pensent que je sais comment faire ça, mais si je demande de l’aide à Liam, ils vont certainement se dire que mes compétences ne sont pas suffisantes. Auraient-ils encore une grande estime pour moi ? Viendraient-ils encore me demander de l’aide ? Non, je ne peux pas laisser les frères et sœurs me regarder de haut. Je vais trouver la solution moi-même. Je devrais être capable de résoudre cette situation. » J’ai donc lu le manuel tout en utilisant ma méthode précédente pour connecter les fils et tester l’appareil. Mais dès que j’ai connecté les fils et que j’ai activé le courant, de la fumée s’est échappée du boîtier de l’ordinateur et j’ai rapidement débranché l’alimentation. Frère Charlie m’a demandé : « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » J’ai rougi et j’ai répondu : « Il est possible que j’aie mal branché les fils et grillé le circuit imprimé. » Pour me donner une échappatoire, j’ai dit : « Je vais chercher un multimètre pour vérifier s’il est grillé. » Quand je suis revenu dans la pièce, j’avais l’esprit embrouillé et je me suis dit : « Comment c’est arrivé ? Non seulement je n’ai pas réussi à le monter, mais j’ai aussi grillé le circuit imprimé. J’ai tellement honte. Je n’ai pas envie de faire face à qui que ce soit. Si j’avais su que ça allait arriver, j’aurais appelé Liam pour lui demander conseil, et ça ne serait pas arrivé. » Plus j’y pensais, plus je regrettais ce que j’avais fait, et j’avais envie de me gifler. Quand je suis sorti de la pièce, Charlie était déjà au téléphone avec Liam, et Liam lui a dit comment connecter les fils. En fait, la solution était très simple, mais je n’y avais pas pensé. À ce moment-là, j’ai ressenti beaucoup de remords, en me disant : « Si j’avais simplement laissé quelqu’un me guider, je n’aurais pas emprunté le mauvais chemin, mais maintenant que le circuit imprimé est grillé, on va devoir le remplacer. Ça va mettre les frères et sœurs en retard pour l’utiliser dans leurs devoirs. »

Après coup, j’ai réfléchi et je me suis demandé : « Quel tempérament corrompu j’ai révélé dans ces deux incidents de configuration et de montage d’un ordinateur ? » J’ai parlé de mon état avec un frère, et il m’a fait remarquer que : « Quand on s’y connaît un peu dans une compétence, on agit avec supériorité. C’est comme se mettre dans un feu et demander à être brûlé. » En entendant ça, j’ai pris conscience que c’était ça mon problème, alors j’ai recherché les paroles de Dieu à ce sujet. Dieu dit : « Se tenir à la place qui convient à un être créé et être une personne ordinaire, est-ce facile à faire ? (Ce n’est pas facile.) Où est la difficulté ? Elle réside en ceci : les gens ont toujours l’impression de porter sur la tête de nombreux titres et auréoles. Ils se donnent également l’identité et le statut de personnalités remarquables et de surhommes et s’adonnent à toutes ces pratiques et manifestations extérieures affectées et fausses. Si tu n’abandonnes pas ces choses-là, si tes paroles et tes actes sont toujours contraints et contrôlés par ces choses-là, tu auras alors du mal à entrer dans la réalité de la parole de Dieu. Il sera difficile d’arrêter de t’empresser à chercher des solutions à ce que tu ne comprends pas, d’évoquer plus souvent ce genre de questions devant Dieu et de Lui offrir un cœur sincère. Tu n’y arriveras pas. C’est justement parce que ton statut, tes titres, ton identité et toutes ces choses sont faux et mensongers, qu’ils vont à l’encontre des paroles de Dieu et les contredisent que ces choses t’attachent de sorte que tu ne puisses pas venir devant Dieu. Qu’est-ce que ces choses t’apportent ? Elles te permettent de te déguiser, de faire semblant de comprendre, de faire semblant d’être intelligent, de faire semblant d’être une personnalité remarquable, de faire semblant d’être une célébrité, de faire semblant d’être capable, de faire semblant d’être sage, et même de faire semblant de tout savoir, d’être capable de tout et d’être capable