Une manière de vivre merveilleuse

24 février 2021

Par Xunqiu, Japon

Quand j’étais petite, mes parents m’ont enseigné qu’il ne fallait pas être trop direct avec les autres, qu’il ne fallait jamais faire de vagues, que c’était la philosophie de la vie. Du coup, j’ai toujours obéi à des philosophies de la vie sataniques comme « Passer outre les défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié » et « Ne giflez jamais autrui sur le visage ni ne les réprimandez-les sur leurs défauts » avec mes camarades de classe, mes amis, mes voisins – tout le monde. Quand je voyais quelqu’un faire quelque chose de mal, je ne voulais pas l’embarrasser et j’essayais de ne pas exposer ses défauts. Les gens louaient toujours ma compréhension et mon souci des autres. Je pensais aussi que c’était une bonne manière d’être, le principe le plus basique pour s’entendre avec les autres. Après avoir gagné la foi et éprouvé le jugement et le châtiment des paroles de Dieu, j’ai compris qu’en agissant de cette manière, on n’était pas une bonne personne, mais on obéissait à des philosophies de vie sataniques. Ça n’aide personne et ça peut même faire du mal aux autres. J’ai changé de perspective sur les choses et les paroles de Dieu m’ont donné les principes de conduite.

Quand j’ai été choisie comme dirigeante d’Église, en août 2019, j’ai été très reconnaissante envers Dieu de m’offrir cette chance. J’ai décidé en silence d’assumer la responsabilité de ce devoir. Après quelque temps, j’ai remarqué des problèmes dans le travail des frères et sœurs. Par exemple, certains d’entre eux étaient négligents dans leurs devoirs, ce qui générait des problèmes évidents dans les vidéos sur lesquelles ils travaillaient. Comme certains ne s’entendaient pas, le travail de l’équipe n’était pas harmonieux et son efficacité en souffrait. Quand j’ai vu ça, j’ai pensé : « Ils révèlent de la corruption dans leurs devoirs. Il est certain que le travail de la maison de Dieu en pâtira beaucoup si ce n’est pas mis en évidence. Je dois échanger avec eux et analyser tout ça pour qu’ils le comprennent et qu’ils changent. » Mais j’ai pensé ensuite : « Si j’expose les problèmes de tout le monde alors que je viens juste d’être chargée de ce devoir, que penseront-ils de moi ? Diront-ils que je suis trop stricte avec eux, que je suis trop dure et qu’on ne peut pas s’entendre avec moi ? Ne vais-je pas me mettre tout le monde à dos si je leur donne cette impression ? Laisse tomber. N’en parle pas tout de suite. Commence par établir une bonne relation avec tout le monde. » J’ai donc fait abstraction des problèmes de tous ces frères et sœurs, craignant toujours de les embarrasser ou de les mettre sur la sellette, ce qui aurait nui à nos relations.

