Réflexions d’une patiente souffrant d’urémie

2 avril 2025

Par He Mu, Chine

J’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours alors que j’avais la quarantaine. J’ai vu que l’œuvre de Dieu dans les derniers jours était l’œuvre du salut des gens par Dieu, et que c’était seulement en venant devant Dieu, en lisant Ses paroles et en faisant ses devoirs que l’on pouvait comprendre et gagner la vérité, avoir l’affection et la protection de Dieu, et en fin de compte, la possibilité d’entrer dans Son royaume. Peu après, j’ai commencé à faire mes devoirs. Quel que soit le devoir que l’Église arrangeait pour moi, je ne le refusais jamais. Je me demandais seulement comment bien le faire. Plus tard, ma tension artérielle a atteint 220 mmHg, alors on m’a donné un traitement intraveineux pour la faire baisser, ce qui ne m’a pas empêchée de faire mes devoirs. J’ai pensé : « Tant que je fais sincèrement mon devoir, Dieu me protégera. » Pendant des années, j’ai continué à faire mes devoirs, qu’il pleuve ou qu’il vente, pensant que j’étais une vraie croyante qui recevait l’approbation de Dieu. Mais une maladie soudaine a révélé mon vrai visage.

C’était à l’automne 2009. Un jour, mes deux jambes ont subitement commencé à enfler et à me faire mal. Bientôt, mon visage et mes yeux ont également enflé, tout mon visage s’est déformé, je ne pouvais plus ouvrir les yeux. Ma fille m’a emmenée à l’hôpital pour me faire examiner. Le médecin a dit que mes deux reins étaient atrophiés, ce qui pouvait se transformer en urémie, et que si mon état s’aggravait, cela pouvait conduire à la mort. Entendre cela m’a fait un choc. Si les choses continuaient ainsi, la mort ne serait pas loin. J’avais commencé à faire mes devoirs quelques mois seulement après avoir trouvé Dieu, et je n’avais jamais cessé de faire mon devoir, qu’il pleuve ou qu’il vente, ou même quand j’étais malade. Au fil des années, non seulement j’avais souffert et je m’étais épuisée en faisant mes devoirs, mais j’avais également subi les incompréhensions, moqueries et insultes des membres de ma famille. Faire ce genre d’efforts ne suffisait-il donc pas ? N’était-ce pas suffisant, malgré tout, pour gagner la protection de Dieu ? J’ai repensé au moment où j’avais trouvé Dieu et eu de si grands espoirs pour la vie du royaume, et je me suis demandé, face à une maladie aussi grave, qui pouvait mettre ma vie en danger à tout instant, si j’aurais encore la possibilité d’entrer dans ce royaume. Il semblait que cette merveilleuse destination n’avait plus rien à voir avec moi. Plus j’y pensais, plus je me sentais lésée, et j’ai perdu la motivation de faire mon devoir. J’ai sombré dans la négativité. J’ai prié Dieu : « Ô Dieu, je ne comprends pas pourquoi je fais face à cette maladie, et je me plains de Toi dans mon cœur. Je sais que c’est mal, alors, s’il Te plaît, éclaire-moi et guide-moi pour que je comprenne Ton intention. »

