Rester fidèle à mon devoir dans l’adversité
Par Wang Ju, ChineEn 2016, je faisais mon devoir en tant que diaconesse d’abreuvement dans l’Église. À l’époque, la dirigeante d’Église...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
Depuis que j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours, j’ai toujours été passionné par la prédication de l’Évangile et l’exécution de mon devoir, qu’il pleuve ou qu’il vente, sans retard. Plus tard, j’ai été élu dirigeant d’Église, et chaque fois que je voyais les frères et sœurs rencontrer des problèmes ou des difficultés, je faisais de mon mieux pour les aider à les résoudre. Après avoir pris en charge le travail vidéo, j’ai fait des heures supplémentaires, pour suivre et guider le travail. Lorsque les progrès étaient lents ou qu’il y avait des écarts, je m’empressais d’échanger sur eux et je les résolvais. Après un certain temps, j’ai vu que les compétences des frères et sœurs s’étaient améliorées et que le travail vidéo montrait des progrès. Je me sentais assez heureux, et je me disais : « Du moment que je continue d’endurer des difficultés, de payer un prix et d’obtenir des résultats de mon devoir, je recevrai certainement l’approbation de Dieu à l’avenir et j’aurai un grand espoir de salut. » Mais au moment même où j’étais pleinement investi dans mon devoir, un jour, je me suis senti extrêmement fatigué et je n’ai eu aucun appétit, mais je n’y ai pas trop prêté attention, je me suis dit que c’était probablement parce que je ne m’étais pas assez reposé dernièrement, et j’ai supposé que ça n’allait pas être un problème grave. Cependant, mon appétit a continué de décliner, et mes traits étaient tirés. Frère Guan Ming, qui coopérait avec moi, m’a conseillé d’aller à l’hôpital pour un examen. À ma grande surprise, le docteur a dit que je souffrais d’Hépatite B, et qu’il y avait une petite grosseur sur mon foie, et que si cela empirait, cela pourrait se transformer en cancer du foie. Ma tête s’est mise à bourdonner, « C’est impossible ! Je fais mon devoir ; comment puis-je contracter une telle maladie ? Elle n’est pas facile à traiter… » J’avais l’impression d’un immense poids sur ma poitrine, et mon cœur était empli de douleur et de faiblesse. J’ai repensé au fait qu’au fil des ans, j’avais renoncé à ma famille et à ma carrière, enduré des souffrances et m’étais dépensé. Même pourchassé et persécuté par le Parti communiste, je n’avais pas trahi Dieu. Alors pourquoi Dieu ne m’avait-il pas protégé ? Dans ma souffrance, j’ai pensé à une hymne des paroles de Dieu : « Quand la maladie frappe, c’est dû à l’amour de Dieu et, à coup sûr, Sa bienveillance y est comprise. Même si ton corps peut endurer quelque souffrance, ne cultive aucune idée de Satan. Loue Dieu au milieu de la maladie et apprécie Dieu au milieu de ta louange. Ne te décourage pas face à la maladie, continue à chercher encore et encore, et n’abandonne pas, et Dieu t’illuminera et t’éclairera » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 6). Les paroles de Dieu ont apporté un peu de paix dans mon cœur. Oui, que cette maladie empire ou non était dans les mains de Dieu, et même si je ne comprenais pas les intentions de Dieu à ce moment-là, je ne pouvais pas me plaindre à Son encontre. Je devais chercher Ses intentions, persister dans mon devoir, et rester ferme dans mon témoignage. Avec cette idée en tête, je me suis senti un peu mieux.