de tout faire. Cela fait que les autres te vénèrent et t’admirent. Ils viennent te voir avec tous leurs problèmes, en comptant sur toi et en t’admirant. Ainsi, c’est comme si tu te mettais à rôtir au-dessus d’un feu. Dis-Moi, te sens-tu bien sur le gril ? (Non.) Tu ne comprends pas, mais tu n’oses pas dire que tu ne comprends pas. Tu n’arrives pas à y voir clair, mais tu n’oses pas dire que tu n’arrives pas à y voir clair. Tu as manifestement commis une erreur, mais tu n’oses pas l’admettre. Ton cœur est dans l’angoisse, mais tu n’oses pas dire : “Cette fois, c’est vraiment ma faute, j’ai une dette envers Dieu et envers mes frères et mes sœurs. J’ai causé une si grande perte à la maison de Dieu, mais je n’ai pas le courage de me tenir devant tout le monde et de l’admettre.” Pourquoi n’oses-tu pas parler ? Voici ce que tu crois : “Je dois vivre à la hauteur de la réputation et de l’auréole que mes frères et mes sœurs m’ont données, je ne peux pas trahir la haute estime et la confiance qu’ils ont pour moi, et encore moins les attentes enthousiastes que, depuis toutes ces années, ils nourrissent à mon égard. Je dois donc continuer à faire semblant.” À quoi ressemble un tel déguisement ? Tu as réussi à te transformer en personnalité remarquable et en surhomme. Les frères et les sœurs veulent venir te voir pour te poser des questions, te consulter et même implorer tes conseils au sujet de tous les problèmes qu’ils rencontrent. On dirait qu’ils ne peuvent même pas vivre sans toi. Or ton cœur n’est-il pas angoissé ? Bien sûr, certains n’éprouvent pas cette angoisse. Un antéchrist n’éprouve pas cette angoisse. Au contraire, il s’en réjouit, pensant que son statut est au-dessus de tout. Une personne moyenne et normale, en revanche, éprouve de l’angoisse quand elle est rôtie sur le feu. Elle a l’impression de n’être rien du tout, exactement comme une personne ordinaire. Elle ne se croit pas plus forte que les autres. Elle pense non seulement qu’elle ne peut accomplir aucun travail pratique, mais aussi qu’elle retarderait le travail de l’Église et qu’elle retarderait les élus de Dieu, et donc qu’ils en endosseraient la responsabilité et démissionneraient. Cette personne a de la raison. Ce problème est-il facile à résoudre ? Il est facile pour les personnes dotées de raison de résoudre ce problème, mais cela s’avère difficile pour celles qui en manquent. Si, une fois que tu as obtenu un statut, tu profites sans vergogne des avantages qui y sont liés, avec la conséquence d’être révélé et éliminé après avoir échoué à faire du vrai travail, tu auras provoqué cette situation et mérité ce qui t’arrive ! Tu ne mérites même pas un peu de pitié ou de compassion. Pourquoi est-ce que Je dis cela ? Parce que tu insistes pour te tenir en haut lieu. Tu te mets sur le feu pour rôtir. Ta blessure est auto-infligée » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Chérir les paroles de Dieu est le fondement de la croyance en Dieu). Les paroles de Dieu m’ont exposé et m’ont laissé profondément honteux. Je me déguisais constamment pour maintenir mon statut aux yeux des gens, et j’affichais une façade. Même si je m’y connaissais un peu en réparation, je n’avais jamais réellement monté un ordinateur. Quand les frères et sœurs m’ont demandé de monter les ordinateurs, j’avais peur qu’ils me regardent de haut, alors j’ai étudié et je me suis exercé à l’avance. J’ai alors compris un peu les principes pour monter un ordinateur. Mais il y avait beaucoup de configurations différentes, et je ne comprenais pas entièrement les performances et les différences de chaque configuration. Pour éviter que les frères et sœurs ne me regardent de haut, quand j’étais confronté à des ordinateurs que je n’avais jamais montés ni configurés auparavant, je n’osais pas avouer que je ne savais pas comment faire. J’avais peur qu’ils disent : « Tu n’es pas censé t’y connaître en appareils électroniques ? Comment ça se fait que tu n’es même pas capable