Plus tard, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Les gens pensent : “Puisque, désormais, je crois en Dieu, alors je Lui appartiens et Dieu devrait prendre soin de moi, se charger de mon alimentation et de mon hébergement, se soucier de mon avenir et de mon destin, ainsi que de ma sécurité personnelle, et de celle de ma famille, et garantir que tout se passera bien pour moi, que tout se passera paisiblement, sans incident.” Et si les faits ne correspondent pas à ce que les gens demandent et imaginent, ils se disent : “Croire en Dieu n’est pas aussi agréable ou aussi facile que je l’avais imaginé. Il s’avère que je dois encore endurer toutes ces persécutions et tribulations, et subir nombre d’épreuves dans ma croyance en Dieu. Pourquoi Dieu ne me protège-t-Il pas ?” Penser ainsi est-il une bonne ou une mauvaise chose ? Est-ce conforme à la vérité ? (Non.) Alors, cette façon de penser ne montre-t-elle pas que ces gens ont des exigences déraisonnables vis-à-vis de Dieu ? Pourquoi les gens qui pensent ainsi ne prient-ils pas Dieu ou ne cherchent-ils pas la vérité ? La bonne volonté de Dieu se trouve naturellement derrière le fait qu’Il amène les gens à faire face à de telles choses. Pourquoi les gens ne comprennent-ils pas les intentions de Dieu ? Pourquoi ne peuvent-ils pas coopérer avec l’œuvre de Dieu ? Dieu amène délibérément les gens à faire face à de telles choses pour qu’ils puissent chercher la vérité et gagner la vérité, et pour qu’ils vivent en se fiant à la vérité. Cependant, les gens ne cherchent pas la vérité, au contraire, ils évaluent toujours Dieu en utilisant leurs propres notions et leur imagination, voilà leur problème. C’est ainsi que vous devez comprendre ces choses désagréables : personne ne traverse l’existence sans souffrir. Pour certains, cette souffrance touche la famille, pour d’autres le travail, pour d’autres le mariage et pour d’autres encore la maladie physique. Tout le monde doit souffrir. Certains disent : “Pourquoi doit-on souffrir ? Ce serait tellement bien si on vivait toute sa vie en paix et dans le bonheur. Est-il possible de ne pas souffrir ?” Non. Tout le monde doit souffrir. La souffrance fait ressentir à chacun la multiplicité des sensations de la vie physique, que ces sensations soient positives ou négatives, actives ou passives. La souffrance engendre des sentiments et des réactions différentes, qui constituent ensemble toute ton expérience de la vie. C’est là un aspect, et c’est pour rendre les gens plus expérimentés. Si tu arrives à chercher la vérité et à comprendre l’intention de Dieu à travers cela, tu te rapprocheras sans cesse de la norme qu’Il exige de toi. Un autre aspect est que c’est la responsabilité que Dieu donne à l’homme. Quelle responsabilité ? Il s’agit de la souffrance que tu dois subir. Si tu peux subir cette souffrance et la supporter, alors c’est le témoignage, et non pas quelque chose de honteux » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut s’engager sur le bon chemin de la croyance en Dieu que si l’on résout ses notions (1)). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai compris que toutes les situations et souffrances auxquelles nous faisons face portent les intentions de Dieu. Tout cela reste dans le cadre de ce que la stature d’une personne peut supporter. Nous devons chercher la vérité et les intentions de Dieu, et ne pas nous accrocher à nos notions ni voir les choses de notre point de vue. Si nous examinons les choses du point de vue de la chair, nous vivrons dans la souffrance, et penserons que la maladie n’est pas une bonne chose. Mais si nous acceptons de telles choses comme venant de Dieu et cherchons la vérité, nous pouvons tirer des leçons de la maladie, et cela devient alors une bonne chose. En réfléchissant à ma réaction à cette maladie, je me suis dit que, durant toutes ces années de croyance en Dieu et d’exécution de mes devoirs, que j’aie fait face à la calomnie et aux moqueries des membres de ma famille et de mes voisins, ou que j’aie enduré le vent, la pluie, le froid glacial ou la chaleur brûlante, je n’avais jamais cessé de faire mes devoirs. Je pensais donc que Dieu devait me protéger d’une maladie grave, et qu’au bout du compte, je vivrais pour entrer dans le royaume de Dieu. N’était-ce pas là exactement l’état que Dieu exposait dans Ses paroles : « Puisque, désormais, je crois en Dieu, alors je Lui appartiens et Dieu devrait prendre soin de moi, se charger de mon alimentation et de mon hébergement, se soucier de mon avenir et de mon destin, ainsi que de ma sécurité personnelle » ? Quand j’avais vu que Dieu ne me protégeait pas comme je l’avais imaginé, j’avais commencé à me plaindre de Lui, en utilisant mes sacrifices et mes dépenses comme un capital pour raisonner avec Lui, et je m’étais mise à faire mes devoirs de manière superficielle. Où étaient mon humanité et ma raison ? Mes sacrifices et mes dépenses antérieurs n’avaient même pas été sincères ! Si cette situation ne m’avait pas révélée, je ne me serais pas rendu compte de mes arrière-pensées et de mes points de vue erronés consistant à croire en Dieu pour obtenir des bénédictions. Quand j’ai compris cela, je n’ai plus éprouvé autant de souffrance dans mon cœur, et j’ai été prête à me soumettre, à continuer à faire mes devoirs tout en prenant mon traitement. Peu à peu, mon état s’est amélioré et ma maladie s’est quelque peu atténuée. Même si mes jambes enflaient encore parfois, cela ne me contraignait pas, et j’ai continué à prêcher l’Évangile activement.

