Une réflexion sur le fait d’être superficiel

1 mars 2025

Par Yihan, Chine

En décembre 2021, j’ai commencé à pratiquer des inspections vidéo. Au début, j’étudiais et méditais de tout mon cœur. Chaque fois que je rencontrais quelque chose de confus, je cherchais des solutions auprès de la sœur qui collaborait avec moi. Par ailleurs, elle discutait souvent avec moi des problèmes qu’elle identifiait dans lefs vidéos. Je faisais à chaque fois une synthèse de mes lacunes et de mes déviations, puis j’essayais de chercher et d’apprendre les principes pertinents. Pendant les discussions d’équipe concernant les principes, j’écoutais attentivement les échanges de chacun et je réfléchissais attentivement pour combler mes lacunes. Après avoir pratiqué ainsi pendant un certain temps, j’ai fait quelques progrès dans mes compétences spécialisées et j’ai été capable de gérer certaines tâches. J’ai commencé à me sentir satisfaite, en me disant que j’avais saisi certains principes. À partir de ce moment-là, j’ai rarement pris l’initiative d’étudier. Lorsque j’échangeais sur des principes et que je discutais de questions avec d’autres membres de l’équipe, je ne réfléchissais plus sérieusement comme avant, et je ne me concentrais plus pour faire la synthèse des problèmes dans le travail. Mon approche pour faire mon devoir est devenue passive.

Je me souviens que, pendant une certaine époque, certains frères et sœurs étaient nouveaux dans leurs devoirs, et il y avait beaucoup de problèmes avec les vidéos qu’ils soumettaient. Il fallait que j’échange avec eux et que je leur réponde un par un pour résoudre ces problèmes. Des pensées sournoises ont émergé dans mon cœur : « Si je vérifie soigneusement chaque vidéo et que je cherche les principes pertinents pour échanger avec eux et leur répondre, ça va demander beaucoup de temps et d’efforts. Quand pourrai-je finir de traiter toutes ces vidéos ? Peut-être que je devrais me contenter de souligner brièvement leurs problèmes et les laisser se débrouiller pour résoudre les problèmes eux-mêmes. Ainsi, je pourrai m’épargner beaucoup d’efforts. » Je me suis donc contentée de signaler les problèmes dans les vidéos et d’indiquer la direction générale à suivre pour apporter des modifications. À un autre moment, j’ai inspecté une vidéo et j’y ai découvert quelques problèmes. Mais je n’avais pas de certitude à leur sujet, alors j’ai discuté avec la sœur qui collaborait avec moi. Elle m’a dit qu’elle ne voyait aucun problème, mais j’avais toujours un sentiment de malaise vis-à-vis de la vidéo. Après avoir réfléchi pendant un temps, je n’étais toujours pas certaine qu’il s’agissait de problèmes. J’ai alors envisagé d’être superficielle, en me disant : « Peut-être devrais-je laisser les choses en l’état. La sœur saisit les principes mieux que moi. Même elle dit que tout va bien, donc il ne devrait pas y avoir de problèmes. Il est inutile que j’y réfléchisse plus longuement. De plus, ce n’est que mon impression. Et si je me trompe et que je retarde le travail ? » Sur cette pensée, j’ai cessé de ruminer et de chercher la réponse. Puis j’ai simplement soumis la vidéo telle qu’elle était. Quelques jours plus tard, notre superviseur nous a fait remarquer qu’il y avait des problèmes avec la vidéo et qu’il fallait les résoudre. Par la suite, les uns après les autres, mes frères et sœurs ont signalé qu’ils se sentaient négatifs après avoir lu nos suggestions. Ils estimaient qu’il y avait trop de problèmes dans les vidéos qu’ils avaient produites et ils ne savaient pas comment les résoudre. Confrontée à ces problèmes exposés, je me suis sentie complètement perdue. Cependant, je me suis souvenue que les personnes, les événements et les choses auxquelles je suis confrontée chaque jour sont arrangés par Dieu et relèvent de Sa souveraineté. Je ne rencontrais pas ces circonstances sans raison. Je devais avoir des leçons à tirer, alors j’ai prié Dieu et j’ai cherché Sa direction.