Un jour, une sœur m’a dit que Frère Wang était vraiment entêté dans son devoir, n’acceptait pas les suggestions et retardait le travail. J’ai interrogé certains des autres pour avoir leur opinion et ils ont tous dit que Frère Wang était arrogant, autoritaire et condescendant. La plupart des gens qui travaillaient avec lui se sentaient étouffés. En entendant ça, je me suis rendu compte que Frère Wang avait un problème grave et que ce ne serait pas rendre service à son entrée dans la vie ni au travail de la maison de Dieu que de ne pas s’en occuper tout de suite. Je devais échanger avec lui pour l’aider à comprendre l’importance du problème. Mais quand j’ai parlé avec à Frère Wang, j’ai juste eu envie de tourner les talons. J’ai pensé : « Les problèmes que les autres ont mentionnés sont la pire partie de Frère Wang. Si je les étale tous, n’aura-t-il pas l’impression que je le rabaisse comme s’il n’avait aucun mérite ? Ne serait-ce pas humiliant ? Et ne m’en voudra-t-il pas s’il pense que je le vise personnellement ? On se voit en permanence, dans les réunions et dans notre devoir. Comment ferons-nous si notre relation devient tendue ? » Alors j’ai pensé qu’il disait toujours qu’il avait un tempérament arrogant dans les réunions. Si je me contentais d’y faire allusion sans approfondir ni toucher aucun point sensible, ce ne serait pas trop embarrassant pour lui et notre relation risquerait moins de se dégrader. Du coup, dans notre échange, je n’ai fait qu’effleurer le sujet. J’ai dit qu’il était arrogant et condescendant envers les autres. Il m’a écoutée, a reconnu qu’il avait ces problèmes et dit qu’il en était conscient. Je savais qu’il ne se rendait pas compte de la gravité du problème, mais je n’ai rien ajouté. Puisqu’il n’avait gagné aucune vraie compréhension de lui-même, il est resté aussi entêté dans son devoir et incapable de travailler avec les autres, ce qui a provoqué des retards. Plus tard, il a été transféré. Il s’est chargé d’un autre devoir mais, comme il était toujours encombré par son tempérament corrompu, il ne l’a pas accompli très efficacement non plus. Un jour, sa superviseuse m’a dit avec colère : « Étais-tu consciente des problèmes de Frère Wang ? Si tu l’étais, pourquoi n’as-tu pas échangé avec lui ? Il a sérieusement gêné la progression de notre travail. » Ses paroles sévères m’ont donné l’impression que Dieu me réprimandait à travers elle parce que je n’avais pas pratiqué la vérité. Je me suis sentie très mal et très coupable. Si j’avais fait remarquer ses problèmes à Frère Wang à temps, il y aurait réfléchi et il aurait peut-être été capable de faire correctement son devoir. Mais il n’avait aucune vraie compréhension de sa nature satanique. Alors, en plus d’avoir échoué dans son devoir précédent, il n’avait pas changé après son transfert. Il gênait toujours le travail de l’Église. N’avais-je pas fait du mal aux autres et retardé le travail de la maison de Dieu ? Alors que je pensais avoir une bonne humanité, je découvrais que je me contentais de préserver mes relations avec les autres pour ne pas les embarrasser ni leur faire une mauvaise impression. Mais ce n’était pas bon du tout, ni pour l’entrée dans la vie des autres, ni pour le travail de la maison de Dieu. Était-ce avoir une bonne humanité ?

