Un dirigeant d’Église n’est pas un officier

28 janvier 2022

Par Mathieu, France

J’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours il y a trois ans. J’ai été élu dirigeant d’Église en octobre 2020. J’ai compris que c’était une grande responsabilité et j’étais un peu stressé, mais j’étais aussi très fier. J’ai pensé que j’avais été élu pour cet important devoir parce que j’avais un meilleur calibre que les autres. J’ai pris mon devoir très sérieusement, faisant de mon mieux pour échanger avec mes frères et sœurs et les aider avec les problèmes et les difficultés qu’ils rencontraient. Je voulais prouver à tout le monde que j’étais un excellent dirigeant et que je pouvais faire un vrai travail.

Alors un malfaiteur a commencé à répandre des rumeurs dans l’Église. Il colportait les mensonges du Parti communiste chinois calomniant et blasphémant Dieu dans des groupes de réunion, déformant des faits, retournant les choses et jugeant le travail de la maison de Dieu. Il voulait égarer les nouveaux arrivants en les poussant à quitter l’Église et à trahir Dieu. J’organisais donc des réunions, j’échangeais le plus possible avec les frères et sœurs et j’avais l’impression d’être un commandant militaire qui dirigeait les troupes contre les factions ennemies. Je voulais prouver que je pouvais protéger les frères et sœurs pour leur montrer que j’étais capable de porter un lourd fardeau, que j’étais responsable. Mais, en réalité, je me sentais vraiment faible. Je ne savais pas moi-même comment réfuter certaines absurdités et elles me perturbaient même aussi. Mais je ne voulais pas révéler ma faiblesse aux autres. Je pensais qu’en tant que dirigeant d’Église, je devais être robuste, comme un président ou un commandant militaire. Je ne pouvais laisser personne voir ma faiblesse. Alors, je ne m’ouvrais jamais auprès des frères et sœurs à propos de mon propre état. Non seulement je me déguisais à cet égard, mais lorsque nous partagions nos compréhensions des paroles de Dieu durant les réunions, j’aimais aussi parler de compréhensions profondes pour que les autres pensent que j’avais une bonne compréhension. Mais je minimisais mes propres échecs et mes corruptions pour vite changer de sujets et passer aux choses que je réussissais. Par exemple, si j’étais somnolent à une réunion, je ne voulais pas l’admettre, et quand je rencontrais une difficulté, je le dissimulais au lieu d’en faire part aux autres.

Sœur Marinette, qui travaillait avec moi, m’admirait vraiment, parce que je l’aidais toujours avec des paroles de Dieu pertinentes dans son état. Je savais qu’elle m’admirait, et j’étais vraiment ravi et satisfait quand elle exprimait son admiration. Les frères et sœurs chargés d’abreuver les nouveaux arrivants m’admiraient aussi beaucoup. Une fois, une sœur m’a dit qu’elle avait appris quelque chose grâce à mon échange et à mon aide. J’étais vraiment heureux de gagner l’approbation des autres. En réunion, certains frères et sœurs répondaient activement « Amen » après mes échanges, et certains disaient même : « C’est exactement comme le frère Mathieu l’a dit. » Il me semblait qu’ils me parlaient sur un ton d’adoration, et j’avais l’impression de tenir une place importante dans leur cœur. Je savais que ce n’était pas approprié, mais j’aimais le sentiment d’être admiré. Puis, un jour, j’ai vu une vidéo de témoignage intitulée « Le mal qu’on fait en frimant ». Elle a touché en moi une corde sensible. Une sœur, dirigeante elle aussi, s’élevait toujours elle-même et se vantait dans son devoir. Elle avait offensé le tempérament de Dieu et avait été disciplinée par une maladie. Le point essentiel de cette affaire, c’était que son comportement dégoûtait Dieu. En voyant cette vidéo, je me suis rendu compte que je m’opposais à Dieu et Le défiais en me vantant et en frimant pour gagner l’admiration des autres. J’étais sur le chemin d’un antéchrist. Je ne m’étais jamais rendu compte que m’élever moi-même et frimer pouvait être un problème aussi grave. J’étais terrifié et je ne savais pas quoi faire.