Au cours d’une dévotion, j’ai lu ces passages des paroles de Dieu : « Traiter les choses avec tant de désinvolture et d’irresponsabilité est la marque d’un tempérament corrompu : c’est l’abjection dont parlent souvent les gens. Dans tout ce qu’ils font, les gens agissent jusqu’au stade de “c’est à peu près ça” ou “ça ira bien comme ça”. Voilà une attitude qui fait la part belle aux “peut-être”, aux “probablement”, aux “quatre sur cinq”. Ils font les choses de manière superficielle, se satisfont du minimum et se contentent de s’en sortir en mystifiant les autres ; ils ne voient pas l’intérêt de prendre les choses au sérieux ou d’être méticuleux, et encore moins de chercher les vérités-principes. Cela ne relève-t-il pas d’un tempérament corrompu ? Cela est-il une manifestation de l’humanité normale ? Pas du tout. On peut à juste titre parler d’arrogance, et l’utilisation du qualificatif “dissolu” est tout aussi appropriée. Mais pour désigner parfaitement ce trait, le seul mot qui convienne est celui d’“abject”. Cette abjection est présente chez la plupart des gens, simplement à des degrés divers. En tout, ils souhaitent faire les choses de manière superficielle et brouillonne, et il y a un soupçon de tromperie dans tout ce qu’ils font. Ils dupent les autres quand ils le peuvent, prennent des raccourcis quand ils en ont la possibilité, gagnent du temps quand ils le peuvent. Ils se disent : “Tant que j’évite d’être révélé, que je ne crée pas de problèmes et que je n’ai pas de comptes à rendre, alors je peux me débrouiller avec ça. Je n’ai pas besoin de faire un très bon travail, c’est trop compliqué !” Quand ils apprennent quelque chose, ces gens ne vont jamais jusqu’à la maîtrise, et ils ne s’appliquent pas, ou ne souffrent pas et ne paient pas de prix, dans leurs études. Ils ne veulent qu’effleurer la surface d’un sujet, puis se déclarent compétents en la matière, croyant avoir appris tout ce qu’il y avait à savoir, et ensuite, ils comptent sur cela pour continuer à prospérer dans l’à-peu-près. N’est-ce pas une attitude que les gens ont vis-à-vis des autres personnes, évènements et choses ? Est-ce une bonne attitude ? Ça ne l’est pas. Autrement dit, c’est “faire dans l’à-peu-près”. Une telle abjection existe dans toute l’humanité corrompue. Les gens dont l’humanité est abjecte adoptent le point de vue et l’attitude de “l’à-peu-près” dans tout ce qu’ils font. De telles personnes sont-elles capables de faire leur devoir correctement ? Non. Sont-elles capables de faire les choses avec principe ? C’est encore plus improbable » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie II)). « Comment faire la différence entre les gens nobles et les gens méprisables ? Regardez simplement leur attitude et leurs actes à l’égard de leurs devoirs, et regardez comment ils traitent les choses et comment ils se comportent quand des problèmes surgissent. Les gens dotés d’intégrité et de dignité sont méticuleux, consciencieux et diligents dans leurs actions, et ils sont prêts à payer un prix. Les gens dépourvus d’intégrité et de dignité sont négligents et peu soignés dans leurs actions, toujours prêts à quelque mauvais coup, toujours disposés à faire dans l’à-peu-près. Quelle que soit la technique qu’ils étudient, ils ne l’apprennent pas avec application, ils sont incapables de l’apprendre, et quel que soit le temps qu’ils passent à l’étudier, ils restent complètement ignorants. Ces gens ont un faible caractère » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie II)). « Ils dupent les autres quand ils le peuvent », « dénués d’intégrité et de dignité », et « un faible caractère » … chacun des mots de ces phrases m’a transpercé le cœur. J’ai réfléchi à mon comportement dans l’exécution de mon devoir. Ma performance n’était-elle pas exactement telle que Dieu l’avait exposée ? Lorsque j’avais remarqué qu’il y avait de nombreux problèmes avec les vidéos réalisées par les frères et sœurs, je n’avais pas réfléchi à la manière de les aider à résoudre ces problèmes et je ne les avais pas guidés pour qu’ils comprennent la vérité et entrent dans les principes. Au lieu de ça, ma principale préoccupation avait été de m’épargner quelques efforts. Je m’étais dit que si je vérifiais soigneusement chaque vidéo et y répondais en détail, ça serait trop fastidieux et demanderait beaucoup de réflexion. Alors, je m’étais contentée de mentionner brièvement les problèmes contenus