Après que j’ai été trahie par un Judas

2 avril 2025

Par Xiang Xun, Chine

En avril 2023, je faisais un devoir de prédicatrice dans l’Église. À ce moment-là, plusieurs Églises dont j’étais responsable ont fait face à des arrestations par le PCC, les unes après les autres. Bon nombre de dirigeants et d’ouvriers se faisaient arrêter, alors Wang Hui, le frère auquel j’étais associée, et moi, avons contacté en toute hâte nos frères et sœurs afin de déplacer les livres des paroles de Dieu. Nous venions de finir de nous occuper des répercussions, quand soudain, la nouvelle nous est parvenue que deux autres superviseurs avaient été arrêtés. Notre sécurité étant menacée, nous avons commencé à changer de maison constamment. Des frères et sœurs de toutes les Églises se faisaient sans cesse arrêter, durant cette période, et les diverses tâches dans les Églises ne pouvaient pas avancer normalement. Les frères et sœurs qui avaient été arrêtés ont été torturés par la police. Une sœur n’a pas supporté ces tortures et n’a pas eu d’autre choix que de se tuer en se jetant du haut d’un immeuble. En apprenant cette série de nouvelles, les unes après les autres, je me suis sentie très nerveuse, et je me suis souvent inquiétée de ma propre situation difficile : « Je suis recherchée, et quand je serai arrêtée et qu’ils s’apercevront que je suis dirigeante, ils me tortureront à coup sûr encore plus brutalement. S’ils me torturent à mort, ne vais-je pas alors rater l’occasion d’être sauvée ? » Chaque jour, quand j’y pensais, j’en avais le cœur serré. Durant cette période, la double pression des menaces sur ma sécurité et de mon travail m’a épuisée, physiquement comme mentalement.

En septembre, j’ai appris qu’une autre sœur à laquelle j’avais été associée, Wen Xi, avait été arrêtée. Nous avions fait des devoirs ensemble pendant des années, et non seulement elle nous connaissait très bien, Wang Hui et moi, mais elle en savait long également sur l’Église. Elle connaissait de nombreux frères et sœurs, et de nombreuses familles d’hébergement. Juste au moment où nous étions tellement occupés par la gestion des répercussions que tout se brouillait dans nos têtes, nous avons reçu un autre message de nos frères et sœurs. Ils nous disaient que lorsque Wen Xi nous avait trahis, Wang Hui et moi, les policiers avaient dressé notre portrait-robot, et qu’ils nous recherchaient pour pouvoir nous arrêter. Les frères et sœurs nous rappelaient d’être prudents et de nous méfier. En apprenant cette nouvelle, j’ai immédiatement paniqué. Quand le grand dragon rouge arrête des croyants, ils sont persécutés jusqu’à la mort. Même des personnes agées, de soixante-dix ou quatre-vingts ans, ne sont pas épargnées. Maintenant que les policiers savaient que Wang Hui et moi étions dirigeants dans l’Église, ils n’allaient pas nous lâcher facilement. Le grand dragon rouge a des caméras dans toutes les rues et les ruelles : allait-il nous retrouver grâce à cette vidéosurveillance ? J’avais toujours été de constitution assez fragile. Si on m’arrêtait, serais-je capable de résister à la torture ? Si on me torturait à mort, je ne pourrais alors pas voir la beauté du royaume. J’ai pensé à plusieurs collaborateurs qui avaient été arrêtés précédemment. Ils avaient tous été condamnés à des peines de plus de dix ans, et j’étais dirigeante depuis encore plus longtemps qu’eux. Si on m’arrêtait, ma peine serait à coup sûr plus longue. J’avais déjà plus de soixante ans, si j’étais arrêtée et condamnée à une peine de plus de dix ans, je ne savais pas si