Plus tard, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Il doit y avoir une norme pour “avoir une bonne humanité”. Cela n’implique pas de prendre le chemin de la modération, de ne pas s’en tenir aux principes, de s’efforcer de n’offenser personne, de chercher à s’attirer des faveurs partout où l’on va, d’être doux et doucereux avec tous ceux qu’on rencontre ni de faire en sorte que chacun se sente bien. Ce n’est pas la norme. Alors, quelle est la norme ? Elle inclut de traiter Dieu, les autres personnes et les événements avec un cœur sincère, d’être capable d’assumer des responsabilités et de faire tout cela d’une manière flagrante que tout le monde peut voir et ressentir. De plus, Dieu sonde le cœur des hommes et les connaît tous. Certains hommes se vantent toujours de posséder une bonne humanité, prétendant n’avoir jamais rien fait de mal, n’avoir jamais volé ou convoité les biens d’autrui. Ils vont même jusqu’à permettre aux autres de profiter à leurs propres frais lorsqu’il y a un conflit d’intérêts, préférant subir une perte, et ils ne disent jamais rien de mal sur quiconque simplement pour que les autres pensent qu’ils sont bons. Cependant, quand ils accomplissent leurs devoirs dans la maison de Dieu, ils sont astucieux et fuyants, complotant toujours à leur propre avantage. Ils ne pensent jamais aux intérêts de la maison de Dieu, ils ne considèrent jamais comme étant urgent ce que Dieu considère comme étant urgent, ne pensent jamais comme Dieu et ne mettent jamais de côté leurs propres intérêts pour accomplir leurs devoirs. Ils ne renoncent jamais à leurs propres intérêts. Même quand ils voient des malfaiteurs commettre le mal, ils ne les dénoncent pas ; ils n’ont absolument aucun principe. Voilà qui n’est pas un exemple de bonne humanité » (« Offre à Dieu un cœur vrai, et tu pourras obtenir la vérité », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Les paroles de Dieu présentent les principes de conduite. Une véritable bonne personne ne prend pas le chemin de la modération et ne garde pas pour elle les problèmes des autres. Elle ne cherche pas non plus une harmonie complète ni à maintenir des relations parfaites avec les autres. La norme d’une véritable bonne personne est d’avoir des principes et un sens de la justice. C’est de défendre les principes sans craindre d’offenser les gens pour protéger la maison de Dieu quand ses intérêts sont compromis. Quand j’interagissais avec les frères et sœurs, je me souciais d’abord de n’embarrasser ni d’offenser personne, croyant qu’ils penseraient tous du bien de moi tant que je préserverais mes relations avec eux. Mais ce n’était absolument pas conforme aux principes de la vérité. J’ai vu les autres faire des choses par corruption et perturber le travail de la maison de Dieu mais, comme je voulais protéger mon image, je n’ai pas protégé les intérêts de l’Église et j’ai fermé les yeux. J’ai laissé glisser des problèmes que je voyais clairement. Avec Frère Wang, surtout. Je savais que ses problèmes avaient déjà gravement entravé le travail de la maison de Dieu. Mais j’avais eu peur qu’il pense que je le visais personnellement, qu’il n’accepte pas ce que je disais et qu’il m’en veuille. Du coup, quand j’échangeais avec lui, je ne faisais que mentionner les choses sans donner au problème l’importance qu’il avait. Par conséquent, il n’a pas pris ses problèmes au sérieux. En apparence, je préservais mon image et je semblais inoffensive mais, en réalité, je nuisais au travail de l’Église et à l’entrée dans la vie des frères et sœurs. J’ai compris que j’étais une personne « gentille », qui aimait plaire aux gens, une véritable hypocrite.