dans les vidéos, mais je n’avais pas échangé avec eux sur les principes ni indiqué de solutions pratiques. Par conséquent, les frères et sœurs s’étaient sentis négatifs après avoir lu mes suggestions. N’avais-je pas causé des perturbations en agissant ainsi ? Lorsque j’avais visionné cette autre vidéo, j’avais eu l’impression qu’elle comportait quelques problèmes, mais je n’avais pas voulu les examiner attentivement parce que je n’en étais pas certaine. Je m’étais même trouvé des excuses, en me disant que réfléchir n’aboutirait pas nécessairement à un quelconque résultat. La sœur saisissait mieux les principes que moi. Elle-même a dit que tout allait bien, il ne devait donc pas y avoir le moindre problème majeur. Je n’avais pas vraiment fait l’effort de chercher la réponse avant de conclure que réfléchir ne donnerait peut-être aucun résultat. Ne m’étais-je pas montrée fuyante et n’avais-je pas relâché mes efforts ? J’avais réellement été très fourbe ! Cette attitude à l’égard de mon devoir était exactement telle que Dieu l’avait exposée : « Tant que j’évite d’être révélé, que je ne crée pas de problèmes et que je n’ai pas de comptes à rendre, alors je peux me débrouiller avec ça. Je n’ai pas besoin de faire un très bon travail, c’est trop compliqué ! » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie II)). Ces paroles me décrivaient parfaitement. J’avais passé chaque jour en pilote automatique. Je m’étais contentée d’éviter les difficultés physiques et de faire le minimum. Je n’avais jamais tenu compte des difficultés de mes frères et sœurs ni de savoir si faire mon devoir de cette manière était efficace. Si je pouvais faire quelque chose machinalement, je le faisais, sans montrer aucune loyauté à l’égard de mon devoir. Avec une telle attitude, je m’étais montrée totalement indigne de confiance, exactement telle que Dieu le décrit : « dénués d’intégrité et de dignité » et « ces gens ont un faible caractère ». Ce n’était pas du tout exagéré. Je me suis sentie profondément affligée et pleine de remords, alors j’ai prié Dieu, « Oh mon Dieu, mon attitude envers mon devoir est trop désinvolte et complètement irresponsable. Je ne veux plus vivre cette vie médiocre. Je suis prête à me rebeller contre ma chair, à me montrer diligente et sérieuse, et à payer un prix pour faire mon devoir correctement. »

Après avoir prié, j’ai lu quelques paroles de Dieu et acquis une meilleure compréhension de Ses exigences. Dieu dit : « Lorsqu’on fait un devoir, il faut apprendre à être consciencieux, rigoureux, méticuleux, responsable, et à garder les pieds sur terre, c’est-à-dire en mettant un pied devant l’autre. Il faut déployer toutes ses forces pour bien faire ce devoir, jusqu’à être satisfait de la manière dont on l’a accompli. Si quelqu’un ne comprend pas la vérité, il doit chercher les principes et agir conformément à ceux-ci et aux exigences de Dieu ; il doit fournir volontairement plus d’efforts pour bien faire son devoir, et ne jamais le faire de manière superficielle. C’est seulement en pratiquant ainsi que l’on peut ressentir la paix dans notre cœur, sans que notre conscience nous fasse des reproches » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). Dieu nous demande d’être fermement ancrés dans nos devoirs, en maintenant une attitude consciencieuse et responsable dans tout ce que nous faisons, en cherchant les vérités-principes et en faisant de notre mieux. J’ai pris conscience que je ne pouvais plus me contenter d’une attitude superficielle. Il fallait que je mette en pratique les exigences de Dieu, en examinant soigneusement chaque vidéo et en fournissant pour les problèmes des conseils détaillés et fondés sur les principes. Même si ça devait nécessiter un peu plus de souffrance physique et de réflexion, si ça conduisait à de meilleurs résultats dans mon devoir, alors ça en valait la peine. Par la suite, alors que je continuais à inspecter mes frères et sœurs et à répondre à leurs questions, j’ai réfléchi à la manière de m’exprimer pour obtenir les meilleurs résultats. En mettant en œuvre cette approche, je ne me sentais pas très fatiguée et j’étais en mesure d’entrer plus profondément dans les principes. Toutefois, du fait de mon tempérament très corrompu et de mon désir excessif de confort physique, je me sentais toujours tentée d’opter pour la facilité et d’être superficielle lorsque j’étais confrontée à des problèmes complexes.