Dès lors, étant donné l’intensité du travail vidéo, les dirigeants se sont inquiétés à l’idée que mon corps ne puisse le supporter, alors ils ont arrangé une coopération entre Frère Li Cheng et moi dans la prédication de l’Évangile. Durant mon traitement, j’ai persévéré dans l’exécution de mon devoir, et chaque fois que nous rencontrions des difficultés dans notre travail, nous cherchions et échangions sur les vérités pertinentes pour les résoudre. Même si j’endurais quelques difficultés physiques et payais une sorte de prix, le fait de voir de plus en plus de gens accepter l’œuvre de Dieu des derniers jours me rendait très heureux, et je me suis dit : « Tant que je persiste dans mon devoir et endure plus de difficultés, et que je paye un plus grand prix, peut-être que Dieu me protègera et que mon état s’améliorera. » Mais après quelque temps, j’ai senti ma condition empirer. Je me sentais tous les jours fatigué, faible à tous les égards, et mon appétit a davantage diminué, alors je suis allé faire un autre examen. Le docteur a dit que mon Hépatite B avait empiré, et que je devais être immédiatement hospitalisé pour recevoir un traitement ; dans le cas contraire, cela continuerait de progresser et deviendrait difficile à traiter. Dans la mesure où j’étais traqué par le Parti communiste, une hospitalisation aurait exposé mon identité et m’aurait mis en danger, alors j’ai dû dépendre de médicaments et de traitements intraveineux, mais mon état ne s’était toujours pas beaucoup amélioré. Avec le temps, je suis devenu très faible, et je me suis dit : « Cette Hépatite B est déjà réapparue plusieurs fois ; si elle empire encore davantage et qu’elle devient une cirrhose ou un cancer du foie, ma vie sera à tous moments en danger. Si je devais mourir de la sorte, pourrais-je encore être sauvé ? Ce ne peut tout de même pas être ainsi que se termine ma vie de foi en Dieu ? » À cette pensée, je me suis senti faible et mou de partout, et j’ai ressenti en moi tout à la fois de la perplexité et de la plainte : « Depuis que j’ai commencé à croire en Dieu, j’ai été enthousiaste dans mon devoir et dans la prédication de l’Évangile. Qu’il neige ou qu’il vente, dans la chaleur ardente comme dans le froid mordant, et peu importe que je sois traqué ou persécuté par le Parti communiste et qu’il me soit impossible de rentrer chez moi, je n’ai jamais retardé mon devoir. Même pendant ces années de maladie, j’ai persévéré dans mon devoir tout du long, sans jamais jeter l’éponge, et quand bien même je n’aurais atteint aucun mérite, j’ai souffert et trimé. Pourquoi se fait-il que ma maladie ne se soit non seulement pas améliorée, mais qu’elle ait même empiré ? » J’ai vu les frères et sœurs en bonne santé et faisant leurs devoirs activement, tandis que j’étais frappé par une maladie grave. Plus j’y pensais, plus j’éprouvais un sentiment de grief ; retenant difficilement mes larmes, je suis retourné chez mon hôte. Je me sentais vraiment affligé et négatif, sans la moindre motivation pour faire mon devoir. À ce moment-là, Frère Li Cheng m’a rappelé : « Lorsqu’on fait face à la maladie, on doit chercher les intentions de Dieu et ne pas mal Le comprendre ni se plaindre à Son encontre. » Les mots de Frère Li Cheng m’ont aidé à me calmer. Tout ce qui se produit est permis par Dieu, et je devais d’abord me soumettre pour chercher la vérité et réfléchir sur moi-même. Alors, j’ai prié Dieu et j’ai cherché, dans l’espoir qu’Il me guiderait pour comprendre Ses intentions.