Puis j’ai lu ce passage des paroles de Dieu qui m’a donné un certain aperçu de ma corruption. Les paroles de Dieu disent : « S’exalter et témoigner de soi-même, se vanter, essayer d’être tenu en haute estime et adoré par les gens : voilà ce dont l’humanité corrompue est capable. C’est ainsi que les gens réagissent instinctivement quand ils sont dominés par leur nature satanique, et c’est une chose commune à toute l’humanité corrompue. Comment les gens s’exaltent-ils et témoignent-ils d’eux-mêmes habituellement ? Comment atteignent-ils cet objectif qui vise à amener les gens à les tenir en haute estime et à les adorer ? Ils montrent dans quelle mesure ils ont travaillé, souffert et se sont dépensés, et quel prix ils ont payé. Ils utilisent ces choses-là comme un capital par lequel ils s’exaltent, ce qui leur procure une place plus élevée, plus stable et plus sûre dans l’esprit des gens, si bien que davantage de gens les estiment, les admirent, les respectent et même, les vénèrent, les idolâtrent et les suivent. Pour atteindre ce but, les gens font beaucoup de choses qui rendent témoignage à Dieu en surface, mais qui, fondamentalement, les exaltent eux-mêmes et leur rendent personnellement témoignage. Agir ainsi est-il raisonnable ? Ils sont au-delà du champ de la rationalité. Ces gens n’ont aucune honte : ils témoignent effrontément de ce qu’ils ont fait pour Dieu et combien ils ont souffert pour Lui. Ils se vantent même de leurs dons, de leurs talents, de leur expérience, de leurs compétences particulières, des techniques ingénieuses dont ils se servent pour se conduire, des moyens qu’ils utilisent pour manipuler les gens, et ainsi de suite. Leur méthode, pour s’exalter et témoigner d’eux-mêmes, consiste à se vanter et à rabaisser les autres. Ils se dissimulent et se camouflent, également, cachant aux autres leurs points faibles, leurs défauts et leurs insuffisances, pour qu’ils ne voient jamais que leur côté brillant. Quand ils se sentent négatifs, ils n’osent même pas le dire aux autres : ils n’ont pas le courage de s’ouvrir et d’échanger avec eux, et quand ils font quelque chose de mal, ils font de leur mieux pour le masquer et le dissimuler. Ils ne mentionnent jamais le mal qu’ils ont causé au travail de l’Église dans le cadre de l’accomplissement de leur devoir. Cependant, dès qu’ils ont apporté quelque contribution mineure ou obtenu quelque succès modeste, ils sont prompts à le faire remarquer. Ils sont impatients de faire savoir au monde entier combien ils sont capables, combien leur calibre est élevé, combien ils sont exceptionnels et combien ils valent mieux que le commun des mortels. N’est-ce pas là une façon de s’exalter et de témoigner de soi-même ? S’exalter et témoigner de soi-même, est-ce ce que fait quelqu’un qui a conscience et raison ? Non. Quand les gens font cela, quel tempérament cela révèle-t-il donc, habituellement ? L’arrogance est l’un des principaux tempéraments révélés, suivie par la malhonnêteté, et cela consiste à faire tout ce qu’il est possible de faire pour être tenu en haute estime par les autres. Leurs histoires sont totalement inattaquables : leurs paroles reflètent clairement des motivations et des plans, ils s’affichent, pourtant ils veulent cacher ce fait. Le résultat de ce qu’ils disent, c’est que les gens ont l’impression qu’ils sont meilleurs que les autres, que personne ne les égale, que tous les autres leur sont inférieurs. Or, ce résultat n’est-il pas obtenu par des moyens sournois ? Quel tempérament se cache derrière de tels moyens ? Et n’y a-t-il pas là de la méchanceté ? (Si.) C’est là un genre de tempérament méchant » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 4 : Ils s’exaltent et témoignent d’eux-mêmes). Lire les paroles de Dieu m’a fait l’effet d’être frappé droit au cœur. Je voyais ce qui se cachait au fond de moi. J’avais toujours voulu me donner une image d’homme fort, de personne parfaite. J’aimais parler de ma compréhension élevée et de mes expériences réussies pour que les gens en gardent une impression positive, mais je ne parlais presque jamais de mes points faibles ou de mes difficultés réelles. Si je me sentais faible ou négatif ou si j’étais confronté à des problèmes, ou même si j’étais dans le pire de mes états, je faisais juste comme si tout allait formidablement bien en vue de préserver ma fierté et ma réputation. Mais, en réalité, je souffrais vraiment. En voyant l’admiration et l’adoration des autres, j’en avais un peu conscience, et je savais que ce n’était pas bon. Néanmoins, je n’avais pas dit aux gens qu’ils ne devaient pas m’adorer parce que je voulais l’admiration, l’adoration et la louange de tout le monde. N’étais-je pas aussi arrogant que l’archange ? Je n’amenais pas les autres devant Dieu, je les amenais devant moi-même. Quand je me suis aperçu que je pouvais être en train de prendre la place de Dieu dans le cœur des frères et sœurs, j’ai tremblé de peur et su dans mon cœur que Dieu détestait mon comportement. Rempli de remords, j’ai prié Dieu : « Ô Dieu, j’ai frimé. J’ai voulu que les autres me voient comme un bon dirigeant, au-dessus de tout le monde. J’usurpe Ta gloire. Ô Dieu, je veux me repentir devant Toi. » J’ai ensuite écrit une lettre de repentance, dans laquelle j’ai révélé la manière dont je frimais et m’élevais moi-même, et je l’ai envoyée à tous les groupes de réunion. J’ai aussi dit à tout le monde sans équivoque qu’il ne fallait pas m’adorer. Je connaissais quelques frères et sœurs qui m’adoraient particulièrement, alors je leur ai envoyé des messages individuels pour m’ouvrir à eux et m’analyser. Quelques jours plus tard, Sœur Marinette m’a dit franchement qu’elle m’avait adoré et que j’avais occupé une place importante dans son cœur. J’ai eu vraiment honte d’entendre ça et je l’ai pris comme une preuve de ma malfaisance. À cet instant, j’ai vu ma propre laideur et j’ai eu l’impression que j’avais perdu toute raison en poussant les autres à m’adorer. En quoi était-ce faire un devoir ? Était-ce ce que Dieu avait espéré quand Il m’avait confié ce devoir ? Je me suis vraiment senti mal à l’aise et confus. Malgré ça, je n’ai pas vraiment cherché la vérité pour résoudre ma corruption, alors je suis vite retombé dans mes vieilles habitudes.