Une fois, en inspectant une vidéo, j’y ai remarqué quelques problèmes qui étaient difficiles à résoudre. Je me suis dit : « Si je fais des suggestions, il faut d’abord que j’étudie et que je fasse des recherches pour trouver une solution. Ça va être compliqué. Rien que d’y penser, j’en ai la migraine ! Si j’y consacre tout ce temps et que je ne parviens toujours pas à trouver la solution, cela ne sera-t-il pas une perte d’énergie ? Laissons tomber. Je vais me concentrer sur d’autres vidéos pour le moment et je m’occuperai de ces problèmes plus tard, quand j’aurai le temps. » Après quelque temps, nos dirigeants ont constaté une baisse de l’efficacité de notre travail vidéo, et ont revérifié les vidéos proposées par les frères et sœurs au cours des trois mois précédents. Ils ont constaté qu’un certain nombre de vidéos avaient été laissées sans suite et que nous ne les avions pas traitées rapidement et n’avions pas donné de conseils aux frères et sœurs pour qu’ils les modifient conformément aux principes, ce qui avait entraîné des retards importants dans le travail vidéo. En voyant ce résultat, j’ai été abasourdie. Tout cela n’était-il pas dû à mon approche négligente et superficielle de mon devoir ? J’étais incapable de décrire le sentiment que j’éprouvais dans mon cœur. J’avais l’impression qu’une pierre appuyait sur ma poitrine, en me coupant le souffle. Plus tard, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Ta manière de considérer les commissions de Dieu est extrêmement importante, et c’est une question très sérieuse. Si tu ne peux pas terminer ce que Dieu a confié aux gens, alors tu n’es pas digne de vivre en Sa présence et tu devrais être puni. Il est parfaitement naturel et justifié que les humains terminent toutes commissions que Dieu leur confie. C’est la suprême responsabilité des hommes, tout aussi importante que leur vie même. Si tu ne prends pas les commissions de Dieu au sérieux, alors tu Le trahis de la manière la plus grave. En cela, tu es plus lamentable que Judas et tu devrais être maudit » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment connaître la nature de l’homme). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai ressenti Son juste tempérament. Si j’abordais mon devoir avec une attitude désinvolte, en étant toujours superficielle et fuyante et en me relâchant, ça indiquait une grave trahison de Dieu, et je serais indigne d’être en Sa présence et mériterais malédiction et punition. J’avais peur, je sentais que j’étais dans une position dangereuse. À bien réfléchir aux dispositions que l’Église avait prises pour que j’inspecte les vidéos, l’espoir était que je mettrais tout mon cœur et toute ma force dans ce travail et que je le ferais correctement. Or j’avais été fuyante dans mes devoirs et j’avais cherché des moyens de me laisser aller. Lorsque j’avais rencontré des problèmes que je ne comprenais pas ou que je ne parvenais pas à élucider, je n’y avais pas réfléchi avec diligence. Au contraire, lorsque j’avais été confrontée à des questions qui nécessitaient des efforts et de la réflexion, j’avais choisi de m’épargner les difficultés et de mettre les vidéos de côté, j’avais échoué à faire des recherches et à étudier rapidement, ou à chercher des principes pertinents pour guider les autres membres de l’équipe. Je n’avais pas assumé mes responsabilités. Ce que j’avais fait avait complètement entravé le travail vidéo. En repensant à la première fois où j’avais endossé ce devoir, j’avais pris la résolution devant Dieu de chérir cette occasion d’accomplir ce devoir et d’être loyale pour rendre à Dieu Son amour. Mais à présent, si je pouvais me contenter de faire le minimum, je le faisais sans aucun sens des responsabilités. N’était-ce pas là de la fourberie flagrante envers Dieu ? J’avais vraiment déçu Dieu et je n’étais pas digne de confiance ! En songeant à ça, j’ai ressenti des regrets et de la culpabilité, et je me suis sentie encore plus redevable envers Dieu. J’ai pleuré en priant Dieu : « Mon Dieu, mes actions n’ont fait qu’entraver et perturber le travail. Je suis prête à me repentir et à corriger mon attitude à l’égard de mon devoir. Je T’en prie, guide-moi. »