Plus tard, j’ai lu quelques paroles de Dieu : « Certaines personnes pensent que croire en Dieu devrait apporter la paix et la joie et que, si elles font face à telle ou telle situation, elles n’ont qu’à prier Dieu pour que Celui-ci leur tende l’oreille, qu’Il leur accorde la grâce et les bénédictions et qu’Il veille à ce que tout se passe paisiblement et sans heurts pour elles. Leur but en croyant en Dieu est de chercher la grâce, de gagner des bénédictions et de profiter de la paix et du bonheur. C’est en raison de ces opinions qu’elles abandonnent leur famille ou quittent leur travail pour se dépenser pour Dieu et qu’elles peuvent endurer les difficultés et payer de leur personne. Elles croient que, du moment qu’elles renoncent à certaines choses, qu’elles se dépensent pour Dieu, endurent des difficultés et travaillent avec diligence, en faisant montre d’un comportement exceptionnel, elles gagneront les bénédictions et la faveur de Dieu et que, quelles que soient les difficultés qu’elles rencontrent, du moment qu’elles prient Dieu, Il les résoudra et leur ouvrira un chemin en toute chose. Tel est le point de vue de la majorité des gens qui croient en Dieu. Les gens estiment que ce point de vue est légitime et correct. La capacité de nombreuses personnes à maintenir leur foi en Dieu pendant des années sans abandonner leur foi est directement liée à ce point de vue. Elles se disent : “Je me suis tellement dépensé pour Dieu, mon comportement a été exemplaire et je n’ai commis aucun acte malfaisant ; Dieu me bénira sûrement. Comme j’ai beaucoup souffert et énormément payé de ma personne dans chaque tâche, en faisant tout selon les paroles et les exigences de Dieu sans commettre la moindre erreur, Dieu devrait me bénir ; Il devrait s’assurer que tout se passe bien pour moi et que la paix et la joie habitent régulièrement mon cœur, et que je profite de la présence de Dieu.” Ne s’agit-il pas là des notions et de l’imagination humaines ? D’un point de vue humain, les gens bénéficient de la grâce de Dieu et reçoivent des avantages, il est donc logique de souffrir un peu pour cela, et il vaut la peine d’échanger cette souffrance contre les bénédictions de Dieu. C’est là une mentalité qui consiste à passer des accords avec Dieu. Cependant, du point de vue de la vérité et du point de vue de Dieu, cela n’est fondamentalement pas conforme aux principes de l’œuvre de Dieu ni aux normes que Dieu exige des gens. Ce n’est là qu’un vœu pieux, ce sont des notions et des produits de l’imagination purement humains à propos de la croyance en Dieu. Qu’il s’agisse de conclure des accords avec Dieu ou d’exiger des choses de Lui, ou que cela contienne des notions et des produits de l’imagination humains, dans tous les cas, rien de tout cela ne s’aligne sur les exigences de Dieu, ni n’est conforme aux principes et aux normes de Dieu en matière de bénédiction des gens. Cette pensée et ce point de vue transactionnels offensent particulièrement le tempérament de Dieu, mais les gens ne s’en rendent pas compte. Lorsque Dieu fait des choses qui ne correspondent pas aux notions des gens, ils ne tardent pas à formuler des plaintes et à nourrir des malentendus à Son sujet dans leur cœur. Ils se sentent même lésés et commencent alors à raisonner avec Dieu, voire à Le juger et à Le condamner. […] Lorsque Dieu arrange pour les gens un environnement qui contredit complètement leurs notions et les produits de leur imagination, ils se forgent dans leurs cœurs des notions, des jugements et des condamnations contre Dieu et peuvent même Le renier. Dieu peut-Il alors satisfaire leurs besoins ? Absolument pas. Dieu ne changera jamais Sa façon de travailler et Ses désirs en fonction des notions humaines. Qui doit changer, dans ce cas ? Les gens. Au lieu d’évaluer ce que Dieu fait à l’aune de leurs notions pour voir si c’est correct, les gens doivent abandonner leurs notions, accepter, se soumettre et faire l’expérience des environnements arrangés par Dieu, et chercher la vérité pour résoudre leurs propres notions. Lorsque les gens insistent pour s’accrocher à leurs notions, ils développent une résistance à l’égard de Dieu – cela se produit naturellement. Où se trouve la racine de cette résistance ? Elle réside dans le fait que ce sont sans aucun doute les notions et l’imagination des gens, et non la vérité, qui se trouvent généralement dans leur cœur. Par conséquent, lorsque l’œuvre de Dieu contredit les notions humaines, les gens