Un jour, je suis allé à une réunion à laquelle participaient aussi d’autres dirigeants d’Église. J’avais l’impression que l’échange des frères et sœurs était simpliste et ça me perturbait. Je trouvais leur échange peu profond et je les regardais un peu de haut. Je voulais leur montrer que mes échanges étaient plus concrets que les leurs. Alors j’ai préparé mentalement ce que je voulais dire. J’ai réfléchi à ce que je pouvais dire d’éclairant pour sortir du lot et offrir un échange qui ait du poids. Je réfléchissais à la manière de formuler mon échange pour l’enrichir au mieux. Je voulais vraiment prouver que j’avais une compréhension plus élevée pour que les autres reconnaissent ma perspicacité. Pendant mon échange, j’ai utilisé beaucoup d’exemples pour que les autres voient que mon échange était détaillé et riche. Quand j’ai terminé, j’ai été très satisfait d’entendre tout le monde dire « Amen ». Ensuite, j’ai tout de suite regardé la fenêtre de chat pour voir si les frères et sœurs avaient dit du bien de mon échange. Alors qu’on avait presque fini, Frère Zen a échangé. Au lieu de citer les paroles de Dieu et de parler de la manière dont nous devrions pratiquer en fonction des paroles de Dieu comme il faisait d’habitude, il s’est référé à mon échange. J’ai vu que je m’exaltais et que je frimais encore. Je m’en suis beaucoup voulu à ce moment-là. Au cours de la réunion, nous venions de partager certaines paroles de Dieu avec tout le monde, en déclarant que nous devions parler avec notre cœur. Comment pouvais-je me vanter et frimer ? Je n’osais tout simplement pas croire que j’agissais de la sorte. J’ai recherché les passages des paroles de Dieu que nous avions lus au cours de la réunion afin de pouvoir y réfléchir attentivement. Dieu dit : « Si les frères et sœurs doivent être capables de se confier, de s’entraider et de se soutenir mutuellement, alors chacun doit parler de ses propres expériences personnelles véritables. Si tu ne dis rien sur tes véritables expériences personnelles, si tu ne fais que prêcher les paroles et les doctrines que les hommes comprennent, que tu ne fais que prêcher un peu de doctrine sur la croyance en Dieu et que tu dis des platitudes banales sur la foi en Dieu, et que tu ne t’ouvres pas du tout à propos de ce que tu as dans ton cœur, alors tu n’es pas une personne honnête et tu es incapable d’être une personne honnête » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, La pratique la plus fondamentale pour être une personne honnête). « Quand vous rendez témoignage à Dieu, vous devriez principalement parler de la manière dont Dieu juge et châtie les gens, et des épreuves qu’Il utilise pour épurer les gens et changer leurs tempéraments. Parlez aussi de la corruption révélée dans votre expérience, de toutes les souffrances que vous avez endurées, du nombre de choses que vous avez faites pour résister à Dieu, et de la manière dont vous avez été finalement conquis par Dieu. Parlez de toute la connaissance réelle que vous avez de l’œuvre de Dieu et de la manière dont vous devriez rendre témoignage à Dieu et Lui rendre Son amour. Vous devriez mettre du contenu dans ce genre de langage tout en le formulant de manière simple. Ne parlez pas de théories creuses. Parlez de façon plus terre-à-terre ; parlez avec votre cœur. C’est ainsi que vous devez faire l’expérience des choses. Ne vous munissez pas de théories creuses qui paraissent profondes dans l’effort de vous mettre en valeur ; ce faisant, vous avez l’air très arrogant et absurde. Vous devez parler davantage de choses réelles tirées de votre expérience réelle et parler davantage avec votre cœur ; c’est très profitable pour les autres et il est très approprié qu’ils le voient » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en cherchant la vérité qu’on peut réaliser un changement de tempérament). J’ai vu grâce aux paroles de Dieu que je devais ouvrir mon cœur avec mes frères et sœurs, parler de ce qui est dans mon cœur, partager mon expérience réelle et éviter de frimer avec des paroles creuses. En pensant à moi-même, je ne faisais que parler de théories creuses pour me mettre en valeur et gagner l’admiration des autres. Les conséquences de cela étaient très claires. Ils m’admiraient tant qu’ils se servaient de mon échange comme référence au lieu de témoigner des paroles de Dieu. En réunion, j’en entendais fréquemment dire des choses comme « Grâce à l’échange de Frère Mathieu » ou « Comme Frère Mathieu a dit ». J’ai pensé à Paul, qui s’élevait lui-même et était toujours prétentieux et ne témoignait jamais des paroles du Seigneur Jésus. Ҫa a incité les croyants à adorer Paul et à témoigner de ses paroles pendant 2 000 ans. Ne faisais-je pas la même chose que Paul, sur le même chemin d’antéchrist qui résiste à Dieu ? J’ai eu très peur et je me suis haï. J’ai fait une prière : « Ô Dieu, je commets encore la même erreur. Tes paroles m’ont montré le chemin, mais je suis toujours Satan en satisfaisant ma vanité. De nouveau, je joue le rôle de Satan. Ô Dieu, j’ai besoin de Ton aide, s’il Te plaît, sauve-moi ! »