Plus tard, j’ai commencé à réfléchir. Au début, je voulais bien faire dans le cadre de mon devoir, mais comment en était-ce arrivé là ? En cherchant des réponses, je suis tombée sur ces passages des paroles de Dieu : « Les gens paresseux ne peuvent rien faire. Pour le résumer en deux mots, ce sont des personnes inutiles, ce sont des handicapés de seconde zone. Le calibre des gens paresseux aura beau être bon, il n’est rien d’autre que de la poudre aux yeux ; même si leur calibre est bon, il est inutile. Ils sont trop paresseux, ils savent ce qu’ils sont censés faire, mais ils ne le font pas, et même s’ils savent qu’il y a un problème, ils ne cherchent pas la vérité pour le résoudre, et bien qu’ils connaissent les difficultés qu’ils doivent surmonter pour que le travail soit efficace, ils sont réticents à endurer ces souffrances louables. En conséquence, ils ne peuvent gagner aucune vérité, et ils ne peuvent pas faire de travail concret. Ils ne désirent pas endurer les difficultés que les gens sont supposés endurer. Ils ne savent que profiter du confort, jouir des moments de joie et de loisir, et jouir d’une vie libre et paisible. Ne sont-ils pas inutiles ? Les gens qui ne sont pas capables d’endurer des difficultés ne méritent pas de vivre. Ceux qui souhaitent constamment vivre l’existence d’un parasite sont des gens dépourvus de conscience et de raison. Ce sont des bêtes, et de telles personnes sont inaptes à même rendre service. Puisqu’ils ne sont pas capables d’endurer des difficultés, même quand ils rendent service, ils ne sont pas capables de le faire correctement, et s’ils désirent gagner la vérité, il y a encore moins d’espoir à ce sujet. Quelqu’un qui ne peut pas souffrir et n’aime pas la vérité est une personne inutile, elle est non qualifiée même pour rendre service. C’est une bête, sans une once d’humanité. De telles personnes doivent être éliminées ; seulement ceci est en accord avec les intentions de Dieu » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (8)). « Es-tu satisfait de vivre sous l’influence de Satan, dans la paix et la joie et un peu de confort charnel ? N’es-tu pas le plus abject de tous ? Aucun n’est plus insensé que ceux qui ont vu le salut, mais ne cherchent pas à le gagner ; ceux-là sont des gens qui se perdent par la chair et jouissent de Satan. Tu espères que ta foi en Dieu n’entraînera aucun défi et aucune tribulation, ni la moindre difficulté. Tu poursuis toujours ces choses qui ne valent rien et tu n’attaches aucune valeur à la vie ; au lieu de cela, tu fais passer tes propres pensées extravagantes avant la vérité. Tu ne vaux absolument rien ! Tu vis comme un cochon ; quelle différence y a-t-il entre toi et les cochons et les chiens ? Ceux qui ne poursuivent pas la vérité et qui aiment la chair ne sont-ils pas tous des animaux ? Est-ce que ces morts sans esprit ne sont pas tous des cadavres ambulants ? Combien de paroles ont été prononcées parmi vous ? Y a-t-il eu seulement un peu de travail fait parmi vous ? Combien ai-Je fourni parmi vous ? Alors pourquoi ne l’as-tu pas gagné ? Qu’as-tu à te plaindre ? N’est-il pas vrai que tu n’as rien gagné parce que tu es trop amoureux de la chair ? Et n’est-ce pas parce que tes pensées sont trop extravagantes ? N’est-ce pas parce que tu es trop stupide ? Si tu es incapable de gagner ces bénédictions, peux-tu blâmer Dieu de ne pas te sauver ? […] Je te donne le vrai chemin sans rien demander en retour, mais tu ne le poursuis pas. Es-tu de ceux qui croient en Dieu ? Je te donne la vraie vie humaine, mais tu ne la poursuis pas. N’es-tu pas différent d’un cochon ou d’un chien ? Les cochons ne poursuivent pas la vie de l’homme, ils ne cherchent pas à être purifiés et ils ne comprennent pas ce qu’est la vie. Chaque jour, après avoir mangé à satiété, ils dorment simplement. Je t’ai donné le vrai chemin, mais tu ne l’as pas gagné : tu restes les mains vides. Es-tu prêt à continuer dans cette vie, la vie d’un cochon ? Quelle est la signification de la vie de ces personnes ? Ta vie est méprisable et ignoble, tu vis au milieu de la souillure et de la débauche et tu ne poursuis aucun but. Ta vie n’est-elle pas la plus ignoble de toutes ? As-tu l’effronterie de regarder Dieu ? Si tu