Ensuite, pendant mes dévotions, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Certains dirigeants d’église ne réprimandent pas des frères et sœurs qu’ils voient accomplir leur devoir négligemment et distraitement, alors qu’ils le devraient. Quand ils voient quelque chose qui, manifestement, nuit aux intérêts de la maison de Dieu, ils ferment les yeux et ne posent pas de questions pour ne pas faire la moindre offense aux autres. Leur but et leur objectif véritables ne sont pas de tenir compte des points faibles des autres. Ils connaissent très bien leur intention : “Si je continue comme ça et ne fais offense à personne, on pensera que je suis un bon dirigeant. On aura une haute opinion de moi. Je serai celui qu’on préfère et on m’appréciera.” Peu importe les torts causés aux intérêts de la maison de Dieu et peu importe combien les élus de Dieu sont gênés dans leur entrée dans la vie ou combien leur vie d’église est perturbée, ces gens-là persévèrent dans leur philosophie satanique qui consiste à ne faire aucune offense. Il n’y a jamais dans leur cœur un sentiment de culpabilité ; au mieux, il se peut qu’en passant, ils fassent incidemment mention d’un problème, avant de tourner définitivement la page. Ils n’échangent pas sur la vérité et ne relèvent pas non plus l’essence des problèmes des autres et analysent encore moins les états d’esprit des gens. Ils n’amènent pas les gens à entrer dans la réalité-vérité, ils ne communiquent jamais ce qu’est la volonté de Dieu, les torts que les gens causent souvent ou les sortes de tempérament corrompu que les gens révèlent. Ils ne résolvent pas ces problèmes pratiques ; au lieu de cela, ils font preuve d’une indulgence permanente vis-à-vis des points faibles et du pessimisme des autres, et même vis-à-vis de leur négligence et de leur apathie. Ils laissent constamment les actes et les comportements de ces personnes survenir sans les nommer pour ce qu’ils sont et, précisément parce qu’ils agissent ainsi, la plupart des gens en viennent à penser : “Notre dirigeant est comme une mère pour nous. Il comprend même nos points faibles mieux que Dieu. Notre stature est peut-être trop petite pour que nous soyons à la hauteur des exigences de Dieu, mais elle nous suffit pour être à la hauteur de celles de notre dirigeant. Il est pour nous un bon dirigeant. Si le Supérieur venait un jour à le remplacer, nous ferions entendre notre voix et proposerions des opinions et des souhaits différents. Nous tenterions de négocier avec le Supérieur.” Si les gens nourrissent de telles pensées, s’ils ont ce genre de relation avec leur dirigeant et une telle impression le concernant, s’ils ont acquis dans leur cœur de tels sentiments de dépendance, d’admiration, de respect et d’adoration envers lui, alors comment le dirigeant en question devrait-il se sentir ? Si, dans cette affaire, il éprouve une certaine culpabilité, une certaine gêne, et estime avoir une dette envers Dieu, il ne devrait alors pas faire une fixation sur le statut ou l’image que les autres se font de lui dans leur cœur. Il devrait témoigner de Dieu et L’exalter pour qu’Il ait une place dans le cœur des hommes et pour que les hommes Le révèrent pour Sa splendeur. Ce n’est qu’ainsi qu’il aura vraiment le cœur en paix, et celui qui agit de la sorte est quelqu’un qui poursuit la vérité. Si, cependant, ce n’est pas là le but de ses actions et qu’au contraire, il emploie ces méthodes et ces techniques pour inciter les gens à s’écarter de la vraie voie et à abandonner la vérité, allant jusqu’à tolérer la négligence, le laisser-aller et l’irresponsabilité des gens dans l’accomplissement de leurs devoirs, avec comme objectif d’occuper une certaine place dans le cœur des hommes et de remporter leur sympathie, n’est-ce pas là une tentative de rallier les gens à sa cause ? Et n’est pas là quelque chose de maléfique et de détestable ? C’est abject ! » (« Pour les dirigeants et les ouvriers, choisir un chemin est de la plus haute importance (1) », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Les paroles de Dieu ont révélé l’essence et les mobiles de mes actions. Depuis que j’étais dirigeante, je marchais sur des œufs pour rester en bons termes avec les gens. Au lieu de mettre en lumière les problèmes des gens, je protégeais leur dignité. Je n’ai même pas éprouvé de sentiment d’urgence quand j’ai vu Frère Wang perturber et retarder le travail de l’Église. À la place, je surveillais mes paroles pour préserver ma position au sein du groupe. J’avais l’air d’être gentille et inoffensive, mais c’était une façade qui trompait les frères et sœurs. J’avais un comportement et des paroles agréables pour plaire aux gens, afin qu’ils m’apprécient et me respectent. Ça me permettait de renforcer ma position. Je voulais me faciliter les choses et je l’ai fait au détriment des intérêts de la maison de Dieu. Je suis allée à l’encontre des principes de la vérité et j’ai nui au travail de la maison de Dieu. J’empruntais le chemin des antéchrists. À ce stade, des paroles de Dieu me sont venues à l’esprit : « Si tu es particulièrement cordial et dévoué envers les membres de ta famille, tes amis, ta femme (ou ton mari), tes fils et filles et tes parents, sans jamais profiter des autres, mais que tu ne peux jamais être compatible et en harmonie avec le Christ, alors Je dirais quand même que tu es mauvais et plein de ruse, quand bien même tu offrirais tout ce que tu possèdes pour venir en aide à tes prochains ou prendrais bien soin de ton père, de ta mère et de ton foyer » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui sont incompatibles avec Christ sont sûrement les adversaires de Dieu). La maison de Dieu m’a confié un rôle de dirigeante pour que je guide les autres dans la pratique de la vérité et leur devoir, que je défende le travail de la maison de Dieu, et que j’échange sur la vérité pour résoudre les problèmes des autres afin qu’ils comprennent leur corruption et apprennent à faire leur devoir en accord avec les principes. C’était ma responsabilité. Mais je n’ai pas fait mon devoir comme Dieu l’exigeait. Je me suis concentrée sur mes relations et la préservation de mon prestige, ce qui a fini par nuire au travail de la maison de Dieu et entraver l’entrée dans la vie des autres. J’étais du côté de Satan. J’ai vu que j’étais exactement ce que Dieu exposait dans Ses paroles. Non seulement je n’étais pas une bonne personne, mais j’étais une personne fuyante, égoïste, méprisable et mauvaise. Si je ne me repentais pas et ne changeais pas, je deviendrais un obstacle à l’entrée dans la vie des frères et sœurs. J’ai finalement compris à quelles règles de vie j’obéissais dans mes relations avec les autres. J’ai bien vu que « Passer outre les défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié » et « Ne giflez jamais autrui sur le visage ni ne les réprimandez-les sur leurs défauts » étaient des poisons sataniques, pas les principes d’une conduite authentique. Je me suis présentée devant Dieu pour prier, décidée à me repentir et à corriger mes mauvais buts.