de monter un ordinateur ? » Pour maintenir mon image de connaisseur en électronique et en technologie auprès des frères et sœurs, j’ai continué à me camoufler et à me déguiser. Avec le premier ordinateur, même si je ne pouvais manifestement pas le monter, je n’avais pas osé admettre la vérité. J’avais fait profil bas, en essayant de régler le problème tout seul. Quand un frère avait téléphoné pour demander de l’aide, je n’avais même pas voulu écouter. Plus tard, en montant un autre ordinateur, je m’étais encore plus rengorgé, en me disant qu’à l’inverse de moi ils ne comprenaient pas, alors je me suis positionné comme le « professeur », en expliquant les principes et la façon de monter l’ordinateur. Je savais pertinemment que cet ordinateur était différent de ceux que j’avais montés auparavant, et qu’utiliser la méthode de câblage précédente risquait de ne pas fonctionner, et j’ai songé à appeler Liam pour lui demander conseil, mais j’avais peur de perdre ma bonne image de connaisseur en électronique et en technologie aux yeux de mes frères et sœurs. J’ai donc lutté pour réussir pendant que je tentais d’expliquer les choses et de brancher les fils, et au final, une volute de fumée noire s’est échappée de l’ordinateur. Mon déguisement avait été entièrement retiré, et je ne pouvais plus le conserver. Non seulement les frères et sœurs m’ont percé à jour, mais j’ai aussi grillé la carte mère. Ça a retardé la possibilité pour les frères et sœurs de l’utiliser dans leurs devoirs. Ce n’est qu’à travers l’exposition des paroles de Dieu que j’ai pris conscience que je vivais dans un tempérament satanique et que j’étais incapable de prononcer une seule parole honnête. J’étais constamment en train de me camoufler et de me déguiser, en essayant de maintenir ma bonne image de connaisseur en électronique et en technologie. En me déguisant ainsi, non seulement je n’ai pas réussi à cacher mes lacunes et mes insuffisances, mais au lieu de ça, j’ai fini par m’exposer tel que j’étais vraiment, en permettant à tous de voir que je ne comprenais pas vraiment cette technologie. Ils ont aussi vu encore plus clairement à quel point j’étais fourbe et hypocrite. Résultat : j’avais gaspillé mon intégrité. C’est à ce moment-là que je me suis rendu compte à quel point j’avais été stupide de me déguiser.

Par la suite, j’ai réfléchi davantage et je me suis demandé : « Quel tempérament corrompu me poussait à toujours me déguiser ? » J’ai alors lu ce passage des paroles de Dieu : « De quel genre de tempérament s’agit-il quand les gens font toujours semblant, qu’ils tentent sans cesse de se dissimuler, qu’ils prennent sans cesse des airs pour que les autres pensent du bien d’eux et qu’ils ne voient pas leurs défauts ou leurs points faibles, quand ils essaient en permanence de présenter leur meilleure facette ? Il s’agit d’arrogance, d’imposture, d’hypocrisie, il s’agit du tempérament de Satan, il s’agit de quelque chose de malveillant. Prenez les membres du régime satanique : ils ont beau se battre, se quereller ou s’entretuer dans le noir, personne n’est autorisé à le rapporter ou à les exposer. Ils ont peur que les gens voient leur visage démoniaque et ils font tout ce qu’ils peuvent pour le dissimuler. En public, ils font tout leur possible pour se dissimuler, disant combien ils aiment les gens, combien ils sont grands, glorieux et infaillibles. C’est la nature de Satan. Les caractéristiques les plus remarquables de la nature de Satan sont la ruse et la tromperie. Et quel est le but de cette ruse et de cette tromperie ? Berner les gens, les empêcher de voir son essence et ses vraies couleurs, et ainsi, atteindre l’objectif de prolonger son règne. Les gens ordinaires peuvent manquer d’un tel pouvoir et d’un tel statut, mais eux aussi souhaitent que les autres aient une opinion favorable et une haute estime d’eux et les haussent à un statut élevé dans leur cœur. C’est un tempérament corrompu et si les gens ne comprennent pas la