je sortirais de prison vivante. Parfois, je me disais : « Si je ne faisais pas un devoir de dirigeante, ce serait mieux. Même si j’étais arrêtée, je ne ferais pas face à une peine aussi lourde. » Durant cette période, j’ai été sur des charbons ardents chaque jour. Je n’arrivais pas à me calmer, même quand je faisais mon devoir. En particulier quand j’ai appris que le PCC utilisait souvent des drones pour surveiller, rechercher et capturer les croyants, je suis alors devenue très attentive à ce qui se passait dehors. Parfois, j’entendais des bruits étranges à l’extérieur, alors je me ruais pour voir s’il s’agissait d’un drone. Parfois, quand j’entendais des bruits de pas dans l’escalier ou que le gardien de l’immeuble venait frapper à la porte, mon cœur se mettait à battre plus vite, et je m’inquiétais que ce soit la police qui venait nous arrêter. À ce moment-là, mon cœur n’était pas dans mon devoir, et je ne faisais pas autant attention aux détails quand j’assurais le suivi du travail. Les résultats de diverses tâches s’en trouvaient affectés, et le travail textuel, dont j’étais la principale responsable, produisait également des résultats inférieurs. Même si j’étais un peu anxieuse, j’écrivais seulement des lettres pour m’informer. Je n’essayais jamais de comprendre la situation pour chercher d’où venaient les problèmes ou la façon de les résoudre. Un jour, j’ai reçu une lettre, qui signalait que le dirigeant de l’Église de Chengnan ne faisait aucun travail concret et ne résolvait aucun problème réel. En lisant ce que la lettre disait du comportement de ce dirigeant, j’ai été un peu surprise. J’avais toujours assuré le suivi du travail de l’Église de Chengnan, mais je ne m’étais pas rendu compte que le dirigeant de l’Église ne faisait aucun travail concret. C’est seulement à ce moment-là que je suis venue devant Dieu pour prier et réfléchir. Je me suis aperçue que, pendant six mois, j’avais constamment déménagé à cause du danger imminent, j’avais sans cesse été angoissée à l’idée que, si j’étais arrêtée et battue à mort par la police, je ne serais pas sauvée et ne pourrais pas entrer dans le royaume des cieux. Je vivais dans l’inquiétude et l’angoisse, et j’étais rarement capable de me concentrer sur les détails de mon devoir. Désormais, de nombreux problèmes restaient sans solution dans l’Église de Chengnan, et les résultats du travail textuel déclinaient constamment. Tout cela, c’était parce que j’étais craintive et effrayée, et parce que je ne faisais aucun travail concret. En y pensant, je me suis sentie extrêmement bouleversée, alors je suis venue devant Dieu pour prier : « Mon Dieu, pendant tout ce temps, j’ai constamment vécu en étant craintive et apeurée, et bien que de nombreux problèmes soient apparus dans mon devoir, je me suis montrée indifférente et j’ai ignoré la situation. Mon Dieu, puisses-Tu m’aider à chercher la vérité, à sortir de mes états incorrects et à mettre mon cœur dans mon devoir. »

Plus tard, j’ai vu ce passage des paroles de Dieu : « Peu importe à quel point Satan est “puissant”, peu importe à quel point il est audacieux et ambitieux, peu importe à quel point son habileté à infliger des dommages est grande, peu importe l’ampleur de ses techniques pour corrompre et séduire l’homme, peu importe l’habileté de ses ruses et de ses intrigues pour intimider l’homme, peu importe la flexibilité de la forme sous laquelle il existe, il n’a jamais été capable de créer une seule chose vivante, n’a jamais été capable d’établir des lois ou des règles pour l’existence