continues à vivre de cette façon, obtiendras-tu quelque chose ? La vraie voie t’a été donnée, mais que tu puisses finalement la gagner ou non dépend de ta poursuite personnelle » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). Par le passé, je ne m’étais jamais associée à tes termes tels que « déchet » ou « parasite » et je m’étais encore moins imaginée qu’aux yeux de Dieu, mon comportement pouvait être semblable à celui d’un mort-vivant, sans distinction entre moi, les porcs et les chiens. Cette prise de conscience était déchirante et triste. Mais c’était exactement mon comportement que les paroles de Dieu exposaient. J’avais pris pour objectif la jouissance d’un confort physique, en cherchant toujours à mener une vie facile et tranquille. Lorsque j’étais confrontée à des difficultés dans mon devoir qui m’obligeaient à faire des efforts et à payer un prix, j’avais recours à la ruse et à la paresse. Soit je faisais le minimum pour m’en sortir, soit j’ignorais les vidéos et je les laissais sans suite, je faisais tout pour m’épargner le moindre effort. J’avais échoué à m’acquitter de mes responsabilités, j’avais retardé le travail. N’étais-je pas exactement un déchet et un parasite qui vivait aux crochets des autres ? J’étais tombée dans cet état parce que j’avais été empoisonnée et influencée par des poisons sataniques tels que « La vie est courte. Profites-en tant que tu peux », « Bois aujourd’hui le vin d’aujourd’hui » et « Profite tant que tu vis ». Ces idéologies toxiques m’avaient poussée à privilégier mon confort physique par-dessus tout, en m’assurant uniquement de ne pas être épuisée ou stressée. Quant à savoir si je remplissais mes responsabilités et mes obligations, ou si Dieu approuvait la façon dont j’exécutais mon devoir, je m’en moquais éperdument. Vivre selon ces poisons m’avait rendue de plus en plus égoïste et dégénérée, dépourvue de toute volonté de poursuivre les choses positives. Même si cette approche me facilitait la vie, elle ne m’a pas permis de grandir ou de progresser. Au contraire, elle a entravé le travail, entraînant la transgression. Se complaire dans le confort physique, c’est s’anéantir !

Plus tard, j’ai été choisie pour être dirigeante d’équipe. À ce moment-là, deux sœurs venaient de commencer à pratiquer la réalisation de vidéos. En plus de réaliser des vidéos moi-même, il fallait que je guide leur travail et que je gère l’ensemble du travail du groupe. Parfois, en voyant que les problèmes de certaines vidéos étaient compliqués, je songeais à nouveau à prendre des raccourcis. Je me disais : « Si je cherche les principes pour chaque problème et que j’y réfléchis, ça me demandera beaucoup de réflexion. Quand pourrai-je jamais terminer toutes ces tâches à accomplir ? Rien que d’y penser, je me sens épuisée. C’est trop pénible ! Peut-être que je ne devrais pas être aussi méticuleuse. Tant que ça a l’air acceptable, ça devrait être suffisant. » Je me suis rendu compte que je cherchais une fois de plus le confort physique. En me rappelant l’attitude de Noé face à son devoir, j’ai recherché les paroles de Dieu qui s’y rapportaient. Dieu Tout-Puissant dit : « À partir du moment où Dieu confia à Noé la construction de l’arche, à aucun moment Noé ne se dit : “Quand Dieu va-t-Il détruire le monde ? Quand va-t-Il m’envoyer le signe qu’Il va le faire ?” Au lieu de réfléchir à de telles questions, Noé prit à cœur sincèrement chaque chose que Dieu lui avait dite, puis il mit en œuvre chacune d’entre elles. Après avoir accepté ce qui lui avait été confié par Dieu, Noé se mit à entreprendre et à exécuter la construction de l’arche dont Dieu avait parlé comme la chose la plus importante de sa vie, sans la moindre négligence. Les jours passèrent, les années s’égrenèrent, jour après jour, année après année. Dieu ne supervisa jamais Noé, Il ne le poussa jamais, mais pendant tout ce temps, Noé persévéra dans la tâche importante qui lui avait été confiée par Dieu. Chaque parole et chaque phrase que Dieu avait proférées étaient inscrites dans le cœur de Noé comme des paroles gravées sur une tablette de pierre. Sans se soucier des changements qui affectaient le monde extérieur, de la dérision de ceux qui l’entouraient, des