vérité, ils sont incapables de le reconnaître. Les tempéraments corrompus sont les plus difficiles à reconnaître : reconnaître ses fautes et ses défauts est facile, mais reconnaître son propre tempérament corrompu ne l’est pas. Les gens qui ne se connaissent pas eux-mêmes ne parlent jamais de leurs états corrompus : ils pensent toujours qu’ils vont bien. Et sans s’en rendre compte, ils commencent à se vanter : “Au cours de toutes mes années de foi, j’ai subi énormément de persécutions et traversé énormément d’épreuves. Savez-vous comment j’ai surmonté tout cela ?” Ne s’agit-il pas d’un tempérament arrogant ? Quelle est la motivation derrière le fait de se vanter ? (Que les autres pensent du bien d’eux.) Quelle est leur motivation quand ils poussent les gens à avoir une bonne opinion d’eux ? (Obtenir un statut dans l’esprit de telles personnes.) Quand tu obtiens un statut dans l’esprit de quelqu’un d’autre, alors, quand cette personne se trouve avec toi, elle se montre déférente, et particulièrement polie quand elle s’adresse à toi. Elle t’admire toujours, elle te fait passer en premier en toutes choses, elle te laisse la place, elle te flatte et t’obéit. En toutes choses, elle te recherche et te laisse prendre des décisions. Et c’est source de plaisir pour toi : tu sens que tu es plus fort et meilleur que n’importe qui d’autre. Tout le monde aime avoir ce sentiment. C’est le sentiment d’avoir un statut dans le cœur de quelqu’un : les gens veulent s’y adonner. C’est pourquoi les gens rivalisent pour le statut, et pourquoi tous souhaitent obtenir un statut dans le cœur des autres, être estimés et vénérés par les autres. S’ils n’en tiraient pas un tel plaisir, ils ne poursuivraient pas le statut » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai pris conscience que le désir de toujours se camoufler et se déguiser est mû par des tempéraments arrogants et fourbes. Mon tempérament arrogant me fait chercher l’admiration et la vénération des autres, et mon tempérament fourbe me pousse à me camoufler et à me déguiser en ce qui concerne mes lacunes et mes insuffisances, en ne montrant que mes bons côtés pour tenter d’obtenir l’admiration des autres. C’est comme le PCC, qui est habile pour camoufler les choses et les passer sous silence. Quelle que soit l’intensité de leurs conflits internes ou le nombre de mauvaises actions qu’ils ont commises, ils ne laissent jamais les médias en rendre compte, de peur que les gens voient leur visage démoniaque et cessent de les soutenir. Ils utilisent également les médias pour faire le maximum pour promouvoir et glorifier leur image de grandeur, de gloire et de rectitude, en trompant le peuple et en le dupant, dans le but de régner sur lui pour toujours. C’est réellement méprisable et malveillant ! En montant les ordinateurs, j’ai également révélé un tempérament satanique. Pour protéger ma fierté et mon statut, je n’ai pas reconnu ce que je ne savais pas ou ne pouvais pas faire. J’ai dissimulé toutes mes lacunes et mes insuffisances, en feignant de tout savoir et d’être capable de tout faire. Tout ça pour que les autres m’admirent. Tout ce camouflage et ce déguisement n’étaient-ils pas une tromperie et une duperie envers les frères et les sœurs ? Est-ce que je ne me montrais pas aussi méprisable et malveillant que Satan ? En y réfléchissant, je me suis senti réellement effronté. Je cherchais constamment à ce que les autres m’admirent et me vénèrent afin qu’ils gravitent autour de moi, qu’ils viennent me voir pour tout et me traitent avec déférence et courtoisie. Quand les frères m’ont appelé en disant qu’ils ne savaient pas comment monter l’ordinateur et qu’ils m’ont demandé de le faire, à ce moment-là, je me suis senti très important, j’ai eu le sentiment d’être meilleur qu’eux, et ma vanité était grandement satisfaite. C’est parce que j’appréciais ce sentiment que je faisais tout ce que je pouvais pour me camoufler et me déguiser, afin que les gens m’admirent.