de toutes choses et n’a jamais été capable de régner et de contrôler n’importe quel objet, qu’il soit animé ou inanimé. Dans le cosmos et le firmament, il n’y a pas une seule personne ou un seul objet qui soit né de lui ou qui existe à cause de lui ; il n’y a pas une seule personne ou un seul objet qui soit dirigé par lui ou contrôlé par lui. Au contraire, non seulement il doit vivre sous la domination de Dieu, mais il doit de plus se soumettre à tous les ordres et commandements de Dieu. Sans la permission de Dieu, il est difficile pour Satan de toucher même une goutte d’eau ou un grain de sable sur la terre ; sans la permission de Dieu, Satan n’a même pas la liberté de déplacer les fourmis sur la terre, et encore moins l’humanité qui a été créée par Dieu. Aux yeux de Dieu, Satan est inférieur aux lys des montagnes, aux oiseaux qui volent dans les airs, aux poissons dans la mer et aux asticots sur la terre. Son rôle parmi toutes choses est de servir toutes choses, de servir l’humanité et de servir l’œuvre de Dieu et Son plan de gestion. Peu importe à quel point sa nature est malintentionnée et son essence malfaisante, la seule chose qu’il puisse faire est de se conformer consciencieusement à sa fonction : être au service de Dieu et fournir un faire-valoir à Dieu. Telles sont l’essence et la position de Satan. Son essence n’a pas de rapport avec la vie, avec la puissance, avec l’autorité ; il n’est qu’un jouet entre les mains de Dieu, juste une machine au service de Dieu ! » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique I). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu était souverain sur toutes choses, et que Satan n’était qu’un pion entre les mains de Dieu. Satan a beau se déchaîner et se montrer audacieux, il n’ose pas même toucher à une goutte d’eau ou à un grain de sable sur le territoire sans la permission de Dieu. Quand je me suis rendu compte de cela, j’ai eu la foi que le fait que je me fasse arrêter ou non était entre les mains de Dieu. Sans la permission de Dieu, le grand dragon rouge ne pouvait pas m’arrêter, quelle que soit la sophistication du dispositif de surveillance qu’il employait. J’ai repensé à l’année 2018, quand j’avais été trahie par des Judas plusieurs fois. À ce moment-là, la police avait demandé à un artiste connu de me représenter, pour pouvoir publier une notification en vue de mon arrestation. Mais jusque là, je n’avais pas été arrêtée. En outre, Wang Hui et moi courrions tous deux un danger imminent, et pendant toute cette période, nous avions souvent changé de maison. Plusieurs fois, nous avions failli être arrêtés, mais grâce à la protection de Dieu, nous avions eu suffisamment de chance pour nous échapper. J’ai alors pensé à la façon dont Daniel avait persisté à adorer Dieu et avait été jeté dans la fosse aux lions. Il croyait que sa vie était entre les mains de Dieu, et que les lions ne le mordraient pas sans la permission de Dieu. La croyance en Dieu de Daniel lui avait apporté Sa protection, et même s’il s’était trouvé dans la fosse avec des lions affamés, ces derniers ne lui avaient pas fait le moindre mal. De plus, les trois amis de Daniel avaient une véritable foi en Dieu. Ils auraient préféré mourir plutôt que d’adorer des idoles ou de trahir Dieu. Ils avaient été jetés dans une fournaise, mais en étaient sortis indemnes. Je devais suivre leur exemple et avoir foi en Dieu. Quand j’ai pensé à cela, je ne me suis plus sentie inquiète ou effrayée. J’ai prié Dieu pour calmer mon cœur, afin de pouvoir me consacrer à mon devoir.