Durant l’hiver 2018, j’ai soudain remarqué une bosse sur mon pied. J’avais si mal que je pouvais pas m’appuyer dessus, et ma fille a dû m’aider à marcher. Je suis allée à l’hôpital, puis le médecin m’a diagnostiqué une crise de goutte, il a constaté que mes taux de créatinine étaient passés de 200 µmol/L à plus de 500 µmol/L, et que mon urémie était déjà à un stade avancé. Le médecin, craignant que je ne supporte pas la vérité, m’a caché toute la gravité de mon état. Au début, ma maladie ne m’a pas trop inquiétée, mais le quatrième jour, quand ma fille s’est soudain renseignée au sujet des dispositions funéraires, j’ai su que mon état avait empiré. Mon cœur a vacillé et j’ai pensé : « Se pourrait-il qu’il ne me reste pas beaucoup de temps et que je sois sur le point de mourir ? » Je n’osais pas y penser, alors j’ai prié Dieu : « Ô Dieu, ma vie et ma mort sont entre Tes mains. Je suis prête à me soumettre à Tes orchestrations et à Tes arrangements. » Quelques jours plus tard, j’ai découvert que ma maladie était effectivement à un stade avancé, et à cet instant, je n’ai pu empêcher mes mains de trembler, je n’arrivais même pas à tenir une tasse. Je ne pouvais pas accepter cette réalité, et je me suis demandé si le médecin avait fait une erreur, d’une manière ou d’une autre. Je me suis demandé : « Comment ma maladie a-t-elle pu s’aggraver aussi vite ? Je crois en Dieu, Il ne me laissera donc pas mourir aussi facilement. » Mais ensuite, j’ai pensé : « On m’a diagnostiqué une urémie avancée. À quoi bon ne pas y croire ? C’est la réalité. » J’ai eu l’impression que ma vie touchait à sa fin et j’ai été envahie par la douleur et le désespoir. Quand je pensais qu’il me restait peu de temps et que je ne pourrais pas voir la beauté du royaume, je ne voulais pas accepter mon sort, et je me disais : « Qu’ai-je gagné, par toutes mes années d’efforts ? Je fais mes devoirs depuis tout ce temps, alors pourquoi ma maladie a-t-elle continué à s’aggraver ? » J’avais l’impression que Dieu se montrait vraiment injuste avec moi. La nuit, dans mon lit, j’ai pensé à une femme qui avait fait des affaires avec nous. Elle avait eu la même maladie que moi, et après avoir été diagnostiquée, elle était rentrée chez elle et était morte dix jours plus tard. Je me suis dit que ma mort était proche, elle aussi, et que le compte à rebours avait commencé. J’ai pensé que j’étais quasiment morte, alors à quoi cela servait-il de lire les paroles de Dieu ? Je suis devenue négative pendant plus de vingt jours et j’ai vécu dans une grande souffrance. Je savais que je m’étais écartée de Dieu, alors je L’ai interpellé, en Lui demandant de m’éclairer et de m’illuminer. Puis je me suis souvenue de cet hymne des paroles de Dieu :

Les épreuves requièrent la foi

1  Durant les épreuves, il est normal que les gens soient faibles, qu’ils aient de la négativité en eux, ou qu’ils manquent de clarté au sujet des intentions de Dieu ou de leur voie de pratique. Mais en général, tu dois avoir foi en l’œuvre de Dieu et, tout comme Job, ne pas nier Dieu. Bien que Job fût faible et qu’il maudît le jour de sa naissance, il ne nia pas que toutes les choses que les gens possèdent après leur naissance sont accordées par l’Éternel et que l’Éternel est aussi Celui qui les reprend toutes. Peu importe quelles épreuves il a traversées, il a maintenu cette croyance.

2  Dans ton expérience, peu importe l’épurement que tu subis à travers les paroles de Dieu, ce que Dieu exige de l’humanité, en un mot, c’est sa foi en Lui et son cœur qui aime Dieu. Ce qu’Il perfectionne en œuvrant de cette manière, c’est la foi des hommes, leur amour et leur détermination. […]

– La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui doivent être rendus parfaits doivent subir l’épurement

En réfléchissant à ces paroles de Dieu, mon cœur s’est éclairé. Il s’avère que Dieu arrange les gens, les événements et les choses pour parfaire notre foi. J’ai pensé à Job, qui avait subi de si grandes épreuves : il avait été dépouillé de sa fortune, ses enfants étaient morts, et son corps s’était couvert de furoncles douloureux, pourtant, il ne s’était jamais plaint et avait gardé foi en Dieu, il était resté ferme dans son Témoignage à Dieu. Ce que Dieu fait ne s’aligne pas sur les notions humaines, et quand les gens ne le voient pas clairement, ou qu’ils ne comprennent pas les intentions de Dieu, ils ont besoin de la foi pour en faire l’expérience. Me rendant compte de cela, mon cœur est devenu bien plus clair.