Je me suis demandé : « Si je poursuis la réputation et le statut et que je jouis de l’admiration des autres, quelles en seront les conséquences ? » J’ai lu ces paroles de Dieu : « Dieu haïe plus que tout les gens qui poursuivent le statut, et pourtant, tu rivalises encore avec entêtement pour le statut, tu chéris et protèges immanquablement le statut, en essayant sans cesse de te l’accaparer. Et par nature, tout cela n’est-il pas hostile à Dieu ? Le statut n’est pas ordonné pour les gens par Dieu ; Dieu fournit aux gens la vérité, le chemin et la vie, afin qu’ils deviennent finalement des êtres créés à la hauteur, un être créé petit et insignifiant, pas quelqu’un qui a un statut et du prestige et qui est vénéré par des milliers de personnes. Et donc, quelle que soit la perspective à partir de laquelle elle est considérée, la poursuite du statut est une impasse. Peu importe à quel point ton excuse pour rechercher un statut est raisonnable, cette voie est toujours la mauvaise et elle n’est pas approuvée par Dieu. Quels que soient tes efforts et le prix que tu payes, si tu désires un statut, Dieu ne te le donnera pas ; s’il n’est pas donné par Dieu, tu échoueras dans ta lutte pour l’obtenir, et si tu continues à lutter, il n’y aura qu’un seul résultat : tu seras révélé et éliminé, et tu te retrouveras dans une impasse. Tu comprends cela, non ? » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). Les paroles de Dieu énoncent clairement la nature et les conséquences du fait de poursuivre la réputation et le statut. Poursuivre constamment la réputation et le statut, par essence, c’est s’opposer à Dieu, et le résultat, c’est de se retrouver dans une impasse. Étant donné que nous, les humains, ne sommes que de petits êtres créés, nous devons vénérer Dieu et l’admirer, en menant nos devoirs à bien avec honnêteté et obéissance. Voilà la conscience et la raison que les humains devraient avoir. Dieu a exprimé la vérité des derniers jours afin d’ancrer Ses paroles dans les humains et d’en faire notre vie, en nous permettant de vivre une humanité normale et de devenir des êtres créés qui sont à la hauteur. Dieu ne veut pas que les gens poursuivent la réputation, le statut ou l’admiration des autres dans le cadre de leur devoir. Si je me déguisais constamment, que je poursuivais la réputation et le statut et que je ne me repentais pas, que je ne changeais pas et que je ne pratiquais pas la vérité, alors j’allais assurément être révélé et éliminé par Dieu au bout du compte. J’ai pensé à la façon dont la plupart des antéchrists expulsés de la maison de Dieu poursuivaient la réputation et le statut. Ils n’hésitaient pas à porter préjudice au travail de l’Église, à l’interrompre et à le perturber gravement, ce qui a fini par les faire expulser. En prenant conscience de la gravité de ce problème, j’ai prié Dieu, disposé à renverser mon état, à ne plus poursuivre l’admiration des gens, et à plutot me contenter de vivre honnêtement en tant que petit être créé.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Si tu ne veux pas te mettre sur le feu à rôtir, tu devrais renoncer à tous ces titres et à toutes ces auréoles et dire à tes frères et à tes sœurs les véritables états et pensées de ton cœur. Ainsi, les frères et les sœurs pourraient te traiter correctement et tu n’aurais pas besoin de te déguiser. À présent que tu t’es ouvert et que tu as fait la lumière sur ton véritable état, ton cœur ne se sent-il pas plus à l’aise, plus détendu ? Pourquoi marcher avec un si lourd fardeau sur le dos ? Si tu dévoiles ton véritable état, les frères et les sœurs te regarderont-ils vraiment de haut ? T’abandonneront-ils vraiment ? Absolument pas. Au contraire, les frères et les sœurs t’approuveront et t’admireront pour avoir osé épancher ton cœur. Ils diront que tu es quelqu’un d’honnête. Cela n’entravera pas ton travail dans l’Église et