Un jour, une sœur a partagé avec moi une vidéo de témoignage d’expérience. Cette vidéo contenait deux passages des paroles de Dieu qui m’ont vraiment émue. Dieu Tout-Puissant dit : « Les antéchrists croient en Dieu pour gagner des bénédictions. Ils ne se préoccupent jamais de ce qui concerne la maison de Dieu ou les intérêts de Dieu. Quoi qu’ils fassent, cela doit tourner autour de leurs intérêts personnels. Si le travail de la maison de Dieu ne concerne pas leurs intérêts personnels, ils s’en moquent simplement et ne posent pas de question à ce sujet. Quels égoïstes ils doivent être ! » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie II)). « Outre leur propre sécurité, à quoi pensent certains antéchrists ? Ils disent : “En ce moment, notre environnement est défavorable, alors montrons-nous moins et diffusons moins l’Évangile. Ainsi, nous risquons moins d’être arrêtés, et le travail de l’Église ne sera pas détruit. Si nous évitons d’être pris, nous ne deviendrons pas Judas et nous pourrons alors subsister à l’avenir, n’est-ce pas ?” N’y a-t-il pas des antéchrists qui utilisent de telles excuses pour induire leurs frères et sœurs en erreur ? […] Lorsqu’ils servent en tant que dirigeants, ils ne se préoccupent que de leur plaisir charnel et ne s’engagent pas dans un travail réel. À part quelques échanges par correspondance avec diverses Églises, ils ne font rien d’autre. Ils se cachent dans un endroit et ne rencontrent personne, se tenant à l’écart, et les frères et sœurs ne savent pas qui est leur dirigeant ; c’est dire à quel point ils sont effrayés. N’est-il donc pas juste de dire qu’ils ne sont des dirigeants que de nom ? (Si.) Ils ne s’engagent pas dans un réel travail en tant que dirigeants ; ils ne se soucient que de se cacher. Lorsque les autres leur demandent : “Comment est-ce d’être un dirigeant ?” ils répondent : “Je suis incroyablement occupé et, pour des raisons de sécurité, je dois sans cesse déménager. Cet environnement est tellement déstabilisant que je ne peux pas me concentrer sur mon travail.” Ils ont toujours l’impression que de nombreux yeux les observent et ne savent pas où se cacher pour être en sécurité. À part se déguiser, se cacher dans différents endroits et ne pas rester au même endroit, ils ne travaillent pas réellement au quotidien. De tels dirigeants existent-ils ? (Oui.) Quels principes suivent-ils ? Ces gens disent : “Un lapin rusé a trois terriers. Pour qu’un lapin puisse se protéger contre l’attaque d’un prédateur, il doit préparer trois terriers pour s’y cacher. Si une personne fait face à un danger et doit s’enfuir, mais qu’elle n’a nulle part où se cacher, est-ce acceptable ? Nous devons prendre exemple sur les lapins ! Les animaux créés par dieu ont cette capacité de survie et les gens devraient s’en inspirer.” Depuis qu’ils assument des fonctions de direction, ils ont pris conscience de cette doctrine et croient même avoir compris la vérité. En réalité, ils sont terriblement effrayés. Dès qu’ils entendent parler d’un dirigeant qui a été dénoncé à la police parce que l’endroit où il vivait n’était pas sûr ou d’un dirigeant qui a été la cible des espions du grand dragon rouge parce qu’il sortait trop souvent pour faire son devoir et interagissait avec trop de gens, et comment ces personnes ont fini par être arrêtées et condamnées, ils prennent immédiatement peur. Ils se disent : “Oh non, vais-je être le prochain à être arrêté ? Je dois en tirer une leçon. Je ne dois pas être trop actif. Si je peux éviter de faire une partie du travail de l’Église, je le ferai. Si je peux éviter de me montrer, je le ferai. Je minimiserai mon travail autant que possible, j’éviterai de sortir, j’éviterai d’interagir avec qui que ce soit et je m’assurerai que personne ne sache que je suis un dirigeant. De nos jours, qui peut se permettre de se soucier de qui que ce soit d’autre ? Simplement rester en vie est déjà un défi !” Depuis qu’ils ont endossé le rôle de dirigeant, à part porter un sac