Un soir, j’ai vu ce passage des paroles de Dieu : « Savez-vous quel est le plus grand tabou dans le service de l’homme rendu à Dieu ? Certains dirigeants et ouvriers veulent toujours être différents, au-dessus de la mêlée, se mettre en avant et trouver de nouvelles astuces, afin de faire voir à Dieu à quel point ils sont vraiment compétents. Cependant, ils ne s’attachent pas à comprendre la vérité et à entrer dans la réalité des paroles de Dieu. Il n’est pas de façon plus stupide d’agir. Cela ne révèle-t-il pas précisément un tempérament arrogant ? […] En servant Dieu, les gens désirent faire de grands pas, accomplir de grandes choses, livrer de grands discours, faire un travail important, tenir des réunions très importantes et être de grands dirigeants. Si tu as toujours ces grandes ambitions, tu enfreindras les décrets administratifs de Dieu ; les gens qui font cela mourront rapidement. Si tu n’es pas docile, pieux et prudent dans ton service à Dieu, alors tôt ou tard, tu offenseras Son tempérament » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). Lire ces paroles de Dieu m’a fait trembler de peur. Grâce à cette révélation des paroles de Dieu, j’ai vu mon ambition folle et mon désir de réaliser de grandes choses. Je voulais présider les réunions et faire de grands discours. J’adorais frimer en réunion et je voulais l’adoration des frères et sœurs, espérant qu’ils penseraient que j’avais un bon calibre et une compréhension profonde. Poussé par ces désirs, je voulais prêcher et frimer à chaque réunion à laquelle je participais, en espérant que les autres m’admirent. J’aimais beaucoup ce genre de commandement. Mais quand j’ai lu : « Si tu as toujours ces grandes ambitions, tu enfreindras les décrets administratifs de Dieu ; les gens qui font cela mourront rapidement », mon cœur a frémi et j’ai ressenti une peur profonde dans mon cœur. J’avais cru satisfaire Dieu, jusque là, mais je me rendais compte désormais que je Le dégoûtais. J’avais juste voulu accomplir quelque chose de grand, tenir des réunions formidables et faire des prêches élevés. Je ne témoignais pas de Dieu ni ne cherchais à pratiquer la vérité, et je ne portais aucun fardeau pour la vie de mes frères et sœurs. Je m’exaltais pour avoir une place dans leurs cœurs. Cela offensait le tempérament de Dieu. Dans « Les dix décrets administratifs qui doivent être respectés par les élus de Dieu à l’ère du Règne », il est spécifié :