peuvent défier Dieu et porter des jugements contre Lui » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (16)). « Pour eux, il n’y a pas de but plus légitime que de croire en Dieu pour recevoir des bénédictions ; c’est la valeur même de leur foi. Ils restent complètement indifférents à tout ce qui ne peut pas atteindre cet objectif. C’est le cas de la plupart des gens qui croient en Dieu aujourd’hui. Leur objectif et leur intention semblent légitimes, car en même temps qu’ils croient en Dieu, ils se dépensent aussi pour Dieu, se consacrent à Dieu et accomplissent leur devoir. Ils abandonnent leur jeunesse, abandonnent famille et carrière, et passent même des années à s’affairer loin de chez eux. Par souci de leur but ultime, ils changent leurs propres intérêts, leur vision de la vie et même la direction de leur poursuite ; pourtant ils ne peuvent pas changer le but de leur croyance en Dieu. […] Outre les avantages qui leur sont si étroitement liés, pourrait-il y avoir toute autre raison pour ces gens qui n’ont jamais compris Dieu de donner autant pour Lui ? En cela, nous découvrons un problème qui n’a pas été identifié précédemment : la relation de l’homme avec Dieu n’est qu’une relation non-déguisée d’intérêt personnel. C’est une relation entre un bénéficiaire et un donneur de bénédictions. Pour le dire simplement, c’est la relation entre un employé et un employeur. L’employé travaille dur seulement pour recevoir les récompenses accordées par l’employeur. Dans une telle relation intéressée, il n’y a pas d’affection, seulement une transaction ; il n’y est pas question d’aimer ni d’être aimé, seulement de charité et de miséricorde. Il n’y a pas de compréhension, il n’y a que de l’indignation réprimée avec impuissance et de la tromperie. Il n’y a pas d’intimité, seulement un gouffre infranchissable » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Addendum 3 : L’homme ne peut être sauvé que dans le cadre de la gestion de Dieu). Les paroles de jugement de Dieu exposaient en détail les intentions et points de vue erronés derrière ma foi en Lui, ce qui m’a laissé un sentiment d’humiliation et de honte. J’avais toujours cru qu’en payant un plus grand prix et en me dépensant davantage, je pourrais recevoir la protection et les bénédictions de Dieu, et que mon espoir de salut serait plus grand. Lorsqu’on m’avait soudainement diagnostiqué une Hépatite B, j’avais développé dans mon cœur des plaintes à l’encontre de Dieu, pensant que j’avais souffert et m’étais dépensé pour Lui pendant toutes ces années, et que Dieu n’aurait pas dû permettre que je sois frappé par une maladie si grave. Même si je m’étais finalement soumis, j’avais continué de penser que tant que je persévèrerais dans mon devoir et endurais plus de souffrances et payais un plus grand prix, peut-être que Dieu me protègerait et que ma condition s’améliorerait. Mais lorsque ma condition avait empiré, et que j’avais même fait face à l’éventualité d’un cancer et de la mort, j’avais pensé que mon désir de bénédictions avait été anéanti. Alors j’étais devenu négatif et j’avais développé une incompréhension, me querellant avec Dieu dans mon cœur, et croyant que même si je n’avais aucun mérite, j’avais souffert et trimé, et que Dieu ne devait pas me traiter ainsi ; je m’étais même plaint à l’encontre de Dieu de ne pas m’avoir pas protégé. Dans la révélation des faits, j’ai vu que mes efforts et mes dépenses étaient motivés par une intention méprisable, et que j’avais voulu me servir de mon dur labeur, de mes sacrifices et de mes dépenses comme d’un capital en échange d’un bon avenir et d’une bonne destination, ce qui revenait à faire une transaction avec Dieu. Dès que j’avais été privé de ses bénédictions, j’avais mal compris et m’étais plaint à l’encontre de Dieu. Ce que je révélais était l’entièreté de mon tempérament satanique. Dieu est le Créateur, et peu importe la manière dont Dieu orchestre et arrange les choses, je n’ai aucune raison d’exiger des choses de Lui, et je devrais me soumettre à Ses arrangements. Mais j’avais constamment voulu que Dieu agisse selon mes notions, et lorsque les choses n’étaient pas selon mes notions, je m’étais querellé avec Lui. J’avais librement joui de tant d’abreuvement et de nourriture des paroles de Dieu, pourtant je n’avais pas rendu à Dieu son amour, au lieu de cela je l’avais même mal compris et m’étais plaint à Son encontre. Comment pouvais-je être une personne qui croyait vraiment en Dieu ?
Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu, et j’ai gagné une compréhension de l’origine de ma transaction avec Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Tous les humains corrompus vivent pour eux-mêmes. Chacun pour soi, Dieu pour tous : telle est, en résumé, la nature humaine. Les gens croient en Dieu pour leur propre bien ; quand ils renoncent à des choses et se dépensent pour Dieu, c’est afin d’être bénis, et quand ils sont loyaux à Son égard, c’est encore afin d’être récompensés. En somme, ils font tout cela dans le but d’être bénis, récompensés, et d’entrer dans le royaume des cieux. Au sein de la société, les gens travaillent pour leur profit personnel, et dans la maison de Dieu, ils font un devoir afin d’être bénis. C’est pour gagner des bénédictions que les gens renoncent à tout et qu’ils peuvent endurer beaucoup de souffrances : il n’y a pas de meilleure preuve de la nature satanique de l’homme » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Grâce à l’exposition des paroles de Dieu, j’ai compris qu’à cause de mes points de vue sataniques selon lesquels « Chacun pour soi, Dieu pour tous » et « Ne lève jamais le petit doigt sans récompense » avaient pris racine dans mon cœur, et étaient devenus le fondement mon existence, tout ce que j’avais fait était pour mon propre bénéfice. Et même mes sacrifices et dépenses visaient à gagner des bénédifctions et être protégé de la mort quand frappe une catastrophe. Durant toutes ces années à faire mon devoir, peu importe les difficultes physiques que j’endurais ou le prix que je devais payer, du moment que je croyais que cela me bénéficiait en termes de bénédictions et de salut, j’étais prêt à endurer toute quantité de souffrance. Mais alors que ma maladie avait empiré et que le désir de bénédictions avait été anéanti, j’avais perdu la motivation de faire mon devoir, et je m’étais même querellé avec Dieu et m’étais plaint de Lui dans mon cœur. Dans tout ce que j’avais fait, j’avais placé mon propre gain avant le reste, et traité mon devoir comme monnaie d’échange pour obtenir des récompenses et des bénédictions, allant jusqu’à penser que c’était entièrement justifié. En vivant selon ces poisons sataniques, j’avais perdu ma conscience et ma raison, et je m’étais plaint à l’encontre de Dieu et m’étais rebellé contre Lui. Si je ne me repentissais pas, je serais tôt ou tard détesté et éliminé par Dieu. Cette pensée m’a à la fois rempli de peur et de regrets. Quelqu’un d’aussi égoïste et méprisable que je ne l’avais été, avec un tempérament inchangé, conservait un espoir délirant de bénédictions. Quelle honte ! Le tempérament de Dieu est juste et saint. Peu importe à quel point on travaille, ou la difficulté dont on souffre, ou le prix qu’on paie, s’il n’y a aucun changement dans le tempérament, tout cela est en vain. Dieu ne fera pas d’exception et ne nous amènera pas dans Son royaume parce que nous avons souffert de davantage de difficultés. Dieu dit : « Tu dois savoir quel genre de personnes Je désire ; ceux qui sont impurs ne sont pas autorisés à entrer dans le royaume, ceux qui sont impurs ne sont pas autorisés à souiller la terre sainte. Bien que tu aies peut-être beaucoup travaillé, et ce pendant de nombreuses années, à la fin, si tu es toujours déplorablement dégoûtant, alors il sera intolérable pour la loi du ciel que tu veuilles entrer dans Mon royaume ! Depuis la fondation du monde jusqu’à ce jour, Je n’ai jamais offert un accès facile à Mon royaume à ceux qui cherchent à s’attirer Mes faveurs. C’est une loi céleste, et personne ne peut la transgresser ! Tu dois chercher la vie. Aujourd’hui, ceux qui seront rendus parfaits sont comme Pierre : ce sont ceux qui cherchent les changements dans leur propre tempérament et sont désireux de rendre témoignage à Dieu et de bien accomplir leur devoir en tant qu’être créé. Seuls ceux-là seront rendus parfaits. Si tu ne penses qu’aux récompenses et ne cherches pas à changer ton propre tempérament de vie, alors tous tes efforts seront vains : c’est une vérité immuable ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte). Dieu ne jauge pas les gens en fonction de leurs dépenses et souffrances apparentes, mais selon le chemin qu’ils empruntent, qu’ils ont gagné ou non la vérité, et que leur tempérament corrompu a changé. J’avais beau avoir cru en Dieu pendant de longues années, je n’étais concentré que sur le labeur et le travail, et je