Ensuite, j’ai réfléchi davantage. Quand j’avais appris que mon urémie était à un stade avancé, j’avais vécu dans l’angoisse et la terreur, et en vérité, j’avais eu peur de la mort. Alors j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui concernait mon état. Dieu Tout-Puissant dit : « Pourquoi sont-ils incapables d’échapper à la souffrance de la peur de la mort ? Face à la mort, certaines personnes s’urinent dessus ; d’autres sont saisies de frissons, s’évanouissent, se déchaînent contre le ciel et l’humanité ; certains hurlent même et pleurent. Ces réactions ne sont en aucun cas des réactions naturelles qui se produisent soudainement à l’approche de la mort. Les gens se comportent de cette façon embarrassante surtout parce que, au fond de leur cœur, ils craignent la mort, parce qu’ils n’ont pas une connaissance claire et une appréciation de la souveraineté de Dieu et de Ses arrangements, encore moins s’y soumettent-ils vraiment ; parce que les gens ne veulent rien d’autre qu’arranger et gouverner tout par eux-mêmes, contrôler leur propre destin, leur propre vie et leur propre mort. Il n’est donc pas étonnant que les gens ne soient jamais capables d’échapper à la peur de la mort » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai compris que, face à la mort, les gens se montraient craintifs et terrifiés parce qu’ils ne comprenaient pas la souveraineté et les arrangements du Créateur. La vie et la mort humaines sont contrôlées par Dieu, ce ne sont pas des choses que les gens peuvent décider eux-mêmes. Personne ne peut contrôler son destin. J’ai pensé que Dieu avait dit que Job, après avoir accompli la mission de sa vie, avait fait face à la mort calmement, et cela m’a profondément émue. Job avait craint Dieu et s’était éloigné du mal toute sa vie, sans jamais essayer de marchander avec Dieu ou d’avoir des exigences à Son égard. Il avait remercié Dieu quand Dieu lui avait donné, et il s’était soumis quand Dieu lui avait enlevé des choses. Quelle que soit la façon dont Dieu l’avait traité, il avait pu se soumettre et faire face à la mort calmement. Mais quant à moi, quand j’avais appris que mon urémie était à un stade avancé et que je n’allais pas vivre beaucoup plus longtemps, je m’étais plainte à Dieu. Je n’avais aucune soumission à Dieu et mon cœur ne craignait pas Dieu. Je ne pouvais pas continuer à vivre ainsi. J’ai été prête à suivre l’exemple de Job, à mettre ma vie entre les mains de Dieu et à me mettre moi-même à la merci de Sa souveraineté et de Ses arrangements. Tant que je vivrais, je ferais mon devoir au mieux de mes capacités, et quand la mort viendrait à moi, j’y ferais face calmement, et je me soumettrais aux orchestrations et aux arrangements de Dieu. Après cette prise de conscience, je me suis sentie énormément soulagée.