1. L’homme ne doit pas se magnifier ni s’exalter. Il doit adorer et exalter Dieu.

[…]

8. Les gens qui croient en Dieu doivent obéir à Dieu et L’adorer. N’exalte pas, n’admire pas qui que ce soit ; ne donne pas la première place à Dieu, la deuxième aux personnes que tu admires et la troisième à toi-même. Personne ne doit occuper une place dans ton cœur, et tu ne dois pas considérer les gens – en particulier ceux que tu vénères – comme étant à égalité avec Dieu ou comme s’ils étaient Ses égaux. C’est intolérable pour Dieu.

– La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu

En lisant ces paroles de Dieu, j’ai souffert énormément en moi-même et j’ai pensé que Dieu ne pouvait pas me pardonner d’avoir offensé Son tempérament. J’ai prié : « Ô Dieu ! J’ai vraiment mal et je souffre. Je ne savais pas que je provoquais Ta colère et j’aimerais me repentir. Ô Dieu, je recherche Ton éclairage pour comprendre Ta volonté. »

Dans ma terreur, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Aujourd’hui, Dieu vous juge, vous châtie et vous condamne, mais tu dois savoir que le but de ta condamnation est de t’aider à te connaître toi-même. Il condamne, maudit, juge et châtie pour que tu puisses te connaître toi-même, afin que ton tempérament puisse changer et, en plus, pour que tu puisses connaître ta valeur et voir que toutes les actions de Dieu sont justes et conformes à Son tempérament et aux exigences de Son œuvre, qu’Il œuvre en accord avec Son plan de salut pour l’homme, et qu’Il est le Dieu juste qui aime, sauve, juge et châtie l’homme. Si tu sais seulement que ton statut est vil, que tu es corrompu et désobéissant, mais ne sais pas que Dieu veut rendre Son salut évident en te jugeant et en te châtiant aujourd’hui, alors tu n’as aucun moyen d’acquérir de l’expérience et tu peux encore moins continuer à progresser. Dieu n’est pas venu pour tuer ou détruire, mais pour juger, maudire, châtier et sauver. En attendant que Son plan de six mille ans arrive à terme, avant qu’Il révèle clairement la fin de chaque catégorie d’homme, le salut sera le but de l’œuvre de Dieu sur terre ; son seul but est de rendre complets, totalement complets, tous ceux qui L’aiment et de les ramener sous Sa domination » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Tu devrais mettre de côté les bénédictions du statut et comprendre la volonté de Dieu d’apporter le salut à l’homme). Lire ça m’a apaisé. J’avais cru offenser Dieu d’une manière impardonnable, mais ce n’était pas le cas. Bien que Dieu utilise Ses paroles pour me juger et me révéler, Il ne me haïssait pas et ne me condamnait pas. Il voulait que je me repente et que je change. Je voyais le juste tempérament de Dieu, ainsi que Sa miséricorde et Sa tolérance. Je savais que je devais chercher la vérité et résoudre mon tempérament corrompu, cette fois.