et se cacher, ils ne travaillent pas du tout. Ils vivent sur le qui-vive, dans la crainte constante d’être arrêtés et condamnés. Supposons qu’ils entendent quelqu’un dire : “Si tu te fais prendre, tu seras tué ! Si tu n’étais pas un dirigeant, si tu n’étais qu’un simple croyant, tu pourrais être libéré après avoir payé une petite amende, mais comme tu es un dirigeant, c’est difficile à dire. C’est trop dangereux ! Certains dirigeants ou ouvriers qui se sont fait arrêter ont refusé de donner des informations et ont été battus à mort par la police.” Lorsqu’ils entendent parler d’une personne battue à mort, leur crainte s’intensifie et ils ont encore plus peur de travailler. Chaque jour, ils ne pensent qu’à éviter de se faire prendre, à éviter de montrer leur visage, à ne pas être surveillés et à éviter tout contact avec leurs frères et sœurs. Ils se creusent les méninges en pensant à tout cela et oublient complètement leurs devoirs. S’agit-il de personnes loyales ? Ce genre de personne peut-il s’acquitter d’un travail, quel qu’il soit ? (Non, il ne le peut pas.) » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie II)). Dieu a exposé que les antéchrists croient en Lui afin de gagner des bénédictions. Ils considèrent que leurs propres intérêts et leur propre sécurité sont plus importants que tout le reste. Dès qu’ils font face à un environnement dangereux, les antéchrists courent se cacher pour assurer leur propre sécurité, et ils peuvent mettre de côté leurs devoirs et les négliger. Quand j’ai vu la façon dont Dieu avait exposé ces manifestations du fait d’être un antéchrist, j’ai pensé à mon propre état pendant toute cette période. Au début, quand l’environnement n’avait pas été très dangereux, j’avais pu, malgré tout, guider mes frères et sœurs en prêchant l’Évangile, et mon travail avait également donné certains résultats. Cependant, maintenant que l’Église faisait face à des arrestations généralisées, et que j’étais trahie par un Judas, je m’inquiétais de ne pas avoir une bonne fin ou une bonne destination si j’étais arrêtée et battue à mort. Dans le but de me protéger, je me demandais à longueur de journée comment rester en sécurité, sans vraiment m’appliquer lorsque j’assurais le suivi du travail. Le travail textuel n’avait donné aucun résultat pendant plusieurs mois, et je n’avais pas essayé sérieusement de comprendre où se trouvaient les problèmes ou la façon de les résoudre. En outre, je n’avais pas été assidue dans le suivi du travail de l’Église de Chengnan. Je ne m’étais pas rendu compte que le faux dirigeant ne faisait aucun travail concret, et je ne l’avais pas renvoyé dans un délai raisonnable. Les diverses tâches de l’Église s’en étaient trouvées entravées. J’avais même commencé à regretter d’être dirigeante parce que je craignais d’être arrêtée et condamnée à une lourde peine. Quand j’ai pensé à tout cela, j’ai finalement compris que toutes les années pendant lesquelles j’avais fait un devoir et je m’étais dépensée avaient pour fondement le fait de gagner des bénédictions et des avantages. Maintenant que de nombreuses Églises faisaient face à des arrestations, le travail d’Église nécessitait que les gens coopèrent. En particulier, l’Église de Chengnan dont j’étais responsable avait de nombreux nouveaux membres, qui n’avaient pas encore posé un fondement solide sur le vrai chemin. Ils étaient craintifs et avaient peur de se réunir à cause de la menace des persécutions et arrestations du grand dragon rouge, et ils avaient un besoin urgent de soutien et d’abreuvement. Certains dirigeants et ouvriers avaient été arrêtés et il n’y avait personne pour coopérer dans le travail. Il y avait également un besoin urgent de nouvelles élections. En tant que prédicatrice, je devais assumer mes responsabilités et tenir compte des intentions de Dieu à ce moment-là. Exactement comme Dieu le dit : « Les intimes de Dieu sont capables de Le servir directement parce qu’ils ont reçu la grande commission de Dieu et le fardeau de Dieu, qu’ils sont en mesure de considérer le cœur et le fardeau de Dieu comme le leur et parce qu’ils n’accordent aucune importance au gain ou à la perte de leurs perspectives d’avenir, même quand leurs perspectives sont de ne rien avoir et qu’ils n’ont rien à y gagner, ils croient toujours en Dieu avec un cœur qui aime Dieu. Et donc, ce genre de personne est un intime de Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Comment servir en harmonie avec la volonté de Dieu). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai vu que ceux qui étaient véritablement loyaux envers Dieu ne tenaient pas compte de leur propre sécurité ou de leurs propres perspectives. Au contraire, ils considéraient comme urgent tout ce que Dieu considérait comme urgent, et plus l’environnement était dangereux, plus ils essayaient de comprendre comment bien faire leur devoir, comment soutenir les frères et sœurs plus faibles, et comment protéger correctement le travail de l’Église. Cependant, quand je m’étais trouvée dans un environnement dangereux qui avait affecté ma vie, ma fin et ma destination, j’avais mis mon devoir de côté et j’avais même regretté de faire un devoir de dirigeante. Même si, en apparence, il ne semblait pas que j’avais jeté l’éponge, je n’avais pas mis mon cœur et mon esprit dans mon devoir. De nombreux problèmes étaient apparus dans le travail, mais je ne les avais pas remarqués. Je n’avais pas fait de travail concret ! Aujourd’hui, Dieu m’avait élevée pour que je fasse les devoirs d’une dirigeante, dans l’espoir que je puisse assumer cette responsabilité et bien faire le travail de l’Église, et afin d’utiliser l’accomplissement de ce devoir pour me transmettre divers aspects des vérités. Cependant, pour me protéger moi-même, non seulement je n’avais pas fait preuve de loyauté dans mon devoir, mais j’avais aussi entravé le travail. Y avait-il la moindre conscience là-dedans ? Autrefois, je m’étais dit que, parce que je croyais en Dieu depuis tant d’années, parce que j’avais pu renoncer à ma famille, abandonner les plaisirs charnels, et aussi supporter des souffrances et payer un prix en faisant mon devoir, je pouvais être considérée comme quelqu’un qui croyait sincèrement en Dieu et qui poursuivait la vérité. Désormais, la révélation provoquée par cet environnement m’avait finalement permis de voir clairement ma véritable stature. Alors je suis venue devant Dieu et j’ai prié : « Mon Dieu, quand j’ai appris que j’avais été trahie par un Judas, j’ai vécu dans un état où je me préservais. Je n’ai pas été scrupuleuse dans mon devoir et j’ai fait obstacle au travail. Je me sens très coupable et je m’en veux beaucoup. Mon Dieu, je sais que je suis égoïste et méprisable, et je ne veux plus vivre dans cet état. Dorénavant, je veux corriger mon état et bien faire mon travail. Puisses-Tu me guider. » Après que j’ai prié, mon cœur s’est quelque peu calmé. J’ai rapidement discuté avec Wang Hui de la façon de résoudre les problèmes dans notre travail. Nous avons d’abord vérifié la lettre de signalement de l’Église de Chengnan, et avons renvoyé le faux dirigeant, conformément aux principes. Quant au travail textuel, j’ai découvert qu’il ne produisait pas de bons résultats parce que les ouvriers qui en étaient chargés se montraient indisciplinés, qu’ils ne portaient aucun fardeau dans l’accomplissement de leurs devoirs, et qu’ils ne travaillaient pas non plus harmonieusement ensemble. Plus tard, j’ai échangé avec le superviseur au sujet de ce problème et je l’ai résolu. Après une période de supervision et de suivi, les résultats du travail textuel ont commencé à s’améliorer. En voyant cela, je n’ai pu m’empêcher de penser que si je m’étais davantage appliquée dans mon devoir auparavant, le travail n’aurait pas pris autant de retard, alors je me suis sentie encore plus coupable et je me suis fait encore plus de reproches, et j’ai décidé, dans mon for intérieur, de m’assurer de faire mon devoir correctement à l’avenir.