Plus tard, j’ai pensé : « Pourquoi ai-je reproché à Dieu de me traiter injustement quand j’ai été confrontée à la maladie ? » J’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Les gens ne sont pas qualifiés pour formuler des exigences vis-à-vis de Dieu. Il n’y a rien de plus déraisonnable qu’exiger quelque chose de Dieu. Dieu fait ce qu’Il doit faire, Son tempérament est juste. La justice n’est en aucun cas l’équité ou le fait d’être raisonnable. Il ne s’agit pas d’égalitarisme, ni de t’accorder ce que tu mérites selon le volume de travail que tu as accompli, ni de te payer pour le type de travail que tu as réalisé, ni de te donner ton dû d’après les efforts que tu as déployés. Cela n’est pas la justice, c’est simplement être équitable et raisonnable. Très peu de gens sont capables de connaître le tempérament juste de Dieu. Supposez que Dieu ait éliminé Job après que Job Lui a rendu témoignage : cela aurait-il été juste ? En fait, cela l’aurait été. Pourquoi appelle-t-on cela la justice ? Comment les gens envisagent-ils la justice ? Si quelque chose est conforme aux notions des gens, il leur est très facile de dire que Dieu est juste. En revanche, s’ils ne considèrent pas que cela soit conforme à leurs notions, si c’est quelque chose qu’ils sont incapables de concevoir, alors il leur serait difficile de dire que Dieu est juste. […] L’essence de Dieu est justice. Bien qu’il ne soit pas facile de comprendre ce qu’Il fait, tout ce qu’Il fait est juste ; c’est simplement que les gens ne le comprennent pas. Quand Dieu a donné Pierre à Satan, comment Pierre a-t-il répondu ? “L’humanité est incapable de comprendre ce que Tu fais, mais tout ce que Tu fais contient Ta bonne volonté ; la justice l’habite entièrement. Comment pourrais-je ne pas Te louer pour Ta sagesse et pour Tes actes ?” Tu dois voir maintenant que la raison pour laquelle Dieu ne détruit pas Satan au temps de Son salut pour l’homme est qu’il faut que les humains voient clairement comment Satan les a corrompus et dans quelle mesure il les a corrompus, et comment Dieu les purifie et les sauve. En fin de compte, quand les hommes auront compris la vérité, vu clairement le visage odieux de Satan et contemplé le péché monstrueux de leur corruption par Satan, Dieu détruira Satan, leur montrant Sa justice. Le moment où Dieu détruira Satan est empli du tempérament et de la sagesse de Dieu. Tout ce que Dieu fait est juste. Même si les humains ne sont pas capables de percevoir la justice de Dieu, ils ne doivent pas porter de jugements à volonté. S’Il fait quelque chose qui leur semble déraisonnable, ou s’ils ont une opinion à ce sujet et que cela les amène à dire qu’Il n’est pas juste, alors ils ne se montrent pas du tout raisonnables. Tu vois que Pierre a trouvé certaines choses incompréhensibles, mais il était sûr que la sagesse et la volonté de Dieu étaient présentes dans ces choses-là. Les humains ne peuvent pas tout comprendre ; il y a tant de choses qu’ils ne peuvent saisir. Ainsi donc, connaître le tempérament de Dieu n’est pas une chose facile » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai compris que le tempérament juste de Dieu n’était pas concerné par l’équité, la rationalité ou la récompense des efforts, comme je l’avais imaginé. Ce n’est pas que Dieu doive me donner en retour autant que je semble donner. Le tempérament juste de Dieu est déterminé par Son essence. Tout ce que Dieu fait est juste et Ses bonnes intentions sont derrière tout ce qu’Il fait. Mais je pensais que les efforts devaient être récompensés, et que plus je donnais dans mon devoir, plus Dieu devait me récompenser. Alors quand je faisais des sacrifices et que je me dépensais dans ma croyance en Dieu, je me disais que je devais recevoir la protection et les bénédictions de Dieu, et être emmenée dans Son royaume, sinon, je pensais que Dieu était injuste. Ma compréhension de la justice de Dieu était absurde ! Dieu est le Créateur, et je ne suis qu’un être créé. Peu importe comment Dieu arrange les choses ou me traite, c’est approprié et juste. Si Dieu me bénit, Il est juste, et s’Il ne le fait pas, Il reste juste. Si j’évalue Dieu à l’aune de mes notions, je Lui résiste. Je me suis souvenue que Dieu avait dit un jour : « Ceux qui sont impurs ne sont pas autorisés à entrer dans le royaume, ceux qui sont impurs ne sont pas autorisés à souiller la terre sainte. Bien que tu aies peut-être beaucoup travaillé, et ce pendant de nombreuses années, à la fin, si tu es toujours déplorablement dégoûtant, alors il sera intolérable pour la loi du ciel que tu veuilles entrer dans Mon royaume ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte). « Je décide de la destination de chaque homme, non en fonction de l’âge, de l’ancienneté, du degré de souffrance et encore moins du degré auquel il inspire la pitié, mais plutôt selon qu’il possède ou non la vérité. Il n’y a pas d’autre option que celle-ci » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Prépare suffisamment de bonnes actions pour ta destination). Dieu détermine la destination d’une personne en Se basant sur le fait qu’elle possède on non la vérité, et pas sur ses sacrifices et ses dépenses apparents. Ce n’est qu’en gagnant la vérité qu’une personne peut connaître une bonne issue. Si quelqu’un ne gagne pas la vérité et conserve pleinement le tempérament corrompu de Satan, qu’il utilise ses sacrifices et ses dépenses pour essayer de conclure des marchés avec Dieu et Le tromper, un tel individu est haï par Dieu et il est indigne d’entrer dans le royaume. Voilà la justice de Dieu. Je croyais en Dieu en ayant une mentalité transactionnelle et axée sur l’échange, en voulant utiliser mes souffrances et mes dépenses apparentes pour gagner les bénédictions de Dieu. Je trompais et j’exploitais Dieu. Comment pouvais-je recevoir l’approbation de Dieu ou entrer dans le royaume de cette façon ? J’ai pensé aux sacrifices et aux dépenses de Paul. Il avait prêché l’Évangile du Seigneur Jésus partout, même dans une grande partie de l’Europe, et avait fondé de nombreuses Églises. À la fin, il avait dit : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée » (2 Timothée 4:7-8). Paul avait utilisé ses sacrifices et ses dépenses comme un capital pour exiger de Dieu une couronne de justice, et au bout du compte, il a été jeté en enfer pour y être puni. Mon point de vue sur la foi en Dieu était le même que celui de Paul. Quand mon désir de bénédictions avait volé en éclats, je m’étais plainte de Dieu. Si je ne me repentais pas, n’allais-je pas finir par avoir le même destin que Paul ?