n’aura pas le moindre effet négatif sur lui. Si les frères et les sœurs voient vraiment que tu as des difficultés, ils t’aideront volontiers et travailleront avec toi. Qu’en dites-vous ? N’est-ce pas ainsi que ça devrait se passer ? (Si.) Te déguiser en permanence pour que les autres t’admirent est la chose la plus stupide qui soit. La meilleure approche consiste à être une personne ordinaire avec un cœur normal, à être capable de s’ouvrir aux élus de Dieu d’une manière pure et simple et à s’engager souvent dans des discussions qui viennent du fond du cœur. N’accepte jamais que les gens s’extasient devant toi, t’admirent, te fassent des compliments excessifs ou t’adressent des paroles flatteuses. Toutes ces choses devraient être rejetées. […] Comment pratiquer le fait d’être une personne de tous les jours, une personne ordinaire, une personne normale ? Tu devrais d’abord renier et abandonner les choses auxquelles tu t’accroches et qui te semblent si bonnes et si précieuses, ainsi que les belles paroles superficielles avec lesquelles les autres t’admirent et t’encensent. Si, au fond de toi, tu sais clairement quel genre de personne tu es, quelle est ton essence, quelles sont tes déficiences et quelle corruption tu révèles, tu dois partager cela ouvertement avec les autres afin qu’ils puissent voir quel est ton véritable état, quelles sont tes pensées et tes opinions, et qu’ainsi ils sachent quelle connaissance tu as de ces choses. Quoi que tu fasses, ne fais pas semblant et ne te dissimule pas derrière un masque, ne cache pas aux autres ta corruption et tes défauts en faisant en sorte que personne ne les connaisse. Ce genre de comportement contrefait est un obstacle dans ton cœur, c’est aussi un tempérament corrompu qui peut empêcher les gens de se repentir et de changer. Tu dois prier Dieu et soumettre à la réflexion et à la dissection les faussetés telles que les louanges que les autres te chantent, la gloire dont ils te couvrent et les couronnes qu’ils te tressent. Il faut que tu voies le mal que ces choses te font. Ce faisant, tu connaîtras ta propre mesure, tu parviendras à la connaissance de toi-même et tu ne te considéreras plus comme un surhomme ni comme quelque personnage remarquable. Une fois que tu auras une telle conscience de toi-même, il te deviendra facile d’accepter la vérité, d’accepter au fond de toi les paroles de Dieu et ce que Dieu demande à l’homme, d’accepter le salut du Créateur pour toi, d’être résolument une personne ordinaire, honnête et fiable et d’établir une relation normale entre toi-même, un être créé, et Dieu, le Créateur. C’est précisément ce que Dieu demande aux gens, et c’est aussi quelque chose qui leur est entièrement accessible » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Chérir les paroles de Dieu est le fondement de la croyance en Dieu). Les paroles de Dieu ont corrigé mes idées et mes points de vue fallacieux, et m’ont montré un chemin de pratique. Auparavant, j’avais toujours peur que si j’exposais mes insuffisances et mes lacunes, les gens me regarderaient de haut, alors je me camouflais et je me déguisais toujours. Mais à vrai dire, même si je me déguisais et que je ne disais rien, mes frères et sœurs voyaient déjà qui j’étais vraiment, et si j’avais pu parler honnêtement et dévoiler mes insuffisances, ils ne m’auraient pas regardé de haut. Au contraire, ils auraient vu que je pratiquais le fait d’être une personne honnête et ils l’auraient respecté et approuvé. J’avais choisi de me camoufler et de me déguiser, sans oser exposer ce que je ne savais pas ou ne pouvais pas faire. Par conséquent, quand la vérité a éclaté, non seulement je n’ai pas réussi à gagner l’admiration des frères et sœurs, mais je me suis ridiculisé, de sorte que les autres m’ont pris en grippe et m’ont méprisé. Je me suis alors rendu compte que mon point de vue était erroné et stupide, et qu’il