Un jour, en février 2024, j’ai reçu un message des frères et sœurs, qui disait que Wen Xi avait à nouveau été arrêtée, qu’elle avait révélé certains détails me concernant, et que le grand dragon rouge avait une nouvelle fois établi mon portrait-robot. Quelques jours plus tard, j’ai appris que Sœur Yang Shuo, qui avait été notre chauffeuse récemment, avait été arrêtée par la police. Apprendre toutes ces nouvelles en succession rapide m’a mise sur des charbons ardents. La tactique habituelle du grand dragon rouge consiste à filer une personne et à enquêter sur elle pendant un certain temps avant de l’arrêter, et il ne procède à une arrestation que lorsque la cible a été confirmée. Peu avant, Yang Shuo nous avait transportés en voiture deux fois. Si la police l’avait suivie avant de l’arrêter, nos derniers déplacements avaient-ils donc eu lieu sous les yeux de la police ? Maintenant que Yang Shuo avait été arrêtée et que Wen Xi avait révélé certains détails sur moi, si j’étais arrêtée, la police me torturerait à coup sûr. Si j’étais battue à mort, mes espoirs de salut s’envoleraient certainement, n’est-ce pas ? Plus j’y pensais, plus cela m’inquiétait, alors j’ai prié Dieu, en Lui demandant de me guider pour que je reste ferme dans mon témoignage dans cet environnement. Après avoir prié, mon cœur s’est un peu calmé. Je me suis souvenue de certaines paroles de Dieu que j’avais lues durant cette période, et je les ai cherchées pour les lire. Dieu Tout-puissant dit : « Comment ces disciples du Seigneur Jésus sont-ils morts ? Parmi les disciples, certains ont été lapidés, traînés derrière un cheval, crucifiés la tête en bas, démembrés par cinq chevaux ; ils sont morts de toutes sortes de manières. Ils ont diffusé l’Évangile du Seigneur, mais les gens du monde ne l’ont pas accepté et, au contraire, les ont condamnés, battus et injuriés, et même mis à mort, c’est ainsi qu’ils ont été martyrisés. […] En fait, c’est ainsi qu’a eu lieu leur mort physique et qu’ils sont décédés ; c’est ainsi qu’ils ont quitté le monde des humains, pourtant cela ne signifie pas que leur fin a été la même. Quels qu’aient pu être les moyens de leur mort et de leur départ ou la façon dont cela s’est passé, ce n’est pas ainsi que Dieu a défini le résultat final de ces vies, de ces êtres créés. C’est une chose que tu dois voir clairement. Au contraire, ce sont les moyens dont ils se sont précisément servis pour condamner ce monde et témoigner des actions de Dieu. Ces êtres créés ont utilisé leur vie la plus précieuse, ils ont utilisé le dernier moment de leur vie pour témoigner des actions de Dieu, pour témoigner de la grande puissance de Dieu et pour déclarer à Satan et au monde que les actions de Dieu sont justes, que le Seigneur Jésus est Dieu, qu’Il est le Seigneur, et la chair incarnée de Dieu. Même jusqu’au dernier moment de leur vie, ils n’ont jamais renié le nom du Seigneur Jésus. N’était-ce pas une forme de jugement sur ce monde ? Ils ont utilisé leur vie pour proclamer au monde, pour confirmer aux êtres humains que le Seigneur Jésus est le Seigneur, que le Seigneur Jésus est Christ, qu’Il est la chair incarnée de Dieu, que l’œuvre de rédemption de toute l’humanité qu’Il a accomplie permet à cette humanité de continuer de vivre. Ce fait est à jamais immuable. Ceux qui ont été martyrisés pour avoir répandu l’Évangile du Seigneur Jésus, dans quelle mesure ont-ils accompli leur devoir ? Jusqu’à l’ultime mesure ? Comment l’ultime mesure a-t-elle été manifestée ? (Ils ont offert leur vie.) C’est juste, ils ont payé le prix de leur vie. La famille, la richesse et les possessions matérielles de cette vie sont toutes des choses externes ; la seule chose liée à l’être est la vie. Pour chaque personne vivante, la vie est la chose la plus digne d’être chérie, la chose la plus précieuse, et il se trouve que ces gens ont pu offrir ce qu’ils avaient de plus précieux, la vie, comme une confirmation et un témoignage de l’amour de Dieu pour l’humanité. Jusqu’au jour de leur mort, ils n’ont pas renié le nom de Dieu ni Son œuvre, et ils ont utilisé les derniers instants de leur vie pour témoigner de l’existence de ce fait. N’est-ce pas la plus haute forme de témoignage ? C’est la meilleure façon de faire son devoir ; c’est ce que signifie assumer sa responsabilité. Quand Satan les a menacés et