ne poursuivais pas la vérité, mon tempérament corrompu n’avait pas changé et j’essayais toujours de négocier avec Dieu pour gagner des bénédictions. Comment quelqu’un d’aussi égoïste et méprisable que moi pouvait être signe de salut ? J’ai repensé à Paul. Il a prêché l’Évangile, a accompli beaucoup de travail, et a grandement souffert, mais sa souffrance et son labeur ne visaient pas à pratiquer les paroles de Dieu, ni à faire le devoir d’un être créé, mais à gagner les bénédictions et une couronne. Comme il l’a dit : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée » (2 Timothée 4:7-8). Ce qu’il voulait dire par là, c’est que si Dieu ne lui donnait pas une couronne ou des récompenses, cela signifiait que Dieu était injuste. C’était une flagrante exigence de couronne à Dieu, ce qui était une tentative de forcer Dieu. Bien que Paul ait travaillé dur, souffert et se soit dépensé, il n’a pas poursuivi la vérité et n’a cherché que des bénédictions, et il a emprunté un chemin de résistance à Dieu. Au bout du compte, il a été puni par Dieu. Si je continuais d’emprunter le chemin de Paul, je finirais moi aussi par être éliminé par Dieu. Je ne pouvais plus exprimer des exigences ou des requêtes à Dieu, ni vivre de manière égoïste et méprisable pour moi-même. Peu importe l’évolution de mon état, je suis devenu disposé à me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu.
Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui m’a offert un chemin. Dieu dit : « Il n’y a pas de corrélation entre le devoir de l’homme et le fait qu’il reçoive des bénédictions ou subisse le malheur. Le devoir est ce que l’homme doit accomplir ; c’est sa vocation qui vient du ciel et ce devoir ne devrait pas dépendre de récompenses, de conditions ou de raisons. C’est alors seulement qu’il fait son devoir. Recevoir des bénédictions fait référence au fait d’être perfectionné et de jouir des bénédictions de Dieu après avoir fait l’expérience du jugement. Subir le malheur fait référence au fait de conserver son tempérament inchangé après avoir fait l’expérience du châtiment et du jugement, c’est ne pas faire l’expérience d’être perfectionné, mais être puni. Mais qu’ils reçoivent des bénédictions ou subissent le malheur, les êtres créés doivent mener à bien leur devoir, faire ce qu’ils doivent faire et faire ce qu’ils sont capables de faire. C’est le moins qu’une personne, une personne qui poursuit Dieu, puisse faire. Tu ne devrais pas remplir ton devoir seulement pour recevoir des bénédictions, et tu ne devrais pas refuser d’agir par peur de subir le malheur. Laissez-Moi vous dire la chose suivante : ce que l’homme doit faire, c’est accomplir son devoir, et s’il en est incapable, c’est sa rébellion » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, La différence entre le ministère de Dieu incarné et le devoir de l’homme). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que faire son devoir n’a aucun lien avec le fait de gagner des bénédictions ou de souffrir d’un malheur. Dieu m’a donné la vie et tout ce que je possède, et il est naturel et juste que je me dépense pour Dieu en tant que croyant. C’est la responsabilité et le devoir qu’une personne devrait assumer, et c’est ce qu’une personne avec un peu de conscience et de raison devrait faire. Je ne devrais pas utiliser ma dépense comme une monnaie d’échange pour exiger de Dieu des bénédictions, ni ne devrais me plaindre à l’encontre de Dieu de ma maladie grave. Tout comme Job, peu importait que Dieu lui ait accordé des choses ou qu’Il l’ait privé de choses, même lorsqu’il avait tout perdu et se trouvait affligé de plaies, il ne s’était pas plaint à l’encontre de Dieu ni ne Lui avait demandé d’atténuer ses souffrances, au contraire, il avait loué le nom de Dieu et était resté ferme dans son témoignage de Lui. En réfléchissant sur l’expérience de Job, j’ai trouvé un chemin de pratique. Peu importe combien de temps ma maladie durerait ou sa gravité à venir, même si ma vie devait être menacée, je devais me soumettre à Dieu et rester ferme dans mon témoignage pour Lui. C’est la conscience et la raison que je devais avoir. Plus tard, chaque fois que l’idée de gagner des bénédictions me traversait l’esprit, je priais Dieu pour me rebeller contre ces désirs, et je me concentrais sur le fait de faire l’expérience des paroles de Dieu et de pratiquer la vérité chaque jour, et ce faisant, mon cœur est devenu beaucoup plus apaisé.