fallait que je me rebelle contre ces pensées et que je pratique conformément aux paroles de Dieu. En fait, les personnes normales ont toutes des lacunes et des insuffisances. Même si quelqu’un a travaillé dans un domaine particulier pendant de nombreuses années et qu’il y est devenu très compétent, il arrive encore qu’il ne sache pas quelque chose. Il n’y a pas lieu d’avoir honte de ses lacunes et de ses insuffisances. Si quelqu’un savait tout et pouvait tout faire, il serait surhumain. Et puis, comme je pensais être le plus compétent du groupe en matière d’électronique, et en ajoutant à ça les éloges des autres, j’avais commencé à me comporter de manière supérieure, mais d’un point de vue professionnel, je ne connaissais encore que les bases. En y repensant, quand Liam était là, il était plus compétent en matière d’appareils électroniques, et comparé à lui, je l’étais beaucoup moins. Pourtant, même lui devait consulter des frères et sœurs plus compétents pour certains appareils qu’il ne comprenait pas, ce qui rendait mon décalage de connaissances encore plus évident. Alors, quel que soit le point de vue que l’on adopte, je n’aurais pas dû me surestimer. Au lieu de ça, j’aurais dû faire face à mes lacunes et à mes insuffisances comme il se doit, et me montrer ouvert vis-à-vis de tous, afin qu’ils puissent me comprendre. Voilà ce qui aurait été un comportement raisonnable.

Plus tard, un autre appareil est tombé en panne, et un frère m’a demandé de l’aider à le réparer. Après l’avoir examiné, j’ai estimé qu’une pièce était défectueuse et je l’ai remplacée, mais après l’avoir testé, il ne fonctionnait toujours pas. J’ai travaillé dessus encore un moment, mais je ne parvenais toujours pas à le réparer. Alors, je me suis demandé : « Est-ce que j’ai mal évalué le problème ? Est-ce que je devrais demander conseil à Michael ? Il a davantage travaillé sur ce type d’équipement auparavant, il a peut-être été confronté à ce problème. » Puis je me suis dit : « Si je ne parviens pas à résoudre ce problème et que j’ai besoin de demander de l’aide, les frères et sœurs se diront sans aucun doute que je ne suis pas assez compétent, et ils ne m’admireront plus. Je ne peux pas les laisser me prendre de haut. Si je continue à essayer, je devrais pouvoir me débrouiller tout seul. » Quand j’ai eu cette pensée, je me suis rendu compte que j’essayais à nouveau de me camoufler et de me déguiser, alors j’ai prié dans mon cœur : « Dieu, je n’ai pas beaucoup travaillé sur ce type de machine, et je ne suis pas certain de savoir où se trouve le problème. J’ai peur que les frères me regardent de haut et je veux à nouveau me camoufler. Dieu, guide-moi pour que je devienne quelqu’un d’honnête, pour que je devienne capable de faire face à mes lacunes et à mes insuffisances, et de solliciter activement de l’aide auprès des autres. » Après avoir prié, j’ai appelé Michael pour lui demander conseil. Sur ses conseils, j’ai examiné et identifié la racine du problème, et je l’ai rapidement résolu. Pratiquer de cette manière m’a permis de me sentir à l’aise et détendu. D’une part, je n’ai pas retardé les frères et sœurs dans l’utilisation du matériel pour leurs devoirs, et d’autre part, j’ai consciemment pratiqué un peu de vérité en évitant de me camoufler et de me déguiser à nouveau. Ce sont les paroles de Dieu qui m’ont guidé vers le juste but à poursuivre. Je suis disposé à poursuivre et à pratiquer la vérité, à faire mes devoirs honnêtement, et à devenir un être créé à la hauteur.

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

Contenu connexe

Le jugement est lumière

Par Zhao Xia, Chine Je m’appelle Zhao Xia. Je suis née dans une famille ordinaire. Du fait de l’influence de dictons comme « Un arbre vit...

Contactez-nous par WhatsApp
Réduire la taille de police
Augmenter la taille de police
Passer en mode plein écran
Sortir du mode plein écran