Plus tard, j’ai échangé avec les frères et sœurs, et une sœur a trouvé pour moi ce passage des paroles de Dieu : « Tous les humains corrompus vivent pour eux-mêmes. Chacun pour soi, Dieu pour tous : telle est, en résumé, la nature humaine. Les gens croient en Dieu pour leur propre bien ; quand ils renoncent à des choses et se dépensent pour Dieu, c’est afin d’être bénis, et quand ils sont loyaux à Son égard, c’est encore afin d’être récompensés. En somme, ils font tout cela dans le but d’être bénis, récompensés, et d’entrer dans le royaume des cieux. Au sein de la société, les gens travaillent pour leur profit personnel, et dans la maison de Dieu, ils font un devoir afin d’être bénis. C’est pour gagner des bénédictions que les gens renoncent à tout et qu’ils peuvent endurer beaucoup de souffrances : il n’y a pas de meilleure preuve de la nature satanique de l’homme » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Ayant lu cette parole de Dieu, j’ai compris qu’après avoir cru en Dieu, renoncé à des choses et m’être dépensée pendant des années, tout cela n’avait été que pour gagner des bénédictions. Je voulais que Dieu me protège, qu’Il me préserve, qu’Il m’évite toute maladie ou désastre. C’était là essayer de conclure un marché avec Dieu. Je vivais selon des poisons sataniques tels que : « Ne lève jamais le petit doigt sans récompense » et « Chacun pour soi, Dieu pour tous », le « profit » était au premier plan de tout ce que je faisais. Les choses avaient beau être difficiles ou fatigantes, tant qu’elles me profitaient, je me disais qu’elles en valaient la peine. Quand j’avais appris que faire mon devoir en croyant en Dieu pouvait m’apporter la protection de Dieu et une bonne destination, j’avais renoncé à des choses et je m’étais dépensée, et quelles que soient les souffrances et ce que cela coûtait, je m’étais dit que cela en valait la peine. Mais quand j’avais découvert que je souffrais d’urémie et que je risquais même de perdre la vie, j’avais pensé que si je mourais, je ne rentrerais pas dans le royaume et ne recevrais pas de bénédictions, alors je n’avais plu voulu lire la parole de Dieu ni prier, et je m’étais même plainte de Dieu, j’avais argumenté avec Lui, je L’avais fustigé et je L’avais jugé injuste. J’avais utilisé mes sacrifices et mes dépenses pour adresser des requêtes à Dieu et pour exiger que mes actes soient récompensés. Où étaient mon humanité et ma raison ? J’avais été si égoïste et fourbe ! Comment de tels sacrifices auraient-ils jamais pu gagner l’approbation de Dieu ? L’œuvre de Dieu sert à sauver les gens, à leur permettre d’obtenir un changement dans leur tempérament et à recevoir le salut de Dieu par le biais de la poursuite de la vérité en faisant leurs devoirs. Mais je croyais en Dieu et faisais mes devoirs uniquement pour recevoir des bénédictions. J’ai vu que vivre selon des poisons sataniques me rendait véritablement égoïste et méprisable. Je ne pouvais plus vivre comme cela et j’ai voulu me repentir devant Dieu. Plus tard, j’ai fait un devoir d’hébergement et je me suis sentie heureuse et joyeuse, intérieurement. Je me suis rendu compte que c’est seulement en considérant mes devoirs comme ma responsabilité que je peux vivre une vie pleine de sens.

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