Plus tard, grâce à des médicaments, mon état s’est progressivement amélioré, et j’étais très heureux. Mais après quelque temps, je me suis à nouveau senti fatigué et faible, alors je suis allé à l’hôpital pour un examen. Le docteur a dit que le niveau viral d’Hépatite B dans mon sang avait dépassé les 100 millions, et que plusieurs autres indicateurs de la fonction hépatique étaient également élevés. Il a dit que si cela continuait d’évoluer, ce pourrait être problématique. En apprenant cela, je me suis senti un peu nerveux et inquiet, et je me suis dit : « J’ai fait une rechute à plusieurs reprises ; cela pourrait-il vraiment évoluer en cancer ? Ma maladie sera-t-elle un jour guérie ? » Ces pensées m’ont un peu démoralisé. Je me suis alors rendu compte que mon état n’était pas bon, alors j’ai prié Dieu. J’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Puisque tu crois en Dieu et Le suis, tu devrais tout Lui offrir et ne devrais pas faire des demandes ou des choix personnels, et tu devrais arriver à satisfaire les intentions de Dieu. Puisque tu as été créé, tu devrais te soumettre au Seigneur qui t’a créé, car tu ne peux pas intrinsèquement te dominer toi-même, et tu n’as aucune capacité naturelle à contrôler ton propre destin. […] En tant qu’être créé, l’homme doit chercher à bien accomplir le devoir d’un être créé et chercher à aimer Dieu sans faire d’autres choix, car Dieu est digne de l’amour de l’homme. Ceux qui cherchent à aimer Dieu ne devraient pas chercher à obtenir un quelconque avantage personnel ou chercher à parvenir à leurs aspirations personnelles ; c’est la manière la plus correcte de poursuivre » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris Ses intentions, et j’ai pris conscience du fait que la vie et la mort sont entre les mains de Dieu. Je ne pouvais plus exiger de Dieu des choses déraisonnables, et peu importe si ma maladie devait empirer ou non, même si cela impliquait de mourir ou de n’avoir aucune issue ou destination, je me soumettrais malgré tout aux orchestrations et aux arrangements de Dieu. Avec cela en tête, je n’ai plus été contraint par l’état de ma maladie, j’ai continué à faire mon devoir comme d’habitude, et je me suis senti tout à fait libéré. Plus tard, j’ai continué avec la médecine chinoise traditionnelle, et j’ai ressenti une amélioration progressive de mon état. Après un dernier examen, plusieurs indicateurs de la fonction hépatique étaient plus ou moins revenus à la normale.
À travers cette expérience d’être révélé par la maladie, même si j’ai souffert dans une certaine mesure, je suis très reconnaissant envers Dieu. Sans cet environnement, je ne me serais pas connu, et j’aurais continué de penser que je me dépensais sincèrement pour Dieu. Mais je vois maintenant avec clarté mes points de vue erronés consistant à chercher des bénédictions à travers la croyance en Dieu, et j’ai gagné une certaine compréhension de mon tempérament égoïste, méprisable, satanique et motivé par le profit. Ce sont là les gains que j’ai obtenus en faisant face à cette maladie.
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
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