Plus tard, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Si tu veux avoir une relation normale avec Dieu, ton cœur doit se tourner vers Dieu. Sur cette base, tu auras aussi des relations normales avec les autres. Si tu n’as pas une relation normale avec Dieu, quoi que tu fasses pour préserver tes relations avec les autres, quels que soient tes efforts et l’énergie que tu y consacres, tout cela se rapportera simplement à une philosophie humaine de la vie. Tu maintiens ta position parmi les autres grâce à une perspective humaine et à une philosophie humaine de manière à ce qu’ils te louent, mais tu n’établis pas de relations normales avec les autres conformément à la parole de Dieu. Si tu ne te concentres pas sur tes relations avec les autres, mais que tu maintiens une relation normale avec Dieu, si tu es prêt à donner ton cœur à Dieu et à apprendre à Lui obéir, naturellement tes relations avec les autres deviendront normales. De cette manière, ces relations ne sont pas établies sur la chair, mais sur la fondation de l’amour de Dieu. Il n’y a presque aucune interaction charnelle, mais, par l’esprit, il y a de l’échange, un amour mutuel, du réconfort mutuel et un soutien les uns pour les autres. Tout cela est fait sur la base d’un cœur qui satisfait Dieu. Ces relations ne sont pas maintenues en comptant sur une philosophie humaine de la vie, mais elles se forment très naturellement en portant un fardeau pour Dieu. Cela ne requiert pas un effort humain. Il te suffit de pratiquer selon la parole de Dieu le principe » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Il est très important d’établir une relation normale avec Dieu). Les paroles de Dieu m’ont montré qu’on ne peut pas employer des philosophies de la vie mondaines pour établir de bonnes relations interpersonnelles. Seul le fait de nourrir les esprits des autres en accord avec les paroles de Dieu est utile à tout le monde. Quand j’ai remarqué que d’autres faisaient leur devoir avec corruption, ce qui nuisait à leur travail, je n’aurais pas dû me soucier de mon statut et de mon image. J’aurais dû appliquer les paroles de Dieu au problème pour les aider à comprendre leurs tempéraments corrompus et échanger sur la volonté de Dieu pour qu’ils accomplissent bien leur devoir. Dieu aurait approuvé cela. Dans les réunions, Frère Wang était souvent capable de se comprendre à la lumière des paroles de Dieu, ce qui signifiait qu’il voulait régler ses problèmes. C’était juste qu’il ne comprenait pas leur racine et ne se haïssait pas vraiment lui-même, alors il vivait encore à l’intérieur de sa corruption quand les problèmes se présentaient. Si je m’étais servie des paroles de Dieu pour analyser l’essence du problème afin qu’il trouve un chemin de pratique en elles, je l’aurais aidé. Quand je l’ai compris, j’ai voulu changer mes mauvaises tendances et faire les choses en accord avec les exigences de Dieu. Ensuite, j’ai récapitulé les problèmes de Frère Wang dans son devoir et j’en ai fait une liste. J’ai échangé avec lui, disséqué son comportement et analysé la racine du problème. Après ça, au lieu de me haïr ou de m’éviter, comme je le craignais, il a accepté mon échange de bonne grâce. Plus tard, il m’a envoyé un message qui disait : « Je me réjouis que tu aies mis tout ça sur la table, sinon je n’aurais pas mesuré la gravité du problème. » J’ai été très émue. Dès que j’ai corrigé mes mobiles et cessé de me soucier de ce que les autres pensaient de moi pour pratiquer les paroles de Dieu et défendre les principes, j’ai pu offrir un soutien concret à ceux qui m’entouraient. Je me suis aussi sentie à l’aise et apaisée.