épreuves que cela impliquait, ou des difficultés qu’il rencontrait, il persévéra tout au long de ce que Dieu lui avait confié, sans jamais perdre espoir ni penser à abandonner. Les paroles de Dieu étaient inscrites dans le cœur de Noé, et elles étaient devenues sa réalité de tous les jours. […] Dans le cœur de Noé, les paroles de Dieu étaient la plus haute instruction à suivre et à mettre en pratique, et elles étaient la direction et le but de toute sa vie. Alors, peu importe ce que Dieu lui avait dit, peu importe ce que Dieu lui avait demandé de faire, ce qu’Il lui avait ordonné de faire, Noé l’acceptait pleinement, et le prenait à cœur ; il voyait cela comme la chose la plus importante de sa vie, et s’y employait en conséquence. Non seulement il n’avait pas oublié, non seulement il l’avait gardé dans son cœur, mais il le matérialisait aussi dans sa vie de tous les jours, en utilisant sa vie pour accepter et accomplir la commission de Dieu. Et de cette manière, planche par planche, l’arche fut construite. Chacun des gestes de Noé, chacun de ses jours, étaient dédiés aux paroles et aux commandements de Dieu. Noé ne semblait peut-être pas accomplir une tâche capitale, mais aux yeux de Dieu, tout ce que Noé faisait, même chacune des étapes qu’il entreprenait pour accomplir quelque chose, chacun des labeurs qu’il exécutait de sa main – tout cela était précieux, et méritait qu’on s’en souvienne, et digne d’être imité par cette humanité » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Annexe 2 : Comment Noé et Abraham ont écouté les paroles de Dieu et se sont soumis à Lui (Partie I)). L’attitude de Noé face à son devoir m’a fait ressentir de la honte. Peu importe à quel point la construction de l’arche était difficile ou les sacrifices qu’elle exigeait, Noé n’avait qu’un seul but en tête : accomplir le mandat de Dieu pour Le satisfaire. Noé a réellement enduré des difficultés et payé un prix pour atteindre cet objectif, en rassemblant tous les matériaux nécessaires et en construisant l’arche pièce par pièce à l’aide d’un marteau et d’un ciseau, en persévérant pendant 120 ans. L’expérience de Noé m’a profondément inspirée. Je ne pouvais plus chercher le confort et traiter mon devoir superficiellement. Il me fallait prier, m’en remettre à Dieu et imiter l’attitude de Noé face à son devoir. Peu importe les difficultés ou le prix à payer pour accomplir mon devoir, il fallait que je donne le meilleur de moi-même pour le faire. Par la suite, j’ai présenté mon état à Dieu dans des prières. Parfois, lorsque je trouvais de nombreux problèmes dans certaines vidéos, je commençais par y réfléchir attentivement en appliquant les principes et j’en discutais avec ma partenaire de travail, puis je communiquais avec nos frères et sœurs. Lorsque j’étais confrontée à des problèmes complexes dans certaines vidéos, au lieu de les ignorer, je cherchais des informations pour apprendre et chercher des solutions, en faisant de mon mieux pour échanger avec les frères et sœurs sur les chemins à pratiquer. En gérant l’ensemble du travail, j’ai également fait de mon mieux pour prendre en compte tous les aspects, en communiquant avec ma partenaire afin d’aborder les écarts ou les problèmes que nous rencontrions dans le cadre du travail. Après une période passée à accomplir le travail de cette manière, la sœur et moi-même avons progressé quelque peu. Je n’avais auparavant qu’une compréhension superficielle de certains principes. Mais grâce à l’échange avec mes frères et sœurs, j’ai acquis des connaissances plus approfondies sur ces problèmes, ce qui m’a aidée à renforcer mes compétences spécialisées. J’ai également ressenti un plus grand sens du fardeau qu’auparavant dans mon devoir. C’est seulement à ce moment-là que j’ai compris qu’à travers le processus d’exécution de nos devoirs, Dieu nous éclaire et nous guide pour que nous comprenions les vérités-principes petit à petit, en nous donnant des fardeaux et des occasions de pratiquer. Bien que notre chair puisse souffrir un peu, en fin de compte, c’est nous qui en bénéficions. Je rends grâce à Dieu !

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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