Puis j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Pour être une personne honnête, tu dois d’abord mettre ton cœur à nu afin que tout le monde puisse le sonder, voir tout ce que tu penses et contempler ton vrai visage. Tu ne dois pas te déguiser ni te dissimuler. Alors seulement, les autres te feront confiance et te considéreront comme une personne honnête. C’est la pratique la plus fondamentale, et une condition préalable pour être une personne honnête. Si tu fais toujours semblant, simules toujours la sainteté, la noblesse, la grandeur et une haute moralité, que tu ne laisses pas les gens voir ta corruption et tes insuffisances, que tu présentes aux gens une fausse image afin qu’ils croient que tu as de l’intégrité, que tu es grand, désintéressé, juste et altruiste, n’est-ce pas de la tromperie et de la fausseté ? Les gens ne seront-ils pas capables de te percer à jour, à un moment donné ? Alors, ne te déguise pas et ne te dissimule pas. Au lieu de cela, mets-toi à nu et mets ton cœur à nu pour que les autres te voient. Si tu peux mettre ton cœur à nu pour que les autres le voient, si tu peux mettre à nu toutes tes pensées et tous tes projets – aussi bien positifs que négatifs –, n’est-ce pas de l’honnêteté ? Si tu peux te mettre à nu pour que les autres te voient, alors Dieu aussi te verra. Il dira : “Si tu t’es mis à nu pour que les autres te voient, alors tu es aussi sûrement honnête devant Moi.” Mais si tu te mets à nu seulement devant Dieu, quand tu es loin du regard des autres, et si tu prétends toujours être grand et noble ou altruiste en leur compagnie, alors que pensera Dieu de toi ? Que dira-t-Il ? Il dira : “Tu es une personne totalement malhonnête. Tu es totalement hypocrite et vil, et tu n’es pas une personne honnête.” Dieu te condamnera donc. Si tu désires être une personne honnête, alors, que tu sois devant Dieu ou d’autres personnes, tu dois être capable de fournir un compte-rendu pur et ouvert de ton état intérieur et des paroles dans ton cœur. Cela est-il facile à atteindre ? Cela nécessite une période de formation, ainsi que de fréquentes prières et une confiance en Dieu. Tu dois t’entraîner à prononcer les paroles dans ton cœur simplement et ouvertement, en toutes choses. Avec ce genre d’entraînement, tu peux progresser » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, La pratique la plus fondamentale pour être une personne honnête). Lire ce passage des paroles de Dieu m’a aidé à comprendre ce que Dieu attendait de moi. Il voulait que je sois une personne honnête. C’est-à-dire que je devais apprendre à exposer ma corruption et mes vraies pensées aux autres pour qu’ils voient mes faiblesses et mes défauts. Si je continuais à m’exalter sans révéler mes faiblesses et mes échecs, et qu’à la place, j’utilisais toujours les échanges et les réunions pour frimer, ce serait extrêmement malhonnête. Cela reviendrait à tromper mes frères et sœurs. J’ai vu que je devais absolument être une personne honnête. J’ai aussi gagné une certaine compréhension de mes idées erronées. Je pensais qu’un dirigeant devait être une personne héroïque, sans faiblesse, comme un directeur dans le monde, sur un échelon supérieur, meilleur que les autres. Or ce n’est pas le genre de dirigeant que Dieu veut. Dieu veut des gens simples et honnêtes. De telles personnes sont capables de s’ouvrir concernant leur corruption et leurs défauts, et elles aiment et