Ensuite, j’ai remarqué qu’une sœur avait tendance à remettre les choses à plus tard et se montrait obstinée dans son devoir, ce qui a généré une accumulation de problèmes. Elle voyait ces problèmes et ça la rendait très négative. Je me suis aperçue que ces problèmes venaient surtout de son attitude envers son devoir, alors j’ai voulu lui en parler. Mais j’ai ensuite pensé : « Elle est déjà déprimée et découragée. Si je lui parle de ses problèmes, ne vais-je pas remuer le couteau dans la plaie ? Si elle devient encore plus négative, les gens risquent de dire que je manque d’humanité, que je suis impitoyable, et de m’ostraciser. » Je me suis dit qu’il suffisait que je trouve un moyen de résoudre les problèmes dans son devoir, ce qui rendrait superflu de lui parler des siens. Alors je me suis rendu compte que j’obéissais de nouveau à ces philosophies sataniques, que cette sœur ne verrait pas sa propre corruption si je ne lui montrais pas ses problèmes et que ça ne l’aiderait pas. J’ai prié Dieu et cherché les vérités dans lesquelles je devais entrer dans cette situation. Ensuite, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Dieu n’est jamais irrésolu ou hésitant dans Ses actions ; les principes et les buts derrière Ses actions sont tous clairs et transparents, purs et sans faille, absolument exempts de ruse ou intrigue. En d’autres termes, l’essence de Dieu ne contient aucune obscurité ou aucun mal » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique II). « Dieu n’apporte aucune modération ; Il n’est pas altéré par des idées humaines. Pour Lui, un égale un et deux égalent deux ; vrai, c’est vrai et faux, c’est faux. Il n’y a pas d’ambiguïté » (« La vraie obéissance est la vraie foi », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Ça m’a montré que Dieu a vraiment des principes dans Ses paroles et Ses actes, qu’Il sait ce qui Lui plaît et ce qui Lui déplaît. Dieu approuve les gens quand ils font des choses positives, mais Il déteste qu’ils aillent à l’encontre de la vérité et qu’ils nuisent aux intérêts de Sa maison. Dieu est parfaitement clair dans Ses actions. Il n’y a aucune ambiguïté. Ça m’a fait penser au moment où le Seigneur Jésus a été crucifié. Pierre a dit : « A Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t’arrivera pas » (Matthieu 16:22). Alors le Seigneur a répondu : « Arrière de moi, Satan ! » (Matthieu 16:23). En disant ça, Pierre faisait obstacle à l’œuvre de Dieu, c’est pourquoi Dieu a identifié ces propos comme venant de Satan. Le Seigneur Jésus ne s’est pas retenu par peur de blesser l’amour-propre de Pierre ou de le contrarier. Il a clairement qualifié les actions de Pierre pour que celui-ci comprenne leur nature et voie que l’attitude de Dieu était claire. L’attitude de Dieu envers les gens m’a montré les principes de pratique. La tolérance et la patience sont utiles face à certains problèmes des frères et sœurs, mais si quelque chose nuit à leur devoir ou entrave le travail de la maison de Dieu, il faut réagir par l’échange et l’adhésion aux principes de la vérité. Je ne pouvais pas rester neutre pour faire plaisir aux gens. Je savais que cette sœur se sentait négative, mais avec les bons mobiles, sans la mépriser ou la réprimander avec autorité, en échangeant affectueusement sur la vérité pour l’aider à analyser ses problèmes, je pouvais lui faire comprendre sa corruption. Alors nous pourrions chercher un chemin de pratique et j’aurais accompli mon devoir en accord avec la volonté de Dieu. Je suis allée la voir pour échanger sur ses problèmes et discuter de ses perspectives erronées. Je lui ai aussi fait part de ma propre expérience pour la guider. Au début, j’ai eu peur que cet échange soit trop dur et qu’elle ne le supporte pas. Mais, quand on a terminé, elle n’était pas plus déprimée et ne m’en voulait pas, comme je le craignais. Elle a dit avec beaucoup de sincérité qu’elle ne comprenait vraiment pas ses problèmes jusque-là et qu’elle pouvait accepter d’être traitée de cette manière. Après ça, son attitude dans son devoir s’est améliorée et elle a commencé à chercher assidûment les principes de la vérité. Ça m’a rendue très heureuse. Il était si bon de pratiquer la vérité et de faire mon devoir en accord avec les exigences de Dieu.

Dans mes interactions avec les autres, j’avais toujours eu peur de les embarrasser en y allant trop fort, alors j’avais géré mes relations en me basant sur des philosophies mondaines. C’était une manière de vivre épuisante. Grâce à ces expériences et à l’orientation des paroles de Dieu, j’ai appris ce que c’est que d’être une bonne personne. J’ai aussi éprouvé qu’il était crucial de défendre les principes de la vérité et de pratiquer les paroles de Dieu avec les autres. C’est le véritable principe de la bonne conduite. Dieu soit loué !

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