terrorisés, et, à la fin, même quand il leur a fait payer le prix de leur vie, ils n’ont pas abandonné leurs responsabilités. C’est ce que signifie mener à bien son devoir dans la plus grande mesure possible. Qu’est-ce que Je veux dire par là ? Est-ce que Je veux que vous témoigniez de Dieu et répandiez Son Évangile de la même façon ? Tu n’as pas forcément à faire cela, mais tu dois comprendre que c’est ta responsabilité, que si Dieu a besoin que tu le fasses, tu dois l’accepter comme quelque chose que tu es tenu par l’honneur de faire. Aujourd’hui, les gens sont remplis de peur et d’inquiétude, mais à quoi servent ces sentiments ? Si Dieu n’a pas besoin que tu fasses cela, à quoi bon t’en inquiéter ? Si Dieu a besoin que tu le fasses, tu ne dois pas te soustraire à cette responsabilité, ni la rejeter. Tu dois coopérer de manière proactive et l’accepter sans inquiétude. Peu importe comment on meurt, il ne faut pas mourir devant Satan et ne pas mourir entre les mains de Satan. Si on est sur le point de mourir, il faut mourir entre les mains de Dieu. Les gens sont venus de Dieu et ils retournent à Dieu. C’est la raison et l’attitude qu’un être créé doit posséder » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Répandre l’Évangile est le devoir auquel sont tenus par honneur tous les croyants). Après avoir lu ces paroles de Dieu, je me suis sentie soulagée. Les disciples du Seigneur Jésus ont été persécutés parce qu’ils propageaient l’Évangile de Dieu. Certains ont été démembrés par cinq chevaux, d’autres ont été lapidés à mort, d’autres décapités, et certains ont été crucifiés la tête en bas. Ils n’ont jamais renoncé à prêcher l’Évangile à cause des persécutions, et jusqu’à leur mort, ils n’ont jamais renié le nom de Dieu. Ils ont utilisé leur vie pour porter un témoignage retentissant à Dieu. Même si, pour l’homme, leur corps était mort, leur âme était retournée devant leur Créateur. J’ai pensé à ces paroles du Seigneur Jésus : « Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera » (Matthieu 10:39). Ces paroles du Seigneur Jésus sont très claires. Si tu perds la vie à cause de ta croyance en Dieu ou de l’accomplissement de ton devoir, bien que ta chair meure, ton âme sera sauvée en Dieu, et tu gagneras la vraie vie. En tant qu’être créé, je devais me soumettre de façon inconditionnelle à l’environnement arrangé par Dieu. Si Dieu permettait que je sois arrêtée par le grand dragon rouge, je devais mettre ma vie de côté pour rester ferme dans mon témoignage à Dieu, et m’acquitter de mes responsabilités en tant qu’être créé. Même si le grand dragon rouge me torturait réellement à mort, ce serait un témoignage qui ferait honte à Satan. Ce serait précieux et significatif. Si je continuais comme avant, en faisant durer une existence ignoble, en ne pensant qu’à sauver ma propre peau, alors, même si je protégeais ma chair, je n’assumerais pas les responsabilités d’un être créé, et je ne rendrais pas témoignage à Dieu. Ce serait vraiment rater l’occasion d’être sauvée. Une fois que j’ai compris cela, je n’ai plus été craintive ni apeurée. À présent, je n’avais pas été arrêtée par le grand dragon rouge, et j’avais encore des occasions de faire mon devoir, je devais donc faire correctement les devoirs que j’étais censée faire. En particulier, à cause des arrestations du moment, le travail de certaines Églises ne s’était pas complètement redressé. Certains frères et sœurs vivaient encore dans la négativité et la faiblesse, et le grand dragon rouge arrêtait encore avec acharnement des frères et sœurs. Je devais consacrer tous mes efforts et mes échanges avec mes frères et sœurs aux intentions de Dieu, pour que tout le monde puisse se fier à Dieu, bien faire ses devoirs et rester ferme dans son témoignage. Quand j’y ai pensé, je me suis sentie éclairée. Ensuite, j’ai prié Dieu et j’ai délibérément mis mon cœur dans mes devoirs. Quant aux problèmes dans le travail de l’Église, j’en ai discuté et j’ai échangé avec Wang Hui à leur sujet pour les résoudre, et j’ai écrit des lettres pour échanger individuellement avec les Églises dont le travail ne donnait pas de bons résultats. Au bout d’un moment, divers aspects du travail ont montré des signes d’amélioration, et je me suis sentie vraiment comblée. Dieu soit loué !

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