pratiquent la vérité. Le but de leurs échanges n’est pas de frimer, mais d’utiliser leur propre expérience pour aider les frères et sœurs. Je me suis souvenu de ce que le Seigneur Jésus a dit : « Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi ; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères. […] Ne vous faites pas appeler directeurs ; car un seul est votre Directeur, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé » (Matthieu 23:8-12). Je me suis rendu compte qu’un dirigeant joue le rôle d’un serviteur, un serviteur qui a une lourde responsabilité. Quoi qu’il arrive, il ne doit jamais perdre de vue sa responsabilité, et cette responsabilité consiste à abreuver et soutenir leurs frères et sœurs et à chercher la vérité pour les aider à résoudre des problèmes. Un dirigeant n’est pas un officier et il n’est au-dessus de personne. Or j’avais fait semblant pendant tout le temps où j’étais dirigeant, espérant que les gens m’admirent et m’idolâtrent. N’était-ce pas contraire aux exigences de Dieu ? Dieu est le Créateur et tous les humains, que leur position soit élevée ou modeste, sont des êtres créés et doivent vénérer le Créateur. J’ai su quels étaient mon rôle et ma responsabilité, j’ai su que je devais me tenir à la place d’un être créé et faire correctement mon devoir. À partir de là, j’ai changé d’état d’esprit et j’ai commencé à pratiquer sciemment l’honnêteté. Quand je remarquais que je m’exaltais et frimais, je m’ouvrais et j’exposais consciemment ma corruption et mes défauts. C’était parfois douloureux, mais ça me montrait à quel point j’étais malhonnête, en réalité. J’ai vu que j’avais vraiment trompé mes frères et sœurs… Plus je me suis ouvert, plus j’ai vu mon vrai visage et ma vraie stature. J’ai compris que je n’avais jamais été aussi élevé et puissant que je l’avais cru. Avant, dans tous mes échanges avec mes frères et sœurs, je m’étais placé sur un piédestal, j’avais encouragé et aidé les gens avec de la doctrine. Désormais, je commençais à révéler mon véritable état à mes frères et sœurs, leur ouvrant mon cœur dans l’échange. En faisant ça, je n’ai pas eu l’impression d’être plus intelligent que les autres. À la place, j’ai pu apprendre de leurs expériences et être illuminé et éclairé par leurs échanges. Avant, j’accordais peu d’attention aux échanges des autres, supposant avec arrogance que c’était moi qui les illuminais. Maintenant que j’avais des conversations sincères avec tout le monde, j’étais capable de vraiment écouter les expériences et les connaissances échangées par les frères et sœurs. J’ai été moins hautain et vaniteux et j’ai pu m’entendre avec les frères et sœurs sur un pied d’égalité. Ma raison est devenue normale et, en réunion, j’étais capable d’ouvrir mon cœur pendant les échanges. Je suis très reconnaissant envers Dieu pour ce changement qui s’est opéré en moi.

Aujourd’hui, il m’arrive encore parfois de me surprendre à frimer de temps à autre, et ça me montre à quel point Satan m’a corrompu et que ce n’est pas un problème passager, mais que c’est dans mes os et dans mon sang. J’ai besoin de lire davantage les paroles de Dieu, de faire l’expérience du jugement et des révélations de Ses paroles, de connaître ma corruption et mes fautes, de faire en sorte de me débarrasser de mon tempérament satanique et d’être sauvé par Dieu. Dieu Tout-Puissant soit loué !

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